• A la suite des événements du 6 janvier et de l’attaque des manifestants pro- contre le Parlement fédéral à Washington, entrant avec le drapeau des confédérés au , Initiative Communiste est heureux de pouvoir publier cette interview exclusive de John Catalinotto, journaliste du Workers World,  journal du World Workers Party (USA) réalisée pour IC par la commission internationale du PRCF le 7 janvier 2020. L’occasion d’entendre une analyse selon le point de vue des travailleurs – un point de vu totalement censuré par les médias du Capital – sur l’évolution actuelle de la situation aux Etats-Unis

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    Initiative Communiste : Selon vous, M. Trump était-il fondé à remettre en question le résultat de l’élection ? La légitimité de Biden est-elle contestée par l’opinion publique ?

    JC : Plus encore que dans d’autres “démocraties” impérialistes, les élections aux États-Unis sont biaisées en faveur du grand Capital et dominées par l’idéologie de la classe dirigeante et le racisme. Lors d’une élection ici, la classe ouvrière choisit l’agent de la bourgeoisie qui la représentera et la réprimera, sans même une alternative réformiste. Cependant, il n’y a absolument aucune preuve qu’il y ait eu manipulation du vote au profit des candidats . Au contraire, il y a eu une tentative des  d’éliminer le droit de vote pour les secteurs principalement afro-américains, latino-américains et indigènes, qui sont plus susceptibles de voter démocrate. Pour faire une réponse courte à la première question donc : non.

    Une grande partie des personnes qui ont voté pour Trump croient à son Gros Mensonge, qu’il n’a cessé de répéter, à savoir qu’il y a eu une certaine manipulation électorale. À la base de cette fausse croyance, il y a le racisme systématique et la tentative de priver de leurs droits les personnes de couleur, les immigrants, les anciens prisonniers.

    Derrière la volonté d’accepter les mensonges de Trump et les explications les plus farfelues se cachent la perte de la domination relative de l’impérialisme américain dans le monde, l’aggravation de la crise de la société capitaliste, l’appauvrissement de nombreux travailleurs et la ruine de larges secteurs de la classe moyenne, ce qui conduit à une inégalité extrême et croissante. Cette année, tout est exacerbé par la pandémie.

    IC : Y a-t-il un risque de guerre civile latente ou ouverte aux États-Unis ? Quelles sont les véritables forces socio-politiques que représentent les camps “démocrate” et “trumpiste” ?

    Il est difficile de répondre à la première question : je dirais simplement que les organisations fascistes qui étaient à l’avant-garde des “Trumpites” hier utiliseront la publicité sur leurs actions audacieuses pour recruter. Cette journée soulève également la question de la loyauté des différents éléments de l’appareil d’État envers le Congrès. Les événements ont montré qu’un coup d’État (pensez à la Bolivie, novembre 2019) est envisageable. Pour une guerre civile, il faut deux armées. Ou une scission de l’appareil d’État.

    Trump et les démocrates représentent tous deux la classe dirigeante impérialiste américaine, par analogie avec Marine Le Pen et Macron qui représentent la classe dirigeante impérialiste française. En ce qui concerne les relations étrangères, Trump promeut la politique des États-Unis d’abord, mène des guerres commerciales avec la Chine, préconise de réduire la part de coût du pillage impérialiste qu’il partage avec ses alliés impérialistes de la Guerre froide (Allemagne, France, UE, Japon). Biden représente la poursuite de la stratégie de la guerre froide suivie par toutes les administrations républicaines et démocrates après la Seconde Guerre mondiale.

    En interne, Trump promeut des attitudes ouvertement racistes et misogynes, promet des solutions “populistes” aux travailleurs mais a remis des milliers de milliards de dollars à la grande bourgeoisie. Les démocrates ont une composition diversifiée de militants et offrent plus de concessions à la classe ouvrière, mais bien moins que les partis sociaux-démocrates européens.

    IC : Une force alternative progressiste peut-elle se développer aux États-Unis et les espoirs placés par certains dans Sanders sont-ils de pures illusions ?

    Nous espérons certainement qu’une force alternative pourra se développer ici. Le mouvement “Black Lives Matter”, qui a également reçu un grand soutien d’autres secteurs, notamment des jeunes travailleurs et étudiants blancs, en est un exemple. C’est aussi le début de l’organisation du travail dans certaines industries non syndiquées comme Amazon, Google, qui emploient de nombreux travailleurs. On pourrait s’attendre à la croissance d’un mouvement antifasciste ou antiraciste en réaction à ce qui s’est passé à Washington hier (6 janvier). Nous appelons à un tel mouvement.

    Sanders est l’homme politique américain le plus proche d’un social-démocrate. Il a été un candidat crédible à la présidence. C’est ce qui lui a donné de l’attrait. S’il avait été nommé, presque toutes les forces progressistes des États-Unis l’auraient soutenu contre Trump. Une fois que la direction démocrate a forcé les autres candidats à s’unir derrière Biden, Sanders a abandonné. Il a fait de même en 2016 avec Hillary Clinton. En dehors de la lutte électorale, il n’est pas le leader d’un mouvement.

    IC : Avec Biden au pouvoir, pourrait-il y avoir des changements positifs sur des questions internationales ?

    Il n’y a absolument aucune raison d’espérer des changements positifs. Il pourrait y avoir une tentative de rétablir les relations avec les alliés impérialistes des États-Unis en Europe et de cesser au moins d’insulter des continents entiers. Il pourrait y avoir des stratégies plus cohérentes. Son administration pourrait essayer de subvertir la Révolution cubaine en ouvrant des relations plutôt qu’en les fermant. Ses objectifs sont les mêmes. Biden vise lui aussi à maintenir l’hégémonie américaine, et il n’y a aucune raison de croire que sa politique sera plus efficace que celle de Trump. Biden a soutenu toutes les guerres américaines, et il a même été plus hostile que Trump envers la Russie, tout aussi hostile envers la Chine. Mais nous pensons que l’on ne peut compter ni sur le parti républicain ni sur le parti démocrate pour mener une politique étrangère pacifique.

    traduction depuis l’anglais JBC 

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les militants communistes du PRCF appellent à rejoindre et soutenir la mobilisation en soutien au secrétaire de l’UD  03, notamment en participant au rassemblement du 11 janvier 2021 devant le tribunal correctionnel de Clermont Ferrand et qui fait suite à tous ceux qu’il y a eu à Moulins,Yzeure et aussi Montluçon depuis cette enième inculpation qui elle même fait suite aux moultes rassemblements pour la défense des postiers d’Yzeure qui ont mené une bagarre exemplaire, et ce depuis bientôt 2ans.

                                             Manifestation pour le retrait de l’euro réforme des retraites par points – Montluçon – Janvier 2020

    C’est le 3e procès qui vise Laurent Indrusiak. Parce qu’il est le secrétaire d’une union départementale CGT qui est très active pour défendre les travailleurs, et les mobiliser sur des bases des classes. Face à la répression qui le vise tout particulièrement, c’est par des rassemblements pour chacune de la quinzaine de convocations en palais et de justice et autres commissariats que lui valent son engagement syndical, que syndicalistes et travailleurs répondent. Selon le principe simple et efficace du un pour tous, tous pour un.

    La commission lutte du PRCF appelle à soutenir partout les syndicalistes face à cette répression de classe, patronale et gouvernementale, qui ne cesse de s’amplifier. Face à cette inquiétante accélération de la , la solidarité de classe et la convergence des luttes dans le tous ensemble et en même temps sont une évidente nécessité.


     

    Le communiqué de presse de la CGT 03

    L'UL de Montluçon-Commentry a réservé un bus de 50 places pour le lundi 11 janvier

    Le départ sera à 11h parking Athanor donc soyez présent 30 min avant, pensez à prévoir votre repas et chacun participera aux frais en donnant ce qu'il souhaite.

    Le bus ne fera pas d'arrêt, pas de toilette ouvert dedans et le port du masque est obligatoire pendant le trajet

    Le retour départ 17h de Clermont-Ferrand

    L'inscription est obligatoire auprès de l'UL au 04.70.28.40.66 ou par mail ulmontlucon@cgt03.fr

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Xi Jinping et Jacl Ma – 2015

    Avec cette belle unanimité qui la caractérise, la presse pluraliste du monde civilisé nous invite désormais à pleurer sur le sort de , célèbre mystérieusement disparu. Le malheureux homme d’affaires va-t-il reparaître un jour, ou sombrer dans les oubliettes d’un régime totalitaire prêt à tout pour asseoir sa domination ? Va-t-il finir dans un camp de concentration, triste compagnon d’infortune des pauvres qui n’ont pas encore été mangés tout cru ? Est-il en train de sarcler les pommes de terre dans une exploitation agricole, de manier la pelle à charbon dans une centrale thermique, ou bien, peut-être, de se préparer une infusion de chrysanthème dans une obscure maison de retraite pour capitalistes récalcitrants ?

    En fait, rien de tout cela. Sa famille a déjà annoncé qu’il était chez lui, bien portant, et qu’il préférait faire profil bas un certain temps vu les circonstances. Voilà, inutile de pleurer devant le poste de télé, Jack s’est simplement fait remonter les bretelles. Pourquoi ? Parce qu’il est trop gourmand. La firme qu’il a créée est en train de conquérir une position monopolistique et elle a tendance à assujettir ses partenaires à des règles exorbitantes. Révélés à l’automne dernier, les démêlés du groupe avec l’autorité régulatrice des marchés financiers sont la conséquence de cette attitude conquérante, confrontée à une politique antitrust dont le gouvernement chinois ne se prive pas de réaffirmer à cette occasion la pertinence.

    Nous sommes tellement accoutumés, en Occident, à voir les multinationales faire la pluie et le beau temps, que l’intervention de l’État est présentée comme une violation des droits de l’homme. Mais l’économie chinoise est une économie mixte où, depuis les réformes, un puissant secteur privé coexiste avec le secteur public. Outre un appétit démesuré, Jack Ma a alors commis une deuxième erreur : il a ouvertement critiqué la politique des banques chinoises. Or le secteur bancaire, en , appartient majoritairement au secteur public. Il n’est pas le tiroir-caisse de ses actionnaires privés, mais l’instrument privilégié des politiques publiques.

    Faire le procès des banques, c’est donc porter le fer contre la politique économique du gouvernement. Lorsqu’on s’appelle Jack Ma, et qu’on détient la deuxième fortune du pays, on doit savoir rester à sa place : celle d’un puissant opérateur privé, certes, mais qui n’a aucune légitimité pour intervenir dans la détermination de la politique économique. La seule autorité détentrice de cette légitimité, c’est le parti communiste, auréolé de sa victoire historique, fort de ses 90 millions d’adhérents et comptable des résultats qu’il a obtenus dans le développement du pays.

    La Chine contemporaine dérange nos habitudes de pensée, et tenter d’en élucider la complexité en appliquant des catégories inadéquates est le plus sûr moyen de s’abuser sur le sens des événements. Les réformes lancées par Deng Xiaoping ont injecté dans l’économie chinoise une dose massive de capitalisme, et les inégalités sociales, de revenu et de patrimoine, se sont envolées. En Chine, les odes au communisme côtoient la saga des nouveaux milliardaires, et l’exaltation des valeurs socialistes la consécration de l’enrichissement privé.

    Réalité complexe, contradictoire, mais il s’avère que cette contradiction permanente est le moteur d’un développement qui vaut aujourd’hui à la Chine le titre de première puissance économique en parité de pouvoir d’achat, de première puissance exportatrice mondiale, de premier investisseur dans les énergies renouvelables, sans compter un système éducatif qui occupe le premier rang dans les dernières évaluations internationales et une espérance de vie moyenne désormais supérieure à celle des États-Unis. Ces performances ne font pas de la Chine un eldorado, les contradictions sociales y sont palpables, et la montée de l’individualisme y menace la cohésion de la société. En attendant, l’amélioration continue des conditions d’existence de la population, parce qu’elle est une priorité politique, assoit la légitimité du pouvoir exercé par le parti communiste.

    Indéchiffrables tant qu’on applique les catégories occidentales, les paradoxes de la Chine actuelle nécessitent aussi une mise en perspective historique. Sur le drapeau de la République populaire de Chine, la grosse étoile représente le parti communiste, investi d’un rôle dirigeant qui n’est pas négociable. Les quatre petites étoiles figurent les classes sociales qui participent au développement du pays : la classe ouvrière, la paysannerie, la petite bourgeoisie et la bourgeoisie nationale. Ce pacte fondateur a connu bien des vicissitudes depuis 1949 : la Chine maoïste était beaucoup plus pauvre et nettement plus égalitaire. Ce qui n’a pas varié, c’est le pilotage de l’économie chinoise, qui a toujours été confié à la main de fer de l’État, et non à la main invisible du marché. La modeste affaire Jack Ma rappelle que la Chine post-maoïste a des milliardaires, mais que ces derniers n’y exercent pas le pouvoir.

    Bruno GUIGUE

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • À Brest, plusieurs manifestations ont été organisées contre le projet de loi « Sécurité globale » (ici celle du samedi 19 décembre).À Brest, plusieurs manifestations ont été organisées contre le projet de loi « Sécurité globale » (ici celle du samedi 19 décembre).

    Contrairement à ce qui était prévu, il n’y aura pas de manifestation ce samedi 9 janvier à Brest contre le projet de loi « Sécurité globale ». Les organisateurs la repoussent d’une semaine.

    À l’issue de la manifestation du 19 décembre à Brest, les organisateurs de la contestation contre le projet de loi Sécurité globale avaient annoncé une nouvelle date pour le samedi 9 janvier. « Entre-temps, le collectif national a retenu la date du 16 janvier, que nous avons naturellement ralliée », explique Olivier Cuzon, l’un des membres du collectif brestois contre ce texte.

    La manifestation prévue ce 9 janvier est donc déplacée à la date du samedi 16 janvier. Elle se déroulera à 15 h place de la Liberté. Ses organisateurs entendent « réaffirmer [leur] combat pour le retrait de ce projet de loi et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l’information ».

    Un collectif d’associations, de syndicats, de partis politiques

    Le collectif brestois regroupe des associations (AFPS, ATTAC, Club de la Presse Bretagne, LDH, Mouvement de la Paix, MRAP, UEP) des syndicats (Alternative pour l’UBO, CGT Brest, CNT, FO Brest, FSU, SUD-Solidaires, Visa) et des organisations politiques (BNC, EELV, Ensemble, FI, Génération-s, Jeunes communistes, Jeunes insoumis, LRDG, PCF, POID, PS, UCL, UDB).

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La circulation des bus sera perturbée à Quimper (Finistère) ce vendredi 8 janvier 2021 en raison d’une grève. Des conducteurs et des conductrices de bus de la Qub qualifient « d’injustice » le licenciement d’un collègue, en décembre 2020.La circulation des bus sera perturbée à Quimper (Finistère) ce vendredi 8 janvier 2021 en raison d’une grève. Des conducteurs et des conductrices de bus de la Qub qualifient « d’injustice » le licenciement d’un collègue, en décembre 2020.

    La circulation des bus de la Qub sera perturbée à Quimper (Finistère) ce vendredi 8 janvier 2021. Des salariés de Keolis sont en grève après le licenciement d’un conducteur en décembre 2020 : « La goutte de trop », selon le syndicat majoritaire Unsa qui demande à la direction « confiance et soutien ».

    « Injustice », « sanction disproportionnée et abusive » : c’est ainsi que l’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes), le syndicat majoritaire de la Qub, le réseau de transports de Quimper (Finistère), qualifie le licenciement d’un conducteur, seize ans d’expérience, en décembre 2020.

    À l’appel du syndicat, des salariés de l’entreprise Keolis – des conductrices et des conducteurs pour l’essentiel – se mettent en grève ce vendredi 8 janvier 2021.

    Ils se donnent rendez-vous devant le portail de la société, au Petit-Guélen, dès le premier service, un peu avant 6 h. Ils devraient ainsi être une soixantaine (sur cent quarante-cinq salariés dont une centaine de chauffeurs) à se relayer, tout au long de la journée, pour exprimer leur « incompréhension ». 

    « Sécurité, conflits… »

    D’après eux, le collègue est intervenu « pour rappeler une consigne de sécurité à bord d’un bus », relate Frédéric Le Brun, délégué syndical.À trois reprises, la dernière fois en haussant la voix, le conducteur a demandé à ce qu’un usager en fauteuil roulant s’installe à la place dédiée. Une attitude jugée inadaptée par la direction.

    Or, souligne le délégué syndical, « il se trouve que dans de très nombreuses situations, les notes et règlements ne répondent pas ou que très partiellement à la gestion de problèmes de sécurité, de conflits avec la clientèle ou avec les usages de la voie publique ».

    Fort de ses trente-deux années d’expérience, le délégué note que « la direction, dans le passé, faisait confiance au professionnalisme, à l’expérience et à l’intelligence des salariés pour s’adapter au mieux ». Or, regrette-t-il, « un manque d’humanisme de plus en plus frappant gère les moindres de nos actes et de nos décisions ». 

    « Tout a été fait dans les règles de l’art »

    Alain Farges, le directeur de Keolis, voit en cette grève « une manifestation de soutien. Et c’est légitime », dit-il. En revanche, il explique que « la situation a été jugée grave. Un agent n’a pas respecté les consignes de sécurité. Et le contact entre le conducteur et le client a été tout sauf acceptable. L’instruction a duré sept heures. Tout a été fait dans les règles de l’art. »

    « Confiance et soutien »

    Si l’Unsa (rejointe par la CFDT ce vendredi) ne réclame pas la réintégration du conducteur qui a émis le souhait de porter l’affaire devant les prud’hommes, elle souhaite éclaircir les conséquences des interventions des agents pour « ne plus travailler dans un climat anxiogène, de pressions et dans la crainte d’une mauvaise interprétation et d’une éventuelle sanction de la part de la direction ».

    En réponse, Alain Farges brandit « la Bible », à savoir « la convention collective des transports urbains. On reste là-dessus », dit-il, avant de convenir que le « métier est difficile » et de se féliciter des « très bons états de service de nos conducteurs ».

    Des conducteurs et conductrices qui eux, attendent de la direction « confiance et soutien » pour « retrouver la sécurité et la concentration » que le métier réclame.

    Nelly CLOAREC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les présidents et vice-présidents des cinq sections du conseil de prud’hommes de Lorient réunis autour du président 2021, Jean-Yves Abguillerm (au centre).Les présidents et vice-présidents des cinq sections du conseil de prud’hommes de Lorient réunis autour du président 2021, Jean-Yves Abguillerm (au centre). 

    La traditionnelle élection au conseil de prud’hommes de Lorient (Morbihan), ce jeudi 7 janvier 2021, a permis d’évaluer l’impact de la crise sanitaire sur son activité.

     La crise sociale est devant nous et il y aura sans doute un effet rebond en 2021 , prédit Eric Barraud de Lagerie, alors qu’une année  particulière  ​s’achève au conseil des prud’hommes de Lorient (CPH), dont le ressort s’étend aux secteurs d’Auray et de Pontivy. Deux chiffres pourraient résumer l’activité d’une année 2020  entravée par le confinement  : la baisse des saisines, de l’ordre de 20 %, et celle du stock d’affaires, de 16 %.

    En parallèle, 70 dossiers sur les 274 affaires terminées (66 et 345 en 2019) ont fait l’objet d’un appel,  ce qui démontre l’équité des jugements , a estimé l’ancien président. Le procureur de la République relevait une autre augmentation, celle des départages – 23 contre 14 un an plus tôt – dont  le recours doit demeurer exceptionnel pour trancher ce qui, vraiment, ne parvient pas à l’être autrement ​.

    Moins de conseillers en 2023

    L’année 2021 commence selon le principe de l’alternance : à Eric Barraud de Lagerie, du collège salariés, succède à la tête du CPH Jean-Yves Abguillerm, du collège employeurs. Cela vaut pour les cinq sections où présidents et vice-présidents échangent leur fonction pour une année : Amandine Lecomte et David Cherfa (activités diverses) ; Christian Le Fresne et Stéphane Noc (agriculture) ; Katia Le Guennec et Anne Huguen (encadrement) ; Marc Lestrohan et Sandra Calvez Chemillé (industrie). En section commerce, l’élection n’a pu avoir lieu faute de quorum atteint, Marylise Le Pen devenant cependant vice-présidente.

    Enfin, les nouveau et ancien présidents s’accordent pour dénoncer les effets de la réforme des CPH qui entrera en vigueur en 2023. Il est prévu que la section agriculture soit transférée à Vannes et que Lorient accueille tous les dossiers d’encadrement du département. Outre la question de l’accès à la justice pour tous les Morbihannais que cette réforme pose, ils relèvent que les litiges concernant l’encadrement,  plus compliqués, nécessitent beaucoup de recherches  ​et donc plus de temps de la part de conseillers. Dont le nombre, à cette échéance, passera à Lorient de 52 à 40.

     Yvan DUVIVIER
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  • Une quinzaine de professionnels du spectacle ont manifesté, aujurd’hui, devant le palais des arts.Une quinzaine de professionnels du spectacle ont manifesté, aujourd’hui, devant le palais des arts. 

    À l’appel national lancé par la fédération du spectacle, une quinzaine de professionnels se sont rassemblés, ce jeudi 7 janvier 2021, devant le palais des arts.

    Dépit, colère et incompréhension symbolisent leur mouvement avant l’intervention du Premier ministre, Jean Castex, dans la soirée.

    « Nous sommes sans illusion, lâche Laurent Voiturin, membre du syndicat français des artistes-interprètes. Le monde de la culture est en danger. Ce n’est pas un sous-métier. » Les professionnels du spectacle demandent la réouverture des salles de spectacle au plus vite. « Nos professions sont en danger et ce n’est pas acceptable. Nous sommes en mesure de proposer des spectacles en respectant les protocoles sanitaires. Nous avons besoin de travailler. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    À l’heure où j’écris ces lignes, les États-Unis d’Amérique connaissent une situation inédite, imprévisible et fort périlleuse pour eux-mêmes et, potentiellement, pour l’humanité, étant donné le rôle mondial que joue depuis des décennies l’impérialisme nord-américain. Très rarement pour le meilleur, et très généralement pour le pire.

    À l’appel de Donald Trump, le président sortant ouvertement suprémaciste, raciste, misogyne et climato-sceptique, acharné à persécuter Cuba, le Venezuela, les Palestiniens, etc., des milliers de ses partisans campent devant le Capitole quand ils ne tentent pas d’y pénétrer par la force pour empêcher la certification centrale des résultats officiels de la présidentielle. Ce n’est pas pour autant qu’il faut idéaliser Joe Biden, ce pilier du capitalisme-impérialisme et du néolibéralisme mondial dont le programme  est ouvertement belliciste.

    L’évolution politique de plus en plus chaotique de la “grande démocratie américaine” montre en tout cas combien le capitalisme-impérialisme est en crise systémique : ce n’est pas pour rien que, depuis sa fondation, le PRCF insiste sur la fascisation croissante de ce système socioéconomique à bout de souffle.

    Décidément, nous devons combattre les tendances de l’oligarchie française à importer les usages politiques nord-américains qui n’offrent, en fait de pluralisme politique et d’espérance sociale, que le choix entre les deux têtes “républicaine” et “démocrate” du capital financier et monopoliste. C’est pourtant ce qu’essaient de faire les forces politiques dominantes de l’Hexagone qui vont à nouveau tenter, en 2022, de nous imposer le faux « duel » et vrai duo présidentiel /Le Pen, chacun des deux candidats rivalisant avec l’autre en matière d’État policier, de stigmatisation des travailleurs musulmans ou réputés tels, d’attaques antisyndicales, d’ancrage inébranlable dans l’Europe atlantique pilotée par Berlin et supervisée par Washington.

    Face à de tels dangers qu’a décisivement aggravés à l’échelle historique la contre-révolution des années 1989-1991, œuvrons plus que jamais avec les autres organisations communistes et progressistes du monde pour que renaisse un grand Mouvement communiste international allié d’un camp anti-impérialiste à l’offensive.

    En France même, travaillons avec tous les communistes, progressistes, syndicalistes de lutte et patriotes antifascistes pour qu’émerge au plus vite chez nous une véritable alternative rouge et tricolore. C’est indispensable pour nous affranchir au plus tôt de l’ belliciste et de l’Europe atlantique et pour rapprocher l’avènement d’une nouvelle République française sociale, populaire, indépendante, démocratique œuvrant pour la paix mondiale, la souveraineté des peuples et pour l’amitié de la France avec toutes les nations, y compris bien entendu, avec le peuple américain en plein désarroi. 

    Georges GASTAUD, le 6/1/2020 – 21h heure de Paris

     

    Informations complémentaires sur https://www.initiative-communiste.fr/

    Répondant à l’appel du président sortant, des partisans de Donald Trump ont pris d’assaut le Capitole aujourd’hui et ont fait avorter une session du Congrès visant à certifier la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle.

    Des affrontements violents ont opposé les manifestants aux forces de l’ordre. Une femme blessée par balle pendant les échauffourées est morte, selon des médias américains.

    Des militaires de la Garde nationale ont été déployés pour tenter de rétablir le calme. La mairesse de Washington a décrété un couvre-feu.

    Le nouveau président Joe Biden a dénoncé une « insurrection » et une attaque sans précédent contre la démocratie américaine. Il a sommé le président sortant de s’adresser à la nation pour faire baisser la tension.

    Dans une vidéo diffusée peu de temps après, Donald Trump a appelé ses partisans à rentrer chez eux. Nous devons avoir la paix, leur a-t-il lancé, tout en maintenant que l’élection a été volée.

    Dans le camp démocrate, on n’hésite pas à parler de tentative de coup d’État. De nombreuses capitales occidentales, dont Paris, Berlin et Londres, ont condamné une atteinte grave ou encore un assaut inédit contre la démocratie américaine.

    + d'Infos sur https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Communist Party of Britain

    Le secrétaire général du Parti communiste britannique, Robert Griffiths, et son secrétaire international John Foster, ont publié le 26 décembre la déclaration suivante sur l'accord Royaume-Uni-UE sur le commerce et la coopération :

     

    L'accord commercial Royaume-Uni-UE est un compromis entre les intérêts du capitalisme monopoliste d'État britannique d'une part et ceux du capital monopoliste allemand et français - représenté par leurs États et l'UE - de l'autre.

    Le Parti communiste a constamment souligné que les grands capitalistes monopolistes de la Grande-Bretagne et de l'UE ont suffisamment d'intérêts en commun pour parvenir à un accord, aussi improbable soit-il à un moment donné. Mais un tel accord n'a jamais été prévu par aucune des parties pour être en faveur des classes ouvrières et des peuples d'Angleterre, d'Écosse, du Pays de Galles ou des autres pays d'Europe.

    Ce nouvel accord libère la Grande-Bretagne de la souveraineté de l'UE mais pas de la souveraineté des grandes entreprises, qu'elles soient britanniques, européennes ou américaines. Il cherche à maintenir la domination des règles et politiques capitalistes du libre marché au sein du marché unique européen, appliquées par le droit britannique, les règles de l'Organisation mondiale du commerce et les nouveaux mécanismes d'arbitrage Royaume-Uni-UE.

    En vertu du nouvel accord (titre IV), les capitaux resteront libres de cesser leurs activités et d'investir partout en Grande-Bretagne et en Europe, indépendamment des pertes d'emplois, des inégalités régionales et des exigences d'un développement économique et social équilibré. Cependant, les droits d'accès de la ville de Londres à l'Eurobond et aux autres marchés financiers de l'UE doivent encore être négociés en détail (titre II).

    Surtout, dans le cas des marchés publics et de la mise en concurrence obligatoire, l’accord (titre VI) ratifie le plein fonctionnement de l’accord de l’OMC sur les marchés publics pour les services publics. Cela signifie les ouvrir à la pleine concurrence, l’UE et le Royaume-Uni acceptant d’étendre mutuellement ces réglementations à la distribution de gaz et de chaleur, aux services publics aux personnes, aux télécommunications, à l’éducation et aux «autres secteurs commerciaux» en Grande-Bretagne et en Europe.

    Concernant les «règles du jeu équitables» du libre marché capitaliste et du droit de la concurrence, l'accord (Titre XI) engage les deux parties à maintenir «les normes élevées actuelles», y compris l'application de la loi sous leur propre souveraineté et par le biais de leurs propres tribunaux respectifs - avec les recours auprès OMC et procédures de règlement mutuellement convenues entre la Grande-Bretagne et l'UE.

    Dans le même temps, le nouvel accord améliore les conditions énoncées par le gouvernement conservateur de Theresa May, qui aurait lié la Grande-Bretagne - bloquée par les accords d'Irlande du Nord - à l'union douanière, aux règles du marché unique sous la juridiction anti-syndicats de la Cour européenne de justice et à d'importantes contributions générales aux fonds de l'UE. Les craintes anti-Brexit concernant les avions qui ne volent pas, l'arrêt des importations de nourriture et de médicaments vitaux, la fin de la coopération contre le terrorisme et l'imposition d'une frontière physique à travers l'Irlande se sont tous avérés sans fondement, comme le Parti communiste l'avait prévu.

    La souveraineté a été garantie pour le capitalisme britannique monopoliste – ce qui est fondamentalement différent de la souveraineté démocratique et populaire des travailleurs. Le nouvel accord, par exemple, ne permet pas légalement à un futur gouvernement de gauche en Grande-Bretagne, en Écosse ou au Pays de Galles de planifier le développement économique et de diriger les politiques des grandes entreprises capitalistes.

    Quitter pleinement l'UE et son union douanière le 1er janvier 2021 peut faciliter à long terme la réalisation de ces objectifs. De toute évidence, ce n'est pas ce que le gouvernement conservateur a en tête. Au lieu de cela, la loi britannique sur le marché unique de Johnson (2020) saisit les pouvoirs économiques et industriels des parlements déconcentrés d'Écosse et du Pays de Galles, remettant ainsi en cause la démocratie économique régionale et nationale limitée gagnée par leurs peuples au cours des trois dernières décennies.

    Le mouvement ouvrier et ses syndicats doivent maintenant entamer une lutte unitaire pour la souveraineté populaire à tous les niveaux face à une crise économique et sociale aggravée qui atteint déjà des proportions sans précédent - une crise que la Grande-Bretagne, actuellement soumise à la souveraineté des grandes entreprises du « marché libre », s'est révélée terriblement incapable de maîtriser.

    De grandes batailles nous attendent dans la lutte pour l'emploi, les revenus et les services publics. Il faut résister aux accords de libre-échange entre la Grande-Bretagne et les autres pays qui incluent des dispositions pour une plus grande privatisation des services publics, ou pour que les investisseurs entrants renversent les politiques démocratiques des parlements centraux et décentralisés.

    Dans le cadre de l'accord Royaume-Uni-UE, nous devons également veiller à ce que les dépenses publiques consacrées au soutien régional, social, scientifique et agricole soient maintenues ; que les normes pour les travailleurs, les consommateurs et l'environnement soient défendues et étendues; et que de nombreux pouvoirs d'élaboration des politiques rapatriés de Bruxelles soient dévolus comme promis aux parlements écossais et gallois.

     

    source en anglais: https://www.communistparty.org.uk/

    source en français (traduction de Antonio Bermudez): http://jrcf.over-blog.org/

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