• Plusieurs centaines de jeunes ont manifesté, ce mardi midi à Brest. Plusieurs centaines de jeunes ont manifesté, ce mardi midi à Brest.

    À l’appel de plusieurs organisations syndicales et politiques, plusieurs centaines de jeunes ont défilé dans les rues de Brest, depuis la fac Segalen, ce mardi midi.

    Plus de 200 jeunes ont défilé, ce mardi midi, dans les rues de Brest. À l’appel de plusieurs organisations syndicales et politiques (Les Jeunes Socialistes, Les Jeunes Insoumis (es), la CNT inter-pro, West’Up, l’UNL, l’Alternative UBO, le Collectif des Jeunes de Bretagne, les Jeunes Communistes), la jeunesse était mobilisée dans un premier temps sur le parvis de la faculté. Le cortège a ensuite gagné Coat-ar-Gueven, avant de croiser le monde de la culture au Quartz, puis de rejoindre la permanence de Jean-Charles Larsonneur. Le député de la deuxième circonscription du Finistère, en déplacement ce mardi à Paris, avait reçu des représentants syndicaux lundi pour échanger en amont de la mobilisation. Sur la table des discussions, trois revendications principales ont été émises par la jeunesse : débloquer une enveloppe d’1,5 milliard d’euros pour augmenter les bourses et les APL (Aide personnalisée au logement), la mise en place du RSA (Revenu de solidarité active) pour les moins de 25 ans et des modifications apportées à Parcoursup.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Parmi les manifestants réunis mardi 16 mars à Brest, des étudiants en en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l'IDPCES.Parmi les manifestants réunis mardi 16 mars à Brest, des étudiants en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l’IDPCES. 

    Une centaine d'étudiants ont manifesté ce mardi midi 16 mars 2021 à Brest. Témoignages d'une génération qui se dit "sacrifiée, précarisée, révoltée et solidaire". 

    Ce mardi 16 mars 2021, à 12 h, une centaine d’étudiants se sont rassemblés sur le parvis de la faculté Segalen à Brest, à l’appel de diverses organisations étudiantes et politiques. 

    « Une action symbolique pour se faire entendre », argue Cosimo, l’un des fers de lance de la mobilisation. « La jeunesse est complètement oubliée », renchérit Enzo du Mouvement jeunes communistes de France, également mobilisé. Ils évoquent « une génération sacrifiée, précarisée, révoltée et solidaire ». 

    "On a des chiffres alarmants au niveau du décrochage scolaire, de la détresse psychologique et financière des étudiants."

    Enzo de Gregorio

    Parmi les revendications portées par les jeunes, la création d’un RSA, la hausse des bourses, ou encore la revalorisation des APL. Tous rêvent évidemment de la réouverture des facs à l’ensemble des étudiants.

    Lundi 15 mars, une délégation de l’inter-organisation jeunesse a été reçue par le député Jean-Charles Larsonneur. Ses représentants estiment ne pas avoir été entendus : « On ne s’attendait à rien mais on est quand même déçu ».

    Les jeunes veulent étudier dans de meilleures conditions.Les jeunes veulent étudier dans de meilleures conditions.

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    Entre colère et inquiétudes

    « C’est la galère », lâche Emmanuelle, 29 ans, étudiante en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l’IDPCES. Marquée par près d’un an de cours en distanciel et inquiète à l’approche des prochaines épreuves écrites fin avril. « On ne sent pas prêts du tout. On n’a pas fini les programmes et sur certaines choses, on passe vite ».

    Louise, 19 ans, en prépa littéraire à Kérichen, est venue soutenir ses camarades. « Nous sommes des privilégiés, nous avons cours en présentiel. Pourquoi les prépas ont le droit et pas ceux qui étudient à la fac », interroge la jeune femme. Remontée :

    "Les grands magasins sont ouverts et pas les amphithéâtres. C'est un manque de considération pour les jeunes." 

     « Nous sommes les invisibles de la République », estime Sébastien, 22 ans, en 3e année de droit et d’histoire de l’art. 

    "Il est temps pour le gouvernement d'agir, les mesures sont plus qu'insuffisantes." 

    Alexis, 22 ans, est étudiant en master d’histoire. Il n’a pas suivi un seul cours en présentiel depuis octobre 2020 : « C’est dur de se motiver. On est tout le temps chez soi ». Et il le reconnaît : « On travaille moins, en termes d’horaires et en qualité. »

    "La ministre de l'enseignement supérieur nous traite maintenant d'islamo-gauchistes, ça ne correspond à rien ! On demande simplement une qualité de travail."

    Les étudiants n’excluent pas d’organiser d’autres actions.

     

    Amélie THOMAS

    source:  https://actu.fr/bretagne/brest_29019/une-centaine-d-etudiants-manifestent-a-brest-nous-sommes-completement-oublies_40262353.html

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  • La Paz, 15 mars (Prensa Latina) Evo Morales, leader du Mouvement Vers le Socialisme (MAS, pour ses sigles en espagnol), a déploré aujourd’hui les déclarations de la Conférence épiscopale bolivienne au sujet du procès impliquant des anciennes autorités du gouvernement de facto.

    Certains hiérarques de cette institution se rangent du côté de l’oppresseur, oublient les humbles et demandent à la justice la liberté des putschistes quand ils n’ont jamais haussé la voix pour les victimes des massacres de Senkata (La Paz) et Sacaba (Cochabamba), a manifesté l’ancien président sur son profil Twitter.

    La Conférence épiscopale bolivienne a exigé ce lundi, par un communiqué, le respect d’une procédure régulière et la libération immédiate de l’ex-mandataire Jeanine Áñez, ainsi que de ses anciens ministres Álvaro Coímbra (Justice) et Rodrigo Guzmán (Energie).

    Ceux-ci ont été appréhendés entre vendredi et l’aube de samedi dernier pour leur participation présumée à l’affaire dite du coup d’État, et une juge les a placés hier en détention préventive pendant quatre mois.

    L’enquête sur les allégations selon lesquelles 36 personnes auraient été tuées, plus de 800 blessées, persécutées et torturées en novembre 2019 suscite aujourd’hui dans le pays une série de réactions de la part des forces d’opposition à l’exécutif dirigée par Luis Arce.

    L’ancien président et chef du parti Communauté citoyenne, Carlos Mesa, a envoyé des lettres dénonçant ce qu’il qualifie de persécution judiciaire à des organismes tels que l’Union Européenne, l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation des États Américains.

    L’ancien ministre des Travaux publics d’Áñez et récemment élu maire de La Paz, Ivan Arias, entre autres personnalités politiques, a annoncé de prochaines protestations dans les rues.

    Les autorités de l’actuelle administration, ont en revanche assuré que ce n’est pas la haine qui motive leurs actes mais la vocation à la justice face aux crimes présumés de terrorisme, de sédition et de conspiration.

    Les familles des victimes du massacre de Senkata ont pour leur part considéré, dans des déclarations à Bolivia Tv, comme un triomphe la détention préventive de quatre mois contre Áñez et d’autres membres de son équipe.

     

    source : http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=885832:evo-deplore-les-declarations-de-la-conference-episcopale-bolivienne&opcion=pl-ver-noticia&catid=99&Itemid=101

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  • Dans un pays de l'Union Européenne , l'Espagne

    on embastille un poète...pour crime de lèse-majesté !

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  • Dans cet article, notre camarade interprète comme autant de symptômes du rapport historique à la et aux Lumières l’éclatante découverte due à Champollion et celle, non moins éclatante mais à peine mentionnée ici et là, de l’archéologue François Desset.

    Par Aymeric MONVILLE (février 2021)

    Un Français, l’archéologue François Desset, a récemment percé le secret de l’élamite linéaire, une des dernières écritures qui restaient non déchiffrées, comme le sont d’ailleurs toujours celle de la vallée de l’Indus ou encore le linéaire A.

    Mais la prouesse ne s’arrête pas là. En plus de montrer le lien de continuité entre le proto-élamite et l’élamite linéaire, M. Desset a prouvé que le proto-élamite iranien n’est pas un dérivé de son contemporain, le proto-cunéiforme mésopotamien, mais bien un système d’écriture orignal contemporain, inventé en parallèle à celui-ci.

    Proto-cunéiforme et proto-élamite sont donc deux sœurs, apparues dans deux régions différentes (les tablettes d’Uruk et de Tal-i-Malyan sont contemporaines ; -3300 / – 3100) au sein d’un espace commun, de la Syrie à l’Iran en passant par l’Irak actuels, connaissant déjà des tablettes numériques et numéro-logogrammatiques utilisées entre 3500 et 3000 avant notre ère. Il n’y a donc pas de primauté d’une sous-aire géographique sur une autre. Pour résumer, l’écriture n’a pas seulement été inventée à Sumer, mais aussi et en même temps à Elam.

    L’élamite linéaire, que François Desset propose de rebaptiser, conformément à la prononciation locale, « hatamtite linéaire » est un alpha-syllabaire de 69 signes, dépourvu de logogrammes contrairement au sumérien et à l’akkadien. Quarante inscriptions sont à présent connues. Après ses conférences, la publication des travaux de M. Desset est attendue pour 2021.

    Auparavant, d’autres Français s’étaient illustrés dans ce type de découvertes renversantes. Notamment en perçant, après la découverte d’Ougarit en 1928, les mystères de l’ougaritique, langue écrite en cunéiforme mais constituée très étonnamment d’un alphabet, ou plutôt abjad, c’est-à-dire alphabet uniquement consonantique, ce qui est fréquent dans les langues sémitiques.

    Et bien sûr on pourrait remonter à Champollion ou, plus loin encore, à l’abbé Barthélémy qui déchiffra les alphabet palmyrénien et phénicien.

    Sans chauvinisme déplacé, d’autant qu’il y a eu également une coopération internationale, force est de constater que Massimo Vidale, le protohistorien organisateur de la conférence de Padoue où François Desset a fait part de ses conclusions, n’a pas hésité à y voir la confirmation d’une particularité et d’une excellence nationale :

    “La France, par ce nouveau décryptage, maintient sa primauté dans le “craquage” des anciens systèmes d’écritures perdus !” (Sciences et Avenir).

    Dans ces conditions, on pourrait tout de même se demander pourquoi ni « nos » dirigeants ni « nos » médias ne parlent pas davantage de cette découverte à laquelle n’ont été consacrés que quelques articulets. Et si ce silence n’est pas dû à une forme de masochisme national ou à tout le moins d’absence totale de fierté patriotique. Il n’y aurait pas à chercher très loin les raisons très concrètes de ce profil bas : il suffit de penser à notre actuelle double soumission :

    • Celle à l’alliance atlantique au plan militaire, qui va, entre autres exemples révélateurs, jusqu’à nous imposer par exemple une russophobie et une sinophobie (et pourquoi pas, en l’occurrence, une iranophobie ?) gratuites, laïques et obligatoires, et des vaccins uniquement occidentaux.
    • Celle à l’UE sous commandement allemand, qui faute de nous imposer la langue de l’occupant entre 1940 et 1944, nous oblige à parler une autre langue d’origine germanique, alors que – et c’est un comble ! – le Royaume-Uni vient précisément de quitter l’Union européenne. Rappelons que pour le regretté Umberto Eco, la langue de l’Europe est, ou devrait être, la traduction.

    Si l’on compare avec l’époque de Champollion, ce n’est pas la découverte de M. Desset qui est moindre, c’est le contexte de sa réception auprès public qui n’est pas à la hauteur.

    Certes, l’époque n’est plus au patriotisme échevelé, comme lorsque Champollion, fils de la Révolution (il était né en 1790), a dix ans lors du retour d’Egypte. La pierre de Rosette avait été finalement emmenée au British Museum par la perfide Albion, mais il put travailler sur copie et perça le mystère de l’écriture égyptienne en 1822.

    Mais surtout derrière Champollion, il y a les Lumières, la lutte contre l’obscurantisme. Après l’élimination de l’écriture hiéroglyphique liée à la fermeture des temples païens par Théodose vers 380, le savant français fit parler ces siècles qui se contentaient de nous contempler. De plus, tous les témoignages grecs (Hérodote, Diodore de Sicile notamment) voyaient dans les hiéroglyphes une écriture métaphorique, symbolique, excluant par là une approche syllabique, phonétique, bien plus humaine, pratique, accessible. En effet, ce sont aussi ces préjugés plus ou moins ésotériques que Champollion a balayés. Le bonheur était bien une idée neuve en Europe, et pour le monde entier.

    Derrière Champollion, il y a aussi ce que Bachelard aurait appelé « la cité scientifique », les 175 savants emmenés en Egypte par Bonaparte. Et derrière cet engagement scientifique, et sans nier le poids de l’impérialisme français, il y a une démarche opposée à celle que Bonaparte avait sans doute en tête lorsqu’il qualifiait l’Angleterre de « nation de boutiquiers ». Il est bien évidemment que nous ne voulons pas souligner par là un appât du gain excessif chez nos voisins d’Outre-Manche et qui nous serait étranger, mais le fait que le monde anglo-saxon a été – parlons sans ambages – le support d’un certain ethos capitaliste imposé aujourd’hui au monde entier comme un véritable lit de Procuste.

    Enfin, derrière le nom de « Champollion », et cela restera pour les siècles de siècles, il y a le dévoilement de toute écriture sacrée. Instrument de légitimation du pouvoir qu’on exerce sur le peuple, permettant de se réserver le monopole du savoir, l’écriture est avant tout liée à l’imposition d’une société de classe. L’écriture est née dans la lignée de la comptabilité, du prélèvement d’impôts, des cités-Etats et elle imposa un gouffre entre ceux qui la pratiquaient et les autres. Mais comme la langue d’Esope qui est la meilleure et la pire des choses, l’histoire de l’écriture a ceci de dialectique qu’elle est aussi celle de sa longue marche vers la démocratisation : vers l’alphabet, vers l’utilisation de divers démotiques, vers la réforme des caractères chinois sous la Chine communiste, etc. Et qui dit démocratisation dit aussi déchiffrement.

    Quoi de plus beau, donc, que l’humanité puisse lire son histoire comme à livre ouvert ?

    Et cela participe à la beauté de la chose que ce soit un Français qui ait renouvelé ce geste et cette geste, et ce jusqu’à élargir le berceau de l’écriture à deux régions (l’Irak et l’Iran) qui furent si longtemps en guerre. Pourquoi est-ce important que ce soit un Français ? Car c’est un représentant de la langue qui, pour des raisons historiques, est, par son prestige et sa diffusion internationale, y compris à l’ONU, l’une des plus en mesure de porter un démenti à la domination présentée comme « naturelle » du tout-anglais. « Tout-anglais » avec lequel je ne confonds bien sûr pas la langue de Shakespeare et de Billie Holiday, mais ce dont il s’agit c’est bien de lutter « contre la pensée unique » imposée par une langue unique, pour reprendre le titre éponyme d’un livre incontournable de Claude Hagège.

    Donc sans chauvinisme et sans cocoricos déplacés, mais en prenant conscience des enjeux symboliques importantissimes en matière linguistique, saluons non seulement cette récente découverte de l’élamite linéaire pour l’humanité tout entière mais aussi ce que cela peut signifier objectivement pour nous que cette découverte ait été portée par un Français.

    Aymeric Monville, (février 2021)


    Sources :

    • Conférence de M. François Desset

    •Numéro de Science et avenir, 7 décembre 2020

    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/breaking-the-code-en-craquant-une-ecriture-non-dechiffree-vieille-de-plus-de-4000-ans-un-francais-remet-en-cause-la-seule-invention-de-l-ecriture-en-mesopotamie_149795

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Dans le hangar de la Coop des Masques à Grâces près de Guingamp : les masques FFP2 à la sortie de la chaîne de production. Dans le hangar de la Coop des Masques à Grâces près de Guingamp : les masques FFP2 à la sortie de la chaîne de production. © Radio France / Manuel Ruffez

    par Manuel RUFFEZ

    En 2018, à 30 km de là, l’américain Honeywell fermait son usine de fabrication de masques, à Plaintel près de Saint-Brieuc, pour en délocaliser la production. Aujourd’hui c’est une coopérative, la Coop des Masques, à Grâces près de Guingamp, qui relance une production locale à plus petite échelle, pour un marché local.

    Il y a un an, nous nous retrouvions confinés à la merci d'une pandémie aussi soudaine qu'inattendue. Parmi les enseignement qu'on a tiré de cette crise, la relocalisation de productions parties à l'étranger. C'est le cas des masques, dont on a subi la pénurie de plein fouet. 

    Ici, l’immense entrepôt est encore tout en travaux. Les vestiaires, les toilettes, la salle de repos, tout reste encore à faire, des artisans y travaillent. Dans ce vaste hangar, une ancienne friche récupérée par la coopérative, les machines de production, arrivées mi-janvier, semblent petites, posées là dans un coin. Une machine pour les masques chirurgicaux, confectionnés à partir de trois tissus différents, qui peut produire 150 masques à la minute, et une chaîne pour les masques FFP2, quatre tissus différents, au rythme de 100 masques à la minute. À terme, la Coop des Masques envisage de produire 45 millions de masques par an, pour un investissement aujourd’hui de 5,6 millions d’euros. Autour de ces machines, des conducteurs de ligne, opérateurs et techniciens s’affairent, bien couverts, le chauffage n’est pas encore installé. 

    Désinfection des rues à Perpignan, le 31 mars 2020

    Une industrie délocalisée juste avant la crise

    Parmi eux, Aurore Ruellan, technicienne de maintenance. Elle a découvert le métier dans l’ancienne usine de Plaintel près de Saint-Brieuc fermée en 2018 par l’américain Honeywell. Pendant 5 ans et demi, elle y fabrique des masques FFP2, "les mêmes qu’ici" tient-elle à préciser : "Ça marchait très bien, on était heureux, et du jour au lendemain, la catastrophe. Ici au moins, comme on est une coopérative, on ne risque pas d’être délocalisé".

    Coopérative, c’est bien le maître-mot de ce projet né à l’initiative d’anciens salariés et de syndicalistes qui se tournent assez vite vers une figure locale : Guy Hascoët, créateur des SCIC Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif, quand il était secrétaire d’État à l’Economie Solidaire du gouvernement de Lionel Jospin. "Les initiateurs du projet ont commencé à regrouper des citoyens, des collectivités : le département, la région, des entreprises. Ils se sont dit, 'il y aura du public, du privé, des citoyens, ça, ça débouche sur une SCIC'", raconte Guy Hascoët. "Ils se sont posé la question : 'qui connait bien les SCIC ?' et comme j’habite le département, ils m’ont demandé si j’étais prêt à me mettre au boulot". Il est aujourd’hui président de la Coop des Masques.

    Guy Hascoët est le président de la Coop des Masques. Logique pour celui qui a crée les Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif quand il était ministre d’Etat à l’Economie Solidaire du gouvernement de Lionel JospinGuy Hascoët est le président de la Coop des Masques. Logique pour celui qui a crée les Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif quand il était ministre d’Etat à l’Economie Solidaire du gouvernement de Lionel Jospin © Radio France / Manuel Ruffez

    "Pas de profit pour le profit"

    "Notre business model n’est pas basé sur la pandémie" précise Patrick Guilleminot, le directeur général de la Coop des Masques. "Nos clients, qui sont aussi pour beaucoup nos sociétaires, sont des mutuelles, des hôpitaux, des entreprises de l’agroalimentaire, des industries, des distributeurs. Ils ont vécu une période difficile de pénurie de masques et ils ne veulent pas que ça se reproduise. Ils nous font confiance pour amener une pérennité dans le marché". Et il l’affirme, sans vouloir les dévoiler, que les prix de leurs masques sont ceux du marché, que les profits seront réinvestis dans la coopérative et surtout "nos prix n’augmenteront pas si il y a à nouveau pénurie de masques, ce n’est vraiment pas le but du jeu". "Qui aurait imaginé qu’un virus allait arrêter l’économie des zones où on produit les masques ? Personne" argumente Guy Hascoët.

    "Il y a des domaines pour lesquels on n’a plus le droit de dépendre d’un ailleurs improbable" (Guy Hascoët)

    Une vocation sociale et environnementale affirmée

    Et puis la Coop des masques, c’est aussi une mixité presque parfaite. Sur la vingtaine de salariés aujourd’hui, il y a autant de femmes que d’hommes, autant de jeunes que de plus âgés, d’anciens chômeurs longue durée, et 30% de travailleurs en situation de handicap. Le collège des salariés pèse à lui seul un quart des droits de vote de la coopérative. L’industrie est encore loin d’être une industrie verte, alors un vaste travail de recherche et développement commence, pour envisager de nouvelles matières premières sur des polymères bio-sourcés, et plus de recyclage.

    Montée en puissance

    D’une vingtaine de salariés aujourd’hui, la coopérative devrait passer à 40 d’ici la fin de l’année. Elle va d’abord fabriquer elle-même le Meltblown, le tissu filtrant indispensable à la conception des masques, mais qu’on ne trouve pas encore en France, ce qui crée là-encore une dépendance et rend vulnérable à la moindre fluctuation des prix. Et puis, l’idée est assez vite d’investir dans un troisième métier, celui de la fabrication de surblouses, de surbottes, de charlottes. "C’est encore un des avantages de la coopérative" conclut Patrick Guilleminot, "on est plus proche et plus à l’écoute de nos clients qui sont aussi nos sociétaires".

    Manuel RUFFEZ

    source: https://www.franceinter.fr/

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  • Le Dr. Patrick Pelloux prend conscience qu’il s’est fait avoir depuis un an.

    Même les médecins marconistes qui défendent la politique absurde du gouvernement depuis un an admettent aujourd’hui qu’ils ont été roulés dans la farine.

     

     

     

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  • Lundi 15 mars 2021, venus nombreux à la MAS Ty-Huel, à Ploudalmézeau, les « Oubliés du Ségur » étaient soutenus par de nombreux collègues du secteur public.Lundi 15 mars 2021, venus nombreux à la MAS Ty-Huel, à Ploudalmézeau, les « Oubliés du Ségur » étaient soutenus par de nombreux collègues du secteur public.

    Le 12 janvier 2021, une dizaine de salariés de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) Ty-Huel (Les Genêts d’or) à Ploudalmézeau (Finistère) avaient déjà débrayé, clamant haut et fort : « Nous les oubliés du Ségur » ! Ils ont à nouveau manifesté ce lundi 15 mars 2021.

    Ce lundi 15 mars, à l’appel de la CGT, près de 150 personnes venues de tout le département étaient à côté des salariés de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) Ty-Huel, à Ploudalmézeau (Finistère) pour rappeler leurs revendications. « Je suis heureux de constater que les camarades de la CFDT, de Sud, des collectifs Tous à Poil et Associations-syndicats du secteur social et médico-social sont là avec nous. Nous sommes tous dans le même bateau. Nous devons nous battre tous ensemble… », lançait Fabien Huguet, délégué syndical de la MAS des Genêts d’Or à Ploujean (Morlaix).

    Pas d’augmentation de salaire depuis 15 ans

    « Les accords du Ségur de la santé ont octroyé une augmentation de 183 € aux professionnels de la santé du secteur public et des Ehpad (Établissements pour personnes âgées dépendantes). Mais rien à ceux des établissements privés du secteur social et médico social », explique-t-il. 

    Ces 183 € ne seraient pourtant qu’une étape. « Cela fait plus de 15 ans que nous n’avons connu aucune augmentation de salaire. Il y a toujours plus de salariés qui connaissent la précarité. Nos établissements ont toujours plus de mal à recruter, rappelle Franck Monfort, secrétaire départemental santé action sociale de la CGT. Au-delà des salaires, c’est une revalorisation de nos métiers que nous revendiquons… »

    Mission d’intérêt général

    Dans ces revendications, employeurs et syndicats sont unis dans un même combat. Ainsi, Joël Goron, directeur général des Genêts d’Or, représentait quant à lui le collectif Associations-syndicats du secteur social et médico-social qui se bat lui aussi pour dénoncer ces inégalités. « Notre collectif regroupe vingt-six associations d’employeurs et trois syndicats – CGT, Sud et CFDT – du secteur social et médico-social », explique-t-il. Rien qu’en Bretagne, cela représente 46 000 salariés ! « Que nous soyons exclus du Ségur est une aberration alors que l’on remplit une mission d’intérêt général. Et même si cela n’entre pas dans notre champ d’action, nous pensons aussi à la situation des aides à domicile », rajoute-t-il.

    Une manifestation régionale à Carhaix le 26 avril

    Ces « exclus du Ségur » comme ils se présentent, ont bien l’intention de continuer à manifester pour se faire entendre. Le lundi 26 avril 2021, ils organiseront une grande manifestation régionale à Carhaix. Des artistes locaux et nationaux ont déjà fait savoir qu’ils en seraient. Par ailleurs, depuis quelques jours, les institutionnels du département sont destinataires d’une motion de soutien au collectif associations-syndicats.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après avoir manifesté en janvier, les salariés des Amitiés d’Armor étaient à nouveau mobilisés, ce lundi à Brest, faute d’avoir reçu la prime Ségur de 183 €.Après avoir manifesté en janvier, les salariés des Amitiés d’Armor étaient à nouveau mobilisés, ce lundi à Brest, faute d’avoir reçu la prime Ségur de 183 €. 

    Les salariés des Amitiés d’Armor ont manifesté pour la troisième fois, ce lundi après-midi à Brest. Aucune prime Ségur n’a été versée dans l’association.*

    « À ce jour, les 750 salariés des Amitiés d’Armor n’ont toujours pas reçu la moindre prime, même ceux qui ont été fléchés par l’accord du Ségur », déplore l’intersyndicale CGT, FO action sociale, CFE-CGC santé social et Sud qui appelait, ce lundi, à 14 h, les salariés de l’association à manifester devant le siège des Amitiés d’Armor, rue de Lanrédec à Brest.

    Les salariés revendiquent le versement à tous de la prime Ségur de 183 €. Certains services en sont exclus, comme le siège, la buanderie, le service de soins infirmiers à domicile, le foyer de jeunes travailleurs, le foyer d’accueil médicalisé… « Nous considérons que tous les salariés des Amitiés d’Armor sont éligibles à cette prime », affirme l’intersyndicale, qui s’étonne qu’aucun versement ne soit intervenu dans l’association. Les salariés ont déjà manifesté à deux reprises en janvier dernier.

    Reçus par le nouveau directeur général, Bernard Coignec, les représentantes de l’intersyndicale sont ressorties déçues.

    Une annonce au prochain CSE

    « Une annonce sera faite au prochain comité social et économique (CSE). L’association estime n’avoir pas les moyens de financer un effort en direction des personnes exclues du Ségur, d’autant plus que la tutelle n’a pas versé la totalité des sommes attendues, sans que la somme manquante nous ait été précisée », regrette l’intersyndicale qui, au-delà du Ségur, veut faire avancer d’autres revendications : une revalorisation de tous les salaires, l’amélioration des conditions de travail, l’arrêt des suppressions de postes et « le recrutement de médecins coordonnateurs qui manquent dans certains Ehpad… ».

     

    source  :https://www.letelegramme.fr/

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  • Quartz  occupé, ça nous concerne toutes et tous !

     

    Depuis le 11 mars, artistes, techniciens, intermittents du spectacle, précaires et intermittents de l’emploi du Finistère, occupons le Quartz à Brest.
     
    A la suite du mouvement initié à Paris au Théâtre de L’Odéon, le monde du spectacle se mobilise dans toute la France. Les bretons ne sont pas en reste.
     
    Nous revendiquons :
    - la réouverture des théâtres et lieux de diffusions dans le respect des règles sanitaires
    - la prolongation de « l’année blanche », sans rabais (!), pour les annexes 8 et 10 relevant de l’assurance chômage
    - un plan de financement fiable permettant la reprise du secteur culturel (salles, festivals etc..)
    - la prolongation des aides pour les indépendants et TPE du secteur culturel
    - l’ouverture des droits à l’assurance chômage à 250 heures, pour les primo-entrants et les chômeurs en fin de droit, au nombre de 20258 personnes
    - la prise en compte des « intermittents de l’emploi » au sens large - 2 millions de personnes -, aujourd’hui oubliés, et sans aides demain.
    - le maintien de droit pour l’accès au congé maladie et maternité pour TOUS les salariés à emploi discontinu.
    - l’abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.
     
    Les choix politiques dans cette période sont difficiles, nous le savons. Néanmoins, nous ne pouvons souscrire à des décisions qui réduiraient à néant l’idée même de politiques culturelles, de tentatives de déploiement vers tous les publics qui sont loin d'être achevées. L’exercice des droits culturels que constituent la liberté de création, l’accès du plus grand nombre aux œuvres de l’esprit et la citoyenneté active est indissociable du pacte républicain.
     
    La Culture est un bien commun.
     
    Elle est partout. Elle ouvre des voies, offre des perspectives, appelle à réfléchir sur soi, sur les autres, sur le monde. Elle est un espoir.
     
    Nous allons la défendre. Nous ne voulons plus d’effets d’annonce, nous voulons des engagements ! Notre volonté d'exercer nos métiers et d'en vivre est aussi celle de maintenir le dialogue avec le public.
     
    CE QUE NOUS DÉFENDONS, NOUS LE DÉFENDONS POUR TOUTES ET TOUS.
     
     
     

     
    RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PARVIS DU QUARTZ OCCUPÉ.
    CHAQUE JOUR À 13H
     
    Les communistes finistériens du PRCF appellent les travailleurs et les citoyens du département à participer à ce rassemblement
    tous ensemble et en même temps pour l'accès à la culture, au travail à une vie digne et libre
     
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