• Il y a quelques jours, des parlementaires de droite demandaient la dissolution de l’UNEF. Désormais c’est le ministre de l’Education nationale qui parle de « pente fasciste » pour qualifier son activité.

    Quels seraient les actes justifiant ces attaques ? L’organisation de quelques groupes de paroles non-mixtes pour les étudiant.e.s victimes de discriminations. Cette pratique intéresse, interroge, inquiète. Elle bouscule et fait débat.

    Nous ne pouvons accepter que des députés proposent la dissolution de cette organisation. Nous ne pouvons encore moins admettre l’idée que l’UNEF soit renvoyée dos à dos avec un groupuscule d’extrême droite, condamné pour incitation à la haine raciale. Nous ne pouvons tolérer les propos d’un ministre qui banalisent le fascisme et participent ainsi à la confusion idéologique ambiante.

    Militant.e.s, dirigeant.e.s, avec des diversités de parcours, nous avons été par le passé des acteurs et actrices engagé.e.s de cette organisation. L’idéal émancipateur, républicain, laïque, antiraciste et féministe a toujours été notre boussole, un idéal au service des intérêts sociaux et moraux de tous les étudiant.e.s. Au cours de ses 110 ans d’histoire, quelle qu’ait été la tendance dirigeante, l’UNEF a toujours été en tête des batailles relatives au budget de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle a su porter un discours anti-colonial dans une société française qui était loin d’y souscrire. Elle s’est engagée en mai 68, dans ce mouvement qui a conduit aux changements sociaux et moraux que nul ne conteste aujourd’hui. L’UNEF, c’est aussi un mouvement décisif contre la sélection en 1986 et la mobilisation historique contre le CPE qui n’avait d’autre ambition que de précariser encore et encore, les jeunes de notre pays.

    Signataires de ce texte, pour certain.e.s avec des désaccords parfois profonds avec des pratiques et des orientations syndicales et idéologiques de l’UNEF, nous pensons que, par son histoire et les valeurs issues de la Charte de Grenoble qu’elle incarne, l’UNEF a toute sa place dans le débat public.

    A l’heure où les étudiant.e.s et la jeunesse sont particulièrement touchés par la pauvreté et la précarité, le gouvernement se doit d’être à l’écoute des organisations représentatives des étudiant.e.s. Cette exigence nous paraît d’autant plus incontournable que nous avons sous nos yeux, ces dizaines de milliers de jeunes qui basculent dans une précarité insupportable, renoncent à poursuivre leurs études abandonnant ainsi leurs projets d’avenir.

    Aussi, nous condamnons l’outrance injurieuse des termes employés et nous opposons à toute volonté de dissolution d’une organisation de jeunesse telle que l’UNEF.

     

    Liste des signataires (Mise à jour: 21 mars 2021 17h00)

    L’Association des anciens de l’UNEF, fondée en 1938, Pouria AMIRSHAHI, Président UNEF-ID 1994-1998, Xavier AKNINE, Président UNEF-SE1986-1988, Nicolas ASKEVIS, UNEF ID 1990-1995, Cyprien ASTIER, UNEF 2014, Frédéric AUGENDRE, UNEF ID Secrétaire général 1983-1986, Clementine AUTAIN UNEF SE 1991-1994, Gilles ALFONSI, UNEF 1989-1991, Tania ASSOULINE, Secrétaire générale UNEF 2001-2003, Sebastien BACHOLET UNEF-SE 1980-1983, Patrice BADARD, UNEF ID 1992-1998 ,Guillaume BALAS, Vice-Président UNEF-ID 1994-1995, Loic BASSINO, Secrétaire national UNEF 1991-1994, Mathieu BARBERIS, UNEF 2016-2018, Olivier BARBEROUSSE, PSA UNEF-ID 1986-1990, Johanna BARRASZ, UNEF 1993-1996, Emilie BELLIN, UNEF 2015-2016, Sarah BENICHOU UNEF ID 1993-1999, Ugo BERNALICIS, UNEF 2008-2011, Jean Pascal BERNARD, BN UNEF-ID 1993-1997, Céline BERQUER, UNEF ID, BN 1994-1997, Marie Noëlle BERTRAND UNEF Secrétaire générale, Nicolas BERTRAND, Secrétaire général UNEG 1989-1991, Tina BIARD, BN UNEF 2010-2012, Alexandre BILOUS 1964-1968, Sophie BINET, Vice Présidente UNEF 2007-2008, Nina BITOUN, UNEF ID Paris 1 1993-1998, Romain BLACHIER, UNEF 1995-2002, Frédéric BOCCARA, BN UNEF 1981-1985, Pascal BOISSEL, UNEF ID 1979-1982, Romain BOIX, LMDE Président 2015-2018, Frédéric BONNOT, UNEF-ID Trésorier National 1994-1999, Florian BORG, UNEF-ID, 1997-1999, Delphine BORGEL, PSA UNEF-ID 1993-1997, Frédéric BORRAS, UNEF-ID 1984-1988, Serge BOSC, FGEL 1964-1968, Amine BOUABBAS, UNEF 2004-2007, Jean-Marcel BOUGUEREAU, FGEL 1964-1968, Jean Baptiste BOURDELLON, BN UNEF 2012-2014, Emilie BOURDON, UNEF, 2016-2018, Gerard BOURGOIN FGEL 1963-1969, Gwenolé BUCK, UNEF 2005-2010, Gérard BRIANT, UNEF 1992-1996, Colombe BROSSEL UNEF ID 1989-1992, Mickaël BRUEL UNEF ID 1999 2000, Louis-Jean CALVET VP UNEF 1964-1965, Magali CAMPA, UNEF Secrétaire Générale 2016-2018, Franck CARBONNEL, FNEMS UNEF 1980-1985, Pierre-Alain CARDONA, UNEF ID 1994-1995, Fanélie CARREY-CONTE, BN UNEF 2000-2005, Philippe CASIER, BN UNEF-ID, Christophe CASTAING, BN UNEF ID 1981-1985, Sébastien CHAILLOU, Trésorier National UNEF 2012-2013, Fabrice CHAMBON, BN UNEF 2001-2005, Arnauld CHAMPREMIER-TRIGANO Vice-Président UNEF-ID 1994-1997, Claudine CHAPRON, UNEF 1984-1989, Vincent CHARBONNIER, UNEF-ID, 1990-1993, Julian CHARTON, UNEF BN 2012-2015, Magalie CHASTAGNER, Secrétaire national UNEF 1999-2002, Norbert CHAZAUD, UNEF BN 1979-1983, Pascal CHERKI, BN UNEF-ID 1988-1993, Théo CHEVALLIER BN UNEF 2014-2016, Chahra CHIBATI, UNEF 2006-2009, Mélanie COLLET, UNEF 2003-2006, Eric COQUEREL, UNEF-ID 1983-1988, Alexis CORBIERE, Vice-Président UNEF-ID 1994-1995, Sergio CORONADO UNEF ID 1992-1994, Annie COUEDEL 1962-1966, Aliaume COUCHARD, UNEF 2011-2013, Jean Francçois COURTILLE, BN UNEF 1987-1988, Joëlle COULON, UNEF 1962-1964, Pierre COURS-SALIES, UNEF 1962-1967, Cendrine DALLET, UNEF ID 1995-2000, Pierre DARDOT, UNEF-ID, 1980-1986, Olivier DARONNAT Secrétaire Général UNEF ID 1994-1997, Philippe DARRIULAT, Président UNEF-ID 1986-1988, Caroline DE HAAS, Secrétaire générale UNEF 2007-2009, Pierre DEJEAN, UNEF 1968-1970, Laëtitia DEKNUDT, UNEF ID BN 1981-1984, Laure DELAIR, Vice-Présidente UNEF 2013-2015, Anne DELBENDE, Secrétaire Générale UNEF 2003-2006, Karine DELPAS, Présidente de l’UNEF 1997-2000, Stéphane DELPEYRAT, UNEF-ID 1986-1988, Jacques DELPY, Secrétaire général UNEF 1955-1957, Emir DENIZ, UNEF 2000-2002, Clémence DOLLE, UNEF BN 2018-2020, Laurent DOUCET, UNEF-ID 1986-1989, Maryse DUMAS, BN UNEF 1972-1976, Isabelle DUMESTRE, BN UNEF 2000-2005, Tifen DUCHARNE, BN UNEF  1993-1999, Capucine EDOU, UNEF ID BN 1995-1999, Julie EL MOKRANI TOMASSONE, BN UNEF 2013-2016, Annie ERNAUX 1960-1964, Amandine ESCHERICH, BN UNEF 2012-2014, Magali ESCOT, UNEF-ID 1992-1996, Valérie ESTOURNES, BN UNEF-ID 1991-1993, Gwenaelle EVIN, UNEF ID 1989-1997, Vanessa FAVARO, LMDE Présidente 2012-2014, Luis FAVRE, UNEF US 1975-1979, Laurent FAURE, UNEF-ID 1983-1987, Sacha FEIERABEND, Secrétaire Général UNEF 2014-2017, Gérard FILOCHE, UNEF 1968, Germain FILOCHE, BN UNEF 2005-2009, Léa FILOCHE, BN UNEF 2001-2004, Damien FLAMENT, UNEF 2004-2007, Astrid FRANCOIS-HIGELE, UNEF ID 1995-1998, Gweltaz FRIGOUT, BN UNEF 1999-2003, Laurent GARROUSTE, BN UNEF-ID 1987-1995, Raquel GARRIDO, BN UNEF-ID 1994-1997, Frédéric GENEVEE, UNEF 1986-1988, Dominique GERARDIN FGEL 1963-1967, Olivier GIRARDIN, Secrétaire général UNEF 1993-1994, Lionel GIRAUD UNEF ID 1995-2001, Nicolas GIRAUD, UNEF ID 1982-1988, Brice GIRAUDET, UNEF 2012-2014, Pierre-François GROND, BN 1987-1992, Stéphanie GOURDOL, BN UNEF 2002-2005, Juliette GRIFFOND, BN UNEF 2006-2009, Thibaut GUINE, UNEF 2014-2017, Nordine HATI UNEF ID 1995-2000, Benoît HAMON, 1986-1990, Mathieu HANOTIN, BN UNEF 2001-2005, Jean-Jacques HAZAN, BN UNEF-ID 1977-1985, Carole HAZE, BN UNEF-ID 1995-1998, Jean-Pascal HIGELE, UNEF ID, 1997-1998, Frédéric HOCQUARD, BN UNEF-ID 1993-1998, Jean-Jacques HOCQUARD Vice-Président 1960-1964, Farid HOUSNI, UNEF, 2000-2006, David HUYNH, BN UNEF 2001-2005, Guillaume HOIBIAN, BN UNEF 1988-1990, Bob INJEY, Président UNEF 1992-1994, Laurent JACQUEMIN, BN UNEF-ID, 1987-1991, Pauline JAGU- DAVID, BN 2012-2015, Charly JANODET, BN UNEF 2010-2012, Vincent JAROUSSEAU, Mila JEUDY BN UNEF 2004-2008, Babette JOSHUA 1963-1964, Samy JOSHUA, UNEF 1963-1964, Régis JUANICO, UNEF ID 1990-1996, Laurent KANDEL, UNEF 1984-1991, Pierre KANUTY, UNEF-ID 1990-1995, Gaëlle KERGUTUIL, UNEF 2005-2008, Nicolas KHALETZKY UNEF ID 2001-2002, Anne KOROBELNIK UNEF BN 1993-1995, Pierre Henri LAB, UNEF 1996-1999, Jean LABIB UNEF 1965, Fabrice LABROILLE UNEF ID 1996-2000, Bastien LACHAUD, BN UNEF 2001-2003, Laurent LALIBERTE, UNEF ID, 1987-1991, Mathieu LAPPRAND, BN 1999-2002, Malik LARABI BN UNEF-ID 1983-1987, Lilà Le BAS, UNEF Présidente 2016 2019, Sylviane LEJEUNE, UNEF, 1979-1981, Patrice LECLERC, Président UNEF-SE 1986-1988, Thierry LECRAS, Vice-Président UNEF 2008-2010, Alex LEGROS, UNEF ID 1987-1992, Didier LEVY, UNEF-UGE  1966-1970, Isabelle LORAND, UNEF 1986, Marianne LOUIS, UNEF ID 1989-1985, Silvère MAGNON, Secrétaire général UNEF 1998-2000, Emmanuel MAHEU UNEF 1976-1978, Joëlle MALVY BN UNEF-SE 1984 1986, Julie MANDELBAUM, Secrétaire Générale UNEF 2011-2014, Nathalie MAQUOI, UNEF 1997-2001, Raoul MARMOZ  UNEF-ID 1989-1996, Bastien MARCHINA, UNEF 2003-2011, Myriam MARTIN, UNEF-ID 1987-1993, William MARTINET, Président UNEF 2013-2016, Céline MARTINEZ, UNEF ID BN 1998-2001, Présidente de l’Association des Anciens de l’UNEF., Laurent MAUDUIT, Secrétaire général UNEF US 1975, Marianne MAXIMI, UNEF 2008-2011, Delphine MAYRARGUE, Vice-Présidente UNEF ID 1993, Jean-Luc MELENCHON, UNEF 1972, Anna MELIN, Secrétaire Générale UNEF 2008-2012, Olivier MEIER, UNEF 1988-1992, Nicolas MERIGOT, BN UNEF 2009-2015, Jean-Claude MERLE,  Vice-Président UNEF 1962-1963, Pierre MERY, BN UNEF 2011-2014, Camille MICLOT, BN UNEF 2004-2007, Franck MILLOT, BN UNEF-ID 1993-1994, Alain MONCHABLON, FGEL 1966-1967, Robi MORDER, UNEF ID BN 1980-1984, Cyril MOREL, BN 1990-1993, Nicolas MORVAN, UNEF ID, 1996-1998, Adeline NOURY, UNEF-ID 1999-2001, Lennie NICOLLET, UNEF 2010-2011, Florence OSTIER, UNEF 1977-1982, Emmanuelle PARADIS, BN UNEF-ID 994, Sébastien PARIS, UNEF 1992-1998, Yvan PAVIS, UNEF ID 1979-1985, Hélène PASQUIER, BN UNEF 2007-2009, Isabelle PAUTRAT, BN UNEF 1988-1991, Malvina PELAY, BN UNEF 2009-2012, Antoine PELLETIER, BN UNEF 2002-2005, Loïc PEN, Sécrétaire général UNEF 1992-1994, Mao PENINOU, BN UNEF-ID 1986-1993, Morand PERRIN, BN UNEF 2010-2012, Thomas PEREZ-VITORIA, BN UNEF ID 1991-1996, Raphael PEREZ, UNEF 1977-1979, Bertrand PERISSE, UNEF ID 1980-1982, Delphine PETIT, UNEF SE 1990-1994, Bernard PIGNEROL, UNEF ID Paris 1, Regis PIQUEMAL President UNEF-SE 1984-1986, Éric POLIAN, UNEF ID BN 1994-1999, Jean-Claude POLACK UNEF 1961-1962, Anaïg PIEDERRIERE, BN UNEF 2007-2010, Anne QUERRIEN, UNEF 1963-1966, Ali RABEY, UNEF 2003-2007, Pauline RAUFASTE, UNEF Vice présidente 2016-2018, Judith RAYMOND QUENTEL, UNEF 1988-1984, Patrick RAYNAL UNEF 1967-1968, Jacques REMY FGEL 1963-1964, Raphaëlle REMY-LELEU, 2011-2013, Eléonore REAL BN UNEF-ID 1994-2000, Lise RIBEAUD, Déléguée Générale de l’UNEF 2015-2016, Hervé RIGAUD, UNEF ID 1982-1985, Tiphain ROBERT, UNEF 2003-2009, Olivier ROUGIER, BN UNEF 2001-2005, Jean-Claude ROURE, Président UNEF 1962-1963, Danilo ROSALES, 1991-1993, Marc ROZENBLAT, Président de l’UNEF ID 1984-1986, Jean-Marc SALMON, Secrétaire Général UNEF 1964, Agnès SAURAT, UNEF 1985-1988, Elsa SEYS, BN UNEF-ID 1996-1998, Michel SERAC, Président UNEF US 1971-1975, Sayna SHAHRYARI, BN UNEF 2010-2013, Daniel SHAPIRA, Vice-Président UNEF US 1971-1975, Sylvie SCHERRER, BN UNEF ID 1986-1991, Eric SCHULTZ, UNEF 1992-1997, Denis SIEFFERT, Président UNEF US 1975-1978, Danielle SIMONNET, UNEF ID BN 1989-1995, Louis SOUCHIERE, BN UNEF 2014-2015, Antony SMITH, BN 1994-1997, Benjamin STORA, UNEF, 1970-1976, Philippe STIERLING, 1984-1986, Gabriel SZEFTEL, BN UNEF 2005-2008, Aurélien TACHE, UNEF 2006-2010, Sophie TAILLE POLIAN, UNEF ID, Jean François·TEALDI,, Leyla TEMEL, BN 2005-2006, Emmanuel TERRAY Cartel ENS 1956-1961, Georges TERRIER, BN UNEF ID 1982-1986, Laurent TERK, UNEF ID 1979 1985, Guillaume TESTA, BN UNEF ID 1996-1998, Marie-Noëlle THIBAULT FGEL 1960-1966, Alexandre THIEBAULT, Trésorier National UNEF 1999-2003, Isabelle THOMAS, Vice présidente de l’UNEF ID 1986, Mijo THOMAS, BN UNEF 1969-1970, Chloé TRIVIDIC, UNEF 2003-2006, Didier TZWANGUE UNEF ID 1980-1981, Antoine VALBON, BN UNEF 1981-1985, Benjamin VETELE, Vice-Président UNEF 2005-2007, Victor VIDILLES, Trésorier National UNEF 2006-2008, Marie-Pierre VIEU, UNEF SE Présidente 1994-1997, Frédéric VIGOUROUX, BN UNEF, 2001-2005, Jean VIGREUX UNEF-ID 1982-1986, WAHL Thierry, UNEF Renouveau, 1978-1979, Lauranne WITT, BN UNEF 2012-2015, Karel YON, UNEF ID BN 1997-2004, Jean-Claude ZANCARINI, UNEF 1966-1969, Michèle ZANCARINI-FOURNEL, UNEF 1964, Laurent ZAPPI BN UNEF-ID 1980-1982, Emmanuel ZEMMOUR, Président UNEF 2011-2014

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  • François Cuillandre, maire de Brest, et Irène Frachon, pneumologue au CHRU, avec les membres de la famille de Céférina Cordoba.François Cuillandre, maire de Brest, et Irène Frachon, pneumologue au CHRU, avec les membres de la famille de Céférina Cordoba.

     

    « Rond-point Céférina-Cordoba. Brestoise engagée - victime du Mediator ». Voilà ce que l’on peut lire à l’entrée du CHRU de la Cavale-Blanche, à Brest. Ce nom, c’est celui d’une femme disparue l’année dernière, emporté par une valvulopathie causée par la prise du Mediator. Elle avait 65 ans. Elle s’était fait connaître pour son combat contre le laboratoire pharmaceutique qui a commercialisé le médicalement, au côté de « La fille de Brest, », Irène Frachon, sa pneumologue.

    Hier, le rond-point qui porte son nom a été inauguré en présence de plusieurs personnalités. Parmi elles, le maire de Brest, François Cuillandre, qui a évoqué un « lieu symboliquement fort qui marque le souvenir et le combat de l’autre fille de Brest », soulignant ce « drame humain qui n’est pas terminé et un scandale qui nous appelle à la plus grande vigilance vis-à-vis des intérêts économiques et commerciaux des laboratoires ».

    « Le symbole absolu d’une catastrophe »

    Des membres de la famille de Céférina Cordoba étaient également présents. Ses petits-enfants, émus, ont rappelé que leur mamie était « un exemple et une force de la nature, attachante, qui n’a jamais arrêté de se battre au nom de toutes les victimes. Le dévoilement de cette plaque est une belle reconnaissance ».

    Irène Frachon était, elle aussi, naturellement présente à cette cérémonie. « De sa chambre, elle voyait ce qu’est aujourd’hui un rond-point. C’est un signal très fort envoyé aux victimes de soins médicaux car pour une fois, on n’honore pas un scientifique renommé ou un médecin qui a marqué son empreinte. Céréfina Cordoba était le symbole absolu d’une catastrophe, y compris dans les aspects les plus ignobles car elle a payé le prix des femmes qui veulent maigrir ».

    La pneumologue a rappelé que le combat de sa patiente reste d’actualité et qu’« il a déjà commencé à payer, avec une loi d’indemnisation qui a déjà reconnu le préjudice de 4 000 victimes pour un montant de 200 000 000 d’euros, via l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux ». « Le délibéré du procès pénal sera rendu, lundi prochain à 10 h », a ajouté la scientifique.

     

    source: 

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  • À l’appel de la CGT, la mobilisation a rassemblé une centaine de travailleurs de la métallurgie employés dans le Finistère. À l’appel de la CGT, la mobilisation a rassemblé une centaine de travailleurs de la métallurgie employés dans le Finistère. 

    Une centaine de travailleurs de la métallurgie était réunie ce mardi matin, à l’appel de la CGT, sur le port de commerce de Brest. Une mobilisation pour défendre leurs salaires et les termes de leur convention collective, actuellement âprement discutée sur le plan national.

    La place des Formes accueillait, ce mardi midi, une centaine de travailleurs de la métallurgie de Navtis, Damen, Thalès, Snef, SDMO, Le Guellec ou Cummins… Soit une dizaine de sociétés implantées à Brest, en presqu’île de Crozon, à Quimper ou à Douarnenez. En jeu, leurs conditions de travail et niveaux de rémunération. « En trois ans de discussions, on est sur le point de perdre un siècle d’acquis sociaux » résumait David Pico à la manœuvre, sur le port, aux côtés de Guillaume Puil également de la CGT.

    « Nous défendons notre niveau de rémunération à travers la question des classifications. Dans le projet défendu par les industriels, les qualifications et les diplômes des salariés ne sont plus automatiquement reconnus. Le classement, qui déclenchera le niveau de rémunération, s’effectuera en fonction du poste occupé. Nous souhaitons rester à la reconnaissance des diplômes avec un changement automatique tous les quatre ans et un départ de grille à 1 800 € ».

    En grève quelques heures ou la journée entière, les employés ont rappelé leur détermination à défendre leurs acquis sociaux et niveau de rémunération.En grève quelques heures ou la journée entière, les employés ont rappelé leur détermination à défendre leurs acquis sociaux et niveau de rémunération. 

    Les modalités autour du calcul de la prime d’ancienneté font également l’objet de discussions serrées sur le plan national. Il s’agit d’un point essentiel de la valorisation salariale, puisque cette prime d’ancienneté peut représenter jusqu’à 15 % du salaire après quinze ans de carrière.

    À noter que les discussions, qui regroupent d’autres revendications et thèmes de désaccords, sont menées sur le plan national. Rassemblés devant le siège de Navtis à Brest, les grévistes n’ont pu rencontrer, ce mardi, le président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) du Finistère, Bruno Pivain, en déplacement à Cherbourg (50).

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le public réuni devant le Théâtre de Cornouaille, ce mardi midi, a pu échanger avant de profiter d’un temps musical. Le public réuni devant le Théâtre de Cornouaille, ce mardi midi, a pu échanger avant de profiter d’un temps musical.

    « Nous n’avons plus de lieu pour nous rassembler. Pas mal de gens n’ont plus la parole. Donc cette agora est une façon de se redonner la parole ». Des intermittents du spectacle occupent pacifiquement mais de façon déterminée le Théâtre de Cornouaille, à Quimper, depuis vendredi après-midi.

     

    Ils ont organisé leur première « agora », ce mardi midi, en plein air. Un temps d’échanges nourri par le public qui a été précédé d’un petit concert donné par cinq musiciens regroupés pour l’occasion et suivi d’un mix proposé par Yuna Le Braz.

    De la musique au grand air et sous le soleil : on avait oublié comme c’est bon !De la musique au grand air et sous le soleil : on avait oublié comme c’est bon !
     
    Occupation du Théâtre de Cornouaille - QuimperUn peu de son envoyé par Yuna Le Braz (lia)
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Happening à forte portée symbolique et non dénué d’humour, que la mise en scène des assistants d’éducation, ce mardi, à Lorient, pour dénoncer le peu de considération dont jouit aujourd’hui leur métie Happening à forte portée symbolique et non dénué d’humour, que la mise en scène des assistants d’éducation, ce mardi, à Lorient, pour dénoncer le peu de considération dont jouit aujourd’hui leur métier.  

    Les assistants d’éducation du collectif AEDT56 se sont mobilisés ce mardi 23 mars, à Lorient. Ils se sont mis en scène pour dénoncer le manque de considération dont souffre leur métier.

    Mobilisés ce mardi après-midi, place Aristide-Briand, à Lorient (56), les assistants d’éducation du collectif AEDT 56 se sont placés d’eux-mêmes tels des « pions » sur un échiquier géant installé devant la Fnac. Un happening à forte portée symbolique et non dénué d’humour, mis en scène pour dénoncer le peu de considération dont jouit aujourd’hui leur métier.

    « Nous ne sommes plus des surveillants, de simples « pions » comme autrefois », réaffirme Aud Grossi la coordinatrice du collectif. « Les missions sont plus larges désormais en termes d’éducation ». Les assistants d’éducation souffrent d’un déficit d’image et d’un statut encore mal reconnu.

    Mobilisation régionale ce jeudi à Rennes

    « Ce n’est plus un job étudiant d’autant que la plupart des établissements se trouvent en zone rurale où il n’y a pas d’université, poursuit Aud Grossi. « Les chefs d’établissement veulent des gens diplômés qui aident aux devoirs et pallient les absences d’enseignants et la moyenne d’âge est de 30 ans ».

    Pour certains d’entre eux, « pères et mères de famille », l’heure d’obtenir une revalorisation de la profession est venue. Une mobilisation d’ampleur régionale est prévue à Rennes, ce jeudi 25 mars, devant le rectorat.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • « Les Ami.e.s de la Commune » ont présenté leur programme au café hybride Fracas, à Lorient (Morbihan).« Les Ami.e.s de la Commune » ont présenté leur programme au café hybride Fracas, à Lorient (Morbihan). 

    150 ans après l’événement, les « Ami.e.s de la Commune » veulent retracer les liens qui unissent l’événement, essentiellement parisien, à la Bretagne et au pays de Lorient.

    À l’occasion des 150 ans de l’épisode insurrectionnel qui prit place au printemps 1871 à Paris, le collectif Les Ami.e.s de la Commune Bretagne-Sud, formé en 2020 et issu de l’association Loisirs solidarité retraité (LSR), organise une série d’événements culturels dans le pays de Lorient (Morbihan). Ceux-ci devraient s’étaler de fin avril à la mi-juin 2021, sauf restrictions liées à la crise sanitaire. «L’idée est de voir quelles étaient les relations entre la Bretagne, plus particulièrement le pays de Lorient, et la Commune​ », précise Michel Brontin, président du collectif.

    3 500 prisonniers dans le « secteur de Lorient »

    Le « secteur de Lorient », appellation administrative historique, a en effet accueilli plus de 3 500 prisonniers, sur les près de 30 000 convoyés depuis Versailles après la défaite des insurgés. On dénombre également une cinquantaine de personnes arrêtées originaires du pays de Lorient.

    L’ouverture de la séquence est prévue le 30 avril à la cité Allende, avec une conférence-débat centrée sur Nathalie Le Mel, communarde brestoise à l’origine de la création de l’Union des femmes, l’un des premiers mouvements féministes français. Suivra ensuite le lancement d’une pièce de théâtre mettant à l’honneur les Bretons insurgés, intitulée La Commune n’est pas morte !, et qui se produira entre autres à Locmiquélic et Auray.

    Des « balades communardes » suivant les rues nommées après des figures locales de l’événement, seront également organisées à Hennebont, Lorient et Lanester, tandis que divers débats, projections et expositions portant sur des aspects plus précis (Les femmes dans la Commune, La Commune et les artistes,…) auront lieu en parallèle.

    « Liberté et démocratie sociale »

    «La Commune de Paris est une période historique qui résonne fort aujourd’hui, avec des gens qui se sont battus pour la liberté et la démocratie sociale​ », rappelle Claudine Cornile, présidente de LSR.

    Pour soutenir le collectif, des bons de soutiens de 5 € peuvent être commandés via l’adresse mail communesudbretagne@yahoo. Le programme est consultable sur le site du collectif.

     

    Glenn GILLET

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et médiatique membre de la France Insoumise, s’est rendu à la Fonderie de Bretagne, ce mardi. Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et médiatique membre de la France Insoumise, s’est rendu à la Fonderie de Bretagne, ce mardi. 

     

    Alexis Corbière, figure de la France Insoumise, et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, étaient, ce mardi, à Caudan (56), aux côtés des salariés de la Fonderie de Bretagne défendant leur avenir dans le groupe Renault. Le conflit prend une tournure politique, la Fonderie devient le symbole de la délocalisation de l’industrie française.

    Le conflit qui oppose les salariés de la Fonderie de Bretagne au groupe Renault, qui a annoncé, jeudi 11 mars, vouloir se séparer de l’usine de Caudan, prend un tour politique. Prévisible à moins de trois mois des élections régionales et départementales et à un an de l’élection présidentielle. Ce mardi, la CGT, syndicat majoritaire de l’usine, a appelé au rassemblement sur le parking de la Fonderie pour dénoncer « la trahison de Renault ». Au milieu des plus de 1 000 personnes réunies, des drapeaux d’organisations syndicales, Alexis Corbière, figure médiatique de la France Insoumise et député de Seine-Saint-Denis, et Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste et député du Nord, se sont invités.

    « Le but, c’est que l’on parle de nous au plus haut »

    L’Insoumis Alexis Corbière est en représentation de Jean-Luc Mélenchon : « Oui, tout cela est politique. Le sujet de la Fonderie de Bretagne dépasse le cadre local, c’est une mobilisation nationale pour défendre l’emploi ». Fabien Roussel se défend de toute récupération politique : « En venant ici, je ne pense pas aux élections, je suis soucieux de l’avenir de mon pays et de son industrie. C’est la priorité du PCF ». Cet intérêt pour la Fonderie de Bretagne sert aussi les affaires de la CGT : « Le but, c’est que l’on parle de nous au plus haut », glisse Maël Le Goff. Pour l’insoumis et le communiste, l’occasion est belle de mettre le gouvernement face à ses engagements. En mai 2020, Bruno Le Maire parlait relocalisation et souveraineté industrielle devant un monde à l’arrêt pour cause de pandémie « Aujourd’hui, on parle pour le marché français de la nouvelle Dacia, qui sera produite en Chine, du grand n’importe quoi », s’insurge Fabien Roussel. « Sur les 100 milliards d’euros présentés pour le plan de relance, seul 1 % a été utilisé pour la relocalisation », argumente Alexis Corbière.

    « Du tourisme de la misère » pour Jean-Michel Jacques

    Jean-Michel Jacques, député LREM de la circonscription d’Hennebont (56), assure, lui, être « loin du tourisme de la misère du PCF de la France Insoumise », a-t-il déclaré lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, ce mardi. Quelques heures auparavant, il s’est entretenu avec la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, au sujet de l’avenir de l’usine de Caudan. « Elle est consciente des spécificités de la Fonderie de Bretagne et est d’accord sur le fait que Renault doit prendre ses responsabilités. Je demande maintenant au groupe de mettre la main à la poche pour sauver la Fonderie », plaide l’élu. Le sujet fonderie sert aussi les passes d’arme à Lorient Agglomération. Le président Fabrice Loher propose, ce mardi soir, en conseil communautaire, un vœu pour le maintien de l’outil industriel. L’opposition, qui fustige le retard pris dans le dossier par la présidence, y opposera un contre vœu, « pour renvoyer l’État, actionnaire de Renault, en face de ses responsabilités ».

     

    Céline Le Strat

    source: https://www.letelegramme.fr/

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