• (Photo François Destoc)

    Non, l'agglomération quimpéroise ne peut pas couper l’eau d’un usager qui n’a pas payé sa facture. Voilà ce que vient d’affirmer le tribunal administratif de Rennes dans son rendu du 7 décembre. Plusieurs associations (Eau Secours 29, Eau et Rivières de Bretagne, UFC Que Choisir et Citoyenneté active pour un retour à l’assainissement du Quinquis) étaient montées au créneau contre l’agglomération pour obtenir l’annulation d’une délibération prise en janvier 2016 et qui validait la suspension du service de l’eau en cas de non-paiement.

    Les élus de Quimper Communauté, devenue Quimper Bretagne Occidentale au 1er janvier 2017, avaient voté ce règlement de l’eau qui stipule que «à défaut de paiement dans le délai indiqué, le service est immédiatement suspendu».

    Coupure interdite "tout au long de l'année"

    Le tribunal a donc donné raison aux opposants et annulé la délibération. S’appuyant sur l’article L. 115-3 du Code de l’action sociale et des familles qui indique que «toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières a droit à une aide de la collectivité pour disposer de la fourniture d’eau, d’énergie et de services téléphoniques dans son logement (…). Du 1er novembre de chaque année au 31 mars de l’année suivante, les fournisseurs d’électricité, de chaleur et de gaz ne peuvent procéder, dans une résidence principale, à l’interruption, y compris par résiliation de contrat, pour non-paiement des factures (…). Ces dispositions s’appliquent aux distributeurs d’eau pour la distribution d’eau tout au long de l’année».

    Yves Madec

    source: http://www.letelegramme.fr

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     La CGT a coupé électricité et gaz à Synutra. La CGT a coupé électricité et gaz à Synutra.

    Une action de la CGT a entraîné une coupure d'électricité et de gaz à Synutra, hier. Une vingtaine de gendarmes sont intervenus.

    Une cinquantaine de syndicalistes venus de tout le Finistère ont fait le déplacement hier à Carhaix pour une action à Synutra, dans le cadre de l'appel national lancé par la CGT mines-énergie qui réclame des hausses de salaires. Une plainte a été déposée par la direction de l'usine. L'électricité et le gaz de l'usine de lait infantile Synutra auraient été coupés en milieu de journée, cela aurait entraîné plusieurs heures d'arrêt de la production.

    Une vingtaine de gendarmes sont intervenus au local syndical carhaisien, où les syndicalistes se sont regroupés après leur action.

    « 100 000 € de préjudice »

    Pendant trois longues heures, les gendarmes ont empêché les militants de repartir s'ils ne donnaient pas leurs identités. « C'est une action collective au nom de la CGT, nous n'avons pas à donner nos noms », ont répliqué les militants.

    « Une enquête pénale est ouverte pour dégradation, il est normal que nous cherchions des responsabilités individuelles », estimait pour sa part le colonel Pegourié, dépêché sur place.

    Tensions

    La situation a été un moment tendue. « Je n'ai jamais vu un dispositif policier pareil pour une simple action militante », s'énervait un syndicaliste.

    L'issue a été trouvée avec l'arrivée du sous-préfet de Châteaulin Bernard Musset et du directeur de cabinet de la préfecture Martin Lesage, qui ont négocié avec les syndicalistes.

    Saisies

    « On parle quand même de quatre heures d'arrêt de l'usine, de 100 000 € de préjudice », a répondu Bernard Musset aux militants l'interrogeant sur l'envergure du dispositif policier, sans que la direction de Synutra confirme cette information.

    Les syndicalistes ont finalement pu quitter les lieux sans donner leurs identités, mais sans non plus récupérer leurs affaires restées dans le car les ayant amenés à Carhaix. Celles-ci ont été saisies dans le cadre de l'enquête.

    Tony Le Pennec

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • France Palestine solidarité. Réunion publique ce soir pour Salah Hamouri (LT 8/12/2017)Ce soir, à 20 h, à la Maison du Peuple, place Édouard-Mazé, l'Association France Palestine Solidarité organise, avec le comité brestois de soutien à Salah Hamouri, une réunion publique animée par Jean-Claude Lefort, du comité national de soutien à Salah Hamouri. Cet avocat franco-palestinien défenseur des droits de l'homme est arbitrairement détenu en Israël depuis le 23 août, sans motif ni procès. Comme l'ont déjà demandé de nombreux élus, personnalités et organisations, le gouvernement français doit intervenir de façon ferme auprès des autorités israéliennes pour que Salah Hamouri retrouve rapidement sa liberté et sa famille.

    Contact -Courriel, afps29n@yahoo.fr

    source: http://www.letelegramme.fr

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    Gaston Balliot a réuni sur un même site Internet le combat des sardinières.
    Gaston Balliot a réuni sur un même site Internet le combat des sardinières.

    Un site web sur la Résistance en Pays bigouden a vu le jour voilà un an sous l'impulsion de trois anciens enseignants. Depuis quelques jours, un nouveau site propose de plonger dans l'univers des luttes sociales au temps des conserveries.

    Le travail fourni par trois anciens enseignants autour de la Résistance en Pays bigouden avait permis il y a un peu plus d'un an la mise en ligne d'un site sur le sujet. Depuis Gaston Balliot s'est remis au travail. Il s'est intéressé cette fois-ci aux luttes sociales et plus particulièrement à celles qui au début du XXe siècle ont agité les conserveries de l'Ouest Cornouaille. « Mon attention a été attirée par l'histoire des Pen-Sardins, puis je suis tombé sur l'affiche de Le Quernec consacrée aux luttes sociales en Pays bigouden ». Une affiche bien connue que son auteur avait réalisée pour le compte de l'Union locale CGT de Pont-l'Abbé afin d'annoncer une conférence sur les grandes grèves sardinières de 1926 et 1927. Une problématique qui fait alors écho au projet de réalisation d'un musée de la conserverie à Loctudy. « Je me suis dit qu'il y avait matière à faire quelque chose ».

    Mouvement de moindre ampleur en Pays bigouden

    Militant politique antilibéral, Gaston Balliot a souhaité aborder l'aspect social. Il se plonge alors dans les archives en ligne de la CGT, épluche les sources présentes sur la toile, y trouve écrits divers, photographies et documents. Le site est présenté sous forme de chapitres, dont deux plus importants consacrés à la révolte des sardinières de Douarnenez (1924-1925) et aux grèves dans les ports du Pays bigouden en 1926. « J'ai voulu rassembler le Pays bigouden et Douarnenez pour montrer que c'était la même lutte, le même combat. Ce sont d'abord des luttes de femmes, ce n'est pas banal.
     
    Ce sont aussi des luttes d'émancipation comme à Douarnenez ». Il évoque d'ailleurs le cas de Joséphine Pencalet, cette sardinière qui a été la première femme élue en Bretagne en 1925. En Pays bigouden, le « point de départ, c'est Lesconil », explique Gaston Balliot. Pour étayer son propos il s'est appuyé sur « Les luttes sociales dans la conserverie et le milieu maritime en 1926 et 1927 sur le littoral bigouden », un travail universitaire d'Anne Lebel (1981). « Elles ont essayé de coordonner les luttes avec Loctudy, Pont-l'Abbé mais cela n'a pas pris ». Pour Gaston Balliot ce qui a manqué c'est le soutien. « Il y a eu un manque de solidarité, le mouvement a pris moins d'ampleur en Pays bigouden ».

    Ne pas en faire l'économie

    Le travail fait aussi écho aux chants des sardinières, album de Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière dans lequel les deux Bigoudènes rendent hommage aux luttes des sardinières. Il s'arrête aussi sur le projet de musée qui devrait voir le jour dans l'ancienne conserverie Le Gall, dont l'activité a cessé en 1954. « C'est une bonne initiative qui permettra de témoigner à la fois du passé de Loctudy, du patrimoine industriel, et des conditions sociales de l'époque », assure Gaston Balliot. Qui ne verrait pas d'un mauvais oeil que son travail de collecte désormais en ligne vienne enrichir le projet. « On ne peut pas faire l'économie de cet aspect social sauf à en faire un musée patronal ».

    Pratique
    Le site est consultable à cette adresse : sardinieres.wordpress.com
     
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  • Lycée Jean-Moulin -Plouhinec . La mobilisation continue (LT-8/12/2017)Plus de mille personnes ont défilé samedi dernier derrière les élèves et les professeursde Jean-Moulin.

    Plus de mille personnes ont défilé samedi dernier derrière les élèves et les professeurs de Jean-Moulin

    Intervention au conseil communautaire, interpellation de la députée Liliane Tanguy, organisation d'un débat public lundi soir sur l'avenir du Cap... Les personnels du lycée Jean-Moulin à Plouhinec ne baissent pas les bras.

    Galvanisés par l'affluence lors de la manifestation de soutien samedi dernier, les personnels du lycée professionnel Jean-Moulin de Plouhinec poursuivent leurs actions. Ils tiennent d'abord à revenir sur un point qu'ils jugent crucial, celui des effectifs. « La Région parle de 45 élèves mais actuellement, nous accueillons 65 personnes en formation, entre la formation initiale, l'apprentissage et la formation continue », insiste l'un des porte-parole, indiquant par ailleurs qu'une délégation des personnels sera reçue ce vendredi matin par la députée de la circonscription, Liliane Tanguy (EM), à sa permanence de Pont-l'Abbé. « Sera-t-elle avec nous, comme l'avait été celle qui l'a précédée, Annick Le Loch et l'ancien conseiller régional Jean-Claude Lessard ? », s'interroge le porte-parole, qui a noté l'absence de la parlementaire à la manifestation de samedi.

    Appel lancé via la gazette et les réseaux sociaux

    Question de montrer leur détermination aux représentants du peuple, une délégation des personnels du lycée avait l'intention de se manifester au conseil communautaire qui se déroulait hier soir à Beuzec (compte rendu dans notre édition de demain). Et enfin, ils appellent la population du Cap, qu'ils remercient au passage pour son soutien, ainsi que les commerçants qui ont baissé vitrine samedi dernier, à un débat sur l'avenir du Cap lundi, à partir de 20 h, à la salle Chez Jeanne à Plouhinec. « Pour celles et ceux qui ne pourraient pas se joindre à nous et souhaiteraient participer aux échanges, précise le porte-parole, vous pouvez glisser des messages dans la boîte en bois de la gazette de Poulgoazec sur le mur de l'école publique d'Audierne ou partager vos idées sur notre compte Facebook « sauvonsjeanmoulin".

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale CGT Cheminots, et Gabriel André, secrétaire générale CGT Cheminot Quimper, espèrent obtenir le maintien de l'activité de vente et de conseil en gare de Châteaulin. Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale CGT Cheminots, et Gabriel André, secrétaire général CGT Cheminot Quimper, espèrent obtenir le maintien de l'activité de vente et de conseil en gare de Châteaulin.

    Il n'y aura pas que les officiels, dimanche, à Châteaulin, pour l'inauguration de la ligne rénovée entre Quimper et Brest. La CGT Cheminot a donné rendez-vous à ses membres et sympathisants, à 14 h, pour un rassemblement contre la disparition programmée du guichet de vente en gare de Châteaulin. « Lors de la rénovation de la gare, ils avaient supprimé les toilettes, maintenant que la ligne rouvre, c'est le guichetier qui va être supprimé », s'inquiète Gabriel André, secrétaire CGT Cheminots Quimper. Avec le passage de six à neuf trains par jour, l'agent de circulation qui s'occupait du guichet n'aura plus le temps pour cette dernière activité. La direction de la SNCF souhaite que la vente soit transférée à l'office de tourisme de la ville. Une proposition refusée d'emblée par la maire de Châteaulin, Gaëlle Nicolas, qui déposera un voeu contre ce transfert, au prochain conseil municipal, lundi. Contactée par la rédaction (Le Télégramme Châteaulin d'hier), elle souhaite que l'agent polyvalent soit maintenu, pas uniquement pour la vente mais aussi pour l'accueil des voyageurs. D'autant que l'office de tourisme n'est pas en mesure d'assurer la vente toute l'année puisqu'il n'ouvre qu'en juillet et août.
     
    « L'argument de la direction c'est de dire que les guichets sont obsolètes avec l'augmentation de la vente sur Internet. Mais il y a des tas de situations dans lesquelles la borne automatique ne peut remplacer l'humain : pour le changement de certains billets, le paiement par chèque vacances, la délivrance des cartes de réduction... Sans compter tous les gens qui n'ont pas de carte bancaire ou ne veulent pas d'Internet », poursuit le cheminot. Cette suppression ne devrait pas intervenir tout de suite puisqu'un agent va être recruté temporairement pour assurer le service, avant une éventuelle suppression définitive.

    L'exemple quimpérois

    Sur ce dossier, la CGT locale espère obtenir les mêmes résultats qu'à Quimper. En effet, il était prévu que le 1e r novembre dernier, le nombre de guichets diminue de cinq à trois, et que ceux-ci n'ouvrent plus le midi et le dimanche. Après un petit mois de contestation, la direction a finalement fait marche arrière. « Nous sommes satisfaits, nous avons obtenu le maintien de quatre guichets sur cinq, plus le maintien de l'ouverture le midi et le dimanche », explique Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale de la CGT. Dimanche, un nouveau combat commence pour ceux qui ont toujours milité pour le maintien et la rénovation de la ligne Quimper-Brest, un temps menacée de fermeture définitive.
     
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  • A Châteaulin étaient concentrés les bureaux et l'entreposage des anciens rails. A Châteaulin étaient concentrés les bureaux et l'entreposage des anciens rails.

    Après bientôt un an de travaux, la voie Quimper-Brest rénovée jusqu’à Landerneau rouvrira dimanche. Une ouverture où les trains seront gratuits toute la journée, et qui sera inaugurée dimanche à 14 h en gare de Châteaulin. Mais la menace de l’absence future de guichet risque de troubler la coupure du ruban.

    Élus, partenaires financiers et personnels de la SNCF prendront le train, de Brest et Quimper, dimanche à 14 h, pour inaugurer la réouverture de la ligne de train express régional (TER) entièrement rénovée. Tout le monde se retrouvera en gare de Châteaulin pour couper le ruban. Il risque tout de même d’y avoir une manifestation, de la part notamment de cheminots CGT.

    Guichet provisoire

    En effet, il est fortement question, comme cela existe déjà dans certaines communes, de supprimer l’emploi réservé à la vente de billets. Seuls des distributeurs automatiques de billets resteront en gare, et pourraient même être implantés en ville. La première commune à être ainsi équipée dans le Finistère n’est autre que Crozon, où le distributeur est situé à l’office du tourisme.

    Châteaulin atypique

    Impossible cependant à Châteaulin : l’office de tourisme n’est pas ouvert en permanence. La SNCF a bien d’autres hypothèses, comme cela se passe dans d’autres communes du département : à Concarneau, à l’office du tourisme, où deux emplois y sont consacrés ; à Douarnenez, où c’est la communauté de communes qui s’en charge, ou encore à l’agence de voyages Havas à Pont-l’Abbé. Cette piste de l’agence de voyages privée a récemment été explorée à Châteaulin, sans succès. Pour cette période transitoire, dont on ne sait pas quand elle s’achèvera, un agent guidera le public, dans la salle auprès des bornes, du lundi au vendredi, de 8 h 15 à 13 h 45 et de 16 h 15 à 18 h 45.

    Deux agents

    Par contre, l’emploi réservé à la sécurité et à la circulation des trains sera doublé. Ces agents auront quatre missions : veiller à la bonne circulation des trains ; ouvrir et fermer la gare, qui restera ouverte du lundi au vendredi de 6 h à 20 h 50, le samedi de 8 h à 11 h 15 ; de 14 h à 17 h 45 et les dimanches et jours de fête de 13 h 50 à 18 h 40. Ils accompagneront également les clients sur les quais, et viendront en aide aux personnes à mobilité réduite.

    Un vœu en conseil

    Le problème de la vente de billets à Châteaulin reste entier. Le conseil municipal de lundi 11 décembre devrait émettre un vœu pour conserver la présence d’un agent polyvalent à la gare de Châteaulin. Rappelons que les travaux de la voie Quimper-Brest permettront de faire rouler neuf trains aller-retour entre les deux villes, au lieu de six auparavant.

    Philippe Attard

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • La Poste. Mouvement de grève illimitée à la plateforme de Kergaradec-Brest (LT-8/12/2017)À l'appel de la CGT, les agents ont entamé, mercredi soir, une grève illimitée à la plateforme industrielle de courrier (Pic) de Kergaradec, à Brest. Ce mouvement s'inscrit dans la période de réorganisation de la plateforme, marquée par « des dysfonctionnements réguliers », selon le syndicat qui revendiquait 85 % de grévistes, mercredi soir et hier matin, quand la direction évoquait « 23 agents sur 43 concernés ». En cause, principalement, la fin des équipes de nuit, annoncée pour septembre prochain. Actuellement, la Pic Kergaradec traite en effet l'ensemble du courrier émis dans, ou à destination du Finistère. Or, face à la baisse des volumes, la Poste souhaite faire basculer, en 2019, l'intégralité de cette activité sur la plateforme de Rennes, ce qui a pour conséquences de supprimer le travail de tri de nuit. Une suppression qui sera opérée dès septembre prochain, date à laquelle la plateforme brestoise ne traitera plus que les courriers de Brest et du Finistère nord. Pour la CGT, cette disparition des équipes de nuit est précipitée.

    « On demande à attendre 2019, car pour les agents concernés, cela implique de passer de quatre à cinq tournées, et ça devrait leur faire perdre jusqu'à 250 € par mois » déplore Philippe Poupon, pour la CGT.

    « On est dans l'impasse »

    Le syndicat dénonce également le manque d'effectifs titulaires au sein de la plateforme, qui conduirait à une « dégradation du service public » et une absence totale d'écoute de la direction. La CGT devrait d'ailleurs écrire à la sous-préfecture pour demander la nomination d'un médiateur, afin de sortir de ce qu'elle considère comme « une impasse », et d'éviter que le conflit ne déborde sur la voie publique. Sollicitée, la direction régionale de La Poste assure de son côté que « tous les agents concernés par la suppression des équipes de nuit vont être entendus, individuellement, afin de trouver la meilleure solution pour chacun ». Et assure que l'avenir du site de Kergaradec sera garanti : si l'emploi devait y baisser, cela se ferait « sans licenciement ni mutation imposée ». Selon elle, la grève n'aurait, pour l'instant, aucune incidence sur la distribution du courrier.

    source: http://www.letelegramme.fr/finistere

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  • Les agents de la plateforme courrier de Brest Kergaradec ont initié hier soir un mouvement de grève illimité.Les agents de la plateforme courrier de Brest Kergaradec ont initié hier soir un mouvement de grève illimité.

     

    Depuis mercredi soir 22 h les agents de la Plate-forme Industrielle de Courrier (PIC) de Brest Kergaradec sont en grève. Ils dénoncent notamment la disparition des équipes de nuit et un dialogue social inexistant.

    Après leurs collègues de Carhaix, Briec ou encore Gouesnou il y a quelques semaines, c’est donc au tour des salariés du centre de tri de Kergaradec d’entamer un mouvement de grève.

    Une grève illimitée commencée hier soir, à 22 h. "Sur les 170 salariés sur la plateforme, 85 % sont grévistes, indique Philippe Poupon, représentant CGT à la plateforme industrielle de courrier (PIC). Les conditions de travail se détériorent de jour en jour : dysfonctionnements dans l’organisation, précarité salariale, disparition des équipes de nuit ou encore absence de dialogue sociale… La coupe est pleine."

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne

    Vendredi, à 11 h, c’est directement à la direction de Vannes que les représentants syndicaux se rendront pour signifier leurs revendications.

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  • CGT : affirmer jusqu’au bout un syndicalisme de classe ! Pour construire une riposte massive et populaire ! (FSC 7/12/2017))

    par le

     

    D’une certaine manière l’éditorial du dernier numéro d’ENSEMBLE, signé par une membre de la Commission exécutive confédérale, adressé à tous les adhérents de la  constitue une première depuis longtemps.Dès le départ il souligne “l’urgence … d’ entraver par tous les moyens ce système capitaliste jusqu’à son anéantissement total “.

    En passant par un appel à l’intervention des travailleurs pouvant aller jusqu’à la gestion collective des moyens de production.

     

    Et en spécifiant que pour la CGT:“le syndicalisme est né de la double volonté des salariés de défendre leurs intérêts immédiats et de participer à la transformation de la société”

     

    Cet éditorial appelle plusieurs remarques :

     

    Son contenu renoue en effet avec les fondamentaux du syndicalisme CGT et de l’histoire du mouvement ouvrier :

     

    • la double besogne revendiquée par la Chartes d’Amiens dès 1906 qui lie donc la défense disons strictement professionnelle à l’objectif d’une transformation radicale de la société de caractère résolument anti-capitaliste :“Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste”

     

    • l’objectif de la propriété collective des moyens de production et d’échange.

     

    Nous soulignons le caractère nouveau depuis longtemps de ces affirmations dans la mesure où par exemple en 1995 le 45e congrès sous l’impulsion de Louis Viannet avait supprimé l’article mentionnant que “La CGT s’assigne pour but la suppression de l’exploitation capitaliste, notamment par la socialisation des moyens de production et d’échange

     

    Cette véritable réorientation-mutation de l’époque était le résultat d’un moment de désarroi idéologique (victoire de la contre-révolution capitaliste dans les pays socialistes, affaiblissement syndical …) et de la volonté politique d’être admis dans une Confédération Européenne des Syndicats (CES)  qui posait des conditions draconiennes à cette admission : acceptation du “dialogue social“, du “syndicalisme rassemblé“, retrait de la Fédération Syndicale Mondiale …

     

    L’actualité de cet  éditorial pose donc une question fondamentale d’autant plus décisive que la mutation des années 90 a toujours fait l’objet au niveau confédéral d’un déni de changement. Une question se pose donc : dans les conditions actuelles, la confédération renoue-t-elle officiellement avec ses fondamentaux?

     

    Pour la clarté à terme cela exige un débat de fond, un bilan des 25 dernières années.En particulier, est posée la question de l’appartenance à la CES, succursale de l’Union européenne, adepte de l’accompagnement du capitalisme, situation pas conséquent incompatible avec une CGT se réclamant elle de l’anti-capitalisme. Sauf à ce que perdurent les confusions qui ne peuvent que semer le trouble et perturber les militants et les organisations de la CGT.

     

    Le contenu de cet éditorial adressé à tous les militants de la CGT est un fait hautement positif.

     

    Le moment nous paraît donc venu que la démarche qu’il révèle soit poussée jusqu’au bout par l’affirmation d’orientations revues à la lumière d’un bilan de plusieurs décades, par l’ouverture d’un débat débouchant sur des décisions qui engagent un nouveau cours d’une CGT réellement de classe et de masse.
     
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