•  Air France. Nantes, Quimper : l’Ouest n’est pas épargné par les suppressions de postes (OF.fr-13/05/19-18h48)À l'aéroport de Nantes, seize postes vont être supprimés

    Le plan de départs volontaires présenté ce lundi 13 mai confirme la suppression de 465 postes parmi le personnel au sol d’Air France. L’entreprise a affiché une perte nette de 320 millions d’euros au premier trimestre veut réduire la voilure. L’Ouest n’est pas épargné, notamment à Nantes et à Quimper.

    Le nouveau patron d’Air France-KLM, Ben Smith a annoncé ce lundi 13 mai un plan de départs qui s’accompagne d’une suppression de plus de 10 % des vols court et moyen courrier d’Air France.

    Qu’a annoncé Air France-KLM ?

    Le plan de départs volontaires concernera jusqu’à 465 postes sur le réseau domestique « qui serait mis en œuvre sur plus d’une année ». Il fera l’objet d’une consultation. « Il n’y aura aucun départ contraint » assure la direction d’Air France dans un communiqué.

    Plus en détail, le plan vise la suppression de 202 postes au sein des personnels de piste (assistance au sol et chargement des avions) et 169 chez ceux en charge de l’accueil des passagers et de l’enregistrement en aéroport, répartis dans les bases régionales de la compagnie française. Air France prévoit aussi l’allégement du nombre de vols pour certaines lignes et le déploiement d’avions plus petits sur certaines destinations.

    Quels aéroports sont concernés ?

    Orly et Marseille seront les escales les plus touchées par ce plan, avec 63 emplois supprimés pour chacune, suivie de près par Ajaccio (54 postes) et Bastia (50). Nantes est aussi concerné avec 16 suppressions de poste. Quimper est aussi cité dans le plan d’allégement du nombre de vols puisque la ligne Paris-Quimper sera supprimée dès cet été.

    Pourquoi Air France-KLM prend ces décisions ?

    D’abord parce que les chiffres du premier trimestre perdent de l’altitude, avec une perte nette de 320 millions d’euros. « Chaque année, au premier trimestre le taux de remplissage diminue », ne s’alarme pas Yves Crozet, spécialiste de l’économie des transports. En 2018, l’activité court-courrier d’Air France sur le territoire a perdu 189 millions d’euros contre 96 millions en 2017. « C’est un marché stagnant contrairement aux vols moyen-courriers (en Europe) », poursuit Yves Crozet.

    Ben Smith, le nouveau patron, cherche à restructurer les réseaux courts et moyens courrier. « Car Air France fait face à un problème structurel avec des coûts salariaux élevés. L’entreprise date d’une époque où l’avion était un transport de luxe. Les passagers n’étaient pas regardants sur les prix et les pilotes étaient payés en conséquence », explique l’économiste.

    Air France-KLM fait face à quelle concurrence pour les vols domestiques ?

    Le rail d’abord. Plutôt que l’avion, des voyageurs privilégient le train. « Sur des villes comme Bordeaux ou Toulouse, c’est net ». D’autres compagnies aériennes dites « low cost » comme Ryanair et Easyjet grappillent des parts de marché sur les déplacements en Europe.

     

     

    Marion DUBOIS. 

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après l’incendie, le cargo Cathy Jo en réparation à Brest (OF.fr-13/05/19-17h36)Le cargo « Cathy Jo » au 5e bassin est du port de Brest.

    Remorqué par l’Abeille Bourbon, après un incendie le privant également de propulsion, le cargo Cathy Jo est arrivé au port de Brest, lundi 13 mai.

    Remorqué par l’Abeille Bourbon, après un incendie le privant également de propulsion, le cargo Cathy Jo est arrivé au port de Brest, lundi 13 mai, où il a été accosté au 5e bassin est à 5 h 30.

    Un technicien de la compagnie hollandaise Wagenborg est venu faire, le matin même, des investigations pour prévoir les pièces de rechange. La réparation qui sera effectuée par la compagnie prendra quelques jours. C’est une fuite sur le système d’injection qui a provoqué l’incendie et notamment endommagé le turbo du moteur de propulsion Mak de 2 640 kW.

    5 400 tonnes de soude

    Le navire qui avait quitté le 1er mai, Bandirma en Turquie, transportait 5 400 tonnes de soude, qu’il devait décharger le 16 à Stettin en Pologne. L’incendie s’est déclaré à bord dimanche, alors qu’il naviguait dans le rail d’Ouessant, à 150 km à l’ouest de la pointe de Penmarc’h. L’équipage avait réussi à maîtriser l’incendie et l’Abeille Bourbon avait pris en remorque le Cathy Jo à 16 h 45.

    Construit en 2008 par le chantier allemand Ferus Smit Leer, long de 110,78 m, il a un port en lourd de 6 000 tonnes.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • L’écrivain François Bégaudeau appelle au boycott des élections européennes ! (IC.fr-7/05/19)L’abstention citoyenne, le boycott, c’est cela le choix politique ultra majoritaire des électeurs de France qui se préparent une nouvelle fois pour les élections européennes. Les électeurs ne sont en effet pas dupes ni de ce qu’est l’Union Européenne, ni de ce que cette pseudo élection n’est qu’une farce visant à donner une apparence démocratique à une institution supranationale qui ne l’est pas. Ils votent donc avec les pieds en refusant d’aller voter, toujours plus nombreux, spécifiquement pour les européennes. Les sondages annoncent 60% d’abstention.

    L’écrivain François Bégaudeau, connus pour sa liberté de ton, appelle sur sa page facebook le 7 mai au boycott de l’élection européenne. Une analyse qui rejoint en tout point les arguments de la campagne pour l’abstention citoyenne menée par les communistes avec le PRCF et les JRCF. Cette plume trempée aux combats de la gauche ne mâche pas ses mots : ” Que les porte-coton du capital se mettent en branle pour faire élire un maximum de député-e-s européen-ne-s est donc dans l’ordre des choses.En revanche, la participation aux européennes des formations de gauche ne repose que  sur une illusion persistante “(François Bégaudeau).

    L’écrivain François Bégaudeau appelle au boycott des élections européennes ! (IC.fr-7/05/19)

    Mon ami Yazid Arifi, rencontré autour de l’École démocratique de Paris, m’a soumis l’idée d’écrire ensemble une tribune sur les piteuses élections qui s’annoncent. La voici.


     

    Boycottons l’élection européenne !

    par François Bégaudeau- le 7 mai 2019

     

    Alors que la France vit le mouvement social le plus long de l’après-guerre, réprimé sans scrupule par un régime qui a fait du peuple son ennemi, la préoccupation centrale de l’ensemble des formations politiques françaises est la compétition électorale continentale, qui va mobiliser leurs énergies militantes et leurs ressources matérielles et financières jusqu’au 26 mai.


    Lesdites formations vont s’affronter pour obtenir un maximum de sièges au sein d’un des parlements les plus faibles de la planète. Privé de toute forme d’initiative législative au profit de la Commission européenne (l’exécutif européen, composé de commissaires non élus et désignés par les États-membres), partageant ses minces prérogatives avec le Conseil de l’Union européenne (regroupement des ministres des États-membres), le Parlement de Strasbourg est à la mesure de l’ambition démocratique de l’Union européenne : inexistant.


    Dans ce contexte, quel sens peut-il y avoir à s’engager dans une telle élection ?
    Pour les partis et mouvements de l’ordre établi, qu’ils soient de droite plus ou moins extrême, du centre ou socio-démocrates, rien de plus profitable que de prendre part à cette mascarade capitalo-parlementaire. En effet, l’occasion est parfaite pour offrir à des caciques des opportunités de carrière enviables, sans prise de risque politique et aux frais d’un contribuable européen tenu soigneusement ignorant de la gestion de ses deniers à Bruxelles et Strasbourg. Lorsqu’on a fait de la politique un métier et que la réussite se chiffre en euros, cette Europe est, du point de vue du rapport coûts-bénéfices, une très bonne affaire.


    Ces mêmes forces, réellement de droite ou faussement de gauche, s’accommodent tout à fait de l’essence oligarchique d’une « Union » construite par et pour la classe dominante. En cela elles perpétuent leur tradition politique, la même que celle des prétendus “pères de l’Europe”, tous éminemment conservateurs (CDU allemande, Démocratie chrétienne italienne, Parti conservateur britannique, MRP français…). Du plan Marshall au Traité de Lisbonne, en passant par la participation à l’OTAN et les plans austéritaires ignominieux imposés aux pays du Sud depuis 2010, cette Europe accomplit sa vocation de syndicat des puissances de l’argent, au mépris de la volonté populaire qui l’a rejetée dans les urnes à maintes reprises. Que les porte-coton du capital se mettent en branle pour faire élire un maximum de député-e-s européen-ne-s est donc dans l’ordre des choses.


    En revanche, la participation aux européennes des formations de gauche ne repose que sur une illusion persistante. Irrémédiablement attaché à un idéal européen chimérique et hors-sol, tout un pan de la gauche continue à rêver éveillé d’une Union européenne enfin devenue démocratique et sociale, plus de 40 ans après les premières promesses d’une autre Europe par le Parti Socialiste d’alors. Des décennies entières de construction européenne pilotées par le camp du capital sans aval démocratique ne l’ont pas décillée. Elle s’en va donc à nouveau attaquer des moulins, avec en étendard le mantra de “l’Europe des peuples”. Que celle-ci n’en soit qu’au stade de l’avant-projet, 70 ans après le traité de Paris instituant la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, ne semble donc pas porter la gauche, branche radicale comprise, à la conclusion qui s’impose : l’Europe sociale n’aura pas lieu.


    Conjuguée aux disparités économiques, sociales et démographiques, l’absence d’une communauté politique européenne authentique rend illusoire toute convergence des différents pays. La construction européenne est vouée à demeurer l’apanage des dominants. Continuer à croire à cette Union, dont l’objectif même est de subordonner les espaces souverains à la technocratie bruxelloise elle-même sous influence(s), revient à se rendre complice de la destruction méthodique des sociétés qui survivent tant bien que mal sous sa coupe. Les salaires, les services publics, le tissu industriel, l’agriculture paysanne : tout y passera. Tout doit disparaître.


    Prenant acte du caractère irréformable de l’Union européenne, convaincus que l’avènement d’une souveraineté populaire passe par une sortie du capitalisme, nous boycotterons l’élection européenne qui se tiendra le 26 mai, et appelons les citoyen-ne-s du continent à en faire autant. Parallèlement nous voyons dans l’abstention record qui se profile l’occasion de constituer un large front continental d’opposition radicale à l’UE et de promotion d’une nouvelle forme de coopération internationale, attachée à multiplier les points de contact non-marchands et non-militaires (culturels, scientifiques, intellectuels, touristiques, sportifs) entre les pays d’Europe, ainsi qu’avec les voisins africains et asiatiques, dans le respect du droit de chaque peuple à décider de son destin.

    sources : Page Facebook de François Bégaudeau https://www.facebook.com/ 

    https://www.initiative-communiste.fr

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  •  Brest. Les Gilets Jaunes annoncent la « manifestation contre la répression » (OF.fr-11/05/19-19h56)En petit comité, les Gilets Jaunes ont fait un rapide tour de ville pour annoncer leur « manifestation contre la répression du samedi 18 mai prochain.

    Petit comité, petit tour de ville, hier, pour les Gilets Jaunes, qui gardent leurs forces pour samedi 18 mai, l’acte XXVII, axé contre la répression.

    Petite touche, printanière et bienvenue, de jaune, ce samedi 11 mai, dans l’après-midi, après la déferlante rouge du Stade brestois : les Gilets Jaunes, en petit comité, ont fait un tour en ville, en distribuant tranquillement des tracts.

    « On se réserve pour samedi prochain, pour l’acte XXVII de notre mouvement, ça ne signifie pas que l’on faiblit ou que l’on baisse les bras, bien au contraire », confient les Gilets Jaunes.

    Samedi 18 mai est donc annoncée la « manifestation contre la répression ». Les Gilets Jaunes invitent « tous les citoyens victimes des mesures antisociales » à les rejoindre au lieu de rendez-vous hebdomadaire habituel : à 13h30, place de Strasbourg, à Brest.

    « Depuis six mois, les répressions policière et judiciaire contre le mouvement des Gilets Jaunes sont incontestables, nous comptons des milliers de blessés, de mutilés et une personne tuée, dénoncent les Gilets Jaunes brestois. Gardes à vue, procès, peines de prison… Ces violences sont des actes d’intimidation politique, qui cherchent à nous terroriser, à faire taire la contestation. » 

    Contact : https ://giletsjaunesbrestois.home.blog

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Bretagne. À Dinan, les cheminots lancent un mouvement de grève régional (OF.fr-110/05/19-20h)Grève unitaire des agents SNCF, à l’appel des syndicats CGT, Unsa ferroviaire et Sud Rail, ce vendredi 10 mai 2019, à la gare de Dinan. Ils annoncent la reconduction du mouvement chaque vendredi, jusqu’en août, dans toute la Bretagne

    À l’appel de trois syndicats de cheminots, une centaine de manifestants s’est rassemblée en fin de matinée, ce vendredi 10 mai, à la gare de Dinan (Côtes-d’Armor) pour dénoncer « une destruction du service public ferroviaire ». Ce mouvement de grève régional sera reconduit chaque vendredi jusqu’à la fin août, préviennent les organisateurs.

    La grogne couvait depuis plusieurs mois. Ce vendredi 10 mai 2019, à l’appel de trois organisations syndicales (CGT, Unsa ferroviaire et Sud Rail), une centaine de manifestants s’est rassemblée sur les quais de la gare de Dinan (Côtes-d’Armor). Parmi eux, une majorité de cheminots en grève, mais aussi des usagers, la plupart membres de l’Association ferroviaire Bretagne Nord, qui milite depuis trente ans en faveur de la ligne Dol-Dinan-Lamballe.

    « Nous assistons à une destruction du service public ferroviaire », dénonce Aurélie Caro (CGT). Les syndicats contestent un plan de réorganisation, testé depuis lundi, à Dinan, qui pourrait être étendu « avant la fin de l’année sur les lignes Saint-Brieuc -Lannion et Brest – Morlaix ».

    Guichet fermé le week-end

    « Cette journée de grève, trop peu suivie pour avoir un impact sur le trafic, était la première d’une longue série », préviennent les organisateurs. Ils annoncent un mouvement unitaire régional, reconduit chaque vendredi, jusqu’au dernier du mois d’août. Le prochain rassemblement pourrait se tenir à Morlaix (Finistère).

    Concrètement, les grévistes s’opposent à la création d’équipes dites mobiles à partir d’effectifs prélevés dans d’autres services. Conséquences à Dinan, les guichets sont désormais fermés les week-ends, les jours fériés et entre 12 h et 14 h. « C’est environ 30 heures de présence en moins par semaine », estime Aurélie Caro.

    « Réorganisation pas simple »

    Les agents concernés sont mobilisés sur des missions inédites, axées sur la promotion du TER. Avec, par exemple, des interventions dans les entreprises, les écoles, sur les marchés, etc. « Le constat est simple, avec la montée du numérique, les achats de titres de transport en gare connaissent une forte diminution, justifie Thierry Chaplais, responsable média SNCF Bretagne. Nous savons aussi que 80 % des personnes habitant à moins de 15 km d’une gare ne connaissent pas nos services. Nous ne pouvons pas attendre la fermeture de nos gares, nous devons aller chercher de nouveaux usagers. »

    Reconnaissant une « réorganisation pas simple », le porte-parole de la direction régionale évoque « un conflit que nous avons un peu de mal à comprendre ».

    « Avec ces nouvelles équipes mobiles, on est en train de transformer des cheminots en bonnes à tout faire », s’insurge, de son côté, Aurélie Caro.

    « Cette polyvalence accrue, on ne souhaite pas qu’elle se répande », complète Alain Cherbit (Unsa).

    « Désarroi des usagers »

    À ces évolutions s’ajoute la suppression des agents à bord du train Dol-Dinan. « Cette absence laisse des usagers dans un désarroi complet, témoigne Cyril, un contrôleur. On voit maintenant des gens fumer à bord, des jeunes jouer au ballon. Et puis, c’est dramatique, la police ferroviaire a été saisie pour un cas d’attouchements sexuels il y a quelques semaines. »

    « Je n’ai pas connaissance de ces faits, mais j’ai du mal à voir la corrélation entre une hausse des incivilités et la présence ou non de contrôleur, répond Thierry Chaplais. La sécurité, c’est l’ADN de l’entreprise. »

    « Les guichets essentiels à l’attractivité »

    Le maire de Dinan, Didier Lechien, a réagi, vendredi 10 mai, à l’annonce de la réduction des heures d’ouverture du guichet.

    Dans un communiqué, il rappelle les « nombreux efforts […] effectués par les collectivités pour garantir la viabilité et l’attractivité de nos lignes ferroviaires. Plus de 60 millions d’euros seront investis dans la rénovation de la ligne Dol-Dinan-Lamballe ».

    « Tous ces efforts ne sont rien s’ils ne sont pas accompagnés dans la durée par la SNCF, écrit l’élu. L’ouverture des guichets de notre gare le samedi est essentielle à l’attractivité de notre ville […]. Je ne peux accepter cette position (de la SNCF, N.D.L.R.) et je confirmerai, dans les prochains jours, mon avis à ses dirigeants et à la région Bretagne en leur demandant de réviser leur décision. »

     

    Maxime LAVENANT

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  •  Brest. C’est l’urgence aux services des urgences (OF.fr-11/05/19-6h27)Le personnel des urgences sera en grève illimitée à partir de ce lundi 13 mai 2019

    Le personnel paramédical des urgences de l’hôpital de La Cavale-Blanche et de Carhaix sera en grève illimitée à partir du lundi 13 mai. Il dénonce un manque d’effectifs.

    « Le personnel est à bout, il travaille en sous-effectif entraînant des situations à risques avec une activité qui ne cesse d’augmenter, sans personnel supplémentaire », a déclaré, ce vendredi 10 mai, le personnel des urgences de l’hôpital de La Cavale-Blanche et de Carhaix.

    Les équipes de jour sont épuisées. Idem pour celles de la nuit. Le turn-over est important… Autant de raisons qui poussent ces blouses roses et blanches à une grève illimitée. Elle débutera lundi 13 mai 2019.

    Le personnel brestois dénonce une dégradation continue de ses conditions de travail et « revendique des créations de postes d’agents de services hospitaliers, brancardiers, secrétaires, infirmières, aides-soignantes ; le remplacement immédiat des arrêts de travail ; le respect de la vie privée avec un arrêt des rappels intempestifs ; l’arrêt des fermetures de lits et au contraire la création de nouveaux afin de désengorger les urgences… »

    Le personnel carhaisien, quant à lui, réclame la création de postes infirmiers, de postes pour le transfert de patients entre les deux sites de Brest et Carhaix.

    Ce vendredi après-midi, une réunion à propos du nouvel accueil posturgence a certes dressé un bilan positif de cette nouvelle organisation, « mais là aussi, il y a un manque cruel de personnel. Ça ne règle pas le problème, il y a toujours plus de monde aux urgences. Nous, syndicats, sommes inquiets de l’avenir et eux aussi, explique Pascale Robardet, secrétaire du syndicat Sud Santé Sociaux. L’été approche et chacun se demande comment ça va fonctionner, car les nouveaux ne sont pas suffisamment formés. Cela met en péril la santé des patients et celle des soignants. »

    Christine PENNEC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Destruction des services publics : la #loidussopt décryptée!   (IC.fr-9/05/19)

    Le projet de la loi de transformation de la Fonction Publique, c’est la casse des statuts de la fonction publique pour la précarisation générale des agents publics, le dumping social contre l’ensemble des travailleurs et à terme la destruction et la privatisation des services publics.

    Cette loi Dussopt, ce n’est ni plus ni moins que l’outil pour appliquer les directives européennes de libéralisation et privatisation du service public, pour se plier aux critères euro-austéritaires des 3% de l’euro. La fonction publique, le service public sont en effet dans le viseur de l’Union Européenne du Capital

    Un projet de loi qui applique la loi travail et les ordonnances Macron à la fonction publique !


    C’était annoncé dès 2016, la loi Travail n’était que le début de la casse des droits du travail, d’abord appliquée au secteur privé, le secteur public devant suivre. C’est l’objectif de cette loi Dussopt.
    En effet, celle-ci reprend les mesures de la loi Travail et des ordonnances Macron qui ne sont pas encore appliquées à la Fonction Publique :
    D’abord directement dans la loi, la suppression des Comités Techniques et des Comité Hygiène Sécurité et Condition de Travail, qui seront fusionnés, à l’image de ce qui a été imposé par la loi Travail.
    La conséquence : moins de droits pour les représentants du personnel qui auront moins de temps pour se prononcer sur l’organisation et les conditions de travail dans chaque Service public.

    Également, moins de représentants du personnel. Rappelons que ces derniers viennent juste d’être élus, les fonctionnaires plaçant en tête les syndicats qui refusent la casse des services publics (CGT, FSU, FO et SUD) et sanctionnant la CFDT/UNSA

    Ensuite le projet de loi prévoit de légiférer par ordonnance pour établir “des accords locaux”. C’est le pendant des ordonnances Macron pour supprimer les droits collectifs et remettre en cause les droits des agents publics. Il s’agit notamment ici de s’attaquer au temps de travail des fonctionnaires et à leurs conditions de travail !

    Un projet de loi qui place les agents publics “aux ordres” sous le règne de l’arbitraire !

    C’est de fait la suppression d’un des pans principaux du statut de la fonction publique, les Commissions Administratives Paritaires (CAP). Y sont représentées les organisations syndicales élues et elles examinent les promotions, les mutations et les sanctions. Ces CAP permettent tout à la fois de garantir la transparence et l’équité de traitement et de vérifier l’application effective des règles des statuts particuliers.
    Elles permettent également de veiller à ce que le recrutement sur les postes de fonctionnaires soit
    Ces CAP ne seraient plus tenue par “Corps” mais fusionnées pour regrouper des fonctions, métiers et donc statuts très divers. Surtout, elles ne regarderaient plus que des recours individuels tandis que les listes de postes et de promotions ne seraient plus établies, ne permettant plus aucune transparence et contrôle.
    C’est le retour du règne de l’arbitraire de l’administration, du fait du prince. Pour une Fonction Publique précarisée et aux ordres, qui ne sera dès lors plus au service du public, mais à la main du pouvoir.

    Précarisation des agents publics !

    20% des agents publics ont déjà des statuts précaires, non fonctionnaires. Ce qui est beaucoup trop et qui est inacceptable. Le régime Macron veut désormais ne recruter que des contractuels.
    Avec l’institution d’un régime de contrat de projet, équivalent du contrat de chantier, en encore plus précaire. Avec l’autorisation pour les établissements publics de recruter sans justification des contractuels et personnels de droit privé plutôt que des fonctionnaires sous statut.

    Plan de licenciements sans plan social !

    Enfin et c’est également très grave, la loi Dussopt prévoit des dispositions pour assurer les suppressions massives d’emplois, l’objectif de 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires étant celui du régime Macron.
    Pour y arriver, la loi institue un régime de “coup de pied au derrière” pour pousser vers la sortie des agents publics dont les postes seraient supprimés. Par la porte ou par la fenêtre. En permettant aux Préfets de les placer à leur guise ou bon leur semble.
    Un poste d’inspecteur traquant l’évasion fiscale supprimé ? On pourrait ordonner au fonctionnaire d’aller faire l’enseignant ou l’inspecteur de l’environnement ! Et si l’agent craque, pas de plan social avec indemnité et reclassement. Non un “départ volontaire” avec une prime de misère.
    Alors que le régime veut privatiser massivement les services publics, la loi prévoit de transférer, contre leur gré les agents publics à l’entreprise privée. Et dans ce cas, c’est le contribuable qui paiera le salaire des agents publics. C’est la double prime pour les milliardaires.

    Ce qui se prépare c’est la casse des statuts de la Fonction Publique. Cela concerne tous les agents publics, mais cela concerne également tous les travailleurs. La précarisation de 5 millions d’agents publics c’est également un dumping social sur tous les travailleurs du privé.


    C’est pourquoi la résistance ce doit être maintenant, tous ensemble !

    JBC 

    source: https://www.initiative-communiste.fr

     

    La loi Dussopt en intégralité

    http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/transformation_fonction_publique

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  • Non, les agents de la  ne sont pas privilégiés. Oui, nombre d’entre eux sont précaires. Non, il n’y a aucune raison pour détruire le statut de la Fonction Publique comme veut le faire le régime Macron, sur ordre du MEDEF et de l’Union Européenne avec la loi Dussopt.

    Rappelons que Macron, depuis son entrée au cabinet de Hollande puis son placement comme ministre du gouvernement Valls et avant même d’occuper l’Élysée, n’a eu de cesse de s’en prendre aux  et aux services publics (Rémunération au mérite : Macron déclare vouloir supprimer le statut des fonctionnaires, Lebranchu applaudit)

    IC revient en chiffres et en faits sur la réalité de ce qu’est la fonction publique.

    Les agents de la Fonction Publique en chiffres

    Les agents de la Fonction Publique sont un peu moins de 5,451 millions en France, soit 19.9% des emplois. 2.398 sont des agents de la Fonction Publique d’État travaillant à 80% pour les ministères et 20% pour ses établissements publics. 1,889 travaillent dans la fonction publique territoriale, 75% travaillant pour les communes, les départements et les régions, 25% travaillant pour leurs établissements publics. Enfin, 1,163 millions travaillent dans la Fonction Publique hospitalière (88% dans les hôpitaux, 8,5% dans les EPHAD, 3,5% dans les établissements médicaux sociaux).

    Rapporté à la population, et contrairement à ce que prétend la propagande gouvernementale, le nombre d’emplois publics n’augmente pas.

    Des agents publics de plus en plus précaires, moins payés que dans le privé

    Parmi ces agents, 70% soit 3,851 millions sont fonctionnaires tandis que près de 1 million soit 17% sont contractuels, la plupart en contrat . On compte également 300 000 militaires. Enfin un peu moins de 400 000 personnels relèvent d’autres catégories, dont 150 000 salariés payés par l’État, mais travaillant pour les écoles, collèges et lycées privés sous contrat.

    Entre 2005 et 2015 le nombre d’agents publics employés hors  dans des conditions précaires a augmenté de 2,2%.

    Le salaire des fonctionnaires, bloqué par le gel du point d’indice depuis plus de 10 ans, est en moyenne de 2219 € net, inférieur au salaire net moyen du secteur privé 2250 €.

    La France n’a pas plus d’agents publics que les autres pays

    La France n’est pas le pays européen qui compte le plus d’emplois publics, avec un taux de 72 agents publics pour 1000 habitants.

    Le plus gros employeur public est l’hôpital public (1.026 millions d’agents publics) suivi par le ministère de l’Éducation Nationale (1,01 millions d’agents publics). Le ministère de l’Intérieur (285 000 agents) est le 2e plus gros employeur de la fonction publique d’État, suivi par la Défense.

    Chaque année, un demi million de candidats se présente aux recrutements externes de la Fonction Publique, pour moins de 40 000 postes ouverts.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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