• Les pompiers de Riec-sur-Bélon ont transporté la victime à l’hôpital de Quimperlé..Les pompiers de Riec-sur-Bélon ont transporté la victime à l’hôpital de Quimperlé.. (Photo d’illustration)

    Un homme de 34 ans, salarié de l’entreprise Eurial, zone de Kerandreo, à Riec-sur-Belon (29), a été gravement brûlé dans un accident du travail, ce mardi, à 22 h 30.

    Un seau de colle à 170° est accidentellement tombé projetant la colle au visage du salarié. Il a été pris en charge par les pompiers de Riec-sur-Belon avant d’être transporté à l’hôpital de Quimperlé, puis au service des grands brûlés, à Nantes.

    Une enquête a été ouverte, l’inspection du travail se rendra sur place ce mercredi.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Jean Pierre Page répond à un article du Monde sur la CGT ! (IC.fr-4/07/2018)Pour la réflexion et l’analyse de tous ceux qu’intéresse l’avenir de la  et du mouvement social en France, de la  et du rapport des forces capital/travail dans le monde, nous publions la réponse que Jean-Pierre Page, ancien responsable international de la , vient d’adresser au journaliste Michel Noblecourt (Le Monde).

    Alors que s’affirment les aspirations irrépressibles d’un grand nombre de militants syndicaux à rompre avec les pratiques perdantes du syndicalisme d’accompagnement européen, le débat sur l’avenir de la CGT intéresse tous ceux qui veulent briser l’offensive thatchérienne de Macron-MEDEF et de l’UE supranationale contre l’héritage du CNR et relancer la lutte anticapitaliste pour la République sociale, souveraine et fraternelle.

     

    REPONSE DE JEAN-PIERRE PAGE A MICHEL NOBLECOURT

    Cher Michel Noblecourt,

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article et vos commentaires sur ma contribution aux débats dans la CGT. L’objectif de mon texte comme de mon livre n’est pas de les faire circuler sous le manteau. Tout au contraire. Si mes positions sont connues, et si on y accorde un certain intérêt, je crois pour ma part utile de m’exprimer sur un sujet que je connais un peu, tout comme sur une période de l’histoire de la CGT dont j’ai été un témoin et un acteur. Il n’est pas dans mes habitudes d’avancer masqué comme d’autres qui semblent faire le choix d’une déclaration “anonyme”. Au regard des enjeux dans la CGT, cette attitude me semble bien dérisoire. Je suis pour la transparence et pour donner aux militants de la CGT les éléments qui leur permettent de réfléchir de manière critique sur la signification du prochain Congrès Confédéral. Ceux-ci, auront à déterminer l’avenir de la CGT.
    C’est pourquoi, ma démarche se veut résolument constructive et responsable. Elle, est cohérente avec ce qui devrait être la culture du débat, dans une organisation syndicale comme la notre ! La direction de la CGT devrait l’encourager, ce n’est pas le cas! Je le regrette!

    Je ne suis pas pour un syndicalisme d’apparence, qu’il soit radical ou autre, par contre je suis pour défendre les principes qui ont forgé l’identité de la CGT. En quelque sorte à la manière d’Henri Krasucki, qui disait:” «Nous insistons sur le caractère absolument indissociable des caractéristiques qui ensemble définissent la CGT.
    Elle est tout à la fois : de classe, de masse, démocratique, unitaire, indépendante. On apprend à l’école la composition chimique des corps.
    Si l’on retire ou ajoute un seul de ses éléments constitutifs, on change la nature du corps. Il en est de même pour la CGT : si l’on retire une seule de ses caractéristiques fondamentales, ce n’est plus la CGT, c’est une autre organisation ». Je crois que ces principes nous aident à y voir plus clair sur l’état du monde, à anticiper pour agir en conformité avec ce qui doit être le rôle d’un syndicat, à savoir défendre en toutes circonstances les intérêts des travailleurs, en France et dans le monde !

    Vous me présentez comme quelqu’un qui ne s’est jamais résigné au départ de la CGT de la FSM. Je ne vous cache pas que cela m’a fait sourire! Pourquoi ? Mais tout simplement parce que dans la CGT et à l’extérieur on m’a parfois reproché exactement l’inverse, c’est-à-dire d’avoir été celui qui contribua à son départ. Curieux retournement de l’histoire ou alors réécriture de celle-ci.

    Clarifions donc ce point !

    C’est au nom de la direction confédérale que je fus chargé au début 90 de représenter la CGT dans les réunions de la FSM afin de chercher comme nous l’avions proposer d’adapter celle-ci aux bouleversements du rapport des forces international qui était intervenu. Puis à la demande de la FSM et toujours en accord avec la CGT je fus également celui qui rédigea les propositions d’orientation du Congrès extraordinaire de Damas. Louis Viannet disait à cette époque “si il existe une chance de sauver la FSM, nous y contribuerons »

    Nous avons donc défendu nos idées au grand jour à commencer dans les propres rangs de la CGT ou une minorité de dirigeants souhaitaient une rupture immédiate. Cette manière de voir fut écartée par la commission exécutive confédérale. Nous avons du le faire également auprès de plusieurs confédérations affilées à la FSM pour les convaincre de changer rapidement les pratiques, les activités dans un sens plus concret et revendicatif, ainsi que le mode de fonctionnement de la FSM qui n’était plus possible compte tenu du contexte et de ce qu’étaient devenues ses ressources. Nos efforts furent vains, nous ne fûmes pas suivis par une majorité des délégués du Congrès de Damas en 1994.
    Pourtant dans la FSM, le poids du conformisme et des habitudes mettaient en péril son existence même, cela aurait du contribuer à une prise de conscience, ce ne fut pas le cas ! C’était ainsi ! Comme nous l’avions annoncé, nous ne pouvions demeurer dans une organisation dont l’action était totalement handicapée par les décisions prises, et par une utilité relative. Il nous restait à en tirer les conséquences, nous avons donc décidé de mettre un terme à une affiliation d’un demi- siècle d’histoire. Ce ne fut pas une décision facile ! J’ai voté notre départ, je l’ai assumé et je l’ai fait à partir d’une analyse objective et d’un constat qui s’imposait. On ne saurait être membre d’une organisation syndicale internationale pour des raisons émotionnelles, mais pour que cela soit utile à quelque chose, à la solidarité, à l’action comme à une vision.

    Il n’est pas sans intérêts de noter que 10 ans plus tard, à son congrès de La Havane, la FSM s’est finalement rangée aux recommandations qui avaient été celles de la CGT, mais avec un retard qu’elle a du combler. Je constate que si cela pouvait apparaître comme une gageure, ceci ne fut finalement pas sans résultats. Le militantisme, une grande présence sur le terrain, l’abandon de toute bureaucratie, le principe de compter sur ses propres forces, l’indépendance, la simplicité de son secrétaire général Georges Mavrekos ont redonné du souffle à cette organisation ! Le nier ou l’ignorer serait de l’aveuglement, voir une forme de sectarisme. Que la FSM puisse aujourd’hui représenter de nouveau une alternative, oui je suis d’accord. Face aux perspectives d’un tsunami économique et social, il est évident que le syndicalisme européen et international témoigne à travers les orientations suivies par la CES et la CSI d’une crise profonde comme d’une vision syndicale sans perspectives. Il se complaît dans une impasse faisant preuve d’une totale incapacité à faire face. Dans ces conditions, on peut considérer qu’il existe un espace de développement pour une organisation résolue et de principes, qui fait le choix de confronter non seulement les conséquences, mais les causes même du système hégémonique. Que cela soit possible est une chose que cela se concrétise automatiquement est une autre chose.
    Mais, ignorer ce fait n’aide en rien le syndicalisme à sortir de l’ornière dans laquelle il se trouve.

    Cette opportunité, la FSM peut s’en saisir si elle poursuit avec audace sa rénovation. Une FSM qui si vous la connaissiez, témoigne à travers la diversité de ses affiliés qu’elle n’est certainement pas communiste, pas plus, dirait-on de la CES/CSI qu’elle est social-démocrate. Dans le mouvement ouvrier il y a toujours eu au moins deux visions et bien des approches différentes en particulier dans la CGT. Par contre ce qui est certain, c’est que l’une défend des positions anticapitalistes et anti-impérialistes et l’autre s’en accommode. La caricature n’aide jamais la démonstration, seul comptent les faits.

    S’agissant de la FSM je ne m’explique pas comment un journaliste si bien informé comme vous continue à donner des informations inexactes.
    Ainsi le Président de la FSM n’est pas un Syrien comme vous l’écrivez.
    Depuis le congrès de Durban en 2016 il s’agit de Michael Mzwandile Makwayiba qui est le Président de la NEHAWU, la plus importante fédération des services publics de la COSATU d’Afrique du Sud. Quant à l’état d’organisation de la FSM elle revendique 92 millions d’affiliés sur les 5 continents y compris aux USA et en Australie comme dans 126 pays, ce qui comparé au à peine 20 millions du milieu des années 90 est un indiscutable progrès. Il est vrai qu’en Europe son implantation reste faible, mais un mouvement s’opère dont ce qui se passe dans la CGT est significatif, d’autant qu’il annonce de prochaines décisions d’affiliations d’organisations très représentatives.

    Avant notre départ de la FSM, nous avions défendu l’idée d’une “rénovation du syndicalisme international ». Nous le faisions à partir d’une critique argumentée des pratiques et des orientations de la CISL, de la CMT et bien sur de la FSM. Cette lucidité de la CGT n’était pas nouvelle, elle est toujours actuelle. Le problème, c’est que la CGT a renoncé à mener ce combat !
    Pour ma part je ne retranche rien à cette position qui conduisait logiquement au choix de l’indépendance syndicale au plan international dans des formes inédites qui restaient à concevoir. Cela supposait pour la CGT un important travail bilatéral et multilatéral, des coopérations et des échanges sans exclusive avec toutes les organisations disposées à agir en faveur d’un syndicalisme international plus concret, moins institutionnel et bureaucratique, plus combatif et sans corruption. Dans les années 90 c’est cette façon de voir et de faire qui mise en oeuvre par le département international de la CGT avait conduit au congrès de 1995 à la participation sans précédent dans l’histoire de la CGT de 110 délégations étrangères de toutes affiliations internationales dont pour la première fois plusieurs organisations de l’AFL-CIO. Plus tard, cet objectif de rénovation donna lieu à la Conférence du Caire en mai 1996 que nous avions organisé avec la COSATU d’Afrique du Sud, les Syndicats Egyptiens, la CGTP du Portugal, le CITU de l’Inde et d’autres pour réfléchir à donner une impulsion et une visibilité à ce qui représentait à nos yeux une alternative. Malheureusement, la direction de la CGT fit ensuite le choix de se désengager de cette ambition. Je continue à penser que cette orientation était correcte et de l’avoir abandonné à non seulement pénalisé la CGT, mais aussi le syndicalisme international dans son ensemble. Vous le voyez, je demeure éloigné des schémas anciens qu’évoquent certains. Le conservatisme syndical n’est pas du côté que l’on voudrait faire croire! Nous avons à travailler avec tout le monde ou ce que nous disons sur la mondialisation des relations internationales n’a aucun sens. Comme vous, j’assiste aux bouleversements qui vont influencer considérablement l’état du monde dans ces prochaines années et donc le monde syndical. C’est d’ailleurs déjà le cas! Je ne dis pas adhérons à la FSM, quelle prétention aurai je à le prétendre ! Les organisations de la CGT sont assez grandes pour décider ce qu’elles doivent faire, mais si elles le décident, pourquoi pas ! Je trouve pour ma part plus de compatibilité d’idées et de principes avec celle-ci qu’avec la CES/CSI. Sauf bien sûr si l’on fait le choix de ce syndicalisme que préconise la déclaration « anonyme » que vous évoquez. En dernière analyse, j’ai la faiblesse de penser que c’est aux syndiqué de la CGT d’en décider, d’autant que je doute de l’unanimité de leur soutien de la CES, à la dérégulation et à ce « leurre » de l’Europe dite sociale.

    Prenons en compte les réalités, Cessons de parler du «nous et les autres», finissons avec cette arrogance toute occidentale, ce « white man’s burden » qui pourrit notre vision du monde. Qu’est ce qui interdit à la CGT de travailler avec les affiliées et la FSM ou avec des organisations non affilés internationalement comme les syndicats chinois si ce n’est des préventions d’un autre âge, une mentalité de guerre froide et le respect tatillon des consignes de la CES et de la CSI. Qui peut aujourd’hui prétendre seul résoudre les problèmes auxquels le syndicalisme doit faire face. Ce qui est le bilan de celui-ci devrait encourager à plus de modestie, de discernement et moins de jugement de valeur. Où voyez-vous le conservatisme dans tout cela ?

    Prenons en compte la diversité des histoires, des pratiques et travaillons ensemble. Débattons, échangeons et décidons! Je refuse le maniement de la rhétorique autant que le sectarisme d’ou qu’il vienne parce qu’il fige les positions.

    Mais permettez moi de clarifier un autre point !

    Précipitamment à la fin des années 90, le choix a été fait de rompre avec ce qui étaient les orientations de la CGT. L’arrivée d’un nouveau secrétaire général permettait cette révision. Dorénavant, la négociation et la proposition devant prévaloir sur l’action. Ce fut le choix du concept de « syndicalisme rassemblé ». Il signifiait en d’autres termes un rapprochement stratégique avec la CFDT et ses conceptions. Louis Viannet en fut l’initiateur ! 20 ans après le Congrès de Grenoble ce n’était pas la première tentative, celle-ci à l’époque avait été repoussée, cette fois-ci fût la bonne ! Cela s’accompagna d’une forme d’exorcisme déprimant! La suite logique et les péripéties que ce « recentrage a provoqué a conduit la CGT à ne plus très bien savoir dans quelle direction aller. Vous admettrez, que c’est là un fait difficilement contestable !

    Les années 2000 qui suivirent le congrès de Strasbourg ont été marqués par les incohérences et les crises successives, la perte de crédibilité de ses dirigeants ! Aujourd’hui, la CGT est en panne d’orientation, de stratégie et incapable d’anticiper, sans vision, tirée à hue et à dia par les évènements. Les décisions mises en œuvre par Macron, le patronat, Bruxelles appellent une autre détermination et une appréciation correcte des objectifs recherchés, il s’agit de déconstruire socialement la France, imposer un modèle libéral dans tous les domaines, et nous en connaissons les ravages, les inégalités qui se creusent, la pauvreté de masse qui s’étend. L’intégration européenne en est une suite logique souhaitée d’ailleurs par la CES.
    Comment peut-on imaginer un seul instant que les bonnes intentions, la « réunionite » et la magie des propositions vont soudainement convaincre non pas ceux qui sont des partenaires comme le prétend la CES mais ceux qui sont des adversaires de tout progrès social. C’est parfaitement illusoire ! Que dans de telles circonstances inédites, il faille rassembler toutes les forces du progrès social, les fédérer dans un puissant mouvement revendicatif et donc également à dimension politique est une exigence incontournable, par ailleurs parfaitement conforme à ce que disait la Charte d’Amiens qui continue à inspirer le syndicalisme CGT. La remarquable combativité des cheminots, des énergéticiens et de beaucoup d’autres comme les travailleurs des EPHAD ou de Carrefour, le 14 avril à Marseille, la déclaration commune et le programme d’action d’un certain nombre de Fédérations et d’Unions départementales de la CGT, puis le 5 et le 26 mai ont contribué à élargir la mobilisation, aider la construction d’un rapport des forces. Lors de ces actions et initiatives, la frilosité pour ne pas dire plus de la part de la direction de la CGT est illustré par le document « anonyme » auquel vous faites référence. Ceci démontre que sans volonté et sans stratégie réelle pour gagner, il est vain de penser pouvoir inverser le cour des choses, sauf à vouloir s’y adapter comme le préconise la CFDT. Si c’est le cas, alors disons le franchement !

    La lucidité commanderait d’en tirer les conséquences et d’ouvrir un débat sans préalable. Ce n’est pas le choix qui est fait et ce texte partisan auquel vous faites allusion, outre son soutien à Philippe Martinez et son allégeance triste à la CES montre si il le fallait une volonté de persévérer dans cette voie de l’échec. Je note que les conditions du départ de Thierry Lepaon donnèrent lieu aux mêmes types de déclarations, sans doute des mêmes d’ailleurs !

    Par conséquent et comme je l’ai expliqué plusieurs fois et comme je le montre dans mon livre[1] ce n’est pas le départ de la FSM qui a conduit la CGT à ses affiliations à la CES et à la CSI mais la révision stratégique des principes et des fondamentaux auxquels elle a procédé à la fin des années 90. D’ailleurs faut-il ajouter que la réorientation de ses activités internationales était une parmi les 4 conditions conditionnant l’accord indispensable de Nicole Notat et de la CFDT pour que celle-ci avalise l’affiliation de la CGT à la CES. La direction de la CGT les accepta ! Les organisations de la CGT n’en furent jamais informées ni consultées et pour cause ! A la surprise des délégués du Congrès de Strasbourg l’intronisation du nouveau secrétaire général de l’époque se fit en présence de Nicole Notat, Emilio Gabaglio secrétaire général de la CES et d’un dirigeant de la CISL la future CSI. Sans commentaires !

    Pour ma part, je suis pour que la CGT en finisse avec cet héritage de conventions syndicales héritage d’une autre époque à laquelle la CGT a cru bon de se rallier tout comme aux idées reçues qui tiennent plus à l’air du temps qu’à de sérieuses analyses. Franchement, elles ne sont plus de mises face aux enjeux, il est urgent d’en prendre conscience ! Surtout quand par ailleurs cela s’accompagne d’une méconnaissance inquiétante des rapports de force en France comme internationalement. Tel est ma position, je la crois lucide et je ne vois pas en quoi, elle serait si « radicalement » excessive !

    Enfin vous accordez à Philippe Martinez le bénéfice d’une position centriste, « entre radicaux et réformistes ». Je récuse une telle approche. Le problème ne se réduit pas à des problèmes de personnes, à des conflits de chiffonniers ou à des batailles picrocholines d’appareil. Par contre il existe un constat légitime et simple qui est exprimé par de nombreuses organisations de la CGT : aujourd’hui le type de fonctionnement de la CGT est devenu un obstacle. Faut-il en tenir compte ? Pour ma part, je pense que oui ! Cela s’accompagne d’une exigence : faisons un bilan, un état des lieux, du prix que la CGT à du payer à cette révision, revendiquons pour cela un droit d’inventaire, mettons tout sur la table y compris les problèmes de direction jusqu’au choix des dirigeants. Pourquoi le craindre, pourquoi faudrait-il parler d’autre chose quand ce sont ces problèmes dont débattent les militants de la CGT !

    La direction de la CGT a pour mission d’assumer cette exigence de discussion. Les syndiqués, les syndicats ont eux le pouvoir de décider de l’orientation à suivre. Il n’y a pas ceux qui décident et ceux qui appliquent ! Ceux qui se sont trop longtemps tus doivent prendre la parole. C’est l’enjeu de ce prochain Congrès de la CGT. Pour ma part et comme adhérent à la CGT depuis presque 50 ans au même syndicat et comme le dit la formule à jour de mes cotisations, j’entends y contribuer !

    Bien cordialement à vous,

    Jean-Pierre Page

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • A Paris, 2 900 personnes seulement se sont rassemblées pour manifester jeudi 28 juin, selon la préfecture de police.

    La colère des travailleurs gonfle en France. Ce 28 juin, pour la première fois depuis l’arrivée à l’Élysée de Macron, la confédération FO a décidé de rejoindre la CGT pour organiser 130 actions, manifestations, rassemblement dans toute la France. Une manière de prendre date pour la suite et qui tourne la page d’un an de remous alors que le leader de FO, encarté au PS, avait de fait apporté son soutien à la politique de Macron, contre l’avis d’une large majorité des syndicalistes de sa centrale, comme l’a démontré au printemps le congrès de FO qui a chassé Mailly sous les hués. Cependant, le mouvement social, le tous ensemble et en même temps en aura largement pati de l’automne 2017 au printemps 2018. Mais du mouvement des étudiants à la grève des cheminots en passant par celle des électriciens et gaziers, il y a un puissant mouvement de colère qui se lève dans toute la France. Que ce mouvement social se fédère dans l’action, tous ensemble et en même temps pour briser d’une même main les chaînes de l’Union Européenne qui privatise l’éducation, la santé, la , EDF-GDF etc. pour refuser l’euro-austérité qui écrase les salaires et les pensions, pour défendre la Sécu, pour protéger les diplômes nationaux, les conventions collectives, les statuts et le code du travail, et le rapport des forces s’en trouverait immédiatement modifié à l’avantage des travailleurs. Il ne doit pas y avoir de vacances pour les luttes. C’est bien le message qui était adressé, dans l’unité, dans les manifestations de ce 28 juin partout en France

    : la mobilisation continue. la moitié des travailleurs d’ENGIE (GDF) en grève le 26 juin

    Des taux de grévistes records à ENGIE (ex GDF) menacée de privatisation, des grèves reconductibles qui durent depuis de longues semaines avec occupations de sites dans le réseau de distribution, des actions pour défendre les centrales électriques (Gaz, Charbon, Hydrauliques ou nucléaires…) du service public de l’électricité, des dizaines de milliers d’électriciens et gaziers sont à l’action. Plus de 200 sites sont occupés ou bloqués ou mobilisés à travers la France. La CGT mines energies précise :

    • Les salariés de la distribution de l’électricité (ENEDIS) et du gaz (GRDF), filiales d’EDF et d’ENGIE, occupent plus d’une centaine de sites à l’échelle nationale, revendiquant plus d’emplois, plus de reconnaissance de leurs compétences, de meilleures conditions de travail et de salaire pour pouvoir assurer leurs missions de service public. Ils s’insurgent aussi face à la réforme de l’astreinte que veut imposer la direction.
    • Les salariés de la production d’électricité hydraulique, charbon et nucléaire continuent de se mobiliser pour la défense des barrages, l’arrêt de la fermeture des centrales charbon et nucléaires et surtout pour que l’avenir de la production soit sous maîtrise publique. Des actions ont lieu dans certaines centrales nucléaires et sur des sites hydrauliques comme à Grand’Maison demain (plus grand site de production d’électricité hydraulique de France).
    • Les salariés du Groupe ENGIE sont appelés à une grande journée de mobilisation le 26 juin 2018 pour l’avenir du Gaz en France, quand le choix d’ENGIE est d’abandonner cette énergie. Cette journée fera aussi l’écho à l’annonce du gouvernement de la privatisation totale d’ENGIE.
    • Côté RTE, les salariés se mobilisent contre la fermeture des dispatchings régionaux (sites de pilotage régionaux des lignes électriques). La direction de RTE ayant décidé que tout devait être piloté depuis Paris, peut-être que son PDG désire lui-même actionner les disjoncteurs depuis son bureau à la Défense !

    Du côté de ENGIE, GDF suez, le 26 mai a été une journée d’action historique avec près de 1 salarié sur 2 du service “relation client” en grève (43,2%), un chiffre sans précédent, tandis que l’intersyndicale CGT FO, CGC manifestait devant le siège du groupe à La Défense contre le dumping social et les délocalisations d’activités. 30% des activités ont d’ores et déjà été délocalisées ces dix dernières années dans des pays francophones à bas coût de travail (essentiellement au Maroc mais aussi au Portugal et à l’île Maurice) et l’on atteindra bientôt les 50% avec les nouvelles délocalisations programmées sur ces seuls six derniers mois, indique Gildas Gouvazé, FO, secrétaire du Comité central d’entreprise. Depuis sa privatisation à bas prix, ENGIE, résultat de la prise de contrôle de GDF par le groupe SUEZ, 80% de son activité clientèle à des prestataires extérieurs. Ces derniers, sous la pression du groupe qui leur demande de baisser les coûts de 30 %, délocalisent à tout va dans des pays où les salaires sont beaucoup plus faibles et la durée du travail beaucoup plus importante qu’en France. Résultat: des suppressions d’emplois, des baisses de salaires, mais aucun gain pour l’usager qui voit le service se dégrader tandis que les tarifs et abonnements eux augmentent. Les seuls gagnants ? les actionnaires du groupe qui reçoivent d’énormes dividendes : Engie a réalisé un bénéfice de 1,4 milliard d’euros en 2017 et les dividendes ont augmenté de 7%.

    GDF, le service public privatisé, bradé, démantelé. C’est le résultat de l’Union Européenne.Un contre-exemple qui démontre qu’il faut se battre contre la réforme ferroviaire.
     
    En 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances, jure que la transformation de l’établissement public Gaz de France en société anonyme n’entraînerait –jamais– sa privatisation. Cette réforme est réalisée pour appliquer les directives européennes du paquet énergie imposant la libéralisation, l’ouverture à la concurrence et la privatisation du secteur de l’énergie.
     
    Deux ans plus tard, une nouvelle promesse prenait le relais : l’État doit obligatoirement garder un tiers du capital pour protéger les actifs. En 2014, cette règle est subrepticement modifiée : l’État ne doit plus détenir 33 % du capital mais 33% du droit de vote, ce qui en réalité minore la part du capital public, puisqu’il existe des droits de vote double. Aujourd’hui, le projet de loi Pacte programme la disparition pure et simple de cette disposition et le gouvernement actuel indique simplement que l’État n’envisage pas de céder ses parts « rapidement ». Entre temps, GDF a été fusionné avec le groupe privé Suez en 2008, puis le groupe GDF Suez est devenu Engie en 2015.
     
    C’est exactement la même chose qui se passe pour la SNCF Aujourd’hui, le régime Macron prétend qu’il peut vendre ses actions dans ENGIE sans perdre le contrôle de ce qui reste du service public du gaz. En effet, il détiendrait des “golden share” ou “action spécifique” qui lui permettrait de controler l’entreprise tout en restant ultra minoritaire au capital. Mais c’est un énorme mensonge. En effet l’Union Européenne et ses traités interdisent les actions spécifiques. Plusieurs arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ont statué que les golden shares sont de nature à dissuader les investissements étrangers dans les sociétés concernées et constituent donc des restrictions à la libre circulation des capitaux prévue par les traités européens.

    Pour la CJUE l’utilisation de l’action spécifique par un État pour bloquer une OPA ne peut donc être justifiée que par des motifs d’ordre public, de sécurité publique ou par des raisons impérieuses d’intérêt général.

     

    Grève des cheminots, la mobilisation continue, appel à la grève les 6 et 7 juillet

    La CGT principal syndicat de la SNCF, majoritaire avec SUD, appelle à continuer la grève les 6 et 7 juillet et durant tout l’été. L’UNSA, second syndicat de l’entreprise, n’appelle pas à cesser la grève mais bien à se tenir prêt à relancer le mouvement. Non la grève n’est pas finie à la SNCF. La mobilisation des cheminots a déjà permis de repousser pour un temps la fermeture de dizaines de lignes de train. Mais tant que la réforme ferroviaire et l’ouverture à la concurrence imposée par l’Union Européenne ne seront pas définitivement écartées, c’est bien ce qui attend le réseau ferroviaire. Elle aura aussi obligé le gouvernement à tomber le masque. Annonçant que les Français devront conserver la dette du ferroviaire, tandis que le régime Macron aux ordres de la Commission Européenne va privatiser les parties les plus rentables de la SNCF. Pour les travailleurs, usagers et cheminots, il faudra payer et trimer dur pour payer la dette, pour les actionnaires et multinationales ce seront les bénéfices avec les augmentations de tarifs programmées. Alors que le régime et ses chiens de garde médiatiques se repaissent du lancement du dépeçage de la SNCF, patrimoine commun de la Nation, de l’autre coté de la Manche, le Royaume Uni est obligé de renationaliser une société de chemin de fer privatisée. Car ce n’est plus un secret, l’ouverture à la concurrence, le morcellement du service public ferroviaire, sa privatisation, cela est inefficace, dangereux et coûteux. Ça ne marche pas, sauf pour remplir les coffres du Capital. La mobilisation doit donc continuer.


    Les militants du PRCF étaient ce jour dans les cortèges interpro et avec les 10 000 cheminots en manifestations partout dans toute la France.

     

    Info lutte n°49, le communiqué de presse de la CGT Cheminots

    28juin-130 actions dans toute la France, pas de vacances pour l’esprit de résistance (IC.fr-29/06/2018)

    Le chiffre du jour

    • 10 000, c’est le nombre de cheminots présents dans les cortèges interprofessionnels de ce jour.

    Au cours de ces 18 premiers préavis, nous avons, ensemble, fait preuve d’un engagement, d’une lucidité et d’un sérieux sans faille.
    La Fédération CGT, consciente de ce que cela représente, redit toutefois que la période estivale doit être placée sous le contrôle des cheminots.

    ÉTÉ 2018 : SOUS SURVEILLANCE

    Le Gouvernement et la direction de l’entreprise ne mesurent pas encore ce qu’ils ont semé. On ne fait pas de réforme régressive contre les salariés sans passer à la caisse tôt ou tard.

    Les cheminots, fer de lance de la contestation sociale depuis près de 3 mois, ont à nouveau pris une place significative dans les cortèges interprofessionnels des manifestations en territoire ce 28 juin.

    Si les cheminots conviennent, à juste titre, que les modalités d’action doivent s’adapter à la période estivale, ils restent cependant convaincus qu’il faut continuer à marteler les exigences portées au cours de ces 18 séquences de grève de 2 jours sur 5.

    La Fédération CGT entend bien être au rendez-vous et appelle d’ores et déjà les cheminots à faire des 06 et 07 juillet prochains une nouvelle séquence de temps forts afin de rappeler au-delà du seul vote de la loi, que bien des pages de l’histoire restent à écrire.

    Après avoir prélevé des jours indus de grève qu’elle doit aujourd’hui rembourser, la direction doit maintenant s’atteler à nous donner l’argent qu’elle nous doit après 3 ans de gel des salaires. La table ronde de négociation salariale, prévue dans la première quinzaine de juillet, doit donc être à la hauteur des attentes.

    Le patronat ferroviaire doit, quant à lui, répondre à l’équation posée par Edouard PHILIPPE lui-même, concernant les garanties sociales des cheminots liées aux contraintes de nos métiers et qui doivent faire l’objet de contreparties.

    Le Gouvernement n’en a pas fini avec la réforme et doit maintenant apporter des éléments concrets sur la reprise partielle de la dette, de même qu’il doit entendre et prendre en compte ce qui doit faire le contenu des décrets et ordonnances à venir.

    La Fédération CGT appelle donc les cheminots à maintenir un bouillonnement revendicatif et à débattre des suites que nous donnerons ensemble et sur le long terme à l’action engagée pour la sauvegarde et le développement du service public ferroviaire en tous points du territoire.

    Notre fierté quotidienne : être VOTRE Fédération CGT,
    NOTRE force commune : être Cheminots !

    En route vers la prochaine séquence de grève des 06 et 07 juillet 2018.

     

    28 juin, une date pour poursuivre l’action :

    On n’est pas là pour faire un chiffre, on est là pour prendre date, souligne Pascal Pavageau, le tout nouveau secrétaire général de FO a qui le congrès confédéral d’avril 2018), a ordonné de construire la perspective d’une mobilisation interprofessionnelle, y compris par la grève interprofessionnelle et en lien avec toutes les confédérations syndicales.. Les organisations syndicales et de jeunesse à l’origine du mouvement, ont invité les autres syndicats à se réunir dès fin août pour analyser la situation sociale et envisager les initiatives à prendre.

    Les militants du PRCF étaient mobilisés dans les cortèges ce 28 juin, et mobilisés à la veille des congés d’été pour appeler à poursuivre la lutte, à fédérer toutes les colères, et pour proposer une perspective politique, un programme indispensable pour donner l’espoir aux travailleurs et relancer l’espérance pour la victoire des travailleurs.

     

    28 JUIN En perspective de la rentrée – communiqué de la CGT

    28juin-130 actions dans toute la France, pas de vacances pour l’esprit de résistance (IC.fr-29/06/2018)

    jeudi 28 juin 2018

    Avec plus de 130 initiatives, sous formes diverses, recensées pour l’ensemble des départements – manifestations régionales, grèves et débrayages, pique-niques revendicatifs, distributions de tracts, tenues d’assemblée générale, péages gratuits, etc. – le 28 juin a permis à de nombreux salariés, jeunes, retraités, d’exprimer leur mécontentement face à une vieille politique d’austérité.
    L’objectif de cette journée est de démontrer que la contestation sociale est toujours présente et que des alternatives sociales sont possibles.
    Les luttes continuent à l’Energie, chez les Cheminots, pour les Hospitaliers, etc. et dans de nombreuses entreprises ou services.
    Si cet été, chacune et chacun a droit à des congés mérités, conquis par les luttes, la CGT et ses militants ne seront pas pour autant en vacances.
    Ils occuperont le terrain, à travers leur présence dans les festivals, sur les routes du tour de France, sur les lieux de villégiature ou encore au contact des saisonniers, du monde du travail et dans les initiatives qui seront décidées en territoire.
    Dans la suite du 28 juin, il s’agit de préparer une rentrée offensive pour gagner l’augmentation des salaires et des pensions, la réduction du temps de travail, pour relancer nos industries et services publics, pour une protection sociale et des retraites dignes de notre siècle.

    Montreuil, le 28 juin 2018

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

     

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  • Douarnenez. Petit Navire à la barre pour un grave accident du travail (OF 28/06/18)

    Intérimaire dans l’usine Petit Navire de Douarnenez (Finistère) en mars 2015, un jeune homme avait eu un grave accident du travail : sa main était passée dans un mélangeur pour préparer les rillettes. Il est toujours en arrêt trois ans après. L'entreprise est poursuivie pour blessures involontaires et pour avoir fait travailler des employés pendant cinq ans sur cette machine dont la sécurité avait été délibérément retirée en 2010. Le procès a eu lieu ce jeudi 28 juin. Jugement le 27 septembre.

     

    « Quand le sac de 5 kg de fibres de bambou que j’étais en train de verser dans le mélangeur des rillettes s’est enroulé autour d’une pale, je n’ai pas cherché à la récupérer. Mais une machine, ça va tellement vite que ma main a été prise dedans. Quand je l’ai ressortie, mon bras pendait » raconte un jeune homme à la barre du tribunal de Quimper (Finistère), ce jeudi 28 juin.

    Il y a près de trois ans et demi, le 12 mars 2015 vers 6 h du matin, ce jeune intérimaire travaille pour la deuxième fois sur la ligne rillettes de l’usine Petit Navire de Douarnenez. Ils sont à deux sur la machine lorsque survient le drame. Pris en charge par les pompiers, il est victime d’un écrasement de l’avant-bras, le canal carpien est touché et le chirurgien fixe son incapacité totale de travail à quatre mois.

    Trois ans et demi d'arrêt maladie

    Visage fatigué, yeux creusés, air dégoûté : il est toujours en arrêt de travail près de trois ans et demi plus tard. Un rapport de la Direccte (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) soulève « plusieurs non-conformités » relate la présidente Mylène Sanchez. Notamment que la machine n’était pas aux normes car la grille de protection du mélangeur avait été retirée depuis cinq ans, en janvier 2010. Elle a été ressoudée juste après l’accident et avant l’intervention de l’inspection du travail dans l’après-midi. Le mélangeur doit être arrêté pendant le versement des fibres de bambou, ce qui n’était pas le cas.

    "Pour gagner plus d'argent"

    Pourquoi ? « Des chefs ont dit à mon binôme, un intérimaire qui m’a formé à l’oral, qu’il fallait laisser tourner les pales pour éviter les grumeaux » explique la victime. Le directeur d’usine de l’époque estime, lui, que le collègue « a dû prendre une relative liberté en laissant tourner le mélangeur ». À ses côtés, le directeur juridique du groupe n’a aucune réponse précise à apporter au tribunal. Le ton était donné dès le début de l’audience : l’avocat de Petit Navire, Me Julien Hay, a bataillé ferme pour tenter de faire annuler le procès.

    "Ecran de fumée"

    Agacée par cet « écran de fumée », la procureure Fatou Mano lui répond point par point. Le ressenti de la victime aujourd’hui ? « Pour gagner plus d’argent, ils sont capables de faire n’importe quoi. C’est inadmissible de savoir qu’une machine n’est pas aux normes et de ne rien faire ! » déplore la victime. Son avocat, Me Sylvain Croguennec, estime que les dirigeants de l’entreprise ont menti et n’hésite pas à parler « d’indignité ».

    La responsable sécurité avait pourtant soulevé ce risque dès septembre 2014. « On veut juste que vous puissiez admettre que c’est un choix que vous avez fait pour gagner plus d’argent, tempête la procureure. La protection de la machine a été enlevée en 2010. »

    Elle requiert une amende délictuelle de 15 000 euros dont 5 000 avec sursis et 3 000 euros de contravention à l’encontre du directeur, une peine d’amende de 50 000 euros et une contravention de 10 000 euros contre Petit Navire. « On a tous une lecture compassionnelle » de cet épisode « abominable. Mais on ne va pas inventer des infractions qui n’existent pas » estime l’avocat de la défense qui plaide la relaxe. Jugement le 27 septembre

    Source : ouest-france

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  • Une quarantaine de personnes a manifesté ce jeudi matin, à Quimperlé, contre la...Une quarantaine de personnes a manifesté ce jeudi matin, à Quimperlé, contre la politique du gouvernement.

    Une quarantaine de personnes a défilé ce jeudi 28 juin, au matin, à Quimperlé, pour dénoncer la politique menée par le gouvernement.

    Dans son allocution au nom de Force Ouvrière, Annie Menvielle a évoqué « les difficultés à créer l’unité ». Ce jeudi 28 juin, une quarantaine de personnes a défilé à Quimperlé pour dénoncer la politique menée par le gouvernement. C’est peu. C’est beaucoup moins qu’en mars derniers où près de 350 personnes avaient manifesté.

    C’est une vingtaine de moins qu’en mai pour un soutien au service public. La mobilisation s’étiole. « Les travailleurs subissent des pressions », lance Annie Menvielle à la petite foule rassemblée devant la gare. Le défilé s’était élancé de la place Jean-Jaurès au son de « Camarade… » de Renaud. L’amoureux de Paname a d’ailleurs accompagné par ses textes le cortège dans lequel ont flotté drapeaux de FO et de la CGT dont la section de Bigard, confortée par les dernières élections professionnelles.

    Au nom de cette dernière, Xavier Morvant est revenu sur « la grande braderie » lancée par le gouvernement. Et d’évoquer « la casse du droit du travail, du service public, des retraites… ». Annie Menvielle a pointé la mort de la solidarité et invité les salariés à se retrouver à la rentrée de septembre « avec des revendications claires ».

    Une quarantaine de personnes a manifesté ce jeudi matin à Quimperlé contre la...

    source: https://www.letelegramme.fr

     

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  • Dire que l’appel de l’intersyndicale à débrayer et se rassembler le jeudi 28 juin n’a pas eu le succès escompté relève de l’euphémisme. Une trentaine de manifestants, en majorité CGT et FO, s’est massée place des Otages. Leurs revendications portaient sur une certaine politique d’austérité, sur les menaces qui pèsent sur les régimes de retraite ou d’assurance chômage, sur des décisions jugées régressives. Autant de thèmes d’une lutte pour rétablir la solidarité et la justice sociale, manifestement peu suivie. Un fait peut-être imputable à la météo ou au fait, selon certains syndicalistes, que certains avaient préféré répondre à un autre appel à manifester à Brest.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Un rassemblement dans la bonne humeur ce midi devant la gare.

     

    Soleil, fumée de barbecue, drapeaux siglés CGT et FO : le rassemblement syndical ce midi à la gare avait un parfum de dernier rendez-vous avant les vacances. Pas si sûr. Si ce jeudi marquait la fin du cycle de grèves de deux jours hebdomadaires ouvert en avril dernier, les mouvements syndicaux ne vont pas connaître de trêve estivale.

    « À FO, nous avons une tradition de présence sur le Tour de France », rappelle Valérie Plouchard. Justement, le Tour est attendu à Quimper le 11 juillet prochain. « Nous avons prévu d’être présents sur le Tour, confirme de son côté Pascal Pouliquen (CGT). Nous serons aussi sur les festivals d’été. Les préavis vont tomber aussi pour des mouvements les jours de négociation sur la convention collective ». Quant aux 6 et 7 juillet jours pour lesquels un nouvel appel national de la CGT et Sud Rail a été lancé, « on va voir », ajoute Pascal Pouliquen.

    « Bloquer l’économie »

    Les syndicalistes revendiquent de rester combatifs malgré le blocage de leurs revendications. « Effectivement, nous sommes face à un mur, un gouvernement qui n’entend absolument rien, commente Valérie Plouchard. Nous sommes dans la continuité d’un mouvement qui a commencé avec les lois Travail, les ordonnances, puis le combat des cheminots. Pour faire fléchir le gouvernement, il faudrait un mouvement de masse généralisé et le blocage de l’économie. Nous préparons au niveau national, les actions de début septembre, mais avant il y aura des choses ».

    Le cheminot Pascal Pouliquen balaie aussi toute lassitude ou découragement. « Nous sommes fiers de ce que nous avons fait, de ce que nous proposons car nous savons que nous avons raison de défendre les valeurs du service public. Humainement, ce mouvement de trois mois nous a beaucoup apporté. Ça a consolidé les liens ».

    Le rassemblement de ce jeudi midi auquel se sont joints des militants politiques de gauche, s’est ensuite déroulé dans la bonne humeur.

    Ronan LARVOR

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • C'est devant la gare SNCF que les syndicalistes étaient appelés à se rassembler

    Une centaine de personnes se sont rassemblées, ce jeudi midi, devant la gare SNCF de Brest, à l’appel des organisation syndicales.

    Ils étaient une centaine, ce jeudi midi, à Brest, à avoir répondu à l’appel de la CGT et de Force Ouvrière pour ce rassemblement intersyndical. Un rassemblement fixé de manière symbolique devant la gare SNCF, en soutien aux cheminots et à leur mouvement de grève.

    Deux prises de parole ont eu lieu. Olivier Le Pichon tout d’abord, secrétaire général de l’union locale CGT de Brest qui a rappelé que la grève des cheminots n’était pas la seule à se dérouler actuellement. Il a cité à ce propos celle qui a débuté dans le secteur de l’énergie depuis déjà plusieurs semaines, ainsi qu’à l’hôpital, à l’arsenal ou aux Papillons Blancs ainsi que dans d’autres entreprises. Des conflits qui portent sur les salaires, les conditions de travail ou la mise à mal du service public. Il a également insisté sur la nécessité de « construire une alternative à Macron et à sa politique antisociale ».

    « Demain tout sera payant »

    De son côté Nadine Hourmant, au nom de Force Ouvrière a repris ces mêmes thèmes en insistant sur le fait qu’il n’y a pas de différence entre le privé et la fonction publique et sur la nécessaire unité des salariés. Pour Nadine Hourmant « Alors que les actionnaires s’en mettent plein les poches, sans aucun respect pour ceux qui vont au travail tous les jours, il faut que les gens prennent conscience qu’avec la politique actuellement menée, demain tout sera payant ».

    À l’issue du rassemblement les participants se sont retrouvés dans leur local avec les adhérents cheminots.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Les syndicats et membres du PCF se sont mobilisés sur le parvis de la gare.

    Le Parti communiste français avait donné rendez-vous sur le parvis de la gare de Brest, ce jeudi midi. Environ 150 personnes ont répondu à l’appel du PCF, soutenu notamment par les syndicats de la CGT et Force ouvrière.

    Les drapeaux de la CGT et FO étaient de sortie, ce jeudi. Peu après 12 h, près de 150 personnes étaient postées sur le parvis de la gare de Brest. Les syndicats se sont réunis pour participer à cette journée de mobilisation interprofessionnelle, organisée par le Parti communiste français (PCF).

    La CGT a estimé bon de se réunir à la gare, où les cheminots sont en grève depuis bientôt 3 mois. « Nous sommes là pour rappeler qu’il y a une déferlante présidentielle, lance Olivier Le Pichon, secrétaire général de l’Union locale CGT de Brest. Il y a des grèves tous les jours : dans le secteur de l’énergie, l’hôpital, l’arsenal… L’idée est de rassembler ces luttes diverses. »

    « D’autres actions durant les vacances »

    « Les gens sont résignés. Mais des alternatives, il y en a, poursuit Olivier Le Pichon. Il faut travailler à un projet alternatif. Il y a des gens qui se crèvent au boulot, ils en ont trop, et d’autres pas assez… On veut marcher sur les deux pieds et poser des jalons pour la suite. »

    Nadine Hourmant, secrétaire générale de l’Union départementale FO, a également élevé la voix pour dénoncer la politique du gouvernement. Jean-Christophe Hamon, secrétaire général de la CGT cheminots Brest-Landerneau, a souligné qu’il y aura « d’autres actions durant les grandes vacances ». À commencer par les prochains jours de grève, les 6 et 7 juillet.

    Yann CLOCHARD

    https://www.ouest-france.fr

     

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  • Michel Le Goff, délégué syndical CGT central du groupe Bigard avec Nathalie Dormeau, Caroline Le Gal nouvellement élue et les représentants CGT de Bigard Quimperlé.Michel Le Goff, délégué syndical CGT central du groupe Bigard avec Nathalie Dormeau, Caroline Le Gal nouvellement élue et les représentants CGT de Bigard Quimperlé. (Le Télégramme/Céline Le Strat)

     

    Les élections professionnelles, organisées au sein du site Bigard de Quimperlé au mois de juin, ont confirmé la forte représentativité de la CGT. 95 % des salariés ont voté pour l’organisation syndicale, un record.

    « C’est une victoire des salariés et pas simplement de la CGT. Ils se sont donné les moyens d’être représentés face à une direction qui cherche toujours plus de productivité », réagissait ce mercredi Michel Le Goff, délégué syndicat central CGT du groupe Bigard. Le premier tour s’est tenu le 7 juin, mais un deuxième était nécessaire le 21 juin à cause d’une carence des sièges de suppléants. Tous les candidats ont été élus, 95,32 % des salariés ont voté pour la CGT. Elle est la première force syndicale au sein du site de Quimperlé, mais la troisième du groupe.

    Les femmes mieux représentées

    Petite révolution pour le siège quimperlois, cinq femmes (trois titulaires et deux suppléantes) ont été élues, pour respecter la loi de parité. « C’est une première pour nous d’avoir autant de femmes, c’est bien cela apporte un plus au niveau des revendications », commente Michel Le Goff. Les femmes représentent 24 % des salariés de l’usine.

    Les élus ont été choisis pour représenter les salariés durant quatre ans avec plusieurs dossiers à gérer comme « le grand chamboulement » : la suppression du CE et du CHSCT. Ils seront regroupés au sein d’un CSE (Comité social et économique). « C’est un moment historique, nous aurons notre première réunion lundi 2 juillet. On perd jusqu’à 11 h de délégation, c’est du temps en moins pour être sur le terrain, pour les salariés ». 

    Le syndicat prépare aussi les accords groupe qui vont être discutés durant l’été et demande une clause sur les travailleurs en fin de carrière pour des départs à la retraite anticipés à partir de 57 ans. La CGT se dit également très attentive aux indemnités journalières en cas d’accident du travail. Un dossier a été déposé aux prud’hommes vendredi 22 juin, concernant des salaires de référence pris en compte par l’entreprise.

    « Des salariés intimidés par la direction »

    La CGT suit aussi des dossiers de salariés en arrêt de travail contrôlés inopinément. « Certaines adresses ou numéros de téléphone étaient erronés. Ils ont été injustement sanctionnés par des retenus sur salaire », déclare Michel Le Goff. Des affaires datant d’il y a trois ans et dont les jugements sont attendus en octobre.

    Le syndicat dénonce également « des tentatives d’intimidation de la direction sur des salariés grévistes ». Des faits qui remontent à mai. La CGT avait lancé un appel à la grève sur les jours fériés : « Des salariés ont reçu des lettres à leur domicile leur demandant de justifier de leur absence. Sur le fond, ils ont le droit mais la forme n’était pas correcte, c’est une pratique inédite », explique Michel Le Goff. L’inspection du travail a été saisie, « un rappel à l’ordre a normalement dû être envoyé à la direction ».

    Ce mercredi matin, 70 salariés de l’atelier découpe porc ont débrayé pendant une heure « pour un défaut de matériel. Nous avons dû prendre les choses en main pour que les cadres réagissent », explique le syndicat. Contacter, la direction n’a pas pu répondre à nos demandes.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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