• Conflit au YÉMEN : des marchands d'armes français accusés de « complicité de crimes de guerre » par trois ONG. ( Communcommune.com - 6/07/22 )

    YÉMEN : des entreprises d'armement françaises accusées de «complicité de crimes de guerre»

    Trois ONG ont porté plainte pour «complicité de crimes de guerre» contre Dassault, Thalès et MBDA France, accusées d'avoir vendu à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis des armes utilisées contre des civils dans le conflit au Yémen.

    Trois ONG ont annoncé le 2 juin avoir déposé une plainte devant le tribunal judiciaire de Paris pour «complicité de crimes de guerre» contre Dassault, Thalès et MBDA France, entreprises qu'elles accusent d'avoir vendu à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis des armes utilisées contre des civils au Yémen. Selon le Mwatana for human rights, le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l’homme (ECCHR) et l’association Sherpa, soutenus par Amnesty international France, ces trois entreprises ont vendu et continuent à vendre des armes à la coalition conduite par l’Arabie saoudite, «tout en sachant qu'elle commet des crimes de guerre depuis 2015», a déploré Cannelle Lavite, juriste au sein de l’ECCHR. Les plaignants les poursuivent également pour complicité de crimes contre l'humanité.

    La guerre au Yémen oppose, depuis près de huit ans, les rebelles Houthis soutenus par l'Iran, aux forces gouvernementales appuyées par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Le conflit, qui a fait des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés, considéré par l'ONU comme l'une des pires catastrophes humanitaires actuelles, connaît actuellement une accalmie grâce à une trêve entrée en vigueur le 2 avril et reconduite le 2 juin pour deux mois supplémentaires.

    Selon les ONG, Dassault a rendu possible des attaques «contre des civils et des infrastructures civiles» en vendant et surtout en assurant la maintenance de 59 Mirage acquis par les Emirats arabes unis, leur permettant de «rester opérationnels », a poursuivi Cannelle Lavite. Dans la même logique, la vente actée en décembre de 80 avions Rafale à ce pays peut être interprétée comme «un encouragement» à commettre des violations du droit international humanitaire, a-t-elle insisté. La société MBDA France est de son côté visée pour avoir exporté des missiles Storm Shadow et Scalp aux belligérants, alors que le groupe Thalès est pointé pour leur avoir fourni son système de guidage de missiles Damoclès ou Thalios, selon la même source. «Si on fournit des armes à un auteur présumé de crimes récurrents, on facilite la commission de ces crimes», a insisté Cannelle Lavite.

    Les ONG dénoncent un «deux poids, deux mesures»

    L'ONG yéménite Mwatana for human rights affirme avoir recensé «mille attaques contre des civils» ayant fait «au moins 3 000 morts et 4 000 blessés» grâce à des «armes récentes» vendues aux Emirats et à l'Arabie saoudite, selon son directeur exécutif Abdulrasheed al-Faqih. «On a informé tout le monde de ces attaques : la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne... mais ils n'ont jamais arrêté les exportations d'armes», a-t-il regretté, reprochant aux pays occidentaux de se montrer moins prompts à réclamer des enquêtes internationales pour crimes de guerre au Yémen qu'en Ukraine contre les forces russes.

    "Les armes européennes sont-elles gentilles ?"

    «Si les gens sont tués par des armes européennes ou américaines, on n'accorde pas d'importance à leur mort», peste-t-il. «Mais quand les armes sont russes, c'est différent. Les armes européennes sont-elles gentilles ?», a ironisé le directeur de l’ONG. «La guerre au Yémen n’a pas bénéficié du même traitement médiatique que le conflit entre Kiev et Moscou», relève L’Humanité, qui a consacré un dossier à ces ventes d’armes françaises, en rappelant que «le premier ministre français Manuel Valls s’était [...] bruyamment félicité, en octobre 2015, de la signature de près de 10 milliards d’euros de contrats avec Riyad», malgré des preuves de bombardements de civils effectués par la coalition. «Les marchands de mort français ont bien sûr bénéficié du soutien plein et entier d’un exécutif jamais embarrassé par sa lune de miel avec les pétromonarchies du Golfe», affirme le quotidien. Evoquant le cas du cimentier Lafarge, dont la mise en examen pour «complicité de crimes contre l'humanité» a été récemment confirmée, L'Humanité estime que la justice pourrait s'appuyer sur ce précédent pour se saisir de ce dossier explosif.

    Par ailleurs, trois ONG, dont Mwatana, poursuivent en Italie depuis 2018 le fabricant d'armes RWM Italia, coupable selon elles d'avoir fourni les bombes ayant tué six civils, dont quatre enfants, en 2016 dans le nord du Yémen. A la suite d'une action en justice en 2019, le Royaume-Uni avait un temps interrompu ses ventes d'armes à l'Arabie saoudite, avant de les reprendre. Cinq ONG, dont Mwatana, l’ECCHR et Amnesty international, ont également déposé une plainte en 2019 devant la Cour pénale internationale (CPI) contre 11 fabricants d'armes européens, dont Dassault, Thalès, MBDA, et la division «Défense et Espace» d'Airbus.

    En avril 2019, le média d'investigation Disclose avait révélé l'existence d'une note du renseignement militaire français datant d'octobre 2018 et confirmant l'utilisation d'armes de fabrication française au Yémen.

    [Vu sur l’application RT News]

    Source : http://www.communcommune.com

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  • Rendez-vous ce mardi 7 juin à 14h pour une conférence de presse des économistes sur le programme de la NUPES avec Jean-Luc Mélenchon. 

    Source : https://www.youtube.com

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  • Réforme des retraites : la majorité peine à trouver des justifications. ( rapportsdeforce.fr - 07/06/22 )

     

    La France a connu à six reprises une grande réforme des retraites depuis 1993. Si par le passé, les arguments utilisés par les gouvernements de droite ou de gauche pour allonger la durée du travail étaient centrés sur les questions d’équilibre du système de retraite, cette fois-ci l’exécutif avance des justifications plus décalées ou disruptives.

    Ce sera pour l’été 2023. Emmanuel Macron a annoncé, vendredi 3 juin, dans une interview donnée à la presse quotidienne régionale, que la réforme des retraites entrera en vigueur dans un an. Certes il reste de nombreuses zones d’ombres sur le calendrier, le fond et la méthode. Et pas seulement sur le contenu de l’annonce surprise de la création d’un Conseil national de la refondation, dont personne ne sait s’il ressemblera au « grand débat pour rien » pour clore la crise des gilets jaunes, ou à la « convention citoyenne pour pas grand-chose » sur le climat.

    Mais en attendant d’en savoir plus, après le second tour des législatives ou en septembre, les éléments de langage de la majorité présidentielle pour vendre cette réforme mangent à tous les râteliers. Sauf, à de rares exceptions près, à celui de l’équilibre du système de retraites par répartition. Et pour cause : le conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit un retour à l’équilibre autour de 2035, sans réforme supplémentaire. Et une trajectoire maîtrisée jusqu’à 2070.

    « Nous sommes dans une société qui vieillit […] il est donc normal, surtout compte tenu aujourd’hui de la nature des comptes publics, de la réalité, que nous travaillons plus » justifiait Emmanuel Macron, le jour de son discourt de lancement de campagne, le 17 mars 2022, pour assumer le report de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Un argument d’appel au bon sens qui fait l’impasse sur le fait que selon l’Insee, l’allongement de la durée de la vie s’est nettement ralenti depuis 2012 (un peu plus d’un mois par an pour les hommes et à peine plus de deux semaines par an pour les femmes). Sans compter que cet argument oublie que la moyenne de l’espérance de vie en bonne santé reste de 65,9 ans pour les femmes et de 64,4 ans pour les hommes, selon l’Insee.

    Réforme des retraites : taper dans les caisses

    Alors, depuis le 17 mars 2022, tout type d’arguments ont été mobilisés pour expliquer et justifier cette réforme emblématique du prochain quinquennat d’Emmanuel Macron. « Comme on vit plus vieux et qu’il y a de moins en moins de gens qui travaillent, le déséquilibre s’établit entre les contributeurs et les pensionnés », essayait de temporiser François Bayrou dans l’entre deux tours, suggérant un « déséquilibre » que l’on pourrait comprendre comme un déficit à combler. Mais toujours en dépit des projections du COR. Un exercice auquel s’est aussi attelé Bruno Le Maire, toujours après le gros score de Jean-Luc Mélenchon au premier tour des présidentielles : « une réforme des retraites est indispensable pour sauver notre régime ». Sans plus d’explication.

    Mais une fois l’émotion passée d’une crainte de ne pas gagner la présidentielle, Bruno Le Maire est revenu à un argumentaire d’après victoire électorale. « Nous baisserons les impôts de production […]. Pour ça, il faut être capable de l’autre côté, si on ne veut pas augmenter la dette, d’engager des réformes structurelles qui permettent à l’ensemble des Français de travailler davantage […] c’est l’objectif de la réforme des retraites ». En réalité, rien de moins qu’une proposition de transférer une partie de la richesse produite. Ici, des pensions des salariés devenus retraités vers les entreprises. Et ce, alors que le gouvernement Castex avait déjà fait cadeau à ces dernières de 10 milliards d’euros, en baissant les impôts de production en 2020. Un argument qui ne risque pas de convaincre les 64% de Français opposés à un report à 65 ans de l’âge de départ à la retraite.

    Mais il est vrai que Bruno Le Maire n’en est pas à son coup d’essai pour baisser la part du PIB consacrée aux retraites afin d’utiliser ces dépenses à d’autres projets. En septembre 2020, il prétextait les dettes contractées pendant l’épidémie de Covid-19 pour promouvoir un allongement de la durée de travail : « Demain, nous rembourserons cette dette par de la croissance […] par des réformes de structure que je continue d’estimer indispensables, la première d’entre elles étant la réforme des retraites ». Si Bruno Le Maire parle sans détour, d’autres ont tenté de présenter des justifications plus présentables. « L’enjeu, pour notre pays, est d’assurer la force de notre modèle social, de poursuivre le progrès social et d’investir, notamment dans la santé et l’éducation », déclarait la nouvelle Première ministre Élisabeth Borne le 22 mai dernier.

    Pour autant, même sous couvert de financer des secteurs jugés utiles par la majorité des Français, comme la santé ou l’éducation, cela reste un détournement en utilisant les économies réalisées par une réforme des retraites (7,7 à 9 milliards en 2027 selon les estimations) à toute autre chose que les pensions. C’est d’ailleurs le même principe avec un autre argument : « permettre le financement de la dépendance ». Une proposition de tour de passe-passe qui avait fait réagir durement la CFDT, par la voix de Marylise Léon, sa numéro deux, pour qui « ce n’est pas au régime des retraites de financer l’autonomie ou la dépendance ».

    Il reste encore quelques semaines ou quelques mois à l’exécutif pour peaufiner sa communication. Mais comme il lui sera difficile de présenter sa reforme en prétextant un besoin d’équilibre du système, la partie risque d’être compliquée. Même en faisant preuve d’imagination.

    Auteur : Stéphane Ortega

    Source : https://rapportsdeforce.fr

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  • Le 7 juin 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité du grand entretien de la matinale de France Inter.

    Le candidat au poste de Premier ministre a tout d’abord été interrogé sur la Police suite au décès d’une jeune femme lors d’un contrôle. Il a indiqué qu’il n’était pas normal de tuer quelqu’un parce qu’il refuse d’obtempérer. Il a rappelé les 4 morts en 4 mois suite à des interventions, mais aussi le dispositif honteux au Stade de France qui aurait pu provoquer encore plus de dégâts. Il en a appelé au réveil de la police républicaine et à réformer la police de la cave au grenier. Il s’est dit opposé à l’usage disproportionné de la violence.

    Jean-Luc Mélenchon a ensuite pointé du doigt la politique économique d’Emmanuel Macron. Il a rappelé que l'austérité mise en place par le président avait un coût : 80 milliards par an. Il a expliqué que pour trouver cet argent, E. Macron supprime par exemple des lits d’hôpitaux et des postes d’enseignants. Le candidat au poste de Premier ministre a indiqué que face à l’effondrement économique qui s’annonce à cause du modèle néolibéral, il proposait un autre modèle : celui de la relance économique par la consommation populaire et du sauvetage des services publics.

    Interrogé sur les élections législatives, Jean-Luc Mélenchon a expliqué pourquoi Emmanuel Macron serait obligé de le nommer Premier ministre si la NUPES obtient la majorité à l’Assemblée nationale. En effet, dans le cas contraire, le président créerait une crise politique dans le pays. Il a rappelé le rôle prépondérant du Premier ministre dans la Constitution. Sur les retraites ou le nucléaire par exemple, c'est lui qui déciderait à l’Assemblée et pas le président de la république. Il a donc appelé à trancher ces questions lors des scrutins des 12 et 19 juin prochains en votant pour les candidats de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale.

    Source : https://www.youtube.com

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  • La CGT du CHRU Brest-Carhaix mobilisée ce mardi à l’hôpital de la Cavale Blanche. ( LT.fr - 06/06/22 - 13h41 )                 Un rassemblement est prévu, ce mardi, de 14 h à 16 h, devant les urgences de l’hôpital de la Cavale Blanche, dans le cadre d’un appel national de la CGT pour défendre l’hôpital public. 

    Une manifestation est prévue, ce mardi, à 14 h, devant les urgences de l’hôpital de la Cavale Blanche, annonce la CGT du CHRU Brest-Carhaix dans le cadre d’un appel national.

    Le syndicat CGT Brest du CHRU Brest-Carhaix mobilise, le mardi 7 juin 2022, l’ensemble du personnel du CHU Brest-Carhaix avec un débrayage et rassemblement, de 14 h à 16 h, devant les urgences de l’hôpital de la Cavale Blanche.

    « Lits fermés et conditions de travail dégradées »

    Cette journée s’inscrit dans la mobilisation nationale de la CGT, pour dénoncer la situation critique actuelle des hôpitaux et des services d’urgences en France.

    « Le CHRU Brest-Carhaix connaît d’importantes difficultés de recrutement cet été, mettant en péril l’activité sur le site de Brest et Carhaix. Si la direction du CHRU Brest-Carhaix affirme avoir finalisé l‘organisation pour l’été, c’est au prix de fermetures de lits supplémentaires et une modification importante des organisations de travail pour le personnel. Cette situation va fortement dégrader les conditions de travail à l’hôpital cet été, en particulier avec la mise en place des horaires de 12 heures dans de nombreux services, la suspension de temps partiels ou la modification de certaines périodes de congés. Même si les organisations syndicales ont réussi à obtenir certaines compensations, la CGT craint un épuisement des agents, déjà fortement sollicités ces dernières années et une perturbation majeure de leur organisation personnelle », écrit la CGT dans un communiqué, et elle revendique un grand plan de sauvetage de l’hôpital public avec des embauches à la hauteur des besoins et une revalorisation des rémunérations permettant les recrutements nécessaires au maintien de l’offre de soins et des organisations de travail.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Pierre-Yves Cadalen, candidat Nupes aux législatives dans la deuxième circonscription du Finistère, veut remettre l’humain et l’environnement au cœur de la politique.Pierre-Yves Cadalen, candidat Nupes aux législatives dans la deuxième circonscription du Finistère, veut remettre l’humain et l’environnement au cœur de la politique. 

    1 500 signes pour convaincre. C’est le défi lancé aux candidats aux législatives à Brest Centre. Pour l’insoumis Pierre-Yves Cadalen, représentant la Nouvelle union populaire écologique et sociale, « une autre majorité parlementaire est possible ».

    « Nous avons une opportunité historique : le Smic à 1 500 euros net, la retraite à 60 ans, une véritable planification écologique, la reconstruction de l’hôpital, de l’école – et nous savons que les moyens existent. Tout cela est essentiel, à portée de vote les 12 et 19 juin. C’est le sens de la Nouvelle union populaire écologique et sociale dont je suis le candidat à Brest, Bohars, Guilers et Gouesnou. Enseignant spécialiste des questions environnementales, l’engagement au cœur depuis des années, j’ai conscience des urgences sociale et écologique, indissociables. Nous ne pouvons pas subir la politique d’Emmanuel Macron cinq ans de plus, ni approuver son projet de réduction des retraites. Nous avons l’occasion de remettre l’humain et notre environnement au cœur de la politique. Une autre majorité parlementaire est possible, pour l’intérêt général. »

    "Nous pouvons renouer avec notre histoire en portant la nouvelle union populaire à la victoire."

    « Solidarité, écoute, fraternité »

    « Je suis donc le candidat d’un programme. Je souhaite tout autant être le député des citoyens de la circonscription, continuant à rencontrer les habitants chez eux, sur les marchés, dans les associations, à m’impliquer dans les mobilisations, la permanence ouverte à toutes et tous pour faire entendre vos voix à l’Assemblée. Aimant le pays de Brest, je pense que nous pouvons renouer avec notre histoire en portant la Nouvelle union populaire à la victoire. Dans la vie comme en politique, les principes d’action sont comme une boussole : solidarité, écoute, fraternité, sens du collectif et de la démocratie me guideront toujours. »

    L’intertitre a été ajouté à la demande de la rédaction

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Les usagers de l’hôpital de Douarnenez interpellent les candidats

    « Que comptez-vous faire pour remédier aux inégalités de répartition des professionnels de santé sur le territoire national ? » « Pour combler les postes vacants de médecins, infirmiers, aides-soignants à l’hôpital public ? »… Le comité des usagers de l’hôpital de Douarnenez a relayé, au niveau local, un questionnaire de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, à destination des candidats aux législatives.

    Pour la 7e circonscription du Finistère, il a été adressé à cinq candidats : Yolande Bouin (Nupes), Éric Le Guen (LR), Jacques Tanguy (Résistons !), Liliana Tanguy (Ensemble !/LREM) et Maxime Touzé (UDB). Seul ce dernier a pour le moment répondu.

    Plusieurs thèmes sont abordés dans le questionnaire, comme la prise en charge des urgences 24 h/24 et 7 jours sur 7, la psychiatrie, la perte d’autonomie… La Coordination entend mettre la santé au cœur du quinquennat.

     

    source:  https://www.letelegramme.fr/

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  • Youenn Le Flao (Nupes) : « Nous engagerons un vaste plan de construction de logements publics aux normes écologiques les plus ambitieuses, nous encadrerons les loyers et relèverons le seuil minimal de Youenn Le Flao (Nupes) : « Nous engagerons un vaste plan de construction de logements publics aux normes écologiques les plus ambitieuses, nous encadrerons les loyers et relèverons le seuil minimal de logements sociaux par commune ». 

    Suite de notre série sur le programme des neuf candidats aux élections législatives dans la circonscription de Concarneau-Quimperlé. Aujourd’hui, Youenn Le Flao (La France insoumise), candidat de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes).

    Quels dossiers prioritaires souhaitez-vous porter et soutenir pour la circonscription ?

    Pour beaucoup et tout spécialement pour les jeunes, il est difficile voire impossible de s’installer sur le territoire. Pour y remédier, nous engagerons un vaste plan de construction de logements publics aux normes écologiques les plus ambitieuses, nous encadrerons les loyers et relèverons le seuil minimal de logements sociaux par commune.

    En même temps, pour veiller à la sobriété foncière, nous prendrons des mesures de lutte contre le logement vacant et la spéculation immobilière. Je n’accepte pas de voir se multiplier les locations de courte durée et de constater que les volets de nombreuses résidences restent clos tout l’hiver alors que, en même temps, l’accès au logement angoisse celles et ceux qui vivent ici.

    Si vous êtes élu, quels sont les trois axes forts que vous souhaitez défendre, à l’Assemblée nationale ?

    Le partage des richesses est au cœur de mon engagement. De plus en plus de personnes peinent à faire le plein d’essence, à régler leurs factures de gaz et d’électricité, à payer leurs courses. Pendant ce temps, les profits des très grandes fortunes atteignent des records inégalés : les 500 plus grandes fortunes françaises détiennent 47 % du PIB contre 6 % il y a 25 ans. Il faut remettre l’économie au service de nos vies en bloquant les prix des produits de première nécessité, en débloquant les salaires, en rétablissant l’impôt de solidarité sur la fortune.

    Militant de longue date pour la préservation de notre environnement, je veux aussi participer à la transformation de notre modèle agricole. Sur ce point, soyons clairs : l’État doit accompagner et soutenir financièrement tous les agriculteurs pour construire un modèle respectueux des paysans et de la planète.

    Enfin, en tant que facteur, j’assiste à la fermeture des bureaux de poste. La réduction des effectifs touche tous les services publics, ce qui altère les conditions de travail des personnels et l’accès aux droits des usagers. Il est urgent d’engager un plan d’investissement dans ce secteur.

    Personnellement, dans quelle commission souhaitez-vous vous impliquer, en tant que député ?

    Je m’investirai dans la Commission des affaires sociales. Dans ce cadre, en plus des préoccupations déjà mentionnées, je serai particulièrement attentif à la situation des personnes handicapées, des aidants et des personnes âgées, tout spécialement à celles qui résident dans les Ehpad. On ne les considère pas assez et ce, depuis trop longtemps.

    Les enjeux environnementaux sont tels qu’une bifurcation écologique est nécessaire. Nous ne devons pas prendre à la nature plus que ce qu’elle peut reconstituer. J’y participerai en travaillant notamment sur la rénovation de notre modèle agricole. C’est pourquoi j’intégrerai également la Commission des affaires économiques.

    Pratique

    Une réunion publique de Youenn Le Flao et Christiane Guillaume, candidat et suppléante pour la Nupes dans la 8e circonscription du Finistère, aura lieu ce mercredi 8 juin, à 20 h, au Cac, à Concarneau. Cette réunion est ouverte à tous.

     
     
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  • Association France Palestine. Photo d’illustration. Association France Palestine. Photo d’illustration.

    Le groupe du Pays de Cornouaille de l’association France-Palestine Solidarité organise un nouveau piquet de la solidarité avec le peuple palestinien, le mercredi 8 juin, à 17 h 30, rue Kéréon, à Quimper. Un groupe qui « estime que l’on ne peut s’habituer à l’agression ou l’oppression d’un peuple par un autre, où que ce soit », écrit Yves Jardin dans un communiqué.

    « L’agression russe contre l’Ukraine a été largement et légitimement condamnée et suivie de sanctions, poursuit-il. Par contre, l’occupation des territoires palestiniens conquis par Israël en 1967 continue depuis 55 ans et la colonisation s’accélère, cela dans une trop large indifférence. Certes les situations sont différentes, mais l’usage illégitime de la force doit être condamné que ce soit en Ukraine, en Palestine ou ailleurs (…)». De ponctuer : « Il est urgent que la France prenne des initiatives pour que les droits des Palestiniens soient honorés (…)».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le centre hospitalier de Quimper souffre, comme tous les autres, de manque de personnel pour l’été. Le centre hospitalier de Quimper souffre, comme tous les autres, de manque de personnel pour l’été. 

     

    Ce mardi 7 juin, à 14 h 15, la CGT du centre hospitalier de Cornouaille appelle au rassemblement devant l’établissement quimpérois, dans le cadre de la journée nationale de mobilisation dans le secteur de la santé. L’occasion pour le syndicat et le personnel mobilisé d’exprimer « les craintes et colères concernant une politique de santé qui ne répond pas aux attentes à l’orée d’une période estivale qui s’annonce très difficile », expose la CGT.

    Dans un communiqué, les trois candidats de la Nupes aux élections législatives pour les première (Quimper), septième (Pont-l’Abbé-Douarnenez) et huitième (Concarneau-Quimperlé) circonscriptions invitent la population à prendre part avec eux au rassemblement programmé pour réclamer que « l’hôpital public puisse assurer sa mission de service public avec les moyens financiers nécessaires ».

    « Un plan d’urgence pour les hôpitaux »

    La section du PCF et les élus communistes du pays de Quimper affichent leur soutien et appellent le plus grand nombre à participer au rassemblement. « Bien avant la pandémie, l’hôpital public était en état d’urgence, mais les gouvernements successifs sont restés sourds aux appels pressants des personnels, des syndicats, des collectifs de soignants ou d’usagers, à changer fondamentalement les politiques qui ont affaibli l’hôpital public, rendu plus difficile et plus inégalitaire l’accès aux soins, dans le même temps où s’effondrait la démographie médicale (…)», écrit la section. D’ajouter : « Les communistes proposent un plan d’urgence pour les hôpitaux, un moratoire sur toutes les restructurations et fermetures, la suppression de la T2A et un financement à la hauteur des besoins pour que les hôpitaux puissent former et embaucher des personnels et investir, la création de 100 000 emplois tout de suite, la restauration des instances démocratiques, la revalorisation des métiers… ».

    « L’été est annoncé comme catastrophique »

    « Dans les hôpitaux, partout en France, l’été est annoncé comme catastrophique, écrit Gérard Mas au nom du Nouveau parti anticapitaliste, dans un communiqué. En réalité, la catastrophe a déjà commencé. Cent vingt services d’urgence ne parviennent plus à fonctionner temporairement ou définitivement faute de personnel. Dans de grandes villes comme Orléans (en grève depuis plusieurs semaines), Bordeaux ou Rouen, ce sont les urgences des CHU qui ne parviennent plus à répondre. Ce sont en fait tous les services qui connaissent la pénurie (…) ». Le militant ajoute : « La catastrophe hospitalière est accompagnée de l’extension des déserts médicaux. Elle n’a rien d’un accident imprévisible. C’est le résultat direct d’années de politiques d’austérité et de privatisation des gouvernements successifs ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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