• Gilet Jaunes Brest : RDV DES BIBLIOTHÉCAIRES CONTRE LE PASS À BREST. ( Fb.com - 13/09/21)

     

    Ces moments d'échanges peuvent servir aussi à construire un élargissement du mouvement aux questions sociales et économiques, en lien avec tous les travailleurs, mais également les chômeurs, les étudiants, les retraités etc.

    Mais cette unification ne peut se faire que sur des bases saines, tolérantes et rationnelles et non pas autour d'une liberté comme celle de l'extrême droite qui n'est que la liberté de quelques uns, excluant toute une partie de l'humanité. Quant à la propagation de théories du complot les plus délirantes, elles ne peuvent que servir nos adversaires pour nous discréditer.

     

    Source : https://www.facebook.com

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  • Hommages et émeutes à l'occasion de l'anniversaire du coup d'État au Chili (Pensa Latina-11/09/21)

    Santiago du Chili, 11 septembre (Prensa Latina) Des actes d'hommage en plus des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre à certains endroits de la capitale, ont marqué samedi les événements à l’occasion du 48e anniversaire du coup d'État contre le président socialiste Salvador Allende. 

    Comme il est de tradition à cette date, des centaines de personnes se sont rendues tôt le matin pour rendre hommage au président martyr au palais de La Moneda.

    Le socle de la statue a été recouvert d'hommages floraux déposés par des partis politiques d'opposition, des organisations sociales, des syndicats et des groupes de parents de victimes de la dictature ayant renversé par un coup d'Etat le gouvernement légitime d'Unité populaire le 11 septembre 1973.

    De nombreux intervenants ont remémoré les réalisations du gouvernement d'Allende en seulement trois ans, la forte répression qui a suivi le coup d'État et l'héritage du leader socialiste retrouvant une force particulière en octobre 2019.

    Cet anniversaire intervient à quelques mois des élections présidentielles en mesure d’amener à nouveau  des forces progressistes à La Moneda et en plein processus de rédaction d'une nouvelle Constitution qui reprend une grande partie du programme d'Allende.

    Comme chaque 11 septembre, des milliers de personnes se sont rassemblées sur la Plaza de Los Héroes pour se rendre en pèlerinage au cimetière général du quartier de Recoleta, où reposent les restes d'Allende et de nombreuses autres victimes de la dictature.

    Le cortège a avancé le long de l'emblématique Alameda alors que des affrontements ont été déclenchés à l’initiative des carabineros; des canons à eau et à gaz on été utilisés contre les manifestants.  Ceci a eu lieu lorsque le cortège est passé devant la façade sud de La Moneda

    Les affrontements  ont été récurrents dans d'autres endroits  mais la marche a poursuivi sa progression jusqu'au cimetière général. A son entrée,  il y a eu également des affrontements et des groupes de manifestants ont érigé des barricades.

    La protestation a été convoquée  par des partis de gauche, des organisations de jeunesse, des syndicats, des mouvements sociaux et des groupes de parents de victimes de la dictature.

    Une demande répétée à cette occasion était la libération des prisonniers du soulèvement populaire, un pardon général pour ces personnes, autant que réparation à l’égard de plus d'un millier de détenus toujours disparus, entre autres.

     

    source: https://frances.prensa-latina.cu/

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  • Déclaration du Parti communiste libanais sur la formation du gouvernement du Premier ministre Najib Mikati. (Traduction Nico Maury)

     
    Le Parti communiste libanais appelle à en finir avec le système gouvernemental du Parti des banques et du capital
     
    Plus d'un an après la démission du gouvernement du Premier ministre Hassan Diab, un an après la nomination du Premier ministre Hariri et quarante-cinq jours après la nomination du Premier ministre Mikati, et après les quotas, les vetos mutuels et l'obstruction prolongée, le gouvernement a vu le jour grâce aux pressions extérieures des accords internationaux-régionaux, et a présenté au peuple libanais une copie dupliquée de ses prédécesseurs.

    Le Parti Communiste Libanais réagit comme suit :

    Premièrement, tout gouvernement, s'il n'est pas en dehors du système qui a amené le pays à s'effondrer, est un gouvernement raté et incapable de faire face aux différentes crises que traverse le pays. Le peuple libanais est le seul à avoir la solution.

    Deuxièmement, la logique des quotas en place depuis les accords de Taëf (1989) jusqu'à aujourd'hui, avec toutes les crises qu'elle a accumulées, confirme que le pays traverse une crise politique systémique. Aucun gouvernement ou ministre ne pourront agir sans renverser le système politique existant.

    Troisièmement, le plus grand parti de ce gouvernement est le Parti des banques et du capital, il est la représentation des sectes et des partis au pouvoir, quelles que soient leurs affiliations, et cela indique la direction que prendra le gouvernement. Il attaquera le peuple libanais en général et lui fera porter les coûts de l'effondrement pour protéger les intérêts des milliardaires, des banquiers et des grands propriétaires.

    Quatrièmement, dans son premier discours, le Premier ministre a affirmé son adhésion aux politiques libérales et a appelé le peuple libanais à « se serrer la ceinture », comme si ce pauvre peuple, dont la dignité est quotidiennement bafouée, était responsable de l'effondrement ou de la cause de cela. Il épargne les principaux bénéficiaires des politiques économiques et monétaires de ces dernières décennies, alors qu'ils doivent supporter le fardeau du sauvetage économique, ce système encourage à faire fuir les capitaux à l'étranger et à protégé leurs richesses. La sollicitation de prêts auprès d'organisations internationales et arabes, poussant les Libanais à l'exil, étouffe le pouvoir d'achat et la consommation locale.

    Cinquièmement, compte tenu de la persistance des autorités à nier les conséquences de ses politiques ratées, et afin que le peuple libanais n'en paie pas le prix, le Parti communiste libanais appelle à achever ce modèle à travers un programme de changement. Aujourd'hui, toutes les forces du changement, doivent imposer un rapport de force qui puisse achever ce régime et son système pour les prochaines élections syndicales, sectorielles, municipales et parlementaires, ainsi que dans les mouvements populaires dans toutes les régions libanaises.

    Le Bureau politique du Parti communiste libanais
     
     
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  • Fadi Kassem et Georges Gastaud – comité central du PRCF 12 septembre 2021

    A l’issue de sa session du 12 septembre 2021, le Comité Central du PRCF a accédé à la proposition de Georges Gastaud d’élire Fadi Kassem comme seul secrétaire national du PRCF. Fadi Kassem a chaleureusement remercié Georges Gastaud pour ses 17 ans passés bénévolement à la tête du secrétariat national et pour l’immense travail accompli permettant au PRCF de dessiner concrètement une alternative rouge et tricolore susceptible de fédérer les luttes populaires. Il a aussi demandé à Georges de rester à ses côtés secrétaire national adjoint jusqu’à la prochaine conférence nationale tout en assurant la direction politique d’Initiative communiste. La présente entrevue est donc la dernière de Georges Gastaud en tant que secrétaire national en titre.

    INITIATIVE COMMUNISTE – Comment se présente selon toi la situation internationale et quelles perspectives de lutte s’offrent-elles aux communistes fidèles au marxisme-léninisme ?

    GEORGES GASTAUD : D’un côté, l’impérialisme, et son secteur le plus agressif, qui n’est autre que le bloc euro-atlantique surarmé que dirige Washington, prépare ouvertement un « conflit de haute intensité » avec la Russie et avec la Chine, que Biden, après Trump, présente comme le « rival stratégique » des Etats-Unis. D’où le battage permanent antichinois et antirusse constamment « agrémenté » d’un anticommunisme et d’un antisoviétisme particulièrement rances et sentant le « réchauffé ». D’où aussi une gigantesque course aux armements que dénoncent fort peu, hélas, non seulement le mouvement syndical français dans son ensemble, mais la « gauche » établie et l'« eurocommunisme » institutionnel, alors que la militarisation de l’économie, la fascisation institutionnelle et l’austérité contre les masses ne sont qu’un seul et même processus réactionnaire. 

    D’un autre côté, ce battage inquiétant n’est pas signe de force et de confiance en l’avenir pour les forces encore dominantes. Les faucons étatsuniens savent que le temps travaille contre eux, qu’une part croissante de la jeunesse populaire du monde, y compris aux Etats-Unis, a compris que le capitalisme-impérialisme mène l’humanité et la planète à la mort, qu’il est impossible d’asservir éternellement, fût-ce au moyen d’un consumérisme irresponsable, la majorité de l’humanité. Les va-t-en-guerre yanquis et leurs suiveurs européens constatent aussi que, malgré tous leurs efforts de sabotage et de dénigrement, Cuba socialiste et le Venezuela bolivarien tiennent bon, que les partis communistes dirigent à nouveau d’immenses forces populaires de l’Inde au Chili sans négliger la Grèce et le Portugal. Les chefs de file de l’impérialisme voient aussi, comme les tenants de la Françafrique néocoloniale, qu’aucune force impériale, si surarmée soit-elle, ne tient bien longtemps le terrain quand les peuples décident d’en finir avec ce que Robespierre appelait les « missionnaires armés ». Il n’est que de voir que l’Etat raciste israélien ne parvient toujours pas à mater Gaza, que l’impérialisme euro-atlantique a été viré de Syrie principalement par l’Armée nationale syrienne de conscription, et que même si personne de sensé ne peut se réjouir de la victoire des talibans, ces anciens poulains de la CIA dans sa sale guerre contre l’Armée rouge, l’Invincible Armada US essuie revers sur déroute partout où elle prétend jouer les « libératrices » sur fond de trafic de drogue et de corruption. 

    Quelles leçons tirer de tout cela ?

    La première, c’est que la contre-révolution des années 1980-1990 qui a détruit la première expérience socialiste de l’histoire, ne peut durablement empêcher que notre époque soit ou redevienne, de plus en plus, celle du passage révolutionnaire du capitalisme-impérialisme à un socialisme-communisme de nouvelle génération. 

    La seconde, c’est que cette lutte ne sera pas menée par les renégats du marxisme-léninisme qui, sous couvert d’eurocommunisme, de « perestroïka » gorbatchévienne, d' »Etats-Unis socialistes d’Europe » et autres fadaises rosâtres embellissant la dictature capitaliste. Cette lutte sera menée à la victoire finale par ceux qui auront su reconstruire le Mouvement communiste international, et pourquoi pas le jour venu, une Nouvelle Internationale Communiste, en restant fidèles à la classe des travailleurs salariés et en prenant appui sur une analyse marxiste-léniniste actualisée du monde contemporain. Il se pourrait même, si nous tous, militants et partis franchement communistes d’Europe, savons bien travailler, que la chasse aux sorcières lancée par l’UE contre les communistes fidèles à la faucille et au marteau ne se retourne contre ses initiateurs. A nous de faire vivre offensivement de cent façons cet emblème ouvrier et paysan que l’UE anticommuniste et belliciste fardée de rose par les renégats du communisme a eu l’imprudence de prétendre criminaliser !

    La troisième leçon, c’est qu’à notre époque où le capitalisme-impérialisme prend une allure de plus en plus fascisante, voire « exterministe » (en entendant par là le fait qu’à notre époque, le maintien des rapports de production et de l’idéologie capitalistes deviennent incompatibles, non seulement avec le développement, mais avec la survie même de l’humanité), le mot d’ordre de Fidel et du Che « le socialisme ou mourir ! » est de plus en plus approprié et fédérateur. Pas seulement au sens que des révolutionnaires doivent savoir risquer cette vie qu’ils aiment pour défendre leur idéal émancipateur, mais au sens que, si l’humanité ne parvient pas à renverser à temps le capitalisme et à construire le socialisme-communisme au XXIème siècle, celui-ci pourrait bien sonner le glas de notre espèce, voire de la vie sur Terre. Cette haute signification anti-exterministe, donc anticapitaliste et anti-impérialiste du combat communiste moderne doit donc irriguer nos luttes pour la paix, pour l’environnement, pour le développement d’une culture véritablement humaniste et progressiste, pour la souveraineté des nations et pour leur fraternelle coopération. C’est pourquoi d’ailleurs Fidel n’a jamais séparé les deux mots d’ordre « Socialismo o morir ! » et « Patria o muerte ! « , tant il est clair que c’est un seul et même ennemi, le capitalisme-impérialisme, qui mène l’humanité vers des catastrophes globales et qui désosse au quotidien les peuples et les nations souveraines, à commencer par la nôtre ! C’est ce que notre Jaurès résumait en déclarant que « l’émancipation nationale forme le socle de l’émancipation sociale ». 

    INITIATIVE COMMUNISTE – Face à la politique sanitaire macroniste, comment unir le mouvement populaire et fédérer la contre-offensive sociale et démocratique ?

    GEORGES GASTAUD : Dès le 12 juillet, date de la déclaration Macron annonçant l’instauration du « passe », le PRCF a condamné cette politique pseudo-sanitaire qui, à défaut d’offrir aux Français une politique de soin et une politique vaccinale cohérentes, a surtout cherché à restreindre leurs libertés, à les conditionner au flicage informatique et à les diviser en fonction de leurs opinions sur les vaccins. Depuis lors, les militants du PRCF vont aux manifs en y diffusant le tract de leur organisation. Il ne s’agit ni de snober ce mouvement, ni de l’abandonner à l’extrême droite complotiste, il s’agit d’apporter les explications et les solutions rassembleuses de notre organisation. Il faut en effet dénoncer le piège que nous a tendu Macron, et dans lequel beaucoup sont tombés tête première, de nous diviser en vaccinés et non vaccinés. En effet, à l’heure actuelle encore, si toutes les personnes susceptibles d’être vaccinées voulaient l’être, la France ne disposerait pas des doses nécessaires pour le faire ! Si l’on y réfléchit trois secondes, cela montre à quel point la stigmatisation des soignants qui refusent d’être vaccinés est une « ruse de guerre » politicienne, comme serait du reste un positionnement anti-vaccinal simpliste qui, émanant de communistes traditionnellement amis du progrès scientifique, ne pourrait qu’aggraver le confusionnisme politico-sanitaire. La position que défend le PRCF et qu’il propose à l’ensemble du mouvement progressiste peut seule, en réalité, éviter la fracture du mouvement social et jeter les bases d’un rassemblement des forces syndicales et progressistes.

     Nous exigeons d’abord des moyens massifs pour l’hôpital et pour le soin, et dans cet esprit nous trouvons scandaleux que nombre de directions du mouvement populaire continuent de TAIRE à leurs adhérents que, depuis 2011, l’UE a sommé plus de SOIXANTE FOIS la France de « diminuer ses dépenses de santé » !

    Nous exigeons par ailleurs que le français mette à la disposition des citoyens, quoi qu’en pense la sacro-sainte UE, l’ensemble des vaccins mondialement disponibles : anglais, américains, mais aussi franco-autrichiens, chinois, cubains et russes, sachant que Poutine avait même proposé à Macron de disposer du vaccin russe sans brevet et que c’est Macron, pour complaire à l’UE et au sacro-saint « monde anglo-saxon », qui a refusé l’offre amicale des Russes. Ainsi, tous les Français pourraient-ils réellement choisir le vaccin de leur choix, ce qui augmenterait le nombre de personnes volontairement vaccinées sans que soient forcés de se vacciner sous peine de licenciement les citoyens qui ne souhaitent pas l’être, du moins avec des vaccins à ARN. De la sorte, le libre choix de chacun – qui ne se réduit certes pas au fameux « libre-arbitre » philosophiquement creux des « libertariens » – serait respecté pour tous et tous ensemble nous pourrions alors repartir ENSEMBLE à l’offensive pour reconstruire la Sécu, la médecine de ville et le système hospitalier, nationaliser Sanofi, casser l’effarante interpénétration de la haute fonction publique d’Etat et des monopoles capitalistes de la pharmacie. 

    En outre, nous ne devons absolument pas nous cantonner à la lutte contre ce que d’aucuns appellent improprement la « dictature sanitaire ». S’il y a fascisation en France, ce n’est pas seulement, ni même principalement sur le terrain sanitaire, lequel n’est en outre qu’un prétexte MENSONGER à cette fascisation. Rappelons qu’il y a eu quatorze lois liberticides successives en 13 ans, sous Sarkozy, Hollande, Macron, que l’état d’urgence a été gravé dans le marbre de la loi, que la vidéo-surveillance est d’ores et déjà généralisée en France ainsi que le flicage de l’internet, que neuf milliardaires possèdent la quasi-totalité des journaux, que les pires bavures policières sont presque toujours couvertes, que des ministres en exercice ont cautionné des manifs de flics en uniforme à deux pas de l’Assemblée nationale, et qu’au printemps, Valeurs actuelles n’a cessé de publier des tribunes de hauts gradés appelant à un coup d’Etat militaire! C’est donc bien contre l’ensemble de la politique de fascisation qu’il faut se rebeller à temps, pas seulement contre ce « passe sanitaire » que nous, PRCF, avons condamné les premiers le 12 juillet dernier.

    Et pour cela, nous, militants franchement communistes du PRCF, devons porter haut et fort la proposition stratégique de notre commission luttes: dans toutes les AG syndicales, associatives, politiques, etc., portons l’idée d’une immense unitaire de combat à Paris, avec les syndicalistes de lutte de toutes les organisation syndicales dignes de ce nom, les gilets jaunes, les militants politiques progressistes, pour dire non à TOUTES les contre-réformes (hôpital 2022, contre-réforme du lycée, Parcoursup, casse des statuts publics et du Code du travail, destruction des retraites par répartition, dépeçage en douce de la Sécu, casse des indemnités chômage…), à TOUTES les régressions démocratiques, à TOUTES les euro-privatisations (SNCF, EDF, Aéroports, Poste…), à TOUTES les délocalisations et fusions industrielles (Renault, PSA, Alsthom…). Au rebours du « dialogue social » bidon cher à Berger, au-delà des manifs « saute-moutons » qui ne cessent de segmenter et d’épuiser le mouvement populaire (les luttes catégorielles sont un point de départ obligé, mais on ne peut que perdre quand on y va séparément et successivement au lieu de saisir chaque lutte pour construire le « tous ensemble en même temps »?), une telle manif de combat aurait l’autorité nécessaire pour faire germer partout dans le pays cette idée simple, conforme à toute l’histoire sociale de la France: « les capitalistes cassent notre pays et nos acquis ? Bloquons leurs profits ! »

    De plus en plus d’ailleurs, des militants syndicaux de classe se dressent dans le pays contre les orientations de défaite, de compromission et d’accompagnement de la casse. De plus en plus, nombre de syndicalistes de classe, par ex. à EDF ou à la SNCF, ont compris que, sans dédouaner en rien Macron et le MEDEF qui collaborent à la casse du pays et qui l’impulsent sans pitié, l’état-major continental de l’oligarchie est de plus en plus concentré à Bruxelles et à Berlin, l’oligarchie « française » y déléguant en permanence ses Pierre Moscovici, Michel Barnier et autre Xavier Breton. En réalité, un sprint final est engagé entre les euro-dislocateurs, euro-privatiseurs, euro-fascisateurs de la France et tous ceux qui, à partir des luttes populaires et en s’adressant à tous les patriotes républicains, veulent faire vivre l’idéal d’une République sociale, fraternelle et souveraine en marche révolutionnaire vers le socialisme !

    INITIATIVE COMMUNISTE – A l’approche des présidentielles et des législatives, comment rouvrir à notre peuple la perspective du changement social et politique ?

    GEORGES GASTAUD : Se servant de l’énorme manœuvre de diversion et de division qu’il a lancée le 12 juillet pour scinder le mouvement populaire sur fond de passe sanitaire, Macron prépare sa réélection en faisant monter face à lui l’extrême droite, qu’elle soit représentée par Le Pen, par Zemmour, par Philippot, par Dupont-Aignan ou par le « républicain » niçois Ciotti. Bien entendu, les Xavier Bertrand et autre Pécresse (qui promeut le tout-anglais à Paris et déclare le français « langue déclinante ») sont en réserve du « bloc bourgeois » pour le cas où Macron, le poulain n°1 de l’oligarchie, trébucherait avant le printemps. Tel est le « vrai duo/faux duel » que le PRCF dénonce depuis des mois. Et pour cause, il ne faut pas oublier que les Hidalgo, Montebourg et autre Roussel ont appelé à voter Macron en mai 2017 en présentant ce chef de file de la libéral-fascisation comme un rempart à l’extrême droite ! Sur le fond, on ne peut que constater que « la gauche » institutionnelle est incapable de présenter une alternative crédible. Ne parlons pas d’Hidalgo et Montebourg, ces deux étoiles de la social-bobocratie qui n’ont jamais rien eu d’autre dans leur fonds de commerce que, s’agissant de la mairesse de Paris, une batterie de gadgets pseudo-écolos pour CSP++, et s’agissant du second, qu’une série de slogans creux (bien entendu, en anglais!) pour raviver EN PAROLES le « made in France ». Surtout, il est triste de constater que Jean-Luc Mélenchon, qui avait obtenu le soutien critique du PRCF tant qu’il fut capable a minima de porter le mot d’ordre « l’UE on la change ou on la quitte », contourne ce sujet, s’adresse désormais plus à la gauche écolo-bobo de Jadot qu’à l’électorat ouvrier. Après avoir demandé à discuter avec le PRCF au printemps dernier, JLM a finalement renoncé à ce qui aurait pu paraître trop compromettant aux militantes « euro-constructives » et aseptisées Autain et Aubry. Quant à Fabien Roussel, quel boa constrictor n’est-il par prêt à faire avaler à ses militants « identitaires », un jour courtisant une manif antirépublicaine en uniforme, un autre déléguant aux préfets le soin de trier les sans-papiers, une autre fois refusant le mot nationalisation ou félicitant ces-grandes-fortunes-qui-ont-tant-apporté-au-pays; et, toujours, pour ménager le Parti de la Gauche Européenne dont le PCF est l’enseigne francisée, refusant ne serait-ce que d’engager le débat sur le Frexit progressiste grossièrement assimilé à l’ « isolement de la France ». A cela, Georges Marchais répondait déjà en riant, il y a quelques décennies, que la France avait commercé avec le monde entier bien avant le Traité de Maëstricht et qu’elle n’en continuerait que mieux à le faire quand elle serait sortie du carcan euro-atlantique de l’UE maastrichtienne ! 

    Dans ces conditions, nous faisons tout notre possible avec notre jeune secrétaire national Fadi Kassem, syndicaliste enseignant, diplômé de Sciences politiques et agrégé de l’Université, pour promouvoir les fondamentaux de notre ligne franchement communiste et 100% républicaine, antifasciste et anti-Maastricht :

    • pour la reconstruction d’un vrai, d’un grand parti communiste allié à un grand mouvement syndical de classe remettant le monde du travail au coeur de la vie nationale ;
    • pour le Frexit progressiste, pour la nationalisation des secteurs-clés de l’économie, pour un bond en avant des conditions de vie des couches populaires et moyennes et pour la réduction drastique des inégalités, pour la coopération internationale tous azimuts, pour la paix mondiale et la sortie de l’OTAN, pour une démocratie sociale offensive débouchant sur la transformation révolutionnaire de notre pays.

    C’est dans cet esprit que, à l’heure de lui passer le flambeau de secrétaire national, avec le plein soutien de notre camarade Léon Landini, je soutiens la campagne rouge et tricolore menée par mon camarade et ami Fadi Kassem tout en appuyant sa courageuse pré-candidature pour 2022. Certes, le PRCF est une organisation de taille encore modeste et il est universellement censuré, sans parler de tous ceux qui, se réclamant hypocritement du mouvement ouvrier, ne cessent de le dénigrer et de lui tirer dans le dos : mais toute cette hostilité, pour démesurée qu’elle soit, est aussi le signe que le Pôle est porteur d’une cohérence programmatique sans équivalent dans le pays. Cette cohérence, c’est celle d’une politique centrée sur le monde du travail, soucieuse du syndicalisme de classe, éclairée par le marxisme-léninisme, articulée aux luttes du Mouvement communiste international, porteuse à la fois de renaissance de la France et de fraternité entre tous les peuples épris d’égalité.

    INITIATIVE COMMUNISTE – Comment vois-tu le développement du PRCF et, plus globalement, le travail de reconstruction d’un vrai parti communiste en France ?

    GEORGES GASTAUD : Avec mes camarades du PRCF, les anciens issus des grands combats du passé, les Léon, Hermine, Geo, Pierre, Jean-Pierre, Henriette, Jeanne, Simone, Bernard Guillaumin, Michelle, Roger, Eugène, Georges Cabaret, Maria, Bernard Parquet, sans oublier notre cher Henri Alleg qui fut membre de notre comité de parrainage, avec les camarades expérimentés venus de la classe ouvrière rouge comme Bernard, le typo de Vénissieux, José, l’ouvrier du bâtiment du Boulonnais, Jo, l’électricien d’Albi, Jean-Claude, le roulant de Lens, Jean-Pierre, l’ouvrier peintre d’Eleu, Désiré, le tréfileur et prêtre-ouvrier lensois, avec tous les copains qui ont tenu et qui tiennent encore à bout de bras le travail quotidien ingrat d’une orga disposant d’un mensuel politique, d’une revue théorique, d’un site renouvelé chaque jour, avec les Vincent, Benoît, Daniel, Annette, Madeleine, Jany, Diane, Anna, Jean-François, Rémi, Gilda, etc., sans compter les potes des Alpes-Maritimes et ceux du bassin minier lensois avec qui j’ai fait et ferai encore tant de « terrain », et surtout avec la jeune génération combative et dévouée des Fadi, Damien, Gilliatt, Manon, Clément, Pauline, Jérémy, Rachida, Thomas, Sylvain, Léo, Yannick, Tristan, etc., l’amalgame se fait et la transition générationnelle entre les jeunes et les vieux est en bonne voie, d’autant que les jeunes des JRCF sont déjà une aile marchante du Pôle. Henri Alleg disait peu avant sa mort « si le PRCF n’existait pas, il faudrait l’inventer ». Il existe bel et bien, camarades, il a tenu bon contre vents et marée, il s’est renouvelé et il faut d’urgence le renforcer ; car si le PRCF en appelle à tous, pas seulement à lui-même, pour reconstruire le vrai, le grand parti de combat qui nous manque pour stopper les régressions et lancer la contre-offensive, ce qui est certain c’est qu’un tel parti ne se refera pas sans le PRCF et contre le PRCF.

    D’ores et déjà, notre organisation – par-delà les défauts qui sont surtout liés à son manque de moyens – assume au jour le jour avec honneur depuis des années le traçage d’une ligne franchement communiste pour le pays; elle travaille à organiser les militants communistes département par département, elle se tourne principalement vers les entreprises et, à l’occasion des présidentielles, elle a l’audace tranquille, parce qu’il le faut et que nul ne le fera si elle ne s’y « colle » pas, de porter crânement son programme rouge et tricolore, d’avancer, seule sur la place, le Frexit progressiste, antifasciste et internationaliste et de faire connaître ses militants d’avenir en bravant les envieux et les ricaneurs pense-petit.  La bonne attitude n’est pas alors de « compter les points » comme si on jouait au tiercé en pariant ou pas sur une organisation : car une telle attitude confortable, et pour tout dire, politicienne, n’est pas digne d’un communiste, c’est-à-dire, comme disait Marx, d’un « matérialiste pratique ».

    La bonne attitude, l’attitude courageuse est d’aider, d’aider franchement, et pourquoi pas, de rejoindre, une organisation qui fait objectivement le plus, avec un désintéressement attesté par des dizaines d’années de lutte à contre-courant d’abord dans le PCF, puis en dehors quand la dénaturation social-démocrate de ce parti, l’ainsi-dite « mutation » portée par Hue et parachevée par Buffet et Laurent, s’est avérée incurable, pour ORGANISER la renaissance communiste, pas seulement pour en parler à l’infini ou pour jouer les « think tanks » pseudo-communistes.  Car étant donné la révolte qui gronde dans le pays et l’état de dislocation, virtuellement violente, où il de plonger tête baissée, vraiment, l’heure n’est plus, je le répète, à s’interroger comme Soeur Anne, l’heure est à s’engager, à « sauter le pas ». C’est pourquoi à l’heure de passer le flambeau au camarade Fadi, mon appel s’adresse prioritairement aux travailleurs qui veulent devenir communistes, aux jeunes intellectuels révolutionnaires, aux militants du syndicalisme de classe qui ont compris qu’ils ne triompheront pas sans reconstituer, et pas dans cent ni dans dix ans, cet outil de classe incontournable : un VRAI PARTI COMMUNISTE pour notre pays et sa classe ouvrière.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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    La CGT investit le siège de l’AP-HP (Hôpitaux de Paris) pour le retrait du Passe « sanitaire »  (eldiablo-12/09/21)

    Mardi 7 Septembre 2021 , cinquante militants CGT ont investi le siège de l’AP-HP pour exiger le retrait du Passe « sanitaire », l’arrêt des pressions à la vaccination, des menaces dans les services, et qu’il n’y ait aucun agent suspendu au 15 septembre.

    Nous avons été reçus par Emmanuel Raison, Eric Simon et Loïc Morvan de la DRH centrale de l’AP-HP auprès de qui nous avons porté la colère des collègues face à la stigmatisation et aux menaces de sanction. D’ailleurs une délégation d’agents de St Louis a interpellé la DRH :à une collègue dont la suspension sans rémunération les mettrait elle et ses filles, dans des conditions sociales insupportables, le représentant de la DRH répond : « je comprends bien votre situation mais c’est la loi ». ou encore un agent après 25 ans de maison : « je présente des tests PCR négatifs dans les délais et on me laisserait sans salaire parce que je n’ai pas la première dose ! » ou encore « j’ai eu le COVID en travaillant sans limite lors de la 1ere vague, on ne me reconnaît pas en maladie professionnelle et maintenant on me suspendrait ! »

    Après avoir été érigés en « héros », les hospitaliers refusent d’être livrés à la vindicte par le gouvernement Macron qui est seul responsable de la dégradation de la situation sanitaire du pays.

    Les hôpitaux sont dans une situation dramatique, des milliers de lits sont fermés à l’AP-HP faute de personnel. L’accès aux soins pour tous est remis en cause. Alors que les effectifs sont déjà à l’os, si la Direction Générale suspendait les agents qui refusent de se soumettre au Passe « sanitaire », elle prendrait la responsabilité d’aggraver cette situation. C’est inacceptable !

    Les militants CGT ont rappelé le rôle central de la Médecine du travail dans la protection de la santé des agents et exigé le respect du secret médical dans les informations concernant l’état de santé des agents. Les hospitaliers refusent la division entre vaccinés et non vaccinés. L’AP-HP doit intervenir auprès du gouvernement pour demander de retirer l’obligation vaccinale des agents et la mise en place des suspensions.

    L’USAP CGT s’inscrit dans un processus de lutte pour le retrait du Passe sanitaire et pour la satisfaction des revendications des hospitaliers : elle appelle à une journée de grève le Mardi 14 Septembre avec un rassemblement devant le Ministère de la Santé à 11h, à un rassemblement le Jeudi 16 Septembre devant le siège de l’AP-HP à l’occasion du CTEC et appelle les hospitaliers à la grève interprofessionnelle du 5 Octobre.

     

    source: http://www.communcommune.com/

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  • Dans le contexte politique actuel, les questions du racisme et du sort réservé aux populations issues des anciennes colonies prennent de plus en plus de place dans le débat public mondial. Nous assistons ces derniers temps à une paradoxale de la parole raciste, parfaitement résumée par l’ignoble et caricaturale candidature d’Eric Zemmour à la magistrature suprême, à laquelle tente de s’opposer une certaine théorie dite « post-coloniale » condamnée à l’impuissance par son refus du matérialisme et de l’analyse infrastructurelle.

    Dans cette conférence, nous entreprendrons d’expliquer la nature du racisme, le rôle qu’il occupe dans le mode de production capitaliste et ses différentes évolutions théoriques. Nous nous intéresserons également aux écrits des principaux penseurs marxistes sur la question, de Marx à Losurdo en passant par Lénine et Politzer, ainsi qu’à la lutte antiraciste et anticoloniale des différentes expériences socialistes.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • « Le Vol de Piatakov. La collaboration tactique entre Trotsky et les nazis » vient de paraître.
    Il s’agit d’un des livres les plus importants quant à ses conséquences politiques concrètes et immédiates : la disparition de la légitimité de la scission trotskyste dans le courant léniniste.
    C’est bien un événement intellectuel et éditorial. A relayer largement donc.

    Dans une vidéo, Aymeric Monville, son éditeur en France, revient sur cet ouvrage.

     

     

    Ce livre peut être commandé dans toutes les librairies ou sur le site de la maison d’ Delga ici : https://editionsdelga.fr/produit/le-v…

    872 pages 29 euros ISBN 978-2-37607-218-8

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La rentrée s’annonce, et le retour des revues de presse de Fadi Kassem aussi. Il sera question aujourd’hui dans cette nouvelle édition de faire le point sur qui s’est passé cet été, et également ce qui a eu lieu il y a quelque jours à Marseille et des diverses déclarations qui ont pu y être faites par nos actuels dirigeants… Bon visionnage !

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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