• Grève : la CGT passe des milliers de foyers franciliens en "heures creuses" pour Noël (lexpress.fr-27/12/19-11h49)Le syndicat affirme que le manque à gagner pour Enedis sera significatif.

    500 000 foyers d'Île-de-France ont été basculés en heures creuses le matin du 24 décembre par la CGT Energie, en signe de protestation contre la réforme des retraites.

    La grève apporte parfois de bonnes surprises. La CGT Energie 93 a passé près de 500 000 foyers d'Île-de-France en heures creuses dans la matinée du 24 décembre.  

    Le syndicat affirme ce vendredi à France Bleu Paris avoir basculé ces milliers de foyers en heures creuses en signe de protestation contre la réforme des retraites. "C'était notre cadeau de Noël", a commenté Nicolas Noguès, représentant de la CGT Energie 93, à la radio locale. 

    Un "gros manque à gagner" pour Enedis

    "Pour l'usager, ça se compte en centimes, mais pour l'entreprise, ça va faire un gros manque à gagner", assure Nicolas Noguès. Enedis n'a pas confirmé cette bascule inopinée, ni le nombre de foyers concernés.  

    "Bizarrement, quand on fait une distribution de tracts massive, on entend parler de nous nulle part, et quand on coupe une préfecture ou quand on remet les heures creuses aux usagers, on entend parler de nous", a souligné le secrétaire du syndicat CGT Malek Bouakkaz, qui se dit prêt à recommencer cette opération. 

     
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  • Pour des fêtes des luttes - par Georges Gastaud (PRCF)Ce 26 décembre la grève se généralise : ports à l’arrêt les marins des remorqueurs étant en grève, raffineries à l’arrêt les ouvriers de la chimie ayant voté la grève, trains à l’arrêt les cheminots poursuivant la grève massive lancée le 5 décembre, enseignants toujours mobilisés, pompiers en grève depuis des mois, sans parler des personnels de santé en grève depuis maintenant quasiment un an… Alors que le régime Macron se fait bronzer sur les plages de Brégançon ou de Marakech affichant son mépris de classe contre les travailleurs, la classe des travailleurs continue et reconduit la grève.

    Les communistes, avec le PRCF, appellent à soutenir et renforcer la grève. C’est le sens de l’appel à des fêtes des luttes lancé par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF. Un appel qui souligne la nécessité pour gagner : 

    • de revendiquer le retrait de la contre  par points soutenue de concert par le régime Macron, le MEDEF et ses affidés de la CFDT. Les travailleurs n’ont pas besoin de Berger !
    • de mettre en cause l‘Union Européenne qui a donné l’ordre de ses réforme dans ses recommandations par pays (lire ici), et l’euro dont les critères de Maastricht sont la pleine explication de la précipitation du régime Macron a mettre en œuvre ses mesures d’age pivot au risque de fragiliser son alliés CFDT. Macron a obligation de faire tout de suite des milliards d’euros de réduction des pensions, tout particulièrement celles des agents publics, pour répondre aux critères des 3% de déficit. Les pensions de  ou rester dans l’ et l’Euro, il faut choisir….

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Un spectacle peu commun dans un contexte très particulier. En cette veille de Noël, ce mardi 24 décembre, de nombreuses personnes ont pu assister à une représentation de danseuses de l’Opéra de Paris, accompagnées de musiciens, devant le palais Garnier. Une façon originale de participer à la mobilisation contre la réforme des retraites, alors qu’ils sont déjà en grève depuis plusieurs jours.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, l’orchestre et les danseuses du corps de ballet de l’Opéra de Paris ont offert un extrait du “Lac des cygnes” aux spectateurs. Un spectacle à la saveur particulière pour ces artistes en grève alors que plus aucune représentation n’est donnée à l’Opéra depuis plusieurs jours.

    source : Le HuffPost

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  • Berrien. Les élus disent non aux armes nucléaires (OF.fr-21/12/2019-6h33) La Ville de Comines-Warneton, en Belgique a hissé le drapeau des « Maires pour la Paix », un réseau international de villes du monde entier en faveur du désarmement nucléaire. Berrien ouvre la voie dans notre Finistère

    Lors du conseil municipal qui s’est déroulé mercredi soir, à la mairie, le conseil municipal a évoqué le traité d’interdiction des armes nucléaires. La commune adhère donc à l’appel des villes pour cette abolition se disant « profondément préoccupées par la lourde menace que les armes nucléaires posent aux communautés à travers le monde ». Elles sont fermement convaincues que leurs habitants ont le droit de vivre dans un monde libre de cette menace. Toute utilisation, délibérée ou accidentelle, d’arme nucléaire aurait des conséquences catastrophiques durables à grande échelle pour la population et l’environnement. La commune soutient donc ce traité sur l’interdiction des armes nucléaires et appelle le gouvernement à y adhérer.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Chili: le réveil du peuple (par Jérôme DUVAL-CADTM-18/12/19)

    « Allez de l’avant sachant que bientôt s’ouvriront de grandes avenues où passera l’homme libre pour construire une société meilleure. » Avec ces mots retransmis à la Radio Magalles, Salvador Allende s’adressait une dernière fois au peuple chilien. C’était le 11 septembre 1973, jour où les putschistes de Pinochet bombardent le Palais présidentiel de la Moneda mettant brutalement fin au gouvernement de gauche de l’Unité populaire (Unidad popular) et à la propre vie d’Allende. Ce vendredi 25 octobre, 46 ans plus tard, entre un et deux millions de Chiliens marquaient l’histoire du pays en occupant massivement « les grandes avenues » de Santiago

    Le Vendredi 25 octobre s’écrit avec le V de Victoire [1]

    Théâtre de rue, batucada, tintamarre de casseroles, messages révoltés sur des pancartes, slogans déterminés et percutants, la foule immense a dévalé les rues de la capitale chilienne jusqu’à l’engloutir comme jamais depuis la manifestation pour exiger la fin de la dictature militaire (1973-1990) au référendum de Pinochet en 1988. Plus déterminés que jamais, les Chiliennes et Chiliens, toutes générations et classes sociales confondues – hormis celle des 1 % des Chiliens les plus riches qui détient plus de 25 % des richesses du pays et à laquelle appartient le président Piñera [2] – ont défié le pouvoir en place, en masse dans les rues des grandes villes. Ce sont d’abord des centaines d’automobilistes et de chauffeurs routiers qui ont lancé des opérations escargot sur les autoroutes reliant Santiago au reste du pays pour protester contre les prix des péages. Après une semaine d’insurrection et avant l’application d’un septième couvre-feu nocturne, entre un et deux millions personnes (1 200 000 selon les chiffres officiels) sont descendues manifester dans les rues de Santiago, jusqu’à l’Alameda, l’avenue qui mène au palais présidentiel et la Plaza Italia. Une affluence grandiose qui rassemblait le peuple comme jamais depuis des décennies et le retour de la prétendue « démocratie » en 1990. Sur cette même Plaza Baquedano, communément appelée Plaza Italia, la statue du militaire chilien Manuel Baquedano qui a combattu durant la guerre du Pacifique (1879-1884) et contre la Confédération péruvio-bolivienne (1836-1839), sera plus tard mise à terre par les manifestants. La place, épicentre des manifestations à Santiago, sera rebaptisée « Place de la dignité » (Plaza de la Dignidad).

    Le président Piñera fait partie des 1 % des Chiliens les plus détenant plus de 25 % des richesses du pays

    À l’initiative du Collectif mille guitares pour Víctor Jara (Colectivo Mil Guitarras para Víctor Jara), des musiciens et guitaristes regroupés devant la bibliothèque nationale à Santiago, ont attiré l’attention en jouant le répertoire du célèbre chanteur, un des tout premiers martyrs de la dictature de Pinochet, assassiné par la junte à l’âge de 41 ans en septembre 1973. L’une des chansons de celui qui est devenu l’incarnation de la culture chilienne écrasée par le fascisme, El derecho de vivir en paz (« le droit de vivre en paix »), composée en 1969 pour dénoncer l’intervention étasunienne au Vietnam, est entonnée à de multiples reprises ce vendredi 25 octobre. Devenue l’hymne de la rébellion, symbole de la lutte contre l’injustice, le Théâtre municipal de Santiago l’avait diffusée via ses hauts parleurs, durant la nuit du 21 octobre pour défier le couvre-feu. Durant une semaine de couvre-feu dans la capitale, depuis son instauration le 19 jusqu’à sa suspension le 27 octobre, à peine celui-ci installé la nuit tombée, le peuple grondait depuis une multitude de fenêtres et balcons. Des milliers de casseroles retentissaient alors contre le spectre de la dictature militaire. La nuit du 22 octobre, défiant le couvre-feu, la jeune soprano Ayleen Jovita Romero a entonné à pleine voix El derecho de vivir en paz de Victor Jara depuis sa fenêtre, elle a émut tout le voisinage et reçut un tonnerre d’applaudissements. Le lendemain, un orchestre philharmonique s’est installé dans la rue de La Serena, une ville au nord de Santiago, et a offert cette même chanson avec beaucoup d’émotion. Une vidéo de Victor Jara chantant Le Droit de vivre en paix a même été projetée sur les murs d’un immeuble du centre de Santiago durant le couvre-feu, finalement levé le 27 octobre.

    Le rappeur mapuche Portavoz dénonce les inégalités produites par un régime dit démocratique qui n’a pas remis en cause l’héritage économique et social de la dictature. Sa chanson El otro Chile, semble exprimer ce que ressent le peuple chilien face aux discours de Piñera : « Ses discours d’“unité nationale”, c’est juste cela, des discours, car la réalité est différente. Nous vivons dans une société de ségrégation. Et ce n’est pas un hasard : c’est ce qu’a toujours voulu la classe riche. C’est à cela que je pense quand je pense au Chili. Je ne te parle pas des drapeaux et des emblèmes, je te parle du Chili d’où je viens. Je suis désolé, mais si un jour je hurle “Vive le Chili”, ce sera quand le Chili sera vraiment du peuple et libre » [3].

    En attendant, depuis la France où elle vit, la chanteuse chilienne Anita Tijoux encourage les concerts de casserole avec son nouveau clip devenu viral, Cacerolazo : « Cuillère en bois face à tes balles. Et au couvre-feu ? Concert de casserole ! »

    Dans le Chili d’aujourd’hui, la profonde culture populaire de musique engagée, dont maintes icônes ont été confrontées à la censure, l’exil, la torture ou la disparition, resurgit avec force à l’aune de la révolte. « Si je ne peux pas danser, ta révolution ne m’intéresse pas » disait Emma Goldman. Au Chili de Pablo Neruda et de Salvador Allende, où l’on ne semble pas savoir faire de révolution sans chansons, il y a encore de quoi danser.


    Disponible en castillan à cette adresse : El Salto


    Notes

    [1Inspiré d’une inscription sur une pancarte dans la manifestation du vendredi 25 octobre 2019 : “Viernes con V de venceremos”

    [2Le président Sebastián Piñera, une des cinq personnes les plus riches du Chili avec une fortune débutée sous la dictature qui atteint maintenant 2,8 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros), occupe la 804e place du classement mondial de la liste des milliardaires établit par la revue Forbes : https://www.forbes.com/profile/sebastian-pinera/?list=billionaires#5270c5aa7a75

    [3« La chanson engagée résonne de nouveau dans les rues du Chili », François Bougon, Mediapart, 30 octobre 2019. El otro Chile : https://www.youtube.com/watch?v=Qgq3Qr41wRk

    Auteur.e

    Jérôme Duval

    est membre du CADTM, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes et de la PACD, la Plateforme d’audit citoyen de la dette en Espagne. Il est l’auteur avec Fátima Martín du livre Construcción europea al servicio de los mercados financieros, (Icaria editorial, 2016) et est également coauteur de l’ouvrage La Dette ou la Vie, (Aden-CADTM, 2011), livre collectif coordonné par Damien Millet et Eric Toussaint qui a reçu le Prix du livre politique à Liège en 2011.

    source: http://www.cadtm.org/

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  • Grèce : chronique d’un ravage –film d'Angelos Abazoglou (Arte-20 & 21/12/219)Les enfants furent particulièrement touchés par la famine

    Le  en deux épisodes du réalisateur grec Angelos Abazoglou, « Chronique d’un ravage » (1926-1955, 1956-2008) (http://tamtamsoie.com/film/grece-chronique-dun-ravage) aborde l’histoire très contemporaine de la  et de son peuple, victimes durables des impérialismes dominants (anglais et allemand, sans préjudice d’autres impérialismes), et s’appuie sur une ample documentation archivistique et des interviews d’historiens de divers pays.

    Comment un petit pays comme la Grèce a-t-il pu déstabiliser l'économie de l’Europe entière ? Pourquoi le déferlement médiatique qui a suivi la crise de la dette de la zone euro a prétendument déposé le sort de l’UE dans les mains des Grecs ? Passé le "choc affectif", l'arrivée de Syriza au pouvoir a porté tous les espoirs, mais les déceptions politiques et économiques du peuple grec ont resurgi. Le 20 août 2018, après dix ans de tutelle, la Grèce est sortie du plan d'assistance financière mis en place par Bruxelles et le FMI. "Un nouvel horizon se profile", s’est félicité le gouvernement grec. Vraiment ? Ce film en deux parties tente de comprendre comment la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, a pu arriver à une faillite aussi foudroyante. Avec l'appui d'experts, d'historiens et d'économistes, il analyse également les grands récits politiques de la Grèce et questionne la relation intime qu'elle entretient avec le "grand frère" américain.

    1. 1926-1955 Cette première partie relate les "années de guerres", de 1929 à 1955, et montre comment, après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, la Grèce et l'Europe se sont construites. À sa libération, en août 1944, le pays sort d'une triple occupation allemande, italienne et bulgare. 90 % des villages ont été réduits en cendres et à Athènes plus de 300 000 personnes sont mortes de faim. En 1946, une insurrection communiste plonge le pays dans la guerre civile. Soutenus par les Britanniques et les Bataillons de sécurités, ex-alliés des nazis, les royalistes affrontent les rouges.

    Grèce, chronique d'un ravage, 1926-1955 Documentaire d'Angelos Abazoglou (France, 2018, 55mn)

    2. 1956-2008 Fondateur du Pasok, le parti social-démocrate, Andréas Papandréou accède au pouvoir comme Premier ministre en 1981. Il s'engage à "moderniser la société et socialiser l'économie" et à "la libérer de la domination impérialiste de l'Otan et de la CEE". Ce ténor de la lutte contre la dictature des colonels (1967-1974) reprend à son compte le mythe de la libération de la Grèce de sa condition de "protectorat" des grandes puissances. Mais suite à différents scandales, la droite conservatrice Nouvelle Démocratie gagne les élections en 1990…

    Grèce, chronique d'un ravage, 1956-2008 Documentaire d'Angelos Abazoglou (France, 2018, 56mn)

    Un documentaire de Angelos Abazoglou – coproduction Cyclope Productions –  France– RTBF – Lux Fugit  – ERT S.A.- Greek  Centre

     

    Grèce, chronique d'un ravage, 1926-1955 (I)

     

     

    Grèce, chronique d'un ravage, 1956-2008 (II)

     

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  • Les Médias et le Venezuela (II): Fania Rodriguez -par Romain Migus

    Fania est une journaliste brésilienne indépendante qui vit à Caracas. Elle nous parle de l'exercice de son métier dans un pays en proie à une terrible guerre médiatique. Comment délivrer un message honnête lorsque les médias dominants sont en guerre contre la vérité ? Que raconter et sous quels points de vue? Elle nous expose la manière de "travailler" des médias brésiliens, qui ressemblent étrangement aux médias francophones.
     
    Adepte du reportage de terrain, Fania arrive à saisir et transmettre l'essence de la Révolution Bolivarienne. En nous promenant dans les rues du Venezuela, et en laissant les citoyens nous expliquer leur quotidien, la journaliste brésilienne tisse un récit méticuleux de la réalité qui nous enseigne autant sur les difficultés d'approvisionnement que sur les relations amoureuses dans un pays en guerre. Sans jamais faire la sourde oreille aux critiques constructives, ses articles sont un véritable oasis dans le désert aride de la propagande médiatique. Lire Fania, c'est s'aventurer dans les méandres tortueux d'une Révolution en marche, c'est aussi s'offrir le luxe d'un autre point de vue.
     
     
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  • Les Medias et le Venezuela (I): Thierry Deronne, cinéaste (par Romain Migus)

    Thierry Deronne est un cinéaste belgo-vénézuélien. Aprés avoir vécu plusieurs années au Nicaragua, il s'établit au Venezuela en 1994. Depuis 25 ans, il travaille dans le domaine de médias alternatifs, dans l'appropriation populaire de l'image, et mène une lutte incessante pour la socialisation des moyens de production médiatique.

    Thierry a un verbe fleuri et une très fine plume, mais il est surtout un homme d'action, de terrain, toujours du côté des plus humbles. Pas de tour d'ivoire chez cet intelectuel-militant de l'interêt général. Le souci de formation de jeunes vidéastes ainsi que la volonté permanente de rompre avec la doxa médiatique et l'imaginaire colonial hérité de l'industrie de l'image l'ont amené à fonder plusieurs médias populaires au Venezuela.

    Trêve d'éloge mérité sur notre camarade. Le mieux, c'est de l'écouter et de soutenir son action au sein de la télévision paysanne Terra TV ainsi que de l'École Populaire Latino-Américaine de Ciné, Télévision et Théatre. Vous n'êtes pas obligé de croire Thierry mais au moins, vous avez un autre son de cloche sur le Venezuela et la liberté d'expression dans ce pays.

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