• Stop à la dispersion des manifestations

    Stop à la dispersion des manifestations -Signez, faites signer l'appel du Front Social à s'unir et à éviter la dispersion des manifs pour gagner contre Macron-MEDEF

    Stop à la dispersion des manifestations -Signez, faites signer l'appel du Front Social à s'unir et à éviter la dispersion des manifs pour gagner contre Macron-MEDEF

    À travers cette pétition, nous proposons la tenue d'une table ronde permettant à tous les acteurs du mouvement social de s'entendre et proposer au plus vite une feuille de route unique et des actions communes...

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    Amis et camarades,

    Comme vous, nous constatons que le programme de Macron n’épargne personne, des étudiants aux retraités, des jeunes bénéficiant de contrats aidés aux assurés sociaux, des chômeurs aux locataires, des salariés à toute la population. Ce ne sont pas des « réformes » mais une contre-révolution libérale.

    De toute urgence, nous voulons avec vous lever les obstacles à la mobilisation :

    • d’un côté les mesures dévoilées chaque jour globalisent une offensive contre toutes et tous, de l’autre les dates de l'agenda de ripostes organisent leur dispersion.
    • d’un côté un besoin de résister et une aspiration unitaire s’expriment en de nombreux endroits, de l’autre des prévisions de cortèges et d’actions semblent s’ignorer, voire se concurrencer.

    Nous ne nous pouvons pas nous permettre le luxe d'une défaite. L’offensive de Macron est bien trop dangereuse et touche à l’essentiel.

    La manifestation du 12 septembre, formidable encouragement, appelle une suite à la hauteur.

    Mais la suite, pour l’heure ?

    • le 21, journée interprofessionnelle avancée par la CGT ;
    • le 22, adoption des ordonnances Macron ;
    • le 23, manifestations de la France Insoumise et/ou de la CGT pour la paix ;
    • le 25, début de la grève à l’appel des Fédérations de Transport CGT et FO ;
    • le 26, journée nationale pour la défense des hôpitaux psychiatriques
    • le 28, les retraités puis le 10 octobre, la fonction publique, le 13 octobre, la métallurgie...

    Les voilà bien, les raisons de notre appel !

    Toutes et tous, nous devons nous mettre autour d’une table pour définir ensemble une feuille de route, un plan de luttes, de grèves, de manifestations et des revendications communes, qui, en plus du retrait des ordonnances, permettent d’associer toutes les catégories professionnelles, la jeunesse, les précaires, les chômeurs, les retraités.

    Embauches massives, hausse importante des salaires, développement des services publics et de la Sécurité sociale, c’est sur cette base commune que toute la population peut être entraînée dans la lutte pour envoyer aux oubliettes les projets de Macron.

    S’unir pour ne plus subir, tout bloquer pour gagner, ce message du Front Social, nous allons le porter lors des échéances déjà décidées : nous appelons à réussir la journée du 21 septembre, veille de l’adoption des ordonnances. Par les manifestations, les grèves, le 21 doit peser de toutes nos forces.

    Le 23 septembre, le Front Social portera aux manifestants de la France Insoumise la proposition unitaire de la convergence des luttes pour gagner. Le 25 septembre, la grève des fédérations de Transports CGT et FO fait surgir le besoin de mouvements qui bloquent l’économie, autour desquels la solidarité de tous doit s’exprimer.

    Ne nous dispersons pas ! Si le but est bien de construire un mouvement pour gagner, alors l’unité d’action doit l’emporter sur la dispersion qui conduit à la défaite. Tout est encore possible, et la bouffée d’oxygène du 12 septembre nous fonde à espérer l’élan unitaire de toutes et tous.

    Soyons à la hauteur des enjeux, rencontrons-nous sans délai ni préalable. La résistance victorieuse au désastre social organisé par Macron est à ce prix, à la portée de toutes et tous.

    S’unir pour ne plus subir - Front Social, le 12 septembre 2017

    Signez-faites signer en cliquant ICI

    Cette pétition sera remise à:
    • Syndicats
    • Partis politiques
    • Front de luttes

     

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  • BREST

     Code du travail. 1.500 manifestants (LT.fr)

    Les greves et manifestations du 21/09 vues par la PQR (LT.fr et OF.fr -21/09/2017)

    Depuis 10 h 30 ce mercredi matin, environ 1.500 personnes (2.000 selon les syndicats) manifestent dans les rues du centre-ville de Brest contre la réforme du Code du travail. C'est beaucoup moins que lors du dernier rassemblement, où ils étaient entre 2.500 et 4.500 selon les sources.

    source: http://www.letelegramme.fr

    1500 manifestants contre la loi Travail à Brest (OF.fr)

      Lors de la manifestation contre la loi Travail jeudi, "les fainéants " d'Emmanuel Macron restent présents dans tous les esprits. | Ouest-France

     À l'appel des syndicats CGT, FO, Solidaires et FSU, près de 1500 personnes se sont réunies ce jeudi, à 10 h 30, place de la Liberté.

    "La loi Travail, à la jaille !" Les slogans sont scandés par les manifestants, au départ de la place de la Liberté, ce jeudi matin. 

    La manifestation s'attaque à la loi Travail, mais pas seulement. "La CSG (contribution sociale généralisée) nous enlèvera 500€ par an,  annonce Alain, retraité. Comment va-t-on faire pour vivre ?"

    "La loi travail, à la jaille", "Des cadeaux pour ceux d'en haut, des coups bas pour ceux d'en bas", les slogans s’enchaînent à un bon rythme ce jeudi. | Ouest-France

    "Des fainéants, vraiment?"

    Plus loin, Véronique s'emporte "Les mesures de Macron me débectent. Je travaille depuis dix-sept mois dans une usine, je fais les 3/8 et on nous appelle fainéants?"

    Son amie, Rachel, acquiesce. En contrat aidé dans une association culturelle de Brest, elle est désormais au RSA (revenu de solidarité active ). "Tous les secteurs sont menacés, je ne sais pas où on va. C'est inquiétant pour nous et pour nos enfants."

    Émilie Kuchel, adjointe à l'éducation, déplore elle aussi la baisse des contrats aidés. " Il fallait les enlever, mais pas si brutalement. Sur Brest, nous allons perdre 800 contrats aidés d'un coup. Je suis issue du monde associatif, il fallait que je réagisse."

    Près de 1 500 personnes, 2 000 selon la CGT, ont manifesté dans le centre-ville de Brest jeudi matin.Près de 1 500 personnes, 2 000 selon la CGT, ont manifesté dans le centre-ville de Brest jeudi matin. | Ouest-France

    1 500 personnes

    Comme elle, près de 1500 personnes, 2 000 selon la CGT, 3 000 selon FO, ont battu le pavé, ce jeudi. Parmi les syndicats: la CGT, FO, Solidaires et le FSU, des syndicats de routiers, de marins ou de la santé.

    "Nous ne sommes pas seuls, contrairement à ce que Macron dit", tacle ainsi Olivier Le Pichon, secrétaire de la CGTà Brest.

    Sur la banderole anti loi Travail, les différents syndicats sont présents. Lors des discours, par contre, chaque syndicat tient à s'exprimer en son nom.

    Plus de convergence

    Olivier Cuzon, secrétaire général de Solidaires, ajoute : " Ce qui nous manque maintenant, c'est une convergence. Il y a trop de manifestations différentes."

    Samedi, la France insoumise appelle a manifester. L'intersyndicale des retraités, elle, donne rendez-vous aux protestaires le jeudi 28 septembre.

     
    source: https://www.ouest-france.fr

    Quimper

    Code du travail. Entre 600 et 800 personnes dans la rue (LT.fr)

    Entre 600 et 800 personnes ont défilé ce jeudi matin à Quimper à l'appel local des syndicats CGT, Solidaire, FO et FSU. Ils protestent contre les ordonnances pour la réforme du Code du travail qui vont être présentées ce vendredi en conseil des ministres. Les manifestants sont partis de la place de la Résistance à 11 h 20. Ils ont ensuite marché jusqu'à la permanence de la députée Annaïg Le Meur (La République en marche) afin de déposer une motion. Selon l'équipe de l'élue qui a réceptionné la dite-motion, Annaïg Le Meur recevra prochainement une délégation des syndicats.

    source: http://www.letelegramme.fr

    Morlaix

    Code du travail. 350 manifestants (LT.fr) 

    Les greves et manifestations du 21/09 vues par la PQR (LT.fr et OF.fr -21/09/2017)Quelque 350 opposants à la réforme du Code du travail sont actuellement réunis à Morlaix. Le 12 septembre, ils étaient 900.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Environ 300 personnes contre "la loi travail XXL" à Morlaix (OF.fr)

     Ils étaient 300 à défiler jeudi matin pour le retrait de la loi travail,
    Ils étaient 300 à défiler jeudi matin pour le retrait de la loi travail,
     

    Nouvelle manifestation à Morlaix contre la réforme du code du travail. Ils étaient environ 300, trois fois moins qu'il y a une semaine.

    « Les médias nationaux annoncent que les jeux sont faits. Eh bien non, si le mouvement est assez fort. » Ils étaient environ 300 à défiler à Morlaix jeudi matin pour dénoncer les ordonnances réformant le Code du travail, entraînant selon eux « une baisse pouvoir d’achat pour servir les profits et dividendes ».

    La CGT, FO départemental, FSU, l’organisation de la jeunesse du Pays de Morlaix, soutenus par les partis de gauche, ne tolèrent pas « cette loi travail XXL » qui va « déposséder les salariés de leurs droits », en apportant « plus de précarité et plus de souplesse pour les entreprises. Nous sommes tous dans le même bateau, qui s’apprête à couler ».

    Le 12 septembre, ils étaient 900. 

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    Carhaix 

    Code du travail. Une centaine de manifestants dans les rues (LT.fr)

    Les greves et manifestations du 21/09 vues par la PQR (LT.fr et OF.fr -21/09/2017)

    Après avoir défilé à près de 500 dans les rues carhaisiennes le 12 septembre, les manifestants ont été une centaine, ce jeudi, à répondre à l'appel de la CGT. "Nous sommes moins nombreux que la dernière fois", a reconnu Lionel Le Madec, secrétaire adjoint de l'Union locale de Rostrenen. "Ce qui compte, ce n'est pas le nombre de manifestants par site, mais l'ensemble des sites", a-t-il ajouté, espérant que la mobilisation nationale serait au rendez-vous. Les manifestants ont défilé sous la pluie pour protester contre la réforme du Code du travail.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Quimperlé

    Code du travail. 300 manifestants (LT.fr)

    Les greves et manifestations du 21/09 vues par la PQR (LT.fr et OF.fr -21/09/2017)

    300 personnes se sont réunies ce jeudi 21 septembre devant la gare de Quimperlé, bravant la pluie. Après une petite heure de déambulation dans le centre-ville, les opposants de la réforme du code du travail se sont dispersés, place Charles de Gaulle. Le 12 septembre, ils étaient près de 500.

    source: http://www.letelegramme.fr

    Code du travail: A peine 300 personnes dans les rues de Quimperlé (OF.fr)

    Les manifestants, descendant la rue Thiers, jeudi matin. Sous un crachin bien breton.Les manifestants, descendant la rue Thiers, jeudi matin. Sous un crachin bien breton.

     Mobilisation moins forte que la semaine dernière, à Quimperlé, pour le rassemblement et la manifestation contre la réforme du Code du travail. S'ils étaient 500, il y a quelques jours, ils n'étaient à peine 300, jeudi matin.

    L'appel de la CGT, de Solidaires, FSU, la France insoumise et FSU n'a pas été vraiment entendu, jeudi matin à Quimperlé.

    A peine 300 personnes se sont retrouvées, sur l'esplanade de la Gare, vers 10 h 30. Pour un défilé bon enfant. Un défilé qui a emprunté le boulevard de la gare, la rue de Pont-Aven, la rue Thiers, la rue Isole, le secteur des Halles, la rue de la Paix et la place de Gaulle.

    Au départ de la manifestation, jeudi matin. Au départ de la manifestation, jeudi matin.

    Les manifestants en ont profité pour bloquer le rond-point du Moulin de la ville, en basse-ville. Le temps des prises de paroles: Gérard Le Bourhis, pour l'Union locale CGT; Michel Le Goff, pour la CGT-Bigard; et Eric Rudwill, pour la CGT-Nestlé-Purina. Cela a duré une petite demi-heure.

    Derrière les banderoles, les parapluies étaient de sortie, jeudi matin.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • BREST- La CFDT métallurgie sera à la manifestation contre la Loi Travail XXXL (LT.fr-21/09/2017)Alors que sa centrale n'appelle pas à la mobilisation contre les ordonnances de la loi Travail, la CFDT métallurgie du Finistère sera bien de la manifestation organisée aujourd'hui, à 12 h 30, place de la Liberté. « La CFDT participe aux négociations, fait avancer ses argumentaires, ses idées, ses projets. Elle sait aussi dire "non" quand les salariés y perdent trop ! C'est ce qui se passe aujourd'hui », justifie le syndicat.

    source: http://www.letelegramme.fr/

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  • Le Front social appelle a la grève et aux manifestations le jeudi 21 septembre (RDV 10 h 30 a Brest, Quimper, Morlaix, Carhaix

     

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  • Le Front Social -Débat sur la feuille de route du mouvement populaire au stand info'comm-Fête de l'Huma 2017

    La video du débat peut être visionnée en cliquant ci-dessous:

    https://www.facebook.com/infocomcgt/

     

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  •  Né à Quimperlé, le groupe Bigard est devenu le numéro 1 français de la viande.Né à Quimperlé, le groupe Bigard est devenu le numéro 1 français de la viande.Photo : Vincent Mouchel / Ouest-France

    Auditionné à l'Assemblée nationale, à propos des comptes du groupe et d'un rapport sur le mal-être des salariés d'un abattoir de la Somme, Maxence Bigard, fils du PDG et cadre du leader français de la viande, a été avare de réponses. Ce qui a fâché plusieurs députés, dont François Ruffin (La France insoumise).

    Dans le cadre des États généraux de l'alimentation, lancés cet été par le gouvernement, la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale multiplie les auditions.

    Ce jeudi, c'était au tour de Maxence Bigard de se présenter face aux députés, pour représenter son père Jean-Paul, PDG du groupe Bigard, numéro 1 français de la viande, né à Quimperlé (Finistère).

    Sur son internet, le groupe industriel, qui possède notamment la marque Charal, revendique 16 000 collaborateurs et 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

    « On est dans Le Parrain ? »

    Sous le feu des questions, notamment au sujet d'un rapport pointant les difficultés des salariés d'un abattoir de la Somme, le cadre du géant de l'agroalimentaire a préféré botter en touche.

    « Ce rapport, j'en prends acte. Je prends acte de vos questions également », s'est contenté de répondre Maxence Bigard. 

    « On est dans Le Parrain ou on est dans une commission d'audition à l'Assemblée nationale ? », s'est exclamé François Ruffin, député insoumis de la Somme. « Ce rapport, j'imagine que vous l'avez déjà eu entre les mains, il porte des accusations assez lourdes sur le comportement de l'encadrement de la direction du groupe Bigard à l'égard de ses salariés, on peut quand même avoir aujourd'hui une réaction du groupe Bigard ! »

              La colère des députés face aux réponses laconiques du groupe

    Sur Twitter, plusieurs députés En Marche présents à l'audition se sont étonnés du silence de l'industriel. 

    « Comment voulez-vous qu'on puisse travailler avec vous ? »

    Richard Ramos, député MoDem du Loiret, a fustigé le silence de Maxence Bigard : « Nous sommes ici dans la fabrique de la loi, la loi vous oblige à déposer vos comptes, vous ne répondez pas à la question (de savoir) si vous les déposez, donc je considère que votre non-réponse est une réponse. Comment voulez-vous qu'on puisse travailler avec vous dans la transparence, si vous même, devant la représentation nationale, les élus que nous sommes, vous ne répondez pas à nos questions ? » 

    « Nous abattons aujourd'hui 100% d'animaux français, nous suivons, concernant les produits élaborés, la réglementation française qui est beaucoup plus contraignante que la réglementation européenne, nous suivons la réglementation de tous les organismes de contrôle de l'Etat », a simplement précisé Maxence Bigard.

    Conclusion du président LREM de la commission des Affaires économiques, Richard Lescure : « On peut vous remercier d'être venu, ça c'est la bonne nouvelle, même si j'aurais aimé que les réponses soit plus loquaces. »

    source: http://www.ouest-france.fr

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  • Loi Travail XXL- Les fédérations Transports CGT et FO appellent à la grève illimitée le 25 septembre (FD CGT & F0 13/09/17)

    Après avoir appelé de concert à se mobiliser et descendre dans la rue le 12 septembre, les fédérations Transport de Force ouvrière et de la CGT ont organisé une conférence de presse pour annoncer une grève reconductible dans les transports à partir du 25 septembre. Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transport, a rappelé que les entreprises du transport avaient lancé des centaines d’appel à la grève pour la journée du 12 septembre. « Les entreprises du transport sont fortement impactées par les ordonnances Macron », a-t-il déclaré. « Ces ordonnances menacent nos primes d’ancienneté, et écartent le dialogue social dans les entreprises de moins de 20 salariés », a-t-il ajouté.
    Autre menace sur le secteur des transports : « le renoncement d’Emmanuel Macron à réformer la directive détachement lors de sa tournée européenne. Et d’ajouter : « Macron aurait passé un accord avec les pays de l’Est pour sortir les salariés en cabotage de la directive détachement. C’est un retour en arrière qui est une véritable catastrophe ! », s’est indigné Jérôme Vérité. Une analyse partagée par Patrice Clos, secrétaire général de Gefco, la fédération des transport FO. « Ces ordonnances devraient aussi avoir un impact négatif sur le travail de nuit, et favoriser le moins-disant social. Nous appelons donc l’ensemble des syndicats à mener des actions fortes et puissantes », a-t-il déclaré. FO Transports soutient par ailleurs l’appel à la mobilisation du 21 septembre lancé par la CGT.
    Patrice Clos a également rappelé que la mobilisation des transporteurs en 2016 contre la loi El Khomri avait fait reculer le gouvernement de Manuel Valls, qui avait dû retirer l’article 2 de ce projet de loi. « Nous demandons toujours l’abrogation de la loi El Khomri et nous nous battons pour le retrait des ordonnances Macron », a ajouté Patrice Clos. Jean-Louis Delaunay, secrétaire fédéral Transports CGT, a informé que des contacts avaient été pris avec l’Unsa Transports, qui pourrait également se joindre au mouvement. La CFDT et la CFTC ont par ailleurs appelé à la grève à partir du 18 septembre.

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  • « Notre modèle historique n’est plus tenable, résume Christophe Couroussé, directeur du pôle volailles de Terrena et président du directoire de Doux.« Notre modèle historique n’est plus tenable, résume Christophe Couroussé, directeur du pôle volailles de Terrena et président du directoire de Doux. | Archives Ouest-France - Marc OLLIVIER

     

    par Christophe VIOLETTE.

    Avec des pertes intenables sur son marché du poulet congelé export, le volailler breton Doux se réoriente profondément. Un plan stratégique est présenté au comité central d’entreprise, ce mercredi. Et les emplois dans tout ça ? "Notre objectif est d'en maintenir un maximum" assure Doux.

    Doux perd toutes ses plumes à l’export, son marché traditionnel du poulet congelé : 35 millions d’euros de pertes l’an dernier (près d’un million par semaine !), contre un résultat positif d’autant l’année précédente. Intenable, pour le n° 3 français de la volaille (8 sites de production à l’Ouest, 1 500 emplois directs, 5 000 indirects, 300 éleveurs). Basé à Châteaulin (Finistère), il a été racheté voilà un an par le groupe coopératif Terrena (4,7 milliards de chiffre d’affaires, 12 000 salariés), déjà très présent dans la volaille avec son pôle Gastronome (1,5 milliard d’euros).

    Avec la brutale chute de 30 % des prix en Arabie Saoudite, son principal client, cette saignée continue a provoqué, en mars, un audit. « Notre modèle historique n’est plus tenable, résume Christophe Couroussé, directeur du pôle volailles de Terrena et président du directoire de Doux. Produire moins cher que les Brésiliens, depuis la France, ce n’est plus possible. » Premier enseignement de cet audit, présenté ce mercredi matin aux salariés de Doux : « Il nous faut modifier en profondeur l’activité de Doux, pour aborder sereinement les dix prochaines années. »

    Bleu, blanc, cœur

    Ce qui implique, très vite, une « montée en gamme de nos produits à l’export ». Très vite, c’est dans deux semaines : une nouvelle marque, FitLife, proposera à ce marché stratégique du grand export, des nouveaux poulets congelés haut de gamme, « élaborés avec le concours de la filière Bleu blanc cœur, de Valorial et de l’Inra ». Nourris au lin, à la féverole, etc., ces poulets certifiés, avec de réelles qualités diététiques, seront un atout de poids en Arabie Saoudite, où explosent des épidémies de diabète et d’obésité…

    Deuxième axe de cette nouvelle stratégie : « Doux ne peut plus se contenter du Moyen-Orient », mais va aussi cibler le marché européen, « ce qui nous permettra d’être à l’abri des risques des taux de change ». Cible ? Le poulet halal frais. D’entrée de gamme, « mais de qualité et certifié ».

    Lire aussi. Doux. Histoire d'un sauvetage

    Le congelé délégué

    Troisième axe, la marque Doux ne peut disparaître du Moyen-Orient (où elle est leader avec 30 % des parts de marché). « Mais, sous cette forme, en y vendant des produits d’entrée de gamme produits en France, ce n’est plus possible. » Alors, Doux va déléguer : « Nous sommes en train de nouer un partenariat avec un autre opérateur européen qui sait produire à des coûts moindres. » Pour être capable de rivaliser avec les Brésiliens, sans doute un Polonais… À terme, ces poulets congelés d’entrée de gamme pour l’export ne seront plus produits en France. Ce qui permettra de tirer les sites français vers le haut de gamme et des spécialités premium, « Doux disposera ainsi d’une gamme complète ».

    Ambitieux, ce plan stratégique a un coût : 100 millions d’euros, entre l’apurement des pertes et les nécessaires investissements dans les quatre ans qui viennent. Ce plan financier est en passe d’être bouclé, il associe « industriels et partenaires financiers ». Sans oublier l’État. Car Doux a toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête : le remboursement des 90 millions d’euros de subventions européennes qui lui est réclamé après l’affaire des poulets congelés gonflés à l’eau. Le contentieux date de 2010, mais il est toujours devant le tribunal administratif.

    Objectif final, redistribuer toutes les activités de Doux vers des marchés plus rémunérateurs. Avec quel impact sur l’emploi ? « Aucun, si ce plan est bien exécuté, espère Christophe Couroussé. Notre objectif est de maintenir le maximum d’emplois, tant chez nos salariés, que chez les éleveurs. »

    source: http://www.ouest-france.fr

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