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  • Naval Group. Les inquiétudes de la CFDT pour le site brestois (LT 5/10/2017)

    Dans un communiqué, la CFDT de Naval Group fait part de ses inquiétudes pour le site brestois, notamment en réaction aux propos tenus dans ces colonnes, le 9 septembre, par le nouveau directeur du site, Éric Balufin. « Il est impératif que Naval Group recrute les ressources à un niveau supérieur à celui affiché par les plans de charge, trop éloignés des réalités de la vie des chantiers. La politique de recrutement doit être plus ambitieuse et anticipatrice, pour que notre établissement soit en capacité de répondre à l'offre mais aussi de développer son activité. Cette politique volontariste d'embauche doit être accompagnée d'une maintenance et d'un renforcement de notre outil industriel. Une rationalisation trop importante des surfaces de production nuit à la qualité de nos prestations et à notre capacité de répondre à des offres complémentaires. Notre établissement ne doit pas se contenter du seul entretien des sous-marins nucléaires lanceurs d'engin et de base de projection de ressources vers les autres sites français et internationaux », indique la CFDT. Quant aux problèmes d'accès à la base navale (notre édition d'hier), la CFDT réclame « dans un premier temps, de la souplesse dans les horaires avant une véritable réflexion de la part des autorités, en lien avec les usagers, sur la circulation autour et dans la base navale ».

    source: http://www.letelegramme.fr

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    La Résolution du Comité Confédéral National Force Ouvrière  Paris, les 28 & 29 Septembre 2017

    Voici le texte de la résolution du Comité confédéral national de FO, adopté les 28 et 29 septembre 2017.

    Réuni les 28 et 29 septembre 2017 à Paris, le CCN rappelle son attachement à la Charte d’Amiens et s’inscrit dans l’ensemble des revendications des résolutions du 23ème Congrès confédéral de février 2015 à Tours, actualisé par les résolutions des différents CCN.

    Contre les ordonnances, FO est déterminée a défendre les droits des salariés :

    FO poursuit son combat contre la loi « Travail » d’août 2016, y compris sur les aspects juridiques, constitutionnels, conventionnels et réglementaires. Le CCN revendique son abrogation.

    Concernant les ordonnances sur le Code du travail, celles-ci s’inscrivent dans la même logique néolibérale que FO dénonce. Le CCN souligne l’importance du travail réalisé par la Confédération durant trois mois de concertation, en application du réformisme militant et qui a permis le maintien de certaines garanties et le blocage de plusieurs dispositions. Cependant  les textes finaux comportent nombre de mesures inacceptables, dont le CCN revendique le retrait. En effet, celles-ci constituent une véritable régression sociale et certaines mettent en péril le syndicalisme confédéré.

    C’est pourquoi FO a voté contre ces ordonnances dans toutes les consultations officielles.

    Le CCN mandate le Bureau confédéral pour peser sur les décrets et examiner toutes les possibilités de recours juridiques sur ces ordonnances et sur les décrets d’application à venir, en particulier sur la fusion des IRP que le CCN condamne.

    Compte tenu de la gravité de la situation et des risques qui se profilent pour les travailleurs et les droits sociaux (décrets de mise en œuvre des ordonnances, Assurance chômage, formation professionnelle, service public, retraites), le CCN considère qu’une mobilisation interprofessionnelle avant la ratification des ordonnances est nécessaire. Il donne mandat à la CE, au Bureau confédéral pour prendre toutes les dispositions et initiatives dans ce sens, y compris en lien avec les autres confédérations syndicales. Il demande à toutes ses organisations, à tous ses militants, à tous ses syndiqués de rester particulièrement vigilants, réactifs et mobilisés.

    S’opposer au libéralisme et à l’austérité :

    Le CCN rappelle que les politiques d’austérité nourrissant l’accroissement des inégalités, la précarité et la paupérisation des travailleurs sont dangereuses, tant sur le plan social, économique que démocratique.

    Le CCN dénonce le choix du gouvernement d’accélérer la politique de baisse drastique des dépenses publiques en annonçant des mesures budgétaires et fiscales inefficaces économiquement et injustes, et néfastes socialement.

    Alors que le niveau de vie médian stagne depuis 2008 et qu’en dix ans un million supplémentaire de personnes sont sous le seuil de pauvreté, le CCN s’insurge contre les choix budgétaires et fiscaux du gouvernement qui vont organiser, à dessein, un véritable transfert de richesses des plus modestes vers les ménages les plus fortunés. Le CCN condamne en particulier la baisse annoncée de la fiscalité sur les revenus financiers et son coût évalué à plusieurs milliards, que devront compenser de nouvelles mesures d’économies en dépenses publiques et notamment en dépenses sociales.

    Le CCN dénonce la hausse de la CSG, l’augmentation de la fiscalité dite écologique et la baisse des aides au logement. Ces mesures auront des conséquences dramatiques sur le pouvoir d’achat et vont accroître les inégalités. Le CCN s’interroge également quant aux conséquences de la suppression de la taxe d’habitation sur les finances locales et le maintien de services publics locaux.

    Alors que la convention d’Assurance chômage signée en avril dernier n’a pas encore produit ses effets, le gouvernement va lancer une concertation afin d’ouvrir l’Assurance chômage à plus de démissionnaires et aux indépendants, et souhaite instaurer un système de bonus/malus pour les entreprises. Force Ouvrière n’acceptera aucune remise en cause de droits et indemnisations pour les salariés et les demandeurs d’emploi et rejettera tout système a minima. Le CCN réaffirme son attachement au régime assuranciel assis sur les cotisations salariales, gérées paritairement, et refuse toute réduction de budget et d’emplois au sein de Pôle emploi.

    En matière d’apprentissage, le CCN rappelle, entre autres, sa revendication de voir la rémunération des apprentis revalorisée. Pour le CCN,  toute action de formation professionnelle continue doit participer à l’évolution de la qualification des salariés et des demandeurs d’emploi et donner lieu à une reconnaissance dans l’entreprise, que cette formation ait lieu dans le cadre du plan de formation de l’entreprise ou lors de l’utilisation pour le salarié ou le demandeur d’emploi de son CPF ou de son CIF.

    Pour le CCN, c’est à travers l’augmentation du pouvoir d’achat par les salaires, revendication prioritaire et immédiate pour les travailleurs, que la consommation et l’investissement, notamment public, l’innovation, en particulier industrielle, relanceront l’activité, l’emploi et la croissance. Le CCN condamne le blocage des négociations relatives au salaire minimum dans certaines branches. Il condamne également l’attitude déloyale de certains employeurs dans le cadre des NAO. Le CDI doit demeurer la norme en matière de relation de travail. Aussi, le CCN dénonce l’utilisation abusive des contrats courts et précaires, les temps partiels imposés, ainsi que toutes les formes « d’ubérisation » et de relations de travail déguisées. Il condamne l’annonce du gouvernement visant à supprimer de nombreux contrats aidés, dont nous revendiquons le maintien et la pérennisation dans le cadre du statut ou de la convention collective.

    Le CCN réaffirme l’importance de l’industrie et de son développement pour l’emploi et notre économie. De ce point de vue, l’activité et l’emploi industriels sur notre territoire demandent à être davantage soutenus par les pouvoirs publics. Il demande que le plan d’investissement annoncé constitue un véritable programme de grands projets, générateur d’emplois, et non un simple jeu d’écriture budgétaire.

    Concernant STX, le CCN déplore la décision du gouvernement de donner à Ficantieri « le pilotage opérationnel » du chantier naval de Saint-Nazaire. Il s’agit là d’un « bradage » inacceptable de notre industrie navale avec tous les risques de transfert de technologie, perte de carnet de commandes et d’emplois. Le CCN revendique le gel du processus de cession à Ficantieri, dans le cadre de la nationalisation transitoire actuelle, afin que soit étudié un montage industriel qui permette de sauvegarder les intérêts du chantier et de ses salariés.

    Le CCN condamne le versement des aides publiques, dont le CICE, aux entreprises privées sans ciblage, sans contrepartie, ni contrôle. Le CCN rappelle son attachement aux ordonnances de 1945 et son opposition à toutes formes d’exonération de cotisations de Sécurité sociale, ainsi qu’à la fiscalisation, qui mettent en cause le salaire différé et l’ensemble de la protection sociale collective et solidaire.

    Le CCN se félicite de la forte mobilisation des retraités le 28 septembre. Attaché à la retraite par répartition et à la solidarité intergénérationnelle, le CCN rappelle son opposition à toute fusion des régimes et à individualiser le système, par points ou par comptes notionnels.

    Pour la Republique et le service public : en greve le 10 octobre

     Le CCN réaffirme son attachement à la République, une, indivisible et laïque, garante de l’égalité de droits. Il s’oppose à la réforme territoriale, atomisant l’action publique, créant des régions autonomes et omnipotentes et faisant disparaître ou affaiblissant les communes et départements.

    Le CCN s’oppose aux groupements hospitaliers de territoires, synonymes de fermetures de services, d’hôpitaux publics et de suppressions de postes, remettant en cause l’égalité d’accès aux soins.

    Concernant la Fonction Publique, le CCN constate une fois de plus que le dogme budgétaire l’emporte sur toutes réflexions de fond consistant à améliorer le service rendu aux usagers et les conditions de travail et de vie des fonctionnaires et agents publics. Le CCN rappelle également son attachement indéfectible au statut général des fonctionnaires, aux statuts particuliers et cadres d’emploi, et condamne toutes tentatives visant à différencier la valeur du point d’indice suivant les versants (Etat, Territorial et Hospitalier).

    Le CCN dénonce le « Forum de l’Action Publique » et le programme « Action Publique 2022 » dont l’objectif est la suppression de missions publiques pour tenter de justifier celle de 120 000 postes sur le quinquennat.

    Le gel de la valeur du point d’indice pour 2018 et l’augmentation de la CSG vont encore aggraver la perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires (16% de perte depuis 2000). Le CCN condamne également la restauration du jour de carence en cas d’arrêt maladie.

    Face à de telles attaques contre le service public et les agents publics, le CCN soutient l’appel unitaire à la grève lancé par Force Ouvrière et huit autres organisations syndicales. Il appelle tous les fonctionnaires et agents publics à la grève, aux manifestations ou rassemblements le 10 octobre prochain.

    Le CCN rappelle sa revendication d’une réforme fiscale juste et redistributive, ainsi que son opposition à la mise en place d’un prélèvement à la source, antichambre de la fusion IRPP/CSG.

    Le CCN dénonce l’application provisoire en France du CETA menée par le président de la République, à l’inverse de ses engagements. Il exige le retrait de ces accords qui généralisent le dumping, privilégient le profit économique sur les droits fondamentaux, qu’ils se nomment CETA, TTIP, TISA, APE ou autres. FO condamne, en Europe et au plan international, l’austérité et revendique une augmentation générale des salaires pour lutter contre le dumping social.

    Libres, indépendants, revendicatifs

     Le CCN n’accepte aucune remise en cause du droit de grève et du droit de manifester, et soutient l’action des travailleurs pour défendre partout dans le monde ces droits essentiels.

    Le CCN apporte son soutien à toutes les unions départementales et unions locales dont les conditions de mise à disposition des locaux sont remises en cause par les collectivités pouvant aller jusqu’à des menaces d’expulsion pure et simple. Pour le CCN, les attaques contre les moyens d’action des syndicats et de défense des intérêts des travailleurs sont inadmissibles.

     Le CCN revendique l’abrogation des lois liberticides dites de représentativité. Il réaffirme son profond attachement à la liberté et à l’indépendance syndicale, qui sont à la base de toutes les actions revendicatives de FO dans la négociation comme dans l’action.

    Le développement syndical est nécessairement la priorité des priorités. Le CCN appelle l’ensemble des structures et militants à amplifier la syndicalisation en développant de nouvelles implantations et en renforçant les structures existantes par l’augmentation du nombre d’adhérents et par une politique de formation adaptée à tous les niveaux.

    Le CCN soutient les actions, en particulier de grèves, engagées par les structures FO pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail et les droits collectifs dans le secteur public comme dans le privé pour faire aboutir leurs revendications.

    Votée à la quasi-unanimité – 20 abstentions

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  • Les ordonnances permettent la remise en cause, entreprise par entreprise, de "toutes les primes" qui jusqu'à présent étaient garanties par les conventions collectives.Les ordonnances permettent la remise en cause, entreprise par entreprise, de "toutes les primes" qui jusqu'à présent étaient garanties par les conventions collectives.

    Les syndicats estiment n'avoir "rien obtenu de concret" ce jeudi soir, à la sortie des négociations avec la Ministre des transports et les fédérations patronales. Ils ont plutôt appris "avec stupeur, que les ordonnances venaient impacter les frais de route".

    Les syndicats sont sortis "effarés" jeudi soir d'une réunion avec la ministre des Transports, Elisabeth Borne, et les fédérations patronales, avec lesquelles les discussions ont été "très tendues", notamment sur l'application de la réforme du travail par ordonnances.

    Les syndicats (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) n'ont "rien obtenu de concret" et, pire, ont appris "avec stupeur que les ordonnances venaient impacter les frais de route", ce qui représente un "coup de tonnerre" pour la profession, selon Jérôme Vérité (CGT), qui s'est dit "effaré" à la sortie du ministère.

    Entre 600 et 1200 euros par mois

    Ces indemnités (repas, frais de découcher,...) peuvent représenter jusqu'à "1 000 euros par mois sur la fiche de paie pour un conducteur zone longue", a-t-il expliqué à l'AFP, FO évoquant de son côté entre "600 et 1 200 euros par mois" selon le type de mission.

    Les ordonnances permettent la remise en cause, entreprise par entreprise, de "toutes les primes" qui jusqu'à présent étaient garanties par les conventions collectives, c'est-à-dire les frais de route, primes d'ancienneté ou encore le 13e mois dans le transport routier de voyageurs, a indiqué à l'AFP Christian Cottaz pour la CFDT.

    Les syndicats ont demandé à ce que les primes soient sanctuarisées, mais "le patronat ne veut rien lâcher", selon Patrice Clos de FO.

    "Très énervée", la CFDT a claqué la porte au cours de la réunion qui a duré 5 heures, décrivant des "discussions très tendues avec un patronat qui ne veut lâcher absolument rien".

    Une nouvelle rencontre est prévue le 4 octobre entre syndicats et fédérations patronales, qui ont quitté le ministère vers 21H00 sans commentaire.

    La rencontre pourra servir à "évoquer les éléments liés à la rémunération, sur lesquels il y a des inquiétudes, sur la question de l'ancienneté notamment", a déclaré plus tard à l'AFP Jean-Marc Rivera de l'OTRE.

    Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, la ministre a "pris acte" du fait que "de nouveaux sujets sont apparus lors de la discussion". "Ces sujets vont être expertisés, et le dialogue doit se poursuivre dans un esprit constructif et responsable", a-t-elle indiqué. 

    La grève pourrait se poursuivre la semaine prochaine

    L'expertise devra porter sur "les frais de déplacement spécifiques aux chauffeurs routiers", précise le communiqué, qui ajoute que Mme Borne a "proposé par ailleurs que les accords d'entreprise sur les rémunérations dans le transport routier fassent l'objet d'un suivi par les observatoires de la négociation, prévus par les ordonnances, en lien avec les instances nationales de branche".

    D'ici au 4 octobre, la CGT va faire "le tour des troupes" pour décider des suites à donner au mouvement reconductible qu'elle a lancé lundi avec FO, selon son représentant qui imagine "remettre un grand coup dès la semaine prochaine".

    FO "n'appelle pas à lever la grève" en cours, a indiqué pour sa part M. Clos.

    De leur côté, CFDT et CFTC laissent planer la menace d'une grève à partir du 10 octobre.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • BREST

      Brest. Près d’un millier de retraités dans la rue (OF.fr-28/09)

     

    "Nous ne sommes pas des nantis" scandent certains retraités devant la sous-préfecture.

    Hausse de la CSG, gel des retraites complémentaires, baisse des APL et du pouvoir d’achat. La coupe est pleine pour les retraités et ils le font savoir. Jeudi matin, ils étaient près d’un millier à battre le pavé dans les rues de Brest.

    C’est du jamais vu, ou presque à Brest. Jeudi matin, ils étaient près d’un millier de retraités à manifester contre les mesures fiscales annoncées par le gouvernement. Avec comme premier motif de grief : la hausse d’une taxe sur les revenus (la CSG, contribution sociale généralisée).

    « Cette mobilisation est historique, se félicite Gilles le Mignon, délégué CGT. Cela montre qu’il y a une réelle prise de conscience sur ce qui est en train de se passer, à savoir une dégradation progressive de la "qualité" de vie des retraités. Que ce soit en termes de pouvoir d’achat ou de santé. »

    « Ras-le-bol »

    Un rassemblement à l’initiative de l’intersyndicale des retraités (CGT, FO, FGRFP, FSU, Solidaires et l’association LSR) qui demande aujourd’hui : le retrait de la hausse de la CSG à 8,3 %, la revalorisation des pensions, l’amélioration de la prise en charge de la perte d’autonomie et des moyens supplémentaires destinés aux Ehpad et aux maisons de retraite.

     

    « Ras-le-bol », « injustice », « colère »… Dans le défilé qui les emmène à la sous-préfecture, les retraités ne mâchent pas leurs mots. Et pour cause, tous ont fait leurs comptes pour évaluer le manque à gagner. « Avec mon mari, nous allons perdre entre 60 et 70 € par mois, ce qui représente plus d’une semaine de course », se révolte une retraitée. "Donc concrètement on fait comment ? On jeûne pendant une semaine ? "

    Et même s’ils sont tous prêts à retourner dans la rue dans les semaines à venir, beaucoup d’entre eux ne se font pas d’illusions sur la suite des événements. "Macron est tellement dans l’autosuffisance et l’autosatisfaction qu’il n’écoute et n’écoutera personne", s’emporte une dame qui ne souhaite pas donner son nom car « je ne compte pas dans cette société, je n’ai ni prénom ni âge… Je ne suis plus personne. »
     
     

    Brest. Un millier de retraités défilent jusqu'à la sous-préfecture (LT.fr-28/09)

    Les retraités dans la rue ce jeudi 28 septembre 2017 -compte-rendu de la PQR (OF.fr & LT.fr 28/09/2017)

    Près d'un millier de retraités dans la rue, on n'avait pas vu ça à Brest depuis très longtemps. "Face à une situation de plus en plus catastrophique, les retraités se prennent en main, c'est bien", s'est félicité Gilles Le Mignon, l'un des porte-parole de la CGT.

    L'appel à manifester avait été relayé par neuf organisations syndicales et associatives du Finistère.

    Une motion remise au sous-préfet

    Parti de la place de la Liberté, le cortège a emprunté le boulevard Clemenceau avant de rejoindre la sous-préfecture, où une motion intersyndicale demandant "le retrait de la hausse de la CSG à 8,3%, une revalorisation des pensions en liaison avec l'évolution des salaires, une amélioration sensible de la prise en charge de la perte d'autonomie, et des moyens supplémentaires pour les Ehpad et maisons de retraite" a été remise au cabinet du représentant de l'Etat.

    source: http://www.letelegramme.fr

     
     
     
    Morlaix

    Morlaix. Environ 400 personnes pour une revalorisation des retraites(OF.fr-28/09)

    Environ 400 personnes pour une revalorisation des retraites.Environ 400 personnes pour une revalorisation des retraites.

    À l’appel de l’intersyndicale des retraités du Finistère (CGT, FO, FGRFP, FSU, Solidaires et l’association LSR), environ 400 personnes manifestent à Morlaix.

    À l’appel de l’intersyndicale des retraités du Finistère (CGT, FO, FGRFP, FSU, Solidaires et l’association LSR), environ 400 personnes manifestent ce jeudi matin, en centre-ville de Morlaix.

    Les syndicats réclament, notamment, « la fin du gel des retraites et une véritable revalorisation des pensions et des retraites au 1er octobre 2017, en prenant en compte l’évolution du salaire moyen et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu (+20 %) par les retraités ».

    Ils demandent aussi « l’abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités (1⁄2 part fiscale aux veuves et la fiscalisation de la majoration familiale) ».

    source: https://www.ouest-france.fr

    Morlaix. 350 retraités autour du mot d'ordre "Restons en colère !"(LT.fr-28/09)

    Les retraités dans la rue ce jeudi 28 septembre 2017 -compte-rendu de la PQR (OF.fr & LT.fr 28/09/2017)Morlaix. 350 retraités autour du mot d'ordre "Restons en colère !"

    Autour du mot d'ordre "Restons en colère !", quelque 350 manifestants ont pris part, ce jeudi matin, à Morlaix, au rassemblement des retraités mécontents de la hausse de la CSG au 1er janvier. Un rassemblement à la sous-préfecture, puis devant la permanence de la députée LREM Sandrine Le Feur. Une délégation n'a été reçue ni à la sous-préfecture, ni à la permanence de la parlementaire.

    source: http://www.letelegramme.fr

    Quimper

    600 retraités manifestent à Quimper pour défendre leur pouvoir d'achat

    600 personnes étaient présentes à la manifestation des retraités à Quimper (Finistère).
      
    600 personnes étaient présentes à la manifestation des retraités à Quimper (Finistère)

    Environ 600 retraités se sont rassemblés, place de la Résistance à Quimper (Finistère) à partir de 10 h 30, pour défendre leur pouvoir d'achat et leurs conditions de vie.

    Une intersyndicale des retraités du Finistère a appelé à la mobilisation ce jeudi 28 septembre, « pour la défense du pouvoir d’achat, des conditions de vie, la fin du gel des retraites et une véritable revalorisation des pensions et des retraites ». Force Ouvrière, la CGT retraités, la CFTC, FSU ou encore Solidaires en font partie.

    Une intersyndicale des retraités du Finistère a appelé à la mobilisation ce jeudi 28 septembre. L'un des enjeux de cette mobilisation : la défense du pouvoir d’achat.Une intersyndicale des retraités du Finistère a appelé à la mobilisation ce jeudi 28 septembre. L'un des enjeux de cette mobilisation : la défense du pouvoir d’achat.

    Par cette manifestation, le syndicat souhaitait dénoncer la perte du pouvoir d’achat des retraités lié à certaines mesures fiscales, l’augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG) pour 60 % des retraités, le déremboursement de médicaments, franchises et dépassements d’honoraires, ou encore les restrictions des budgets sociaux départementaux, « pénalisant les publics qui ont le plus besoin de l’investissement public de proximité en santé, hébergement, mobilité et accompagnement ».

    Une délégation a déposé une motion à la préfecture.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    Quimper. 600 retraités expriment leur ras-le-bol(LT.fr-28/09)

    Les retraités dans la rue ce jeudi 28 septembre 2017 -compte-rendu de la PQR (OF.fr & LT.fr 28/09/2017)

    Face à la hausse programmée de la CSG décidée par le gouvernement, quelque 600 manifestants, retraités pour la plupart, se sont réunis ce jeudi matin, vers 10 h 30, place de la Résistance à Quimper à l'appel de neuf organisations syndicales et associatives du Finistère. Un rassemblement important pour "protester contre l'attaque que subissent les retraités", explique Jean-Jacques Villalon, membre du bureau de l'Union syndicale des retraités de la CGT. 

    Un rendez-vous avec le préfet

     A 11 h, des représentants du mouvement avait rendez-vous avec le préfet pour remettre une motion intersyndicale demandant "le retrait de la hausse de la CSG à 8,3 %, la revalorisation des pensions en liaison avec l'évolution des salaires, une amélioration sensible de la prise en charge de la part d'autonomie et que des moyens soient donnés aux Ehpad et maisons de retraite". Le cortège a ensuite longé les quais avant de se diriger vers les locaux de la député Annaïg Le Meur (La République en marche), boulevard Amiral-de-Kerguelen.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

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  •  A Caen, après s'être faits délogés du périphérique, les chauffeurs routiers grévistes se sont rendus au centre pétrolier de Mondeville, où ils filtrent la sortie des camions. | Hélène Lompech

    Opérations escargot, blocages des périphériques et des rocades, paralysie des dépôts de carburant.... Les routiers CGT et FO ont entamé ce lundi matin à l'aube un mouvement reconductible contre la réforme du Code du travail et pour appuyer des revendications catégorielles. Ils entendent mener des actions de blocage ou de ralentissements autour de lieux stratégiques comme les dépôts de carburant. Une rencontre patronat-syndicats est prévue ce jeudi au ministère des Transports.

    La menace est claire. « Ce sera un gros, gros mouvement », a promis le responsable FO-Transports des Alpes-Maritimes, Michel Dey. « Ca va bouger partout et être costaud », prévient aussi le numéro un de la CGT-Transports, Jérôme Vérité.

    Opérations escargot, raffineries et dépôts pétroliers visés : les routiers ont débuté ce matin tôt un mouvement reconductible contre la réforme du travail. 

    Aux environs de 6 h, des actions étaient en cours au Havre, à Rouen, Rennes, Caen, Bordeaux, La Rochelle, Marseille, Lyon ou encore Nantes. Suivez ici la situation en direct.

     

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Pont-Croix.Les langues se délient à l'EHPAD Saint-Yves (OF 27/09/2017)Sans engagements concrets et signés de la direction, les salariés maintiendront leurs actions de débrayage

    Le mouvement du personnel s'est durci encore un peu plus, hier, au sein de l'Établissement pontécrucien d'hébergement des personnes âgées dépendantes (Éhpad Saint-Yves).

    Conflit social

    Après le débrayage des employés, mercredi 20, la directrice de la maison de retraite ou Éhpad Saint-Yves (Établissement d'hébergement des personnes âgées dépendantes) a rencontré les représentants CFDT.

    Les revendications ont été écoutées, des réponses apportées, mais jugées insuffisantes. Le mouvement a été reconduit, hier mardi avec, cette fois, la présence de familles sympathisantes.

    Des engagements par écrit

    « Nous avons été interpellés par les problèmes des employés, affirme l'une de ces personnes. Nous ne pouvons pas ignorer la souffrance des salariés débordés. D'autant que nous avons à coeur le bien-être de nos anciens, confiés à la structure. Et nous sommes potentiellement concernés nous-mêmes... »

    La plupart des 70 salariés sont donc redescendus de nouveau dans la rue, à l'appel de la CFDT.

    Leurs doléances concernent principalement la communication, le remplacement des arrêts de travail et le respect des plannings.

    Un membre du personnel soignant : « Y en a marre, nous nous sommes contentés de promesses depuis quatre ans. Il nous faut maintenant des engagements par écrit. »

    Un autre : « On n'est pas chez Chancerelle, on ne s'occupe pas de sardines en boîte. Ce sont nos anciens quand même ! »

    « Même si nos résidents ne souffrent pas à proprement parler, ils perçoivent notre propre souffrance et, bien sûr, cela ternit la réputation de l'établissement », se désole une aide-soignante.

    Pour Olivier Krastel, employé aux cuisines depuis 18 ans, le problème est clair : « À la suite de la nouvelle organisation de janvier, et des absences de personnel dans les étages, nous nous retrouvons à deux pour servir 60 à 65 résidents : les premiers servis mangent chaud, les derniers... »

    Pour le docteur Yovanovitch, médecin coordinateur, le problème serait général : « Avec la généralisation des maintiens à domicile de plus en plus longs, nous accueillons, en Éhpad, des résidents de plus en plus dépendants. Les politiques sont avant tout des gestionnaires peu concernés par le bien-être des salariés ou des résidents. »

    Les réponses de la direction

    De son côté, le délégué du personnel regrette l'absence de réponse de la mairie à ses nombreuses sollicitations. D'autant que le maire Benoît Lauriou est président du conseil d'administration.

    Lors d'un entretien, la directrice déléguée Marlène Gonçalves a promis des améliorations.

    À savoir : les plannings seront établis jusqu'à la fin de l'année par le DRH de Douarnenez, les repos des agents rendus dans les plus brefs délais, des recrutements favorisés et la communication améliorée.

    Une nouvelle cadre de santé prendra ses fonctions le 2 octobre et fera le bilan des dysfonctionnements.

    source: Quotidien Ouest-France 27/09/2017

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    Une centaine d'employés de la plate-forme « relation client » d'Engie, à Quimper, a débrayé hier pour dénoncer la politique de l'entreprise. Commencées en 2015, les délocalisations de l'activité vers des pays africains, s'accélèrent. L'Intersyndicale demande à l'État actionnaire de lutter contre ce « dumping social ».

    Dans l'Ouest de la France, Engie (ex GDF) ne dispose plus que de deux centres « relation client » à Quimper et La Baule (celui de Brest a fermé en 2010). Le réseau a fondu après la fusion entre GDF et Suez en 2007, quand il y avait encore 32 centres. Il en reste une dizaine. Ces centres (plus de 2.000 emplois) ont un rôle de facturation, conseil client, commercialisation. Selon les syndicats, Engie a entrepris, dans un premier temps, d'externaliser l'activité à des prestataires en France. 80 % du service client est ainsi sous-traité. La seconde étape, à partir de 2015, a été de délocaliser, donc au détriment des prestataires hexagonaux, vers des pays étrangers à bas coûts salariaux. Les centres d'appel se sont ainsi installés au Maroc, à l'île Maurice, au Portugal. « Au dernier comité d'entreprise, il y a trois semaines, on a appris une accélération de ces délocalisations », expliquait hier Sylvain Laclef (CGC). Au total, 1.200 emplois, soit la moitié, seraient installés à l'étranger et notamment dans de nouveaux pays, le Sénégal, le Cameroun, aux salaires encore plus bas.

     

    Une activité en sursis ?

    Hier à Quimper, où le centre emploie 130 personnes, les salariés, en grande majorité des femmes, ne cachaient pas leur inquiétude pour l'avenir même si leur emploi n'est pas immédiatement menacé. « Il y avait 160 à 170 employés au centre de Quimper il y a trois ou quatre ans. Vu les réductions d'effectifs depuis quelques années, nous avons la crainte que l'activité clientèle en France soit remise en question », souligne un manifestant. « Nous espérons que les clients vont se rendre compte de cette évolution car ils ne sont pas informés, souligne Rachel (CFDT). Nous espérons aussi que l'État entendra. Car sinon dans deux ou trois ans, le centre de Quimper pourrait fermer ».

    « Que fait l'État actionnaire ? »

    « La gestion actuelle de l'entreprise dans laquelle l'État est actionnaire de référence avec 25 % de participation, pose la question de ses valeurs, souligne Sylvain Laclef. Il en va de la responsabilité sociétale d'Engie car la politique actuelle contribue à la désertification des territoires ». La mobilisation massive par le biais d'une intersyndicale très large (CFDT, CGC, CFTC, CGT, FO) était inédite ce mardi. Une centaine de manifestants sont partis en cortège du Cap Horn, le lieu de travail, à la mairie où une délégation a déposé un tract pour alerter les élus. Les manifestants s'interrogent sur le modèle qui se met en place progressivement. « Nous sommes là pour défendre les emplois à Quimper, en Bretagne, en France, dit Olivier Bazay (CFDT). Des emplois qui participent à l'économie locale ». « Pendant que le président de la République affiche sa volonté de lutter contre le dumping social en Europe, fait la leçon aux Polonais, l'État actionnaire laisse faire sans rien dire », dit Sylvain Laclef.

    source: http://www.letelegramme.fr

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