• Bretagne. Après le décès d’une salariée, des syndicalistes alertent sur le climat social à Lidl  (OF.fr-11/09/21-19h06)Le magasin Lidl est situé dans la zone d’activité de Lanjouan à Lamballe. 

    Des syndicats de l’enseigne Lidl, dont le siège régional est situé à Ploumagoar, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), ont souhaité s’exprimer et dénoncer « la politique managériale » de l’enseigne après le suicide d’une de leur collègue, en début de semaine, à Lamballe.

    Une femme de 49 ans, travaillant au magasin Lidl de Lamballe (Côtes-d’Armor), a mis fin à ses jours en début de semaine. Ce drame a créé une vive émotion au sein des syndicats de l’entreprise (CGT et CFE-CGC).

    Ils se disent « tristes » et expliquent : « Nous avons toujours redouté que quelque chose de grave n’arrive. Nous espérions ne pas voir un acte désespéré à cause de la pression managériale. C’est malheureusement arrivé à Lamballe, notre collègue et amie Catherine est décédée, regrettent les syndicalistes, émus. On pense à elle, à sa famille. La justice est saisie. »

    Ils poursuivent : « Cela fait un an qu’il y a une enquête diligentée pour des problèmes de harcèlement moral sur des salarié(e)s, sur les activités syndicales, martèlent les représentants. Il y a eu plusieurs signalements, plusieurs courriers, on doit être aujourd’hui sur une quarantaine de plaintes en Bretagne ».

    « Que fait la direction nationale ? »

    En juillet 2020, une première alerte avait été lancée par la CGT sur les pratiques patronales à la direction régionale. En octobre 2020, des salariés du Lidl de Lamballe avaient fait grève pour dénoncer les méthodes de management.

    En février 2021, les gendarmes avaient perquisitionné dans les locaux de la direction régionale, à Ploumagoar,(Côtes-d’Armor). L’équipe encadrante avait été placée en garde à vue pour motif « de discrimination syndicale ». Un juge d’instruction a été saisi.

    Au fil des mois, les plaintes se sont accumulées. « De nombreux salariés ont été interrogés par les gendarmes ». Les syndicats dénoncent donc la méthode managériale de Lidl en lien avec l’enquête pénale ouverte par le parquet de Saint-Brieuc. Les syndicats s’interrogent : « Que fait la direction nationale ? Quel avenir pour les salariés ? »

    Contacté, Lidl France n’était pas en mesure de répondre à notre sollicitation ce samedi.

     

    Sonia TREMBLAIS
     
     
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  • Obligation vaccinale des soignants. Pourquoi cet infirmier du CHU de Brest s'y opposeComme chaque samedi, les personnels soignants du collectif santé 29 étaient présents à la manifestation de Brest ce 11 septembre.

    Comme un certain nombre de soignants, cet infirmier conteste l'obligation vaccinale qui leur est faite. Il défend une vaccination consentie et éclairée, le respect du droit du travail et l’accès aux soins pour tous. C'est surtout la dégradation des conditions de travail à l'hôpital qui l'inquiète.

    "Début avril, j'étais positif au covid sans symptôme, on m'a demandé de venir travailler. A partir du 15 septembre, si je ne suis pas vacciné, je ne pourrai plus travailler." Dépité, cet infirmier du CHU de Brest qui souhaite garder l'anonymat, ne peut se résoudre à accepter l'obligation vaccinale imposée au personnel soignant. Pour lui c'est une mesure incohérente et injustifiée : " Le vaccin protège contre les formes graves, mais on sait qu'il n'empêche pas la transmission du virus" explique-t-il.

    Une pression permanente

    Le CHU de Brest a choisi de passer par une application pour contrôler le pass sanitaire de ces 9 000 salariés. "Beaucoup de personnes, même vaccinées, ont refusé de transmettre leur pass par cette appli" explique l'infirmier. Selon les chiffres transmis par la direction aux personnels, ils seraient 3 000, soit 1/3 à ne pas l'avoir téléchargée.

    On reçoit des SMS nous rappelant que si on n'est pas vacciné on sera suspendu au 15 septembre, j'en ai reçu deux cette semaine

    Un infirmier du CHU de Brest

    Et le contrôle des pass sanitaires des patients par une société de sécurité privée ajoute à l'ambiance pesante qui règne dans les services. "Seul l'accès aux urgences est autorisé aux patients sans pass sanitaire. Ils s'assoient sur la prévention. C'est pas pour ça que j'ai choisi de faire ce métier" déplore l'infirmier.

    Des conditions de travail dégradées

    La revalorisation salariale des personnels soignants, principale mesure des accords du Ségur de la Santé consécutif au premier confinement, n'a pas suffit à résoudre les difficultés. Notre témoin perçoit 183 € de plus par mois. "A l'hôpital nos conditions de travail sont compliquées depuis des années, ça s'est encore aggravé avec la crise sanitaire. On nous a beaucoup applaudi, on nous a augmenté, mais ça ne fait pas tout. Il n'y a aucune considération et beaucoup de mépris dans le management".

    J'aurais préféré ne pas être augmenté et pouvoir continuer à travailler

    Comment va fonctionner l'hôpital à partir du 15 septembre ?

    Soucieux de l'accueil des patients, l'infirmier s'inquiète et ne voit pas comment l'hôpital pourra fonctionner si tous les soignants non vaccinés sont suspendus au 15 septembre comme le prévoit la loi : "A priori ils n'ont pas prévu d'embaucher plus de monde. On est déjà à flux tendu. Les hôpitaux ne tourneront pas. Ou alors ils vont en profiter pour fermer des services. Ce serait vraiment une stratégie malsaine".

    Déjà un manque de personnel cet été

    Cet été déjà, au CHU de Brest, la direction n'a pas réussi à recruter suffisament pour remplacer les personnels en vacances, et tous les salariés à temps partiel (sauf les temps partiels thérapeutiques) ont dû travailler à plein temps.

    A l'hôpital de Fougères, le service des urgences a même dû fermer certaines nuits faute de personnel.

    Des dépots de plainte à venir

    Présent chaque samedi dans les manifestations d'opposition au pass sanitaire, notre témoin adhère au collectif Santé 29 qui défend : "Une vaccination consentie et éclairée, le respect du droit du travail, le principe de précaution et l’accès au soins pour tous".

    Le collectif est un soutien pour chacun des soignants qui doit faire le choix et prendre le risque de ne plus percevoir de salaire à partir du 15 septembre pour respecter ses convictions.

    Des recours individuels devant le tribunal administratif vont être déposés à partir du 15 septembre pour contester les mesures de suspension.

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr

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  • VIDÉO. À Brest, plus d’un millier de manifestants anti-passe sanitaire. ( OF.fr - 11/09/21 - 17h51 ) Manifestation des anti-passe sanitaire, samedi 11 septembre 2021 à Brest.

    Plus nombreux ce samedi 11 septembre 2021 que le samedi précédent, les anti-vaccination ont marché en centre-ville de Brest (Finistère) de la place de Strasbourg à Liberté et aux Capucins. Une manifestation dans le calme qui s’est dispersée vers 17 h.

    Il est des luttes qui cristallisent les oppositions. Celle de la vaccination obligatoire pour les soignants et le passe sanitaire mobilise un public plus nombreux ce samedi 11 septembre 2021 à Brest (Finistère) qu’il ne l’était il y a une semaine.

    Le cortège des « anti-vax » a déambulé dans le calme à travers les rues du centre-ville. Partis de la place de Strasbourg à 14 h 30, les manifestants ont marché rue Jean-Jaurès pour rejoindre la place de la Liberté et la médiathèque des Capucins vers 16 h 30. Un cortège bigarré où les drapeaux rouges et noirs des « anti-fa » côtoyaient des croix de Lorraine, des blouses blanches et des familles.

    Le cortège des manifestants anti-passe sanitaire grossit au fur et à mesure qu’il descend la rue Jean-Jaurès, à Brest, samedi 11 septembre 2021 à Brest.  
     

    Samantha, infirmière dans une association brestoise d’aide à domicile, s’inquiète car elle est convoquée par sa direction lundi. « Je vais être mise à pied. Je sais déjà ce qu’on va me dire : comme vous n’êtes pas vaccinée, restez chez vous. Et pour moi, c’est la perte de mon salaire », explique cette soignante qui s’est beaucoup mobilisée durant les premiers confinements. Elle a déjà attrapé le Covid en 2020.

    Manifestation des anti-passe sanitaire, samedi 11 septembre 2021 à Brest.
     

    Sa voisine cite plusieurs centaines de lettres recommandées qui sont parties des établissements brestois de soin en fin de semaine pour rappeler aux soignants leur obligation de vaccination (au moins une dose de vaccin avant le 15 septembre pour pouvoir continuer à travailler).

    Manifestation des anti-passe sanitaire, samedi 11 septembre 2021 à Brest.  
     

    Des mères de famille s’inquiètent de ce qu’elles appellent « le chantage aux activités sportives et périscolaires » alors que le Covid « ne concerne pas les enfants et adolescents ».

    Deux heures plus tard, dans la grande halle des Capucins, ils étaient encore près de 600 manifestants à crier leur opposition. « Nous sommes ici pour soutenir les personnels des médiathèques sommés de se transformer en agents de contrôle », annonce le porte-parole du collectif d’opposition au passe sanitaire qui revendique l’accès « gratuit et libre » aux lieux culturels.

    Les manifestants appellent à se réunir autour d’une bibliothèque éphémère et d’un pique-nique, le mercredi 15 septembre 2021, devant la médiathèque de Bellevue, à 12 h 30, pour soutenir les bibliothécaires en grève. 
     
    Les manifestants appellent à se réunir autour d’une bibliothèque éphémère et d’un pique-nique, le mercredi 15 septembre 2021, devant la médiathèque de Bellevue, à 12 h 30, pour soutenir les bibliothécaires en grève.
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  • Quimper. 1 200 personnes à la manifestation anti-vaccins  (OF.fr-11/09/21-15h47)Vers 15 h 30, ce samedi 11 septembre 2021, environ 1 200 personnes ont manifesté contre le passe sanitaire et la vaccination, dans les rues de Quimper (Finistère). 

    Ce samedi 11 septembre 2021, 1 200 personnes, contre le passe sanitaire et anti-vaccins, ont manifesté dans les rues de Quimper (Finistère).

    Ce samedi 11 septembre 2021, à Quimper (Finistère), ils étaient selon nos estimations 1 200 (750 selon la police) à fouler le pavé pour manifester leur mécontentement contre le passe sanitaire et la politique de vaccination anti-Covid.

    Rassemblés à 15 h, devant la préfecture, ils ont longuement défilé en centre-ville, c’est désormais devenu une habitude tous les samedis. Le cortège devait prendre la direction de la gare.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Lorient. Près de 500 personnes dans la rue contre le passe sanitaire  (OF.fr-11/09/21-17h06)Près de 500 opposants au passe sanitaire ont défilé à Lorient ce samedi 11 septembre 2021. 

    Ils étaient 500, ce samedi 11 septembre 2021, à la manifestation contre le passe sanitaire de Lorient (Morbihan). Une centaine de moins que la semaine précédente. Le mouvement s’essouffle mais les fidèles du cortège restent déterminés à faire entendre leur voix.

    « Liberté ! Résistance ! Mort au passe. » Samedi après samedi, les opposants au passe sanitaire martèlent le pavé lorientais des mêmes slogans envers le gouvernement et le président de la République. Ce samedi 11 septembre 2021, ils étaient, selon la police, près de 500 manifestants à défiler dans les rues de Lorient (Morbihan). Une centaine de moins qu’au rendez-vous précédent.

    Anti-passe, et parfois anti-vaccin

    Le cortège a sillonné les rues du centre-ville, de la place du Grand théâtre jusqu’au cours de Chazelles, en passant par la gare. Pancartes hissées haut, gilets griffonnés au crayon-feutre, porte-voix, les messages contestent les mesures sanitaires qui, selon les manifestants, portent atteinte aux libertés.

    Ils sont certes anti-passe sanitaire. Mais certains attaquent aussi les vaccins. Pour ceux-là, la vaccination cache des questions d’argent. Argent qui « prime » sur « notre santé ». D’autres qualifient les vaccins d’« injections expérimentales » qui « n’empêchent pas d’attraper le virus ».

    Mi-août, le Groupe hospitalier de Bretagne Sud rappelait que « 90 % des patients » hospitalisés à cause du Covid n’étaient pas vaccinés.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les anti-passe se sont de nouveau mobilisés, samedi après-midi.Les anti-passe se sont de nouveau mobilisés, samedi après-midi.

    Comme chaque samedi depuis neuf semaines, une manifestation était organisée dans les rues de Vannes (Morbihan), ce 11 septembre 2021. La mobilisation contre le passe sanitaire reste importante, même si elle faiblit au fil des semaines.

    « Pourquoi dois-je obligatoirement me faire vacciner alors que j’ai des anticorps positifs », s’interroge Sonia, 35 ans. La jeune infirmière du Pays d’Auray assure que le passé sanitaire contre lequel elle manifestait, ce samedi après-midi à Vannes (Morbihan), marque « la fin de (sa) carrière ».

    Environ 1 600 manifestants ont défilé dans les rues de Vannes.

    « Je vais perdre mon travail, je vais vendre ma maison et retourner vivre chez mes parents », jure-t-elle. Comme elle, entre 1500 et 2 000 personnes ont défilé dans le centre-ville (1600, selon la police) en scandant « liberté » et « résistance », « Macron, ton passe, on n’en veut pas » ou encore « Touchez pas à nos enfants ».

    Sonia, aide soignante, assure qu’elle va perdre son emploi à cause du passe sanitaire. 

    Anthony, Anglais de 56 ans installé à Noyal-Muzillac, participe pour la troisième fois à une manif anti-passe. « J’ai aussi fait la marche pour la paix, souligne le quinquagénaire en montrant la chemise blanche qu’il a mise spécialement ce samedi. Je suis totalement contre les tests. Avec la pandémie, j’ai décidé de fermer mon entreprise et de cesser mon activité de paysagiste en Angleterre à cause de la quarantaine de dix jours. »

    S’il est contre le passe sanitaire et « toutes ces règles », il ne croit pas non plus au vaccin. Pour lui, « c’est juste une piqûre. Un vaccin, il faut six ou sept ans pour le mettre au point. » Après deux tours de la ville, la manifestation s’est dispersée dans le calme vers 17 h. 

    Nicolas EMERIAU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Cette semaine au CHRU Brest , nombreux sont les personels à chercher Mirza... Oupps, MyHra ... Plus sérieusement, l'obligation vaccinale et le Pass posent de nombreux problèmes que Thomas va évoquer pour vous. Il va vous informer aussi des problématiques du CHRU : Pédiatrie et IBODES. Enfin et pour terminer, en lien avec tout cela, il vous donnra la date des prochaines journées d'action.

    Source : https://www.facebook.com

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  • L’hôpital de la Cavale Blanche, à Brest. Sud santé sociaux propose au personnel de santé de se mettre en grève contre le passe sanitaire.L’hôpital de la Cavale Blanche, à Brest. Sud santé sociaux propose au personnel de santé de se mettre en grève contre le passe sanitaire. (Le Télégramme)

    Le syndicat Sud Santé Sociaux 29 poursuit sa critique du passe sanitaire et « défend le droit de chacun à sa liberté de choix ».

    Sud Santé Sociaux 29 déposera un préavis de grève le 15 septembre, afin de permettre aux agents et salariés qui le souhaitent « de pouvoir exprimer leur réprobation des mesures qu’on leur impose et pour continuer à réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail et des conditions d’accueil des populations auprès desquelles ils et elles interviennent ».

    Après son communiqué de la mi-août, le syndicat critique à nouveau le passe sanitaire. Le syndicat indique qu’il « n’a jamais été hostile à la vaccination et n’a jamais conseillé à quiconque de ne pas se faire vacciner. Nous défendons le respect du droit de chacun(e) à la liberté de choix. Nous exigeons la levée des brevets sur les vaccins et les traitements anti covid, et leurs mises à disposition en tant que bien commun pour permettre à tous les pays de pouvoir en bénéficier. Nous dénonçons l’obligation vaccinale discriminatoire faite au personnel des hôpitaux mais aussi de toutes celles et ceux intervenant auprès de personnes vulnérables ».

    « Privations de libertés »

    « Avec le passe sanitaire étendu », poursuit Sud Santé Sociaux, « ce sont les libertés fondamentales de toutes et tous qui, à terme, sont remises en question : se déplacer, se rendre au travail, aller faire ses courses, se soigner, utiliser les services publics en général. Rendre les tests PCR payants pour les non-vacciné(e)s, c’est dégrader l’accès au dépistage pour les populations les plus précarisées. C’est une aberration en matière de santé publique et de lutte contre la pandémie », estime le syndicat, qui regrette que, selon lui, « le Conseil constitutionnel a acté les privations de libertés ! », en approuvant l’essentiel de la loi sur le sujet.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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