• Moëlan/Mer-Lundi 6 juin-18h-Réunion publique NUPES avec Christiane GUILLAUME & Youenn LE FLAO

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  • Jean-Michel Baudry et sa suppléante Claudette Hervault sont en lice pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale, dans la 6e circonscription du Morbihan Hennebont-Gourin.11h1 Jean-Michel Baudry et sa suppléante Claudette Hervault sont en lice pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale, dans la 6e circonscription du Morbihan Hennebont-Gourin.

    Jean-Michel Baudry et Claudette Hervault, sa suppléante, vont porter les couleurs de la Nouvelle union populaire écologique et sociale dans la sixième circonscription du Morbihan (Hennebont-Gourin), lors des élections législatives.

    Ce sont deux Hennebontais qui ont été désignés pour représenter la Nouvelle union populaire écologique et sociale lors des élections législatives de juin 2022, dans la circonscription Hennebont-Gourin.
    Jean-Michel Baudry s’est posé à Hennebont en 2005. Ancien sous-marinier, il a été artisan et technicien dépannage avant d’être victime, en 2014, d’un accident du travail. Sa suppléante est installée à Hennebont depuis 1987. Âgée de 66 ans, la retraitée a notamment exercé la profession d’animatrice auprès des personnes âgées. Tous deux sont des militants de La France Insoumise. « J’ai toujours été en politique, mais je ne m’étais jamais engagé », précise Jean-Michel Baudry qui a rejoint le mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon en 2016 et a participé à la création du groupe LFI d’Hennebont. Longtemps sympathisante, Claudette Hervault s’est engagée plus récemment.

    Précarité, eau et santé

    Soutenus par tout un collectif, Jean-Michel Baudry et sa suppléante s’inscrivent dans le projet de l’ancien candidat à la Présidentielle. Des idées qu’ils entendent défendre dans une campagne de terrain. « Il n’y aura pas de réunion tous les soirs, mais plutôt quelques grosses réunions », annonce le candidat. ?Ils pointent trois grands enjeux : la précarité « et une paupérisation croissante de la population », l’eau (et l’environnement) et la santé. « On manque de services à la personne, de services publics, cela génère de l’exclusion. Pour des procurations, les gens sont obligés de se rendre à Lorient ». Le candidat se fait critique sur le chômage. « Jean-Michel Jacques (député LREM, NDLR) a beau dire qu’il y en a moins, mais c’est un glissement ». Jean-Michel Baudry dénonce aussi de déficit de professionnel de santé, médecin notamment. « C’était déjà une problématique de 2017 », fait remarquer celui qui entend bien être le caillou dans la chaussure de la Macronie.

     

    Stéphane Guihéneuf

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Législatives 2022. Circonscription Hennebont-Gourin : Jean-Michel Baudry, candidat de la Nupes   (OF.fr-21/05/22)Jean-Michel Baudry, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), qui rassemble les principaux partis de gauche, aux élections législatives dans la 6e circonscription du Morbihan. 

    Figure locale de La France insoumise dans le pays d’Hennebont, Jean-Michel Baudry a été désigné candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), qui rassemble les principaux partis de gauche, aux élections législatives dans la 6e circonscription du Morbihan.

    La récente Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), qui rassemble les principales forces de gauche (La France insoumise, PCF, PS, Europe-Ecologie-les-Verts et Génération. s), a investi le Hennebontais Jean-Michel Baudry comme candidat aux élections législatives dans la 6e circonscription du Morbihan (Hennebont-Gourin).

    L’homme de 58 ans, installé à Hennebont depuis près de vingt ans, est une figure locale et aussi un pilier de La France insoumise (LFI) dans le territoire. Originaire de Denain (Nord), c’est la Marine nationale, dans laquelle il a officié quinze ans – notamment comme sous-marinier -, qui l’amène en Bretagne au milieu des années 1980.

    Électricien de formation, il se reconvertit ensuite dans le dépannage d’électroménager, activité qu’il exerce jusqu’en 2014 et un accident du travail. Mais c’est à sa passion pour la photographie qu’il doit d’abord sa notoriété.Je suis connu pour mes photos de scène, j’en ai réalisé plus de 6 000​, raconte le quinquagénaire, qu’on pouvait régulièrement croiser au Galion, ancien haut lieu du rock à Lorient. J’étais en train de devenir photographe professionnel, s’il n’y avait pas eu cet accident…

    « Ancrage local »

    En 2016, dans le prolongement du mouvement Nuit debout, Jean-Michel Baudry prend conscience de l’urgence sociale ​et s’engage aux côtés de Jean-Luc Mélenchon. Dans la foulée, il dirige la campagne de David Guillemet, candidat LFI dans la circonscription en 2017, arrivée en quatrième position, juste derrière le député sortant Philippe Noguès.

    Aujourd’hui, nous sommes dans une autre dynamique, sourit Jean-Michel Baudry, qui n’imagine pas ne pas figurer au second tour. En cinq ans, nous avons travaillé, nous avons un ancrage local, des militants, etc.

    Sa suppléante est une Hennebontaise, Claudette Hervault, 66 ans, ancienne comptable et animatrice, militante associative dans la défense de l’environnement, et aussi membre de LFI. Un binôme 100 % hennebonto-LFI que Jean-Michel Baudry justifie par un calendrier serré, du fait d’un accord tardif entre les instances à Paris.

     

     

    Maxime LAVENANT.

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 12 et 19 juin 2022 dans la deuxième circonscription des Côtes-d'Armor, affiches de Bruno Ricard et Guylaine Frin, candidat·es de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). 

    L’union populaire conclue à Paris autour de La France insoumise bouscule non seulement les plans de la majorité présidentielle pour conserver ses nombreux députés bretons, mais également la gauche, dont socialistes et écologistes se disputaient jusque-là le leadership.

    Cinq ans après le raz-de-marée macroniste en Bretagne, la région voit son échiquier politique à nouveau chamboulé par l’accord conclu à gauche pour les élections législatives. La Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) présente 15 candidates et candidats issus des rangs de La France insoumise dans les 27 circonscriptions bretonnes, un territoire pourtant plutôt hostile, lors des élections intermédiaires, au très jacobin Jean-Luc Mélenchon.

    La séquence actuelle pourrait donc bien être le deuxième acte de la clarification engagée en 2017. Un grand nombre d’élu·es socialistes – dans le sillage de l’ancien ministre et maire de Lorient Jean-Yves Le Drian – avaient à l’époque endossé sans trop de problème le projet politique d’Emmanuel Macron. Beaucoup rempilent d’ailleurs cette année, sous les couleurs du mouvement présidentiel renommé « Ensemble », toujours plus loin du cap centriste fixé alors.

    Les autres, restés fidèles au socialisme, ont vu surgir à la faveur de la présidentielle de 2022 un second pôle d’attraction, constitué cette fois autour de La France insoumise (LFI), autour duquel se sont également ralliés les écologistes bretons, malgré leurs envies de conquête. Les Verts aussi ont dû apprendre à se faire tout petits dans la distribution des places, malgré un score historique aux dernières élections régionales.

    « La Bretagne fait partie des régions où les écolos ont été maltraités, remarque Claire Desmares-Poirrier, conseillère régionale Europe Écologie-Les Verts (EELV), candidate à la députation ayant dû s’incliner dans la première circonscription d’Ille-et-Vilaine au profit de l’Insoumis Frédéric Mathieu. Mais c’était le contexte de la négociation. Nous sommes lucides : cette situation est la conséquence de notre score à la présidentielle, une élection très incarnée qui n’a pas été favorable à l’écologie politique. »

    « Quand on est hégémonique, on est gourmand, et LFI n’a pas dérogé pas à la règle, confirme Marylise Lebranchu, ancienne députée du Finistère puis ministre socialiste. Mon parti a joué ce jeu-là pendant longtemps... La responsabilité de la qualité de l’accord est partagée d’ailleurs, car si nous avions démarré plus tôt, nous aurions pu réfléchir département par département pour trouver des solutions plus conformes aux implantations locales. » 

    L’accord conclu à Paris n’a en effet pas convaincu tout le monde en Bretagne, notamment au Parti socialiste, même si on est loin d’une « dynamique de dissidence organisée », comme en Occitanie ou en région Paca (Provence-Alpes-Côtes d’Azur).

    Il n’empêche que dans les Côtes-d’Armor, Loïc Raoult, proche du PS, a maintenu sa candidature face au choix de la Nupes de soutenir l’Insoumise Marion Gorgiard. Deux poids lourds du Parti socialiste costarmoricain ont fait de même dans les circonscriptions de Guingamp et Lannion. À Brest, le socialiste Réza Salami, avec le soutien du maire de la principale ville du Finistère, concourt également face à l’un des Insoumis les plus en vue de la région, Pierre-Yves Cadalen.

    Mais malgré quelques bourrasques dissidentes, le vent a bel et bien tourné : « Ces législatives actent la fin de l’hégémonie du PS sur la gauche bretonne, analyse le politiste Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS. Aux municipales et aux régionales, le Parti socialiste avait déjà été fortement concurrencé par les écologistes bretons. À la présidentielle, le coup de boutoir est venu des Insoumis. »

    À tel point que l’actuel président du conseil régional, Loïc Chesnais-Girard, dauphin et successeur de l’ancien « patron » des socialistes bretons Jean-Yves Le Drian, s’est presque muré dans le silence pour ces législatives, renonçant à peser sur les troupes. Hostile à l’accord Nupes, il a « suspendu » son adhésion au Parti socialiste, selon son service communication.

    « Une gauche plus gauchiste retrouve son lit et un centre qui tire vers la droite se consolide. Un autre rapport de force s’installe en Bretagne, poursuit Romain Pasquier. Est-ce qu’il correspond à l’électorat breton ? Je ne suis pas sûr. » Décrivant la région comme l’un des berceaux de la « deuxième gauche à la mode Rocard », longtemps teintée de catholicisme, le chercheur s’interroge sur l’influence de ces nouveaux militants et militantes d’une gauche plus « orthodoxe ».

    « Comme son habitat, l’électorat breton est très dispersé, et plus on s’éloigne des centres, plus on se rapproche des anciens bastions socialistes, communistes ou carrément acquis à la droite. Imposer là des candidats insoumis me paraît non seulement risqué mais mortifère », cingle le politiste, qui croit peu à une victoire de la Nupes en Bretagne, mais plutôt à une répétition du grand chelem macroniste de 2017.

    Jean-Luc Mélenchon, tout à son succès électoral, aurait-il été trop gourmand dans cet Ouest lointain qu’il connaît mal, malmène parfois, notamment sur son histoire linguistique ? « Deux fois de suite, la Bretagne a placé Mélenchon au second tour de l’élection présidentielle, répond Pierre-Yves Cadalen, à Brest. Donc penser que la région ne serait, et pour toujours, que socialiste ou macroniste, c’est une grosse erreur. »

    «C’est une anomalie que La France insoumise soit si faible en Bretagne.»  Claire Desmares-Poirrier, élue régionale EELV

    Le candidat à la députation réfute également l’idée d’un déficit de notoriété du personnel insoumis local, vantant des parcours en phase avec les enjeux contemporains, comme dans le Finistère : « Dans le Finistère, la candidate Nathalie Sarrabezolles [membre du parti socialiste –ndlr] est connue pour ses engagements dans les manifestations féministes ; la conseillère municipale Yolande Bouin à Douarnenez a participé à la Convention citoyenne pour le climat. Le Trégorrois Youenn Le Flao est identifié dans les luttes syndicales, le Brestois Pierre Smolarz va s’installer en maraîchage, un sujet au cœur du projet agricole pour le futur de la Bretagne. »

    Pas de quoi pour autant jouer les fiers-à-bras ou les revanchards. « Il est clair que dans cette campagne, l’enjeu national est tout à fait compris et pèse, concède Pierre-Yves Cadalen. L’élan, c’est celui de la possibilité d’un autre gouvernement face à Macron, comme une dernière carte de gauche à jouer. Pour nombre d’électeurs confrontés à la précarité ou à la crainte d’une retraite à 65 ans, il y a un retour du réel dans cette élection. »

    Le pari d’attribuer des circonscriptions à LFI là où le mouvement est peu implanté, afin de mesurer « l’impact national » sur une « dynamique régionale », reste « un peu risqué » pour Claire Desmares-Poirrier, qui ne renie pas pour autant la légitimité du mouvement de Jean-Luc Mélenchon sur le territoire : « C’est une anomalie que La France insoumise soit si faible en Bretagne. Parce qu’elle parle à des gens qui ne se retrouvent pas chez les écologistes ou les socialistes, qui ne votent pas ou plus. Nous avons aussi besoin de la capacité de mobilisation de LFI et de son projet politique. »

    Mais alors que dans d’autres régions de France en campagne, la simple mention du leader insoumis suffit pour emporter l’adhésion, quel que soit le ou la candidate locale, la figure de Jean-Luc Mélenchon peut faire office ici de repoussoir. « Mélenchon premier ministre, ça ne fait pas rêver tout le monde sur les marchés, confie Loïc Cauret, figure des socialistes costarmoricains et ancien maire de Lamballe. Mais l’union, oui. » À l’occasion des départementales en 2021, le département des Côtes-d’Armor avait déjà, grâce à cette dynamique d’alliance entre le PS, EELV et les communistes, rebasculé à gauche. Sans que La France insoumise ne participe alors à l’attelage électoral...

    Plus profondément, et au-delà des accords d’appareils pour ces législatives, se pose la question de la ligne politique à gauche pour la Bretagne, modérée dans ses choix politiques, mais terre de contestation avérée, du combat antinucléaire de Plogoff à celui contre les algues vertes, en passant par la révolte des Bonnets rouges. « La radicalité apparente du programme de la Nupes n’effraie pas les électeurs, croit Loïc Cauret. En 1981, avec Mitterrand, nous étions allés beaucoup plus loin que ça dans la remise en cause du système ! À force de parler de nous comme de “la gauche de gouvernement”, nous avons simplement oublié qu’il fallait d’abord être un gouvernement de gauche… »

    Un ancien élu breton confirme et raconte ce socialisme breton des années 1980 « totalement en osmose » avec le développement économique de la région. Maintenant que la Bretagne s’est transformée en l’une des régions les plus riches de France, tous les deux seraient pareillement secoués « par les tempêtes » : pollution, remise en cause du modèle agroalimentaire, pouvoir d’achat, prix de l’immobilier, précarité énergétique… « Le PS est rattrapé par ces enjeux et doit solder ses comptes. Pourquoi être du côté de la Nupes cette fois-ci ? Parce que nous comprenons que le monde change. »

    « Oui, il y a un enjeu de clarification politique dans cette élection, y compris sur le projet politique qu’il faut porter pour la Bretagne, juge Pierre-Yves Cadalen. Avec la Nupes, nous avons abouti à un programme cohérent qui a tout mis sur la table, y compris nos désaccords. C’est déjà une victoire. »

    Différends politiques et la langue en épine dans le pied

    Les points d’achoppement de La France insoumise avec ses partenaires socialistes et écologistes locaux restent cependant nombreux et de taille : l’Europe, le fédéralisme, la décentralisation, mais aussi la défense des spécificités régionales. La Nupes a par exemple écarté le projet de la création d’un « statut de résident », thème mis sur la table par le parti régionaliste UDB (Union démocratique bretonne), pourtant au cœur du débat public breton ces dernières années.

    « Tout le monde a eu peur d’une approche régionaliste mais ce n’est pas juste un sujet pour les Corses ou les Bretons, plaide Marylise Lebranchu, simplement un moyen, dans les zones en tension comme le littoral, de permettre aux travailleurs de trouver un logement abordable. Je vis à Plougasnou, dans le Finistère. Les gens qui travaillent dans l’usine de ma commune ne peuvent pas se loger. On trouve ça normal ? »

    Heurtée, déçue, toute la gauche bretonne n’est d’ailleurs pas venue. L’UDB, malgré son soutien au « pôle écologiste » à l’occasion de la présidentielle, n’a guère goûté cette « recomposition autour de Mélenchon », bâtie depuis Paris, explique l’élu régional Nil Caoussin. « La position sur les langues régionales, sur les écoles Diwan que LFI refuse de différencier des autres écoles privées, les positions internationales... Nous avons de sérieux désaccords. » 

    Malgré les dénégations d’un Pierre-Yves Cadalen, qui assure du soutien de son mouvement à l’enseignement bilingue, « dans le cadre d’un système éducatif public à reconstruire », et à la possibilité, « dans le cadre du débat parlementaire, de discuter de l’enseignement en immersion », les plaies restent profondes.

    L’UDB a donc proposé 21 candidatures autonomes à l’occasion de ces législatives, alors même que le parti s’était associé avec succès à EELV pour les dernières régionales, relançant une certaine dynamique électorale. « Si LFI avait voté pour la loi Molac sur les langues régionales l’an passé, si nous avions eu une discussion sur le statut de résident, l’histoire aurait pu être différente, regrette Nil Caoussin. En un sens, nous sommes en marge aujourd’hui. »

    La majorité présidentielle, composée de La République en marche (LREM), du MoDem et d’Horizons, forte de ses 26 député·es sortant·es, espère tirer profit de ces désajustements. D’autant qu’à sa droite, le parti Les Républicains ne peut espérer renverser la table, vu son score de la présidentielle, et que le Rassemblement national, malgré sa persistante progression scrutin après scrutin en Bretagne, manque encore cruellement d’ancrage régional.

    Mais l’effet de surprise s’est étiolé. Les figures locales de la Macronie (Jean-Yves le Drian, Richard Ferrand, qui se représente dans la 6e circonscription du Finistère) se sont parfois abîmées dans l’exercice du pouvoir ou les affaires. « Ce que l’on connaissait de la Bretagne modérée, incarnée par le PS puis par LREM, cette recherche de consensus depuis le Célib [la structure qui a orchestré le développement économique de la Bretagne – ndlr] qui emportait tout sur son passage, je n’y crois plus du tout, insiste Loïc Cauret. Il y a des rééquilibrages politiques majeurs à venir. » Vague contre vague ou une vague après l’autre, en fonction des courants bretons.

    Mathilde Goanec

     

    source: https://www.mediapart.fr/

     

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  •  Colombie : Des alliances pour le second tour  (resumen 31/05/22)

     

    Par Orlando Rangel, Resumen Latinoamericano, 31 Mai 2022.

     

    Plusieurs candidats qui ont participé au premier tour ont indiqué qui ils vont soutenir au second.

    Après avoir appris les résultats du premier tour des présidentielles de Colombie, les forces politiques ont déjà commencé à exprimer leur soutien pour le ballottage qui aura lieu entre Gustavo Pétro du Pacte Historique et Rodolfo Hernández de la Ligue des Gouvernants Anticorruption.

    Alors que Pétro a été le candidat qui a obtenu le plus de voix avec 40,32 % (8 526 787 voix ), Hernández a obtenu 28,15 % des voix (5 952 009 cents68) mais pour le second tour, il pourrait compter sur le soutien de l’uribisme dont le candidat, Federico « Fico » Gutierrez a obtenu 23,92 % des voix (5 057 858).

    Cette situation fait que les soutiens qui seront obtenus par les deux candidats à la présidence seront déterminant pour le second tour.  

    D’autre part, au premier tour, sur les 39 000 000 d’électeurs convoqué aux urnes, à peine 54 % se sont déplacés, c’est pourquoi il y a un nombre important d’électeurs qui n’ont pas encore exprimé leur choix et qui, s’ils s’impliquent dans le second tour, seront également décisifs.

    Un autre élément important est le soutien des autres candidats : Sergio Fajardo, qui a obtenu 4,20 % John Milton Rodriguez, 1,29 % (274 206 voix) Enrique Gomez, 023 % (50 528 voix) qui bien qu’il ne semblent pas être déterminants, ensemble, ont plus 2 000 000 de voix, une quantité à prendre en compte dans des élections qui promettent d’être assez serré.

    L’uribisme 

    Bien que le Centre Démocratique, le parti de l’ancien président Alvaro Uribe, n’ait pas exprimé officiellement son soutien à la candidature d’Hernández, sur les réseaux sociaux, il poursuit une dure campagne contre Pétro.

    Uribe, Pour sa part, n’a pas exprimé non plus son soutien à Hernández et le parti l’a dit clairement le lendemain du premier tour quand il a démenti un faux twitt de l’ancien président dans lequel il le félicitait et disait qu’il pensait s’unir à celui qui est à présent le rival direct de Pétro.

    Bien que la position officielle du parti d’Uribe ne se manifeste pas comme un tout, son candidats souterrain « Fico » Guttierez a déjà exprimé son soutien à Hernández : « Je vous invite à prendre soin du pays et à voter pour Rodolfo et pour Marelen le 19 juin prochain, » a-t-il dit dans son discours de défaite après le premier tour.

    D’eux-mêmes, la sénatrice uribiste Maria Cabal a déclaré qu’elle soutiendrait Hernandez parce qu’ « on a volé le cœur des Colombiens. » Elle fait également une féroce campagne contre Pétro.

    Sur la liste des uribistes qui ont soutenu la candidature de Gutiérrez et qui maintenant ont décidé de soutenir Hernández apparaissent les membres du Congrès Miguel Uribe Turbay, Paloma Valencia et l’ancien ambassadeur du Gouvernement de Duque aux États-Unis, Francisco « Pacho » Santos.

    Hernández prétend qu’il a au moins « 20 différences » avec l’uribisme et que son Gouvernement sera « indépendant » parce qu’ « il ne doit rien à personne » et il demande à ses partisans de «ne pas avaler de sornettes. » 

    L’arrivée de l’uribisme indigne des partisans d’Hernández

    Mais les déclarations des uribistes en faveur de la candidature d’Hernández a déjà provoqué des réactions contraires, surtout dans sa région d’origine, le département de Santander. 

    L’un des premiers hommes politiques à manifester son rejet a été le conseiller de Bucaramanga, Danovis Lozano, qui a annoncé que le seul binôme qui représente actuellement ses luttes, c’est Pétro et Francia Marquèz. 

    « À Santander, nous avons lutté contre l’uribisme, les clans et la corruption en défendant le paramo et en disant non au fracking. En ce moment, le binôme qui représente le plus ces luttes, s’appelle Francia Marquez et Gustavo Petro,» a-t-il dit. 

    Lozano et d’autres dirigeants comme le conseiller Carlos Parra et le député de Santander, Ferley Sierra, ont soutenu Hernández au premier tour et ont dénoncé les « clans politiques » qui dans leur région soutenaient la candidature de Fico Gutierrez.

    Le député Sierra a été clair dans sa position et a dit : « où est l’uribisme, jamais je ne serai, point. » Entre-temps, Parra a déclaré au média local Radio-Bleue que bien qu’il n’ait pas décidé qui il soutiendrait au second tour, sa lutte, depuis 10 ans a été « contre l’uribisme » et les « clans politiques » qui ont affecté Santander.

    Une autre voix qui a rendu public son rejet de l’entrée de l’uribisme est le sénateur élu pour Santander Jonathan Pulido Hernández, mieux connu sous le nom deux « Jota Pe Hernández » qui a obtenu l’un des plus grands nombres de voix aux élections législatives du 13 mars dernier. « Je ne veux pas être au même endroit que l’uribisme ! Pour cette raison et à travers cette vidéo, je me retire de la campagne de l’ingénieur Rodolfo Hernández, » a-t-il annoncé.

    Les autres forces

    Les candidats qui ont été en quatrième position au premier tour, le binôme de la coalition Centre Espérance, Sergio Fajardo et Luis Gilberto Murillo, qui a obtenu presque 900 000 voix a donné le feu vert pour que « chacun de ses secteurs et de ses mouvements » décide « de son avenir. »

    Mardi, Murillo annoncé qu’il soutenait la candidature du Pacte Historique : « Avec la conviction que ce dont le pays a besoin, c’est la paix et de donner plus de pouvoirs à la femme, aujourd’hui, j’annonce mon soutien à la candidature de Gustavo Pétro. Nous sommes à un moment où la feuille de route qui alimente la démocratie nous montre clairement que le pays veut un changement, » a dit l’ancien candidat à la vice-présidence pour la coalition centriste.

    Celui qui n’a pas voulu se mouiller, c’est Fajardo, qui a affirmé qu’il était « en train de beaucoup réfléchir » et qu’il voudrait « contribuer » au second tour mais qu’il n’avait pas encore pris de décision sur qui il allait soutenir dans cette étape décisive : « J’ai parlé avec Rodolfo dans le passé, nous nous connaissons. Ce soir, il m’a appelé il m’a dit qu’il voulait parler avec moi. Du côté de Pétro, rien mais nous devons prendre position avec calme et sagesse. Je veux contribuer. »

    Pour sa part, l’ancien candidat du parti Colombie Juste Libre, le chrétien John Milton Rodriguez, qui a obtenu plus de 270 000 voix le 29 mai dernier, a dit que son parti déciderait « conformément aux institutions » ce qu’il ferait au second tour. Mais, dans une interview accordée à Radio Bleue, il a écarté un éventuel soutien à Pétro et déclaré qu’ils pourraient décider de voter collectivement blanc ou de soutenir Hernández.

     Colombie : Des alliances pour le second tour  (resumen 31/05/22)Rodolfo Hernández, admirateur d’Hitler et d’Uribe

    L’ancien candidat à la présidence pour le mouvement Sauvetage National, le conservateur Enrique Gomez, qui a obtenu le moins de voix au premier tour avec un peu plus de 50 000 a déclaré son soutien à Hernández. 

    Alors que les acteurs politiques continuent à bouger leurs pièces et font de nouvelles alliances, ils décident même par eux-mêmes de pencher vers une option ou une autre, ce seront les presque 40 000 000 de Colombiens appelés à voter qui décideront qui sera le prochain président du pays pour les quatre années qui viennent.

    Les deux candidats devront également affronter une campagne comprenant des menaces de mort, de la violence et de l’intimidation politique et la réalité d’un pays qui place le prochain président face à une accumulation de tâches à résoudre qui vont bien au-delà du domaine économique et social.

     

     Orlando Rangel

    Source en espagnol :  https://www.resumenlatinoamericano.org/2022/05/31/colombia-las-fuerzas-politicas-definen-sus-alianzas-hacia-petro-y-hernandez-como-se-perfila-el-balotaje/

    Source en français (traduction de F. Lopez) :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2022/06/colombie-des-alliances-pour-le-second-tour.html

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  • Photo : Mikhail Klimentiev/Service de presse présidentiel russe/TASS

    Il y a un double jeu français, d’un côté le président Macron feint de s’attirer les foudres des Ukrainiens pour conserver des relations diplomatiques avec la Russie, de l’autre s’exaspère le conflit avec la Russie parce que celle-ci le chasse de son pré-carré africain avec ses affaires en or (1) et Paris livre non seulement la quasi totalité de ses canons Cesar mais est un centre de recrutement quasi officiel pour les mercenaires (2). Non seulement l’impartialité du “négociateur” peut être mis en cause, mais le “héros de la démocratie” occulte le fait tout cela ne se joue pas en Ukraine mais dans les rivalités dans le pillage colonialiste du continent africain. A l’occasion de sa rencontre avec le président actuel de l’Union africaine, le président sénégalais Macky Sall, et le chef de la Commission de l’UA (un organe exécutif dont la fonction est similaire à celle de la Commission européenne dans l’UE), Moussa Mahamat, du Congo. le président Poutine a précisé la nature des relations que la Russie, dans le sillage de l’URSS, entretenait désormais avec l’Afrique y compris sur le plan alimentaire. (note de danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

     

    https://vz.ru/politics/2022/6/4/1161521.html

    4 juin 2022, 10 h 45.
    Texte : Rafael Fakhrutdinov, Mikhail Moshkin

    La Russie innove dans son engagement avec l’Afrique. Vladimir Poutine a tenu ces propos lors d’une réunion avec les dirigeants de l’Union africaine, une association de pays comptant plus d’un milliard d’habitants. La Russie aidera à résoudre les problèmes alimentaires du continent noir. Qu’est-ce que Moscou espère obtenir des Africains en retour ?

    “Nous sommes à une nouvelle étape de développement et nous attachons une très grande importance à nos relations avec les pays africains”, a déclaré vendredi le président Vladimir Poutine. Le dirigeant russe a reçu dans sa résidence de Sotchi, Bocharov Ruchei, les deux principaux dirigeants de l’Union africaine (UA), une organisation qui regroupe 55 États du continent, du Maroc à l’Égypte en passant par l’Angola et l’Afrique du Sud. Sotchi a accueilli le président actuel de l’Union africaine, le président sénégalais Macky Sall, et le chef de la Commission de l’UA (un organe exécutif dont la fonction est similaire à celle de la Commission européenne dans l’UE), Moussa Mahamat, du Congo.

    “Je voudrais rappeler que notre pays a toujours été du côté de l’Afrique, soutenant l’Afrique dans la lutte contre le colonialisme”, a déclaré Poutine. “Nous pensons que l’Afrique dans son ensemble et ses différents États, avec lesquels nous avons traditionnellement de très bonnes relations amicales, sans aucune exagération, ont de grandes perspectives. À partir de là, nous avons l’intention de développer davantage nos relations avec l’Afrique dans son ensemble et ses différents États”, a déclaré le dirigeant russe cité par l’agence TASS. Rappelons qu’il y a une quinzaine de jours, le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov a effectué une visite en Algérie, au cours de laquelle le président de cet État méditerranéen, Abdelmajid Tebboun, a déclaré que son pays restait attaché aux relations amicales avec la Russie.

    M. Poutine a rappelé que rien qu’au cours des premiers mois de cette année, le commerce entre la Russie et les pays africains a augmenté de plus d’un tiers, soit de 34 %. Ceci, notons-le, dans une situation de sanctions occidentales, qui étaient considérées par leurs initiateurs comme l’instrument d’un blocus mondial contre la Russie. Pour sa part, le chef de l’Union Africaine, Maki Sall, a souligné que les sanctions occidentales contre la Russie, qui compliquent l’exportation de céréales et d’engrais, devraient être levées.

    Comme l’a expliqué la veille le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, l’un des principaux sujets de la réunion avec les dirigeants de l’UA était “la profonde inquiétude du continent africain face à la crise alimentaire mondiale qui se prépare déjà”. Il y a deux jours, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a admis que la crise alimentaire mondiale (qui pourrait condamner jusqu’à 220 millions de personnes à la famine) ne serait pas résolue si les produits agricoles de la Russie et de l’Ukraine ne revenaient pas intégralement sur les marchés mondiaux. Notre pays augmente actuellement ses exportations de produits alimentaires pour aider à surmonter le déficit mondial, a déclaré vendredi à RT Maxim Oreshkin, conseiller économique du président russe.

    La porte-parole du ministère des affaires étrangères, Maria Zakharova, a expliqué précédemment que la Russie était prête à fournir des céréales à tous les pays qui en avaient besoin.

    Mais cela est entravé par l’Occident, “qui, pour satisfaire ses intérêts politiques et, accessoirement, commerciaux, a imposé des restrictions aux navires étrangers entrant dans les ports russes”, et a mis en place un certain nombre d’obstacles supplémentaires, a déclaré Mme Zakharova. Notre pays est également prêt à assurer le passage en toute sécurité des navires transportant des céréales ukrainiennes depuis les ports de la mer Noire, a assuré le représentant permanent des Nations unies auprès de l’ONU, Vasyl Nebenzya, mais, a-t-il ajouté, la partie ukrainienne doit d’abord retirer ses mines des eaux de ces ports. La clarification de toutes ces difficultés liées aux expéditions de céréales sera communiquée par le président russe aux invités africains, a noté M. Peskov à la veille de la réunion de Sotchi.

    “Les dirigeants africains se tournent vers l’avenir : selon eux, les importations de blé russe pourraient à l’avenir remplacer la production agricole africaine en déclin”, a déclaré au journal VZGLYAD Alexander Zdanevich, maître de conférences au département des études africaines de l’université d’État de Saint-Pétersbourg. À propos, il convient de rappeler que les territoires libérés de la région de la mer Noire, tels que la région de Kherson, sont traditionnellement considérés comme des greniers à blé – en outre, ces territoires sont géographiquement proches des ports de Crimée et d’Azov.

    Il est clair que l’intérêt des pays africains pour la Russie ne se limite pas aux importations de céréales. Deux États du continent, l’Égypte et l’Algérie, figurent parmi les cinq premiers acheteurs d’armements russes, avec l’Inde et la Chine. Au cours des cinq dernières années, la part de la Russie sur le marché mondial des exportations d’armes a atteint 20 %, ce qui place notre pays en deuxième position après les États-Unis, a déclaré fin mai le vice-premier ministre et superviseur du complexe militaro-industriel, Yury Borisov. “Je pense qu’après l’exportation d’hydrocarbures, de denrées alimentaires, de blé, c’est probablement la troisième partie constitutive de nos recettes d’exportation”, a déclaré M. Borisov, cité par l’agence TASS. Selon une estimation réalisée en septembre dernier par la publication américaine The National Interest, environ 50 % des exportations militaires de la Russie étaient destinées précisément à des clients africains, notamment des armes légères, des véhicules blindés et des avions.

    La solvabilité des partenaires africains ne doit pas être sous-estimée, selon les experts. “Même les pays africains les plus pauvres, comme l’Éthiopie, affichaient une croissance du PIB de 5 à 10 % avant le coronavirus”, affirme Edward Tchesnokov, maître de conférences à l’Université fédérale d’Extrême-Orient et journaliste international pour Komsomolskaya Pravda, spécialisé dans les destinations africaines (par exemple, notre interlocuteur est récemment rentré d’un voyage au Mali, où des rassemblements de masse en faveur de la Russie ont eu lieu).

    Lors d’un de ses précédents voyages dans le nord-est de l’Afrique, un journaliste a observé de ses propres yeux la circulation intense sur la route Djibouti-Addis Abeba. Cette route particulière est la principale voie par laquelle les zones intérieures de l’Afrique de l’Est, avec une population de plus de 100 millions d’habitants, sont approvisionnées en importations depuis la côte de Djibouti, a expliqué l’interlocuteur. “Cette route était encombrée de véhicules chargés de matériaux de construction, de paquets de barres d’armature et d’autres marchandises. Aujourd’hui, ces produits sont principalement importés de Turquie, dont les hommes d’affaires les achètent en Russie et se contentent ensuite de les revendre en Afrique. En d’autres termes, l’Afrique et l’interaction avec elle ont un énorme potentiel économique”, a ajouté M. Tchesnokov.

    Il ne faut pas oublier que l’Afrique, avec sa population de 1 milliard 200 millions d’habitants, est un marché énorme, a-t-il dit. Selon M. Tchesnokov, les contacts avec les pays africains peuvent aider la Russie à résister à la pression de l’Occident.

    À son tour, notre pays a la possibilité d’importer des pays africains des métaux du groupe platine à terres rares, qui sont nécessaires aux industries de haute technologie, a déclaré M. Zdanevich. Selon les experts, l’Afrique produit 90% du platine qui entre sur le marché mondial, plus de la moitié des diamants, environ 50% du chrome et du titane. M. Zdaniewicz a également évoqué les gisements d’or (42% du marché mondial), d’uranium (environ 20%) et de pétrole offshore (environ 12%). Mais il ne faut pas oublier qu’il existe et existera un “clivage” entre les principaux acteurs mondiaux pour ces richesses, a ajouté l’expert.

    Les pays africains sont certainement intéressés par la poursuite et la création de nouveaux projets conjoints pour l’extraction de ressources naturelles, a déclaré l’économiste Vasily Koltashov. En outre, il existe également des perspectives pour les approvisionnements alimentaires – en réponse aux exportations de céréales, il existe une grande opportunité pour la Russie d’importer des fruits, du café et des noix, a ajouté l’économiste.

    Toutefois, ces échanges ne seront pas effectués en dollars américains, prédit Koltashov. “Une ligne de coopération mutuellement bénéfique est déjà en cours de construction pour les règlements en monnaies nationales ou en roubles”, a ajouté l’interlocuteur.

    “La Russie continuera à coopérer avec ces pays dans le domaine du commerce. Les États africains, qui sont orientés vers une coopération à long terme avec la Russie, ne se soumettront pas aux sanctions, suivant les instructions de Washington et de Londres”, a souligné l’expert. Il convient de noter que, selon les prévisions de la publication analytique américaine Foreign Policy, en raison de la pression exercée par les pays occidentaux sur l’imposition de sanctions anti-russes, les pays africains pourraient faire revivre le Mouvement des non-alignés – une force politique importante de la seconde moitié du XXe siècle.

    La Russie peut se révéler indispensable à l’Afrique sur le plan idéologique et développer la coopération “dans un format anti-impérialiste”, a souligné M. Koltashov. “Lors de la réunion des présidents, il a été formulé que la Russie n’appartient pas à ces États qui n’ont offert à l’Afrique que leurs projets impériaux pour siphonner les ressources. La Russie construit des relations d’une manière différente, ce qui est très important pour le continent. La Chine cherche à devenir une nouvelle puissance coloniale en Afrique et beaucoup n’aiment pas cela ; l’Afrique veut conserver son indépendance et c’est pourquoi le format de coopération avec la Russie est optimal. Moscou s’intéresse à la stabilité des systèmes étatiques des pays africains et n’a pas l’intention de s’immiscer dans leurs affaires intérieures”, a conclu M. Koltashov.

    (1) Nous avons récemment publié un article qui dévoilait que Le DRIAN était poursuivi par les autorités maliennes pour avoir imposé un marché sans appel d’offre auquel était mêlé son propre fils. Le fait que le Drian n’ait pas été renouvelé dans son poste ministériel n’a jamais été mis en relation avec cette dénonciation et mise en examen.

    (2) le président sénégalais Macky Sall a récemment dénoncé les tentatives de recrutement de mercenaires par l’Ukraine opérées en Afrique, est-ce que la France y est mêlée ?

     

    source: https://histoireetsociete.com/

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  • Dans cet article provenant d’un site en espagnol en général bien informé, la question des mercenaires était abordée dès le 26 mai et on notera que la France est un lieu de recrutement le plus important avec deux entreprises en lien avec “la légion étrangère” pour l’Ukraine. Dans le même temps où l’extrême-droite monte en tant que danger terroriste depuis 2014, l’Ukraine est connue pour être le lieu de formation de ce terrorisme. Peut-être que nos élus et nos médias pourraient s’intéresser à ces filières et au trafic d’armes lourdes qui se développent dans un État connu pour sa corruption. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

    BULLETIN-Publié le 26/05/2022-13h 

    Après le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des mercenaires étrangers ont commencé à arriver à la recherche de salaires élevés ou pour des raisons politiques et idéologiques. Il s’agit d’anciens militaires professionnels et de combattants expérimentés de sociétés militaires privées qui ont acquis une expérience de combat en Afrique et au Moyen-Orient. Il y a aussi des étudiants naïfs qui n’ont jamais tenu une arme à feu. Selon le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, 20 000 combattants étrangers se sont enrôlés en Ukraine. Dans un proche avenir, ils devraient arriver en Ukraine en provenance d’autres pays.

    Les missions diplomatiques et consulaires ukrainiennes à l’étranger recruteraient des mercenaires du monde entier. Le 25 février, Zelensky a exhorté les citoyens des pays européens à venir se battre en Ukraine contre la Russie. L’ambassade d’Ukraine à Paris organise le transfert de ces Français volontaires pour accéder au territoire ukrainien et aux zones de combat. « Est-il légal de recruter des Français pour combattre en Ukraine ? »

    Les Ukrainiens ont également l’aide des missions diplomatiques de plusieurs pays européens. Camilo Sanchez, l’un des anciens soldats colombiens qui envisage de rejoindre la légion de l’armée ukrainienne, a déclaré qu’après les annonces faites par Zelensky, un groupe d’anciens membres de l’armée colombienne avait contacté l’armée ukrainienne pour commencer le recrutement. Le journal colombien ajoute : « Cet ancien soldat fait partie d’une entreprise créée autour de la guerre. Une industrie qui cherche essentiellement à tirer parti de l’expérience militaire de milliers de soldats colombiens et à la mettre au service de pays étrangers qui leur offrent de meilleurs salaires que ceux qu’ils peuvent gagner en Colombie. Lorsqu’ils arrivent sur le territoire ukrainien, le « quartier général de coordination régionale » de la soi-disant Légion internationale pour la défense territoriale de l’Ukraine envoie les mercenaires étrangers au besoin dans diverses zones de combat.

    El Espectador cite une organisation bénévole pour l’Ukraine: avec l’Ukraine. Cette organisation a des volontaires, principalement des Ukrainiens, qui vivent dans plusieurs villes espagnoles telles que Madrid, Malaga, Barcelone, Valence et Murcie. Le journal colombien s’est entretenu avec un membre de ce groupe de volontaires qui a traduit les demandes du gouvernement européen de l’ukrainien en espagnol. « Depuis que j’ai publié la traduction officielle, plusieurs Colombiens m’ont contacté », a-t-il dit, ajoutant : « Des volontaires du Mexique, du Nicaragua et de Bolivie, entre autres, m’ont écrit. »

    De nombreux volontaires avaient quitté à la hâte le territoire ukrainien à la suite de l’attaque de missiles des forces armées russes contre le centre de mercenaires étrangers du camp d’entraînement de Yavorov dans la région de Lvov. Comme l’affirme le média international allemand Deutsche Welle, citant des sources occidentales, « 20 000 combattants étrangers se sont enrôlés pour combattre en Ukraine ». Selon la Russie, Kiev n’a attiré qu’environ 7 000 mercenaires de divers pays et il en reste aujourd’hui moins de 5 000, a déclaré à la presse le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov.

    Déjà en mars, le recrutement est devenu plus strict car on a commencé à n’accepter que ceux qui ont une expérience militaire: « Envoyer des volontaires non formés au front devient plus un obstacle qu’une aide. En avril, l’Ukraine a annoncé un arrêt temporaire du recrutement pour sélectionner des volontaires sans formation militaire.

    Igor Konashenkov a déclaré que la grande majorité des mercenaires sont maintenant répartis dans le cadre de groupes ukrainiens dans les villes de Kiev, Kharkov, Odessa, Nikolaev et / ou étaient à Marioupol. La Russie surveille tous les aspects de leurs activités et l’attitude de l’Ukraine.

    L’Ukraine est mécontente de l’entraînement de mercenaires. Ils ont une mauvaise formation militaire. Les commandants ukrainiens sont sous le choc. En raison de la rareté de l’entraînement militaire, les mercenaires sont perdus dans des conditions de combat réelles et ne savent pas comment se battre.

    En conséquence, certains rentrent chez eux. Beaucoup d’étrangers qui sont arrivés dans le pays n’étaient pas préparés à ce qui allait se passer. Certaines recrues n’ont rien d’autre que de l’expérience de la chasse et des compétences de survie de base. Cependant, pour l’Ukraine, ces mercenaires sont utiles parce qu’ils se lancent dans la lutte pour préserver l’armée ukrainienne bien entraînée.

    Des mercenaires étrangers se sont précipités en Ukraine en prévision d’argent facile et d’autres bonus, mais cela ne s’est pas du tout passé comme prévu. Il y a eu des problèmes avec les paiements. Souvent, ils ne reçoivent pas l’argent promis.

    L’Ukraine n’aime pas que les mercenaires recherchent les médias sociaux, parce que dans une guerre, ces messages n’aident pas. Au contraire, ils peuvent rendre un mauvais service. Par exemple, des mercenaires publient des messages discréditant l’armée ukrainienne.

    Les mercenaires américains sont environ 500. Du Royaume-Uni, il y en a environ 300, de l’Afghanistan environ 2500. Plus de 1500 de ces mercenaires ont été éliminés. Et 900 sont rentrés chez eux. Quant aux mercenaires de France, un total de 164 mercenaires a été enregistré sur le territoire de l’Ukraine. De ce nombre, 24 sont morts et 13 sont rentrés chez eux. Il reste maintenant 127 mercenaires, dont 15 avec des passeports ukrainiens de la Légion étrangère.

    Tous les chiffres sont approximatifs. L’information provient des services spéciaux des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Selon le ministère russe de la Défense, près de 7 000 mercenaires étrangers de 63 États sont déjà arrivés en Ukraine. La plupart d’entre eux venaient de Pologne, du Canada, des États-Unis et de Roumanie. Dans un proche avenir, il devrait en arriver à Kiev en provenance d’autres pays.

    Deux entreprises françaises recrutent des mercenaires pour la guerre en Ukraine. Amarante est un opérateur leader sur le marché de la sécurité français, permettant aux entreprises de traiter les problématiques liées aux risques dans les phases amont de leurs projets et de mettre en œuvre des solutions sur le terrain, notamment dans les zones hostiles. Amarante International a tweeté: « Dans la nuit du 23 au 24 février, Vladimir Poutine a annoncé le lancement d’une « opération militaire spéciale ». Les troupes russes se sont concentrées sur les frontières de l’Ukraine et sont ensuite entrées sur le territoire ukrainien depuis le Donbass, la Biélorussie et la Crimée. Dans ce contexte volatil, les analystes d’Amarante suivent la situation dans la région en temps réel. Voulez-vous bénéficier d’un suivi en temps réel et d’une aide à la décision pour la situation? Écrivez-nous.

    Geos, le leader français de l’intelligence économique, qui veut défier ses rivaux anglo-saxons, se produit également sur les théâtres d’opérations ukrainiens en offrant son expertise technique.

    Philippe Rosenthal http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3885

     

    source: https://histoireetsociete.com/

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  • Photo: Roberto Chile

     

     

    Le meilleur disciple de Fidel, un homme d'État de stature internationale et un père de famille qui honore pleinement son deuxième prénom : Modesto

    Nous sommes en août 1958, et le jeune homme de 27 ans est déjà à la tête d'un front de la guérilla. Il a vu tomber nombre de ses compagnons et il a lui-même mis sa vie en danger sur le difficile chemin qui sauvera l'honneur de la Patrie.
     

    Après s'être rendu sur la tombe d'un combattant, il écrit dans son journal de campagne : « Je me suis juré de ne de ne pas prendre un moment de répit de toute ma vie dans la lutte contre les ennemis qui se présenteront à nous durant notre difficile tâche d'honnêtes révolutionnaires, et j'ai juré de me présenter propre et heureux d'avoir accompli pleinement mon devoir. »
    Ce jeune homme, c’est Raul Castro Ruz et, comme il l'avait fait jusqu'à cet instant, il restera fidèle à ce serment tout au long d'une vie extraordinaire, résumée en un mot : loyauté.
     

    Ce fragment du journal, considéré par les spécialistes du Complexe historique du Deuxième front oriental comme le testament politique du combattant Raul, a été partagé par Daily Sanchez Lemus, directrice adjointe du Bureau des affaires historiques de la Présidence, lors de la conférence « Raul, c’est Raul », qui s’est tenue au Centre Fidel Castro et au cours de laquelle un hommage a été rendu le 2 juillet au général d'armée, leader de la Révolution cubaine, à l’occasion de son  91e anniversaire
     

    Devant un public de jeunes des Forces armées révolutionnaires et du ministère de l'Intérieur, Sanchez Lemus, Elier Ramirez Cañedo, directeur adjoint du Centre, et Katiuska Blanco Castiñeira, responsable du Département des études biographiques et des œuvres du commandant en chef du Centre, ont souligné la loyauté infinie de Raul envers son frère, fondée sur une admiration et un respect mutuels. À ce propos, ils ont rappelé l'anecdote du moment où,  en pleine guerre, Raul s'est placé entre l'arme enrayée d'un insubordonné et Fidel.
     

    Raul, qui est un passionné d’Histoire, estime que ceux qui l'ont faite ont le devoir de la raconter, et c’est ce qu'il a encouragé. De  plus, il conserve un engagement total envers la mémoire des martyrs ; son admiration pour ses amis tombés au combat, José Luis Tasende et Ñico Lopez, a été particulièrement mentionnée lors de la conférence.
     

    Elier Ramirez Cañedo a évoqué l’homme modeste, qui fuit les marques de reconnaissance ; l’homme dévoué au travail, qui préfère les actes aux paroles ; l’homme jovial et attachant ; l’organisateur né et le leader intransigeant face au travail bâclé, et il a poursuivi en affirmant que le général d'armée est un leader qui dépasse les frontières de Cuba, et une référence pour tous les révolutionnaires.

    « L'Histoire ne se fait pas sans sacrifice personnel », a rappelé Katiuska Blanco, qui a souligné la tendresse et la sensibilité de Raul en tant que frère, et en tant qu'époux de Vilma, ainsi que l'amour et l'humanisme qui le distinguent en tant que communiste.
     

    Pour son dévouement fécond de plus de 70 ans de lutte, celle-là même qui donne tout son sens à l’expression : « Raul, c’est Raul », des remerciements ont été adressés à l'homme qui a poursuivi l'héritage de Fidel en prenant la direction du pays, à partir de sa singularité d'homme d'État, et qui continue d’avoir « le pied à l'étrier », prêt à donner de lui-même pour l'Île.

     

    Yeilén Delgado Calvo

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  • Pour aller plus loin :

    - Saïd Bouamama, Manuel Stratégique de l’Afrique, tome 1, chapitre « La Corne de l’Afrique », édition Investig’action
    - Aliaa Al-Korachi, La Corne de l’Afrique : une géopolitique en mutation, Al Ahram hebdo du 23 février 2022, consultable sur le site hebdo.ahram.org.eg
    - Christophe Chatelot, Les promesses de Vladimir Poutine pour faciliter l’exportation du blé ukrainien vers l’Afrique, Le Monde du 4 juin 2022, consultable sur le site lemonde.fr
    - Christophe Lucet, Guerre en Ukraine. L’ONU veut éviter un « ouragan de famine », Sud-Ouest du 3 juin 2022.

    Source : https://www.youtube.com

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