• communiqué de et au nom du secrétariat national du PRCF – 19 mars 2021

    Un peu partout en France se dessinent des listes régionales qui, sous l’intitulé confus “union des forces de gauche et des écologistes”, visent, tantôt à réintégrer le PS hollandien et social-maastrichtien dans la “gauche” politique, tantôt à mettre sur un piédestal politique Europe-Écologie/les Verts, son chef de file “présidentiable”, Yannick Jadot, dont chacun sait l’attachement au “saut fédéral européen” cher à Macron, appuyés ici et là de leurs alliés euro-régionalistes et autonomistes de bonne figure prêts à faire sauter la une et indivisible. 

    Pour des raisons électoralistes, mais aussi parce que ces deux forces cultivent elles-mêmes l’équivoque sur l’indispensable rupture de la France avec l’ supranationale du capital, les directions du PCF (soi-disant “identitaire”…) et de la France Insoumise (prétendument “indépendantiste”…) semblent trop souvent prêtes, notamment en Île-de-France, à figurer en position de forces d’appoint sur des listes régionales pilotées, voire copilotées par la social-eurocratie du PS maastrichtien et par l’écolo-fédéralisme d’.

    Une telle stratégie socialo-dépendante, verduro-soumise et euro-complaisante du PCF et/ou de l’appareil de la FI ne peut en aucune façon contribuer à la clarté politique indispensable pour mettre en accusation l’UE du capital et pour faire échec à l’éclatement programmé de la République indivisible au profit de l’ “Europe des régions” et du “Pacte girondin” chers à Macron. Cet électoralisme à courte vue peut encore moins mobiliser le monde du travail à l’approche d’échéances décisives. Et encore moins favoriser l’urgente construction du “tous ensemble en même temps” des syndicats de lutte et des Gilets jaunes indispensable pour stopper la pluie de contre-réformes, de mesures liberticides, d’euro-privatisations et de fusions industrielles transnationales orchestrées par Macron pour le compte de l’UE et de l’oligarchie “française”. Car les travailleurs ne se mobiliseront sûrement pas pour une offre politique politicienne qui, sous couvert de “gauche plurielle” bis ou ter, ne servira qu’à remettre en selle le PS et qu’à positionner EELV, ce mouvement dangereux pour l’avenir de la République une, laïque, souveraine et indivisible, en “pôle position” à gauche lors de la future présidentielle. 

    Ce positionnement désastreux, pseudo-unitaire et sans contenu clair qui, mutation euro-réformiste du PCF et euro-équivoques permanentes de la FI aidant, tend à subordonner les forces populaires à la bourgeoisie verte et/ou social-maastrichtienne, ne peut  que faire le jeu du faux “duel” et vrai duo Macron/, en contribuant à une abstention populaire plus massive que jamais. À quoi bon, camarades communistes du PCF, revendiquer une candidature autonome de ce parti lors de la présidentielle si c’est pour suivre passivement, au prix de quelques strapontins, les euro-écolos ou les sociaux-maastrichtiens dans les régions, les départements et les mairies ? Ne voyez-vous pas qu’une telle schizophrénie politique condamne d’avance toute “candidature communiste autonome” au faux-semblant et à l’illisibilité ? Et à quoi bon, citoyen Mélenchon, vous poser en chef de file des forces progressistes lors de la présidentielle si, aux régionales, vous avez tout fait pour donner la pôle position au néolibéral pseudo écolo Yannick Jadot ?

    C’est pourquoi les militants du PRCF continueront contre vents et marées de porter la seule alternative capable de bousculer le “jeu” de la grande bourgeoisie destructrice de la nation et des acquis sociaux, que ce soit avec un Macron de plus en plus liberticide et fascisant, avec une Le Pen de plus en plus acquise à l’euro et à l’UE, ou d’une fausse “gauche” verte ou rosâtre dont les promesses sociales sont impossibles à satisfaire dans le cadre de l'”économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée”, qui définit l’UE dans tous les traités européens. 

     

     

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  • Arnaud Huvet, chargé de recherche à l’Ifremer, spécialiste en physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques, ces particules de plastique dont la taille est inférieure à 5 mm.Arnaud Huvet, chargé de recherche à l’Ifremer, spécialiste en physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques, ces particules de plastique dont la taille est inférieure à 5 mm. | IFREMER

    Chargé de recherche de l’Ifremer au sein du Lemar de Brest (Finistère), Arnaud Huvet est spécialiste de la physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques. Il est également impliqué dans le conseil scientifique du groupe de recherche « Polymères et océans ».

    Arnaud Huvet est chargé de recherche de l’Ifremer au sein du Laboratoire des sciences de l’environnement marin, à Brest (Finistère). Il est spécialiste de la physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques.

    Les plastiques polluent l’océan. En quelle quantité ?

    Partout où l’on cherche des plastiques en mer, on en trouve ! En mer, aucune zone n’est plus épargnée. Et celle-ci est très variable, que ce soit en types de plastiques ou en quantités. Il y a quelques années, la communauté scientifique a chiffré 5 000 milliards de particules de plastiques flottantes (pour une évolution en masse de 260 000 tonnes). 

    En 2015, une estimation de ce qui entre chaque année dans l’océan, oscillait entre 4 et 12 millions de tonnes. Ce différentiel entre le flottant (260 000 tonnes) et « l’entrant annuel » (4 millions de tonnes) fait justement se poser la question : où passent ces plastiques s’ils ne flottent pas ?

    D’où vient cette contamination ?

    Selon une autre estimation, 80 % des déchets en mer proviennent en moyenne de nos activités à terre. Ce réceptacle final est alimenté par le vent, les bassins-versants, les rivières, etc. Si certaines contaminations y sont vite déversées, d’autres peuvent rester longtemps dans les sols avant d’être drainés vers les cours d’eau et l’océan. 

    Ce chiffre de 80 % est une moyenne, en quoi est-il susceptible de varier ?

    Nos analyses concernent les côtes finistériennes, en rade de Brest et en baie de Douarnenez. L’expédition MED a aussi mis en évidence une forte variabilité en fonction des usages locaux, en analysant les déchets d’une vingtaine de plages, pendant un an, du nord au sud de l’Hexagone, jusqu’à la Corse. Elle a montré que cette proportion 80-20 s’inverse dans des zones aquacoles ou de pêche. Ce constat permet d’envisager des solutions locales pour endiguer le problème.

    Quid de la cohorte de déchets plastiques de l’océan ?

    La plupart migrent dans l’océan selon les courants et se retrouvent concentrés sous l’effet des gyres océaniques connus, nord et sud en Atlantique et Pacifique, gyre de l’océan Indien. Cette soupe de déchets ayant parcouru plusieurs milliers de kilomètres a été surnommée « 7e continent » dans le Pacifique. 

    Nous parlons ici des microplastiques ?

    Les images de gros déchets (filets de pêche fantômes, bouteilles plastiques, etc.) frappent l’opinion publique mais ils ne forment que 10 % de cette pollution, le haut de l’iceberg ! La plus grande proportion (90 %) est une masse de déchets plus petits, comme les microplastiques (dont la taille est inférieure à 5 mm), résultat des fragmentations subies sous le feu des UV, de l’eau de mer ou bien encore des organismes qui les colonisent. À cela, s’ajoutent les entrées directes de plastiques déjà à la taille micro : fragments de pneumatiques, fibres textiles, particules issues de produits industriels ou cosmétiques.

    Tout ce (petit) monde flotte ?

    Les études récentes montrent qu’il pourrait y en avoir deux ou trois fois plus dans la colonne d’eau, selon les endroits. La majorité des plastiques ont une densité qui les fait flotter à la surface, brassés par le vent et les vagues. Interviens alors le biofouling, c’est-à-dire leur colonisation par les organismes vivants, ce qui a pour effet de les faire s’enfoncer jusqu’à 30 ou 40 m de profondeur. Puis, après que les organismes vivants ont été broutés, les plastiques remontent vers la surface. Ce yoyo peut durer longtemps…

    Les eaux profondes ne sont pas non plus épargnées…

    Des études montrent la présence de plastiques dans les sédiments même profonds (y compris la fosse des Mariannes, – 11 000 m !) ou qu’ils seraient trois fois plus nombreux au fond de l’océan Indien qu’en surface.

    Quelles sont les zones les plus contaminées ?

    La Méditerranée détient les records, avec les côtes du golfe de Bengale, du fait de la très mauvaise gestion des plastiques par le triptyque Inde-Chine-Indonésie. On trouve aussi des plastiques dans les glaces de mer en Arctique, sur l’île Henderson du Pacifique, pourtant isolée de l'homme à plusieurs milliers de kilomètres…

    Vous pointez un impact inattendu en termes de biodiversité…

    Ces plastiques deviennent aussi un nouvel habitat de choix pour les organismes, qui peuvent être invasifs voire toxiques. Le tsunami japonais de 2011 a ainsi introduit 300 nouvelles espèces sur les côtes américaines, transportées par les déchets du tsunami, des plastiques pour 80 % d’entre eux.

    Les plastiques sont-ils aussi dans l’air ?

    Une étude allemande a montré en effet qu’on inhale des microplastiques dans l’air des Alpes. Et une autre, américaine, qu’un Canadien respire entre 70 000 et 100 000 fibres par an. Et ingère entre 40 000 et 50 000 particules par an. 4 000 microplastiques de plus, s’il boit l’eau du robinet. 90 000, s’il boit de l’eau en bouteille. Une étude tchèque sur des volontaires a aussi montré la présence de microplastiques dans leurs excréments, preuve qu’ils sont ingérés et excrétés.

    +++ LIRE AUSSI. Pourquoi le plastique a-t-il un impact (très) négatif sur l’environnement ?

    Est-ce que l’on mesure les impacts sur les organismes vivants ?

    Seule l’Anses peut réaliser des études épidémiologiques, susceptibles d’être prises en compte par les industriels de la plasturgie. Dans les laboratoires de l’Ifremer, deux post-doctorats Kévin Tallec et Camille Détrée travaillent en écotoxicologie. Le premier étudie les effets de fragments pneumatiques et de leurs composés chimiques sur la biologie de l’huître. La seconde, ceux des fibres synthétiques déversées par nos machines à laver.

    Pourquoi l’huître ?

    Cet organisme filtreur est le premier organisme en contact avec tous ces microplastiques. Même en cas de simple transit, cette présence dans l’estomac entraîne une gêne et des bilans énergétiques défavorables, avec une diminution des gamètes de 40 % et des retards de croissance des larves produites.

    Que répondent les industriels face à ces résultats ?

    Que ces résultats expérimentaux sont ensuite à transposer du laboratoire à la réalité, compte tenu de la cohorte de polluants, pesticides, métaux lourds, résidus de médicaments, et des autres paramètres résultant par exemple du changement climatique, comme la hausse de la température et de l’acidité de l’eau.

    Quid des nanoplastiques, ces particules plus petites qu’un micron ?

    Pour l’instant, on ignore en quelles quantités ils sont présents en mer, faute de technologie innovante pour les compter. La communauté scientifique se doute que, plus les particules sont petites, plus les effets sont forts, car leur petite taille leur permet de passer les membranes digestives et de migrer en générant des inflammations. Des chercheurs scandinaves nordiques en ont retrouvé dans le cerveau de poissons exposés expérimentalement à des nanoplastiques. Et observé des modifications de comportements, de déplacements et de fuites en face de prédateurs…

    +++ LIRE AUSSI. Ces endroits étonnants où on a retrouvé du plastique en 2019

    Alors, que peut-on faire ?

    Il serait impossible de bannir les plastiques, par exemple dans les véhicules (où leur légèreté est essentielle) ou à l’hôpital. Par contre, 40 % des plastiques sont destinés à l’emballage, certains d’une durée de vie très courte : de quelques minutes ! Il faut promouvoir la sobriété, développer les filières de fin de vie dès leur production, réduire les échappées de plastiques au cours des process industriels de fabrication ou de leur transport.

     

     

    Devant l’urgence, un groupement de recherche, le GDR Polymères et océans, a été constitué en 2019 sous l’égide du CNRS. Quel est son rôle ?

    Le GDR Polymères et Océans réunit 215 chercheurs, 45 laboratoires, cinq instituts du Centre national de la recherche scientifique (CNRS : INP, INC, INEE, INSU, INSIS) et deux partenaires (Institut français de recherche pour l’exploitation de la Mer/Ifremer et Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail/Anses). Son but est de rassembler la communauté francophone qui travaille sur le devenir des plastiques en milieu aquatique. Pour favoriser l’émergence de nouvelles recherches interdisciplinaires, toutes les communautés scientifiques sont mobilisées, des chimistes aux physiciens, en passant par les biologistes, les écologues, les écotoxicologues, les océanographes, les économistes, les sociologues !

    +++ LIRE AUSSI. Déchets plastiques. Les experts français veulent alerter la société

    Le laboratoire des sciences de l’environnement marin (Lemar) de Brest (Finistère) est l’un de ces 45 laboratoires ?

    Ika Paul-Pont (CNRS) et moi-même (Ifremer) sommes impliqués dans le conseil scientifique de ce GDR, via le laboratoire des sciences de l’environnement marin (Lemar) de l’Institut universitaire européen de la Mer (IUEM), lui-même une Unité mixte de recherche (UMR) réunissant université de Bretagne occidentale (UBO), Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut de recherche pour le développement (IRD) et Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

    Vos travaux, eux, ont commencé bien avant la création du GDR ?

    Depuis 2011, nous travaillons en effet sur les impacts des plastiques en mer. Seulement, avant d’approfondir cette question, il faut être capable de répondre aux questions : où sont-ils présents ? En quelle quantité ? Quels plastiques ? Un autre volet important de notre travail est la sensibilisation du grand public, notamment au sein du projet européen Preventing Plastic Pollution.

    +++ LIRE AUSSI. De multiples actions contre la pollution plastique des océans

     
     
     
    Kevin Tallec, en cours d’expérience, mesure les réponses écophysiologiques (respiration, prise alimentaire, rendement d’assimilation de la nourriture) de jeunes huîtres aux composés chimiques relargués par des microfragments de pneumatiques grâce à un système d’enceinte individuelle reliée à des capteurs de mesures, sur le site expérimental Ifremer d’Argenton. | STÉPHANE LESBATS/IFREMER

    +++ LIRE AUSSI :

    Finistère. La chasse au plastique est ouverte en mer et à terre

    Baie de Douarnenez. Quarante jours de ramassage de micro-plastiques balayés en une marée

    Environnement. Le plastique biodégradable existe déjà

    À Quimper, les sans-abri réduisent les plastiques

     

    Gaël HAUTEMULLE

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents
     
     
    Trois mobilisations distinctes étaient organisées, ce samedi, dans les rues de Brest, en soutien au secteur culturel, contre la loi Sécurité globale et à l’occasion des 150 ans de la Commune. Toutes ont convergé vers la place de la Liberté.

    Parti du port de commerce de Brest à 13 h, le premier cortège a rassemblé un gros millier de personnes, en soutien au monde du spectacle et des intermittents. En musique, la foule est remontée vers le bas de la rue de Siam, jusqu’au Quartz : une destination qui ne devait rien au hasard, cette mobilisation visant à rappeler que la culture est essentielle, s’inscrivant sur fond de mouvement d’occupation des théâtres (dont la Scène nationale brestoise, occupée depuis le jeudi 11 mars).

     
    Trois manifestations ce samedi 20 mars à Brest : celle du forum social pour l'anniversaire de la commune, celle contre la loi sécurité globalePlus de rouge que de jaune, à 14 h, place de Strasbourg, pour commémorer les 150 ans de la Commune de Paris avec un canon en carton et une banderole « Vivre la Commune, pouvoir populaire et égalité sociale ! ». Environ 150 personnes ont descendu ensuite la rue Jean-Jaurès.
     
    Trois manifestations ce samedi 20 mars à Brest : celle du forum social pour l'anniversaire de la commune, celle contre la loi sécurité globaleDe la musique de la danse, la manifestation s’est déroulée dans un climat revendicatif, mais très joyeux. Quelques pétards ont explosé devant la rue du commissariat, sans émouvoir les policiers qui bloquaient l’accès à la rue Colbert.
     
     
     
     
    "Le printemps sera show !" : Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents à BrestLa manifestation du secteur culturel était portée par le même collectif ayant déjà occupé l’espace public depuis le début de la crise sanitaire avec des actions comme « Enterrer les morts et réveiller les vivants » le 15 juin 2020, la cérémonie des « J’en vœux » le 19 janvier, ou « Ceci n’est pas un spectacle ! » le 11 mars dernier.
     
    "Le printemps sera show !" : Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents à BrestOutre Jean-Luc la Police, de nombreux artistes ont animé la mobilisation : la danseuse Jennifer Dubreuil, le musicien Christophe Rocher, la chanteuse Zalie Bellacicco, les comédiennes Laurence Landry ou Leonor Canales (notre photo). En fin de manifestation, cette dernière a joué un bout du spectacle « Amour à mère », qu’elle aurait dû jouer en décembre au Quartz, et « annulé comme des milliers d’autres ».
     
    "Le printemps sera show !" : Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents à BrestEn fin de cortège, les intermittents occupant actuellement Le Quartz depuis le 11 mars dernier ont rappelé leurs revendications : réouverture des théâtres et lieux de diffusions, prolongation de « l’année blanche » des intermittents et abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.
     
    Trois manifestations ce samedi 20 mars à Brest : celle du forum social pour l'anniversaire de la commune, celle contre la loi sécurité globaleUne convergence des luttes très festive : les trois manifestations ont fait leur jonction place de la Liberté, peu après 15 h, avant de repartir en défilé pour une courte manifestation avant un final bondissant et des concerts sur la place de la Liberté. 
     
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Le haut de la rue de Siam transformé plusieurs minutes en immense rave-party.Le haut de la rue de Siam transformé plusieurs minutes en immense rave-party. 

    Les trajectoires du monde de la culture, des Gilets Jaunes et des mécontents de la lois «sécurité globale» se sont croisées, samedi 20 mars 2021, à Brest.

    La culture enchaînée, performance symbolique des artistes, samedi 20 mars 2021 à Brest.

    Les trois manifestations ont convergé place de la Liberté pour une grande fête de la contestation. Un carton plein pour les organisateurs avec plus de 4 000 manifestants dans les rues.

    Tout a commencé vers 13 h avec l’allocution de Caroline Raffin, directrice du Fourneau, très remontée. « Pourquoi interdire toute reprise de la vie culturelle dans le pays ?, interroge la responsable du Centre national des arts de la rue et de l’espace public. Nous sommes sacrifiés alors que nous avons la chance de pouvoir travailler à l’air libre. »

    « Pourquoi interdire toute reprise de la vie culturelle dans le pays, même en plein air ? » interroge Caroline Raffin, directrice du Fourneau.

    L’atmosphère est bon enfant, mais peu de sourires se lisent sur les visages. L’assistance entame alors une remontée vers la rue de Siam au son d’une fanfare.

    De 500 personnes au parc à Chaines, la manifestation montera en puissance au cours de son périple ponctué de performances d’artistes.

    Au parc à chaînes, certains ont fait preuve de créativité pour transmettre leur message. 

    À 15 h, lorsqu’elle rejoint les deux autres cortèges place de la Liberté, la contestation va prendre une autre tournure. Les Gilets Jaunes partis de la place de Strasbourg, environ 150, sont vite dilués dans une marée de drapeaux rouges et noirs.

    Dans les rues de Brest, près de 4 000 manifestants samedi 20 mars 2021. 

    Toutes les tendances de la gauche sont là. Plus de 4 000 manifestants se dirigent alors vers le Quartz occupé par « les intermittents, intérimaires et précaires du spectacle » et la rue de Siam.

    Pas de scènes de violences, ni de vandalisme à déplorer, mais une lassitude qui tourne à la provocation. « Tombe ton masque et respire », scandent des étudiants en transe derrière un camion qui crache des décibels de musique techno mixée par un DJ qui ne mâche pas ses mots : « On va pouvoir enfin faire la fête. Un an qu’on nous enferme. »

    Manifestation du monde de la culture, samedi 20 mars 2021 à Brest. Comme un air de fête… 
     

    Finalement, le couvre-feu dispersera les derniers manifestants. À 19 h, une heure plus tard que les semaines précédentes. Une petite bulle d’air que la contestation aura bien vite balayé.

    Sabine NICLOT-BARON.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Un collectif de familles de résidents en Ehpad vient de se constituer à Quimper (Finistère).Un collectif de familles de résidents en Ehpad vient de se constituer à Quimper (Finistère).

    Malgré les dernières préconisations ministérielles, l’assouplissement des visites en Ehpad peine à être appliqué dans la majorité des établissements bretons. Une situation très difficile à vivre pour les familles des résidents qui ont décidé de se constituer en collectif, à Quimper (Finistère).

    « À plusieurs reprises les directives d’assouplissement du Ministère de la santé nous ont fait espérer, mais à chaque fois nos espoirs ont été tempérés voire annihilés » constatent avec amertume voire colère les membres du collectif Ehpad famille Bretagne qui vient de se créer à Quimper (Finistère).

    « Celles des 5 et 12 mars derniers nous avaient redonné le moral et l’espoir d’une levée de l’isolement des résidents et de leurs familles, mais il n’en est rien. C’est pourquoi, devant l’inertie ou la frilosité de nombre de dirigeants de structures et à l’instar de ce qui s’est fait déjà dans d’autres régions ou départements, nous proposons aux familles de se regrouper pour faire valoir leurs droits d’aider leurs proches et les droits des résidents à retrouver leur liberté. »

    Enclencher le dialogue et l’écoute

    Pour les initiateurs du collectif, l’objectif n’est pas de se substituer aux dirigeants des structures, « mais d’être informés dans la transparence, d’échanger, de faire valoir les propositions des familles et des résidents, d’être davantage associés aux décisions concernant les résidents et aux plans d’accompagnement mis en place aux fins de faire évoluer les situations de blocages rencontrées avec les directions d’Ehpad » 

    D’où l’appel lancé aux familles du Finistère, des Côtes-d’Armor, du Morbihan, d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique pour collecter un maximum d’informations du terrain afin d’enclencher le dialogue et l’écoute avec les directions d’établissement, les personnels, les institutions, les élus… 

    Rouvrir les portes des Ehpad

    « Une démarche citoyenne que nous appuyons, tout comme le Défenseur des droits, afin que la parole des usagers, des familles, des aidants soit entendue et prise en compte et que des propositions puissent être faites auprès des décideurs », précise Dominique Brunel le président de la section quimpéroise de la Ligue des Droits de l’Homme qui est partie prenante du collectif.

    « Et même s’il ne s’agit que d’une petite fenêtre, il faut tout mettre en œuvre pour ouvrir les portes des Ehpad et redonner aux résidents et à leurs familles la bouffée d’oxygène et de liberté qu’ils appellent de leurs vœux depuis des mois » conclut le collectif.

    Contact : ehpad.collectif.famillesbretagne@gmail.com

     
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  • La manifestation ce samedi 20 mars, devant le théâtre de Cornouaille en soutien au mouvement d’occupation des lieux culturels.La manifestation ce samedi 20 mars, devant le théâtre de Cornouaille en soutien au mouvement d’occupation des lieux culturels. 

    Engourdi par une année de quasi-inactivité, le monde culturel se déploie sur le pavé : environ 500 personnes ont participé à la manifestation de ce samedi 20 mars 2021, à Quimper (Finistère).

    « Qu’est ce qui vous manque ? » C’est une question toute simple. À Douarnenez, il y a quelques jours, la Brigade d’intervention poétique l’a posée aux habitants. Et leurs mots ont résonné sur les pavés du parvis du Théâtre de Cornouaille de Quimper (Finistère), ce samedi 20 mars 2021, battus par environ 500 personnes venues en soutien au monde de la culture.

    Qu’est ce qui vous manque ? « Les fanfares, les films, le cinéma, les arts de rue, les teufs, les concerts de rock, la vie quoi. »

    Qu’est ce qui vous manque ? « Mamie se languit du tournoi de belote, écrire sur les sets de table à la crêperie, les joueurs de guitare dans les halles de gare, les répét’avec le bagad, les potes, les jams… » Et la liste s’étend, sous le soleil et l’accordéon, dans cette manifestation colorée et joyeuse.

    Alors, à notre tour, on demande aux manifestants ce qui leur manque. « Danser ! » dit Sofy, qui est auxiliaire de vie sociale. « La vie, quoi. Sans culture : métro boulot dodo. Super, comme programme », dit Christine, qui fait pousser une forêt jardin à Plomelin. « Aller au cinéma, ça fait partie de nos libertés tout cela », dit Muriel, qui bosse dans une collectivité.

    Qu’est ce qui vous manque ? La plupart des artistes et des professionnels du monde de la culture répondaient ce matin : les lieux où exercer leur métier, un public, une scène et de quoi gagner leur vie.

    Ce qui manquait aussi, jusqu’ici, c’était de se retrouver. « Ça fait du bien », soupire une manifestante. Emmanuel Meirien, qui est metteur en scène et qui a participé à l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris, dit que ces mobilisations, « c’est magnifique, c’est un phare dans la nuit ».

    Ce qui manquait à ceux qui occupaient le Théâtre de Cornouaille, depuis vendredi 19 mars 2021 ? Un peu de chauffage, mais pour les cafés et les croissants, les soutiens étaient bien présents ce samedi matin, après leur première nuit. « Les gens ne sont pas insensibles à cette action et ça fait chaud au cœur », dit Yuna Le Braz, artiste et DJ.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Beaucoup ont ressorti les costumes et les pancartes ont fleuri pendant la manifestation. Beaucoup ont ressorti les costumes et les pancartes ont fleuri pendant la manifestation. 

    Près de 800 personnes se sont réunies à Quimper, ce samedi matin, devant le Théâtre de Cornouaille, occupé depuis vendredi par des intermittents du spectacle. Un rendez-vous à la fois festif et revendicatif, appelé à se multiplier.

    « Salut Quimper, tu vas bien ? Allez, retourne-toi, la foule ! ». C’est sur ce ton cocasse que sont intervenus de nombreux acteurs culturels du territoire, ce samedi, en fin de matinée, sur l’esplanade du Théâtre de Cornouaille, devant près de 800 personnes. « Et toi, qu’est-ce qui te manque ? », interroge la Brigade poétique auto constituée de Douarnenez. « Être serrée dans le public, ça me manque ! ».

     
    Près de 800 personnes se sont rassemblées ce samedi, en fin de matinée, devant le Théâtre de Cornouaille, à Quimper, pour soutenir le monde culturel.Près de 800 personnes se sont rassemblées ce samedi, en fin de matinée, devant le Théâtre de Cornouaille, à Quimper, pour soutenir le monde culturel. 

    « Aujourd’hui, grâce aux forces vives du territoire et de la Fédé Breizh (Fédération des arts de la rue en Bretagne), nous avons réussi un beau rassemblement à la fois festif et économique. Notre challenge était de couvrir la place », détaille Michèle Porcher, membre de la compagnie Sucre d’OrgUe, qui, comme d’autres acteurs culturels de la Cornouaille, appelait, ce samedi, « à dépoussiérer ses meilleurs costumes pour célébrer le renouveau de l’art et la culture ! ». La réussite de cette mobilisation, selon les organisateurs, est due à « la convergence des syndicats de la CGT spectacle et de divers collectifs de Douarnenez ».

    Michèle Porcher, membre de la compagnie Sucre d’OrgUe.Michèle Porcher, membre de la compagnie Sucre d’OrgUe. 

    Les intermittents du spectacle occupent le théâtre H24

    Le Théâtre de Cornouaille est quant à lui occupé depuis vendredi après-midi par une quinzaine d’intermittents du spectacle. « Nous occupons une partie de ce lieu culturel important de la région, comme 66 autres sur le territoire national, est intervenu l’un d’eux à la tribune. Nous avons un certain nombre de revendications, il faut qu’on lutte ensemble, c’est hyperimportant. Nous sommes visitables H24, venez nous voir quand vous voulez, partager, construire des idées. Nous avons besoin de recréer du lien social ».

    « La scène est notre royaume », scande le panonceau de cette manifestante.« La scène est notre royaume », scande le panonceau de cette manifestante.

    Sur le rapport de force engagé depuis quelque temps avec le gouvernement, « ça n’avance pas beaucoup », a-t-il ajouté. « Nous, ce que l’on demande, c’est de pouvoir vivre de nos métiers. Personne n’a de perspectives, actuellement », a-t-il émis.

    Un stand d’expression artistique, samedi, sur le parvis du théâtre de Cornouaille.Un stand d’expression artistique, samedi, sur le parvis du théâtre de Cornouaille. 

    « On nous a mis dans le formol »

    « L’année blanche, ça nous concerne particulièrement, a ajouté un autre. On nous a mis dans le formol. On réclame une deuxième année blanche pour les intermittents, c’est indispensable. La première a été négociée fin mai, à la sortie du premier confinement ».

    Fanfare et batucada ont joyeusement animé la mobilisation, samedi, sur l’esplande François-Mitterrand.Fanfare et batucada ont joyeusement animé la mobilisation, samedi, sur l’esplande François-Mitterrand. 

    La Brigade poétique a continué à intervenir au cours de la manifestation, entre fanfare et batucada. « Et toi, qu’est-ce qu’il te manque ? », a-t-elle demandé. Parmi les réponses : « Danser jusqu’au bout de la nuit… », « Passer la tondeuse sur la quatre-voies », « Ouvrir la porte sur le grand large »… « De l’air, de l’air, de l’air ! Aérons l’espace public », a harangué un autre beau parleur.

    Loïc Toularastel, de la Cie Sucre d’OrGue.Loïc Toularastel, de la Cie Sucre d’OrGue. 

    « Rends l’art Jean »

    Yann, de la Fédé Breizh, tient à souligner au nom des artistes de rue de Bretagne, « l’inaction du gouvernement qui a choisi de privilégier les lieux de grande consommation et de maintenir fermés les lieux de vie, de liberté et de sociabilité. Nous considérons l’art comme un ciment démocratique, comme graine du commun et pourvoyeur de lien social. L’urgence est aussi à la restitution d’émotion collective, à la poétisation et à la réappropriation de l’espace public, lieu des imaginaires et du bien commun », a-t-il signifié. Et de brandir sa pancarte : « Rends l’art Jean »…

    Yann, de la Fédération des artistes de rue de Bretagne.Yann, de la Fédération des artistes de rue de Bretagne

    L’occupation du théâtre continue, jour et nuit, jusqu’à une date non déterminée, et les rassemblements de ce type sont appelés à se multiplier, préviennent les intermittents du spectacle mobilisés. Peut-être même avec de petits spectacles de rue.

    Catherine MERRER

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Double mobilisation lorientaise ce samedi. Où – hasard du calendrier – mobilisation des jeunes de Youth for Climate coïncidait avec celle des intermittents et précaires devant un Grand Théâtre de Lorient occupé depuis près d’une semaine.Double mobilisation lorientaise ce samedi. Où – hasard du calendrier – mobilisation des jeunes de Youth for Climate coïncidait avec celle des intermittents et précaires devant un Grand Théâtre de Lorient occupé depuis près d’une semaine.

    Climat d’entente parfait entre intermittents et les jeunes de Youth for Climate ce samedi 20 mars 2021, à Lorient (Morbihan). Une double mobilisation qui a réuni environ 1 500 personnes, engagées joyeusement dans la lutte.

    Monsieur le maire était attendu par la foule venue soutenir les intermittents du spectacle en état d’occupation de Grand Théâtre. Il est apparu, vers 14 h, costume bleu pétrole, ceint de l’écharpe tricolore. Mais il ne s’agissait point, ce samedi 20 mars 2021, du nouveau maire de Lorient (Morbihan). Mais d’un « Monsieur Philippe, le maire de Lorient » particulièrement en verve, au discours enlevé, fleuri de mots de haut vol, de messages galvanisants aussi sensés qu’hilarants.

    Ce samedi, le parvis du théâtre de Lorient était une arène. Joyeuse et militante. Engagée sur une convergence de luttes en pleine éclosion.

    Un « Monsieur Philippe, le maire de Lorient » un peu particulier, hissé sur une tribune mobile, haranguant et galvanisant la foule, était au cœur de cette double mobilisation dans les rues de la ville.

    La bonne connexion

    Plus qu’un air de printemps donc sur cette double mobilisation en connexion, – hasard du calendrier quand tu fais bien les choses – entre le combat des intermittents et précaires et celui des jeunes de Youth for Climate. Engagés pour la défense du climat et de l’environnement.

    Les prises de paroles des jeunes de Youth for Climate, des lycéens et des collégiens majoritairement, ont été chaleureusement applaudies par la foule.

    Rester soudés

    Les intermittents et précaires d’abord. Dès 13 h, leurs prises de paroles se sont multipliées. « Toutes nos maisons sont occupées en France, elles sont nos caisses de résonance, déclare Laurent Voiturin, délégué CGT spectacle Bretagne, pour lutter contre les projets de réforme Macron de l’assurance chômage, pour que les salaires de celles et ceux qui travaillent dans les métiers du spectacle soient préservés. II ne suffit pas de soutenir les dirigeants des salles ».

    Avant de défiler, lors des prises de paroles des jeunes de Youth for Climate.

    Clara, musicienne, le confirme. « Le mouvement monte en puissance nationalement et localement. Nous nous sentons soutenus par la population. Ça nous encourage à poursuivre l’occupation du théâtre et à rester soudés ».

    Environ 1 500 personnes ont fait mouvement de l’esplanade du Grand Théâtre vers les rues du centre-ville.

    Pour un respect de la parole

    Sous un soleil au zénith, Anatole, Éléonore et Elouann s’emparent du micro. Trois lycéens parmi tant d’autres. Venus dire ici, avec leurs mots, leur envie de sauver une planète en danger, sous la bannière de Youth for Climate. « Ce qui nous réunit et nous pousse une nouvelle fois dans la rue, c’est cette urgence absolue de voir enfin éclore de vraies mesures. Que la loi Climat soit appliquée, que les Accords de Paris soient respectés. Les politiques nous désespèrent. Ils ne respectent ni la parole des citoyens, ni leurs engagements ».

    Un discours puissant, à la fois drôle et engagé qui endossait le costume de « Monsieur Philippe, le maire de Lorient ». 

    De la couleur et du sens

    Pas question, à l’évidence, de démobiliser. Tous ont emboîté le pas à ce « Monsieur le maire de Lorient », perché sur sa tribune mobile, vêtu d’un costume bleu pétrole, ceint d’une écharpe tricolore au fil des quais et des rues. Donnant de la couleur et du sens à ce printemps en lutte pour de nouveaux horizons…

    Les jeunes de Youth for Climate ont fait la jonction avec les intermittents du spectacle qui occupent le grand Théâtre . 

     Pierre WADOUX

    (et photos de Thierry CREUX)

    source: https://www.ouest-france.fr/

     
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  • Entre 1 500 et 2 000 personnes manifestent ce samedi 20 mars 2021, à Lorient (Morbihan), à l’appel du mouvement Youth for climate.Entre 1 500 et 2 000 personnes manifestent ce samedi 20 mars 2021, à Lorient (Morbihan), à l’appel du mouvement Youth for climate. 

    Entre 1 500 et 2 000 personnes manifestent ce samedi 20 mars 2021, dans l’après-midi, à Lorient (Morbihan), à l’appel du mouvement Youth for climate (Jeunesse pour le climat).

    Entre 1 500 et 2 000 personnes ont répondu à l’appel du mouvement Youth for climate (Jeunesse pour le climat), samedi 20 mars 2021, à 14 h, Lorient (Morbihan). Ils sont partis du Grand Théâtre pour une « marche de l’avenir ». 

    Les jeunes militants du territoire vont emprunter le centre-ville, notamment l’avenue Anatole-France, la place Jules-Ferry, le cours de la Bôve et la rue du Maréchal-Ferdinand-Foch. L’événement devrait se terminer vers 17 h, une fois revenus au Grand Théâtre.

    Le but de Youth for climate consiste à, entre autres, alerter les citoyens et responsables politiques des risques contemporains liés à l’environnement.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Pour relancer l’économie américaine, Joe Biden vient de faire voter au Congrès un plan de “soutien à l’économie” de 1200 milliards de dollars. Une partie de cet argent public ira aux particuliers, et tant mieux pour les travailleurs américains en graves difficultés auxquels cette manne provisoire apportera une bouffée d’oxygène. Mais, vous l’avez deviné, la plus grande partie de cet argent ira aux grandes entreprises, c’est-à-dire au profit capitaliste puisque ce subventionnement public massif du capital privé sera distribué sans contrepartie. Même chose en France où les 300 milliards d’argent public distribués au grand patronat, là aussi sans contrôle sur leur utilisation, n’empêcheront nullement, bien au contraire, la vague de délocalisations, d’euro-privatisations, de “dégraissage” et de fusions industrielles transcontinentales qui dévastent ce qui reste de l’industrie française en semant le malheur dans la classe ouvrière. 

    Car ne croyons pas une seconde que les États bourgeois qui – contredisant sans vergogne le discours austéritaire qui dominait jusqu’en 2019 – dispensent désormais sans compter l’argent public, c’est-à-dire au final, celui de nos impôts présents ou futurs, ne feront pas ensuite tout le nécessaire pour récupérer leur mise et pour payer rubis sur l’ongle les emprunts démesurés qu’ils contractent présentement sur les marchés financiers. En réalité, à l’arrivée, les travailleurs et les peuples paieront, et ils paieront d’autant plus cher (4000 € de dettes par personne?) qu’ils n’auront plus d’industrie nationale, qu’ils ne produiront plus rien en France et qu’ils importeront tout; et que, contrairement aux États-Unis d’Amérique et à la RFA, dont le deutsche Mark sert de base à l’euro, ils auront eux-mêmes renoncé à leur souveraineté monétaire comme c’est le cas de notre pays auto- et euro-vassalisé. Gare au retour de bâton sur les salaires, les emplois publics, les pensions, les indemnités chômage, le logement social, les remboursements sécu, etc.!

    Bref, ces méga-plans de relance n’ont rien à voir avec la distribution de cadeaux mirifiques par le pseudo Père-Noël capitaliste. Derrière le Père-Noël, le Père-Fouettard: il s’agit d’un nouvel avatar, à l’occasion de l’épidémie mondiale, de ce monopoliste d’État travesti en “néolibéralisme” qui repose sur un mécanisme unique État bourgeois/monopoles capitalistes, en voie de redéploiement à l’échelle continentale (l’Empire européen centré sur Berlin) et transcontinentale (ce que le MEDEF appelle l’Union transatlantique) et qui consiste, avec des faux-semblants quasiment socialistes, à doper le profit capitaliste privé en l’abondant en permanence avec l’argent du contribuable. C’est pourquoi les euro-réformistes keynésiens qui croient “contrebalancer” l’ultra-capitalisme “néolibéral” en réclamant plus d’État (bourgeois) et “plus d’Europe”, ont tout faux. Il faut de plus en plus, à notre époque, combattre l’UE et sa transformation en méga-Empire continental RENFORÇANT la mainmise capitaliste sur les travailleurs et sur tout le peuple, et combattre TOUTES les variantes du capitalisme qui, selon des dosages différents mais en frappant toujours les mêmes, et que ce soit par l’austérité à tous crins ou par le subventionnement massif des mastodontes privés, appauvrit toujours À L’ARRIVÉE les travailleurs salariés et les couches moyennes pour toujours IN FINE, enrichir le grand capital dont les grands actionnaires américains et français ont énormément profité de la crise… 

    Georges GASTAUD

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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