• La  journaliste Morgane Large (de dos) devant des centaines de personnes réunies à Rostrenen (Côtes d'Armor) pour la soutenir.La journaliste Morgane Large (de dos) devant des centaines de personnes réunies à Rostrenen (Côtes d'Armor) pour la soutenir

    Forte mobilisation à Rostrenen, dans les Côtes-d'Armor, ce mardi midi, où est basée Radio Kreiz Breizh, pour laquelle travaille Morgan Large. Cette journaliste, qui enquête notamment sur l'agro-industrie en Centre Bretagne, a été victime de plusieurs actes de malveillance.

    12h, début du rassemblement. A cette heure-ci, Morgan Large prend l'antenne sur Radio Kreiz Breizh (RKB) en temps normal. Ce mardi, la journaliste est en grève, comme ses collègues des radios associatives bretonnes. Micro en main, elle s'occupe du tour de parole, au milieu de plusieurs centaines de personnes. "C'est enthousiasmant. Après, j'espère que ça va me porter jusqu'à loin, et longtemps ... parce que je ne me sens pas très protégée en vérité", admet-elle. Une roue de sa voiture a été déboulonnée la semaine dernière. En décembre dernier, elle avait déjà subi une première intrusion à son domicile. 

    Aujourd'hui, Morgan Large, dont plusieurs membres de sa famille sont agriculteurs, ne cache pas que la période est difficile. "Je me sens protégée par le soutien de tous ces gens-là. Mais après on se retrouve seule chez soi. Je suis beaucoup sur les routes. J'imagine plein de trucs. On sombre vite dans la paranoïa, bien que j'essaye de m'en préserver."

    Je n'ai pas du tout l'intention de déménager

    "Comment je vais retourner au travail ? Est-ce que je vais pouvoir continuer à travailler ? Est-ce que je vais devoir déménager ? Moi je n'ai pas du tout l'intention de le faire", prévient la journaliste. Pour elle, le début des ennuis remonte à l'automne dernier, après la diffusion sur France 5 du documentaire "Bretagne, une terre sacrifiée", dans lequel elle témoigne. "Je suis devenue une cible parce qu'on m'a désignée comme telle. Mon visage est apparu sur le compte Twitter de la FRSEA Bretagne (ndlr : section régionale du syndicat FNSEA) après cette diffusion", rappelle-t-elle.

    Alan Kloareg, le président de Radio Kreiz Breizh, veut insister sur la gravité de ces actes d'intimidations : "Par cette attaque-là, c'est tout le journalisme qui est attaqué. Les médias ne peuvent travailler qu'avec des journalistes qui font leur travail sereinement." 

    Des élus bretons se sont déplacés à Rostrenen. C'est le cas de la maire écologiste d'Auray, Claire Masson : "C'est dramatique qu'en Bretagne on en soit là. Ce n'est pas contre les agriculteurs qu'on en a, c'est contre le système agricole, les grosses coopératives et les gros groupements." L'enquête de gendarmerie se poursuit pour tenter de retrouver les auteurs du déboulonnage d'une roue de la voiture de Morgan Large. 

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  • Morgan Large a pris la parole lors du rassemblement de soutien ce mardi 6 avril à Rostrenen.Morgan Large a pris la parole lors du rassemblement de soutien ce mardi 6 avril à Rostrenen.

    Ce mardi 6 avril 2021, à Rostrenen (Côtes-d’Armor), un rassemblement de soutien à Morgan Large, journaliste à RKB, ainsi qu’à une consœur allemande, agressée à Glomel, s’est tenu ce midi. Ces deux journalistes enquêtent sur les pratiques de la filière agroalimentaire bretonne.

    Morgan Large, journaliste à la radio RKB, basée à Rostrenen et qui enquête sur la filière agroalimentaire en Bretagne, aurait été la cible « d’un acte de malveillance grave », comme le dénonçait Reporters sans frontières (RSF) dans un communiqué le 2 avril 2021.

    Les journalistes de Radio Breizh font grève ce mardi 6 avril et appelaient à un rassemblement de soutien aux deux journalistes et pour la liberté d’informer, à Rostrenen, place du marché, à midi.

    Plus de 800 personnes ont pris part au rassemblement de soutien à Morgan Large ce mardi 6 avril 2021. 

    Le rassemblement a duré une heure et a réuni près de 850 personnes selon les gendarmes. Serge Le Quéau, pour le syndicat Solidaires, Sylvain Ernault, au nom du SNJ (Syndicat national des journalistes), notamment, ont pris la parole pour exprimer leur solidarité à l’égard de Morgan Large dont l’intervention a clos le rassemblement.

    Acte de malveillance

    D’après RSF, « elle était sur le point de prendre le volant », le 31 mars, « quand soudain, elle s’est rendu compte que les boulons fixant une des roues arrière de son véhicule avaient disparu. Cet acte de malveillance n’est pas le premier. Depuis qu’elle enquête sur les subventions accordées à l’agro-industrie en Bretagne, elle et son média ont fait l’objet de pressions et d’actes d’intimidation à plusieurs reprises ». 

    Une journaliste allemande aurait elle été « insultée, bousculée et suivie chez elle par un agriculteur » à Glomel.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/rostrenen-22110/rostrenen-pres-d-un-millier-de-personnes-rassemblees-en-soutien-a-la-journaliste-morgan-large-3a455cee-96c0-11eb-ba63-dd87e37c9e97

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  • Plus de 500 personnes se sont réunies à Rostrenen ce mardi 6 avril pour soutenir Morgan Large. Plus de 500 personnes se sont réunies à Rostrenen ce mardi 6 avril pour soutenir Morgan Large. 

    Plus de 500 personnes se sont réunies ce mardi 6 avril à Rostrenen (Côtes d’Armor) en soutien à Morgan Large, journaliste en Centre Bretagne. Spécialiste des enquêtes sur l’agroalimentaire, elle est victime d’intimidations et d’actes de malveillance. 

    Nous avons besoin d’une réponse forte des politiques pour rappeler à la raison les grands groupes. La vérité aujourd’hui, c’est que tout le monde a peur d’enquêter. Subir des attaques graves chez soi, c’est inadmissible”, affirme au micro, Morgan Large. “Mon métier est de parler à tous les gens. Le jour où je ne le pourrai plus, je ne ferai plus mon métier”, ajoute-t-elle, très émue.

    Des centaines de personnes se sont rassemblées pour soutenir la journaliste et pour défendre la liberté d’informer.En Bretagne, comme en Amazonie, bientôt des écologistes assassinées”, peut-on lire parmi les pancartes. Le maire de Rostrenen, Guillaume Robic et les membres du Syndicat National des Journalistes (SNJ), ont exprimé leur indignation à tour de rôle. 

    Les roues de sa voiture déboulonnées 

    Morgan Large exerce son métier en Centre Bretagne depuis près de 30 ans. Elle travaille essentiellement à Radio Kreiz Breizh, mais est aussi journaliste indépendante. En novembre dernier, elle témoignage dans le documentaire “Bretagne : une terre sacrifiée” diffusé sur France 5. 

    Depuis, les appels anonymes sont incessants. Le journaliste est victime d’intimidations, de menaces de mort, de dégradation de biens. La nuit du 17 mars dernier, elle est réveillée par un coup de fil anonyme. Deux semaines plus tard, elle découvre que les roues de sa voiture ont été déboulonnées. “J’ai roulé quatre jours comme ça, avec mes enfants dedans”, se désole la journaliste. 

    En décembre dernier, la clôture du champ de ses deux chevaux a été ouverte et les animaux ont divagué pendant plusieurs heures. Au même moment, les portes des locaux de RKB, le média pour lequel elle travaille, étaient forcées. Un mois plus tard, en janvier, le chien de Morgan Large est empoisonné. 

    "Je ne m'excuserai pas de faire mon métier"

    La journaliste se dit usée, fatiguée et c’est bien ce que cherchent les personnes qui s’en prennent à elle. “A ceux qui trouvent que j'abîme la carte postale de la Bretagne, je m'excuse mais je ne m'excuserai pas de faire mon métier. L’information est un bien commun, au même titre que les paysages, l’air, la culture, la musique, les hirondelles qui viennent d’arriver”, revendique Morgan Large devant ses soutiens. 

    La SNJ a annoncé saisir la justice et appelle toute la profession à manifester son soutien à Morgan Large et Radio Kreiz Breizh (RKB). 
     

     


    Cette semaine, dans la commune de Glomel, dans les Côtes d'Armor, une autre journaliste a été menacée, selon un communiqué de RKB. Dans le cadre de son travail pour un média allemand, elle aurait été insultée, bousculée et suivie jusqu’à chez elle par un agriculteur.

     

    source: https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/rostrenen-grosse-mobilisation-en-soutien-a-la-journaliste-morgan-large-victime-d-intimidations-et-malveillance-2032771.html

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  • Pendant ce premier week-end de reconfinement général, la polémique a fait rage. Le sujet diffusé par M6 à propos des présumés « restaurants clandestins » devenus secret de polichinelle, a provoqué de très vives réactions sur les réseaux derrière un mot dièse devenu viral : #OnVeutLesNoms. En réponse, la France d’en haut a fait bloc dans les médias en criant au « populisme », à la « délation », voire en justifiant les transgressions et le refus d’appliquer les règles communes. Dans le même temps circulaient sur les réseaux témoignages et photos de la répression bornée infligée aux couches populaires.

    Depuis deux jours, polémique sur l’existence de restaurants de luxe clandestins aux menus à 500 balles fréquentés par des gens de « la haute » y compris par des ministres. Sur la participation ministérielle, nous ne savons pas encore si c’est vrai, mais l’existence de ces agapes réservées aux « élites », est notoire, avérée et jusqu’à présent ceux qui transgressent allègrement les règles communes d’enfermement imposées à tous les citoyens sont tranquillement passés entre les gouttes.

    En revanche, pour les couches populaires c’est le grand jeu.

    Il faut bien regarder cette photo qui circule abondamment sur les réseaux. On n’y voit sur une plage près de la ville de Montpellier un déploiement obscène, de10 gendarmes (ils n’ont pas honte décidément) armés jusqu’aux dents (jusqu’au fusil d’assaut !) avec en face d’eux un couple avec leur petit garçon qui ont eu envie d’un peu de détente, d’un peu de plage et d’un peu du soleil du printemps après bientôt un an d’enfermement. Il faut voir comme ils sont mal habillés, ces « prolos », avec leurs survêtements au rabais, leurs bermudas moches, leurs vilains T-shirts, rien que du pas cher. Les provisions pour le pique-nique ont été achetées chez LIDL en low cost. Même leurs claquettes sont siglées LIDL !

    Alors les gendarmes se mettent à 10 pour leur rappeler quelle est leur place dans la société, les humilier et les renvoyer à leur condition. Il va leur en coûter 450 € pour leur horrible crime, le prix d’un menu pour une personne dans le restaurant clandestin !

    Cette image ne peut que nouer la gorge.

    Tout le week-end sur les chaînes d’info, il fallait entendre les commentateurs à ronds de serviettes défendre « ces transgressions » des riches en condamnant les critiques contre les passe-droits qualifiées de « délations populistes ».

    Alors, il nécessaire de préciser encore un peu le propos : ce déploiement policier obscène et cette répression humiliante sont INSÉPARABLES des restaurants clandestins pour « la haute ». Deux faces d’un même système de domination. 

    Être « indulgent » avec celui-ci, c’est choisir son camp.

     

    Régis De Castelnau

    source:  https://www.vududroit.com/2021/04/lutte-contre-le-covid-et-lutte-des-classes/

     

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  • Tandis que le cap des 100 000 morts du en France va être tragiquement franchi, le régime Macron par la voix de son ministre de la Véran tente de cacher une terrible réalité derrière une mascarade de langage “il y a un problème de livraison de vaccins”… Disons plutôt que comme pour les masques et les tests, le est incapable de produire et distribuer en nombre suffisant les vaccins contre le covid-19. Des vaccins dont la formule est pourtant disponible. Une formule qui est d’ailleurs le résultat de la recherche publique ou des investissements massifs de fonds publics, mais qui reste pour ce qui concernent les vaccins “occidentaux” totalement privé. Les multinationales s’en réservent les brevets et licences et brident donc la production. Rappelons que ce sont bien les USA et l’UE – dont le régime Macron – qui ont fait pression sur l’OMC pour l’interdiction d’une licence mondiale des vaccins levant de manière automatique les brevets. Dans une récente tribune de Tribuna Comunista, des camarades mexicains démontrent la responsabilité criminelle du système capitaliste dans l’actuel pénurie de . Une pénurie qui frappe de manière encore plus violente les peuples des pays en voie de développement. Faut il rappeler que Biden vient ainsi de confirmer l’interdiction de mise à disposition en nombre de des millions de doses de vaccins sécurisées par les USA pour ses voisins canadiens et mexicains ?

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                La vaccination universelle.               Un impératif de

    un article de Tribuna Communista traduit de l’espagnol pour www.initiative-communiste.fr

     

    Boris DifferLuis Rodriguez – En ce début d’année 2021, la pandémie de covid-19 continue de ravager le monde entier, à l’exception des pays dits socialistes comme la Chine, le Viêt Nam, la Corée ou Cuba qui ont réussi à gérer et à contrôler la pandémie grâce à une intervention étatique efficace, un système de santé robuste, le soutien et la confiance de sa population, qui a confiance dans le caractère humain de ses institutions publiques. D’autres pays capitalistes, mais avec des éléments socialistes importants, ou du moins des institutions publiques efficaces, comme le Venezuela ou le Belarus, ont réussi à contenir la pandémie avec un certain succès. Dans le reste du monde dominé par le capital financier, le tableau est très différent, tant dans les pays du centre que dans ceux de la périphérie, le nombre de personnes infectées et de décès continue à augmenter de façon vertigineuse. Entre l’absence totale de politiques pour faire face au covid comme au Brésil ou aux Etats-Unis – les deux pays avec le plus de contagions de la planète – ou un autoritarisme aussi délirant qu’inefficace, basé sur des mesures purement policières (comme si le virus pouvait être emprisonné) pour des pays comme la France et l’Espagne, il ne semble pas y avoir de sortie scientifique et politique de la crise sanitaire.

    Face à leur échec retentissant, les dirigeants de l’hémisphère occidental ont appelé au miracle de la vaccination comme solution finale à la pandémie, écran de fumée pour faire oublier aux peuples du monde leur gestion criminelle de la pandémie. Car, même si la vaccination permet d’atteindre l’immunité collective et de mettre un terme à la pandémie, on n’oubliera jamais les plus de 2,5 millions de morts et les plus de 100 millions de personnes infectées qui auraient pu être évitées si les systèmes de santé publique n’avaient pas été systématiquement pillés et privatisés au profit de l’élite capitaliste mondiale. Et ce ne sont que les chiffres d’aujourd’hui. Nous savons parfaitement qu’ils vont continuer à augmenter dans les prochains mois.

    Mais le problème n’est pas de seulement se contenter de dénoncer les atrocités du système à ce jour, mais de voir les problèmes qui existent maintenant et qui menacent notre avenir et la sortie possible de la crise sanitaire par le haut. Le vrai problème de fond.

    Nous avons examiné un rapport d’Airfinity et de BBC News sur les principaux acteurs derrière les vaccins, du moins en Occident. L’État reste définitivement un acteur majoritaire (plus de 70 % des ressources actuellement consacrées à la lutte contre la pandémie proviennent des États; à ce jour, plus de 8 milliards de dollars) :

    • Oxford-AstraZeneca : +2.200 Millions de dollars (70% État + 30% Organisations à but non lucratif).
    • Novavax : +1.500 Millions de dollars (80% État + 20% Organisations à but non lucratif).
    • Curevac : +1.100 Millions de dollars (70% État + 23% Privés – 7% Organisations à but non lucratif).
    • Johnson & Johnson : +841 Millions de dollars (100% État).
    • Modern : +820 Millions de dollars (95% Etat + 5% Organisations à but non lucratif).
    • Sanofi/GSK : +579 Millions de dollars (90% Privés + 10% État).
    • Pfizer/BioNTech : +548 Millions de dollars (66% État + 34% Privés).
    • Sanofi/Translate Bio : +302 Millions de dollars (100% Privés).

    Il est donc clair non seulement que le vaccin est financé par les impôts des contribuables, mais aussi qu’il finance le secteur privé afin qu’il puisse en tirer profit. Rien de nouveau sous le soleil.

    Nous devons tenir compte d’un autre aspect important de la question, si nous parlons de 2019 faire ce type d’investissements scientifiques dans les pays capitalistes néolibéraux n’était pas seulement impensable, mais qui plus aurait été considéré comme une mesure radicale de gauche ou contraire à la dynamique même du marché. L’importance des investissements publics est une preuve irréfutable des grands progrès réalisés dans la recherche et dans la communauté scientifique, car on parle beaucoup de l’incertitude d’accélérer les processus pour le développement d’un vaccin qui prend habituellement des années et cette fois a été réalisée plus rapidement, ce qui est compréhensible. Avec la technologie du 21e siècle et grâce au concours de nombreux scientifiques et d’investissements considérables, il est normal que le développement des vaccins soit si rapide. C’est une victoire de la recherche collective de nombreux scientifiques, et des organisations et des investissements publics dans ces secteurs, ce qui nous donne une vue d’ensemble énorme de tout ce que nous pourrions réaliser en si peu de temps si les pays capitalistes néolibéraux, et d’autres, ne coupaient pas autant le budget de la science, de la santé et des autres services publics.

    En ce qui concerne la vaccination, depuis la deuxième semaine de décembre 2020, la première phase a été lancée dans plusieurs pays avec le vaccin Pfizer, le premier à être approuvé par les autorités sanitaires. Depuis lors, les vaccins Moderna, Spoutnik B et Sinovac ont commencé à être appliqués par divers pays. À ce jour, plus de 152 millions de doses ont été administrées dans 75 pays, selon les données recueillies par Bloomberg. Le dernier taux était d’environ 5,64 millions de doses par jour. Aux États-Unis, plus d’Américains ont reçu au moins une dose que ceux qui ont été testés positifs au virus depuis le début de la pandémie. À ce jour, 46 millions de doses ont été administrées, en fonction du nombre d’états. Au cours de la dernière semaine, une moyenne de 1,57 million de doses par jour a été administrée.

    Malgré la nécessité d’une vaccination universelle, les pays capitalistes du centre ont concentré la plupart des doses des laboratoires privés (60% du stock mondial) comme Pfizer, Modern ou AstraZeneca par le biais de préachats massifs en fermant l’accès à de nombreux pays. Des pays comme l’Ukraine ou l’Amérique centrale auront leurs premières doses d’ici 2023 seulement ! Alors que les États-Unis ou d’autres pays atteignent près de 20% de la population vaccinée. La logique du marché finit par réduire la possibilité d’une vaccination universelle rapide et efficace, mais le problème ne s’arrête pas là. Au fond, il y a la question de la capacité de production des principaux laboratoires privés qui ont mis sur le marché les principales formules de vaccins validés par les autorités sanitaires.

    Leur capacité industrielle est limitée à quelques usines qui sont loin de pouvoir satisfaire la demande mondiale. En outre, la production a été retardée par des problèmes tels que l’incendie de l’usine d’Astrazeneca en Inde ou l’invalidation de lots entiers de Pfizer par les autorités sanitaires européennes. Des pays comme la France, malgré leur préachat de doses massives, n’ont reçu que la moitié des doses achetées et dans d’autres cas encore moins, ce qui les oblige à ralentir ou même à arrêter leurs phases de vaccination comme dans le cas français. Le problème sous-jacent mis en évidence par ces symptômes est l’incapacité structurelle de l’économie capitaliste à satisfaire la demande mondiale de vaccins. Si la production de vaccins par les industries des pays socialistes comme la Chine ou Cuba peut modifier ce fait et compenser le manque de production de l’industrie privée pour couvrir une partie de la demande mondiale, elle sera néanmoins insuffisante. D’abord par l’opposition féroce des élites capitalistes occidentales qui tentent par tous les moyens de les discréditer en poussant en avant le mouvement antivaccins et ce malgré le fait que ces vaccins se sont avérés plus sûrs en termes d’effets indésirables et plus abordables en termes de logistique et de prix que ceux des laboratoires occidentaux. Il faut lutter pour convaincre la population de la supériorité de ces vaccins sur les formules capitalistes, moins sûres et plus chères dans le seul but de permettre aux labos privés de s’en mettre plein les poches.

    Deuxièmement, une solution possible pour la production et la demande mondiale serait la mise sous tutelle des États de l’industrie pharmaceutique mondiale privée pour répondre en priorité à la demande mondiale de vaccins afin d’atteindre une vaccination universelle permettant de développer l’immunité collective dont l’humanité a tant besoin pour surmonter cette pandémie. Créer un grand pôle industriel pharmaceutique au service des besoins de la santé publique est une tâche essentielle, non seulement pour gérer la pandémie actuelle, mais aussi pour être prêt à toute éventualité à l’avenir et ne pas avoir à perdre des années de développement économique dû au confinement d’une bonne partie de la société et perdre d’importantes quantités de vies humaines. Ce combat devient essentiel quand on peut se rendre compte que les élites capitalistes occidentales ne sont absolument pas pressées de terminer la vaccination, tant le prétexte de la crise sanitaire est utile pour justifier la mise en place de l’autoritarisme comme dans le cas du régime macronien en France.

    Dans le cas du Mexique, la situation est grave, l’un des pays les plus contaminé du monde, avec le plus de morts et le taux de mortalité parmi les plus élevés de la planète, en grande partie à cause des facteurs de diabète et d’obésité très répandus parmi la population (près d’un tiers de la population totale). La gestion publique de la pandémie a été, sinon catastrophique, au moins clairement négligente à tous les niveaux de gouvernement (municipal, étatique et bien sûr fédéral), faisant près de 200000 morts et plus d’un million de personnes encore contagiées à l’heure actuelle. Bien que le gouvernement soit parfaitement conscient de l’existence de la pandémie, il a attendu que le virus pénètre dans le pays pour prendre les premières mesures en mars 2020, alors que la mesure du danger existait déjà depuis janvier. Les normes sanitaires nécessaires n’ont jamais été appliquées dans les grandes usines et sur les lieux de travail, les secteurs non essentiels n’ont jamais été fermés et il n’y a eu aucune mesure minimale de confinement, si ce n’est la fermeture d’activités secondaires telles que les loisirs, où seul un pourcentage limité de cas de contagion se produisent. Au lieu de cela, les dirigeants du pays se sont livrés à une avalanche de discours culpabilisants en faisant retomber tout le poids des contagions dû supposément au manque de conscience individuelle, du même niveau que le dicton selon lequel le pauvre est pauvre parce qu’il le veut.

    Mais le problème ne s’arrête pas là. La phase de vaccination a maintenant commencé et de nombreuses défaillances et anomalies peuvent être enregistrées.

    Le processus de vaccination a été truffé de corruption où les administrateurs et même les partisans du parti au pouvoir ont été vaccinés en premier alors qu’ils n’étaient pas prioritaires. Mais ce n’est pas le problème principal, c’est la pénurie de vaccins comme celui de Pfizer (où beaucoup de gens n’ont reçu qu’une seule dose et sont maintenant en attente de la seconde sans aucune garantie) combinée avec la très mauvaise gestion logistique du même processus de vaccination. Ceci malgré les achats de vaccins Spoutnik et Cansino pour compenser le manque de doses de Pfizer, ce qui était certainement une bonne décision, mais insuffisant en soi. Car tout le processus de la deuxième phase commencée au mois de février pour vacciner les personnes âgées repose sur l’utilisation d’une seule plate-forme numérique mal conçue et que, pour des raisons évidentes, a été surchargée par des millions de demandes provenant de tout le pays. En outre, les centres de vaccination prévus sont très insuffisants pour répondre à la demande de la population et se terminent par des files d’attentes kilométriques avec un temps d’attente pouvant aller jusqu’à 12 heures pour être pris en charge. Le taux de vaccination est très lent et une sortie de la pandémie est peu probable avant plusieurs années si ce rythme se maintien.

    Le processus de vaccination doit être décentralisé à plusieurs niveaux, mais bien sûr toujours entre les mains des institutions publiques, afin d’éviter la spéculation privée et de privilégier les couches supérieures. On pourrait gagner plusieurs années et permettre au pays de sortir de la pire crise sanitaire par le haut. Au niveau mondial, il est nécessaire de lutter pour l’universalisation du vaccin et l’accès de tous les pays à celui-ci. Pour un pôle public de santé publique dans chaque pays et une articulation mondiale des efforts de santé. Lutter contre les pays accapareurs comme les États-Unis. Les États-Unis ou l’Union européenne doivent ouvrir les portes aux vaccins de pays socialistes comme la Chine ou Cuba et au vaccin russe qui sont conçus pour une diffusion dans des conditions de réfrigération simples, et parfois à un prix bien plus accessible du grand nombre.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • OMS – Dangers Alimentaires

    Dans un communiqué publié par le bureau de presse de l’ONU, l’ condamne la lenteur de la campagne de vaccination par l’Union Européenne, alors que l’ est toujours l’épicentre de la pandémie de .

    L’organisation mondiale de la santé souligne à nouveau le risque important de développement de mutants encore plus dangereux, résultant de la circulation massive du virus du covid-19, une condamnation explicite des politiques suivies par l’Union Européenne et tout particulièrement par le régime Macron. L’absence de capacité de production – liée à la désindustrialisation et la casse des capacités de recherce provoquée par l’Union Européenne et ses délocalisations, la privatisation des , sous brevet des multinationales et le refus de nationaliser les capacités de production d’autres part, c’est à dire en un mot le système capitaliste sont le principal frein à une campagne de vaccination transparente et efficace. Comment ne pas souligner ici les mots de Macron qui alors que 300 personnes meurent tous les jours se félicitent d’avoir privilégié les “chaines de valeurs” européennes, c’est à dire le profit des multinationales de “big pharma”, sur notre santé et nos vies. La nationalisation des capacités de recherche et production des médicaments et vaccins est d’une évidente urgence. Plus que jamais, il apparait que le capitalisme est le virus, le socialisme le vaccin.


     

    le communiqué de l'OMS :

    https://news.un.org/fr/story/2021/04/1093182


    Les premières doses de vaccin contre la Covid-19 ont été envoyées en Bosnie-Herzégovine en mars.

    “la semaine dernière, la transmission de la Covid-19 a augmenté dans la majorité des pays de la Région européenne de l’OMS, avec 1,6 million de nouveaux cas et près de 24.000 décès, a précisé la branche régionale de l’OMS dans un communiqué de presse . L’Europe reste la deuxième région au monde la plus touchée par la Covid-19, avec un nombre total de décès approchant rapidement le million et le nombre total de cas sur le point de dépasser 45 millions.”

    « Il y a cinq semaines à peine, le nombre hebdomadaire de nouveaux cas en Europe était tombé à moins d’un million, mais la situation de la Région est désormais plus préoccupante qu’elle ne l’a été depuis plusieurs mois. Il existe des risques associés à l’augmentation de la mobilité et des rassemblements pendant les fêtes religieuses. De nombreux pays sont en train d’introduire de nouvelles mesures qui sont nécessaires et chacun devrait les suivre autant qu’il le peut », a déclaré la Dre Dorit Nitzan, Directrice régionale des urgences du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe.

    Dans toute la Région, 50 pays ou territoires ont signalé le variant préoccupant B.1.1.7, détecté initialement par le Royaume-Uni et maintenant le variant prédominant dans la Région. Ce variant étant plus transmissible et pouvant augmenter le risque d’hospitalisation, il a un impact de santé publique plus important et des actions supplémentaires sont nécessaires pour la maîtriser.

    Impact précoce de la vaccination

    Au niveau régional européen, les nouveaux cas augmentent dans tous les groupes d’âge, sauf chez les personnes de 80 ans et plus. Ce n’est que dans cette population la plus vulnérable que l’OMS a constaté une baisse régulière des cas et une diminution de la proportion de décès par Covid-19 depuis le début de 2021, reflétant les premiers signes de l’impact de la vaccination.

    De nouvelles données de Public Health England suggèrent que les vaccins contre la Covid-19 ont sauvé, à tout le moins, plus de 6.000 vies parmi les personnes de plus de 70 ans depuis le début de la vaccination en décembre 2020. De même, les données d’Israël montrent que le vaccin Pfizer-BioNTech est d’environ 90% efficace pour prévenir les infections, les maladies graves et l’hospitalisation après la deuxième dose.

    « Les vaccins représentent notre meilleur moyen de sortir de cette pandémie. Non seulement ils fonctionnent, mais ils sont également très efficaces pour prévenir les infections. Cependant, le déploiement de ces vaccins est d’une lenteur inacceptable. Et tant que la couverture reste faible, nous devons appliquer les mêmes mesures de santé publique et sociale que par le passé, pour compenser les retards », a déclaré le Dr Hans Kluge, Directeur régional de l’OMS pour l’Europe. « Soyons clairs : nous devons accélérer le processus en accélérant la fabrication, en réduisant les obstacles à l’administration des vaccins et en utilisant chaque flacon que nous avons en stock, maintenant ». 

    Faux sentiment de sécurité

    À ce jour, seulement 10% de la population totale en Europe a reçu 1 dose de vaccin et 4% ont achevé leur vaccination.

    « Le risque que la vaccination continue de donner un faux sentiment de sécurité aux autorités et au public est considérable – et cela comporte un danger », a expliqué le Dr Kluge.

    Tous les pays à revenu élevé de la région vaccinent contre la Covid-19, alors que seulement 80% des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et 60% des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et à revenu  inférieur le sont. À ce jour, 10 économies à revenu intermédiaire de la région ont reçu des doses par le biais du mécanisme COVAX.

    « Au cours des dernières semaines, nous avons vu à la fois une solidarité remarquable à travers les frontières dans la Région et des pays accumulant des vaccins. Vacciner les agents de santé et les personnes âgées dans tous les pays est la responsabilité morale de tous. Il est essentiel que nous fournissions les avantages de ce bien public mondial aux travailleurs de la santé et des services sociaux. Tout en reconnaissant l’intention des gouvernements de protéger leurs propres populations, avant que les vaccins ne soient étendus à d’autres groupes d’âge, j’exhorte les gouvernements à partager les doses excédentaires de vaccins approuvés par l’OMS avec COVAX ou avec les pays dans le besoin, une fois que les agents de santé et les plus vulnérables ont été vaccinés. Ne pas le faire est voué à l’échec », a déclaré le Directeur régional.

    Limiter la propagation

    Le plus grand nombre de nouveaux cas de Covid-19 se produisant dans des groupes de population qui ne sont pas encore vaccinés, l’OMS continue d’appeler à une action rapide pour mettre en œuvre des mesures de santé publique et sociales sur la base des données épidémiologiques et du système de santé alors que la couverture vaccinale continue de croître.

    Au total, 27 pays de la Région sont en confinement partiel ou complet à l’échelle nationale, avec 21 couvre-feux nocturnes. Au cours des deux dernières semaines, 23 pays ont intensifié les restrictions tandis que 13 ont assoupli les mesures, et 9 autres ont emboîté le pas.

    Bien que les confinements doivent être évités par des interventions de santé publique ciblées et opportunes, ils doivent être utilisés lorsque la maladie dépasse la capacité des services de santé à prendre en charge les patients de manière adéquate et à accélérer la préparation des systèmes de santé publique locaux et nationaux, selon l’OMS.

    « La probabilité d’apparition de nouveaux variants préoccupants augmente avec la vitesse à laquelle le virus se réplique et se propage, il est donc crucial de freiner la transmission grâce à des mesures de base de lutte contre la maladie. Et aujourd’hui, contrairement à il y a un an, nous avons de meilleurs systèmes de test et de traçabilité, un partage d’informations plus rapide et nous en savons beaucoup plus sur la manière de soigner les personnes gravement malades », a déclaré la Dre Nitzan.

    Les tests étendus, l’isolement, la recherche des contacts, la quarantaine et le séquençage génétique sont les outils de santé publique de base qui doivent être utilisés et continuellement renforcés.
    La vaccination, associée à des mesures de santé publique et sociales continues, mettront finalement un terme à la pandémie. Pour que cela se produise, une intensification de la production de vaccins et de la vaccination est nécessaire, ainsi que le respect continu des mesures de santé publique et sociales.

    « Le plus grand déterminant du nombre de personnes infectées et du nombre de personnes qui meurent dans les semaines à venir est ce que vous faites ou ne faites pas en tant qu’individu. Nous l’avons vu maintes et maintes fois : la propagation du virus peut être stoppée. Mon message aux gouvernements de la Région est donc que ce n’est pas le moment d’assouplir les mesures. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas tenir compte du danger. Nous avons tous fait des sacrifices, mais nous ne pouvons pas laisser l’épuisement l’emporter. Nous devons continuer à maîtriser le virus », a conclu le Dr Kluge.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Intervention de Aymeric Monville lors du rassemblement du 27/03/2021 contre le blocus imposé par les États Unis à Cuba.

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  • Malgré les conditions sanitaires, les militants du PRCF et des JRCF sont partout à pied-d’oeuvre en France, multipliant autour de Fadi Kassem, porteur de l’alternative rouge-tricolore au titre du PRCF, les affichages, les tractages, les prises de parole, les vidéos explicatives, les propositions de mesures d’urgence, sans oublier le dialogue politique et militant tous azimuts avec des syndicalistes de classe et avec des militants politiques communistes et non communistes. 

    Il est vrai que la perspective de retrouver au second tour de 2022 le lugubre duel/duo Macron/Le Pen, le premier faisant assaut de xénophobie et de mesures liberticides, et la seconde multipliant les génuflexions devant l’euro et l’UE, heurte de front nombre de citoyens qui voient leur pays sombrer dans le déclin économique, culturel et social. Vrai également que nombre d’électeurs du PCF et de la France insoumise se demandent comment les candidats annoncés par ces deux forces vont pouvoir demain porter une alternative “anticapitaliste” ou, s’agissant de Mélenchon, “indépendantiste”, alors même qu’aux prochaines régionales, ces deux forces se réclamant de la “rupture” ont déjà accepté de jouer les forces d’appoint d’Europe-Écologie-les-Verts, le parti le plus euro-fédéraliste, antirépublicain et anticommuniste de la “gauche” établie…


    Il ne s’agit pas dans cette affaire de ce que pense le PRCF mais de la RÉALITÉ POLITIQUE LA PLUS INCONTOURNABLE: face à une politique destructive qui conjugue fascisation politique (marche à l’État policier et au racisme d’État notamment) et euro-dislocation du pays sur tous les terrains (industrie, services publics, paupérisation galopante des couches populaires, langue française sacrifiée au tout-anglais cher à l’UE, etc.), il n’y a pas trente-six manières de s’en sortir: il faut sortir de l’UE par la porte à gauche; et pour cela, il faut nationaliser au plus tôt, avec des droits importants pour les salariés, les secteurs-clés de l’économie et mettre en place une nouvelle démocratie centrée sur le monde de travail dans la perspective du socialisme pour notre pays. 

    Comme on ne peut pas éternellement cacher que deux et deux font quatre, tout cela commence à se savoir. Comptez sur le PRCF, qui fait actuellement de nombreuses adhésions de jeunes, pour faire grandir cette exigence vitale. Et surtout, n’attendez pas que MM. Roussel et Mélenchon aient rompu avec le PS et EELV pour nous aider à reconstruire, par l’action et la proposition, un PARTI COMMUNISTE DE COMBAT. 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • L’entretien de Juan Branco à propos de son livre « Abattre l’ennemi » avec Éric Morillot sur Sud Radio.

     

    Juan Branco : « J’espère que les fourches vont sortir bientôt »   (YT-SUD-RADIO-4/04/21) Comment ? Comment sortir de l'impasse et sauver un pays qui étouffe sous ses charges, la médiocrité et l'impunité ? En abattant l'ennemi. Voilà la réponse de Juan Branco qui, pour les avoir beaucoup fréquentés, connaît ad nauseam l'égoïsme, la concupiscence mais aussi l'extrême fébrilité de ceux qui nous gouvernent. Tour à tour menacé, flatté, vilipendé par des médias aux ordres, lui qui a battu le pavé avec les Gilets jaunes, dont le mouvement de protestation, violemment réprimé, n'a rien perdu de sa vigueur ni de sa légitimité, appelle à un changement de paradigme majeur en proposant un programme révolutionnaire, incluant la création de tribunaux d'exception, et la mise à bas des coteries qui gouvernent le pays. Une véritable bascule pour permettre à la France de se libérer des forces nocives, et à son peuple de recouvrer sa souveraineté. Qu'est-ce qui transforme une révolte en révolution ?

    Broché: 17, 95 €

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  • Les étudiants infirmiers anesthésistes de Brest (Finistère) ont alerté la Région sur leurs difficultés financières.Les étudiants infirmiers anesthésistes de Brest (Finistère) ont alerté la Région sur leurs difficultés financières. 

    Ils font partie de ceux qui sont sur le front pour combattre le Covid. Depuis le début de la crise sanitaire, les étudiants infirmiers anesthésistes du CHRU de Brest (Finistère) prêtent main-forte aux titulaires. Un rôle qu’ils ne contestent pas mais qui, aujourd’hui, les met en difficulté : leur formation a pris du retard à cause de ces interruptions.

    Voilà depuis un an que les étudiants infirmiers anesthésistes participent à la lutte contre le Covid-19. Face au besoin toujours plus fort de soignants pour faire face aux différentes vagues, ces derniers sont réquisitionnés pendant leur formation. Une situation qui les fragilise aujourd’hui.

    LIRE AUSSI : Covid-19. Réquisitionnés, des étudiants infirmiers du Maine-et-Loire s’inquiètent pour leur avenir

    Nous sommes, à chaque vague, interrompus dans notre formation pour renforcer les services de réanimation Covid du fait de nos compétences en anesthésie réanimation, témoignent sept infirmiers en spécialisation infirmier anesthésiste, en autofinancement, une formation de deux ans à temps plein qui représente le plus haut niveau de compétence infirmier du système de santé français. Un rôle que nous ne discutons pas, il nous semble normal d’aller aider nos collègues face à la crise mais c’est dans la manière de faire que la pilule est difficile à avaler pour nous…

    Un retard qui a des impacts financiers

    Le problème ? Leur formation est chamboulée. Ils accusent tous un mois de retard, ce qui recule leur prise de poste et les met en difficulté financière. Du fait des semaines d’interruption, la quasi-totalité d’entre nous n’aura plus de droits Pôle emploi pour terminer la formation et quatre d’entre nous devront commencer à rembourser leur prêt étudiant, dénonce le groupe. Nous n’avons jamais été consultés avant chaque réquisition, nous n’avons jamais pu discuter nos conditions de réquisition pendant que nos frais de scolarité sont maintenus en totalité.

    LIRE AUSSI : Coronavirus. De nombreux étudiants infirmiers et en médecine sont privés de prime Covid

    Une formation au coût élevé : 5 700,00 € de frais de scolarité par an, soit 11 400 au total. Nous avons donc payé financièrement les semaines passées auprès des patients, à ne pas être en formation, à ne pas avoir de prime de reconnaissance.Aujourd’hui, ils veulent alerter sur leur situation et trouver une solution.

    La Région sollicitée par les étudiants

    La Région a été sollicitée par les étudiants pour financer leur formation. Contactée par la rédaction, elle indique prendre bien en compte leurs difficultés et leur mal-être. Nous ne pourrons malheureusement pas financer leur formation, ce n’est pas dans nos compétences, indique Élisabeth Jouneaux-Pedrono, conseillère régionale déléguée aux formations sanitaires et sociales, qui a reçu les étudiants. Mais nous allons tout faire pour les aider et les soutenir.

    Parmi les solutions évoquées : les accompagner dans l’accès au dispositif de droit commun : repas à un euro, soins, épicerie solidaire… Certains nous ont fait part de leurs difficultés liées aux prêts à rembourser. Si elle perdure, nous pourrons aller voir auprès des banques pour retarder le remboursement des prêts à la vraie date de fin de la formation.

    Je comprends leur frustration, surtout qu’ils ont bien aidé dans la crise. Nous voulons d’abord les remercier pour leur investissement et leur aide face à l’épidémie. Nous ne les lâcherons pas et sommes prêts à les recevoir à nouveau.

     

    Jade SIMON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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