• Marx au XXIe siècle  -Conférence du samedi 22 octobre 2016-

     

    Annie LACROIX-RIZ
    Professeur émérite d’Histoire contemporaine, Université Paris 7
    Les « élites » françaises, de la Blitzkrieg à la pax americana (1940-1944)

    Annie LACROIX-RIZ Les « élites » françaises, de la Blitzkrieg à la pax americana (1940-1944) #vidéo (IC.fr-

    Séminaire Marx au XXIe siècle – informations pratiques

     

    Le samedi, de 14h à 16h
    Lieu : Sorbonne, amphithéâtre Lefebvre
    14, rue Cujas, Galerie Jean-Baptiste Dumas, escalier R, 1er étage.
    Métro : Cluny-Sorbonne – RER : Luxembourg 

     

    Programme de l’année consultable ici

    Séminaire Marx au XXIe siècle programme 2016-2017

     

    Ce séminaire hebdomadaire accueille chaque année à la Sorbonne une vingtaine de spécialistes de l’œuvre de Marx et du mouvement ouvrier : historiens, philosophes, économistes, ‘politistes’, etc. Il est ouvert à tous et constitue un lieu original de débat, de découverte, de confrontation. Disséminés parmi 100 à 200 présents, 40 à 50 étudiant(e)s en Master … Lire la suite de

    source:  http://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/annie-lacroix-riz-les-elites-francaises-de-la-blitzkrieg-a-la-pax-americana-1940-1944/

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  • Diffusé en direct le 21 oct. 2016

    L’invité du 12/13 de RCJ : Jacques Sapir pour son livre « L’euro contre la France, l’euro contre l’Europe » paru aux éditions du Cerf.

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  • Ce lundi 24 octobre, Olivier Dartigolles, dirigeant du Pcf et son porte-parole officiel, déclare dans le Talk Orange-Le Figaro:"Si Montebourg gagne la primaire socialiste, ce sera quelque chose de nouveau dans la situation politique. Comme le dit Pierre Laurent, quand bien même on ferait un choix de candidature d’ici la fin de l’année, on maintiendra toujours ouverte la possibilité pour le Parti communiste français d’aller vers des choses qui permettraient cette candidature commune".

    Et Cocorico Montebourg de lui répondre dans le JDD de ce dimanche.  A la question "dès le premier tour" de la présidentielle "avec les communistes ?", il répond: "pourquoi pas, s'ils le souhaitent ? Mon projet a été applaudi à la Fête de l'Humanité comme dans des cercles d'entrepreneurs devant lesquels je tiens exactement le même langage". Bonjour donc au Programme commun !

    Théoriquement, le Pcf, en date du 5 novembre prochain, doit se déterminer entre soutenir Mélenchon, approuver une candidature étiqueté Place du Colonel-Fabien à Paris, ou attendre comme ma soeur Anne si elle ne voit rien venir... Mais que ne vienne surtout pas Mélenchon, fondateur avec le Pcf du Front de gauche.

    Je rappelle que jusqu'à présent Arnaud Montebourg est adhérent au même parti que François Hollande, Manuel Valls et tutti quanti. Il fut même ministre socialo du Redressement productif(sic) pour Florange ou Gooddyear par exemple. Et ce ne sont hélas que 2 exemples du redressement productif à la sauce socialiste. Il va participer à une primaire avec les potes de son parti, parti qui détient le pouvoir en France depuis mai 2012, avec les conséquences sociales, économiques et guerrières que chacun connaît. Mais bon, comme le déclare le porte-voix du Pcf: "Si Montebourg gagne la primaire socialiste, ce sera quelque chose de nouveau dans la situation politique."

    Comme charbonnier est maître chez soi, libre aux adhérents du Pcf de débattre entre eux ce samedi 5 novembre 2016.

    Durant ce temps, loin de la lutte des classes, le patronat a un sourire radieux. Non, rectification, le patronat n'est pas loin de la lutte des classes, il y est même en plein dedans et l'avantage est dans son camp. Avec la complicité effective du PS, gérant loyal du capitalisme depuis 1914.

    Aux dernières nouvelles dans l'UE du capital, le PS espagnol s'est abstenu pour que la droite réactionnaire gouverne. Et en Belgique, la Wallonie, dirigée par le PS belge, vient d'accepter de faire du fric avec le Canada, sur le dos des peuples européens et au mépris de la démocratie. De ce fait ce dimanche, l'UE du capital et le Canada font signer le Ceta. Vous ne savez pas ce que c'est? Normal, ce traité était discuté dans le plus grand secret depuis au moins 3 ans entre l'UE -et donc des 28 chefs d'état et de gouvernement-, et le Canada, poste avancé de l'impérialisme US cher à Clinton ou à Trump. Même qu'au début des discussions, Arnaud Montebourg était ministre du Redressement productif.

    Maintenant, je vous propose une partie de dés. Avec toute les valeurs éthiques qui vont avec. Choisissez les dés que vous voulez donc. Ils sont tous estampillés made in Union européenne. Si vous perdez, ça serait vraiment bêta. Mais vous pouvez toujours rejouer...

    Pcf et Arnaud Montebourg: c'est l'union finale, groupons-nous et demain...
     
     
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  • Rendez-vous à Mumbai   18-20/11/2016

    La grande ville industrielle de l’ouest de l’Inde (anciennement appelée Bombay, capitale de l’État du Maharashtra), accueillera la Conférence mondiale contre la guerre, l’exploitation et le travail précaire.
     
    L’Inde est un pays gigantesque, où l’immense majorité de la population travailleuse vit dans les conditions que rappelle un responsable syndical indien, membre du comité d’organisation de la Conférence mondiale :
    « En Inde, les travailleurs du secteur formel, les travailleurs du secteur informel, tels que ceux qui sont embauchés à la journée, les travailleurs en CDD et les travailleurs précaires peinent à survivre. Dans les campagnes, tous les deux jours,un paysan se suicide à cause d’une mauvaise récolte qui l’empêche de rembourser ses tout petits emprunts aux banques qui les harcèlent ».
    Une situation qui ne cesse de s’aggraver sous le gouvernement du BJP (Bharatiya Janata Party), un parti extrémiste hindou  qui, à l’échelle internationale, a aggravé la soumission du pays aux diktats du FMI et du gouvernement des États-Unis.
    manif étudiants inde
     
    Source:la Tribune des travailleurs du 15 juin 201
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  • Les 18-19 et 20 novembre 2016 : Conférence Mondiale à Mumbaï (Inde) contre la guerre, l'exploitation et le travail précaire

    Les 18, 19 et 20 novembre prochains se tiendra à Mumbaï (Bombay en Inde) la Conférence mondiale contre la guerre, l'exploitation et le travail précaire. Cette initiative due à des militants du mouvement ouvrier indien ne pouvait pas être plus opportune. Chacun peut le constater la décomposition et l'agressivité du capitalisme, à son stade suprême l'impérialisme, entraîne partout : guerre, précarité, remise en cause des droits ouvriers, exploitation renforcée.

    La France de Hollande/Valls/Le Drian est aux avant-postes de  tous les conflits contre les travailleurs, contre les Peuples. Devant l'Assemblée Nationale le 1er Ministre Valls a d'ores et déjà indiqué qu'"en 2016, le surcoût des opérations extérieures dépassera le milliard d'euros pour le budget de la défense". En 2017,il est acté que les crédits de la Défense augmenteront de 0,6 milliards d'euros...Pendant ce temps les services publics tirent la langue.. et sont mis en situation de ne plus répondre aux besoins.

    Indépendante de tout Etat, de toute Institution internationale, cette Conférence est et sera entièrement financée par les travailleurs et tous ceux qui combattent contre la guerre et la misère imposées par les multinationales, la Banque Mondiale, le FMI et l'UE au service du Capital. La participation des Délégués de 40 pays est annoncée.

    C'est pour parler de cette Conférence, pour échanger sur sa préparation qu'une trentaine de militant-e-s finistérien-ne-s de diverses tendances se sont retrouvé-e-s ce samedi 29 octobre à Brest pour un repas solidaire.

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  • Vénézuela-échec de la grève générale Bolivar Infos

    Telesur, 28 octobre 2016

    Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré vendredi que la grève convoquée par des secteurs de l'opposition a échoué et a remercié le peuple parce qu'il s'est consacré au travail et à la production.

    « La grève de l'oligarchie a échoué, la paix a triomphé, » a-t-il déclaré alors qu'il recevait une marche des représentants du secteur de l'éducation près du Palais de Miraflores, à Caracas.

    Le peuple vénézuélien s'est rassemblé vendredi dans tout le pays pour défendre les réussites sociales de la Révolution Bolivarienne après les tentatives permanentes de déstabilisation de la droite qui cherche à mettre en place un coup d'Etat parlementaire contre le président Maduro et à arriver à la présidence du pays de façon anticonstitutionnelle.

    Pour sa part, le vice-président de la République Aristóbulo Istúriz a assuré pendant la mobilisation dans le centre de Caracas « qu'au Venezuela, la paix a triomphé à nouveau » et que tous les secteurs économiques du pays sont actifs à 100%, c'est pourquoi il a assuré que malgré l'appel à la grève de l'opposition, le peuple ne s'y est pas joint.

     

    Istúriz a assuré que l'appel à la grève de 12 heures de la Table de l'Unité Démocratique (MUD) a pour but final de « détruire le pays ». Il a demandé aux médias nationaux et internationaux de « montrer au monde la vérité sur le Venezuela » concernant l'appel à la grève.

    « Tous les secteurs de l'économie travaillent, ce pays a donné une victoire de plus à la paix, une victoire de plus à la Révolution, » a-t-il assuré sur la chaîne d'Etat Venezolana de Televisión.

    L'assemblée Nationale (AN) du Venezuela, majoritairement d'opposition, tient une session spéciale pour approuver l'ouverture d'un procès politique contre le président Nicolás Maduro bien que cette procédure n'existe pas dans la Constitution de 1999. Il s'agit d'une tentative pour imiter ce qui est arrivé au Brésil contre Dilma Rousseff et au Paraguay contre Fernando Lugo en 2012.

     

     

    Source en espagnol : http://www.telesurtv.net/news/Presidente-Maduro-llamado-a-paro-nacional-fracaso-en-Venezuela-20161028-0027.html

    Source en français : (traduction de Françoise LOPEZ) : http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2016/10/venezuela-echec-de-la-greve-generale.html

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  • VENEZUELA : Un communiqué des Forces Armées Nationales Bolivariennes

    Le 23 octobre dernier, l'Assemblée Nationale et sa direction ont approuvé un accord qui s'immisce dans l'institution militaire. A ce sujet, les Forces Armées Nationales Bolivariennes, fidèles à leurs véritables traditions démocratiques et dans le strict respect de la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela, expriment au glorieux peuple vénézuélien et aux nations leurs réserves concernant le contenu et le style de certaines des choses énoncées dans cet accord qui, malheureusement, ne contribuent en rien à la concorde, à l'harmonie et à la compréhension nécessaires pour surmonter les difficultés et avancer dans la résolution de nos problèmes.

     Il faut impérativement signaler que l'article 328 de la Grande Charte stipule que notre institution est essentiellement professionnelle et sans militantisme politique, au service exclusif de la nation. Pour cette raison, c'est un contresens de chercher à l'impliquer dans une situation éminemment séditieuse qui n'est pas de ses compétences et obéit à des objectifs de groupes partisans.

     Plus pernicieuse encore est la prétention d'exiger la désobéissance ou l'inaction face à des décisions émanant de pouvoirs publics légalement constitués dans un régime démocratique dont cette institution est précisément le gardien et le défenseur le plus zélé. Une telle prétention peut être interprétée comme une incitation à l'insubordination ou au soulèvement.

     On ne peut exiger des Forces Armées Nationales Bolivariennes ce qu'elles ont toujours fait : respecter et défendre la Constitution. Ainsi, il serait contraire à la nature originelle de cette organisation militaire d'agir contre la société à laquelle elle appartient quand nous sommes obligés de nous ériger à tout prix en garants de ses droits, de son progrès et de sa liberté.

     Il est surprenant que les députés qui ont approuvé cet accord se rendent dans des instances internationales pour demander leur intervention dans des affaires intérieures qui ne concernent que les Vénézuéliens sous le prétexte fallacieux d'une altération de l'ordre constitutionnel grâce à un soi-disant coup d’État qui n'a été mené à bien d'aucune façon. En effet, aucun acte de force qui oblige à invoquer l'article 333 de la Constitution ne s'est produit.

     Cette conduite systématique n'est rien de plus qu'un mécanisme sournois et pervers pour encourager l'ingérence ou même l'incursion d'une puissance étrangère sur le territoire de la Patrie par laquelle ils aspirent lâchement à concrétiser leurs obscures ambitions de pouvoir en ignorant les conséquences néfastes que peut avoir pour leurs congénères une telle action.

     Leur véritable but n'est autre que de porter gravement atteinte aux institutions du pays grâce au chaos et à l'anarchie pour finalement renverser le Gouvernement légitimement établi de monsieur Nicolas Maduro Moros qui, pour nous, n'est pas une position politique mais le Président constitutionnel et le Commandant en Chef des Forces Armées Nationales Bolivariennes qui exerce la suprême autorité hiérarchique et envers qui nous réitérons notre engagement inconditionnel, loyal et inébranlable de respecter et de faire respecter fidèlement la loi suprême de la République qui conceptualise un beau pacte de convivialité pour tous ceux qui vivent sur cette terre bénie. Il convient de souligner le respect que nous avons pour tous ceux qui ont élu les députés actuels de l'Assemblée Nationale parce que c'est le même que nous avons pour ceux qui ont élu l’actuel chef de l'Etat.

    Tout ce qui a été dit avant incarne, sans aucun doute, une grave atteinte à la souveraineté et à l'indépendance nationale car on viole de façon flagrante le principe de l'autodétermination des peuples tout en se mettant au service de la cupidité de l'empire du système capitaliste mondial.

     En conséquence, nous ne cesserons jamais de répéter que ceux qui, sous n'importe quel prétexte, prétendent intervenir sur le sol sacré de la Patrie se heurteront à la résistance de fer des fils et des filles de Bolivar et de Chavez dans leur volonté irréductible de défendre de leur vie chaque coin du pays et chaque conquête sociale obtenue. Ainsi, nous exigeons le respect de la Constitution et des lois de la République.

    Enfin, nous voulons souligner l'appel au bon sens, à la prudence et au dialogue, constamment lancé par le Président de la République dans son noble désir d'obtenir la paix comme principale victoire. Nous exhortons aussi toutes les formes d'organisation sociale, les hommes et les femmes qui aiment ce pays, à ce que nous travaillions tous, en parfaite union et en parfaite harmonie dans le respect,la tolérance et le patriotisme réel et loyal pour résoudre les problèmes et nous diriger vers le grand destin que nous souhaitons tous ardemment.

    Je veux terminer cette intervention en citant le discours d'Angostura de 1819, de notre Père Libérateur Simon Bolivar : « L'amour de la Patrie, l'amour des lois sont les nobles passions qui doivent remplir toute l'âme d'un Républicain... S'il n'y a pas un respect sacré pour la Patrie, pour les lois et pour les autorités, la société est un désordre, un abîme, c'est un combat singulier d'homme à homme, un corps à corps. »

    Proposons-nous comme frères, malgré toutes les différences, de mettre en commun nos similitudes et nos particularités de Vénézuéliens pour construire la pays que nous méritons.

    Chavez vit... La Patrie continue »

    « Indépendance et patrie Socialiste ...

    Nous vivrons et nous vaincrons »

     

    Vladimir Padrino Lopez, Général en Chef

    Publié le 26 Octobre 2016 par Bolivar Infos

     

    Source en espagnol : http://www.correodelorinoco.gob.ve/nacionales/fanb-insta-a-actores-politicos-a-respetar-constitucion-y-evitar-su-interpretacion-a-conveniencia-comunicado/

    Sources en français :http://bolivarinfos.over-blog.com/ &   http://www.communcommune.com 

    Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

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  • Sébastien Jumel, maire PCF de Dieppe (Seine-Maritime) se prononce pour Mélenchon (FB-27/10/2016)Voici le texte de ma tribune qui paraît dans l'Humanité ce jour (27/10/2016-NDLHR). Ma conviction, c'est que l'heure est grave avec une droite primaire et une extrême droite qui menace notre République. Dans ce contexte, il n'y pas de place pour la lutte des places. Pour répondre aux besoins de la population, les communistes doivent entrer en campagne sans tarder, avec leur identité. Ils doivent se saisir des outils les plus efficaces à leur portée. À l’élection présidentielle, cet « outil, » ce porte-parole le plus connu et le plus audible, c’est Jean-Luc Mélenchon, même si nous ne sommes pas d'accord sur tout. Nous devons faire une campagne communiste en prenant part à une dynamique collective où chaque citoyen, militant associatif ou syndical, chaque formation politique aura sa place et son apport original.
    Dans le même mouvement pour les législatives, il faut que dans chaque territoire nous créons les conditions d’une dynamique de rassemblement du peuple de gauche pour porter la colère et l’espoir ainsi que la voix de chaque territoire dans l’hémicycle afin de conjurer le risque d’une Assemblée bleu foncé.

     

    Sébastien Jumel 

     

    L'urgence d’une campagne communiste

    par Sébastien Jumel, maire (PCF) de Dieppe et conseiller régional de Seine-Maritime

     

    En Normandie comme dans la France entière, la crise n’est pas virtuelle. Elle marque les visages, fragilise les familles. Elle détricote le fil de la République dans les territoires en sacrifiant les services publics à la logique d’austérité, à l’instar du recul des dépenses de santé publique de proximité, qui est à la fois symbole d’une logique libérale et l’expression d’une ­violence bien réelle pour les patients et leurs familles. Entre la vague de renoncement de la gauche dite de gouvernement et le risque d’une marée brune, la droite dans sa logique primaire retrouve des accents de revanche de classe.

    L’humain est sacrifié, la jeunesse est jetée dans la gueule du loup : elle voit ses horizons bouchés, elle est contrainte de faire son deuil de l’espoir d’une vie meilleure et d’une école jouant son rôle d’ascenseur social. Le travail est précarisé, fragmenté, menacé et instrumentalisé par les technologies qui devaient nous en libérer. Nos ressources et nos droits sont réduits au simple rang de marchandise. Nous ne pouvons nous y résigner.

    Dans ce contexte d’une extrême gravité, Il y a besoin de communisme. Pour construire une perspective et porter un espoir. Pour porter dans chaque territoire un renouveau industriel comme nous le faisons à Dieppe avec la filière automobile autour d’Alpine. Pour une réappropriation citoyenne des politiques énergétiques respectueuses de l’environnement, de tout l’environnement, y compris des écosystèmes en proximité immédiate avec les lieux de production, comme l’activité de pêche, orpheline d’une politique maritime. Pour un État qui protège les habitants et les territoires dans la capacité d’accès au transport public de qualité, à l’éducation, au logement, à la santé, à la formation, à l’emploi, à la culture, au sport. Pour une organisation territoriale qui préserve l’échelon incontournable de la démocratie qu’est la commune. Pour une politique qui replace les intérêts de ceux qui vivent de leur travail au cœur des enjeux, plutôt que la rente et le capital. Dans ce contexte d’une extrême gravité, il n’y a pas de place pour la lutte des places. C’est pourquoi, sans attendre, les communistes doivent entrer en campagne pour les élections à venir, en se saisissant des outils les plus efficaces à leur portée. À l’élection présidentielle, cet « outil », ce porte-parole le plus connu et le plus audible, c’est Jean-Luc ­Mélenchon. Nous avons d’ailleurs largement contribué à sa visibilité en le choisissant en 2012 et en contribuant pour une large part au programme « l’Humain d’abord », dans sa rédaction comme dans sa diffusion. Et même si nous ne sommes pas d’accord sur tout, je propose de réunir autour de Pierre Laurent les 700 parrainages qui rendront possible cette candidature en donnant du sens et de la lisibilité à la contribution communiste tout en faisant vivre notre identité, en portant les intérêts des classes populaires et moyennes dans le combat politique.

    Nous devons faire une campagne communiste en prenant part à une dynamique collective où chaque citoyen, militant associatif ou syndical, chaque formation ­politique aura sa place et son apport original. Dans le même mouvement pour les législatives, il faut que dans chaque territoire nous créons les conditions d’une dynamique de rassemblement du peuple de gauche pour porter la colère et l’espoir ainsi que la voix de chaque territoire dans l’Hémicycle afin de conjurer le risque d’une ­Assemblée bleu foncé.

    sources: https://www.facebook.com/sebastien.jumel.9 & http://www.humanite.fr/

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  • Vous vous rappelez du nouveau Président du Parlement ukrainien (nommé Rada), Andry Parouby – qui a cofondé le parti néo-nazi Ukrainien en 1991 ?

    [Vidéo] Ça se passe comme ça au Parlement ukrainien…(les-crises.fr-25/10/2016)

    [Vidéo] Ça se passe comme ça au Parlement ukrainien…(les-crises.fr-25/10/2016)

    Le voici à l’oeuvre, dans une éloquente vidéo sur “la nouvelle Ukraine enfin démocratique”, sur les votes à la Rada (il y a 450 élus, il faut donc 226 voix pour un vote, l’opposition vient très peu) :

    source: les-crises.fr

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  • UN REGARD SUR LA FRANCE INSOUMISE

    Pour un avenir commun, la France insoumise s’est retrouvée à Lille les 15 et 16 octobre pour débattre du programme qui sera porté par Jean-Luc Mélenchon aux prochaines élections de 2017. Soutenant cette démarche, je me suis retrouvé faire partie des 650 personnes tirées au sort (non désignées, non élues, non optées, non cooptées) pour participer, à parité égale, aux deux jours de la Convention JLM2017. Sur le parking proche des Halls de la Filature, les participants dont certains avaient passé la nuit assis dans les cars affrétés pour l’occasion, convergeaient de toutes les régions de France. L’entrée était filtrée, état d’urgence oblige, pour le contrôle des sacs et des personnes ; le coût financier de cette obligation ne fut certainement pas anodin pour les organisateurs. Après avoir franchi le goulot d‘étranglement, chacun accédait au site cherchant à prendre ses marques et repérer les lieux : tables d’inscription, ordinateurs à disposition, buvette, toilettes, village militant, stand librairie et salle de la convention. L’accueil se révélait facile grâce à une organisation présente, efficace, chaleureuse, hors du cadre habituellement codé des partis et des syndicats, porté par des camarades dont certains semblaient inaugurer avec une joie non dissimulée un premier engagement militant.

    Le programme « L’Avenir en commun » est symbolisé par la lettre grecque phi (φ) aux multiples significations : hommage à la démocratie née de la Grèce antique, soutien politique à la Grèce actuelle subissant le joug inhumain de l’ordre financier néolibéral de l’Union européenne, symbole de la philosophie accès à la sagesse dans un monde devenu si violemment fou et bouleversé. C’est enfin la prononciation phonétique des deux premières lettres de la France insoumise ! Le programme se décline en quatre urgences : l’urgence démocratique, l’urgence sociale, l’urgence écologique et l’urgence pour la paix. Aucune d’entre elles ne se situe dans un ordre hiérarchique, elles se combinent les unes aux autres et ne peuvent se traiter séparément. La Convention était là pour poser cet acte programmatique fondateur.

    Il est toujours de bon ton d’inviter des personnalités extérieures qui apportent leur soutien à un tel rassemblement. Nulle dérogation donc à la règle et des témoignages furent apportés en direct ou en vidéo par des représentants d’Amérique latine, du Moyen-Orient, d‘Afrique et d’Europe. Je ne citerai que les deux personnalités qui firent l’objet d‘une véritable ovation, deux femmes, Aminata Traoré ancienne ministre de la culture du Mali et Zoé Konstantopoulos ancienne présidente du Parlement grec qui n’hésita pas à qualifier le gouvernement actuel d’Alexis Tsipras de gouvernement ni de droite, ni de gauche, mais de gouvernement de traitres !

    Le point d’orgue fut évidemment l’intervention de Jean-Luc Mélenchon dont les qualités de tribun politique sont reconnues par amis et adversaires. Mais que retenir de cette longue intervention visant à donner une impulsion à cet « Avenir en commun » ? L’urgence démocratique est de sortir de cette monarchie présidentielle qui finit par miner les institutions de la République. Il s’agit bien, par l'élection d’une assemblée constituante, d’instaurer un nouveau cadre institutionnel, une 6e République, pour rendre la parole au peuple, lui permettre de contrôler celles et ceux qui ont reçu délégation de pouvoir. Le vote obligatoire, le vote à partir de 16 ans, le processus révocatoire en sont les aspects les plus visibles.

    Le second point, cœur central de cet avenir en commun est la question écologique, l’instauration de la règle verte, la mise en place d’un outil, la planification écologique qui inscrit les décisions politiques dans l’action immédiate et le long terme. La question écologique n’est plus seulement une question de gestion et de protection de l’environnement, c’est avant tout une urgence qui touche tous les aspects de la vie du pays, depuis l’éducation, la formation professionnelle, l’investissement, l’industrialisation, l’agriculture, la santé, la consommation. Ce fut une véritable leçon de pensée politique autour de cette urgence, situant bien l’enjeu d’une obligation d‘un changement fondamental de notre société, dans la recherche cohérente de l’intérêt général et de la protection des biens communs. Ceci est bien loin des discours convenus des partis dits de gouvernement qui prônent une écologie participative, une écologie non punitive, une écologie basée sur le volontariat, soucieuse avant tout de ne rien changer sur le fond. L’approbation de cette démarche fondatrice n’exclut pas la critique ; elle est d’ordre sémantique lorsque Jean-Luc Mélenchon évoque « l’Anthropocène » pour évoquer le bouleversement actuel de la planète (« l’homme déménage plus de gravats que les forces de la nature »). Mais peut-on parler d‘une Humanité indifférenciée pour rendre compte d’un tel bouleversement inédit dans l’histoire humaine ? Ne serait-il pas plus approprié de parler de « Capitalocène » pour mieux appréhender la dynamique mortifère d’un système productiviste mondialisé ? Le capital s’est accru d’un facteur 130 en trois siècles, engendrant une technostructure orientée uniquement vers le profit, excluant une large part de l’humanité du partage des richesses produites et façonnant une nouvelle nature. Deux références à ce propos, la Déclaration de Cocoyoc dont le MS21 s’est déjà fait l’écho (16 septembre 2015) et le récent ouvrage de Jason W. Moore « Capitalism in the web of life » contribuent à cette remarque.

    La souffrance au travail est partout et l’urgence sociale n’en est que plus grande : explosion des inégalités, angoisse du chômage, suicides sur les lieux de travail. Il faut cesser de vivre avec cette peur sociale, ce qui signifie revaloriser le salaire minimum, limiter le nombre de CDD dans les entreprises, rétablir un code du travail protecteur, limiter les revenus dans une échelle de 1 à 20 (l’économie sociale et solidaire propose une échelle de 1 à 7 et Gaël Giraud, auteur de « L’Illusion financière » de 1 à 12). Un tel cadre social et environnemental devient totalement incompatible avec les objectifs du libre-échange qui conduisent mécaniquement et inexorablement au moins disant social et environnemental. L’opposition aux traités de libre-échange ne concernent pas que ceux conclus ou en voie de l’être avec l’Amérique du Nord (CETA, TAFTA), mais également ceux signés entre l’UE et les pays africains qui ravagent ces pays et engendrent les flux de migrants que nous connaissons. La logique de ces traités laisse de plus les États à la merci de structures privées d’arbitrages pour régler des différends commerciaux et d’investissements des multinationales et signe la fin de la démocratie.

    La dernière urgence, celle de la paix, est pressante devant les conflits qui explosent au Moyen-Orient depuis l’invasion des États-Unis en Irak et les bruits de bottes dans les pays de l’Europe de l’Est, désignant Vladimir Poutine comme le seul responsable de cette situation alors que les Russes se sentent physiquement menacés par le déploiement des forces de l’OTAN à leurs frontières. Il faut faire la paix et contrer ce que le chef d’état-major américain déclare : « un conflit est inévitable et certain avec la Russie ». La sortie de l’OTAN est un préalable indispensable pour sortir de cette logique guerrière.

    Tout le discours de Jean-Luc Mélenchon montre que le programme de « L’Avenir en commun » est totalement incompatible avec le cadre institutionnel de l’Union européenne (UE). Et pourtant au cours de son intervention pas un mot sur l’UE. Pourquoi ? La question doit être posée car elle soulève des interrogations qui demandent à être levées sur la position de la France insoumise vis-à-vis de l’UE. Plusieurs signaux de cette ambiguïté sont apparus. Des témoignages extérieurs sont venus de plusieurs pays de l’UE : Portugal, Espagne, Grèce, Allemagne ; on aurait pu espérer avoir la présence d‘un Britannique pour témoigner de la signification politique du BREXIT, première décision démocratique d‘un pays européen à quitter l’Union européenne. La souveraineté de la France nécessite par ailleurs de sortir le traité de Lisbonne de la Constitution afin que le droit européen cesse de prévaloir sur le droit national. Rappelons la phrase de Jean-Claude Juncker au lendemain des élections en Grèce en janvier 2015 « les choix démocratiques ne peuvent modifier les traités européens ». Pourquoi ce silence alors qu’une intervention forte avait eu lieu la veille pour rappeler que le programme de la France insoumise est l’antithèse absolue des traités européens, que l’UE et l’euro sont antidémocratiques et qu’il faut en sortir, condition sine qua non pour que le programme JLM2017 puisse fonctionner. La question de l’UE est fondamentale, elle surplombe toutes les urgences évoquées dans le programme de « L’Avenir en commun » : l’urgence démocratique (l’affirmation de la souveraineté des peuples), l’urgence sociale (l’abrogation de la loi El Khomri sur le code du travail), l’urgence écologique (la fin d’un productivisme tourné uniquement sur le profit et le libre-échange), l’urgence pour la paix (la sortie de l’OTAN outil de la défense inféodé aux États-Unis). Faut-il aborder la question de l’UE par la combinaison d‘un plan A et d’un plan B, ou par par l’exigence d’un FREXIT posant la question fondamentale du maintien ou non de la France dans l’Union européenne ? Est-ce affaire de stratégie politique ou une position de fond conduisant à un renoncement à terme comme cela fut le cas en Grèce ? Ces questions demandent à être clarifiées, l’ambiguïté est toujours source de confusion et souvent de grande déception pour le peuple.

    Quittons ces interrogations et retournons vers les militants de la Convention. A côté de celles et ceux qui s’engageaient politiquement pour la première fois, se retrouvaient des militants insoumis en rupture souvent douloureuse de leur parti, plus précisément de la direction de leur parti. Souvent au gré de la discussion, s’exprimait l’affirmation de ne plus jamais voter pour le PS pour toutes sortes de raisons que l’on peut aisément imaginer. La parole fut donnée à la France Insoumise pour faire figurer parmi 60 mesures à mettre en œuvre les dix qui paraissaient prioritaires. On peut les énumérer car elles donnent un sens à l’esprit de la Convention : (1) sortir des traités de libre-échange TAFTA, CETA, (2) abroger la loi El Khomri sur le travail, (3) adopter la règle verte, (4) sortir des traités européens, (5) mettre en œuvre la transition énergétique, (6) adopter le principe du droit révocatoire, (7) mettre en place une assemblée constituante pour une nouvelle République, (8) protéger les biens communs, (9) séparer les banques d’affaires et les banques de dépôt, (10) revaloriser immédiatement le smic.

    La Convention de Lille a été un acte fondateur du programme « L’Avenir en commun », avec les ambiguïtés relevées. Mais elle est plus que cela ; elle voit émerger un élan citoyen neuf, identique à celui que l’on a vu apparaître lors du referendum pour le Traité constitutionnel européen (TCE) en 2005. On peut espérer qu’un même élan démocratique, une vague populaire soit au rendez-vous de 2017. C’est très probablement le sens de l’engagement militant des citoyens se reconnaissant dans « L’Avenir en commun » et pour lequel l’enjeu fondamental pour atteindre la réussite électorale ne pourra se concrétiser que par un retour aux urnes des abstentionnistes du sinistre quinquennat de François Hollande. En même temps, peut-on déléguer sans réflexion critique sa voix à Jean-Luc Mélenchon ? Certainement pas, mais le programme qu’il porte fait sens. Il ouvre une voie d’espoir et à ce titre je fais donc le pari pascalien et me détourne de ceux qui veulent incarner la division en affichant comme le martèle par exemple un candidat à l’élection présidentielle la volonté d’une stratégie tout autant anti-Mélenchon qu’anti-Lepen. Refuser cette voie sans issue, c’est une manière d’exprimer un soutien critique au programme de la France Insoumise.

    Michel Marchand

    Marseille

    sources : ms21.over-blog.com  &  ms21.over-blog.com

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