• Quelque 200 personnes se sont rassemblées en centre-ville ce lundi pour la Journée internationale des droits des femmes.Quelque 200 personnes se sont rassemblées en centre-ville ce lundi pour la Journée internationale des droits des femmes

    Symboliquement, le rassemblement du 8 mars à Lorient (Morbihan) débutait ce lundi 8 mars 2021 à 15 h 40, heure à laquelle les femmes, contrairement aux hommes, ne sont plus rémunérées.

    Ce n’était pas la Journée de la femme, mais celle de la lutte pour les droits des femmes. Ce lundi 8 mars 2021, l’appel intersyndical, a rassemblé quelque 200 personnes sous le soleil de la place Aristide-Briand à Lorient (Morbihan). Des femmes et des hommes de tous âges, réunis par cette nécessité de lutter contre toutes les discriminations à l’égard des femmes. Dans la vie de tous les jours, dans le monde du travail, où trop d’inégalités, trop de violences sexistes persistent. Les prises de paroles se sont multipliées durant une heure.

    Lors des prises de paroles des syndicats, place Arisitide-Briand.

    « Un rôle majeur durant la pandémie »

    Plusieurs syndicats ont insisté sur les problèmes d’inégalités salariales, en moyenne 25 % de moins, à travail égal. « Chaque jour, rappelle la CGT, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15 h 40. Pendant le confinement, les salariées en première ligne étaient très souvent des femmes. Des caissières, des ouvrières de l’agroalimentaire, des infirmières, des aides soignantes, des agents d’entretien… Pourtant, les promesses de revalorisation de leurs métiers ont fondu comme neige au soleil. Une majorité n’a pas vu la couleur de la prime Covid ». La FSU abonde : « la pandémie a mis en évidence le rôle majeur des femmes dans leurs métiers à forte utilité sociale. Elles ont assuré, souvent au prix de grandes souffrances, la continuité du Service public en France »

    Revaloriser, reconnaître les qualifications des unes et des autres, c’est aussi, rappellent les syndicats « une question de volonté politique. La loi le prévoit : à travail égal, salaire égal ».

    Des slogans et des tenues vestimentaires au diapason.
     
    Pierre WADOUX
    source: https://www.ouest-france.fr/
     
    A lire également: À Lorient, 200 personnes mobilisées pour gagner l’égalité homme-femme
    (  https://www.letelegramme.fr/ -8/03/21-18h53)
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  • Une trentaine de chanteuses se sont rassemblées devant la mairie, rejointes par des élues et des passantes.Une trentaine de chanteuses se sont rassemblées devant la mairie, rejointes par des élues et des passantes.

    Deux chorales joyeuses et militantes sont venues chanter et danser au marché d’Auray (Morbihan), ce lundi 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

    Deux chorales joyeuses et militantes pleines d’entrain sont venues chanter et danser au marché d’Auray (Morbihan) en ce lundi 8 mars, journée internationale des droits des femmes. L’une se nomme « Coclito » et la seconde en création n’a pas encore défini son nom. Elles ont mené de concert un moment festif devant la mairie puis devant le parvis de l’église Saint-Gildas au cœur du marché du lundi.

     L’objet était d’interpeller et sensibiliser autour des droits de l’homme, plus précisément des droits de la femme. Il s’agit en réalité des droits de l’humanité et de rappeler que les femmes représentent la moitié de celle-ci ​, expliquent les chanteuses.

    Éduquez vos fils !

    Trois points sensibles ont été soulevés. D’une part la sphère professionnelle, face aux inégalités de salaire, même à travail équivalent lors de la vie active. On constate également qu’au moment de la retraite les différences de revenus sont importantes. Côté sphère familiale les femmes restent généralement « les premières de corvée » et ne comptent pas leurs heures passées aux tâches liées au foyer.

    Les violences au sein du foyer restent également tabou. À Auray, deux accueils d’urgence existent pour les femmes, mais les participants ont voulu interpeller la mairie sur le sujet, estiment que c’est « insuffisant ». Le troisième point soulevé reste les difficultés au sein de la sphère sociale, publique il s’agit de petites remarques, les regards inappropriés, voir de gestes déplacés. Des femmes meurent encore de violence, rappellent les militantes.

    En résumé : « Protéger vos filles, éduquez vos fils ! », s’exclame toute la joyeuse équipe.  Lorsqu’on parle de féminisme, il faut rappeler qu’il ne s’agit pas d’une rivalité femme homme mais plutôt d’une recherche d’harmonie et de dialogue, d’ajustement. La société rencontre une crise importante de la famille avec de nombreuses séparations », rapporte Annie Rio, membre de la chorale Coclito.

    La danse s’est mêlée aux chants, des phrases assassines ont été chiffonnées et déchirées puis enterrées dans le cercueil du patriarcat. Comme une libération ! La rencontre s’est terminée par une dégustation de bonbons… en forme de clitoris. Un symbole, là encore :  Lorsque le clitoris aura trouvé sa place au même niveau que le pénis nous aurons franchi une étape ! », conclue une des chanteuses.

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  • Mumia Abu Jamal, le journaliste étatsunien, “voix des sans-voix” de Philadelphie qui est embastillé depuis plus de vingt ans à l’issue d’un procès inique, est sérieusement malade: pour autant, il ne cesse pas de mener la lutte et d’apporter sa solidarité à toutes les victimes de l’oppression capitaliste et impérialiste de par le monde. C’est une question d’honneur de ne pas le laisser croupir en prison alors que la covid ravage les , pays qui est à la fois le plus riche du monde et le plus touché par cette épidémie. Ecrivons à Mumia en utilisant les canaux indiqués à la fin de cet article et montrons à la “justice” étatsunienne que le camarade Mumia est connu et aimé en France.

    Georges Gastaud

    ____________________________________________________________

    Ce que la prison de Mahanoy a volontairement tenté de cacher

     

    Souffrant depuis plusieurs jours de douleurs thoraciques et d’essoufflement, a été hospitalisé samedi dernier. Diagnostiquant une insuffisance cardiaque congestive, le personnel médical a procédé à une batterie de tests. On ne sait combien de temps Mumia est resté à l’hôpital mais mercredi il était de retour en isolement à l’infirmerie de la prison avec un cœur affaibli exigeant de la surveillance, un traitement et une très mauvaise nouvelle : le résultat de son test sanguin PCR de sérologie était positif.‎ Les jours précédents son hospitalisation, trois tests covid-19 avaient été réalisés par le service médical de la prison, tous négatifs ou faux négatifs.‎

    ‎Mercredi, il a pu joindre son avocat et ses soutiens qui tenaient une conférence de presse à Philadelphie devant le bureau du procureur (photo en pièce jointe) pour exiger qu’il reçoivent des soins médicaux appropriés. A ce sujet, Il a exprimé sa gratitude pour le soutien qu’il avait reçu et l’attention du monde entier aux prisonniers les plus vulnérables face à la pandémie. ‎

    ‎Rappelons que c’est à l’infirmerie de la même prison (Mahanoy) en 2014 que Mumia a été diagnostiqué comme ayant une glycémie très faible, symptôme d’une alerte diabétique ou d’une réaction à un stéroïde qu’il prenait suite à une forte éruption cutanée. ‎L’infirmerie n’a pas pour autant surveillé l’évolution de son taux de sucre dans le sang durant les trois semaines qui suivirent. Ce n’est que lorsqu’il s’est évanoui suite à une insuffisance rénale qu’il a été transporté d’urgence à l’hôpital. Son procès dans cette affaire ‎avec l’administration pénitentiaire est‎‎ ‎‎toujours en instance. Il a en effet fallu saisir la justice et les ‎protestations du monde entier pour qu’il obtienne le traitement antiviral contre l’hépatite C – tardivement diagnostiquée – dont il était atteint.

    Voilà pourquoi la mobilisation et la vigilance sont les seuls moyens dont Mumia dispose pour protéger sa vie. 
    La campagne d’interpellation des autorités de Pennsylvanie doit donc se poursuivre avec l’objectif que Mumia soit hospitalisé pour être soigné hors détention, et ce par des professionnels indépendants.

     

    Gouverneur Tom Wolf /  brunelle.michael@gmail.com
    Procureur Larry Krasner‎ / justice@phila.gov
    ‎‎Secrétaire d’Etat John Wetzel / jowetzel@state.pa.us

     

    Textes à copier-coller (anglais + français) :

    We are extremely worried about Mumia Abu Jamal’s state of health. He has tested positive for Covid-19 and has been diagnosed with congestive heart failure. Taking into consideration his medical history (hepatitis C) he is especially vulnerable. If he remains incarcerated his chances of survival are extremely low. Because of this we request his immediate hospitalisation so that he may receive whatever treatment is necessary in the care of independent professionals. We would also request his release from prison as soon as his health allows him to re-join his family. To avoid massive contamination through the Covid pandemic we would also request that all sick, elderly inmates should be freed.

    NOM / PRENOM / VILLE / FRANCE

    Nous sommes très préoccupés par l’état de santé de Mumia Abu-Jamal, testé positif pour Covid-19 et diagnostiqué avec une insuffisance cardiaque congestive. Tenant compte de ses antécédents médicaux (hépatite C) il est très vulnérable. S’ll reste incarcéré, ses chances de survie seraient extrêmement faibles. ‎‎En conséquence, nous demandons son hospitalisation immédiate pour qu’il reçoive les soins appropriés par des professionnels indépendants et sa libération dès qu’il sera en état de rejoindre sa famille. ‎Pour éviter la contamination de la pandémie de Covid, nous vous demandons également de libérer tous les détenus les plus vulnérables, malades et âgés

    Ecrivez à Mumia en lui faisant parvenir une carte postale de votre région pour lui souhaiter un bon rétablissement et une meilleure santé.

    Plusieurs recommandations : écrivez en anglais ou en français, soyez brefs et ne faites aucune référence à la mise en cause de l’administration pénitentiaire et des autorités américaines. Glissez votre courrier ou votre carte postale dans une enveloppe blanche. N’oubliez pas de mentionner votre adresse au dos et de l’affranchir (1,50 € jusqu’à 20 gr). Malgré ces précautions, l’Administration ayant tout pouvoir de censure, votre courrier ne parviendra peut-être pas à Mumia ou vous sera renvoyé. Ne vous offusquez donc pas si vous ne recevez aucune réponse, et ce d’autant que Mumia n’a que très peu de moyens financiers et matériels pour vous remercier. N’hésitez cependant pas à lui écrire car cette démarche constitue à la fois un moyen de pression sur les autorités américaines et de protection pour lui :

    Smart Communications

    PADOC Mumia Abu-Jamal AM 8335‎
    ‎SCI Mahanoy ‎
    ‎PO Box 33028‎
    ‎St Petersburg, FL 33733 (USA)

    Le Covid-19 dans les prisons américaines en quelques chiffres (officiels) :

    • 275.000 prisonniers ont été contaminés dans les 850 prisons étatsuniennes ;
    • en Pennsylvanie on compte 600 détenus + 150 employés infectés (110 morts) et 500 cas asymptomatiques.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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    Martha Desrumeaux (1897-1982) naît dans le Nord, à Commines,dans une famille pauvre, d’un père employé du gaz, licencié pour insolence et d’une mère amputée d’une jambe. Perdant son père, à 9 ans (pompier volontaire, écrasé par une charrette à eau), elle est placée comme bonne à tout faire, puis devient ouvrière du textile, dans des conditions de travail très difficiles.

    Martha adhère à la CGT à 13 ans, aux Jeunesses socialistes à 15 ans, influencée par les discours de Jaurès. Évacuée pendant la Première Guerre mondiale, elle est employée à Lyon dans une usine textile et prend la direction d’une grève victorieuse. Elle devient « la Pasionaria du Nord ». Elle n’a alors que 20 ans et ne sait ni lire ni écrire, mais prend conscience du rôle du collectif dans le règlement des conflits.

    Elle adhère au en 1921 et s’implique dans les combats antimilitaristes, anticolonialistes, antifascistes. Première femme élue au comité central en 1927, elle fait connaissance de Clara Zetkin à Moscou lors du 10e nniversaire de la Révolution d’octobre.

    Martha crée le journal L’Ouvrière pour les droits des au travail et combat pour l’amélioration des conditions de travail de celles-ci. Élue membre de la Commission exécutive au congrès de la CGTU, elle accompagne la marche de la faim des chômeurs en 1933.

    Elle s’attache à la réunification des syndicats du Nord, difficile du fait du contentieux entre unitaires et confédérées. Au comité de fusion CGTU-CGT, c’est elle qui représente la CGTU.

    Animatrice du Front Populaire dans le Nord, elle participe à sa victoire avec Léon Jouhaux et Léon Blum. Seule femme ouvrière aux accords de Matignon en 1936, elle aide Benoît Frachon à négocier des augmentations de salaires (le patronat refusant le moindre geste). La même année, Martha prend la direction des Jeunes filles de France, aux côtés de Danielle Casanova, pendant féminin des Jeunesses communistes.

    En 1937, elle organise le recrutement des combattants des Brigades Internationales dans le Nord.

    Pendant la Deuxième Guerre mondiale, menacée de répression anticommuniste du fait de l’interdiction du PCF en 1939, Martha s’occupe de son organisation clandestine. Avec Joseph Hentgès, elle participe au passage en Belgique d’une partie des personnels dirigeants, ainsi qu’à faire transiter des personnes physiques et du matériel de propagande. Réfugiée en Belgique, elle s’attelle aussitôt à la réorganisation du PCF clandestin.

    Revenue en juin 1940 dans la région de Lille, elle fait partie du triangle de direction Desrumeaux-Hentgès-Pattiniez pour lutter contre le statut spécifique de la Zone interdite. Réorganisant le transport des tractset journaux communistes clandestins vers la France au printemps 1941, elle reprend contact avec les mineurs, impulse la grève dans le bassin minier de mai-juin 1941, et y participe: 100 000 mineurs sont en grève, la production est totalement arrêtée. Figure de la intérieure française, Martha est arrêtée par la Gestapo le 26 août à Lille. Après un séjour à la prison de Loos, elle est déportée à Ravensbrück en 1942, y organise le soutien aux plus faibles et la résistance avec Marie-Claude Vaillant Couturier, sabotant avec les autres femmes les outils de travail. Elle survit grâce à une résistance physique et morale hors du commun, organisant les conditions de survie des prisonnières du camp. Elle y est atteinte du typhus avant d’être libérée et fait partie des 177 femmes sur 300 revenues en France, lors d’un échange de femmes SS. Lors de meetings, elle explique les horreurs des camps de concentration.

    En 1944, le droit de vote étant accordé aux femmes, Martha est élueau Conseil municipal de Lille et co-secrétaire de la CGT, fonction qu’elle quitte en 1950 du fait de sa maladie. Elle est nommée déléguée à l’Assemblée nationale consultative en 1945 et y représente les prisonniers et les déportés. Elle milite au sein de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP). Ouvrière et féministe, elle milite à l’Union des femmes de France (UFF).

    L’intense activité militante et féministe de Martha Desrumeaux lui a valu au moins un hommage : un collège à Lille (anciennement Matisse) et un espace vert portent son nom à Paris dans le 12e arrondissement. Mais il en manque un ! Elle a lutté toute sa vie pour l’émancipation du genre humain et plus particulièrement pour celle des femmes soumises au patriarcat. C’est une géante qui aurait toute sa place au (où il n’y a que cinq femmes et aucune de la classe ouvrière).

    un article extrait de XX.elles le bulletin de la du PRCF

     

    Le souffle de Martha 

    Lundi 2021 à 20h30 – Sur LCP

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Journée militante de la Section Brestoise de l'ARC29/56 du Dimanche 7 mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.


    La Section Brestoise de l'ARC29/56 a diffusé largement le tract de la Commission Femmes du PRCF, ce dimanche 7 février, au marché de la place St-Louis de Brest, à 10h.


    Un accueil chaleureux à été fait à ce tract-brochure spécialement dédié à la "Journée internationale des droits des femmes" du 8 mars. Celui-ci faisait la part belle à un certain nombre de figures féminines de la lutte pour l'émancipation des femmes, à travers des portraits biographique tel que celui de Clara Zetkin, de Ahed Tamimi, de Martha Desrumaux ou encore de Nathalie Le Mel, parmi d'autres. 150 tracts ont  été diffusés  montrant bien l'intérêt de la population brestoise pour cette initiative.

    Voici un extrait du tract "XX-elles" de la Commission Femmes du PRCF :

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  • Les sages-femmes dénoncent l’oubli et le mépris dont elles sont victimes.Les sages-femmes dénoncent l’oubli et le mépris dont elles sont victimes

    À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une soixantaine de sages-femmes du Finistère ont manifesté, ce lundi 8 mars à Brest.

    « On vous fait naître, merci de nous reconnaître ». À force de slogans, de chants et de témoignages, une soixantaine de sages-femmes ont manifesté, ce lundi matin à Brest, leur désir de considération d’une profession qu’elles considèrent « oubliée, voire méprisée ». À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars, les sages-femmes, dont 98 % de la profession est féminine, ont décidé de faire entendre leur ras-le-bol. « Le métier évolue de plus en plus. On doit assurer de nouvelles missions et, pourtant, on manque terriblement de reconnaissance », exprime Bénédicte Nicole, sage-femme à Quimper et présente à la manifestation à Brest. 

    « Une reconnaissance salariale »

    L’un des principaux griefs : la question du statut des sages-femmes. « Nous exerçons une profession médicale et, pourtant, les rémunérations sont calées sur la grille tarifaire du paramédical, explique Anne Gabriel, sage-femme à Brest. C’est un non-sens. Nous demandons que le statut médical soit reconnu, sans ambiguïté. Une sage-femme ne fait pas que pratiquer des accouchements. Elle assure aussi le suivi gynécologique de prévention chez les femmes en bonne santé, elle pratique des dépistages contre le cancer, pose des stérilets, etc. Toutes ces compétences n’ont pas été reconnues d’un point de vue financier. En début de carrière, une sage-femme diplômée démarre à 1 700 € de salaire par mois, alors qu’elle est titulaire d’un Master 2 (Bac + 5) et doit assumer d’énormes responsabilités. Ce n’est pas normal ».

    « Le métier évolue de plus en plus. On doit assurer de nouvelles missions et pourtant, on manque terriblement de reconnaissance ».« Le métier évolue de plus en plus. On doit assurer de nouvelles missions et pourtant, on manque terriblement de reconnaissance ».

    « Les responsabilités sont importantes »

    Parmi le cortège, réuni dans un premier temps place de la Liberté, puis devant la sous-préfecture pour une mobilisation interprofessionnelle, des étudiantes avaient aussi choisi de défiler. Aline Creach, Anaïs Le Borgne et Daphnée Pilven sont en deuxième année d’études. « On est là pour soutenir les sages-femmes qui exercent déjà, mais aussi pour évoquer la formation. Un an de Pass (Parcours d’accès spécifique santé) et quatre ans, jusqu’au Master 2, ce n’est pas suffisant pour toutes les compétences que l’on doit maîtriser, insiste Daphnée Pilven. Il y a un problème de représentation du métier. Les missions d’une sage-femme dépassent largement le simple fait de pratiquer des accouchements, les responsabilités sont importantes. Beaucoup ne savent pas, par exemple, que les sages-femmes peuvent prescrire des médicaments, réaliser des échographies, intervenir sur de la réanimation néonatale… ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Brest. Marche festive pour l’égalité femmes-hommes

    À la veille de la Journée internationale des droits des femmes, plus de 200 personnes se sont mobilisées, ce dimanche, en marge du marché de Saint-Louis, à Brest.
     

    À la veille du 8 mars et de la Journée internationale des droits des femmes, plus de 200 personnes ont répondu à l’appel lancé par le Collectif des Brestoises pour les droits des femmes (réunissant quatorze organisations syndicales, politiques et associatives) pour prendre part à une marche festive et revendicative au marché de Saint-Louis. En jeu : l’égalité femmes-hommes (en matière de répartition des tâches au sein d’un foyer ou d’égalité salariale, notamment) et la lutte contre les violences faites aux femmes.

    Le cortège, qui s’était réuni à proximité des halles Saint-Louis s’est élancé en musique, et au son de la Fanfare Invisible, reprenant des titres comme « Le Chant des Sardinières », « L’Hymne des Femmes », « Bella Ciao » ou « La Semaine sanglante », à l’occasion d’une déambulation à proximité du marché.

    Inégalités salariales

    « Une telle mobilisation fait plaisir », a déclaré Pascale Picol, de la CGT enseignement privé et membre du collectif. « Parce qu’on est encore loin compte : on constate toujours une différence de 25 % de moyenne entre le salaire d’un homme et celui d’une femme pour un poste équivalent », a insisté la militante. Aussi, « entre le télétravail et l’école à la maison, le confinement et les conséquences de la crise sanitaire ont encore ajouté à la charge mentale des femmes », a-t-elle ajouté, avant d’avancer qu’« on estime à 30 % le nombre de femmes qui ont craqué » durant cette période. De manière plus générale, « en période de crise, on sait bien que ce sont les plus faibles qui souffrent en premier, à commencer par les plus pauvres, les sans-papiers… Une catégorie à laquelle les femmes appartiennent encore, et on veut que ça change ! », a poursuivi Pascale Picol.

    À lire :Où sont les plus grands écarts de salaires entre hommes et femmes ?

    Une maison des femmes réclamée

    Concernant les violences faites aux femmes, le collectif a réclamé la création d’une Maison des femmes à Brest, comme cela existe déjà ailleurs. Un endroit où tout serait réuni (médecin, psychologue, hébergement d’urgence…) pour prendre en charge dans les meilleures conditions les femmes victimes de la violence de leur conjoint. « En l’état actuel des choses, et malgré les structures existantes (CIDFFPlanning familial), pour une femme victime de violences, c’est un parcours du combattant qui l’attend… ».

     

    Marche festive et revendicative au marché de Saint-Louis, pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences faites aux femmesMobilisation pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, ce dimanche, au marché de Saint-Louis

    Mobilisation pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, ce dimanche, au marché de Saint-LouisMobilisation pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, ce dimanche, au marché de Saint-Louis

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le cortège a déambulé à partir de 11 h autour du marché Saint-Louis.Le cortège a déambulé à partir de 11 h autour du marché Saint-Louis. 

    Une « marche festive et revendicative » s’est tenue ce dimanche 7 mars 2021 à Brest pour les droits des femmes. 200 personnes ont déambulé autour du marché Saint-Louis pour demander plus d’égalité.

    Leurs chants et leur fanfare ont attiré l’attention des badauds du marché Saint-Louis, à Brest (Finistère). Plus de 200 personnes ont manifesté ce dimanche 7 mars en fin de matinée à l’initiative du Collectif des Brestoises pour les droits des femmes.

    Une quinzaine d’organisations politiques, syndicales ou associatives avaient répondu à l’appel. Au rythme de Bella Ciao, L’Hymne des femmes ou Le Chant des sardinières, les manifestants ont pris part à une marche « festive et revendicative » dans le centre-ville à partir de 11 h.

    « Comment faire pour que les hommes… »

    Fin janvier, des comptes de militantes féministes ont été supprimés sur les réseaux sociaux après y avoir publié la question suivante : « Comment fait-on pour que les hommes cessent de violer ? » En réaction, les membres du Collectif des Brestoises pour les droits des femmes ont organisé ce dimanche la lecture d’un texte où elles dénonçaient le caractère systémique des violences faites aux femmes.

    « Comment faire pour que les hommes arrêtent de bénéficier du travail domestique gratuit des femmes ? De croire que l’ambition de toutes les femmes, c’est d’être mères ? De nous dire qu’on est plus jolie quand on sourit ? D’invalider nos opinions et nos ressentis ? » ont-elles ainsi interrogé.

    Un deuxième rassemblement lundi

    « On a voulu montrer que les violences faites aux femmes étaient très diverses, et qu’il s’agissait parfois de violence symbolique », explique Éléonore, qui fait partie de la vingtaine de membres actives du collectif, né en janvier 2020.

    Un autre rassemblement aura lieu ce lundi 8 mars dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, cette fois à l’appel de l’intersyndicale. Le rendez-vous est donné à 12 h devant la sous-préfecture de Brest.

    Laura DANIEL

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • À Quimper, une centaine de personnes a participé au rassemblement imaginé dans le cadre de la journée des droits des femmes, ce dimanche après-midi. Après une prise de parole, place Saint-Corentin, unÀ Quimper, une centaine de personnes a participé au rassemblement imaginé dans le cadre de la journée des droits des femmes, ce dimanche après-midi. Après une prise de parole, place Saint-Corentin, une déambulation a été organisée dans la ville. Plusieurs arrêts ont permis « des réflexions militantes » sous forme de chants, de saynètes…

    C’était en 1911 : la Journée internationale des droits des femmes était créée. Cent dix ans après, quel est désormais son sens ? Question posée à cinq manifestantes présentes ce dimanche après-midi, place Saint-Corentin, à Quimper.

    Camille, 32 ans, Quimper. « Cent dix ans ; c’est un anniversaire tristement, désespérément long. Il y a encore beaucoup de chemin à faire en matière de violences économiques, sexistes, sexuelles. Par rapport à la représentation des femmes aussi. Cette journée est pour moi un rendez-vous annuel à marquer dans son agenda. On sera là le temps qu’il faudra… Et on n’a pas fini ! On le fait pour nos mortes, pour nos aînées, pour nous et pour nos enfants. Car personne ne mérite de vivre cela ».

    Maïna, 19 ans, Quimper. « Des rassemblements comme celui d’aujourd’hui est important. Faire des marches, des manifestations est nécessaire pour se faire entendre. Il reste encore du chemin à faire avant d’atteindre les objectifs : stopper les violences, faire en sorte que les femmes soient davantage entendues, limiter au maximum les injustices… Il faut que tout cela bouge ! ».

    À Quimper, le combat pour les droits des femmes est toujours d’actualité, 110 ans après

    Sylvie, 54 ans, Quimper. « On a vu que le mouvement #MeToo a provoqué un séisme dans le monde masculin. Le confinement a aussi exacerbé les violences conjugales… Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant l’égalité. Tant qu’elle ne sera pas atteinte, tant qu’il y a aura des violences, ce genre de rendez-vous aura du sens ».

    Maryvonne, 70 ans, Quimper. « Il est important de considérer la femme comme l’égale de l’homme. Et c’est quelque chose pour lequel il faut toujours lutter. Alors oui, ça a toujours un sens. Tellement de choses ont déjà été faites, mais rien n’est acquis. Et on est là pour le rappeler ».

    « Même si on en a l’impression parfois, les femmes ne sont pas égales aux hommes »

    Yoanna, 29 ans, Douarnenez. « C’est une longue lutte qui continue. Et ce n’est pas fini. D’autant qu’il ne faut pas oublier que c’est une journée internationale… Cette journée a encore du sens car on n’y est pas ! Même si on en a parfois l’impression, les femmes ne sont pas égales aux hommes. Parmi les priorités, il y a par exemple l’égalité salariale… Et l’égalité pour toutes les femmes, qu’elles soient noires, transgenres, etc. ».

    À noter

    Un rassemblement est organisé, ce lundi, à Quimper, à l’occasion de la Journée des droits des femmes. Direction le parvis de la médiathèque Alain-Gérard, à 12 h, à l’appel de l’union locale CGT.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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