• Lors du fest-noz du Nouvel an 2019, à Caudan, qui réunit plusieurs centaines de danseurs.Lors du fest-noz du Nouvel an 2019, à Caudan, qui réunit plusieurs centaines de danseurs.

    Dans le Morbihan, les conséquences sont lourdes pour les finances des associations qui ont dû renoncer à leur rendez-vous phare. À Caudan, l’association Tarzh an Deiz a dû annuler son fest-noz de la Saint-Sylvestre, avec un manque à gagner important. À Pontivy, le club de football de La Garde Saint-Ivy (GSI) maintient ses immenses lotos prévus en mars 2021… pour l’instant.

    C’est l’un des trois grands festoù-noz de la Saint-Sylvestre de la région, avec Saint-Thégonnec et Quimper (Finistère). À Caudan (Morbihan), l’association organisatrice Tarzh an Deiz, œuvrant dans le champ de la culture bretonne depuis 1985, a dû annuler l’événement qui attire jusqu’à 1 500 danseurs, venant de partout. Par manque de permanents, la tâche est lourde et se complique lorsqu’il n’est pas possible de réunir ses troupes.

     

    « Des moyens pour conserver le lien »

    Ce fest-noz permet traditionnellement à l’association de remplir l’un de ses objectifs : l’aide au bilinguisme pour les enfants. Cela passe par le financement de classes vertes, de création d’outils et supports pédagogiques.  Avec la crise, ce sont les associations bénévoles qui vont souffrir , assure le président, Philippe Guéguen, estimant qu’il « faut trouver les moyens de conserver le lien. 

     

    Tarzh an Deiz, qui n’a pas de subventions publiques, a besoin d’être visible du grand public afin de défendre une culture bretonne qui n’est pas tout le temps considérée.  Il faut profiter de ce temps de confinement pour repenser le monde associatif.  Philippe Guéguen a bien des idées pour alléger les charges administratives qui pèsent sur les associations. Il pense à la mutualisation de postes (trésorerie, secrétariat, communication). Est-ce que les municipalités n’ont pas un rôle à jouer en créant des postes qui oxygéneraient la vie associative ? , se demande-t-il.

     

    « Grosse manne financière »

    À une cinquantaine de kilomètres de Caudan, à Pontivy, dans le Centre-Bretagne, le club de football de la GSI ( La Garde Saint-Ivy) a pris la décision inverse : il maintient ses immenses lotos. Les organisateurs espèrent que le calendrier plus tardif – les événements sont prévus les dimanches 21 et 28 mars – jouera en leur faveur.

     

    Mais Claude Podevin, président des supporters et membre du comité directeur de la GSI, le concède :  On est dans le flou. On sera fixé dans quelques semaines. Les fêtes de fin d’année vont être déterminantes pour notre année 2021 , dit-il en évoquant du bout des lèvres l’hypothèse qu’il ne veut pas voir venir, celle  d’un troisième confinement . Car la GSI a besoin de ses lotos. Autant pour satisfaire les amoureux de ce rendez-vous qui rassemble jusqu’à 3 500 personnes et qui doit même refuser des inscriptions, que pour le budget du club.

    En 2019, le loto de la GSI avait réuni plus de 3 500 personnes.

     

    Les lotos  sont une grosse manne financière, ne cache pas Claude Podevin. C’est le loto qui a permis, il y a quelques années, d’acheter les deux minibus de la GSI. Le club des supporters, même s’il n’y a pas que le loto, c’est 15 % du budget de fonctionnement du club

    Aurélie DUPUY et Loïc TISSOT                    

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les représentants CGT du personnel dénoncent le manque de transparence autour du dossier de refonte du site du groupe Renault.Les représentants CGT du personnel dénoncent le manque de transparence autour du dossier de refonte du site du groupe Renault.

    Les représentants CGT du personnel dénoncent le secret qui entoure la refonte du site industriel ancré à Caudan (Morbihan). Et pourraient entrer à nouveau dans l’action.

    « On nous cache tout, on ne nous dit rien », chantait jadis Jacques Dutronc. Un refrain entêtant qui colle aujourd’hui à la réalité vécue par les personnels de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan). Ici, le site industriel fabrique et usine des pièces automobiles pour le groupe Renault. Un plan de relance est en marche. Mais le syndicat CGT voudrait y voir un peu plus clair. « L’entreprise ne serait plus compétitive nous dit-on, relate Maël Le Goff. L’usinage et le noyautage seraient obsolètes alors que le rendement du moulage serait bon. On se dirigerait donc vers de la fonderie pure alors que l’on pourrait apporter de la valeur ajoutée aux autres activités du site ».

    Une usine coupée en deux ?

    Résultat des courses ? Une usine qui pourrait, à moyen terme, être « compactée ». « Nous savons, dénonce la CGT, que deux entreprises sont déjà sur les rangs pour occuper l’équivalent de la moitié, soit environ 8 hectares, de la surface actuelle : XSEA qui y aménagerait une ferme photovoltaïque et le groupe La Poste, intéressé par un accès au rail et à la voie express ». 

    Voilà ce qui pourrait se dessiner dans les prochains mois, d’ici la fin programmée (fin février 2021) des revues stratégiques qui réunissent le groupe Renault, les élus de la Région et du pays de Lorient.

    « Nous savons, dénonce la CGT, que deux entreprises sont déjà sur les rangs pour occuper l’équivalent de la moitié, soit environ 8 hectares, de la surface actuelle : XSEA qui y aménagerait une ferme photovoltaïque et le groupe La Poste, intéressé par un accès au rail et à la voie express ». 

    Manque de transparence

    La CGT, là aussi, dénonce « le manque de transparence » dans le dossier. « Les pouvoirs publics sont forcément au courant, mais on ne nous dit rien. Nous pensons que Renault a la mainmise sur les élus dont le silence est pesant. Le groupe n’hésitera pas à les solliciter financièrement quand il s’agira de procéder au compactage du site. Tout cela se chiffrera en millions d’euros ».

    En cette fin d’année 2020, il règne donc à la Fonderie, un climat mêlé d’amertume et d’incertitude. « Nous regrettons les effets d’annonce faites au lendemain du premier confinement comme le projet de relocalisation de la production de pièces automobiles. On en est loin. Ce que nous observons ce ne sont pas encore des suppressions d’emploi mais des démissions. Renault engendre sciemment du découragement et ça fonctionne… »

    La CGT en appelle aujourd’hui à la « prise de position des élus locaux. S’il le faut, nous interpellerons Jean-Yves Le Drian. Il est certainement très au fait de la situation ».

    Pierre WADOUX. 

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

     

    À LIRE ÉGALEMENT

    Caudan. Quels sont les plans de Renault pour la Fonderie de Bretagne 

    Morbihan. Fonderie de Bretagne : le député doute de « la fibre patriotique » du groupe Renault

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  • Philippe Le Boulch, Émilie Boulch et Magali Erard, élus CGT au comité social et économique de l’aéroport civil de Lorient Bretagne-Sud.Philippe Le Boulch, Émilie Boulch et Magali Erard, élus CGT au comité social et économique de l’aéroport civil de Lorient Bretagne-Sud.

    Le dossier de l’aéroport civil de Lorient Bretagne-Sud est brûlant. Les élus CGT demandent l’annulation du dernier comité social et économique pour vice de procédure.

    Pourquoi une telle précipitation ? Les élus CGT, défendant les intérêts des salariés de l’aéroport civil de Lorient Bretagne-Sud, posent la question. Ils dénoncent ainsi le plan de licenciement dessiné en trois semaines, qui concerne 18 des 24 salariés.

    Ils ont d’ores et déjà envoyé un courrier à la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) de Lorient, afin qu’elle annule le dernier comité social et économique, en date du 16 novembre, pour vice de procédure. « Nous n’avons pas reçu les documents préparatoires, qui doivent être fournis trois jours avant la tenue du CSE. Par ailleurs, nous avons été mis devant le fait accompli, avec un procès-verbal prérempli, sans que nous puissions consulter les collègues », expliquent collégialement Philippe Le Boulch, Émilie Boulch et Magali Erard.

     

    Préavis de grève à partir du 30 novembre

    Ils ont par ailleurs le sentiment d’avoir été piégés. En signant à la va-vite un PV en fin de séance, c’est comme si « nous avions signé pour la CCI la fin de la négociation pour le plan de licenciement ».

     

    Sur le délai de dix-huit mois « de promesses de réembauche » par un futur concessionnaire de l’aéroport, ils pensent que c’est bien court, prévoyant que toute restructuration prendra un temps plus long.

    À la lecture d’Ouest-France, relatant le conseil municipal, ils estiment que le maire, la direction de la CCI et la sous-préfecture savent « communiquer entre eux les pièces du dossier », quant à leur demande, ils n’arrivent pas à obtenir de table ronde sur le sujet.

    La suspension du plan de licenciement est ainsi sollicitée. La Direccte a jusqu’au 27 novembre pour se positionner sur le vice de procédure. D’ores et déjà, pour une période partant du lundi 30 novembre, un préavis de grève illimitée est déposé.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • "C'est une honte !" : les syndicats évincés de la visite ministérielle à l'hôpital de Brest
     

    Après la venue de Jean Castex à Brest ce vendredi matin, le syndicat Sud, qui n’a pas été reçu par le Premier ministre, porte plainte pour « atteinte à la liberté de circuler ».

    Après la venue de Jean Castex à Brest ce vendredi matin, le syndicat Sud, comme la CGT, dénonce « une mascarade et une séquestration ». Les organisations syndicales du CHRU (centre hospitalier régional universitaire) de Brest ont été tenues éloignées de la visite du Premier ministre, « confinées dans les locaux syndicaux, encadrées par des agents des renseignements territoriaux », écrit Sud dans un communiqué.

     

    « Le service de la sécurité du Premier ministre nous avait assuré qu’une délégation syndicale serait reçue à l’issue de la visite afin de permettre un échange. À 9 h 30, nous avons été escortés jusqu’à l’extérieur devant le SAS ambulances du Samu, d’où nous avons vu Jean Castex s’engouffrer dans sa voiture et quitter l’hôpital. Voilà la réalité de la visite du Premier ministre au CHRU de Brest avec l’aval du maire de la ville, du président de Région et de notre direction générale », ajoute Sud, qui dénonce « un manque de dialogue social évident ».

    Le syndicat a finalement décidé, ce vendredi à 17 h, de déposer plainte « suite à l’atteinte à la liberté de circuler librement dans le cadre de la visite du Premier ministre Jean Castex ».

    Les syndicats reçus par le conseiller santé du premier ministre

    Par ailleurs, une délégation de Sud santé sociaux a été reçue, ce vendredi matin, à la sous-préfecture par le conseiller santé du Premier ministre, afin d’échanger sur les nombreux points de tension toujours d’actualité dans les établissements de santé, du social, du médico-social et de l’aide à domicile. Le collectif inter-hôpitaux et la CFDT participaient aussi à cette rencontre. « La transposition du Ségur dans le social, le médico-social et le maintien à domicile devrait être communiquée rapidement », indique la CFDT, qui « attend la déclinaison concrète des engagements pris lors de cette entrevue ».

    La conseiller du Premier ministre a reçu une délégation composée du collectif interhôpitaux et des syndicats CFDT et Sud.La conseiller du Premier ministre a reçu une délégation composée du collectif inter-hôpitaux et des syndicats CFDT et Sud. 
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
     
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  • Communiqué PRCF du 18 novembre 2020 – Paris – 

    Frappant de plus en plus fort sur la gauche populaire en général et sur le Parti communiste de  () en particulier, le gouvernement réactionnaire en place à Athènes prétend interdire la manifestation destinée à commémorer les manifestations de novembre 1973 qui avaient provoqué la chute de la dictature des “colonels” grecs, ces créatures de l’OTAN. Le KKE, fer de lance de la résistance antifasciste, patriotique et populaire en Grèce depuis toujours, est particulièrement visé par la répression de ce gouvernement fascisant puisque le 17 novembre 2020, un député grec du KKE a été frappé.

    manifestation du KKE place syntagma

    Le PRCF est naturellement solidaire des communistes grecs et de tous les antifascistes qui manifesteront ensemble en bravant la  en Grèce. Il est d’autant plus nécessaire que le Sénat espagnol, appliquant à l’Espagne la motion scélérate du parlement européen visant à criminaliser le communisme tout en banalisant le fascisme (19 septembre 2019), prétend faire adopter un texte analogue à Madrid à l’initiative des députés néo-franquistes du PP.

    Le PRCF est naturellement solidaire des communistes grecs et de tous les antifascistes qui manifesteront ensemble en bravant la fascisation en Grèce. Il est d’autant plus nécessaire que le Sénat espagnol, appliquant à l’Espagne la motion scélérate du parlement européen visant à criminaliser le communisme tout en banalisant le fascisme (19 septembre 2019), prétend faire adopter un texte analogue à Madrid à l’initiative des députés néo-franquistes du PP.

    Bref, les organisations progressistes françaises qui, pour des raisons relevant du pédantisme historique, s’obstinent à nier la fascisation générale de l’UE maastrichtienne en crise et celle de notre propre pays, feraient bien de se réveiller enfin. Rappelons que le PRCF appelle à construire au plus tôt en France un Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologiste visant à briser la fascisation en France, à sortir à temps de cette UE mortifère et à lancer une dynamique populaire conduisant au socialisme.

    Le PRCF participera à toute action visant à dénoncer l’euro-fascisation, la macro-fascisation en France, et à marquer la solidarité des communistes et des progressistes français avec les communistes et les progressistes réprimés et persécutés des autres pays d’ et du monde.

    • Aymeric Monville (secrétaire de la commission internationale du PRCF )
    • Georges Gastaud et Fadi Kassem (co secrétaires nationaux du PRCF) ,

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Lettre ouverte à certains libraires – Par Floréal, PRCF (IC.fr-20/11/20)

    CHER(E)S LIBRAIRES, IL FAUT SAVOIR CE QUE VOUS VOULEZ !

    Chers libraires indépendants et autres amoureux et amoureuses du livre,

     

    Comme nous, vous êtes indigné(e)s par le fait que l’actuel gouvernement n’ait pas inscrit les librairies, espaces par excellence de la diffusion et de la protection de la culture et de l’échange, dans la liste des “commerces essentiels”. 

    Rien d’étonnant de la part d’un gouvernement dont le credo néolibéral n’est nullement la culture partagée mais “l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée” gravée dans le Traité de Maastricht; en clair: les profits des mastodontes transnationaux comme Amazon et autres mégaprédateurs GAFAM.

    Ce qui est plus triste, c’est que nombre d’entre vous (pas tous hélas, et je félicite d’autant plus vivement les autres!) pratiquent, en guise de guichet informatique de substitution, le “click and collect“. Et pourquoi pas, je vous prie, le “clique et collecte” puisque les deux mots anglais que d’aucuns nous imposent sont eux-mêmes des emprunts flagrants à notre langue? Il est vrai que nombre d’entre vous déjà a été privé par la pandémie et par les mesures sanitaires prises à cette occasion de l’horrible fête d’Halloween, importée des “States” et grâce à laquelle ces temples du goût et de la pensée que devrait être toute librairie bien conçue, ressemblent saisonnièrement, comme le premier commerce de brimborions venu, à un magasin de farces et attrapes agrémenté d’un étal de cucurbitacées taillées en crânes mortuaires…

    Espérons au moins que les mêmes personnes, ouvrant le 26 novembre ou le 4 décembre (en fonction de la décision de Bercy), ne se réclameront pas du scandaleux “Black Friday“, ce jour noir parmi tant de jours gris-sombres, pour la langue de Molière de plus en plus humiliée et marginalisée sur son sol natif…Espérons surtout que les plus intelligents et les plus critiques d’entre vous auront compris qu’il ne peut y avoir, sans dommages culturels et commerciaux majeurs, de contradiction durable entre le fond (j’allais dire, le “fonds“) et la forme, le message porté par une langue – le français que vous parlez chaque jour avec vos clients et amis – et sa trahison permanente au profit du tout-anglais imposé par les “collabos de la pub et du fric”, pour reprendre la cinglante expression du philosophe Michel Serres.

    Quand le grand patronat délocalise une usine et ordonne aux ouvriers d’en démonter les machines, la classe ouvrière subitement dévaluée et humiliée entreprend généralement de faire grève, d’occuper les locaux et de DÉFENDRE SON OUTIL DE TRAVAIL. On serait donc en droit d’attendre de tous les libraires de France, pas seulement de ceux qui ont dès longtemps, et méritoirement, saisi l’urgence d’une résistance linguistique, que lorsqu’ils sont eux-mêmes frappés par des mesures qui les conduisent à la fermeture et au chômage, ils défendent eux aussi, comme le premier prolétaire venu, leur instrument de travail n°1: LA LANGUE FRANÇAISE. 

    Alors, pour une fois, faisons clairement entendre le E muet caractéristique de notre idiome et, au risque d’inverser les mécanismes de la DISPARITION programmée (tel est le titre d’un fameux ouvrage de Georges Pérec où ne figure nulle part la lettre “e”), écrivons pour le moins : cliquE Et collectE*!

    Conseil dérisoire, dira-t-on dans certaines arrières-boutiques? Nenni, bataille politique, culturelle et civique indispensable. Quand le Royaume-Uni et la République française décidèrent ensemble de construire l’avion supersonique du futur, les Anglais voulurent l’appeler “CONCORD”. À l’issue d’un long et souterrain bras-de-fer politico-linguistique, l’avion s’appela finalement “CONCORDE”. Il est vrai que le président français de l’époque n’était pas le chef de file des “start-upers”, ni le signataire à toutes mains des traités néolibéraux “transatlantiques” qui ruinent à la fois nos industries, nos services publics, notre protection sociale et nos commerces de proximité. Son nom, vous l’avez deviné, était celui d’un homme d’État doublé d’un ÉCRIVAIN mémorialiste qui savait, quand il le fallait, faire sonner l’E muet final d’un mot: à commencer par celui du mot RÉSISTANCE.  

    Floréal, le 20/11/2020

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La question pertinente au plan politique, « dans le moment actuel » comme disait Lénine, serait de comprendre pourquoi le gouvernement ne s’est pas préparé suffisamment à cet afflux de malades en novembre dans les salles de réanimation, afflux qui a contribué au  avec les implications sociales que l’on sait, sans parler de la restriction de la vie politique et de la parole publique liée aux interdictions de manifestation.

    Mais pour comprendre cela, encore eût-il fallu, contrairement à ce que fait le documentaire « Hold up », ne pas s’entêter à nier contre l’évidence le caractère nocif du Covid. Certes, nous serons tous d’accord sur le fait qu’il ne s’agit pas de la peste noire. Mais ce qui rend ce documentaire mort-né quant à son fond, malgré toute sa popularité, est qu’il nous exhibe fièrement des courbes de mortalité déclinantes vu qu’elles s’arrêtent, par force vu la date de parution du film, à fin octobre, sans présenter en rectificatif la mortalité croissante de novembre.

     

    https://opendata.idf.inserm.fr/cepidc/covid-19/certification_electronique.html

    Bien entendu, le débat sur l’intensité de la maladie, sur la nécessité ou pas du , et enfin sur l’arbitrage nécessaire à établir entre la sauvegarde de la production et les impératifs sanitaires a aussi sa légitimité. Il n’y a pas de réponse absolue, dogmatique à ces questions.

    Mais s’il y a bien quelque chose qui fait scandale et devrait susciter l’indignation, et que ce documentaire fourre-tout, qualifié à juste titre de mille-feuille argumentatif, se garde bien de dénoncer, c’est que, malgré l’évidence criante du manque de moyens alloués à l’hôpital au début de l’année, l’on n’a visiblement pas fait assez entre-temps pour former le personnel nécessaire aux salles de réanimation, de façon à éviter ce nouveau désastre d’un second confinement.

    J’entends bien sûr l’argument selon lequel on ne forme pas un médecin ni même une infirmière en quelques mois, mais il s’agissait là de former en soi mais de réorienter vers la réanimation du personnel déjà qualifié médicalement pour endiguer le débordement. Et force est de constater que le gouvernement se dérobe à toute explication sur ce terrain. Démission qui montre la faillite du système actuel à gérer l’Etat quand la Chine montre qu’elle peut construire un hôpital en dix jours et que Cuba envoyait généreusement au pire de la crise ses médecins dans les Antilles françaises pour pallier l’absence criante de réponse de notre gouvernement.

    L’auteur du documentaire, Pierre Barnérias, qui, dans son précédent documentaire sur les apparitions de la Vierge Marie, se demandait gravement – et sans peur du ridicule – si les séminaires catholiques étaient toujours infiltrés par « les rouges », aurait été mieux cette fois-ci inspiré de s’intéresser aux mêmes « rouges » lorsque ceux-ci apportent des réponses spécifiques à la crise du Covid que les pays capitalistes sont incapables de donner. Le débat aurait gagné en sérénité et en intelligence collective, et les annonces de désolidarisation de la part de participants, comme Monique Pinçon-Charlot, n’auraient alors probablement pas eu lieu.

    , 17 novembre 2020

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le professeur Jean-François Toussaint, directeur de physiologie à l'université Paris-Descartes et directeur de l'Irmes, est face à André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états" pour révéler les grands traits d'une étude menée avec des chercheurs et médecins de l'Irmes, du CNRS, de l'AP-HP et autres.

     

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