• Ronan Le Nézet, Stéphane Le Roux (UD CGT 56), Claude Le Martyelot et Marcel Caramant ont animé les débats de cette réunion organisée par la CGT du Morbihan.Ronan Le Nézet, Stéphane Le Roux (UD CGT 56), Claude Le Martyelot et Marcel Caramant ont animé les débats de cette réunion organisée par la CGT du Morbihan.

    Ce vendredi, à Vannes, la CGT de l’agroalimentaire a dressé le portrait d’un secteur épargné par la crise, qui peine même à recruter.

    Paradoxalement, et au regard d’autres secteurs d’activités, dont certains en détresse, l’agroalimentaire du Morbihan et du Centre-Bretagne n’est pas dans une situation inquiétante. Reste qu’il faut aussi regarder en face certaines difficultés actuelles, notamment celle du recrutement. « Le besoin en main-d’œuvre - (6 000 postes sur la région Ouest) - est permanent. Il est difficile aujourd’hui de convaincre les jeunes de nous rejoindre après les plans de licenciements entre 2006 et 2015 en Bretagne. Ces jeunes-là sont ceux qui ont vu leurs parents se faire licencier », commente Ronan Le Nézet membre d’un syndicat du collectif et animateur de la réunion. 

    Ce vendredi, les représentants CGT de l’agroalimentaire ont débattu, de la situation économique de ce vaste pan de l’économie départementale et régionale. Bon nombre des 27 syndicats du collectif étaient autour de la table, représentants les 600 adhérents mais aussi la quarantaine d’usines dédiées à l’activité, soit environ 7 000 salariés.

    Pertinence du dialogue social

    Autre volet abordé, le dialogue social. « Là où il existe, on est entendus et les choses avancent. Malheureusement là où il n’y en a pas, rien ne change », ajoute Ronan Le Nézet. Pour mieux développer notamment cette nécessité, la centrale syndicale passe aussi par un journal interne. « La communication se doit d’être dans les deux sens pour informer, mais également donner la parole aux « invisibles ». Reste le plan de formation syndicale qui reste ouvert aux jeunes militants. « On doit maintenir cette formation auprès de nos adhérents pour porter la parole du syndicat, puisque cette formation autour des différents cursus a été mise à mal lors du premier confinement », conclut Stéphane Le Roux, secrétaire de l’Union départementale.

     

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  • Pour la Cour suprême britannique, les chauffeurs Uber sont des « travailleurs » salariés (LT.fr-19/02/21-19h51)Après ce revers, la plateforme, qui n’est pas rentable à l’échelle mondiale, pourrait n’avoir d’autres choix que d’augmenter ses tarifs au Royaume-Uni.

    Coup de tonnerre pour Uber et les plateformes numériques : la Cour suprême britannique a estimé, vendredi, que les chauffeurs pouvaient être considérés comme des « travailleurs ». Le modèle économique d’Uber, au Royaume-Uni, pourrait être chamboulé.

    La plus haute juridiction britannique a donné tort à Uber à l’unanimité, mettant un terme à cette affaire lancée en 2016.

    Cette décision signifie que les chauffeurs Uber, qui étaient jusque-là des travailleurs indépendants, devraient avoir droit par exemple à un salaire minimum et à des congés payés, ce qui pourrait même faire boule de neige pour l’ensemble des plateformes numériques et la « gig economy », l’économie des petits boulots au Royaume-Uni.

    Uber avait saisi la Cour suprême après avoir perdu à plusieurs reprises devant des tribunaux. La compagnie estimait que les chauffeurs sont des travailleurs indépendants, choisissant leurs horaires et lieux de travail, et collaborant parfois à plusieurs applications en même temps.

    « Nous respectons la décision de la Cour », a réagi Jamie Heywood, patron d’Uber pour l’Europe du Nord et de l’Est. « Nous sommes décidés à faire plus et nous allons consulter tous nos chauffeurs en activité au Royaume-Uni pour comprendre les changements qu’ils veulent voir ».

    Uber, qui devrait en dire plus sur ses intentions dans les semaines à venir, assure que la décision ne prévoit pas que tous les chauffeurs soient automatiquement reclassés comme travailleurs.

    « La victoire que nous méritons »

    La justice aura donné à chaque fois raison à un groupe d’une vingtaine de chauffeurs qui estimaient avoir droit au statut de travailleur, compte tenu du temps passé connectés à l’application et du contrôle exercé par le groupe par exemple sur leur évaluation.

    La Cour suprême a estimé « qu’en se connectant à l’application Uber à Londres, un chauffeur dans le cadre de la plainte est considéré comme un travailleur en entrant dans un contrat ». Les deux chauffeurs Uber qui ont commencé la première plainte, James Farrar et Yaseen Aslam, ont déclaré vendredi être « ravis » et « soulagés ».

    Cette décision de la Cour suprême fait que les chauffeurs qui ont porté la plainte pourront se tourner vers un tribunal pour obtenir des indemnisations. En théorie, d’autres chauffeurs pourront alors demander à la justice d’obtenir le statut d’employé.

    « Nous avons eu la victoire que nous méritons. Être chauffeur Uber peut être stressant », souligne Mark Cairns, un conducteur à Londres depuis cinq ans.

    Pour Sadiq Khan, maire de Londres, ville où le permis d’exercer d’Uber a été prolongé de 18 mois en septembre dernier après des questions sur la sécurité, « c’est une décision qui fera date »». « Les travailleurs de la gig economy méritent les mêmes droits que les autres », selon lui.

    La plateforme, qui n’est pas rentable à l’échelle mondiale, pourrait n’avoir d’autres choix que d’augmenter ses tarifs au Royaume-Uni.

    « Pour Uber, il s’agit d’un nouveau revers au moment où il ressent les effets de la pandémie », qui dope ses activités de livraisons de repas Uber Eats mais plombe ses activités de voitures avec chauffeurs, souligne Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

    Bientôt Deliveroo ?

    Le syndicat GMB a qualifié la décision de « victoire historique ». Un de ses représentants, Mick Rix, a estimé sur Twitter qu’il s’agissait d’un nouveau « clou dans le cercueil de ceux qui cherchent à exploiter la gig economy ».

    La décision pourrait faire tache d’huile pour l’ensemble des plateformes numériques.

    Les livreurs de la plateforme de livraisons de repas Deliveroo tentent devant la Cour d’appel de Londres de pouvoir bénéficier d’une convention collective.

    De son côté, Uber explique avoir fait évoluer ses pratiques depuis le début de cette affaire.

    Les chauffeurs peuvent désormais choisir quand et où ils conduisent et avoir accès gratuitement à des assurances maladie, ainsi qu’à des indemnisations pour des congés parentaux.

    Uber avait pour projet de mettre en place en Europe ce qu’elle a proposé en Californie.

    Cet État américain avait fait passer une loi qui devait forcer la plateforme à embaucher ses dizaines de milliers de chauffeurs en Californie. Mais les électeurs ont approuvé lors d’un référendum en novembre la « Proposition 22 », solution formulée par Uber selon laquelle les conducteurs sont indépendants mais reçoivent des compensations.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • La mobilisation se poursuit en . Ce 18 février, c’est un blocus complet des voies de chemin de fer que par centaines de milliers les syndicats paysans ont bloquées. Une action spectaculaire témoignant l’action de dizaines de millions de paysans indiens qui se poursuit après le blocage de Dehli. L’une des plus grandes mobilisations populaires actuelles, totalement censurée par les médias en France.

     Intimement lié aux grandes familles oligarchiques qui accaparent le secteur agroalimentaire indien, le gouvernement clérical-nationaliste, antipopulaire et antimusulman de MODI et du Janata Party (droite dure hindouiste) vient de décider de mettre fin, sous couvert de “modernisation de l’agriculture indienne”, aux lois protectrices qui, depuis l’indépendance indienne, protégeaient quelque peu les petits et moyens agriculteurs indiens en leur garantissant des commandes d’État, en régulant les prix céréaliers et en assurant une part de redistribution par la puissance publique des produits vivriers aux millions d’Indiens qui en manquent cruellement (même avec le très imparfait système actuel, 14% de la population indienne ne mangent pas à sa faim…). C’était sans compter sur la mobilisation de masse des paysans qui, avec l’aide des communistes indiens et des syndicats de classe qui leur sont associés, font le siège pacifique de Dehli et multiplient les barrages routiers dans tout le pays.

    Alors que le moindre dissident bourgeois et pro-occidental hongkongais est porté aux nues par nos médias antichinois et anticommunistes, nos “grands journalistes” soi-disant amis des droits de l’homme ne pipent mot sur cette insurrection géante qui mobilise des dizaines de millions de paysans et de salariés agricoles. Ces mêmes médias se taisent sur les grèves de masse des salariés indiens qui, certains jours de l’année 2020, ont pulvérisé les records historiques mondiaux de mobilisation prolétarienne. Du reste, combien de Français, conditionnés dès le collège à l’idée que “le communisme est mort”, savent-ils que le PC indien et le PC indien marxiste constituent la principale force populaire d’opposition populaire dans le second pays le plus peuplé du monde?  Et que les communistes dirigent l’État indien du Kerala, un État exemplaire en matière de santé, d’éducation mais aussi de développement économique.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     
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  • Les médias font état de la tension qui règne à nouveau dans l’Archipel suite au basculement du gouvernement local du côté des indépendantistes. Ce changement du rapport des forces institutionnel est largement l’effet de la mobilisation de terrain des forces indépendantistes kanaks, lesquelles ont refusé, à juste raison, la cession, avec l’appui de Paris et de Nouméa, d’une importante usine de à un consortium capitaliste international. En revanche, la droite néocoloniale tenant le haut du pavé à Nouméa, aucune force progressiste tant soit peu visible ne semble devoir revendiquer la nationalisation durable du nickel calédonien dans la population d’origine européenne, et ce même si les députés UDI de (Philippe Dunoyer et Philippe Gomes, Calédonie ensemble) demande un achat partiel et temporaire du capital de Goro Nickel cédé par Vale à travers la BPI par exemple.

    Quel que soit le résultat du prochain référendum sur l’, il est évident qu’il faut revendiquer la nationalisation du nickel calédonien et sa gestion démocratique au profit du développement économique et culturel du territoire, que la Calédonie choisisse par vote, comme y invitent les Accords de Nouméa signés par toutes les parties, de rester dans le giron de la République française (et dans ce cas, la lutte pour le démantèlement complet des rapports néocoloniaux et pour la reconnaissance des droits et de la culture kanaks devront s’intensifier), ou qu’elle opte pour l’indépendance “canaque et socialiste” comme y invite historiquement le (Front de Libération Nationale Kanaque et Socialiste).


    Le nickel, un enjeu fort : le point sur la situation de la production

    La production de nickel (2e réserve mondiale) est l’une des premières ressources de Nouvelle Calédonie, son extraction et sa production représente 10% de son PIB et 14% des emplois, derrière cependant les transferts monétaires alloués par la métropole (45% des ressources budgétaires de la Nouvelle Calédonie, et environ 13% du PIB), permettant à l’ile de disposer d’un PIB par habitant très proche de celui de l’hexagone, et même supérieur à celui de la province, en s’établissant au niveau de celui de l’Alsace. L’indicateur d’inégalité (indice GINI) est cependant le double de celui de l’hexagone.

    • l’usine de Goro, détenue jusqu’à présent par la multinationale Vale, se situe en province sud et constitue le principal centre de production. Vale souhaitait la céder à la multinationale suisse Trafigura, entreprise qui exploite également une co-entreprise avec Cuba.
    • l’usine Knoniambo nickel est codétenue par la province nord et Glencore (société franco suisse, concurrente de Trafigura).
    • l’usine de la Société le Nickel est située à Diniambo et est détenue par Eramet (multinationale française de la métallurgie), le japonais Nisshin Steel et par les provinces calédoniennes.
    • il faut y ajouter une 4e usine, située elle en Corée du Sud et appartenant à la société POSCO, transformant uniquement du minerai de Nouvelle Calédonie.

    Deux candidats en lisse pour présider le gouvernement

    Le nouveau gouvernement a majorité FLNKS n’a pas désigné son président. Deux candidats. Louis Mapou, une figure indépendantiste du Palika et de l’UNI et également un des patrons de Koniambo Nickel et de la STCPI, société portant les actions des provinces dans la SLN. Face à lui, un autre candidat indépendantiste, Samuel Hnepeune, membre du FLNKS-UC, qui était depuis juin 2020 le président du MEDEF de Nouvelle-Calédonie. Illustration des clivages traversant le mouvement indépendantiste, parfois très éloigné des revendications socialistes des origines.
    Pour renverser le gouvernement à majorité loyaliste, le FLNKS s’est allié avec l’Éveil Océanine, parti non indépendantistes défendant les intérêts de la communauté wallisienne et futunienne jusqu’ici allié aux loyalistes, qui ne cache pas son soutien à … Samuel Hnepeune. Les deux candidats sont pour le moment à égalité.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • De droite à gauche : Ilan Le Bouille, Sylvain Nays, Noé Henrio et leur professeur Patrice Le Gall (à gauche). De droite à gauche : Ilan Le Bouille, Sylvain Nays, Noé Henrio et leur professeur Patrice Le Gall (à gauche).

    Trois élèves du lycée maritime et aquacole d’Étel participent cette année au concours de meilleur apprenti marin-pêcheur. Leur mission : fabriquer le plus beau des chaluts miniatures.

    Ilan Le Bouille, Sylvain Nays et Noé Henrio, trois élèves de terminale conduite et gestion des entreprises maritimes (CGEM) du lycée professionnel d’Étel, participent au concours « Un des meilleurs apprentis de France 2021 », dans la catégorie marin-pêcheur. Cette année, chaque candidat des douze lycées maritimes de France doit réaliser un chalut de 4,50 mètres. « C’est un chalut miniature. Les vrais peuvent mesurer de 15 à 150 mètres. Mais ils doivent le réaliser seul, alors que c’est un travail d’équipe sur les bateaux », explique leur professeur Patrice Le Gall, qui est aussi référent national pour cette édition.

    Les élèves seront notés sur la taille des mailles, la régularité des nœuds et le respect du patron, comme en couture. Ils devront aussi rédiger un rapport technique. « Quitte à apprendre à faire un chalut, autant le faire de A à Z », dit Ilan pour justifier de son engagement dans le concours.

    « De plus en plus en polyvalent »

    Le ramandage, soit l’art de réparer les filets de pêche, fait partie intégrante de la formation des marins-pêcheurs. Ils sont dix élèves de terminale à avoir choisi ce métier. Huit d’entre eux ont déjà l’assurance d’embarquer sur un chalutier à la fin de l’année. Deux autres souhaitent poursuivre leurs études par un brevet mécanique. « Tous ont l’ambition de devenir un jour patron de pêche. Et il faut être de plus en plus en polyvalent sur les bateaux », souligne Patrice Le Gall.

     
     
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  • François Riou estime que l’Université catholique de l’Ouest doit abandonner le nom d’université. « Une démarche qui vise à faire en sorte que l’information délivrée aux lycéens et à leurs familles ne François Riou estime que l’Université catholique de l’Ouest doit abandonner le nom d’université. « Une démarche qui vise à faire en sorte que l’information délivrée aux lycéens et à leurs familles ne soit pas trompeuse ». 

    Au nom de la laïcité, François Riou, conseiller municipal d’opposition à Vannes demande que l’Université catholique de l’Ouest n’utilise plus le terme d’université.

    Et si l’Université catholique de l’Ouest devait changer de nom ? C’est ce que demande le Vannetais François Riou. Ce fervent défenseur de la laïcité, conseiller municipal d’opposition (Vannes projet citoyen) et ancien secrétaire général d’université s’est lancé dans un combat : celui d’empêcher les établissements supérieurs privés d’utiliser le nom d’université. Il s’appuie pour cela sur l’article 71 de la loi du 22 juillet 2013 : « Les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d’université ».

    L’ancien militant socialiste estime ainsi que « c’est en toute illégalité que l’établissement d’enseignement supérieur catholique d’Angers a décidé de donner le nom d’Université catholique de l’Ouest Bretagne Sud à son antenne du Vincin », à Vannes.

    La possibilité de saisir le juge administratif

    Quatre jours après le tollé suscité par la ministre de l’Enseignement supérieur demandant une enquête au CNRS sur « l’islamo-gauchisme dans les universités », François Riou ironise : « Pour Madame Vidal, il est sans doute plus urgent d’engager la chasse aux enseignants-chercheurs islamo-gauchistes que de faire respecter la loi laïque ».

    L’élu est déjà intervenu sur ce sujet en conseil municipal, et a demandé au préfet du Morbihan ainsi qu’au recteur de l’académie de Rennes de prendre des mesures. Il dit attendre des réponses. Il y a dix jours, le Comité national d’action laïque avait déjà interpellé la ministre sur ce sujet. En l’absence de réaction des autorités, François Riou se réserve le droit de « demander au juge administratif de dire le droit sur ce sujet ».

    Ce défenseur de la laïcité souligne que sa démarche « vise à faire en sorte que l’information délivrée aux lycéens et à leurs familles ne soit pas trompeuse (…)». 

    Fanny Coconnier

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le Comité technique spécial départemental se réunira de nouveau, le 25 février, pour valider le projet de carte scolaire.Le Comité technique spécial départemental se réunira de nouveau, le 25 février, pour valider le projet de carte scolaire. 

    Les mesures du projet de carte scolaire du Morbihan n’ont pas été validées ce jeudi 18 février : l’ensemble des syndicats représentant l’enseignement a voté contre. Les instances se retrouveront les 25 et 26 février.

    Les représentants syndicaux (Sud Éducation, FSU, FO Éducation, Sgen-Unsa et CGT Éducation) qui siégeaient au CTSD (comité technique départemental) ce jeudi 18 février ont voté à l’unanimité contre le projet de carte scolaire du Morbihan. La décision est donc ajournée à la semaine prochaine : le 25 février se déroulera un nouveau CTSD, et le 26 le CDEN (conseil départemental de l’éducation nationale).

     

    Six changements acceptés

    Plusieurs changements ont malgré tout été acceptés par le directeur académique (DASEN). Pas de changement à l’école René-Raymond, à Lanester, où il était prévu l’ouverture d’une classe bilingue et la fermeture d’un demi-poste en monolingue. La monolingue reste telle quelle et la bilingue n’ouvre pas, sur demande de l’équipe éducative de l’école. À l’école maternelle Ty Douar de Locmiquélic, la fermeture de la 3e classe n’est plus d’actualité. À Crac’h, au primaire des Deux Rivières, pas de fermeture de la 5e classe. À Pluneret, au primaire Germaine-Tillion, pas de fermeture de la 11e classe et à Vannes pas de fermeture de la 6e classe à l’école Tohannic. Et enfin à Auray, l’école Joseph-Rollo conserve sa 11e classe.

    « Aucun poste supplémentaire pour le Morbihan »

    « Certains arguments qu’on a fait valoir ont été entendus. Il y a un vrai dialogue avec le DASEN. Malgré tout, les organisations syndicales ne peuvent accepter qu’il y ait des fermetures de classes », indique Céline Le Pestipon, secrétaire de Sud Éducation 56. Elle dénonce le manque de moyens avec « trop d’absences non remplacées dans les écoles. Seules deux brigades de remplacement seront créées à la rentrée de septembre. C’est trop juste ». Elle critique « une hégémonie de l’enseignement privé dans une ville comme Vannes ».

    De son côté, Martine Derrien, pour la FSU 56, explique que s’ils ont voté contre le projet c’est surtout « parce qu’aucun poste supplémentaire n’a été donné au Morbihan. Ce qui laisse peu de marge de manœuvre », pour aménager la carte scolaire de la rentrée prochaine.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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  • Sept juristes décryptent la loi Sécurité Globale

    Novembre 2020. Alors que nous vivons sous un régime d’exception qui entrave nos libertés, le gouvernement choisit de faire adopter – suivant la procédure d’urgence – un texte de loi « sur la sécurité globale » qui vient accroître les dispositifs de contrôle et de surveillance.
    Quel est précisément le contenu de cette loi ? Que signifie la notion de « sécurité globale » ? Est-ce une loi de rupture ou s’inscrit-elle dans un courant ancien ? Quelles sont les menaces pour la liberté de manifester ? Que révèle le processus parlementaire d’adoption de la loi ? Pourquoi l’article 24 – qui interdit la diffusion des images de policiers – pose-t-il des difficultés ?

    Ce film réunit les points de vue de 7 universitaires, chercheuses et chercheurs en droit, spécialistes du droit pénal, de politiques criminelle, des données personnelles et de l’espace public. Interrogés sur cette proposition de loi « Sécurité globale », ils et elles décryptent les dispositifs techno-policiers prévus par le texte et, au-delà, le projet politique qu’il recèle.

    Avec les interventions de :

    Pascal Beauvais, Professeur à l’Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne

    Olivier Cahn, Professeur à l’Université de Tours

    Lucie Cluzel, Professeure à l’Université de Nanterre-Paris-La Défense

    Christine Lazerges, Professeure émérite de l’Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne
    Ancienne présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH)

    Raphaële Parizot, Professeure à l’Université de Nanterre-Paris-La Défense

    Ludivine Richefeu, Maîtresse de conférences à CY Cergy Paris Université

     

    Noé Wagener, Professeur à l’Université Paris Est Crétei

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  • Le pétrolier chimiquier « Agena » à son arrivée à la base navale de Brest (Finistère).
    Le pétrolier chimiquier « Agena » à son arrivée à la base navale de Brest (Finistère).


    En provenance de Rotterdam (Hollande) et après avoir mouillé en grande rade mardi 16 février 2021, le pétrolier chimiquier Agena est venu s’accoster, jeudi 18 février dans la matinée, à l’appontement pétrolier de la base navale de Brest (Finistère)

    Gasoil redistribué

    Habituellement, un pétrolier vient plutôt délivrer du carburant à la Marine nationale. Cette fois, il s’agit d’une autre opération : l’Agena de la compagnie française Socatra est venu récupérer 12 000 tonnes de gasoil ne pouvant être utilisé par les bâtiments de la Marine.

    Pour les navires de combat modernes, la Marine préfère en effet utiliser du gasoil de qualité plus raffiné. Le gasoil récupéré sera redistribué pour les navires de commerce et de pêche.

    Douze citernes

    Construit en 2011 en Corée du Sud, l’Agena fait partie de six sister-ships de la Socatra. Long de 184 m, large de 27,40 m, il a une capacité de 42 658 m³ en douze citernes.

    Navire double coque, il dispose de douze pompes de cargaison immergées (dix pompes de 500 m³/h et deux de 300 m³/h).

    Label « Green Marine Europe »

    Créée à Bordeaux en 1977, la Socatra gère une flotte de treize pétroliers. La compagnie est labellisée « Green Marine Europe », un programme volontaire de certification environnementale pour l’industrie maritime européenne.

    En janvier 2021, elle a passé commande de deux nouveaux pétroliers de 50 000 tpl (tonnage de port en lourd).


    https://www.ouest-france.fr

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  • À l’horizon 2023, le site de maintenance morlaisien de Hop ! doit être démantelé. À l’horizon 2023, le site de maintenance morlaisien de Hop ! doit être démantelé. 

    Le reclassement interne, alternative au licenciement pour motif économique, est une obligation pour l’employeur. C’est à cette règle que la direction de Hop ! va devoir se plier pour valider le plan de départ volontaire de la compagnie aérienne.

    La compagnie aérienne Hop ! a annoncé en réunion extraordinaire du CSE mercredi 17 février à Nantes qu’elle avait retiré, compte tenu des observations de l’Administration du travail, sa demande d’homologation du PDV-PSE. Un plan dont le CSE n’a cessé de dénoncer l’illégalité : « Un salarié reclassé doit, en effet, conserver son statut, sa rémunération et son ancienneté, alors qu’Air France n’accepte de reprendre le personnel navigant de Hop ! qu’au niveau débutant de la grille de salaire et sans antériorité, même après 20 ans passés dans le groupe… », a dénoncé le secrétaire du CSE, Joël Rondot, dans un communiqué publié ce jeudi.

     

    « Il s’agit d’une règle d’ordre public »

    C’est bien ce point qui a motivé le refus de l’Administration du travail : « L’essence même du reclassement interne est de constituer une alternative au licenciement pour motif économique, c’est la raison pour laquelle le respect de cette obligation par l’employeur est l’une des conditions de validité intrinsèque d’un licenciement économique et du PSE ». Ce message, poursuit Joël Rondot, rappelle à la direction « qu’il s’agit d’une règle d’ordre public, applicable à toutes les entreprises françaises, quelle que soit leur taille et leur situation. Ni les circonstances sanitaires, ni la crise sans précédent que connaît le secteur aérien, ni le statut particulier dont bénéficie le groupe Air France ne placent ce dernier au-dessus des lois ».

    À l’issue du CSE, la direction de Hop ! a annoncé qu’elle rencontrera prochainement les organisations syndicales pour « repenser les modalités de reclassement au sein du groupe pour les navigants » et permettre « la reprise de certains éléments liés à l’ancienneté ».

    Du côté du comité d’entreprise, qui a contesté pour les mêmes raisons en justice les PSE précédents, en 2013 et 2019, la vigilance reste de mise.

    Sophie Guillerm

    source: https://www.letelegramme.fr/

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