• La CGT métallurgie du Finistère interpelle sur les conditions de travail et de sécurité sanitaires dans les entreprises. (Photo d’illustration)

    La CGT métallurgie du Finistère a écrit à l’Union des industries et métiers de la métallurgie du Finistère. Elle l’interpelle sur les conditions de travail et de sécurité sanitaires dans les entreprises.

    Lundi 23 mars 2020, la CGT métallurgie du Finistère a envoyé une lettre à l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) du Finistère. Est-ce absolument nécessaire de produire des boîtes de vitesses, des filtres, des roulements, des moteurs, de l’outillage dans une telle période ? En effet, de nombreux pays, et notamment la France, sont confrontés à l’épidémie de coronavirus Covid-19.

    Le syndicat pointe les risques de contagion en se rendant physiquement sur les lieux de travail, la forte promiscuité (bureaux, ateliers, vestiaires, cabines, lieux de vie…), les risques de contamination de l’entourage, confiné, des salariés.

    « Favoriser le télétravail »

    Il demande de favoriser le télétravail dans les entreprises où c’est possible, mais, surtout, d’identifier les activités qui sont vitales à la continuité des filières et intra -filières indispensables et, pour les autres, d’exiger l’arrêt immédiat

    Il souhaite aussi la mise en place de moyens individuels et collectifs pour assurer la sécurité sanitaire de tous les salariés et intérimaires : distances de sécurité, gestes barrières, équipements individuels ».

    Elle milite pour que, durant ce processus, aucune sanction ne puisse être prise envers les salariés qui auront fait valoir leur droit de retrait et de grève. La mise en place du chômage partiel devra être indemnisée à 100 % en mettant à contribution les capitaux privés. Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer à cette solidarité nationale.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Pendant l’épidémie de coronavirus, Najib continue de livrer des clients à Quimper (Finistère) pour Uber Eats et Deliveroo.

    Pendant l’épidémie de Covid-19, des livreurs de nourriture continuent de travailler. Déjà précaires, ils sillonnent encore et toujours les rues en prenant des risques au guidon de leur scooter. L’exemple de Najib, livreur pour Uber Eats et Deliveroo à Quimper, dans le Finistère.

    Lundi 23 mars. Comme partout en France depuis dix jours, les rues de Quimper (Finistère) sont vides. Enfin, presque vides. Dans le cœur de la préfecture finistérienne, on entend encore le battement de quelques scooters qui continuent inlassablement de tourner. Ils sont faciles à reconnaître. D’abord au bruit caractéristique de leur moteur de 50 cm³, un brin nasillard. Mais aussi et surtout à leurs chauffeurs : ils portent tous les mêmes sacs isothermes sur le dos : Uber Eats et Deliveroo, les deux principales sociétés de livraison de nourriture à domicile.

    « Le masque, ça tient chaud ! »

    Najib* est l’un d’eux. Âgé d’une vingtaine d’années, il est livreur pour Uber Eats depuis un an et pour Deliveroo depuis son lancement à Quimper, il y a un mois. Ce lundi midi, il passe chez Speed Burger prendre un menu qu’il doit livrer dans un grand magasin de Gourvily, la plus grosse zone commerciale de la ville. « Le magasin est fermé, mais le gérant est présent à l’intérieur pour faire son inventaire » explique Najib. C’est parti. 

    Zigzag dans les ruelles du centre-ville. Un feu rouge, deux feux rouges grillés, un sens interdit emprunté. Impossible de suivre le livreur pressé. On le rejoint cinq minutes plus tard, directement à l’adresse de livraison. Najib contourne le magasin. Une fois arrivé devant la porte d’accès à l’arrière de l’enseigne, il dépose le sac isotherme contenant le repas du client. Un burger, une frite et une boisson. Puis il recule de deux mètres. Le commerçant récupère son panier-repas. Une fois qu’il est parti, Najib s’approche et attrape vite fait son sac avant de repartir.

    Pendant l’épidémie de coronavirus et faute de pouvoir rester confiné comme beaucoup de gens, Najib a choisi le système D pour se protéger le mieux possible : une connaissance lui a gentiment donné un masque et des gants. « Par contre, le masque, ça tient chaud et ce n’est pas toujours très confortable pour bosser. Du coup, je préfère baisser la visière de mon casque en permanence pour me protéger. »

    Il faut dire que les livreurs de nourriture n’ont pas eu besoin d’une pandémie mondiale pour devenir précaires. Au contraire. Le virus en ajoute encore un peu plus à la fragilité de leur métier : « En temps normal, j’arrive à atteindre 1 400 € bruts par mois. Mais une fois que j’ai payé les charges, l’essence, l’assurance du scooter et tous les autres frais, il ne me reste que 1 000 €. »

    Les autres frais ? « Chez Uber Eats, ils prenaient au départ 25 % de frais au client. Maintenant, c’est passé à 10 % », détaille Mathieu*, un autre livreur de Quimper qui démarre sa course en même temps que Najib. « Nous, on paie des impôts sur ces frais alors qu’on ne voit jamais la couleur de cet argent ! On paie aussi des charges sur les pourboires, les déplacements plus longs facturés au client… »

    Mais pas trop le temps de discuter : les moteurs des scooters tournent et attendent que Mathieu et Najib actionnent la poignée d’accélérateur pour respecter l’horaire de la prochaine livraison : coronavirus ou pas, le client n’attend pas.

    Les livreurs n’ont pas intérêt à faire les fines bouches : seuls « cinq-six » commerces alimentaires restent ouverts pour les livraisons à domicile à Quimper, autorisées jusqu’à 22 h par un arrêté préfectoral. « Il s’agit essentiellement des marchands de kebabs et de tacos, de la Mie Câline… » énumère Najib. La street-food survit à la pandémie.

    Quatre ou cinq courses dans la journée

    « Que ce soit avant ou pendant le coronavirus, ce sont les kebabs qui arrivent en tête. » En temps normal, le jeune livreur fait « minimum quinze courses par jour. Là, c’est plus calme ! Si j’arrive à en faire quatre ou cinq dans la journée, c’est bien. Hier, j’ai réussi à en faire dix : la livraison est gratuite le dimanche. Du coup, les clients sont plus nombreux à appeler. Je ne suis même pas sûr d’atteindre les 800 € de salaire ce mois-ci ». 

    Le portable du livreur sonne. Najib décroche illico. Un nouveau client. Pas de temps à perdre : en ce moment, les places sont encore plus chères que d’habitude. Quand tout allait bien. « Depuis le début de l’épidémie, on n’est plus qu’une dizaine à tourner pour Uber Eats sur Quimper. Mais en temps normal, on peut être jusqu’à 35. »

    Et tout le monde parvient à se tailler sa part du gâteau dans ces conditions ? « Pas toujours et c’est d’ailleurs un gros problème pour nous : Uber Eats ne cesse de recruter de nouveaux livreurs, même si l’activité n’augmente pas forcément. Du coup, il n’y a pas toujours du boulot pour tous les livreurs dans la place. Avec Deliveroo, c’est différent : ils recrutent le nombre de livreurs en fonction des livraisons potentielles. Une fois qu’on est suffisamment nombreux pour assurer le nombre de livraisons quotidiennes, ils arrêtent d’embaucher. »

    Chez Uber Eats, « on est payé entre 3,50 et 7 € la course selon la distance parcourue. La paie tombe chaque lundi ». Najib fait ce boulot faute de mieux. « On livre toute la journée et on gagne pas grand-chose » reconnaît ce jeune. Mais déjà, il a enfourché son scooter et n’est plus qu’un petit point à l’horizon.

    Pierre FONTANIER

    *Prénoms d’emprunt

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  • Le 19 mars, une rencontre s’est tenu entre “partenaires sociaux” comme il convient de dire dans la novlangue europatronale   

    (https://www.cfdt.fr/upload/docs/application/pdf/2020-03/declaration_commune_19_mars_cfdt_cgt_fo_cfe_cgc_cftc_medef_cpme_u2p.pdf ). 

    Validant le “dialogue social” et ne disant pas un mot sur le scandale du maintien au travail obligatoire des salariés dans les secteurs non indispensables, il s’inscrit totalement dans l’ invoquée par Macron pour accélérer sa casse sociale.

    Vous trouverez ci-dessous la réaction d’organisations  dénonçant ce texte et sa démarche ainsi qu’un commentaire précieux de Jean-Pierre Page, ancien responsable antinational de la .


    LES ORGANISATIONS CONSTITUTIVES DE LA CGT SE DISSOCIENT ET CONDAMNENT LA « DÉCLARATION COMMUNE » DES CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES ET PATRONALES DU 19 MARS 2020

    Hier soir, les 5 confédérations syndicales et les 3 patronales ont validé un texte commun que nous ne reproduirons pas puisqu’il est disponible par exemple, sur le site de certaines confédérations.

    Nous retenons que les signataires :

    •   « entendent affirmer le rôle essentiel du dialogue social » : L’heure serait au dialogue social, pendant que les patrons sont prêts à faire mourir des travailleurs plutôt qu’à renoncer à leurs marges ?
    • « mettre en œuvre tous les moyens indispensables à la protection de la santé et de la sécurité des salariés devant travailler. » : Ce qui ne dit rien sur, donc valide, le maintien des activités non strictement indispensables à la lutte contre la pandémie et la vie quotidienne.
    • « saluent l’engagement (..) des salariés indispensables à la continuité d’approvisionnement. » : A l’approvisionnement en pneus militaires ? en gazole alors que les stocks stratégiques sont pleins ? En rouge à lèvres ? Etc. Cette déclaration est un coup de poignard dans le dos des militants, des travailleurs qui se battent pied à pied contre les employeurs sans scrupules, pour arrêter des activités non indispensables et pour mettre à l’abri les salariés chez eux. On parle de la vie des travailleurs, non pas de quelques-uns, mais des milliers ! La parole des patrons, comme celle des politiques, Macron compris, est complètement discréditée par leur acharnement à poursuivre les activités de toutes les entreprises. C’est la même chose avec les signataires de ce texte. Tous se retrouvent dans l’union sacrée convoquée par Macron, alors que ceux qui trinquent, ce sont les salariés et leurs familles ! La seule parole crédible est celle des gens de terrain, les médecins, infirmières, urgentistes : Tous et toutes disent qu’il faut absolument stopper toutes les activités mettant les personnes en contact les unes avec les autres, et qu’ensuite, il faut n’autoriser que celles strictement indispensables. La réalité de terrain, c’est qu’en règle générale, les patrons obligent les gens à travailler bien avant de se préoccuper, au coût minimum, de mettre en place les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs. Pendant ce temps, les marges continuent de tomber mais le virus, lui, peut se transmettre en une seule minute ! Il y a donc urgence à stopper tout ce qui n’est pas nécessaire. Le coup d’état d’urgence sanitaire ouvre un régime d’exception pour les employeurs où tout est permis pour eux. Le rôle de la CGT dans la période est de se trouver auprès des travailleurs, et non signataire d’une déclaration en collaboration avec ceux qui nous font face. Les organisations qui s’expriment par cette adresse publique invitent toutes les organisations de la CGT, du syndicat à la confédération, à condamner cette « position commune » qui rend complice ses signataires des drames humains consécutifs à la crise sanitaire en cours, et à exiger le retrait de sa validation par la CGT.

    Premières organisations : UD 13, FNIC, UD 94, UD 82, UD 18, SERVICES PUBLICS, UD 59, UD 04 Membres de la direction confédérale : B. Amar, M. Blanco, P. Bonnet, B. Talbot,


    Réponse de Jean-Pierre Page à Sébastien Martineau UD CGT du Cher

    Cher Sébastien,

    Totalement d’accord avec votre courrier. Les choses doivent être claires , deux logiques s’affrontent et l’épidémie en est un puissant révélateur. Une est celle de Macron et de l’UE qui entendent défendre et préserver la santé du capital, de la finance de la bourse.
    Un autre qui entend défendre la santé des gens. Dans un cas, on déverse les milliards d’aide aux entreprises mais on est incapable de donner les moyens à notre système de santé pour faire face, quand l’on sait que leur politique aura supprimer 70 000 lits. Dans l’autre cas, comme en Chine, on mobilise tous les moyens matériels et humains, pour enrayer la propagation de la maladie et on construit des hôpitaux en dix jours. deux approches sont en fait la conséquence de deux visions qui sont incompatibles comme le montre sur le plan international la manière dont la Chine et Cuba sont arrivés à surmonter l’épidémie et ce que font de leurs côtés les pays capitalistes . Tout est toujours affaire de choix de société et donc de volonté politique .

    D’ailleurs belle démonstration de ce qu’est véritablement l’U.E et ce à quoi elle sert. Idem au plan syndical à travers le soutien apporté par la CFDT à Macron et à l’Union sacrée, ou encore de la CES aux côtés du patronat européen dans une déclaration commune pour soutenir les institutions et la BCE qui mobilise 750 milliard pour soutenir le Capital spéculateur et l’Euro mais pas pour se doter des équipements hospitaliers ou encourager la recherche médicale. L’on s^étonne ensuite que les gens soient méfiants vis-à-vis de l’Europe. Il est d’ailleurs significatif de noter que depuis les annonces du gouvernement, celles de Bruxelles et de Trump aux USA les places boursières sont comme dopés par ces cadeaux! On va ainsi nourrir encore la cause de la crise et verser une prime à ceux qui en sont responsables.Le Capitalisme comme il l’a fait avec l’usage des guerres va pouvoir ainsi donner un grand coup de torchon, se débarrasser de ce qui obsolete. Comme le faisait remarquer un “trader”, “les milliards pleuvent, la bourse se porte déjà mieux!” Le Capital, va pouvoir pressurer un peu plus les travailleurs, fixer unileralement de nouvelles règles, imposer de nouvelles formes de travail comme le travail a domicile, le télé travail, la gig économie, celle des salariés du “clic”, des “micro taches” et des nouveaux “tacherons” afin de passer d’une société de pauvres sans emplois à une société de pauvres avec emplois. Cela se fera au prix de destructions humaines et matérielles innombrables. Le cynisme des capitalistes est sans borne. Macron en est un parfait exemple incitant d’un côté les gens à travailler et de plus sans sécurité, de l’autre exigeant qu’ils restent chez eux au besoin par des sanctions! Dans les hôpitaux on commence à faire le tri entre les malades, et on se débarrasse des vieux et des moins valides. Cela porte un nom l’eugénisme et les nazis l’ont pratiqué en leur temps.

    Cette crise qui est mondiale et systémique, elle est celle du capitalisme. Ce qui se passe était prévisible et d’ailleurs annoncée depuis des années par bien des observateurs, y compris libéraux.C’est aussi la crise des relations internationales, de l’instrumentalisation du système onusien, du recul du multilateralisme au bénéfice de l’unilatéralisme des USA qui s’impose par les guerres qu’elles soient commerciales, financières ou des guerres tout court, par les sanctions économiques, sociales, et politiques, l’ostracisme, le pillage, l’ajustement structurel, l’intolerance, le racisme, la pensée unique, le recul de l’esprit critique,l’assujéttissement, la répression et les atteintes aux libertés. Comme l’on dit le roi est nu, et fait là, la preuve de sa nocivité, de son incapacité à résoudre les grands problèmes et défis de l’humanité. Il n’existe pas pour ça. Ou est la coopération internationale sur un enjeu de cette dimension? Elle n’existe même pas au niveau européen et pour cause le seul objectif des gouvernements c’est de sauver la finance, le Capital, pour une raison simple, ils sont à leur service exclusif. Pas la santé des peuples, mais la santé du Capital!!!

    Le rapport annuel 2020 du très libéral laboratoire de recherches Edelman qui porte sur une étude auprès de 35 millions de personnes des 5 continents montre que 74% de l’opinion mondiale considère que le capitalisme est un système injuste, 56% qu’il fait plus de mal que de bien et 73% pensent qu’il faut changer de système. Aujourd’hui la démonstration est éclairante le capitalisme entraîne l’humanité vers le gouffre, il n’y a donc pas à réfléchir indéfiniment sur ce que doit être l’alternative. L’alternative c’est une société qui réponde aux besoins des gens et des peuples à leur aspirations à la justice sociale, à la coopération, à la paix. Cette société, elle a un nom c’est le socialisme. Le traitement par la Chine de l’épidémie est sur ce point très intéressante. Là bas ils ont mis l’activité des entreprises et l’économie entre parenthèses et fait des gens la priorité absolue. Cette bataille ils l’ ont gagné , et elle a été conduite par les dirigeants et un parti sur le terrain, pas claquemuré la trouille au ventre comme Macron à l’Elysée ou Trump à la Maison Blanche . Cela devrait faire réfléchir de voir la Chine, Cuba, le Venezuela voler au secours des peuples en Europe pour les fournir en matériel sanitaire, en expertise , en personnel médical. Ou sont les alliés naturels de la France et de l’Europe?

    Je ne suggère pas de faire le choix d’un socialisme à la Chinoise ou à la Cubaine, mais ce qui se passe est à méditer ! Fidel disait très bien lui-même ::”nous ne sommes pas un modèle, mais un exemple!”.

    Je pense que la contribution offensive de Philippe Cordat ou encore le matériel très positif et au contenu de classe très ferme de la FNIC-CGT mériteraient d’être largement diffusé car cela montre qu’il existe une autre voie que subir les évènements comme c’est malheureusement le cas de la direction de la CGT. Mais là, nous serons d’accord. ce n’est pas une surprise, l’inverse le serait!

    Oui, il s’agit bien d’une guerre, entre deux logiques, deux visions, deux conceptions du monde, c’est une guerre de classes! Dans une barricade il n’y a que deux côtés, cela s’applique particulièrement à la situation que nous connaissons et aux premières leçons à en tirer. Il faut donc choisir, l’alternative est clair et ne l’a peut-être jamais été autant qu’aujourd’hui! Le temps presse et c’est bien de résistance dont il faut parler au sens ou nos prédécesseurs l’ont fait quand il s’est agit de combattre le fascisme. Par conséquent ce qui est l’ordre du jour c’est bien la mise en chantier d’un programme et d’une stratégie révolutionnaire pour en finir avec ce capitalisme criminel et prédateur. Tout ramène finalement au choix de société que nous voulons et aux moyens que l’on se donne pour y accéder. Nous ne manquons pas de moyens pour cela, comme le démontre le mouvement sur les retraites et les luttes précédentes.

    Bien fraternellement à toi,

    En amitié, Jean-Pierre Page

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Me Le Guillou Rodriguez attend des éclaircissements des ordonnances à venir.Me Le Guillou Rodriguez attend des éclaircissements des ordonnances à venir.

    Sollicités par les travailleurs et les employeurs, les avocats tentent de répondre aux questions liées à la crise du coronavirus. La promulgation de lois d’urgence doit permettre d’y voir plus clair, selon Me Le Guillou-Rodriguez, avocat au barreau de Quimper

    Chômage partiel, arrêt de travail… Les gens semblent perdus.

    Je suis sollicitée par des salariés, par des employeurs, par des personnes qui travaillent en chèque emploi service… C’est tout le droit de l’activité au sens large et pas que le droit du travail qui pose question avec ces mesures. L’absence d’anticipation à tout point de vue aussi. Il a fallu repenser dans l’urgence toute l’organisation du travail en 24 heures, avec des effets d’annonce assez généraux.

    Quelle est leur principale interrogation ?

    La question première que se posent les gens, c’est comment poursuivre son activité tout en assurant l’objectif principal qui est d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs et plus largement de toutes les personnes. Avant de se poser la question concrète consécutivement à l’arrêt de l’activité ou là on a la problématique du chômage partiel ou encore de certaines personnes qui se voient imposer brutalement une prise de congés ou de RTT sans le délai de prévenance. Le principe c’est l’organisation du travail par le télétravail quand c’est possible. Même si ce n’est pas notre modèle de travail aujourd’hui.

    Les services de la Direccte ne peuvent pas faire face aux appels, alors les gens se retournent comme habituellement vers les avocats spécialisés en droit du travail.

    Vous avez des réponses à apporter ou est-on encore dans le flou ?

    On est en mesure d’apporter des réponses par rapport aux règles générales du droit du travail. Mais ces règles devraient normalement être adaptées à la situation de crise que l’on connaît par la promulgation de lois d’urgence qui vont être prises par ordonnances et qui vont intervenir en début de semaine prochaine. Pour les congés payés et les RTT, on ne peut pas imposer à un salarié d’être placé d’office en congés payés ou en RTT sans le respect d’un délai de prévenance d’un mois. Il y a fort à penser que cette règle va être modifiée pour éviter un recours massif au chômage partiel au coût considérable.

    Pour le droit de retrait, on a des craintes légitimes, mais l’ARS ne donne pas des réponses claires pour dire qui est en danger. Aujourd’hui, c’est parfois difficile de dire si c’est légitime ou si ce n’est pas légitime. On espère que les ordonnances vont fixer les règles du jeu, même si c’est aussi une question de bon sens. Il faut une réponse claire des pouvoirs publics.

    À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles mais attention à repenser les libertés individuelles ou le droit du travail au-delà.

    Jean Le Borgne

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Tandis que la Confédération Européenne des Syndicats, l’organisation d’accompa-gnement de toutes les casses sociales richement subventionnée et intégrée à l’Union Européenne, comme elle, est inactive, la Fédération Syndicale Mondiale, appelle les travailleurs à la résistance. Résistance pour faire face de manière organisée à la pandémie de  COVID-19 en défendant les droits des travailleurs. Et donc aussi en dénonçant la responsabilité du système capitaliste et de ses monopoles.

     

    Déclaration du secrétaire général de la F.S.M. sur la pandémie de maladie à coronavirus

     

    Chèr.e.s collègues,

    Nous vivons une période de pandémie, au cours de laquelle le coronavirus se propage aux quatre coins du monde.

    Au nom de la Fédération Syndicale Mondiale, nous tenons à féliciter les travailleurs.ses du monde entier, car grâce à leur travail, ils produisent tous les biens nécessaires à la survie des peuples. Les travailleurs sont ceux qui produisent la nourriture, les médicaments, les services, les machines, le transport, la communication. Ils méritent toutes nos « félicitations » chaleureuses.

    Nous félicitons également les travailleurs.ses de santé, qui mènent une lutte héroïque pour soigner les patients, mettant leur propre vie en danger.

    Ceci est la première rive du fleuve, celle qui se démarque par son humanitarisme, sa solidarité, son engagement social.

    D’autre part, nous voyons la saleté, l’exploitation, la soif de profit capitaliste. Les monopoles, la bourgeoisie internationale, montre son vrai visage. La spéculation. Les profits capitalistes sont tachés de sang et de la souffrance de gens simples.

    À Athènes, il y a 10 jours, un simple masque facial se vendait à 1 euro mais aujourd’hui coûte 10 euros.

    En Turquie, il y a cinq jours, un kilo de pâtes se vendait pour une livre turque et maintenant coûte 12 livres turques.

    Au Bangladesh, il y a dix jours, un masque facial se vendait pour 20 taka et maintenant il se vend pour 150 taka.

    À Madrid, il y a cinq jours, un masque se vendait pour 2,5 euros et aujourd’hui il coûte 25 euros.

    En Afrique, au Nigéria, le liquide de désinfection de 2 dollars qu’il coûtait, aujourd’hui ça coûte 8 dollars.

    Bien sûr, des prix excessifs et des spéculations s’appliquent à la viande, au riz et à tous les produits alimentaires de base.

    Les sociétés transnationales utilisent la pandémie pour licencier des travailleurs.ses ou réduire leurs droits du travail.

    Chèr.e.s collègues, ouviers et ouvrières, chômeurs.ses et retraité.e.s

    Nous appelons les syndicats à révéler et informer les travailleurs.ses sur la stratégie de spéculation des monopoles.

    Pour exiger des mesures nécessaires pour la protection des personnes simples; des mesures qui doivent être prises par les gouvernements et toutes les autorités compétentes.

    Nous devons exiger des mesures immédiates de protection sociale. La défense de nos droits au travail et au salaire.

    Ce n’est que par notre résistance et notre lutte que nous pourrons défendre nos droits.

    La grande famille militante de la , qui en cette année commémore ses 75 ans de vie et d’action riche, est de nouveau présente, au premier plan et jusqu’à la victoire finale !

    Nous vous souhaitons tout le meilleur pour vous et votre peuple.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Alors que la Confédération Européenne des Syndicats () une nouvelle fois se tait ou “accompagne” l’incurie dangereuse de l’Union Européenne, la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) met en demeure les États bourgeois et le patronat à propos de la crise du  .

     

    « Nous n’accepterons pas de payer les conséquences des politiques conjointes de l’UE, des gouvernements et des grandes entreprises privées » : plusieurs syndicats européens ont présenté le 13 mars, dans une déclaration commune, un front uni face à la crise et les manipulations capitalistes.

    Parmi les signataires de cette déclaration, on trouve notamment deux structures CGT importantes, la Fédération CGT Commerce et Services, l’Union départementales CGT du Val-de-Marne, ainsi que le PAME (Grèce), l’USB (Italie), le SLOGA (Serbie), le LAB (Espagne, Pays basque), le PEO (Chypre), l’Union des travailleurs migrants (Russie), le WZZ WALKA (Pologne).

    « La crise du coronavirus démontre les conséquences tragiques […] des politiques qui ont traité la Santé comme un sujet de responsabilité individuelle et comme une source énorme de profit. », relèvent les syndicats, affirmant : « Les grandes politiques d’orientation de l’Union européenne qui ont démantelé les Sécurités sociales, la prévention et les services de santé au bénéfice des entreprises privées de santé et d’assurances privées sont des choix politiques qui ont des conséquences tragiques pour les peuples d’Europe. »

    Pour les signataires, « Une des caractéristiques de la situation est que nombre d’entreprises privées n’ont pas pris les mesures nécessaires pour protéger leurs employés. [Une autre caractéristique de la situation] est la recherche du profit dans l’industrie pharmaceutique. »

    « Les mesures prises auront d’une part des conséquences financières, et le prix à payer sera réglé par les travailleurs : chômage, non-renouvellement des contrats, en particulier dans le secteur du tourisme. D’autre part, les employeurs, avec le soutien de gouvernements, ont l’opportunité d’imposer l’adoption de mesures anti-travailleurs, comme la dérégulation du travail à domicile. », poursuit la déclaration.

    Les syndicats de classe dénoncent en particulier « les gouvernements qui au lieu de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé des gens, persécutent les syndicats et les syndicalistes qui défendent la santé des travailleurs, dénoncent l’état de services en sous-effectifs et les problèmes [récurrents] dans le système public de santé. »

    Selon les syndicats, « la vie des travailleurs et leur santé, ne peuvent pas être placées sous le critère du profit. Les travailleurs payent les conséquences de la crise, ils ne paieront pas les conséquences de la privatisation et de la destruction des systèmes publics de santé. ».

    Enfin, ces organisations ouvrières d’Europe listent une série de revendications communes :

    « Recrutement de médecins et d’infirmiers permanents dans les hôpitaux et les services.

    Équipement de tous les services publics avec les infrastructures nécessaires de désinfection et de protection sanitaire.

    Les gouvernements ont la responsabilité de sécuriser les jours supplémentaires de congé, avec rémunération et prise en charge de l’assurance.

    Pour les travailleurs malades, les employés forcés de ne pas se rendre au travail à cause des mesures préventives d’urgence, pour ceux qui doivent s’occuper d’un enfant malade ou d’un membre âgé de leur famille, pour ceux qui sont appelés à rester chez avec leurs enfants à cause des mesures préventives de fermeture des écoles :

    • Mettre un stop immédiat aux mesures de saisie ou de vente aux enchères des habitations, aux coupures d’eau et d’énergie.
    • Apporter une attention particulière en direction des réfugiés, améliorer les conditions de vie et de travail des immigrants et de leurs familles, mettre en place des infrastructures décentes et hygiéniques – pas des camps de concentration. Prise en charge complète et gratuite des soins. Prise en charge gratuite d’une alimentation de qualité.
    • Le coût global des mesures doit être pris en charge par les États et les différents grands groupes privés, et non pas par les travailleurs des secteurs publics et privés.

     


    DÉCLARATION DE LA FSM SUR LA PANDÉMIE DE CORONAVIRUS

     

    AUCUN TRAVAILLEUR NE DOIT PERDRE SON EMPLOI!

     

    La Fédération Syndicale Mondiale, au nom de ses 100 millions de membres dans le monde entier, exprime son soutien aux travailleurs du monde entier, qui sont confrontés à des conséquences sur leur santé et risques contre leurs droits du travail, à cause de l’épidémie de coronavirus qui maintenant enregistre un grand nombre de cas et de décès.

    Nous exhortons les gouvernements à prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assurer la vie et la santé des travailleurs, ainsi que la protection de leurs droits du travail.

    Notre grande famille syndicale de classe souligne la contribution héroïque des travailleurs et scientifiques de la santé, dans les hôpitaux et autres services, qui s’efforcent de protéger la vie des travailleurs et de tout le monde, dans des conditions épuisantes et dans des systèmes de santé pauvres et inadéquats.

    Nous constatons les très grandes lacunes dans les systèmes de santé en raison des politiques de sous-financement et de commercialisation par les États, qui ne considèrent pas les soins de santé et la prévention comme un droit universel mais comme une marchandise générant des profits immenses pour les industries de la santé et les industries pharmaceutiques. Les structures de santé misérables et même inexistantes dans des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine exposent les travailleurs à une grave menace à cause de la pandémie.

    Les travailleurs ne doivent pas payer les conséquences de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mondiale, avec des licenciements dans des secteurs comme le tourisme, le travail à domicile ou  des horaires de travail encore plus flexibles.

    Nous demandons:

    1. Embauche des docteurs et infirmiers permanents ainsi que la création de nouvelles structures de santé publiques.
    2. Tous les services publics doivent être entièrement équipés du matériel de désinfection et protection, fourni gratuitement par l’État à la population.
    3. Des jours de congé supplémentaires avec pleine rémunération et assurance doivent être garantis aux:
      • Travailleurs malades.
      • Travailleurs obligés de s’abstenir de leur travail à cause de mesures préventives d’urgence.
      • Ceux qui doivent s’occuper d’un enfant malade ou d’un membre âgé de leur famille.
      • Ceux qui doivent rester avec leurs enfants à la maison, en raison de la fermeture préventive des écoles et des crèches.
    4. Mesures de protection substantielles et adéquates dans tous les lieux de travail.
    5. La spéculation des multinationales et des monopoles contre les couches populaires doit être écrasée.

    Dans l’ère du développement et du progrès technologique rapide, il y a toutes les possibilités scientifiques et productives de faire face efficacement aux épidémies et de protéger les peuples. Au lieu de cela, les travailleurs et les couches populaires souffrent des conséquences du système capitaliste sauvage et sont exposés à des risques contre leur propre vie et la survie de leurs familles.

    Nous exigeons que tous les États, gouvernements et Organisations Internationales prennent sans délai des mesures complètes et substantielles pour la prévention contre l’épidémie et la protection de la santé et de la vie des travailleurs et des peuples, ainsi que pour la protection de leurs droits du travail contre l’effet des mesures qui sont annoncées.

    LE SECRÉTARIAT DE LA F.S.M.

    le 12 mars 2020

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Aucune description de photo disponible.Les syndicats CGT FAPT, 29 Nord, 29 Sud et 56 ont déposé un préavis de grève illimité à la Poste, à partir du mardi 10 mars 2020. Le personnel est mécontent que La Poste en cette période électorale des municipales, refuse de rémunérer le traitement et la distribution des plis électoraux. Les agents demandent le paiement du tri et de la distribution des plis électoraux, une prime de 400 euros et un taux repas pour les jours de tri et de distribution de ces plis. La Poste perçoit une indemnité de l’État, de 60 millions d'euros, ce qui fait 750 euros par facteur. La Poste compte ainsi faire distribuer les plis électoraux gratuitement par les facteurs en ne leur donnant aucune compensation. La Poste doit répondre aux revendications des postiers.


    La CGT FAPT dénonce la détérioration du service public, en effet, La Poste se réserve la possibilité de retenir le courrier affranchi pour assurer cette distribution. Il est inadmissible que La Poste ne distribue pas du courrier lettres pour passer les plis électoraux. La Poste a l'obligation de distribuer le courrier en tout point du territoire 6 jours sur 7. En privilégiant la distribution des plis électoraux, elle ne respecte pas ses obligations de service public !


    La CGT FAPT condamne l’attitude de la Direction de La Poste, qui risque de compromettre ou de sérieusement retarder la distribution du courrier ordinaire et des plis électoraux pour les prochaines élections municipales.

    Les Syndicats  29N, 29S et 56 de la FAPT-CGT, le 9/03/20

    source: https://www.facebook.com/

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  • L'intersyndicale prévoit plusieurs actions à Brest le 8 mars pour défendre les droits des femmes. L'intersyndicale prévoit plusieurs actions à Brest le 8 mars pour défendre les droits des femmes. 

    Un peu plus de 300 personnes ont manifesté au bruit des casseroles, à Brest, ce jeudi soir. L’intersyndicale entendait ainsi dénoncer le sort des femmes dans la réforme des retraites, à l’approche de la Journée internationale des droits des femmes. En effet, déjà très exposées aux temps partiels subis, aux bas salaires et aux carrières incomplètes, nombre d’entre elles risqueraient de voir leur situation fragilisée avec le nouveau mode de calcul. Des étudiants de l’UBO ont rejoint le cortège pour dénoncer les manques de moyens de l’Université.

    Les étudiants de l'UBO, inquiets de voir les moyens alloués à l'université diminuer, ont rejoint le cortège de l'intersyndicale.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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  • À Quimper, des manifestants se sont rassemblés, ce jeudi soir, pour dénoncer le recours gouvernemental au 49-3. À Quimper, des manifestants se sont rassemblés,

    ce jeudi soir, pour dénoncer le recours gouvernemental au 49-3.

     

    Près d’une centaine de manifestants a répondu à l’appel de l’intersyndicale, ce jeudi à Quimper, pour dénoncer l’utilisation du 49-3 par le gouvernement pour l’adoption de la réforme des retraites sans vote.

    Près d’une centaine de manifestants s’est rassemblée, ce jeudi en fin de journée, devant la préfecture, à Quimper, pour protester contre le recours du gouvernement à l’article 49-3 afin de faire adopter le projet de réforme des retraites sans vote des députés. « Faire ça un samedi, en plein coronavirus… On demande qu’ils reviennent en arrière mais on sait qu’ils ne le feront jamais », peste un Quimpérois qui a répondu présent à l’appel de l’intersyndicale et des gilets jaunes.

    « Plus de précarité pour les femmes »

    « L’utilisation du 49-3 est un déni de démocratie. Si Macron l’utilise, cela signifie qu’il est dans l’incapacité d’arrêter le mouvement de contestation qui continue d’exister depuis le 5 décembre. C’est un réel aveu de faiblesse de la part du gouvernement », estime Valérie Pouchard, de FO. « Comme lundi, comme mardi, comme mercredi… On demande toujours la même chose. Le retrait pur et simple de la réforme. Et on tient à réaffirmer nos revendications, comme une retraite à taux plein à 60 ans », continue-t-elle.

    « C’est symbolique de manifester à quelques jours de la journée internationale des droits des femmes. Car cette réforme va engendrer plus de précarité pour les femmes qui subissent déjà de plein fouet les emplois précaires et les temps partiels », analyse Janine Carrasco, de Sud Santé, qui souhaite « continuer à se battre dans la rue tous les jours s’il le faut ». En attendant la prochaine manifestation nationale, prévue le 31 mars.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • 40 personnes, c’est un effectif divisé par deux (par rapport à lundi) qui s’est réuni contre les retraites, au Coat Kaër. 40 personnes, c’est un effectif divisé par deux (par rapport à lundi) qui s’est réuni contre les retraites, au Coat Kaër.

     

    Les effectifs pour s’opposer au projet de réforme des retraites mené par le gouvernement ont quelque peu fondu. Ils étaient une petite quarantaine, ce jeudi 5 mars, à 18 h, devant l’espace Benoîte-Groult à l’appel des syndicats FO, FSU, Solidaires et de la CGT.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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