• Ce jeudi 1er avril, une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant le centre René-Fortin pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et demander davantage de personnels.Ce jeudi 1er avril, une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant le centre René-Fortin pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et demander davantage de personnels. 

    Ce jeudi 1er avril 2021, à Bohars (Finistère), une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant l’Ehpad et unité de soins de longue durée qui relèvent du CHU de Brest. Ils dénoncent la dégradation des conditions de travail et demander davantage de personnels.

    « Quand un agent est en arrêt ou en vacances, il n’est pas remplacé ! On est obligé de faire du double boulot Il y a un tel manque de personnels qu’on s’autoremplace ! », déplore une agente du self.

    Ce jeudi 1er avril, une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant le centre René-Fortin, à Bohars, pour dénoncer la dégradation des conditions de travail. L’établissement, qui relève du CHRU, comprend un Ehpad et une ULSD (unité de soins de longue durée) où l’on accueille des personnes très dépendantes avec des troubles neurologiques.

    « Quand on est à effectif réduit, comme c’est le cas régulièrement, c’est le travail à la chaîne ! On n’a plus le temps de s’occuper vraiment des résidents et on est épuisées », soufflent Sabrina, Audrey et Nolwenn, aides-soignants à René-Fortin, à Bohars. En journée, elles sont huit pour s’occuper de 60 résidents, mais seulement « quatre le soir » pour faire manger autant de résidents (« c’est six minutes par repas ! ») ; et autant le matin, pour les toilettes ; « quatre aussi le week-end ». « On devrait être deux pour les toilettes, mais parfois, ce n’est pas possible ! »

    « À la lingerie, on a beaucoup de contractuels et un turn-over important. On les forme mais ils ne restent pas. Il faut reformer les suivants. C’est usant ! » explique une salariée. Sur 150 agents, de 30 à 40 % seraient des contractuels.

    À René-Fortin, le problème du manque d’effectifs n’est pas nouveau. Mais, depuis un an environ, il aurait pris une ampleur particulière avec « un changement de politique », selon Thomas Bourhis, responsable de la CGT. « La direction veut optimiser le taux d’occupation des lits. Des patients très dépendants sont accueillis pour obtenir des financements. Ils nécessiteraient une prise en charge renforcée. Sauf que les effectifs n’augmentent pas. »

    Les salariés demandent davantage de personnels et des renforts pour remplacer les arrêts maladies et les congés.

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021 pour dénoncer les conditions de travail au sein du site situé rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère).Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021 pour dénoncer les conditions de travail au sein du site situé rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère).

    Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont débrayé ce jeudi 1er avril 2021. Ils se sont rassemblés devant l’entrée de l’entreprise, rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère), dénonçant « des suppressions de postes à venir. »

    Des salariés de l’entreprise Eurosérum (ex-Entremont) située à Quimper (Finistère) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021, répondant à l’appel de la CGT. Ils étaient une cinquantaine à dénoncer les conditions de travail. Dans leur viseur : « Les suppressions d’emplois que va générer la réorganisation de plusieurs ateliers », estime David Letemple, délégué CGT du personnel.

    Cette « fusion » dénoncée par les salariés présents lors du débrayage concerne pour l’heure deux « ateliers où les ouvriers travaillent en binôme, à savoir les services microfiltration et déminéralisation. »

    « Un surcroît de travail »

    Avec, pour conséquence, « un surcroît de travail. On va se retrouver seuls à gérer dix installations », estime un salarié du service déminéralisation. Au cœur du mécontentement, également, « la baisse de rémunération de 50 à 70 € à venir », détaille Samy Brahimi, délégué CFDT. Une perte générée, selon les représentants du personnel présents devant l’usine, « par une suppression des variables ».

    « Une rupture du dialogue social »

    Pour les salariés ayant cessé le travail ce jeudi, il s’agit aussi d’un problème de méthode : « ce qui me gêne le plus, c’est le contournement du dialogue social », affirme Oirda Reguig, déléguée syndicale CGT. Ils dénoncent notamment des « changements de trames horaires prises sans concertation avec le CSE ces trois derniers mois. » Et lancent un appel à la direction : « Nous aimerions qu’elle fasse une pause, et que l’on discute. »

    Contactée, la direction affirme « entendre » et « comprendre » le mécontentement des salariés. « Ne les ayant pas informés de ce planning « pilote », nous avons en effet commis une maladresse, que nous avons rapidement rectifiée en proposant un moment d’échanges avec l’ensemble des syndicats, explique-t-elle avant d’ajouter : en aucun cas leur rémunération fixe n’a été modifiée. » Les dirigeants regrettent par ailleurs « qu’aucun élu n’ait répondu favorablement au CSE extraordinaire organisé le 31 mars 2021 » et se disent « ouverts » quant à l’organisation « d’une nouvelle session ».

     

     

    Léa ESMERY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Des guirlandes de poissons et des slogans qui enguirlandent ont fleuri jeudi sur le parvis du Grand Théâtre.Des guirlandes de poissons et des slogans qui enguirlandent ont fleuri jeudi sur le parvis du Grand Théâtre.

    Ce vendredi à 12 h 30 devant le palais des congrès, intermittents et précaires s’installent sur 100 chaises, 4 m2 chacune. Une performance qui se joue dans le cadre de l’opération, « les vendredis de la colère ».

    Ça ressemble à un canular. On était, ce jeudi, un 1er avril après tout. Des guirlandes de poissons, des slogans qui enguirlandent l’État, disséminées sur les marches du parvis du Grand Théâtre, toujours en état d’occupation par le mouvement des intermittents et précaires.

    Et puis une scène. Délibérément vide de musiciens ou d’acteurs. Il ne s’y passe rien de rien. Mais une voix, dans le mégaphone du balcon du théâtre , raille, à sa manière, les derniers arrêtés préfectoraux. Suite logique des mesures sanitaires annoncées par le président Macron mercredi soir. « C’est notre FIL-IP, le festival inutile de Lorient des intermittents et précaires, avec des artistes imaginaires, le public est le fruit de l’imagination. Et tout se déroule en silence afin d’honorer la décision préfectorale contre les nuisances sonores ».

    Un théâtre toujours occupé donc. Mais jusqu’à quand et comment ? À la question de la tenue des agoras quotidiennes tenues jusqu’ici, désormais empêchées par les arrêtés, les intermittents répondent : « nous allons nous organiser, faire autrement. Nous rencontrons la direction du théâtre ce jeudi soir. Si on nous demande de partir, on étudiera la question. En attendant le mouvement se poursuit ».

    Le FIL-IP ? Le festival inutile de Lorient des intermittents et des précaires. Sans musiciens ni comédiens, sans son, sans public… Prélude à la performance qui se joue ce vendredi devant le palais des congrès.

    Colère silencieuse…

    Dès ce vendredi, 12 h 30. Le mouvement morbihannais se greffe à l’opération « les vendredis de la colère », initiée nationalement. Devant le palais des congrès de Lorient, 100 personnes prendront silencieusement place sur 100 chaises, en respectant les règles de distanciation, 4 m² par chaise et par personne. Une performance symbolique. « Elle vise à mettre en avant l’absurdité du protocole imposé pour les évènements culturels à venir. Empêchés de travailler, nous voulons des mesures exceptionnelles qui permettent la reprise de l’emploi et la garantie des droits sociaux ».

     

    Pierre WADOUX

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Lors de la mobilisation des agents de Lorient Agglomération mardi 30 mars.Lors de la mobilisation des agents de Lorient Agglomération mardi 30 mars. 

    Après deux journées de mobilisation, CGT et CFDT n’ont pas obtenu ce jeudi, de réponses satisfaisantes. D’autres actions pourraient éclore.

    Après deux jours de mobilisation d’une bonne partie des 650 agents de Lorient Agglomération, une réunion de négociation se déroulait jeudi matin entre direction et syndicats. René Guédo pour la CGT et Ludovic Radiguet pour la CFDT, en sont ressortis déçus.

    « Les propositions qui nous ont été faites ne nous conviennent pas, indiquent-ils. Le temps de travail proposé, 36 h, nous fait perdre de trop nombreux jours de congés. Nous sommes prêts à travailler plus, 37 h/semaine pour financer ces jours. C’est assez incroyable, souffle Ludovic Radiguet, on oppose une logique comptable à des fonctionnaires qui souhaitent travailler plus ».

    « Conversation de dupes »

    Autre point d’achoppement : « Lorient Agglomération propose des régimes différents en fonction des catégories. Soit 36 h pour les B et C, et 38 h pour les A. C’est de la discrimination. Et puis, ajoute la CFDT, il y a la question de l’extinction progressive des jours d’ancienneté, discriminatoire pour les plus jeunes ». Sur le sujet la pénibilité au travail, le courant ne passe pas. « Nous avons essuyé un avis négatif sur des métiers de ripeur ou de travail en déchèterie. C’est incompréhensible ». Pour René Guédo (CGT), « c’était une conversation de dupes. La direction reste sur une position qui ne tient pas compte des réalités du terrain pour les agents de la collectivité. Lorient Agglomération ne cesse d’invoquer l’illégalité qui toucherait les congés particuliers acquis au fil du temps, mais c’est une bonne manière de se cacher derrière son petit doigt… ». Une nouvelle réunion doit se dérouler le 16 avril. « Nous espérons que des écrits sur lesquels nous pourrons travailler seront produits », conclut René Guédo.

    Pierre WADOUX

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le conseil municipal de Lorient se tient ce jeudi 1er avril 2021 à l’hôtel de ville. Il est retransmis en vidéo sur internet.Le conseil municipal de Lorient se tient ce jeudi 1er avril 2021 à l’hôtel de ville. Il est retransmis en vidéo sur internet. 

    Comme au conseil d’agglomération, les élus lorientais ont formulé un vœu de soutien à la fonderie de Bretagne et à ses salariés.

    Comme au conseil d’agglomération, les élus de Lorient ont formulé un vœu de soutien à la fonderie de Bretagne et à ses salariés, en demandant, entre autres, que le président de l’agglomération, le maire de Caudan et le président de Région soient reçus par le ministre de l’économie.

     

    Après avoir lu le texte du vœu, le maire a tapé du poing sur la table. « Il est temps que Paris se réveille et entende la France des territoires ». Faisant le parallèle avec Air France, qui vient de quitter le territoire après avoir empoché de l’argent public, il rappelle que Renault a reçu 5 milliards d’euros d’aide publique « avant de décider de fermer la fonderie de Caudan. Ces milliards n’ont pas été donnés pour organiser la décentralisation des emplois à l’étranger. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Rafael López Aliaga a fait irruption dans la campagne avec un discours d'extrême-droite. Le patron millionnaire est l'objet d'une enquête pour blanchiment d'argent dans le cadre de l'affaire des Panamá Papers. Membre de l'Opus Dei, il a des chances d'arriver au second tour des élections présidentielles, le 11 avril. Il pourrait être à égalité avec la candidate de gauche Verónika Mendoza. 

    Une version locale du fasciste Jair Bolsonaro menace la démocratie péruvienne. Le patron millionnaire Rafael López Aliaga a fait irruption dans la campagne électorale avec un discours agressif d'extrême-droite étroitement lié au fanatisme religieux et a des chances d'arriver au second tour des élections présidentielles, le 11 avril 2021. Dans une campagne électorale qui se déroule au milieu de la grave crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie de coronavirus, une classe politique discréditée par des dénonciations récurrentes de corruption, discrédit qui se reflète dans le faible soutien de tous les candidats à la présidence, ce personnage a fait son apparition pour se placer dangereusement entre les candidats.

    A 2 semaines des élections, un sondage de l'Institut d'Etudes Péruviennes (IEP) publié ce dimanche confirme la division des voix entre les 18 candidats et un fort pourcentage d'indécis qui frôle les 30%. Dans ce sondage, l'ex-congressiste Yonhy Lescano occupe la première place avec à peine 11,4%. Un candidat avec un discours de centre-gauche dans le domaine de l'économie mais des positions conservatrices dans le domaine social et des droits. A la seconde place se trouve le fasciste López Aliaga, con 9,7%, à égalité technique avec la candidate de gauche Verónika Mendoza, qui a 9,6%. Juste derrière dans le groupe des petits chefs de file se trouvent l'économiste de droite Hernando de Soto (8,5%), l'ancien footballer de centre-droite George Forsyth (8,2%) et Keiko Fujimori (7,9%). Dans cette situation, le candidat d'extrême-droite n'a pas eu besoin d'un soutien massif pour s'immiscer dans la bataille pour la présidence.

    Arrogant, avec des airs de patron tout-puissant, intolérant, contrariant, enclin aux insultes et à la diffamation contre ceux qui le critiquent, faisant constamment de fausses affirmations, avec un discours autoritaire et opposé aux droits, López Aliaga, 60 ans, membre de l'ultra-conservateur Opus Dei, a construit sa proposition politique sur le soutien des secteurs les plus conservateurs du catholicisme et de l'évangélisme. Sa principale force se trouve à Lima dans les secteurs les plus riches. Et parmi les hommes. Les femmes le soutiennent moins car ses propositions sont profondément machistes. Il est connu sous le nom de “Porky” à cause de sa ressemblance avec le personnage du dessin animé. Un surnom qu'il utilise lui-même, convaincu que cette ressemblance l'aide à promouvoir son image.

    Dans le cadre d'une classe politique discréditée, López Aliaga, candidat pour Rénovation Populaire, a gagné du soutien en se présentant comme éloigné de la politique. « Je ne suis pas un homme politique, je suis un gérant, » répète-t-il sans arrêt bien qu'il ne soit pas nouveau en politique. Auparavant, il a été conseiller à Lima et dans sa campagne, il se vante de ses succès économiques en tant que patron. Sans pouvoir sortir du discrédit à cause des accusations de corruption dont il est l'objet et à cause du fait que sa majorité parlementaire a fait obstruction, le radical “Porky”, a dépassé Keiko Fujimori à droite et lui a volé des électeurs. 

    Ce “Porky” est un fanatique religieux qui affirme que la gauche « est diabolique » et qu'il la combattra. Il voit partout des marxistes et des communistes au point qu'il a qualifié l'actuel Gouvernement du centriste Francisco Sagasti et le précédant de centre-droite de Martín Vizcarra de “communistes”. Dans une attitude putschiste, il s'est prononcé en faveur de la destitution du président Sagasti. Messianique, il dit que sa candidature à la présidence « est un rôle qu'il assume pour la Patrie et pour Dieu ! » Célibataire depuis ses 19 ans, il a avoué utiliser des cilices et pratiquer autoflagellation et penser à la Vierge Marie dont il est amoureux pour éloigner les tentations et rester célibataire.

    Il a annoncé que son Gouvernement en finirait avec l’éducation sexuelle au collège. Il rejette aussi l'éducation à l'égalité de genre et le respect de la diversité qu'il qualifie « d'idéologie de genre », s'alignant sur des positions ultra-conservatrices comme celles du collectif « Ne touche pas à mes enfants » et il dit qu'on « est entrain d'homosexualiser les enfants. » « Nous allons exterminer l'idéologie de genre, on ne peut pas importer un modèle marxiste d'éducation sexuelle. »

    Sa candidate à la première vice-présidence (au Pérou, il y a 2 vice-présidents) Neldy Mendoza, qui semble sortie du plus obscur Moyen-Age quand elle parle, a dit que la seule éducation sexuelle acceptable est l'abstinence. Elle affirme que prendre des contraceptifs, c'est une invitation au viol de la part des femmes et que celles qui sont frappées par leur conjoint sont coupables d'avoir provoqué cette violence chez les hommes. L'une des plus importantes candidates de Rénovation Populaire au Congrès, Milagros Aguayo, prêche que « dieu a créé l'homme pour être le roi. Aucune femme n'a le droit d'enlever l'homme de l'endroit où Dieu l'a mis. » Des postions délirantes comme il y en a beaucoup dans le parti du “Bolsonaro péruvien”.

    López Aliaga refuse le droit des femmes à l'avortement même en cas de viol. « Si elles en veulent pas de cet enfant, qu'elle sle fassent adopter, » dit-il sèchement. « Laissons faire la nature, » répond-t-il quand on lui pose des questiosn sur les risques pour la vie d'une fillette violée, un grave problème dans le pays, si elle poursuit sa grossesse. Il condamne avec la ferveur du fanatique la mariage égalitaire. Dans son groupe politique, ils parlent de l'homosexualité comme « d'un problème qu'il faut soigner. »

    En économie, le patron parie sur l'investissement privé auquel il offre de grandes facilités. Il parle contre les monopoles mais s'est fait une fortune grâce au contrôle du très rentable train qui relie la ville andine de Cusco et les ruines du Machu Picchu, principal site touristique du pays, un monopole qu'il a obtenu sous la dictature d'Alberto Fujimori. Il parle d'affronter l'évasion fiscale mais plusieurs de ses entreprises accumulent des dettes qui équivalent à environ 8 000 000 de $. Il est l'objet d'une enquête pour blanchiment d'argent dans l'affaire des Panamá Papers. Il annonce qu'il fermera des programmes sociaux comme la distribution d'aliments aux écoles pauvres et que cette tâche sera réalisée par des volontaires privés.

    Comme Bolsonaro, il rejette les restrictions de déplacement et l’utilisation de masques pour affronter la pandémie de coronavirus. Dans beaucoup de ses apparitions, il n'utilise pas de masque et quand il le porte, il dit qu'il le fait « pour que la presse ne [le] critique pas. » Il cherche à privatiser la vaccination pour que des patrons puissent acheter et vendre les vaccins en pleine pandémie : « Les Péruviens peuvent payer pour se faire vacciner, » a-t-il déclaré pour justifier sa proposition. En ignorant la réalité économique d'une bonne partie de la population et la discrimination que provoquerait la privatisation des vaccins.

    Ce “Porky” n'est pas un personnage sympathique et charmant comme l'original mais un danger agressif et sérieux pour la démocratie et les libertés.

     

    Source: Pagina12 - Traduction: Françoise Lopez pour Bolivar Infos

    et https://www.les2rives.info/

     

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  • Romain MIGUS analyse le contexte politique, les enjeux, les clivages et présente les principaux candidats qui s'affronteront pour la présidence du Pérou le 11 avril 2021.
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    Une vidéo indispensable pour tout saisir et comprendre l'importance de ce processus électoral!
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  • inititive-communiste.fr est fier de donner la parole Dorian Vallois délégué CGT chez Cargill. La voie des travailleurs en lutte doit porter.

    Bonjour, pouvez-vous vous présenter et quel poste occupez-vous au sein de CARGILL? 

    Bonjour, je suis délégué syndical CGT de Cargill Haubourdin et je travaille à Cargill en tant qu’opérateur de production.


    Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il se passe actuellement dans votre entreprise ?

    Cargill est une des plus grosses entreprises privée au monde, elle pèse beaucoup dans l’économie mondiale. Cette entreprise n’est pas dans le besoin elle dégage des millions et des millions. Malgré cela, elle a décidé de profiter de la crise actuelle pour faire encore plus de profits, en restructurant ces activités un peu partit. Elle a donc annoncé le 21 novembre 2019, un plan social, un plan de licenciement dans les sites du Nord de la France : 186 emplois doivent être supprimés sur les 325 salariés. 
Depuis nous sommes dans la lutte, on conteste depuis le départ. On s’est bagarré plusieurs mois, malgré cela, le plan de licenciement a été validé par la direction de 17 aout 2020. On continue la lutte, cela fait 16 mois qu’on tient mais la moitié des licenciements ont été fait.

    Pourquoi est-ce que le « redéploiement industriel » de CARGILL vous parait il scandaleux ? Du point de vue des salariés et de l’intérêt national?

    Au niveau national, le discours de notre président sur la souveraineté économique, industrielle, sanitaire coïncide avec le nôtre, mais malgré cela, on va détruire notre entreprise. D’après notre analyse (celle de la CGT), d’ici 2 à 5 ans, l’entreprise complète sera anéantie. On voit donc que le discours du gouvernement n’est pas respecté. 
D’un point de vue sanitaire, il faut savoir qu’on fabrique un composant du lait en poudre pour les enfants prématurés ainsi que des produits pour les hôpitaux. D’un point de vue sanitaire, nous sommes essentiels. La preuve, lors du premier confinement, nous avons tourné à plein régime. On nous a demandé de faire « un effort national », nous avons même été récompensés avec une prime pour avoir travaillé pendant le premier confinement. Niveau sanitaire, nous sommes indispensables pour le pays, et malgré cela, une fois le confinement terminé, la direction a remis en place le plan de licenciements comme si de rien n’était.

    Quelle alternative industrielle la CGT présent-elle pour l’avenir industriel du site ?

    Nous voulons juste maintenir notre site industriel. Actuellement nous faisons de l’extraction d’amidon et on le transforme. Le projet de Cargil s’est d’enlever toute la partie extraction. Du coup on le reçoit directement de différents pays et même d’un concurrent proche de chez nous. Il n’y a pas de projet, on veut sauver l’usine. Le plus gros client qui a besoin de composant, il faut absolument qu’on le fournisse, c’est d’ailleurs la seule partie de l’usine qu’ils veulent conserver pour le moment. Notre savoir-faire est indispensable pour Cargill, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne ferment pas toute l’usine immédiatement.

    A votre avis, pour reconstruire une industrie française puissante, est-ce qu’on doit rebâtir un secteur industriel public (incluant les banques et les entreprises stratégiques) ?

    Oui tout à fait. Ce serait bien de privatiser certains secteurs, plusieurs industries. Par exemple le secteur des médicaments, on l’a bien vu récemment avec le vaccin : la France n’est plus capable aujourd’hui de subvenir à ces propres besoins.

    Le traité de Maastricht et les traités européens qui l’ont suivi définissent l’Union Européenne comme « une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ». Faite-vous le rapprochement avec la politique de délocalisation industrielle qui frappe lourdement la France et le Nord-Pas-de-Calais  ?

    Malheureusement, tous ces traités ont fait que la France n’existe plus : il n’y a plus de France, on n’a même plus de monnaie. Les lois françaises sont en dessous des lois de Bruxelles, c’est l’Union Européenne qui décide de tout. Toutes les décisions vont en faveur des multinationales, et pas du tout en faveur du peuple. On a tous perdu de l’argent, nos factures augmentent ect ect. 
L’ouverture des frontières a fait que les multinationales et les grandes entreprises partent dans les pays ou la main d’œuvre est moins cher, de nombreux emplois sont donc perdus en France, la précarisation de la société augmente dramatiquement. Cette « crise » n’est pas celle du peuple mais bien celle des entreprises mais c’est le peuple qui trinque malheureusement.

    Est-ce que les emplois supprimés dans votre entreprise vont être délocalisés ?

    Nous sommes certains que ces emplois vont être redistribué ailleurs, même si nous n’avons pas de preuve. Tout porte à croire, que cela va être le cas, car c’est toujours comme cela que ça se passe. 
A savoir que notre entreprise est très vieille, elle a ouverte en 1856 et il y eu beaucoup de luttes chez nous, nous avons gagnez beaucoup d’acquis sociaux et nous pensons donc que c’est pour cela que nptre entreprise doit être détruite justement, car nous avons une masse salariale importante.

    Merci beaucoup de votre temps monsieur Vallois. On vous soutient à fond dans votre lutte !

    Merci à vous.

    Propos recueillis par Dark Vlador le 26/03/2021

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • 1- La Commission Agriculture et Écologie du PRCF souhaite vous faire partager cette vidéo de la chaîne Youtube “À L’Assaut du Ciel”. Elle dénonce les chimères de l’écologisme bourgeois : qu’il soit modéré a la façon du “développent durable” d’EELV,  ou “radical” a la façon des partisans de la décroissance malthusienne. Elle rappelle également  l’incompatibilité des intérêts du capital avec ceux de la protection de l’, et la nécessité de transformer l’environnement pour l’adapter au besoin humain dans le cadre d’une économie planifie et populaire. 

     

    2-Nous partageons avec vous cette vidéo de la chaîne Youtube “À L’Assaut du Ciel”. Elle fait la brillante démonstration, théorique et pratique, que la capitalisme repeint en vert, reste toujours du capitalisme. Et qu’il sera toujours prêt a détruire la terre et le travailleur pour garantir son taux de profit. Elle rappelle également que c’est le prolétariat et les pays qui subissent la domination impérialiste, qui payent le plus les dommages écologiques causé par les exploiteurs. La solution ? Remettre l’enjeu de la production au centre de la problématique environnementale et en finir avec l’avatar de la “consommation responsable”.

    Nota : Les créateurs de cette vidéo ne cachent pas leurs accointances avec le Parti Communiste Maoiste, il ne s’agit pas ici d’engendrer un débat autour de la question du maoïsme ou de soutenir le PCM. Il s’agit plus simplement de partager une analyse et une réflexion marxiste sur la question environnementale. Bon visionnage !

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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