• L'appel au recrutement, nécessaire vu le turn-over important des ouvriers et cadres de l'usine.L'appel au recrutement, nécessaire vu le turn-over important des ouvriers et cadres de l'usine.
     

    Au sein de l’usine carhaisienne de lait infantile en poudre, beaucoup de salariés dénoncent un climat social tendu. De nombreux départs sont enregistrés depuis les débuts de l’entreprise en 2015. Les témoignages recueillis sont édifiants : nombre de toilettes insuffisants, climat de délation, turn over...

    Problèmes de sécurité, d’hygiène au travail, intimidation des employés, une centaine de départs sur environ 300 salariés… Y a-t-il un climat social dégradé à Synutra, l’emblématique usine de fabrication de poudre de lait pour les bébés de Chine, ouverte à Carhaix (Finistère) il y a deux ans ? De multiples témoignages de salariés l’accréditent.

    Des emplois en Centre-Bretagne, tout le monde court après. Si bien que, lorsque Synutra s’est construit à Carhaix, beaucoup ont applaudi. Bien sûr, on sait que les emplois de l’agroalimentaire ne sont pas les plus faciles ni les mieux payés.

    Turn over

    Nombreux sont ceux que les postes intéressaient, dans cette usine toute neuve. Aujourd’hui, ils sont presque autant à déchanter. « On y allait avec plaisir, on était content de travailler. Mais au final, je n’aurai pas pu rester plus longtemps », témoigne Paulette (*), qui a quitté l’usine il y a un an, après une rupture conventionnelle.

    La vie au travail est difficile. Le turn-over est important. Chez les ouvriers comme les cadres, les démissions, ruptures conventionnelles de contrats et licenciements sont légion.

    Nombre de ces ouvriers ont auparavant travaillé ailleurs, dans l’agroalimentaire breton, des volaillers, d’autres laitiers… Tous s’accordent : Synutra c’est pire.

    « La boule au ventre »

    Certes, des salariés ne trouvent rien à redire. « Ce n’est pas un boulot marrant. Mais c’est largement supportable », glisse une jeune femme salariée depuis plusieurs mois. « Ce n’est pas trop physique et on ne travaille pas dans le froid », précise Caroline(*), jeune salariée.

    Mais Paulette n’est pas de cet avis. Quand elle a quitté l’entreprise il y a un an, elle avait perdu 10 kilos. Elle avoue : « J’y allais avec la boule au ventre ».

    Quand elle travaillait, en 2016, les convocations étaient nombreuses. « Je me suis plusieurs fois retrouvée seule dans un bureau avec trois chefs. On me demandait de dénoncer des collègues. Je ne l’ai jamais fait ».

    Ambiance de délation

    Cette ambiance de délation est fréquemment soulignée par les salariés rencontrés. Charlotte(*), employée de l’usine, confirme un climat de peur : « On ne sait plus à qui parler. Alors on ne parle plus. Je pense que c’est ce qu’ils veulent », lâche-t-elle.

    Certains employés de Synutra pointent des soucis de sécurité, des travaux en hauteur risqués, un manque de formation face aux produits dangereux, comme la soude.

    Jean (*), salarié dans les bureaux carhaisiens de Synutra, explique que les pauses cigarette sont interdites sur toutes les zones cadastrales (et pas seulement l’enceinte) de l’usine.

    Manque de toilettes

    Les salariés doivent se serrer la main, pas de bises. Les alarmes sonnent régulièrement, « on n’y fait plus attention. D’ailleurs on ne fait pas d’exercices. Je ne sais pas par où il faut sortir en cas d’incendie », raconte Charlotte.

    La permission des chefs est de mise pour aller aux toilettes. Les sanitaires ne sont pas assez nombreux, parfois fermés pour des raisons inconnues dans la zone de production. Il faut alors repasser par les vestiaires. Certains, pressés, s’oublient.

    Jointe mardi, la direction n’a pas souhaité, pour l’instant, répondre à nos questions. Les représentants syndicaux de la CGT n’ont pas non plus souhaité s’exprimer.

    (*) Tous les prénoms ont été modifiés.

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  •  Les salariés brandissaient des pancartes tout en scandant des slogans, lundi midi.

    Salaires, suppressions de postes et conditions de travail. Hier midi, une soixantaine de salariés en CDI et non cadre de la clinique Les Glénan a débrayé pour manifesté son mécontentement.

    « En avril, nous avons envoyé un courrier au directeur régional, nous plaignant du gel des salaires depuis dix ans, de la suppression de certains postes, dont un poste d'infirmier et un poste d'aide-soignante, ainsi que des conditions de travail préoccupantes, tant humaines que matérielles. Il nous a été répondu qu'il fallait voir directement avec la directrice d'exploitation de la clinique, qui n'a pas donné suite », témoigne l'un des membres du personnel. « Nous ne sommes jamais reçus par la direction malgré nos sollicitations. Nos conditions de travail s'aggravent ».

    « 2,82 € brut de l'heure le dimanche »

    Hier, munis de pancartes et scandant le slogan « Personnel en colère, salaires de misères » des salariés ont montré leur mécontentement. « Nous demandons une hausse de 10 % de nos salaires ainsi qu'une augmentation de 50 % de la prime du dimanche », rapporte l'un des participants au débrayage. « Pour dix heures de travail le dimanche, nous sommes payés 2,82 € brut de l'heure.
     
    Autre exemple ? Ici, le salaire d'un infirmier correspondant à celui d'un aide-soignant dans un hôpital ».

    « Dialogue impossible avec la direction »

    La clinique, qui compte une centaine de salariés en CDI, fait partie du groupe Orpea. D'après le témoignage de deux salariées de la clinique de Kerfriden, située à Châteaulin et appartenant au même groupe, les salariés sont augmentés tous les deux ans. « Nous sommes toutes deux membres du comité d'entreprise du groupe et également déléguées syndicales de la clinique de Châteaulin. Nous constatons que tout dialogue avec la direction de la clinique des Glénan est impossible. Parallèlement, les conditions de travail se dégradent de plus en plus. Il y a un vrai mépris des salariés », estiment Liliane et Véronique. À l'issue du débrayage, la direction ne les ayant pas reçus malgré leur demande, les participants ont décidé, à l'unanimité, de reconduire leur mouvement, aujourd'hui entre 15 h à 16 h.
     
    Aucun contact téléphonique ou physique n'a été possible avec la direction de la clinique des Glénan, malgré une sollicitation.
     
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  • Révoltes populaires : la colère des syndiqués de base (Chroniques du Yeti-12/10/2017)

    Un signe fort de l’intensité des révoltes populaires, c’est quand la base déborde les directions syndicales. Après FO, au tour de la CGT.

    Le 29 septembre, le Comité national fédéral de Force ouvrière a désavoué son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, coupable – et c’est un euphémisme ! – de complaisances douteuses à l’égard des ordonnances Macron sur la nouvelle loi Travail.

    Aujourd’hui, c’est au tour de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, d’être accusé pour son manque de combativité face aux mesures gouvernementales par plusieurs fédérations de son syndicat. Mickaël Wamen, figure éminente des Goodyear, est à la pointe de la mutinerie :

    « La stratégie est mauvaise et délibérée … et le 12 on retourne voir Macron, mais pour quel but ? Ce n’est pas terminé, il va falloir que toutes celles et tous ceux qui composent la CGT viennent dire ce qu’ils pensent et organiser les conditions d’une unité en interne… Nous sommes aujourd’hui à un virage de notre histoire, les mandats pour retourner discuter viennent d’où ? Qui décide de multiplier les appels par secteurs et corporations ? Rien n’est lié au hasard, nous savons toutes et tous que la stratégie actuelle nous mène à la catastrophe… »

    Toutes les grandes avancées sociales sont nées de la base

    Mickaël Wamen a sans doute le sang chaud, mais cette révolte de la base syndicale est plutôt encourageante. Car jamais insurrection syndicale ne vint de sa direction nationale, pas plus en 1936 qu’en 1968 ou qu’aujourd’hui.

    Les directions des centrales syndicales n’ont jamais servies à rien d’autre que de canaliser la colère populaire, en évitant bien que celle-ci déborde. Cela tient à la nature même de leurs structures qu’il convient de songer à pérenniser avant même que d’exprimer les revendications de la base. De fait, les directions nationales des confédérations syndicales, qui appartiennent au système, servent la plupart du temps de soupapes de sécurité à celui-ci, chargées d’évacuer les trop-pleins de furie de leurs adhérents pour que tout rentre dans l’ordre, moyennant au mieux quelques vagues os à ronger pour calmer les troupes.

    Et de fait encore, c’est lorsque cette furie de la base ne fut plus contenue que s’obtinrent les grandes avancées sociales de l’Histoire. Voilà pourquoi la révolte des adhérents de FO et le coup de gueule des fédérations CGT contre leur direction nationale ont aujourd’hui quelque chose de fort rafraichissant.

    source: https://yetiblog.org

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  • Encore un suicide d’un camarade Goodyear, le 16ème... FAUT QUE CELA CESSE .....(Bellaciao.org-12/10/2017)

    Y a vraiment des jours de merde, j’apprends une Nouvelle fois qu’un ancien pote de Goodyear à mis fin à ces jours, mon pote Jeremy notre pote, ami et frère, a décidé d’en finir hier ....

    Mais putain, Ca va s’arrêter quand, il y a quelques semaines Regis lui Aussi à mis fin à ses jours, broyé par les conditions de travail, inapte à tous travaux depuis des années , il vivait sous médocs H 24 la souffrance était telle qu’il a préféré y mettre un terme !!!

    Combien de nos copains se sont flingués depuis cette fermeture violente, les saloperies qui ont décidé de nous mettre dehors broyant ainsi nos vies sont coupables, nous perdons des potes et des familles perdent des papas, des époux, des frères .....

    J’ai la haine quand je pense aux deux enfants et l’épouse que Jeremy laisse, envie de gerber, putain Jeremy était jeune Bien trop jeune pour nous quitter, , il faut sacrément être à bout pour en arriver là,.

    La fin du chômage, l’arrivée au galop du RSA, Goodyear devrait être obligé de payer de suite les indemnités réclamées aux prudhommes et ou sont les promesses de reclassement, revitalisation ????

    Du vent, en attendant deux nouvelles familles sont anéanties, pour nous, ni Regis, ni Jeremy et tous nos autres amis, potes et frangins auraient dû en arriver là, les actionnaires qui ont décidé de faire fermer notre usine sont de vraies pourritures, ils se font un max de fric et continuent à broyer d’autres familles en toute impunité .

    Qu’ils sachent que je me battrai jusqu’au bout, je ne lâcherai rien, mon combat ne trouvera de fin que quand plus jamais des personnes n’auront à vivre et subir ce qu’ils nous ont fait endurer, leur course aux dividendes à détruit une grande partie de nos vies et pousser certains à en finir avec l’autre partie .....

    Toutes mes pensées et celles de mes camarades qui comme moi sont abasourdis par cette Énième nouvelle catastrophique, vont à tous les proches de Jeremy, sa femme et ses enfants....

    En colère, triste, effondré ......les larmes qui coulent sont à la fois celles de tristesse et de colère, tôt ou tard cela devra cesser !!!!!

    WAMEN Mickael
    Ex Goodyear

    source: http://bellaciao.org

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  • Réformes sociales. Martinez (CGT) demande à Macron de « revoir sa copie » (OF.fr-13/10/2017)

    Le leader de la CGT Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a réclamé ce jeudi (12/10/2017)des rencontres multilatérales pour poursuivre les négociations sur les réformes sociales entreprises par le gouvernement d'Emmanuel Macron. Le président reçoit ce jeudi les syndicats sur les chantiers de chantier de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l’assurance chômage pour tous.

    Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a fait jeudi « le bilan de l'épisode précédent » des ordonnances avec Emmanuel Macron et demandé des rencontres « multilatérales » pour les réformes à venir. 

    La CGT a appelé à une troisième manifestation contre les ordonnances le 19 octobre. M. Martinez a donc logiquement demandé au président de « revoir la copie », a-t-il dit en sortant de son entrevue à l'Elysée.

    Lire aussi : Chômage et formation. Macron consulte sur la suite des réformes sociales

    « Nous n'avons pas de têtes d'alibi »

    « On a fait un bilan de l'épisode précédent » et « l'épisode précédent ne nous a pas satisfait tant sur le fond que sur la forme », a-t-il lancé. Publiées fin septembre, les ordonnances sont déjà entrées en vigueur. Une loi de ratification doit intervenir dans les prochains mois.

    « J'ai rappelé au président de la République que se voir c'est bien, discuter ça sert toujours, mais que nous n'avons pas des têtes d'alibi », a-t-il ajouté.

    « Si c'est une négociation, cela veut dire qu'on a un texte, qu'on discute d'un texte (...) que notre texte va être versé à la négociation », a-t-il dit.

    « Si c'est juste pour nous voir une heure sept fois dans le mois d'octobre-novembre et qu'à la fin le texte soit celui du gouvernement et qu'on le découvre deux heures avant vous (les journalistes), nous ne sommes pas d'accord », a-t-il poursuivi.

    Rencontres multilatérales

    « Il faut un texte, il faut des multilatérales », a-t-il martelé. « Cela se passe cordialement mais fermement », a-t-il indiqué, interrogé sur l'atmosphère de la discussion. 

    Il a évoqué avec le président les dossiers industriels comme GM&S ou General Electric. « Cela a pris un peu de temps », a-t-il dit.

    « Je lui ai dit que la réponse pour ces salariés (de GM&S ndlr), ce n'était pas d'aller travailler à deux heures de chez eux sur une activité qui n'avait rien à voir avec la leur mais qu'il fallait des réponses concrètes », a-t-il dit, en allusion à une sortie du président de la République la semaine dernière qui a fait polémique.

    Sur l'assurance chômage, M. Martinez a indiqué qu'il n'était « pas question de réduire les droits des privés d'emplois ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr

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    Y a vraiment des jours de merde, j’apprends une Nouvelle fois qu’un ancien pote de Goodyear à mis fin à ces jours, mon pote Jeremy notre pote, ami et frère, a décidé d’en finir hier ....

    Mais putain, Ca va s’arrêter quand, il y a quelques semaines Regis lui Aussi à mis fin à ses jours, broyé par les conditions de travail, inapte à tous travaux depuis des années , il vivait sous médocs H 24 la souffrance était telle qu’il a préféré y mettre un terme !!!

    Combien de nos copains se sont flingués depuis cette fermeture violente, les saloperies qui ont décidé de nous mettre dehors broyant ainsi nos vies sont coupables, nous perdons des potes et des familles perdent des papas, des époux, des frères .....

    J’ai la haine quand je pense aux deux enfants et l’épouse que Jeremy laisse, envie de gerber, putain Jeremy était jeune Bien trop jeune pour nous quitter, , il faut sacrément être à bout pour en arriver là,.

    La fin du chômage, l’arrivée au galop du RSA, Goodyear devrait être obligé de payer de suite les indemnités réclamées aux prudhommes et ou sont les promesses de reclassement, revitalisation ????

    Du vent, en attendant deux nouvelles familles sont anéanties, pour nous, ni Regis, ni Jeremy et tous nos autres amis, potes et frangins auraient dû en arriver là, les actionnaires qui ont décidé de faire fermer notre usine sont de vraies pourritures, ils se font un max de fric et continuent à broyer d’autres familles en toute impunité .

    Qu’ils sachent que je me battrai jusqu’au bout, je ne lâcherai rien, mon combat ne trouvera de fin que quand plus jamais des personnes n’auront à vivre et subir ce qu’ils nous ont fait endurer, leur course aux dividendes à détruit une grande partie de nos vies et pousser certains à en finir avec l’autre partie .....

    Toutes mes pensées et celles de mes camarades qui comme moi sont abasourdis par cette Énième nouvelle catastrophique, vont à tous les proches de Jeremy, sa femme et ses enfants....

    En colère, triste, effondré ......les larmes qui coulent sont à la fois celles de tristesse et de colère, tôt ou tard cela devra cesser !!!!!

    WAMEN Mickael
    Ex Goodyear

    source: http://bellaciao.org

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  • Grèves et manifestations : Très forte mobilisation de la fonction publique contre l’euro austérité (IC.fr 11/10/2017)

    Grèves et manifestations : Très forte mobilisation de la contre l’euro austérité : Plus de 50% de grévistes dans l’éducation nationale, 1 sur trois en grève au finance public et un taux de grévistes recencés par la CGT à plus de 30% toute fonction publique confondu. C’est une très forte mobilisation générale des trois versants de la fonction publique, pour le service public, les statuts, les salaires, l’emploi. Une mobilisation qui est un non clair et net à la politique de Macon de suppressions massives d’emplois, de casse des cotisations sociales qui est en réalité une baisse des salaires et de hausse de la CSG, une politique de libéralisation et de privatisation des services publics. Une politique qui est à la stricte continuation dans le toujours pire de l’euro austérité, une politique applaudie par les multinationales, le MEDEF, l’oligarchie capitaliste et qui est imposée à coup  de directives européennes et de contrôle du budget du gouvernement par la Commission Européenne sous la menace de l’Euro.

    Cette mobilisation historique, l’une des plus forte de ces dix dernières années avec près d’un demi million de fonctionnaire en manifestation dans la rue, est également un appel au et en même temps. L’emploi, les salaires, les statuts, le code du travail, c’est la même bataille. Hors chacun peut constater que la division et l’éparpillement des , dans un calendrier de mobilisation qui ne sert qu’à empécher la grève générale, et interdire de bloquer les profits, ne sert qu’à permettre à Macron UE MEDEF d’écraser toujours plus le peuple. Alors même que la bataille des ordonnances ne vient que de commancer, déjà Macron annonce qu’il va s’en prendre au retraites, à l’assurance chomage à la sécu. Ce n’est pas une surprise puisqu’il s’agit des trois points d’attaques fixés par la Commission Européenne dans le programme qu’elle a ordonnée au gouvernement français en mai dernier dans ses GOPE (recommandation par pays).

    Plus que jamais, alors que pour la première fois depuis la rentrée, les lycéens et étudiants ont fait leur entrée dans la mobiliation, l’heure est au tous ensemble et en même temps; C’est en ce sens que dans les manifestations, les militants du PRCF ont fait valoir la proposition d’une grande manifestation nationale unitaire à Paris pour lancer la grève générale.

    Les chiffres des manifestations :

    • Paris : 50 000
    • Marseille : 35 000
    • Toulouse : 20 000
    • Nantes : 8 000
    • Bordeaux : 10 000
    • Lille : 9 000
    • Lyon : 12 000
    • Montpellier : 6 000
    • Le Havre : 5 000
    • Caen : 5 000
    • Rennes : 5 000
    • Grenoble : 4 000
    • Strasbourg : 4 000
    • etc.

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    Le PRCF à l’action dans toute la France

    quelques exemples par nos correspondants à Paris, Lille, Marseille et Grenoble

    A Paris :

    45 000 manifestants dans une manifestation dynamique avec la mobilisation de la jeunesse lycéens et étudiants (lire ci après) au coté de la fonction public. Et le slogan du tout ensemble revenant tout au long de la manifestation.

    Une délégation du PRCF parisien était venue soutenir la manifestation, plusieurs milliers de tracts (lire ici) ont été diffusé

    A Marseille :

    Tandis qu’une délégation du PRCF a défilé à Avignon, le PRCF de Marseille était présent dans la manifestation intersyndicale CGT, FSU, SUD et CNT, comprenant également quelques syndicalistes de la CFDT et de l’UNSA. Les militants du PRCF ont entamé la journée par un collage d’affiches, avant de distribuer près d’un milliers de tracts dans le cortège.  Grand absent, FO qui avait étrangement choisi de faire bande à part en défilant le matin seule. Un choix perdant qui n’a que fort peu mobilisé, le choix de la division de Mailly se payent par des rangs clairsemés. Là où de 14h à 16h30 c’est plus de 30 000 manifestants qui ont défilé du vieux port à la place Castellane là où FO n’a réuni qu’au plus 2 à 3000 manifestants, essentiellement des territoriaux de la métropole de Marseille.

    A Lille :

    A Lille, les militants du PRCF 62/59 ont diffusé plus d’un millier de tracts spécial fonction public (lire ici) diffusés et 300 « conseils de classe » le bulletin de la commission éducation du PRCF ont également été diffusés aux professeurs en luttes. A noter qu’une dizaines d’Initiative Communiste ont été vendus dans la manifestations.

    A Grenoble :

    Environ 4.000 manifestants à Grenoble. Une belle mobilisation alors que la journée n’était pas tous ensemble et en même temps mais que les appels à la grève ne concernaient que la fonction publique, et que cette fois encore des “innovations” de trajet ont probablement démobilisé : parcours partant du campus universitaire au centre ville en passant par le Rectorat puis la Cité administrative, un vrai marathon de 6 ou 7km.Une longue marche de plus de 2 heures…

    Les plus de 500 tracts diffusés par la délégation du PRCF 38 ont été très bien acceuillis.

    La mobilisation vu avec le compte twitter du PRCF : @PRCF_

    Les jeunes rejoignent la mobilisation

    Des mobilisations importantes partout en France

    un peu d’humour :

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  • Brest

    Grève des fonctionnaires : 4 000 personnes battent le pavé(OF.fr)

    La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées.La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées.

    La mobilisation a été au rendez-vous ce mardi matin, avec plus de 4 000 personnes dans les rues de Brest pour la défense des fonctionnaires et du service public.

     

    « La loi travail à la jaille, la loi Macron au pilon », « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère », « Public, privé unité, c’est tous ensemble que l’on va gagner »

    Des soignants aux enseignants, en passant par les retraités aux étudiants et des ministères aux collectivités, c’est plus de 4 000 agents ou ex-agents du service public qui se sont mobilisés ce mardi pour protester contre des mesures jugées « inacceptables », « mortifères » et « dégueulasses » du gouvernement. Et ce, à l’appel de tous leurs syndicats, une première depuis dix ans.

     

    « L’heure est au rapport de force »

    Suppressions de 120 000 postes d’ici à la fin du quinquennat, gel des rémunérations, rétablissement du jour de carence, remise en cause de leur statut.. Pour les syndicats comme pour ces milliers de manifestants, l’heure n’est plus à la division mais à l’unité pour espérer peser sur les négociations, si négociations il y a.

    La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées. La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées.   

    C’est en tout cas ce que pensent Alain, 70 ans et Isidore, 63 ans. « Il est pire que Sarkozy sur la forme et sur le fond, se désolent-ils. Si nous ne faisons rien l’écart entre les riches et les pauvres va s’accentuer. Donc la seule solution pour le faire céder c’est cette union entre tous les syndicats et surtout entre tous les citoyens. Qu’ils soient du privé ou du public. »

    La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées. La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées. La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées. La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées. La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées. La mobilisation est forte. Ce mardi matin, place de la Liberté, près de 4 000 personnes sont rassemblées.

    source: https://www.ouest-france.fr

    Morlaix

    950 personnes à la manif de la fonction publique

    Près de 950 personnes ont répondu à l'appel à la grève lancé par la fonction publique, ce mardi 10 octobre.Près de 950 personnes ont répondu à l'appel à la grève lancé par la fonction publique, ce mardi 10 octobre.

     

    A Morlaix, près de 950 personnes ont répondu à l'appel à la grève unitaire lancée par la fonction publique, ce mardi 10 octobre.
    L'ensemble des syndicats de la fonction publique ont appelé les fonctionnaires à la grève et la manifestation, ce mardi 10 octobre, pour « faire entendre » leurs « profonds désaccords ».
    Selon le comptage de la police, près de 950 personnes ont répondu à l'appel, ce mardi matin. 
     
    « On est fiers de voir autant de monde à Morlaix. Ce mouvement est loin d'être terminé. Il va s'inscrire dans la durée et monter en puissance », ont indiqué les syndicats.Près de 950 personnes ont répondu à l'appel à la grève lancé par la fonction publique, ce mardi 10 octobre. Près de 950 personnes ont répondu à l'appel à la grève lancé par la fonction publique, ce mardi 10 octobre 

    Gel de point d'indice, journée de carence

     Dans la liste des mesures qu'elles jugent inacceptables, les fédérations CFDT, CGC, CFTC, CGT, FA (Autonomes), FO, FSU, UNSA et Solidaires citent « le gel de la valeur du point indice, le rétablissement de la journée de carence, la perspective de 120.000 suppressions d'emplois dans la fonction publique, ainsi que la simple compensation envisagée pour les fonctionnaires de la hausse de la CSG ». 
    Près de 950 personnes ont répondu à l'appel à la grève lancé par la fonction publique, ce mardi 10 octobre.
            Près de 950 personnes ont répondu à l'appel à la grève lancé par la fonction publique,              ce mardi 10 octobre.
     
     
    Quimper

    1 800 personnes à la manif' des fonctionnaires (OF.fr)

     
     

    Les syndicats de la fonction publique n'ont pas mobilisé plus de 2 000 manifestants, ce mardi à Quimper. Thème général du cortège qui a parcouru la ville : les services publics sont sacrifiés.

    "Services publics sacrifiés, services de l'État en deuil". Sur des cartons en forme de faire-part mortuaires, les syndicats ont résumé leur colère et leur inquiétude face aux mesures gouvernementales.  

    Ces panneaux mortuaires ont été déposés devant des services publics au fil de la manifestation qui a parcouru le centre de Quimper mardi matin.

    L'ensemble des syndicats de la fonction publique appelait à la mobilisation sur des thèmes techniques (point d'indice, jour de carence, etc). Avec ces panneaux, ils ont pris soin de rendre le message plus concret pour la population. 

    En tête de manifestation, un petit groupe de lycéens a ouvert la marche.

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    Quimperlé

    Près de 200 salariés Bigard en grève

      

    Ce mardi matin, ce sont près de 200 salariés qui manifestent devant l’usine Bigard de Quimperlé.Ce mardi matin, ce sont près de 200 salariés qui manifestent devant l’usine Bigard

     
       À l'appel de la CGT, environ 200 personnes ont débrayé ce mardi matin chez Bigard. Pour dénoncer les conditions de travail et la pression mise par la direction.

    Le syndicat dit stop à la souffrance au travail, à la casse physique et psychique. Les débrayages se sont poursuivis jusqu'à minuit. « L'exploitation n'a plus de limite », dit la CGT.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • L'ensemble des syndicats de la Fonction publique - CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FA (autonomes), FO, FSU, Unsa et Solidaires - appellent les fonctionnaires à la grève et à manifester, demain, pour faire entendre leurs « profonds désaccords avec les mesures négatives du gouvernement qui s'accumulent contre les fonctionnaires ». Cette mobilisation se fera sur la base de l'appel national intersyndical « Fonction publique : mobilisé.e.s le mardi 10 octobre ». Elle fait suite aux journées d'action des 12 et 21 septembre derniers. Trois rassemblements sont prévus dans le Finistère. Celui de Morlaix se tiendra, à partir de 10 h 30, sur la place des Otages. Les mots d'ordre : le retrait des ordonnances Macron et de la loi El Khomri ; l'amélioration des services publics, le maintien du statut de la Fonction publique et la hausse du point d'indice pour tous. Deux partis politiques appellent également à la mobilisation. Ainsi, le Parti communiste, qui dénonce « la dégradation du pouvoir d'achat de 5,4 millions d'agents publics » et « la fragilisation des services publics rendus aux usagers », réclame « la fin de l'austérité budgétaire », « le renforcement du maillage territorial » et « des plans d'investissement pour assurer l'ensemble des missions de service public. » De son côté, La France Insoumise souhaite « amplifier les luttes contre le coup d'état social du gouvernement Macron et sa politique au service des plus riches par les casses du Code du travail et des services publics ».

    source: http://www.letelegramme.fr

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