• La Douarneniste Séverine Le Quéméner a lancé les discussions sur la place de l’Enfer. La Douarneniste Séverine Le Quéméner a lancé les discussions sur la place de l’Enfer. 

    Un appel lancé sur les réseaux sociaux contre « la dictature du pass sanitaire » a réuni 250 personnes mercredi, à Douarnenez (29).

    « Nos libertés fondamentales sont bafouées, l’égalité rompue car l’on divise les citoyens en deux catégories, et la fraternité foulée aux pieds : en ce 14-Juillet, on peut dire que Macron achève la République ». Francis, enseignant marseillais en vacances à Douarnenez, participait ce mercredi à un rassemblement sur la place de l’Enfer contre le pass sanitaire initié la veille sur les réseaux sociaux. 

    Quelques élus, des gilets jaunes, des militants de longue date contre la politique sanitaire, des vacanciers… Ce public hétéroclite était uni par la dénonciation d’une « dérive autoritaire du Président, auteur d’un coup d’État lundi soir » : « Il n’y plus d’État de droit, le Président prend seul les décisions après un conseil de défense secret, en évinçant le Parlement, c’est ce qu’on nomme une tyrannie », lance ainsi Anne, venue de Cléden-Cap-Sizun. « Vous niez qu’on est en dictature ? Il veut que nous allions faire nos courses avec un QR code, c’est pire que les Chinois », reprend sa voisine, parlant du pass sanitaire comme d’un « nouvel ausweis ».

    « Aujourd’hui Descartes serait un hurluberlu »

    « La question n’est pas d’être pour ou contre le vaccin, c’est de dénoncer la division que sème le pouvoir en place », insistera la conseillère municipale de Douarnenez Yolande Bouin. Pourtant, la campagne vaccinale était dans nombre de discussions. « Dire qu’ils veulent l’inoculer à nos petits-enfants, c’est à pleurer, on n’en connaît pas les effets à moyen terme », se désole Jacqueline, une Bigoudène.

    250 personnes de l’ouest, bretons ou vacanciers ont répondu présents.250 personnes de l’ouest, bretons ou vacanciers ont répondu présents. 

    « Le problème, ajoute Francis, c’est que dès qu’on émet le moindre doute on est stigmatisé, classé comme zinzin, alors que le doute est la base de l’esprit cartésien : aujourd’hui Descartes serait un hurluberlu ». Les participants ont évoqué les actions à venir, sur le terrain comme dans les tribunaux.

     

    Rodolphe Pochet

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  • Le rassemblement s’est déroulé mercredi 14 juillet, sur la Plaine, à Pontivy. Le rassemblement s’est déroulé mercredi 14 juillet, sur la Plaine, à Pontivy. 

    À Guémené-sur-Scorff le matin ; à Pontivy l’après-midi, plus d’une centaine de personnes ont manifesté, mercredi 14 juillet, contre la volonté des autorités d’inciter les gens à se faire vacciner et à être titulaire d’un pass sanitaire.

    Les dernières annonces faites lundi 12 juillet par Emmanuel Macron, pour lutter contre la pandémie de coronavirus, suscitent de nombreuses réactions. Mercredi 14 juillet, suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux, une centaine de personnes dont beaucoup de familles se sont retrouvées, ce mercredi 14 juillet 2021 à partir de 14 h, sur la place Aristide-Briand, à Pontivy.

    À travers ce rassemblement, elles voulaient réclamer « la liberté de choix » face à la vaccination et protester contre la mise en place d’un pass sanitaire. « Le président de la République décide seul pour tout le monde. C’est intolérable. On ne nous laisse plus le choix. La vaccination, c’est la stérilisation de la pensée », tempête une manifestante. « Plus on vaccine, plus on force le virus à contre-attaquer et à créer des variants. C’est sans fin », abonde une autre.

    Avant de venir à Pontivy et de manifester en musique dans les rues de Napoléonville, les « vaccinosceptiques » s’étaient retrouvés à Guémené-sur-Scorff.

    « La vaccination, c’est la stérilisation de la pensée ».« La vaccination, c’est la stérilisation de la pensée ».
     
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  • Noël Bayer, bénévole botaniste de l’antenne lorientaise de Bretagne vivante, s’inquiète de l’impact des parkings le long de la route sur la biodiversité de la petite mer de Gâvres. Noël Bayer, bénévole botaniste de l’antenne lorientaise de Bretagne vivante, s’inquiète de l’impact des parkings le long de la route sur la biodiversité de la petite mer de Gâvres. 

    L’association Bretagne vivante se mobilise contre les nouveaux parkings aménagés le long de la route de Gâvres. Noël Bayer, bénévole, s’émeut de leur dangerosité pour la faune et la flore protégées.

    « On est en train de pérenniser une fréquentation qui était interdite. On va aller au clash ». Noël Bayer, bénévole actif spécialisé en botanique de l’antenne lorientaise de Bretagne vivante, n’y va pas par quatre chemins. Des parkings ont été aménagés au bord de la route de Gâvres pour empêcher le stationnement sauvage des voitures, suite à l’accident qui a grièvement blessé un enfant de 10 ans, le 6 août dernier, ainsi que du drame évité entre une moto et une voiture, en février 2021. Mais cette solution ne convainc pas le militant environnemental, et son association s’en est émue dans un courrier envoyé au Département, au sous-préfet et au préfet. « Le mieux, c’est que personne ne se gare le long de la route ».

    Faune et flore menacées

    Parmi les différents parkings, Noël Bayer en pointe un en particulier, le premier après la plage du Linès. « On est sur la partie la plus étroite du tombolo et il existe un risque réel de rupture avec la dune qui s’effondre ». Les ganivelles qui protègent la zone de stationnement ont été cassées. « Elles devaient empêcher d’aller à la petite mer mais les mairies n’en ont pas voulu ». Résultat, le sable de la dune se déverse sur les prairies à spartine et sur des plantes protégées aux niveaux national et européen, à cause des passants. « On les voit disparaître d’année en année », à tel point qu’une plage s’est formée en dessous du parking. La faune est aussi perturbée selon le bénévole : « Les bernaches sont dérangées et peuvent perdre jusqu’à cinq heures d’alimentation ».

    Noël Bayer constate que du chardon maritime, espèce protégée, a été cueilli, sous l'un des parkings aménagés le long de la route et ouvert sur la petite mer de Gâvres.Noël Bayer constate que du chardon maritime, espèce protégée, a été cueilli sous l’un des parkings aménagés le long de la route et ouvert sur la petite mer de Gâvres. 

    Pas d’étude d’impact environnemental

    Malgré les mesures prises pour protéger la petite mer de Gâvres (Natura 2000, zone de protection spéciale, zone spéciale de conservation ou encore zone d’importance pour la conservation des oiseaux, arrêtés de protection de biotope), Noël Bayer affirme qu’aucune étude d’impact environnemental n’a été réalisée pour ces travaux. « Ils sont temporaires et expérimentaux, la signalétique et les aménagements sont limités et non définitifs, ils ne sont pas sujets à enquête publique », répond le sous-préfet, Pierre Clavreuil. Le botaniste préconise de neutraliser ces parkings réalisés en mai et mettre en place des navettes depuis le parking du Linès. Le sous-préfet explique que ces parkings ne resteront pas et que la nouvelle route prévue prendra bien en compte l’environnement.

     
    Le tombolo entre Plouhinec et Gâvres est à l'extrémité du Grand site dunaire de Gâvres à Quiberon.Le tombolo entre Plouhinec et Gâvres est à l’extrémité du Grand site dunaire de Gâvres à Quiberon.
     

    Cyril Bottollier-Lemallaz

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  • Ce mercredi 14 juillet, des anti vaccin et anti pass sanitaire ont arrêté les voitures sur le rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester, pour inciter les automobilistes à ne pas se faire vacciner. Ce mercredi 14 juillet, des anti vaccin et anti pass sanitaire ont arrêté les voitures sur le rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester, pour inciter les automobilistes à ne pas se faire vacciner.

    Toute la journée de ce mercredi 14 juillet, les anti vaccin et anti pass sanitaire ont manifesté leur colère, au rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester. Ils s’estiment privés de libertés.

    Comme partout en France, les anti vaccin et anti pass sanitaire se sont retrouvés, ce mercredi 14 juillet, à 9 h, au rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester. Deux jours après les annonces du président de la République, Emmanuel Macron, ils ne décolèrent pas. Carine Le Delliou, 49 ans, est venue avec sa fille de 19 ans. C’est la première fois qu’elle manifeste. « Ça été la goutte d’eau. On en a marre, on nous prive de nos libertés. Sans pass sanitaire, on n’aura plus le droit de rien faire et comme je ne veux pas me faire vacciner et bien je resterai chez moi ». 

    « Je ne vais pas m’injecter un poison »

    Pendant de nombreuses heures, ils ont arrêté les automobilistes, scandé « Ne vous vaccinez pas », brandi leur pancarte comparant la France à une dictature, à l’apartheid. « Je suis malade du cœur, je ne vais pas m’injecter un poison en plus », déclare cet homme.

    À 15 h, ce mercredi, ils étaient encore une trentaine aux abords du rond-point. Ils renvoient à une pétition en ligne, « il faut que l’on soit le maximum à dire non ». Myriam ne veut pas d’un produit « qui n’a qu’une autorisation conditionnelle de mise sur le marché ». L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé précise tout de même que cette autorisation conditionnelle « rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients ».

    Céline, agent hospitalier, fera barrage jusqu’au bout

    Céline, agent de service hospitalier pour le Groupe hospitalier Bretagne Sud, est là depuis 9 h et est une des rares non-vaccinées du GHBS. « Je suis contre le vaccin, contre l’obligation de se faire vacciner et contre le pass sanitaire ». Selon les annonces du gouvernement, les personnels hospitaliers non vaccinés ne pourront plus travailler et ne toucheront plus leur salaire à compter du 15 septembre. Cela ne fait pas changer d’avis Céline. « Je ferai barrage jusqu’au bout. Je sais que nous sommes une minorité à ne pas être vaccinés mais j’ai un doute sur le fait qu’ils licencient ceux qui ne veulent pas le faire ».

     

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  • «Le pass sanitaire introduit une rupture fondamentale dans notre contrat social»-par Mathieu Slama (lefigaro.fr-13/07/21-14h53)«Depuis plusieurs semaines, le gouvernement a décidé de faire du non-vacciné le bouc-émissaire de la situation sanitaire». 

    TRIBUNE - Alors que le chef de l'État a annoncé, lundi, l'obligation vaccinale pour les personnels de santé et l'extension du pass sanitaire à de nombreuses activités, l'analyste politique Mathieu Slama estime que ces nouvelles mesures sont une aberration éthique, juridique et démocratique.

    Consultant et analyste politique, Mathieu Slama collabore à plusieurs médias, notamment Le Figaro et Le Huffington Post. Il a publié La guerre des mondes, réflexions sur la croisade de Poutine contre l'Occident, (éd. de Fallois, 2016).


    « Partout, nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les non vaccinés plutôt que sur tous ».

    Cette phrase sidérante a été prononcée par Emmanuel Macron lors de son allocution d'hier soir, qui marque une étape supplémentaire dans le délitement démocratique de notre pays. L'extension du pass sanitaire, en particulier, constitue une atteinte essentielle non seulement à nos libertés, mais à notre contrat social et au concept même de citoyenneté tel qu'il s'est imposé depuis Rousseau.

    En étendant le pass sanitaire à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, en l'élargissant aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux ainsi qu'aux trains et aux cars pour les trajets de longue distance, le gouvernement rend de facto la vie des non-vaccinés impossible, ou très difficile. En faisant cela, il instaure une inégalité de fait entre le vacciné et le non-vacciné et introduit donc une rupture fondamentale dans notre contrat social, fondé sur l'adhésion rationnelle du citoyen à l'intérêt général, son consentement libre et éclairé et l'égalité devant le droit. Tous ces principes fondateurs de notre démocratie sont réduits en morceaux.

    "Le gouvernement avance pas à pas, subit les évolutions de la crise et va à chaque fois un peu plus loin dans les mesures autoritaires et liberticides, finissant par se dédire de ses anciennes promesses."

    Mathieu Slama

    Il y a d'abord, dans cette décision prise par Macron, un reniement de la parole donnée. Le gouvernement n'avait-il pas promis que le pass sanitaire ne pourrait pas concerner les actes du quotidien ? Emmanuel Macron n'avait-il pas annoncé que la vaccination ne serait pas rendue obligatoire, et que son objectif était de convaincre par l'information et la pédagogie ? Il s'est passé ce qu'il se passe depuis le début de la crise : le gouvernement avance pas à pas, subit les évolutions de la crise et va à chaque fois un peu plus loin dans les mesures autoritaires et liberticides, finissant par se dédire de ses anciennes promesses.

    Que dire, d'autre part, de la manière dont cette décision gravissime est prise ? Depuis le début de la crise sanitaire, le Parlement est réduit à une chambre d'enregistrement et toutes les décisions sont prises par un homme seul, le chef de l'État, assisté par un Conseil scientifique non élu et délibérant au sein du Conseil de Défense dans la plus grande opacité. Il n'en va pas différemment de la décision d'hier soir, où Macron a annoncé les nouvelles mesures sanitaires sans la consultation du Parlement, qui sera sommé de voter le texte de loi en urgence et sans réel débat démocratique. Cette crise majeure de nos institutions parlementaires et démocratiques devrait interroger quiconque se soucie de l'équilibre de nos institutions.

    Il y a ensuite, dans ces annonces, des problèmes juridiques immenses. Le Conseil d'État avait validé le pass sanitaire le 6 juillet dernier au motif qu'il ne concernait pas les activités quotidiennes, tandis que la CNIL donnait également son feu vert parce que la version initiale du pass sanitaire excluait « les activités de la vie courante (lieux de travail, restaurants, commerces…) ». Comment ces institutions, censées nous protéger de l'arbitraire et des atteintes à nos libertés fondamentales, justifieront leur (probable) validation de la nouvelle mouture du pass ? Vont-elles se dédire ? Justifier ce durcissement par la remontée du variant Delta ? Depuis le début de la pandémie, le Conseil d'État et le Conseil Constitutionnel n'ont cessé de légitimer les mesures les plus attentatoires à nos droits fondamentaux et à notre Constitution. Il n'y a plus, aujourd'hui, de garde-fous juridiques contre les excès du pouvoir sanitaire.

    "Le pass sanitaire généralisé, c'est tout un système répressif et disciplinaire qui se met en marche subrepticement, aux antipodes des principes démocratiques qui ont fondé notre République."

    Mathieu Slama

    Ces annonces signifient aussi que nous entrons dans une société répressive, où la police pourra, comme l'a rappelé Gabriel Attal après l'intervention du chef de l'État, effectuer des contrôles à l'aveugle des pass et réprimer les récalcitrants ; une société où les Français eux-mêmes pourront vérifier le QR Code de leurs concitoyens et ainsi jouer un rôle de police ; une société où chaque action de la vie quotidienne sera soumise à des règles disciplinaires strictes et contrôlées. Bref, le pass sanitaire généralisé, c'est tout un système répressif et disciplinaire qui se met en marche subrepticement, aux antipodes des principes démocratiques qui ont fondé notre République.

    La manière dont le gouvernement a orchestré cette mise au pas du non-vacciné mérite d'ailleurs qu'on en dise un mot. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement a décidé de faire du non-vacciné le bouc-émissaire de la situation sanitaire. La rhétorique gouvernementale est simple : « si nous devons nous reconfiner à la rentrée, ce sera la faute des non-vaccinés, et il est hors de question que les vaccinés payent pour ceux qui ont décidé de faire preuve d'incivisme ». Tout un chantage au reconfinement s'est mis en place, avec pour conséquence un climat absolument détestable où le non-vacciné est devenu une sorte d'épouvantail collectif. Sur les réseaux sociaux, la haine se déverse, certains allant même jusqu'à demander qu'on enferme les récalcitrants ou qu'on leur fasse payer tous les frais d'hospitalisation liés au Covid. Et sur les chaînes de télévision, certains chroniqueurs ont participé de ce climat haineux, certains allant même jusqu'à appeler à ce que la police vienne chercher les non-vaccinés pour les amener en centres de vaccination, d'autres appelant à rendre le plus difficile possible la vie des non-vaccinés. Le pays entier est pris d'une fureur répressive et autoritaires.

    "Le plus inquiétant est que les citoyens eux-mêmes plébiscitent, dans leur majorité, ces atteintes à l'État de droit."

    Mathieu Slama

    Il faut ici s'interroger sur la rupture démocratique que tout cela représente. L'état d'exception permanent, la rupture d'égalité entre les citoyens, la mise en place d'un dispositif disciplinaire et répressif, cette bureaucratisation à l'extrême des rapports sociaux, tout cela n'a aucun équivalent dans notre histoire récente. Il s'agit même, comme l'a joliment écrit Giorgio Agamben, d'un renversement complet de l'idée même de citoyenneté, où le nouveau citoyen n'a de droits qu'à la condition qu'il produise la preuve de sa bonne santé. Se rend-on compte de ce que signifie le fait que la citoyenneté est désormais conditionnée à la bonne santé ? Qu'un citoyen vacciné a des droits qu'un non-vacciné ne possède pas ? Que la vie d'un non vacciné est désormais similaire à ce que nous avons vécu pendant le confinement ? Toutes les blessures infligées à notre modèle démocratique depuis le début de la crise ne cicatriseront pas facilement. Le plus inquiétant est que les citoyens eux-mêmes plébiscitent, dans leur majorité, ces atteintes à l'État de droit. Et que les mesures disciplinaires fonctionnent, comme en témoigne la saturation du site de prise de rendez-vous pour la vaccination DoctoLib quelques minutes après le discours du chef de l'État. Sans contre-pouvoir et avec un tel assentiment populaire, comment sortir de cette spirale liberticide qui semble n'avoir aucune fin ?

    Essayons donc, face à l'hystérie qui embrume notre jugement, de poser quelques principes clairs et de bon sens. D'abord, il n'y a nul besoin de pass sanitaire ou de vaccination obligatoire. La vaccination protège celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non-vacciné n'est donc une menace que pour lui-même. La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen. Les personnes vaccinées sont protégées, les autres choisissent en leur âme et conscience de prendre un risque pour eux-mêmes. Ensuite la citoyenneté ne se divise pas. Le pass sanitaire, qui créé de facto deux catégories de citoyens selon qu'ils sont vaccinés ou non, est une aberration éthique, juridique et démocratique. Il n'a pas sa place dans notre démocratie. Enfin, le virus ne disparaîtra pas. Il faut apprendre à vivre avec, sortir de l'état d'exception et faire confiance au libre-arbitre et à la responsabilité de chacun. La France n'est pas une cour d'école à discipliner, mais un pays où les citoyens ont des devoirs et des droits, et parmi ces droits figure la liberté de disposer de son corps. L'État doit encourager les Français à rester prudents et à se protéger du virus, mais il doit le faire comme il l'a fait pour l'épidémie du Sida : en privilégiant l'information et la pédagogie plutôt que la coercition. Ce n'est que de cette manière que l'on retrouvera un chemin qui soit celui de la liberté et non de la servitude.

     

    Mathieu SLAMA

    source: https://www.lefigaro.fr/

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  • DECLARATION DU SECRETARIAT NATIONAL DU P.R.C.F. SUR LA POLITIQUE MILITAIRE FRANCAISE

    Sur la politique militaire française ! 14 juillet alternative rouge tricolore  (IC.fr-14/07/21)

    NON AU VIRAGE EURO-ATLANTIQUE BELLICISTE DE MACRON ET DE L’ETAT-MAJOR FRANCAIS, OUI A UNE ARMEE NOUVELLE CENTREE SUR LA DEFENSE DE LA SOUVERAINETE DU PEUPLE, A L’ACTION POUR QUE LA FRANCE SORTE DE L’O.T.A.N. BELLICISTE ET DE SON “PARTENAIRE STRATEGIQUE” OFFICIEL, L’UNION EUROPEENNE !

     

    Coïncidant avec la décision unilatérale subite d’Emmanuel Macron de cesser l’opération Barkane au Mali pour lui substituer une opération militaire de portée plus réduite où l’intervention française se place elle-même sous la supervision politico-militaire de l’UE et de l’OTAN, le remplacement inattendu à la tête de l’état-major du Général Lecointre, jusqu’alors premier responsable militaire français (C.E.-M.A.), par le Général Burkhard, officier de la Légion étrangère connu pour sa dureté, opère un virage dangereux au sujet de la doctrine militaire française et de l’usage à venir des forces armées françaises. Toute la presse souligne en effet que les armées françaises, jusqu’ici principalement destinées à intervenir sur des théâtres d’opération africains, méditerranéens et proche-orientaux situés dans l’aire néocoloniale française traditionnelle (au motif, voire au prétexte, de la “lutte antiterroriste” ; en réalité, surtout pour sauvegarder les intérêts des monopoles français dans leurs néo-colonies), vont désormais devoir se recentrer sur la préparation d’un “conflit de haute intensité”. Dans les conditions actuelles, cela ne peut signifier qu’une chose : la grande bourgeoisie personnifiée par Macron accroît de manière décisive la vassalisation de l’armée française à l’égard du bloc euro-atlantique, mondialement dirigé par Washington et régionalement de plus en plus régi par Berlin. L’oligarchie “française” de plus en plus euro-mondialiste et “post-nationale” s’inscrit ainsi de manière peu discrète dans la perspective, potentiellement suicidaire pour la France, pour la paix mondiale, pour l’Europe et pour l’avenir même de l’humanité, d’une guerre dévastatrice du bloc euro-atlantique avec la Russie et la Chine populaire. Déjà, la Marine française, pourtant talonnée en Méditerranée orientale comme au large de la Libye par la marine turque néo-ottomane d’ (et cela, dans l’indifférence absolue de Washington et Berlin, qui ont alors totalement “lâché” Paris face aux menées d’Ankara, elle aussi membre de l’O.T.A.N….), participe en position subalterne aux manoeuvres provocatrices conduites par l’US Marine en Mer de Chine, à quelques encâblures des eaux territoriales chinoises…

    Cette reconversion précipitée de l’armée française en supplétive pure et simple de l’O.T.A.N. dominée par Washington et de l’UE pilotée par Berlin va de pair avec la volonté de Paris, de plus en plus affaibli (militairement, politiquement, diplomatiquement, financièrement et économiquement) par son alignement ravageur pluri-décennal sur les politiques maastrichtiennes de l’U.E., de transformer peu à peu la “Françafrique” prédatrice et ses outils traditionnels de domination (au rang desquels le franc C.F.A.) en “Franc-Europ-Afrique” ou en “Europ-Afrique”, cela sans aucun gain d’émancipation prévisible pour les peuples africains abandonnés aux super-prédateurs de l’impérialisme euro-atlantique et du djihadisme poussé en sous-main par Riyad et Ankara de la Syrie à l’Ouest africain.

    Dans le même temps, et tout en continuant à acheter ses avions de la Bundeswehr à la firme étatsunienne Boeing tout en contournant les constructeurs français, l’Armée allemande est en phase de réarmement galopant. Ce renforcement militaire continu n’en donne que plus de poids à Berlin pour exiger que le siège français au Conseil de Sécurité de l’O.N.U. soit cédé gracieusement par Paris à l’U.E., ce faux nez de l’impérialisme allemand à nouveau triomphant (1). Or, non seulement Macron ne dit pas “M….!” à cette exigence exorbitante qui tente de réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale, mais le locataire de l’Elysée, “Prix Charlemagne” et cosignataire avec Angela Merkel du Traité franco-allemand léonin d’Aix-la-Chapelle (2), liquide la doctrine gaulliste de la dissuasion nucléaire faisant de la force de frappe française la couverture “tous azimuts” d’une attaque contre le territoire français : désormais, la force de frappe française devrait “couvrir” l’ensemble de l’U.E., ce qui mettrait la France à la merci de n’importe quelle provocation antirusse des fascisants et délirants gouvernants russophobes lettons, estoniens, lituaniens ou polonais, sans parler des agissements provocateurs permanents des dirigeants grossièrement antirusses de Kiev. Ajoutons que les dirigeants des 27 pays de l’U.E. viennent d’accorder aux troupes européennes de l’O.T.A.N. – c’est-à-dire, pour l’essentiel, aux troupes nord-américaines – le “droit” exorbitant de se mouvoir à leur guise de Gibraltar à Vilnius en cas de “conflit” : c’est la liquidation définitive, sans un mot ni une action de protestation des “gaullistes” de L.R., des “insoumis” de L.F.I., des “communistes” du P.C.F.-P.G.E. et des “écolos” d’E.E.L.V. (lesquels sont plus soucieux de liquider E.D.F. et le nucléaire civil français que de combattre la course aux armes atomiques relancée par l’O.T.A.N. et accélérée par Macron !) de la juste décision arrêtée en 1966 par Charles de Gaulle, avec le soutien public du P.C.F. d’alors, d’exiger le départ de France des troupes de l’O.T.A.N...

    A l’arrière-plan de cette politique désastreuse pour la paix en Afrique, en Europe et dans le monde, destructive pour notre souveraineté, hyper-ingrate envers le peuple russe dont le Général de Gaulle reconnaissait jadis le “rôle principal” dans la défaite de Hitler (2), la politique intérieure française, sous le nom d'”intégration européenne”, de “pacte girondin”, de “saut fédéral européen”, procède en tous domaines, économique, industriel, financier, social, institutionnel, linguistique même (3), à l’euro-dislocation et à l’humiliation  de notre pays. Tout cela, dans un contexte de fascisation galopante (manifestations policières soutenues par des ministres en exercice pour faire pression sur les juges et les députés, “tribunes” à répétition de généraux factieux appelant ouvertement à un coup d’Etat pour régler leur compte aux “musulmans” et à la gauche, lois liberticides s’empilant sans fin, répression illimitée des syndicalistes de classe, des étudiants en lutte et des gilets jaunes…) et de désaffection de masse du peuple français, spécialement de sa jeunesse populaire et de sa classe ouvrière, à l’égard d’une Vème “République” qui n’est plus que le masque institutionnel des diktats de Bruxelles et des intérêts de caste oligarchique : les régionales et les départementales, à l’occasion desquelles 4/5èmes des ouvriers et 4/5èmes des 18-25 ans se sont abstenus, prouvent l’immense décrochage des forces vives de notre peuple à l’égard de cette “république” confisquée par l’U.E. et l’oligarchie, de même qu’elles montrent que notre peuple n’adhère absolument pas, dans sa masse, aux “Grandes Régions” à l’allemande qui ont été autoritairement instituées à l’époque de François Hollande avec l’accord des Macron et autre Sarkozy.

     

    Dans ces conditions, le PRCF, à commencer par ses dirigeants anciens Résistants patriotes et fils et filles de Résistants,

    • condamne catégoriquement le nouveau tournant euro-atlantique, belliciste et antinational imposé à l’armée française par Macron à l’occasion du changement de chef d’état-major des armées. il faut plus que jamais à notre pays une armée nouvelle, citoyenne, liée au monde du travail, une armée patriote et républicaine passionnément attachée à l’indépendance nationale et uniquement centrée sur la défense citoyenne du territoire national, de la République une et indivisible et de la souveraineté populaire.
    • appelle à refuser tout abandon par Macron et Cie de la maîtrise de la France sur ses forces armées – spécialement sur sa force de frappe – et sur ses moyens d’intervention diplomatiques, spécialement sur son siège au Conseil de Sécurité de l’O.N.U.. Plus que jamais, face à l’unilatéralisme américain, il faut militer pour la refondation radicale d’une O.N.U. démocratiquement dirigée par son Assemblée générale sur la base du principe “un Etat égale une voix” et de sa Charte reposant sur le respect du droit de chaque peuple à s’autodéterminer sans ingérence impérialiste;
    • appelle les militants communistes, les patriotes républicains, les syndicalistes fidèles à l’internationalisme prolétarien à militer ardemment pour que la France sorte au plus tôt de l’O.T.A.N., dans l’intérêt des travailleurs, de la Nation et de la paix mondiale, sans crainte de refuser aussi l'”armée européenne” qui ne peut être tournée, à l’extérieur, que contre la paix européenne et, à l’intérieur des frontières européennes, contre les mouvements populaires. En particulier, le P.R.C.F. appelle les militants de la paix et de l’indépendance nationale à manifester ensemble le 21 août à Toulouse, avec les camarades espagnols du Parti Communiste des Peuples d’Espagne (P.C.P.E.) contre l’implantation du nouveau “Centre d’excellence spatiale” de l’O.T.A.N. – Que l’O.T.A.N. garde son “excellence” de mort : nous nous battons, nous, pour la vie, contre le surarmement, pour le progrès social, pour des moyens décents alloués aux hôpitaux, à l’enseignement public, au ministère de l’Ecologie (ex-Equipement), à l’Office National des , à la relance et à la reconstruction du “produire en France” sous l’égide d’un puissant secteur public industriel et bancaire démocratisé, à la transition écologique, etc.
    • appelle tous les militaires et officiers fidèles à la République, c’est-à-dire au peuple souverain dont le monde du travail constitue le coeur, à la plus grande vigilance contre ceux qui, dans l’armée ou ailleurs, spécialement à l’extrême droite et dans ses follicules comme “Valeurs actuelles”, veulent dévoyer l’engagement patriotique et le courage des soldats et des officiers à des fins de guerre civile, de pseudo “choc des civilisations” ciblant les travailleurs “musulmans”, et de mise au pas ultraréactionnaire d’une partie de la population, mouvement ouvrier en tête.
    • s’agissant de l’Afrique, le P.R.C.F. condamne avec la même vigueur la Françafrique néocoloniale et la tentative euro-atlantiste et macroniste de lui substituer une “Europafrique” ou une “Américafrique” non moins prédatrices. Dans l’intérêt du peuple français, dont l’ennemi principal est précisément cet impérialisme du grand capital qui exploite l’Afrique, il faut militer, y compris avec les Africains vivant en France, non seulement pour le départ définitif des troupes françaises d’Afrique, mais pour une nouvelle République française souveraine, sociale, fraternelle et en marche vers le socialisme qui cultivera l’égalité et la solidarité avec toutes les nations de tous les continents, qui fera de la souveraineté des peuples la base de la coopération internationale mutuellement profitable et de la sauvegarde de la paix mondiale, qui érigera la Francophonie internationale en creuset des fraternités intercontinentales, et qui combattra sans relâche ce capitalisme-impérialisme fascisant, prédateur et exterministe qui porte en lui la menace permanente de l’ingérence néocoloniale, de la destruction des nations libres, d’écrasement des acquis sociaux et de la guerre d’extermination à l’encontre de tous les peuples.

     (1)  Et à nouveau persécutant ses communistes: le DKP est actuellement visé par une procédure administrative visant à lui interdire de se présenter aux élections fédérales. Autant le P.R.C.F., continuateur des luttes antifascistes communes menées sous l’égide de Thorez et de Thälmann au cours des années 1920/1930, combat l’impérialisme allemand résurgent et ses nouveaux collaborateurs “français”, autant le Pôle est solidaire de l’Allemagne rouge et démocratique que la prétendue “réunification” des années 1990 a constamment réprimée en s’acharnant sur la R.D.A. et sur quarante années de construction du socialisme sur le sol allemand. 

    (2) Traité léonin qui donne à Berlin une sorte de droit d’ingérence permanent dans la politique française et vice-versa, sauf que les énormes excédents commerciaux allemands et les énormes déficits français montrent très bien dans quel sens jouera l’ingérence : “qui paie les musiciens choisit la musique”.

    (3) En 1944, De Gaulle rendant visite à Staline dans le cadre d’une visite d’Etat, déclarait “les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération“. En 1953, alors que l’O.T.A.N. préparait une guerre nucléaire mondiale antisoviétique, Maurice Thorez déclarait au nom du P.C.F. d’alors: “le peuple de France ne fera jamais la guerre à l’Union soviétique”. Plus que jamais il convient de combattre la russophobie, la sinophobie, l’antisoviétisme à retardement, d’en dénoncer les racines de classe et d’en montrée la signification profondément belliciste et fascisante.

    (4) Le gouvernement lui-même promeut l’anglais comme langue officielle bis de l’Université, de l’enseignement et… de l’armée (cf le décret ultra-ségrégatif de Frédérique Vidal obligeant tout étudiant désireux de s’inscrire en licence à posséder un diplôme d’anglais de haut niveau au mépris de l’article II de la Constitution disposant que “la langue de la République est le français”). D’ores et déjà, des prises d’armes de l’armée française opérant dans le cadre de l’OTAN s’opère en anglais au mépris, par les officiers qui se prêtent à cette forfaiture, de toute forme de dignité nationale. 


     

    POUR LE SECRETARIAT NATIONAL du P.R.C.F., Georges Gastaud, Fadi Kassem, co-secrétaires nationaux, Aymeric Monville, secrétaire de la commission International du P.R.C.F., Gilliatt Destaërck, responsable national des J.R.C.F. – Auxquels se joignent: Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des F.T.P.-M.O.I., Grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, Décoré par l’U.R.S.S. pour faits de Résistance – Pierre Pranchère, président de la Commission International, ancien maquisard F.T.P.F., ancien député de Corrèze, Combattant Volontaire de la Résistance – Hermine Pulvermacher-Landini, ancien officier F.T.P.-M.O.I., ancienne secrétaire générale du Groupe communiste à l’Assemblée nationale

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE Communiqué n°22 – 11 juillet 2021

    Soupçonné de prise illégale d’intérêt et prochainement mis en examen par la Cour de Justice de la République, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a de surcroît « omis » de déclarer 300.000 euros de revenus au Trésor public. Cette « phobie administrative » est devenue habituelle au sein de l’euro-oligarchie à la tête du pays depuis des décennies, à l’image de l’ancien secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur, le pseudo « socialiste » Thomas Thévenoud. Au-delà, les situations de corruption, de collusion d’intérêts, de détournement de fonds publics, de fraude fiscale, de faux assistants parlementaires, etc., se multiplient, concernant aussi bien Marine Le Pen que Richard Ferrand, Nicolas Sarkozy que Jérôme Cahuzac, François Fillon que François Bayrou. Autrement, dit, du prétendu « Rassemblement national » aux faux « socialistes » et « écologistes » (Eric Piolle est concerné par une affaire de favoritisme dans l’attribution de marchés publics), les affaires pullulent et affaiblissent toujours plus le peu qu’il reste de la République.

     

    L’affairisme et le népotisme ne sont nullement de simples « dérapages » de la part de politiciens véreux et chiens de garde de l’ordre établi : ils révèlent la nature structurelle de l’ordre capitaliste, européiste et atlantiste que tous les partis de droite et dits de « gauche » défendent. En effet, au-delà des politiciens établis, la corruption généralisée est portée par l’ordre capitaliste, ce dont témoignent les multiples scandales impliquant de grands patrons parmi lesquels Carlos Ghosn ou Bernard Arnault refusant de payer leurs impôts en France, et par la mortifère Union européenne promotrice de la « totale liberté de circulation » des capitaux. C’est ainsi que l’ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fut impliqué dans un grand scandale de défiscalisation de 340 multinationales quand il était Premier ministre du Luxembourg – ce même Juncker qui affirmait que « la n’est pas en charge du bonheur des peuples » – et que Mario Draghi fut impliqué dans le scandale des SWAP pour maquiller les comptes publics de la Grèce avant l’entrée de celle-ci au sein de la zone euro quand l’actuel président du Conseil italien travaillait pour le compte de Goldman Sachs.

    Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022 afin de rompre avec l’ordre structurel à l’origine de la corruption, du népotisme et du clientélisme généralisés, à savoir l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme mortifère. Comme l’affirme le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements » : à l’heure de l’abstention généralisée et du discrédit de tous les partis institutionnalisés (y compris le PCF et une fraction croissante de la France insoumise), il est indispensable de reconquérir la souveraineté et l’indépendance nationales pleines et entières sous le contrôle populaire, de nationaliser les grands secteurs clés de l’économie sous le contrôle des travailleurs, de construire une véritable démocratie populaire et de punir sévèrement tous les responsables politiques, économiques, administratifs et médiatiques de l’euro-dislocation de la France et de la corruption généralisée.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • L'Hermine Rouge relaie ce communiqué émanant du Parti Communiste Allemand (DKP) suite à la décision du commissaire fédéral d’interdire la participation du DKP aux élections législatives et, pire encore, de délégaliser le Parti. 

     

     

            Parti Communiste Allemand : vers une nouvelle             (et tragique) interdiction?

    Il a été annoncé aujourd’hui que le commissaire fédéral aux élections refusera le Parti communiste allemand (DKP) de se présenter aux élections du Bundestag ou de révoquer son statut de parti politique. La raison invoquée est la soumission tardive des comptes.

    Patrik Köbele, président du DKP, explique : “Ce que l’on tente de faire ici, c’est une interdiction froide d’un parti. Les communistes connaissent bien cela. En 1933, le parti communiste a été interdit par les fascistes, en 1956 par la justice d’Adenauer. Il doit y avoir une grande peur que cela sera fait par voie bureaucratique en 2021.

    Bien sûr, nous chercherons toutes les voies de recours légales. Nous sommes sûrs que cette tentative pour nous bannir échouera.

    La privation du statut de parti serait une tentative de pousser notre Parti à la ruine financière. Cela s’ajoute aux différents scandales visant à ruiner les organisations progressistes en leur retirant leur statut d’organisme à but non lucratif.

    Cette tentative s’inscrit dans le cadre de la criminalisation et de la diffamation croissantes des forces de gauche. Cette tentative s’inscrit dans le cadre de l’instrumentalisation de la pandémie de Corona pour démanteler la démocratie et le bien-être social. Il ne s’agit pas seulement de la campagne électorale des communistes. Nous faisons donc appel à toutes les forces démocratiques pour s’opposer à cette tentative d’interdiction froide d’un parti.

     

    Lire plus d'informations sur: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Billet d'humeur de J.P. COMBE

    Le problème médical n’est pas de prédire l’évolution de l’état des malades, mais de constater l’état actuel de chaque patient, de lui prescrire les soins pertinents dans son cas, c’est-à-dire les soins susceptibles de le guérir : pendant l’année 2020, ceux des médecins français qui ont désobéï au gouvernement et prodigué leurs soins aux patients qui se présentaient à eux ont guéri ou accélérer la guérison des régiments de malades du CoV-2.

    Quant aux “formes graves”, l’expérience que nous avons accumulée en 2020 nous montre qu’elles ne sont pas les premières à apparaître : elles suivent les premiers symptômes à quelques jours d’intervalle (trois ou quatre jours), et je ne connais pas de médecins qui, recevant un patient présentant les premiers symptômes, soit capable de lui dire : “attendez, pour être soigné, que les symptômes s’aggravent!” ce médecin manquerait gravement à ses devoirs professionnels et humains!…

    Il est vrai que le gouvernement français tout entier a tenu ce langage devant tous les Français que nous sommes, aux mois de mars et d’avril 2020!… C’était criminel, et tenir encore ce même langage est encore plus criminel !…

    Ce qui est anti-social, c’est ce gouvernement qui loin de mettre en place la politique sanitaire globale de la prévention au soin des malades ne s’efforce que par la contrainte liberticide d’écouler les stocks de vaccins quasi exclusivement américains achetés à prix d’or par l’Union Européenne auprès de multinationales !…

    Ce qui est anti-social, c’est de dérembourser les tests de dépistages, et de refuser de mettre en place une large politique de dépistage rapide, efficace, économique, et accessible, notamment par le dépistage salivaire rapide, pourtant une innovation française développée par le CNRS depuis mai 2020, indispensable pour des soins au plus tôt les plus efficients !

    Ce qui est anti-social, c’est de cacher aux habitants de la que des soins existent, en commençant par l’hygiène, en continuant par le suivi médical immédiat des infectés, notamment de l’oxymétrie, pour leur hospitalisation la plus précoce possible, ainsi que des traitements médicamenteux utilisant des molécules bien connues, sans oublier la prophylaxie non médicale. Il faut pour cela laisser et demander aux médecins de faire leur métier, soigner, plutôt que d’abandonner les malades chez eux, sans aucune pour leur isolement, et avec pour seul suivi qu’une boite de doliprane et un renvoi au 15 !

    Ce qui est anti-social, c’est de cacher aux habitants de notre pays qu’un laboratoire poursuit, malgré tout, la mise au point d’un vaccin produit par la technologie vaccinale classique qui écarte de lui les problèmes que nos compatriotes, avec d’autres, ont rencontré à cause d’Astra-Zeneca, de Pfizer, de Moderna et de quelques autres. De cacher que Cuba a développé deux vaccins à protéines unitaires très efficace (90%) et sans technologie de génétique…

    Ce qui est anti-social, c’est de refuser de reconnaître la protection que procurent aux femmes et aux hommes les vaccins chinois et russes, sous prétexte qu’ils sont chinois ou russes !

    Ce qui est anti-social, c’est de cacher aux habitants de notre pays que des laboratoires mettent actuellement au point de nouveaux médicaments à utiliser si l’on tombe malade et que l’on n’est pas vacciné (peut-être même aussi dans le cas où l’on aurait été vacciné, mais je n’en jurerais pas!), l’un fondé sur des anticorps monoclonaux, l’autre sur des anticorps polyclonaux, ou encore à base d’anti-infectieux bien connus

    Bref, ce qui est anti-social, c’est ce que notre gouvernement continue de faire : continuer de mentir en prétendant qu’il n’y a pas de traitements qui permettent de soigner les malades avant même que les vaccins existent, refuser de mobiliser toutes les possibilités de guérir les malades à tous les stades de la maladie, notamment sans attendre l’hospitalisation tardive, et pousser toute la population à utiliser seulement les vaccins anti-SARS-CoV-2 américains qui comme tous médicaments ne sont pas sans problèmes, y compris graves parfois !…

    Ce gouvernement a commis trop de fautes contre la médecine et contre notre conscience : il ne mérite pas d’être obéi !

    Jean Pierre Combe
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