• Mardi 23 mars, Fonderie de Bretagne, environ un millier de personnes se sont réunies sur le parking de l’usine, à l’appel de la CGT, pour dénoncer « la trahison de Renault », qui a annoncé vouloir se Mardi 23 mars, Fonderie de Bretagne, environ un millier de personnes se sont réunies sur le parking de l’usine, à l’appel de la CGT, pour dénoncer « la trahison de Renault », qui a annoncé vouloir se séparer du site caudanais. 

    Ce vendredi 26 mars 2021, François Goulard, président du Département du Morbihan, a voté contre un vœu de soutien aux salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan. Un texte malgré tout adopté.

    Un vœu de soutien du Département du Morbihan aux 350 salariés de la Fonderie de Bretagne, filiale de Renault, à Caudan (56). C’est ce qu’a proposé au vote ce vendredi, le groupe d’opposition de gauche au conseil départemental du Morbihan, à l’occasion de la dernière séance plénière de la mandature (*). Un bordereau censé faire pression sur le gouvernement et qui appelle, entre autres, à « étudier toutes les options permettant la préservation locale des emplois de cet outil industriel majeur du Morbihan » explique Christian Derrien, porte-parole du groupe. 

    « Propos démagos »

    Si « chacun ici comprend l’angoisse des salariés » et « si je comprends très bien l’expression de solidarité », François Goulard, président de l’assemblée, annonce qu’il ne soutient pas l’initiative et ne votera pas en faveur du texte.

    « C’est terrible de craindre ainsi pour son emploi. Néanmoins, je ne voterai pas ce bordereau. On observe des gesticulations, des propos démagos, des mensonges contre-productifs à propos de la fonderie. Renault est une grande entreprise. Comme toutes, elle doit rechercher la performance sinon elle est condamnée. Quand un foyer de perte dure pendant plusieurs années, un dirigeant digne de ce nom doit s’interroger. Renault a enregistré huit milliards de pertes en 2020. Ceux qui critiquent la direction de Renault avec une très grande légèreté sont les mêmes qui sont favorables à l’abandon des moteurs thermiques au profit de l’électrique. On sait que l’électrique nécessite beaucoup moins de pièces de fonderie. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le constructeur réduise la commande. La transition énergétique condamne à la réduction dans ce secteur ».

    « Mon vœu le plus cher… »

    « Mon vœu le plus cher, poursuit François Goulard, est que la fonderie trouve un repreneur. Mais quand je vois les histrions de LFI ou du PCF, il n’y a pas mieux pour faire fuir ces repreneurs ! J’en appelle à l’esprit de responsabilité. Les démonstrations auxquelles on assiste sont contre-productives. Ce ne sont pas les élus locaux qui vont inventer un avenir à ce secteur dont personne, ici, ne connaît le moindre mot ». À l’heure du vote, ce vendredi 26 mars, 16 conseillers ont voté pour, 4 contre et 17 se sont abstenus. Le texte a donc été adopté.

    * Si la covid ne vient pas bousculer le calendrier des élections départementales et régionales programmées les 13 et 20 juin 2021.

    Arnaud Morvan

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le pont de Bezons

    J’attendais beaucoup du « Pont de Bezons » récemment publié par Jean Rolin. La déception est au rendez-vous. Un guide de voyage en bord de Seine, précisément renseigné, agrémenté de détails piscicoles et égayé par une aventure ornithologique… Des réfugiés et nomades de diverses obédiences et origines mais fort peu d’autres banlieusards… Si ça « valait le coup » de rendre compte de l’état de quelque 150 kilomètres de rives de Seine en fin de seconde décennie de ce siècle, pourquoi prendre la plume à cet effet ? Un drone a déjà livré en couleurs toute l’information.

    Dommage pour la parisienne, celle dont la bien-pensance politique se rappelle à intervalles réguliers l’existence et l’utilité d’y faire « quelque chose » mais qui est rarement appréhendée comme objet culturel depuis René Fallet et Renaud.

    Je suis (presque) né dans un dortoir sans moines ni séminaristes mais avec à perte de vue toujours les mêmes salariés fatigués, apprenant de Gainsbourg et non de Baudelaire, l’art des correspondances. De désespérantes queues chez Carrefour ou Jardiland complètent leur univers.

    Cette catégorie cohabite dans la quasi-ignorance, non seulement des résidents des banlieues voisines convergeant vers Paris selon des axes parallèles mais également de « ceux qui restent », élèves, retraités et quelques commerçants et fonctionnaires. Entre blues de Neuilly  et tango de Massy-Palaiseau, le banlieusard, nouveau Sisyphe , repart toujours du début pour construire son identité. A une seule exception bien connue, il n’est pas l’héritier des vignerons, des maraichers, voire même des carriers qui ont façonné ce terroir depuis les grands essarts médiévaux.

    Les images de fouilles archéologiques encombrent les bulletins municipaux extraits à grand peine des boîtes aux lettres parmi les mille-feuilles publicitaires. Elles sont plus étrangères au banlieusard qu’un documentaire sur les pasteurs peuls. Produit de l’exode rural, le peuplement s’est enrichi de parisiens chassés par la spéculation et d’immigrés. La plupart honteux d’être arrivés là…

    L’espace s’est restructuré une première fois en pavillons, ateliers, petits immeubles puis en grands ensembles et vastes usines. De réhabilitations en « densification », le désordre durable domine…. Tandis que l’action publique détruisait les grands immeubles du Pont de Bezons, les promoteurs s’attaquaient aux pavillons de la vallée de Montmorency, n’épargnant pas les villas « second empire » de cette commune huppée. Quelles racines conserver alors ? Comment se construit la subjectivité de ce banlieusard alors qu’un chantier définitif barre la rue qu’il empruntait pour fréquenter l’école emportant vers le néant la librairie-papeterie du coin et ses polars aguichants mais également la vitrine « psychédéliquement » décorée derrière laquelle, en 819 lignes, Malraux donnait une dernière interview….

    Si l’essentiel des banlieues fut édifié au XX° siècle, elles sont bien loin d’en constituer les cathédrales et « Le Pont de Bezons » ne dit rien du ressenti de cette absence….

    Banlieusard de 1962 à 1991


    Le Pont de Bezons un de Jean Rollin

    http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-4911-2

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  • Déjà à la rentrée 2020 ….

    Communiqué de la Commission Éducation du P.R.C.F.

    Blanquer doit partir !  (IC.fr-26/03/21)

     

     

    L’épidémie de Covid-19 est galopante dans le pays et dans les établissements scolaires. Les contre-vérités, les contorsions, les manipulations, les menaces du ministre Blanquer ne suffisent plus, même avec le soutien des grands propagandistes médiatiques à masquer l’état catastrophique de la situation sanitaire dans les établissements scolaires.

    Il y a 12 millions d’élèves et presqu’autant de familles ainsi que 800 000 enseignants. La bataille pour la Santé des Français ne pourra pas être gagnée avec un ministre dont la stratégie sanitaire est l’ignoble immunité de troupeau en se servant des écoles, collèges et lycées pour faire circuler le virus parmi des populations censées être moins à risque. Ainsi, dès mars 2020, le sinistre Blanquer déclarait avec le cynisme qui le caractérise :

    « On considère, et là je ne fais que répéter ce que disent les scientifiques, que 50 à 70% de la population in fine finit par être contaminée par le virus, et c’est d’ailleurs ça qui met fin au virus puisque ça crée une forme d’immunité majoritaire, et donc le virus s’éteint de lui-même. »

    Jean Michel Blanquer cité par Europe 1

    Dès l’an dernier, les enquêtes sérologiques menées dans le premier lieu connu de diffusion du virus en métropole (le lycée Jean Monnet de Crépy-en-Valois1) avait montré un sur-risque de contamination de l’ordre de 30 % pour les familles de lycéens. Un an de recherche scientifique aura confirmé ce risque important qui ne peut être dénié puisqu’il concerne l’ensemble de la population française. Dès le début de la épidémie à l’hiver 2020, Blanquer et ses affidés ont activé tous leurs relais médiatiques et hiérarchiques pour inonder l’espace médiatique et éducatif de contre-vérités et de désinformations : « le virus ne circule pas à l’école », « les enfants ne sont pas contagieux », « les enseignants ne sont pas contaminés »… Pire, n’écoutant que son fanatisme idéologique ce ministre extrémiste n’a absolument rien fait, en dehors de quelques mesurettes servant sa communication et nuisant au fonctionnement pédagogique (une salle-une classe en collège par exemple, les campagnes de tests mises en scène et sabotées, les multiples protocoles bidons…), pour éviter que les établissements scolaires devenus foyers actifs de contamination ne se voient de façon de plus en plus inéluctable contraints à la fermeture en catastrophe, comme cela avait déjà été le cas en mars 2020. 

    Les quelques mesures de bon sens (masques, demi-jauges dans certains lycées) ont été arrachées par la mobilisation des enseignants et des élèves appuyés par les suppliques des épidémiologistes, cependant que le ministre Blanquer n’a eu de cesse que de faire du chantage à la fermeture pour mieux mépriser enseignants et les scientifiques, foulant au pied, le Principe de réalité et la Raison.

    Tout à son arrogance, à son incompétence et à son extrémisme réactionnaire, le ministre Blanquer a franchi définitivement les limites de l’inhumanité en direct sur LCI, quasiment un an jour pour jour après cette première déclaration mortifère. Alors même que les réanimations sont saturées, que des dizaines de milliers de malades de plus en plus jeunes se battent contre une maladie grave pour laquelle aucun traitement réellement efficient n’est disponible, ce sinistre serviteur du MEDEF dont la stratégie scolaire et sanitaire consiste à bourrer les classes pour permettre aux actionnaires d’exploiter les parents, a eu ces mots ignobles à propos des risques de contamination encourus par les familles (mais aussi les enseignants) :

    « assumer ce risque quand on est parent me paraît peu de chose comparé à la déscolarisation ».

    Jean Michel Blanquer LCI

    C’est révoltant !

    Jean Michel Blanquer doit partir immédiatement.

    Jean Michel Blanquer doit présenter des excuses publiques devant les Français qui, depuis un an maintenant, souffrent durement de cette épidémie que le gouvernement auquel M. Blanquer appartient a été incapable de juguler.

    Le déni et le mépris cela suffit.

    La jeunesse est l’avenir de notre Nation : elle ne peut être sacrifiée sur l’autel de l’idéologie extrémiste d’un ministre qui a perdu toute humanité et donc toute légitimité.

    Les enseignants sont la colonne vertébrale de notre République : ce sont eux qui, dans chaque classe et heure après heure, transmettent les savoirs savants et connaissances pratiques et techniques qui permettent l’émancipation des générations futures et la marche de notre Nation vers le Progrès.

    Nos enfants – écoliers, collégiens, lycéens – ne doivent plus être entassés dans les salles de classe au mépris des exigences sanitaires et de la qualité de l’enseignement pour permettre au CAC40, dont Blanquer et Macron servent les intérêts, de se gaver.

    Nos étudiants ne doivent plus être sacrifiés et isolés dans un télé-enseignement profondément inégalitaire et désespérant sous prétexte qu’ils se gardent tous seuls pendant que les parents sont exploités sur leur lieu de travail.

    Nos enseignants doivent être urgemment respectés et protégés. Les volontaires doivent pouvoir être vaccinés en urgence et tous doivent être revalorisés et être écoutés pour reconstruire un système éducatif que des décennies de diktats réactionnaires à la botte de la politique de (dés-)intégration européenne ont détruit.

    Il y a urgence afin de sauver notre pays de la catastrophe sanitaire et pédagogique maintenant imminente : il n’y aura pas d’amélioration tant que Blanquer sera en poste.

    La Commission Éducation du P.R.C.F appelle à la démission du ministre Blanquer, à la mise en place immédiate d’une politique sanitaire basée sur la science et à la renaissance d’une École républicaine disposant des moyens nécessaire à l’émancipation de la jeunesse de France.

    La Commission Éducation appelle les forces progressistes du monde éducatif à tout mettre en œuvre pour combattre et obtenir la démission de Blanquer afin de stopper sa politique dangereuse. En particulier, elle appelle les syndicats enseignants à cesser de ménager la rue de Grenelle et à lutter franchement et sans calcul contre ce ministre ouvertement antisyndical et profondément réactionnaire.

    Dans l’immédiat des mesures d’urgence doivent être prises sans délai :

    1. Les personnels volontaires, au contact quotidien des élèves, doivent pouvoir être vaccinés immédiatement.
    2. Des campagnes de dépistages massives et systématiques des élèves doivent être organisées à tous les niveaux.
    3. Le nombre d’élèves présents en même temps doit être réduit afin de permettre le respect strict de la distance physique dès que le seuil d’alerte épidémique est franchi.
    4. Le recrutement de personnels afin d’encadrer les élèves ne pouvant être accueillis doit être organisé dans un cadre national (en privilégiant des activités extérieures permettant de lutter contre la contagion, la sédentarité et la dépression).
    5. La restauration scolaire doit être réorganisée, y compris en réquisitionnant les lieux de restauration frappés par la crise.
    6. Une politique d’urgence permettant l’accès des étudiants à l’enseignement supérieur dans un cadre sanitaire strict doit être menée. Le respect des gestes-barrières dans le premier et second degré doit permettre cette réouverture partielle.
    7. Un grand plan de relance éducatif en faveur du recrutement et de la revalorisation des enseignants doit être mis en place, afin d’assurer une instruction de qualité permettant au pays de sortir de la crise et de se redresser.
    8. Les politiques comptables et managériales imposées par la Commission européenne doivent être totalement abandonnées, et les responsables qui les ont mises en place rendre des comptes de leurs échecs et être mis face à leurs responsabilités.

    1Voir l’enquête d’initiative-communiste.fr à ce sujet.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Clip présenté par le Collectif Inter Hôpitaux de Rennes en collaboration avec le syndicat CGT du CHU de Nice, en featuring avec Alee et Corinne Masiero.
     
    Nous tenons à remercier très sincèrement :
    - Alee et Delphine pour tout le temps passé, les enregistrements, les conseils, la gentillesse, sans qui ce projet n'aurait jamais pu se réaliser
    - Erwann du pied de la pompe et Max du P’tit son pour la basse et l'accordéon
    - Corinne Masiero pour avoir fait le lien entre culture et santé : Big up Corinne, No Culture No Futur!!!
    - Pierre Perret
    - Guillaume Meurice
    - Pierre Emmanuel Barré
    - Giedré
    - Ariane Ascaride
    - Karimouche
    - Marie Desplechin
    - Fredo des Ogres de Barback
    - Yvan Le Boloc'h
    - Bruno Gaccio
    - Gilles pour le mixage et le mastering
    - Vero et Julianna à la vidéo pour Rennes
    - Francis pour la prise de son, David et Stéphane à la vidéo pour Nice
    - Benoit
    - HK pour nous avoir laissé reprendre sa chanson "Danser encore" en totale liberté
     
    Cette initiative est née de la rencontre entre le Collectif Inter Hôpitaux de Rennes, Usagers de l’Hôpital, soignants, non soignants, et les hospitaliers du syndicat CGT de l’hôpital l’Archet-CHU de Nice, avec une volonté commune à défendre l'Hôpital Public, afin d’embellir le présent et de construire l’avenir.
     
    La Santé est un droit, les hôpitaux un bien public qu’il nous faut défendre car ils sont en danger du fait des réformes successives qui affaiblissent notre système de santé. Une conception globale de la santé qui intègre le bien-être physique, psychologique et social voilà aussi ce que nous défendons. Dans cette conception, l’accès à la culture pour toutes et tous est aussi un élément essentiel à tout être humain pour se réaliser.
     
    Chacun dans notre chemin personnel, professionnel, citoyen, continuons à nous ouvrir, à discuter, à créer des liens, à développer des réseaux, des communautés d’intérêt, des moments de partage. Alors retrouvons-nous dans les nombreuses mobilisations qui se multiplient, qui nous permettront de construire un projet qui nous ressemble et nous rassemble. N’attendons pas, ensemble, défendons le service public qui nous est cher, construisons le monde d’après.
     
    ENSEMBLE SAUVONS L'HÔPITAL PUBLIC!!!
     
    (Toutes les personnes présentes en studio dans ce clip étaient vaccinées ou avaient une PCR négative de moins de 48h au moment du tournage)
     
     
    * * * * * * * * * *
     
    Refrain :
    Nous on veut continuer à soigner encore
    Voir nos gestes soulager vos corps
    Aider vos âmes à aller mieux encore
    Oh, non non non non non non
    Nous on veut continuer à soigner encore
    Voir nos gestes soulager vos corps
    Aider vos âmes à aller mieux encore
    Nous sommes des héros de passage
    Vite oubliés, faussement comblés
    Prends ta médaille et fais silence
    Sois bon en toutes circonstances
    Un seul mot d’ordre « l’obéissance »
    L’Hôpital Public en souffrance
    C’est compliqué, faut en parler
    Faut continuer la résistance
    Faire preuve de désobéissance
    C’est le temps de l’inobservance
    Refrain
    Vous ne demandez pas la lune
    Seulement de quoi nous recevoir
    Mais ceux d'en haut n'entendent pas ceux d'en bas
    Quand on reste enfermé dans sa tour d'ivoire
    Vous ne demandez pas l'aumône, seulement le minimum vital
    Mais la vie à un prix dans c'bas monde et le monde d'en haut ne retient que c'qui est rentable
    Vous ne demandez pas l'impossible, seulement d'ouvrir un peu les yeux
    Vu que les leurs regardent ailleurs quand l'hôpital meurt à petit feu
    Vous ne demandez pas grand-chose, surtout pas partir en guerre
    Vu que la guerre ça prend des vies et vous la vie c'est c'qu'il y a de plus chère !
    Refrain
    Hosto Boulot : Robot c’est trop
    Pas les moyens, c’est la consigne
    Austérité sur ordonnance
    Et malheur à celui qui pense
    Et tant pis pour la bienveillance
    Le management autoritaire
    Et tous leurs comptes d’apothicaires
    Font s’envoler nos espérances
    Ils font preuve de tant d’indécences
    Mais n’auront pas notre conscience
    Refrain
    "Essentiel", mot a priori banal, se définit dans le Petit Larousse, page 430, comme "Essentiel : absolument nécessaire".
    Santé, Culture se rejoignent sur l'essentiel.
    Essentiels pour continuer à vivre, essentiels pour reposer nos corps, essentiels pour apaiser nos âmes.
    Artistes et soignants unis dans la volonté de continuer à soigner, continuer d'aider les âmes à aller mieux, encore et toujours, essentiels, essentiels, essentiels.
    Surtout sachez n’pas oublier
    Que malgré toute cette souffrance
    Notre passion on l’a dans la peau
    Pour le sauver pas b’soin de héros
    Laissez nous faire notre boulot
    Une seule devise pour l’Hôpital
    Pas de retour à l’anormal
    Alors restons solidaires
    Au bout du tunnel, la lumière
    On sortira tous de cet enfer
    Refrain (x2)

     

     

     

     

     
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  •  Parc éolien de Saint-Brieuc : l’assemblage des mâts se fera à Brest(Haizea Windgroup)

    Le polder de Brest a été choisi par Ailes Marine pour l’assemblage des 62 mâts des éoliennes du futur parc de Saint-Brieuc. Après l’assemblage des fondations, cette nouvelle activité devrait générer 35 emplois supplémentaires sur huit mois.

    C’est une petite brique supplémentaire, dans le « contenu local » souhaité, et négocié, par la Région Bretagne dans le projet du parc d’éolien en mer de Saint-Brieuc, piloté par les Espagnols d’Ailes Marine. Brest et son polder avaient déjà été retenus pour l’assemblage des « jackets » ces fondations immergées, dont a débuté à l’automne dernier, et qui doit générer 250 emplois sur le bassin pour une durée de deux ans.

     

    Ce vendredi, Ailes Marine a donc annoncé que Brest était également choisi pour l’assemblage des 62 mâts des éoliennes du parc : « Ce schéma industriel comprend la création d’une nouvelle capacité de production localisée sur le port de Brest et mobilisera au moins 35 nouveaux emplois pendant la réalisation des travaux ».

    35 emplois sur huit mois

    La société Fouré Lagadec, née en Normandie, spécialiste de la maintenance industrielle et de la chaudronnerie dédiée aux énergies, et l’entreprise espagnole Haizea Wind, fabricant de mâts d’éoliennes et de fondations offshore, ont été sélectionnées par Siemens Gamesa Renewable Energy pour piloter le chantier. Et Ailes Marines annonce la « création d’une nouvelle capacité industrielle financée à hauteur de 11,8 millions d’euros ».

    Les travaux de construction de cette nouvelle unité d’assemblage devraient démarrer début 2022 pour une mise en service prévue fin 2022. L’assemblage, en lui-même s’étalera ensuite sur une période de huit mois et nécessitera le recrutement, sur la période, d’assembleurs mécaniques, d’électriciens industriels et de logisticiens. La procédure de recrutement des techniciens devrait démarrer mi 2022.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Depuis le 24 février, quinze patients de Paca ou des Hauts-de-France ont été transférés vers les hôpitaux brestois : dix au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de La Cavale-Blanche et cinDepuis le 24 février, quinze patients de Paca ou des Hauts-de-France ont été transférés vers les hôpitaux brestois : dix au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de La Cavale-Blanche et cinq à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA).

     

     

    Les transferts de patients covid-19 des hôpitaux des secteurs les plus touchés vers la Bretagne se poursuivent. Depuis le 24 février, au total, 15 patients d’autres régions ont été transférés vers les hôpitaux brestois.

    Moins nombreux que prévu, semble-t-il en raison du refus des familles de voir partir leur proche dans une autre région, les transferts de patients covid-19 des hôpitaux des secteurs les plus touchées vers la Bretagne se poursuivent cependant. Interrompus en novembre dernier, ces transferts ont repris le 24 février avec l’accueil de trois patients de Nice à l’hôpital de La Cavale Blanche, puis le 26 février avec un autre patient au CHRU de Brest et deux autres à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Clermont-Tonnerre. Enfin, le 3 mars, trois patients sont arrivés, toujours du sud de la France : un au CHRU et deux autres à l’HIA. 

    Désormais, ce sont des patients des Hauts-de-France qui sont accueillis dans les hôpitaux brestois. Ils étaient cinq le 17 mars dirigés vers l’hôpital de La Cavale-Blanche du CHRU de Brest. Mercredi 24 mars, un patient du CHU d’Amiens a été dirigé vers l’HIA. Un autre venant de Beauvais a été hospitalisé à Morlaix.

    Depuis le 24 février, au total, 15 patients d’autres régions ont été transférés vers les hôpitaux brestois.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le conseil municipal s’est tenu dans le salon Richelieu, pour des raisons sanitaires.Le conseil municipal s’est tenu dans le salon Richelieu, pour des raisons sanitaires. 

    Deux prises de parole ont précédé la tenue du conseil municipal de Brest, ce jeudi, organisé dans le salon Richelieu de la mairie pour raisons sanitaires. Avant l’intervention de deux représentants des occupants du Quartz, Marianne Gambier, l’une des deux salariées en poste à la MPT de Pen-ar-Créac’h visées par une procédure de licenciement, a tenu à exprimer la « violence » de la décision prise à son égard par les membres du conseil d’administration le 18 décembre dernier. « Je travaille à la MPT Pen-ar-Créac’h depuis trente-huit ans comme coordinatrice jeunesse et c’est au retour de mes congés de fin d’année, alors que l’ensemble des salariés est en activité partielle, que j’apprends le projet de réorganisation de la MPT (…) entraînant la suppression de deux postes pour raisons économiques, celui de ma collègue Eva Hita, secrétaire accueil, et le mien », a déclaré l’intéressée.

    « Respecter l’autonomie de gestion des structures associatives »

    Cette décision, qu’elle « ne comprend ni sur le fond ni sur la forme », a également été contestée par Olivier Cuzon, du syndicat Sud. « La MPT est un levier pour l’accueil et l’accompagnement de jeunes, parfois touchés par de graves problématiques. Dans cette période de crise, sanitaire et sociale, les animateurs ont plus que jamais besoin du soutien d’une personne-ressource. Qui pilote la politique jeunesse de la MPT. Qui encadre et fixe les objectifs hebdomadaires de l’équipe. Qui coordonne les nombreux projets en partenariat avec les autres acteurs jeunesse de la Ville », a-t-il déclaré à propos de Marianne Gambier. 

    Adjoint au maire de Brest chargé de la dynamique associative, Éric Guellec a répondu que la majorité municipale savait « l’importance du rôle joué par les associations dans les quartiers ». Mais que « la Ville n’était pas légitime à interférer aujourd’hui dans les procédures en cours ».

    À la procédure de « médiation » réclamée par les groupes d’opposition (groupes Malgorn et Coatanéa), le maire François Cuillandre a tenu à rappeler que « nous devons respecter l’autonomie de gestion des structures associatives ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Olivier Simenhaus et Ludovic Tafforeau sont intervenus au nom des occupants du Quartz.Olivier Simenhaus et Ludovic Tafforeau sont intervenus au nom des occupants du Quartz. 

    Les occupants du Quartz ont effectué une prise de parole avant la tenue du conseil municipal de Brest, ce jeudi. Après avoir rappelé leurs revendications – réouverture adaptée des lieux de manifestations culturelles, prolongement de l’année blanche des intermittents, plan de financement permettant la reprise du secteur culturel –, ils ont appelé à « la mobilisation générale » pour que soit abandonnée la réforme de l’assurance chômage. Après avoir reçu le soutien de plusieurs groupes politiques, majoritaires ou d’opposition, Marc Coatanéa, représentant la majorité présidentielle, a expliqué que « oui, l’entracte est long. Trop long. Mais, pour nous, l’heure n’est pas venue de relâcher nos efforts ». Adjoint au maire en charge de la Culture, Reza Salami - «solidaire» des revendications exprimées depuis le début du mouvement - avait entre-temps rappelé combien la municipalité comprenait l’action menée par les occupants du Quartz. Maire de Brest mais aussi président de Brest Métropole, François Cuillandre, lui, a simplement rappelé « la situation particulière » dans laquelle se trouve Le Quartz actuellement, et « les deux ans de travaux programmés ». « Dont des travaux lourds de désamiantage. Il ne faudrait pas que l’occupation gêne leur avancée », a indiqué le maire. En concertation avec les élus, les occupants du Quartz étudient actuellement les possibilités qui s’offrent à eux quant à la suite à donner à leur mouvement.

     

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  • Concert de soutien de Merzhin aux occupants du Quartz

    Engagés auprès des occupants du Quartz, à Brest, depuis la première heure, les membres du groupe Merzhin ont offert un mini-concert, ce jeudi midi, sur le parvis de la scène nationale. Accompagnés des danseuses de la tribu « Meuriad », les six musiciens ont clos leur mini-set avec « Nomades », titre éponyme de leur dernier album, qu’ils auraient dû présenter, hasard du calendrier, ce jeudi à La Carène.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Les femelles nichent à même le sable. Les femelles nichent à même le sable. 

    Le printemps marque le retour de migration du gravelot à collier interrompu sur le haut des plages du littoral breton. L’association Bretagne Vivante veille au respect de cette espèce protégée. Illustration en Cornouaille.

    Bretagne Vivante a en charge le suivi et la protection du gravelot à collier interrompu sur l’ensemble du littoral breton. Ses techniciens et bénévoles s’ingénient à sensibiliser le public à la nécessité de respecter les sites de reproduction sur la partie supérieure des plages. Il s’agit de favoriser la préservation de cette espèce protégée.

    Le vaste secteur littoral, qui s’étend de la Pointe de Trévignon à la Baie d’Audierne, en passant par l’archipel des Glénan, l’île aux Mouton et la Pointe de Mousterlin à Fouesnant, constitue le site de reproduction le plus prisé des gravelots au sortir de l’hiver. Près de 80 couples s’y installent dès le mois d’avril pour pondre 3 œufs dans des nids à même le sable ou dans les galets.

    « En 2020, 235 couples reproducteurs ont été recensés en Bretagne »

    « Il faut savoir qu’après un fort déclin, l’espèce a vu ses effectifs remonter », explique David Hémery, coordinateur régional du suivi des gravelots à collier interrompu pour l’association Bretagne Vivante. « En 2020, 235 couples reproducteurs ont été recensés en Bretagne, dont 93 en Finistère », précise-t-il. Il faut dire que l’association a instauré un plan de conservation globale de cet écosystème fragile que constituent l’estran et les hauts de plage.

    David Hémery et Adrien Perrier au chevet du gravelot, du côté de Mousterlin.David Hémery et Adrien Perrier au chevet du gravelot, du côté de Mousterlin. 

    Ce jeudi 25 mars, c’est sur la plage de Kerler à Mousterlin, que David Hémery a retrouvé Adrien Perrier, le technicien chargé du patrimoine naturel et de la biodiversité à la communauté de communes du Pays fouesnantais (CCPF). La collectivité se révèle partenaire de la protection du petit limicole côtier, populaire sur le littoral breton, très sensible au dérangement et au piétinement. « Sur la flèche de la Mer Blanche, nous avons engagé des travaux pour éviter le piétinement et le morcellement des dunes, en collaboration avec l’Office national des forêts (ONF). Notamment la fermeture de certains accès aux plages ». Car Mousterlin est le site de nidification le plus précoce des gravelots dans le Finistère. Ils y resteront jusqu’à la mi-juillet.

    « 20 à 30 % des échecs sont dus à la submersion marine »

    Mais d’ores et déjà, les promeneurs arpentent les plages sans connaître l’importance d’être attentifs et vigilants. Les chiens sont autant de dangers pour les gravelots s’ils ne sont pas tenus en laisse. « On ne travaille pas contre la prédation mais pour la protection de la ponte », indique David Hémery. « 20 à 30 % des échecs sont dus à la submersion marine, une grande majorité aux aléas climatiques naturels. Il y a seulement 2 à 3 % sur lesquels on peut travailler », complète le coordinateur régional de Bretagne Vivante.

    Attention aux oeufs.Attention aux œufs et aux oisillons nichés dans le haut des plages. 

    « Protéger et conserver la population passe par une prise de conscience collective des particuliers, mais aussi des collectivités qui n’ont pas obligation de nettoyer systématiquement les plages et la laisse de mer avec des cribleuses. C’est le garde-manger des prédateurs des gravelots que sont les corneilles ou les goélands », pointe-t-il. Plus légèrement, il signale que « le gravelot, c’est un loser » : « il a la culture de l’échec. Il n’apprend pas ou peu de la destruction de ses nids ou de ses œufs. Les échecs dus à l’homme, ce n’est pas dans son logiciel », éclaire David Hémery.

    Une charte de bonne conduite

    Bretagne Vivante a instauré une charte de bonne conduite pour la protection du gravelot à collier interrompu, et plus largement pour la biodiversité. « Ce ne sont pas des interdictions, mais des préconisations », précise David Hémery. Une fois sensibilisés, les promeneurs deviennent naturellement respectueux. « À Mousterlin, les gens se font le relais de notre action », illustre-t-il.

    Le gravelot est emblématique du littoral breton.Le gravelot est emblématique du littoral breton. 

    Parmi les consignes distillées, il convient de tenir les chiens en laisse et de privilégier les sorties à marée basse - sans oublier que les chiens sont interdits sur les plages du 1er juin au 30 septembre -, de rester sur les sentiers balisés et d’éviter de marcher sur le haut des plages et des dunes où nichent les gravelots. Par ailleurs, il est fondamental de respecter les mesures de protection (enclos, panneaux d’information, etc.), de ramasser ses déchets en s’assurant qu’il n’y a pas de nid en dessous.

    Christian Le Beuze

    source:  https://www.letelegramme.fr/

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