• À Saint-Avold, en Lorraine, des Gilets jaunes se sont mobilisés dès le 17 novembre 2018, et ont tenu jusqu’à présent. Un livre, qu’ils ont écrit collectivement, retrace leur mouvement.

    En Lorraine, ancienne région minière, région industrielle où les entreprises ferment les unes après les autres, des Gilets jaunes se sont mobilisés dès le 17 novembre 2018. Et ils sont restés, sur les ronds-points, dans les cabanes. Le livre Le rond-point de Saint-Avold. Nous, Gilets jaunes, nos 600 premiers jours, publié aux éditions Syllepse, retrace cette mobilisation, en textes et en photos, à travers les voix de ceux qui l’ont vécue. Fait de de photos et de souvenirs rassemblés, le livre a été écrit à une centaine de mains. C’est le « nous » qui s’y exprime. Extraits.

    « Le rond-point de Saint-Avold, c’est nous, les écrivains en herbe. C’est notre histoire que nous allons raconter plus en détails pour que vous nous connaissiez mieux. Nous en sommes fiers, de l’appellation GJ de Saint-Avold, frappée d’un sigle GJ en forme de cœur que nous portons sur nos dos et sur nos drapeaux. Nous avons été de tous les combats depuis le 17 novembre, levant les barrières des péages, bloquant la circulation, apportant notre soutien aux grévistes de la région, allant le samedi dans toutes les grandes villes de Lorraine, montant régulièrement à Paris en plusieurs bus pour les grands actes nationaux. Nous avons connu des hauts et des bas. Mais nous sommes toujours là. Nous avons tenu notre cabane jusqu’à fin mai 2020 et puis on nous l’a enlevée. Mais nous sommes toujours sur le rond-point. Et, alors que l’épidémie de corona a révélé encore plus visiblement tout ce contre quoi nous luttions – inégalités sociales criantes, pauvreté, isolement social, autoritarisme du gouvernement, abandon des services publics et sous-financement du système de santé, nous espérons que notre combat sera rejoint par de nombreux autres. Et nous affirmons, encore une fois : « On lâche rien ! »

    (…)

    Lundi 19 novembre 2018

    Dès le matin, quelques GJ attendent l’ouverture du magasin. Ils récupèrent le matériel entreposé et le barnum est vite monté. Nous installons deux tables pour y stocker les dons reçus la veille ainsi que les croissants que certains ont apportés pour bien commencer la journée. Quelqu’un propose d’apporter une vieille machine à café dont il ne se sert plus.
    – « Je vais la chercher à la maison !
    – OK, lui répond-on, mais où va-t-on la brancher ?
    – J’ai une idée, s’exclame l’un des gars. Apporte
    aussi une rallonge ! »
    Ni une ni deux, le gars part demander au marchand de sapins installé non loin de là si nous pouvons brancher une rallonge sur son coffret de chantier. Le marchand accepte et nous lui offrons café et croissant pour le remercier. Hourra ! Le branchement fonctionne, nous avons désormais l’électricité. Nous branchons deux machines à café et installons un néon pour l’après-midi, car la nuit vient déjà assez vite. Nous pensons aussi à nous procurer les murs de toile du barnum pour nous mettre à l’abri de la pluie. Toute la journée, on nous offre des denrées : du pain, des conserves, des saucisses et des merguez. Le tas déborde. Demain, il faudrait prévoir un barbecue, ou improviser quelque chose de ce genre. Toute la journée aussi, les voitures nous saluent d’un Klaxon. Souvent, elles arborent un gilet jaune sur le tableau de bord. Les camionneurs s’en donnent à cœur joie, certains font deux fois le tour du rond-point avant de prendre la bonne direction. Contents, nous répondons d’un signe de la main à chaque coup de Klaxon. Nous restons jusqu’à la tombée de la nuit, puis nous partons après avoir à nouveau rangé tout le matos dans le magasin.

    Mardi 20 novembre 2018

    Toujours les mêmes têtes qui s’affairent à mettre le QG en place. Ce matin, les automobilistes se déchaînent sur le Klaxon. On se demande ce qui leur prend… C’est là qu’on remarque sur le grand écran publicitaire une inscription géante : « Un Klaxon = un soutien ». On ne sait pas qui a fait le coup, mais ça a de la gueule (merci, inconnu !). Le groupe prend forme. Une tasse de café à la main, on se parle, on apprend à mieux se connaître, d’où on vient, ce qu’on fait, ce qui nous amène ici. Il y a là les deux Christian, Raymond, Rose, Philippe, Juan, Willy, JB, Angelo, Sylvie, Antoine, Julien, Hasan, Nadia, Tony, Ali, Bébel, Véro, Paolo, Laurent, Guy, Raph, Bernard, Martin, Jojo la Flèche et d’autres encore… Mais pas facile au bout de trois jours de retenir tous les noms…

    Jeudi 22 novembre 2018

    Il fait de plus en plus froid. Nous avons besoin d’un abri plus solide car on ne sait pas combien de temps tout cela durera. Nous faisons un appel au don de palettes, outils, clous – tout pour construire un petit coin en dur. Tout va très vite, le matériel s’amoncelle et arrive de tous les côtés. Nous construisons donc une annexe en palettes contre le barnum. Sur le rond-point, la routine s’installe peu à peu. Parmi les seniors, Bernard et Freddy déambulent lentement mais sûrement sur les passages piétons pour freiner la circulation. Parmi les plus jeunes, JB vient à vélo tous les matins à 9 h 30 se placer sur la bretelle d’accès au Cora pour filtrer la circulation. À chaque fois que des flics s’approchent trop près, il les filme avec son smartphone en récitant l’article du code pénal l’autorisant à le faire. Puis, à 17 heures, il enfourche son vélo et s’en va. On s’active, ça bouge de tous les côtés. La baraque avance bien, des planches arrivent par dizaines.

    (…)

    Samedi 1er décembre 2018

    8 h 30 du matin, rond-point du Cora à Saint-Avold. Déjà près de 300 GJ sont en train de bloquer le rond-point. Comme depuis quinze jours, chaque nouvel arrivant fait le tour pour saluer tous ceux qui sont déjà sur place. Christian P., délégué syndical de l’entreprise Neuhauser (gros groupe de l’agroalimentaire), est venu avec une petite délégation pour distribuer aux gens des viennoiseries qu’ils produisent, mais surtout pour sensibiliser les GJ à la crise que traversent les salariés du groupe. Neuhauser, dont le patron est millionnaire, symbolise bien les dégâts que fait à notre industrie le capitalisme actuel. Le groupe a bénéficié de plus de 80 millions d’euros d’aides du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) pour moderniser les locaux et soi-disant favoriser les embauches. Or, il s’apprête à licencier 185 personnes. Le personnel est en grève et, ce matin, les grévistes font signer une pétition aux GJ présents. Bien sûr, tout le monde y va de sa signature. Sandra, accompagnée d’Émile, un cameraman amateur, en profite pour faire un reportage sur l’affaire Neuhauser pour le quotidien local, le Républicain lorrain. De plus en plus de GJ arrivent. Parmi eux, il y a des nouveaux, comme Thomas, un jeune professeur des écoles, et François, un mineur à la retraite.

    Après un café et une part de gâteau, nous nous regroupons au centre du rond-point. Et, vers 11 heures, sidérés, nous voyons se dessiner à l’horizon des gyrophares bleus… Première visite des FDO dans notre petite ville. Six estafettes, une trentaine de CRS. Ils prennent position sur toute la largeur de la route. Personne ne comprend le pourquoi de la manœuvre… Première sommation. Ils nous demandent de quitter le rond-point. Personne ne bouge. Deuxième sommation. Et, tout de suite, gazage intensif. Dans un premier temps, les gens, qui ne s’attendaient pas à ça, se mettent à l’abri. Mais, très vite, ils ripostent avec tout ce qui peut servir de projectiles. La bataille venait de commencer. Un bras de fer se joue. Le rond-point disparaît doucement dans un nuage de gaz et de fumée noire de pneus brûlés. Nous sentons que nous sommes les plus forts ; les CRS reculent.

    C’est alors que nous subissons pour la première fois, dans notre petite ville, des tirs de LBD. L’un des GJ est grièvement blessé à la mâchoire. Pendant que quelques personnes, en particulier Angelo, s’occupent de lui, tentant d’arrêter les saignements et de faire un bandage, le reste des troupes repousse les indésirables hors de la ville. Grâce aux téléphones portables, les nouvelles vont très vite. D’un côté, nous apprenons ce qui se passe à l’Arc de Triomphe, de l’autre, nous alertons toute la région sur les événements qui se produisent chez nous. L’atmosphère est fébrile. On sent qu’on vit un moment historique, que le rapport de force est en train de basculer.

    Gilets jaunes face à la justice : 3000 condamnations prononcées, 1000 peines de prison ferme

    L’après-midi, des GJ arrivent de toutes parts, coloriant en jaune le bitume gris de la chaussée. Un hélicoptère de la Gendarmerie tourne au-dessus de nos têtes. Tout le monde prend place sur notre rond-point. Avec la venue de toute cette foule, une catégorie nouvelle pour notre rond-point fait également son apparition. Des personnes arrivent qui sont équipées de boucliers rudimentaires et arborent une barre de fer à la ceinture. Elles érigent des barricades, font des stocks de canettes de bières vides et de pavés démontés sur le rond-point. Des groupes de GJ se forment, et ça discute vivement partout. 17 h 30. La cavalerie débarque avec l’arrivée de la nuit, cette fois-ci, en surnombre. Il n’est plus question désormais de sommation, les ordres sont clairs : il faut dégager le rond-point. Tout est fait pour y arriver le plus vite possible : grenades, gaz, tirs de LBD, tout y passe. Très vite, les gens reculent. Mais certains restent tétanisés.

    Gérard remarque une personne âgée en difficulté. Il décide de se porter à son secours et de l’aider à évacuer. Mais il s’effondre tout à coup, sans savoir dans un premier temps qu’il vient d’être touché par une balle de LBD qui l’a blessé au flanc. Quand il essaie de se relever, une deuxième balle percute sa jambe. Plus qu’une chose à faire : surmonter la douleur, dégager la personne en difficulté et rejoindre la voiture pour aller se faire soigner. Les FDO repoussent tout le monde vers le centre-ville. Christian, qui est resté en première ligne pour voir l’évolution des choses, constate qu’il ne reste plus beaucoup de GJ mais que la chaussée est occupée par les gens venus armés et déterminés à en découdre. L’affrontement devenant de plus en plus violent, il décide à son tour de quitter les lieux. Beaucoup d’entre nous constatent par les médias les dégâts qu’a subis le centre-ville : vitrines brisées, incendies de poubelles… Certains sont choqués, d’autres comprennent et pensent qu’il faut user de tous les moyens dans la lutte que nous menons.

    Certains se demandent s’il s’agit de l’œuvre de casseurs, d’autres suspectent une opération des FDO pour discréditer le mouvement, un troisième groupe présume que les GJ aussi peuvent être enragés. L’affaire fait débat. En tout cas, le lendemain, on n’entend plus parler que de la casse dans le centre-ville, rien sur notre légitime colère et nos revendications. Nous comprenons que le gouvernement nous a déclaré la guerre et que nous allons devoir nous organiser pour inverser le rapport de forces. »

                                 Nous, Gilets jaunes, nos premiers 600 jours, Syllepses, octobre 2020.                            Le livre peut être commandé depuis le site de l’éditeur.Photo de une : Un rassemblement de Gilets le 17 novembre 2018 / Wikimédia Commons.

     

    source: https://www.bastamag.net/

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  • Mouvement de grève chez les pompiers professionnels de Lorient ce mardi 17 novembre 2020 pour dénoncer la surcotisation de leur prime de feu. Une heure de mobilisation sur le rond-point devant la caserne à Kervaric.Mouvement de grève chez les pompiers professionnels de Lorient ce mardi 17 novembre 2020 pour dénoncer la surcotisation de leur prime de feu. Une heure de mobilisation sur le rond-point devant la caserne à Kervaric.

    Près d’une quarantaine de pompiers professionnels ont manifesté leur ras-le-bol ce mardi matin 17 novembre 2020, en manifestant une heure devant le centre de secours. En cause : une surcotisation pour les retraites, qui aurait dû disparaître en… 2003.

    « Calmes mais déterminés. » C’est l’état d’esprit des pompiers professionnels de Lorient qui ont manifesté pendant une heure, de 8 h 30 à 9 h 30, ce mardi matin 17 novembre 2020, devant le centre de secours, au rond-point de Kervaric. Ils étaient près d’une quarantaine arborant le macaron « en grève » sous la bannière de la CGT.

     
     

    « C’est scandaleux ! »

    La raison de leur colère ? Une surcotisation pour les retraites qui aurait dû ne plus exister depuis… 2003. « Quand elle a été instituée en 1991, explique un pompier de la CGT, c’était pour financer un plus de la retraite des anciens. Ça devait être réglé en 2003. Mais voilà, ça fait dix-sept ans qu’elle est maintenue. Et l’on a appris à la rentrée que la surcotisation patronale, elle, avait été supprimée. En résumé, on autofinance nos retraites. C’est scandaleux ! »

    Mouvement de grève chez les pompiers professionnels de Lorient ce mardi 17 novembre 2020 pour dénoncer la surcotisation de leur prime de feu. Une heure de mobilisation sur le rond-point devant la caserne à Kervaric. 

    Banderole et fumigène

    Fumigènes, banderole apposée sur le grillage du centre de secours demandant la « fin de la surcotisation », voitures qui klaxonnent en soutien au mouvement. La mobilisation de ce mardi matin se veut une première alerte. « Si ça ne bouge pas, ce n’est pas deux fumigènes qu’on allumera », prévient un autre pompier professionnel.

    Mouvement de grève chez les pompiers professionnels de Lorient ce mardi 17 novembre 2020 pour dénoncer la surcotisation de leur prime de feu. Une heure de mobilisation sur le rond-point devant la caserne à Kervaric.

    Et la question des effectifs ?

    Le centre de secours de Lorient emploie 75 pompiers professionnels et fait appel à une cinquantaine de pompiers volontaires. La question des effectifs pros, qui fut l’objet de mouvements il y a un an et demi, pourrait aussi revenir sur la table, à l’aune d’une étude en cours qui ne semble pas satisfaire du tout les hommes du feu.

    Charles JOSSE

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les tentes et les plateformes associées du camping de Bot-Conan doivent être démontées.Les tentes et les plateformes associées du camping de Bot-Conan doivent être démontées

    En conflit avec l’Association pour la sauvegarde du Pays fouesnantais depuis 2010, le camping de Bot Conan, basé à Fouesnant (Finistère) a été débouté de son nouveau recours par la cour d’appel de Rennes, le 27 octobre 2020. Des tentes installées sur des plateformes sont trop proches du littoral.

    Depuis dix ans, l’Association pour la sauvegarde du Pays fouesnantais (ASPF) est en conflit avec le gérant du camping Bot-Conan Lodge, basé à Fouesnant (Finistère). Un nouveau jugement vient d’être rendu, le 27 octobre 2020, par la cour d’appel de Rennes, qui donne raison à l’association.

    Interdit près du littoral

    « Tout a commencé en 2010, quand le propriétaire du camping a décidé d’installer des tentes sur des plateformes dans la bande des 100 mètres près du littoral, explique Damien Poënces, président de l’ASPF. Or toute construction y est formellement interdite. » L’association avait alors contesté le permis d’aménager délivré par la municipalité. Le tribunal administratif de Nantes avait annulé partiellement ce permis en 2014.

    Enlever les tentes

    « Les années passant, le gérant a utilisé tous les recours à sa disposition, poursuit Damien Poënces. Les tentes ont disparu, puis sont réapparues. Une visite sur le terrain de la juge des référés, en juillet 2019, a mis fin aux tergiversations. La juge a donné raison à l’ASPF et a ordonné la remise en état des lieux sous peine d’astreinte financière. » 

    Le recours jugé le 27 octobre a une nouvelle fois débouté le gérant de Bot-Conan Lodge, confirmant l’interdiction de tout aménagement dans la bande littorale. « C’est à juste titre que le juge des référés a ordonné l’enlèvement des six plates-formes équipées de tentes », note le jugement. En outre, le propriétaire a été condamné à verser 2 000 € à l’ASPF.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les salariés de l’aéroport, soutenus par plusieurs sections syndicales, se sont rassemblés, ce lundi 26 novembre, à partir de 13 h devant la CCI de Lorient, juste avant le CSE prévu à 14 h. Les salariés de l’aéroport, soutenus par plusieurs sections syndicales, se sont rassemblés, ce lundi 26 novembre, à partir de 13 h devant la CCI de Lorient, juste avant le CSE prévu à 14 h. 

    Le personnel de l’aéroport de Lorient Bretagne Sud s’est rassemblé, ce lundi 16 novembre, devant la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) pour protester contre le plan de licenciement économique prévu en début d’année.

    Les salariés de l’aéroport de Lorient Bretagne Sud, soutenus par plusieurs sections syndicales, se sont rassemblés, ce lundi 16 novembre, à partir de 13 h devant la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Lorient, quai des Indes, juste avant le Comité social et économique (CSE) prévu à 14 h, pour protester contre les licenciements économiques de plusieurs salariés. 

    « Ils veulent licencier du monde au maximum parce que la concession accordée par la CCI prend fin en 2021, sans doute pour remettre une autre structure après », s’indigne Philippe Le Boulc’h, salarié de l’aéroport depuis 33 ans et délégué CGT. L’accélération du processus de licenciements prévu initialement en 2022 et avancé en début d’année 2021 inquiète, d’une part, les salariés puisque 19 d’entre eux sont concernés sur les 24 actuellement en poste et d’autre part, sème le doute sur l’avenir du site.

    Une dizaine de salariés ont plus de 50 ans

    « Pour ceux qui ont 55 ans ou plus, on veut un plan de préretraite avec un rachat de trimestres et pour ceux qui ont une clause de réembauche, on veut une limite à 24 mois au lieu de douze », précise le délégué CGT. Actuellement, une dizaine d’entre eux est âgée de plus de 50 ans et si la convention collective prévoit pour les agents un contrat de sécurisation professionnelle (CSP), « la perspective de retrouver un emploi demeure fragile, à plus forte raison en ce moment ».

    La communication de la direction critiquée

    « Sept membres du personnel ne manifestent pas et sont restés à l’aéroport pour assurer le service par respect pour nos clients qui nous ont fait vivre toutes ces années, indique une salariée qui n’a pas souhaité donner son nom, on reste discrets car certains d’entre nous postulent ailleurs ». « Certains salariés travaillent à l’aéroport depuis 30 ans, c’est lamentable, ajoute une collègue, nous sommes en colère à cause du silence de la direction ». Si les salariés peuvent comprendre les difficultés économiques du site, la méthode employée ne passe pas : « On nous parle d’abord de compression des plannings, on reçoit ensuite un mail envoyé le vendredi soir à 18 h qui nous informe de la mise en place d’une cellule psychologique et on apprend le lundi qu’on est licenciés après avoir passé le week-end à s’inquiéter ».

    Le directeur adjoint de l’aéroport, Philippe Le Gal, venu saluer ses collègues avant de se rendre au CSE, a invoqué son devoir de réserve. « Ce n’est pas facile de se trouver entre le marteau et l’enclume », a-t-il admis, refusant d’en dire plus.

    Le silence des élus étonne

    Salarié depuis 37 ans à la CCI et coordinateur CFDT, Loïc Le Hen s’interroge également. « Pourquoi cette précipitation ? Il y a une vraie interrogation sur le transport régional breton. Brest, Nantes, Lorient ont une vraie carte à jouer ensemble pour trouver un modèle de fonctionnement, estime-t-il, on s’étonne un peu du silence de nos élus depuis l’appel des 56 cet été, on peut se demander si l’aéroport les intéresse toujours ? »

    À l’issue du CSE, une autre réunion s’est tenue en sous-préfecture, ce lundi 16 novembre, vers 16 h.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • « Oubliés du Ségur de la Santé » : à l’appel de l’union des syndicats CGT de la santé, de l’action sociale et de la santé privée du Finistère, une cinquantaine de professionnels a manifesté ce lundi 16 novembre 2020 devant l’Agence régionale de santé à Quimper (Finistère).« Oubliés du Ségur de la Santé » : à l’appel de l’union des syndicats CGT de la santé, de l’action sociale et de la santé privée du Finistère, une cinquantaine de professionnels a manifesté ce lundi 16 novembre 2020 devant l’Agence régionale de santé à Quimper (Finistère). 

    Ce lundi 16 novembre 2020, une cinquantaine de professionnels du médico-social s’est rassemblée devant l’Agence régionale de santé (ARS) à Quimper (Finistère). Ils réclament la même revalorisation salariale de 183 € par mois que les soignants.

    183 € nets par mois en plus : c’est le montant obtenu par les soignants dans le cadre du Ségur de la Santé. Mais voilà : depuis des semaines, des professionnels du médico-social crient à l’injustice :  à travail égal, salaire égal et reconnaissance égale , martèle une nouvelle fois Carine Thomas, secrétaire générale de la CGT au centre hospitalier Michel Mazéas à Douarnenez.

     

    Dans cet établissement,  tout le monde, c’est-à-dire environ 700 personnels, a touché cette revalorisation salariale. Sauf les dix aides-soignantes du service de soins infirmiers à domicile alors qu’elles ont toujours continué à travailler. Elles sont révoltées et se sentent abandonnées , poursuit Carine Thomas.

    « Volontairement et injustement mis de côté »

    Éducateurs auprès d’enfants, aides-soignants, maîtresses de maison, travaillant dans le privé comme dans le public… Ce lundi 16 novembre 2020, une cinquantaine d’entre eux s’est réunie pour protester devant l’Agence régionale de santé (ARS) à Quimper, à l’appel de la CGT.

    « Oubliés du Ségur de la Santé » : à l’appel de l’union des syndicats CGT de la santé, de l’action sociale et de la santé privée du Finistère, une cinquantaine de professionnels a manifesté ce lundi 16 novembre 2020 devant l’Agence régionale de santé à Quimper (Finistère). 
     

     Nous avons été volontairement et injustement mis de côté par rapport à cette revalorisation salariale. Nous réclamons de la cohérence , dénoncent Jean-Jacques Cariou, délégué CGT à la fondation Massé-Trévidy, et Stéphane Le Cosse, élu CGT aux Papillons Blancs du Finistère.

    Au niveau national, ce syndicat, contrairement à d’autres, n’a pas signé le Ségur de la Santé.  Nous voulons continuer à négocier , expliquent-ils. En fin de matinée, ils ont été reçus par la direction de l’ARS à Quimper.  Nous avons trouvé un directeur à l’écoute , commente Franck Monfort, secrétaire général des syndicats CGT Santé et action sociale du Finistère.

    Rose-Marie DUGUEN

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Une quarantaine « d’oubliés du Ségur » a manifesté devant l’ARS, ce lundi 16 novembre, à l’appel de l’union des syndicats CGT. Une quarantaine « d’oubliés du Ségur » a manifesté devant l’ARS, ce lundi 16 novembre, à l’appel de l’union des syndicats CGT. 

    L’Union des syndicats CGT de la Santé, de l’action sociale et de la santé privée du Finistère a appelé à manifester, ce lundi, devant l’antenne quimpéroise de l’ARS, pour « les oubliés du Ségur ». Une quarantaine de personnes se sont réunies pour les salariés du secteur social et médico-social.

    Qu’ils soient salariés du privé ou du public, parce qu’ils travaillent dans le secteur social ou médico-social, ils sont exclus de la revalorisation des salaires de 183 € net par mois prévue par le Ségur de la santé. Ces « oubliés du Ségur » manifestent depuis plusieurs semaines. Ils étaient une quarantaine, ce lundi 16 novembre, devant l’antenne quimpéroise de l’Agence régionale de santé (ARS). Ils ont répondu à l’appel de l’Union des syndicats CGT de la Santé, de l’Action sociale et de la Santé privée du Finistère.

     

    Dans le Finistère, ce sont « presque 10 000 salariés qui, dans les effets d’annonce, étaient concernés mais dans les faits sont exclus », explique Jean-Jacques Cariou, délégué CGT à la Fondation Massé-Trévidy. Ils travaillent dans des structures associatives d’accueil sociale et médico-sociales comme celles des Papillons blancs, de la Fondation Massé-Trévidy ou encore de Kan Ar Mor. Il y a aussi les salariés du public, du CAMSP au Centre hospitalier de Cornouaille ou du Service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) du centre hospitalier de Douarnenez.

    « On demande une réouverture du Ségur »

    Dans ce service de l’hôpital de Douarnenez, le Ssiad, elles sont dix aides-soignantes qui se rendent chaque jour au domicile de personnes âgées, à ne pas bénéficier du Ségur. « C’est une grande remise en question, elles se demandent si elles ne vont pas chercher ailleurs. Elles sont choquées de cette mesure. Elles ont le sentiment d’être abandonnées, que leur travail n’est pas reconnu », partage Carine Thomas, secrétaire générale CGT au centre hospitalier.

    Au Centre départemental de l’enfance et de la famille (CDEF), qui bénéficie pourtant d’un statut hospitalier, personne n’a obtenu la revalorisation de son salaire. « On parlait de l’hôpital en général, on pensait être inclus dans les décisions », raconte Loïc Rannou, salarié du CDEF.

    « On demande une réouverture du Ségur », explique Loïc Marchand, délégué syndical aux Papillons blancs. Peu avant midi, une délégation a rencontré le directeur de l’ARS. « On a eu un directeur qui était à l’écoute et dans le dialogue. On a réussi à énoncer les difficultés qu’on rencontre dans les différents établissements, public comme privé », résume Franck Monfort, secrétaire général de l’Union des syndicats CGT de la Santé, de l’Action sociale et de la Santé privée du Finistère. Ils ont discuté ensemble d’avancées qu’il pourrait y avoir pour le médico-social et l’associatif. Franck Monfort déplore, malgré de possibles avancées « un clivage entre les différents secteurs de la fonction publique hospitalière ». L’union syndicat CGT appelle à poursuivre la mobilisation, à raison d’une journée de grève par mois.

    Pauline LE MORLEC

    source: https://www.letelegramme.fr/

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    La course au vaccin fait rage. Alors qu’elle ne devrait être porteuse que de nouvelles réjouissantes, elle donne une nouvelle fois à voir toute la dimension criminelle du système capitaliste. Les multinationales capitalistes de la pharmacie, se déchirent à coup de communiqués de presse pour faire gonfler leurs cours de bourses tout en tentant de vendre aux états occidentaux aux prix le plus forts des , sans même en démontrer leur efficacité, leur innocuité pour certaines techniques non éprouvées sur l’homme ou leurs capacités à les distribuer jusqu’aux populations. Et tandis que la , la Russie ou  enregistrent des succès probants pour fournir des vaccins reposant sur des techniques éprouvées, les chancelleries occidentales et leurs médias aux ordres, tout à leur guerre commerciale et idéologique, font tout pour les décrédibiliser et en interdire l’accès aux peuples occidentaux.

    La Russie et la Chine ont déjà homologué différents vaccins et les campagnes de vaccinations des publics prioritaires sont en cours, et il n’est pas signalé d’effet secondaire grave à ce stade.  a développé 4 vaccins et annonce être probablement en capacité de vacciner la population cubaine des 2021.

    Quant à la France, bien que son Capital soit propriétaire du 3e leader mondial de la pharmacie SANOFI, et bien elle ne dispose pas encore de vaccin à un stade de production. Si l’institut Pasteur – de droit privé faut il le rappeler – s’est associé à SANOFI pour développer un vaccin sur la base de son vaccin contre la rougeole, il n’a cependant pas atteint la phase 3 des essais et ne sera pas disponible avant… fin 2021 au mieux. Cette lenteur a-t-elle à voir avec le développement priorisé par SANOFI avec GSK, d’un vaccin déjà vendu à 300 millions de doses bien qu’encore non produit… à l’UE.

    D’ores et déjà la première victime de ce cirque capitaliste criminel, c’est bel et bien la confiance populaire. Cela au moment même où l’arrivée de vaccins apparaît comme une opportunité bien utile pour rétablir la sécurité sanitaire d’avant cette pandémie de .

    Initiative Communiste fait le point sur la situation des différents projets de vaccins et leurs essais.

     

    Vaccin, la Chine et la Russie les plus proches d’une solution, Cuba socialiste très active.

    Si l’on se réfère aux publications scientifiques, listées par l’OMS, c’est bien la Chine avec plusieurs candidats vaccins faisant l’objet d’essais de masse, ainsi que la Russie avec les résultats publiés les plus probants qui semblent les plus près d’un vaccin opérationnel.

    Observons que cela n’est pas une surprise. La Russie bénéficie du très important effort de recherche de l’Union Soviétique sur les technologies vaccinales. Et donc de technologies lui permettant de développer assez facilement de nouveaux vaccins. La Russie ne dispose en revanche que de capacité de production limitée, utile pour sa propre population, mais qui ne permettrons sans doute pas de fournir toute la population mondiale

    La Chine, qui a tiré les leçons des précédentes épidémies de SARS, est un leader incontesté dans la recherche sur les maladies infectieuses, et ses capacités scientifiques sont désormais les premières dans le monde. C’est pour cela que la Chine est capable de mener de front 6 projets de vaccins selon l’ensemble des technologies de vaccin connus, y compris par ARN, dont plusieurs sont déjà au stade 3 et ont fait l’objet d’un développement industriel. La seule limite pour la Chine dans sa course au vaccin et d’avoir été trop efficace pour éradiquer le virus sur son sol : elle est dépendante des pays où sévie encore l’épidémie pour mener ses essais

    Cuba socialiste de son coté a dévelopé 2 vaccins, et 2 autres sont en cours de développement. Les essais de stade 2 sont déjà engagés à Cuba où la vaccination devrait démarrée en 2021.

    Spoutnik V obtient un premier résultat de 92% d’efficacité

    Le directeur du Centre Gamaleya à Moscou, en Russie, Alexander Guintsburg, l’institution qui développe le vaccin Spoutnik V, a déclaré mercredi 11 novembre lors d’une conférence de presse très attendue que ce vaccin contre le covid est efficace à 92 %, ce qui permet son application précoce en masse. Un résultat très encourageant alors que le vaccin a été enregistré le 11 aout 2020. De premiers résultats ont fait l’objet d’une publication revue par les pairs dans le journal médical de référence le Lancet, témoignant d’une bonne réponse immunitaire.
    M. Intsburg a ainsi souligné que “les études ont évalué l’efficacité du vaccin sur plus de 16 000 volontaires, 21 jours après avoir reçu “la première dose du vaccin ou le placebo”” l’étude de phase 3 en population générale comparant le vaccin Spoutnik V contre placebo permettant de montrer à ce stade une efficacité de 92%.

    Les résultats provisoires des essais cliniques … montrent de manière convaincante l’efficacité du vaccin Spoutnik V”, ce qui permet “de commencer la vaccination de masse de la population russe contre le  dans les prochaines semaines”, a-t-il conclu.

    Outre la Russie, la troisième phase des expériences de validation clinique de ce vaccin – obtenu parmi les premiers car exploitant les travaux de longue date des centre de recherche médicaux issus de la recherche vaccinale soviétique – est menée notamment en Biélorussie, aux Émirats arabes unis, au Venezuela et en Inde, entre autres pays.

    Le vaccin repose sur un procédé éprouvé, celui de la modification de deux virus non dangereux pour l’homme, l'”adénovirus humain recombinant de type 26″ ou rAd26-S et l'”adénovirus humain recombinant de type 5 ou rAd5-S-, modifié pour exprimer la protéine de pic du SRAS-CoV-2″ de façon a permettre une réponse vaccinale, c’est à dire un entrainement du système immunitaire des personnes vaccinées contre les antigènes spécifiques du SARS-COV-2.

    L’auteur principal de l’étude, Denis Logunov, a déclaré que “lorsque les vaccins adénoviraux entrent dans les cellules des gens, ils génèrent le code génétique de la protéine de pointe SARS-Cov-2, qui aide le système immunitaire à reconnaître le virus.

    Dans un communiqué de presse, le site web du vaccin Spoutnik V a indiqué mercredi que “actuellement, 40 000 volontaires participent aux essais cliniques de phase 3 (…) randomisés (…) dont plus de 20 000 ont été vaccinés avec la première dose”. Rien que dans la capitale russe, Moscou, plus de 60 000 personnes se sont portées volontaires pour participer aux essais cliniques.

    Les responsables russes ont annoncé mercredi qu’ils allaient envoyer 100 millions de doses de leur vaccin Spoutnik V en Inde, l’un des pays les plus touchés par le Covid-19.
    Selon les dernières statistiques, l’Inde compte 5 122 846 cas de Covid-19, avec 83 257 décès, ce qui en fait le deuxième pays avec le plus grand nombre de cas du nouveau coronavirus, après les États-Unis.

    Le régulateur indien a autorisé la FIDR à fournir son vaccin à la société pharmaceutique indienne, bien que le vaccin russe soit encore en phase 3 de développement.

    Le régulateur indien a déclaré qu’il avait déjà commencé à vacciner les travailleurs essentiels, comme ceux du secteur de la santé.

    Une étude publiée dans la revue médicale The Lancet a montré que le vaccin coronavirus russe, Spoutnik V, n’a causé aucun incident indésirable et génère des anticorps, suite à ses résultats dans les premiers stades des essais cliniques.

    De façon encore plus encourageant pour la maitrise de la pandémie, le ministère russe de la santé a annoncé vendredi 13 novembre qu’il avait commencé à tester le vaccin contre le coronavirus, Spoutnik V, chez des volontaires de plus de 60 ans. Il s’agit là de la population la plus critiquement frappée par la covid-19. En effet, Mikhail Murashko rappelle que cette étude vise à élargir le spectre d’application du vaccin dans la population des personnes âgées, qui sont susceptibles de développer des symptômes plus agressifs si elles sont infectées par Covid-19.

    Si le vaccin SpoutnkiV est le premier des vaccins développé par la Russie, ce n’est pas le seule. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’enregistrement d’un autre vaccin national contre les coronavirus développé par le centre de recherche d’État Vector. Ses essais post-enregistrement commenceront bientôt. En plus de ces deux produits, les scientifiques du Centre Chumakov pour la recherche et le développement des préparations immunobiologiques de l’Académie des sciences de Russie travaillent à la création d’un vaccin vivant. Plus de 40 pays ont déjà exprimé leur intérêt pour l’obtention du vaccin Spoutnik V.

    Par ailleurs, la Russie, le 7 novembre lors d’un entretien entre Poutine et Macron, a proposé une coopération dans la production du vaccin avec la France, notamment avec l’institut Pasteur. Recevant pour le moment un fin de non recevoir particulièrement inquiétante, la diplomatie française arguant d’après challenge que “Depuis plusieurs semaines, les Russes nous demandent si nous voulons travailler avec eux, . En réalité, cela traduit leur principale faiblesse : ils n’ont pas de capacités de production”. Observons que la France n’a plus beaucoup de capacité de production et que le régime Macron devrait faire preuve de moins d’arrogance. Au moment où nous écrivons ces lignes, la France contrairement à la Russie, la Chine ou Cuba, à l’Indonésie, le Brésil, la Turquie ou le Venezuela qui s’appuient sur l’aide de ceux ci, n’a pas de vaccin et ne semble pas près d’en avoir. Réduisant sa population à un confinement moyen ageux, sabrant dans les libertés démocratiques.

    Cuba : 4 vaccins soberana en cours de développement

    Au cours du premier semestre de l’année 2020, une partie importante de la population cubaine sera vaccinée contre le COVID-19
    Ce n’est pas un hasard si Cuba a été le premier pays d’Amérique latine et des Caraïbes à avoir un candidat vaccin contre le COVID-19 en phase d’essai clinique; c’est le résultat de l’expérience des scientifiques et institutions cubaine dans le domaine de la biotechnologie, résultat directe des priorités de Cuba socialiste pour la santé et l’éducation.

    L’industrie biopharmaceutique cubaine produit huit des vaccins qui sont utilisés dans le programme de vaccination cubain. Une souveraineté qui permet d’atteindre une couverture de 100% dans le programme de vaccination, l’un des plus élevés au monde et, avec cela, un impact sur l’élimination d’un groupe de maladies.

    On peut citer le vaccin contre la méningite de type B et C, qui était le premier du genre dans le monde et qui, depuis le début des années 1990, a commencé à être administré sur l’île. Grâce à lui, il a été possible de réduire considérablement l’incidence de la méningite dans le pays.

    Il y a aussi d’autres exemples, comme le vaccin contre l’hépatite B, qui a été le premier en Amérique latine à obtenir la certification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Du fait de l’application de ce vaccin, depuis 2000, aucun enfant de moins de cinq ans n’a pas été infecté par l’hépatite B dans notre pays, alors que, dans le monde, environ 300 millions de personnes sont infectées.

    Cuba a développé et produit un vaccin contre Haemophilus Influenzae de type B (c’était aussi le premier en Amérique latine et le deuxième au monde de ce type), et le vaccin Heberpenta contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et d’autres conditions.

    En ce qui concerne le nouveau coronavirus, Martínez Díaz souligne que depuis que l’épidémie en Chine a commencé Cuba s’est investi pour trouver un vaccin et, une fois les premiers cas positifs détectés sur l’île, des groupes de travail ont été créés et des analyses ont été effectuées quotidiennement. et toutes les informations ont été étudiées.

    Dans cette tâche, a commenté le directeur, les visites du président Miguel Díaz-Canel Bermúdez ont été un coup de pouce pertinent, car il nous a demandé de travailler rapidement et d’être l’un des premiers pays à réaliser son propre vaccin.

    SOBERANA 01

    Le Dr Vicente Vérez Bencomo, directeur général de l’Institut des vaccins Finlay, a déclaré que le défi de Soberana 01 est d’induire un niveau élevé d’anticorps dans le corps. Il a précisé que, compte tenu de la préoccupation de la population quant à la raison pour laquelle deux vaccins (Soberana 01 et Soberana 02), en tenant compte du fait que l’objectif est d’obtenir la réponse immunitaire adéquate, «la voie était de diversifier les alternatives pour pouvoir surmonter efficacement ce défi».

    Il a ajouté que les deux SOBERANA 01 et 02, utilisent le même antigène, produit par une cellule connue sous le nom de CHO. “Ledit antigène est obtenu par la production biotechnologique conventionnelle au Centre d’immunologie moléculaire.”

    Cela signifiait qu’il s’agissait, avec les vaccins SOBERANA, d’utiliser l’antigène – qui est la clé – produit par la biotechnologie et de produire des anticorps qui ont la capacité d’empêcher le virus de pénétrer dans la cellule humaine.

    Le directeur général du l’Institut vaccinal Finlay Vaccine a expliqué que les essais cliniques de phase I avec deux formulations de Soberana 01 ont commencé au centre.

    Il a dit que le cycle des essais cliniques est très long, car les deux doses sont nécessaires, et il faut attendre la fin de la seconde pour vérifier si la réponse immunitaire est adéquate ou non. Par conséquent, il a été décidé de générer trois autres formulations avec toutes les combinaisons possibles de l’antigène et des éléments qui y étaient ajoutés.

    «Rappelons que ce candidat vaccin a pour composants les protéines de la membrane externe du méningocoque pour stimuler le système immunitaire. Différentes relations entre ces composants ont été celles qui ont créé les cinq formules de Soberana 01, dont trois ont reçu l’autorisation de démarrer l’essai clinique en octobre, qui s’appelait Soberana 01 A et qui est en cours ».

    Il a souligné que plus tard, l’essai clinique Soberana 01 B devrait commencer, dans lequel l’une des formulations de Soberana 01 devrait être appliquée aux patients convalescents du COVID-19, en particulier aux patients asymptomatiques, qui sont sortis de la maladie avec une immunité faible.

    «Nous aspirons à parvenir, avec une dose d’une des formulations Sovereign 01, à relever les défenses de ces personnes asymptomatiques pour éviter qu’elles ne rechutent.

    Il a souligné que l’on a vu qu’une semaine après l’application d’une dose, une réponse importante commence à être perçue. Cette variante est développée en collaboration avec tous les centres qui participent aujourd’hui

    SOBERANA 02

    Vérez Bencomo a indiqué que Soberana 02 est un vaccin conjugué, dans lequel l’antigène du virus et l’anatoxine tétanique sont combinés.

    Il a souligné que les vaccins contre Haemophilus Influenzae de type B et le pneumocoque sont de ce type, et a fait valoir que ces immunogènes présentent de multiples avantages, car ils parviennent à produire une réponse immunitaire puissante contre l’antigène conjugué, ainsi qu’une mémoire immunitaire importante.

    Il a précisé que deux formules de ce vaccin conjugué ont été générées, un procédé plus complexe que les variantes de Soberana 01. Ensuite, l’étude de l’immunité chez l’animal a été réalisée.

    Que trouve-t-on dans cette étude? Il a dit que l’une des formules se comporte très bien, similaire au cas de Soberana 01, mais il existe une deuxième formule de Soberana 02 qui est complètement hors de propos par rapport aux formules précédentes, et provoque une réponse immunitaire puissante dès la première semaine. de la première dose et «c’est un résultat très important». Les premiers résultats étaient d’une telle ampleur qu’une stratégie est en train d’être organisée pour accélérer les progrès des essais cliniques qui justifieraient le démarrage d’une deuxième phase avec plus de personnes que dans la première, a-t-il souligné.

    «Le cycle final atteint deux doses à 56 jours, mais si vous avez une réponse immunitaire à 14 jours, ce qui vous permet de prendre la décision de passer à la phase suivante, vous pouvez faire ce que la plupart des multinationales ont fait, qui a assemblé une phase sur une autre, basée sur des résultats partiels ».

    Le responsable a précisé que les stratégies à suivre sont conçues, ajoutant qu’une phase II devrait impliquer une centaine de personnes et une phase 2b entre 300 et 600 personnes (également conçue avec placebo), tandis que la phase III, plus complexe du fait de la faible incidence de la maladie dans le pays, devrait inclure environ 150 000 personnes.

    Au sein de la structure de production, il a souligné qu’une structure avec des durées de l’ordre d’un millier de doses par lot a été mise en place et qu’il y a la capacité de faire deux lots par semaine, ce qui couvre les essais en cours.

    Le scientifique a expliqué qu’il passerait alors à 150 000 doses par lot vers janvier, ce qui soutiendrait la phase III des essais cliniques. Il a également déclaré que le passage à 450 000 doses par lot était en cours de conception.

    Il a ratifié l’engagement selon lequel, au cours du premier semestre de l’année prochaine, une partie importante de la population cubaine sera vaccinée contre le COVID-19.

    DEUX AUTRES CANDIDATS AU VACCIN

    Le Centre de génie génétique et de biotechnologie (CIGB) a livré ces derniers jours la documentation pour demander l’enregistrement, devant le Centre de contrôle d’État des médicaments, des équipements et des dispositifs médicaux, de deux candidats vaccins, ajoutant ainsi quelques nouvelles propositions cubaines pour combattre COVID-19

    Eulogio Pimentel Vázquez, directeur du CIGB, a souligné que cette institution dispose de deux nouveaux vaccins candidats prêts à entrer dans la phase de développement clinique. Les deux projets ont déjà remis à l’entité de réglementation leurs dossiers de demande d’autorisation de démarrer des essais cliniques.

    Le premier de ces candidats, nommé Mambisa (CIGB 669), a une voie d’administration intranasale et cherche à activer un groupe d’anticorps pour garantir une réponse systémique de l’organisme. “Sur la base d’études chez les primates, nous avons découvert que ce candidat a la capacité de générer ces anticorps et répond au reste des cibles proposées.”

    Le directeur a précisé que la phase I est proposée au Centre national de toxicologie (Cenatox), tandis qu’une partie des première et deuxième phases se déroulerait à l’hôpital militaire Carlos J. Finlay.

    Avec le deuxième candidat vaccin (CIGB 66), nommé Abdala, et administré par voie intramusculaire, un essai clinique est prévu pour évaluer son efficacité en deux phases, qui se déroulera à l’hôpital Saturnino Lora de Santiago de Cuba.

    Face à l’inquiétude de savoir quand le vaccin cubain contre le COVID-19 pourrait être prêt, Eduardo Martínez Díaz a déclaré que pour résoudre le problème de la pandémie, il est nécessaire qu’un vaccin existe et qu’il fonctionne, et, dans ce sens, Cuba travaille sur plusieurs candidats vaccins

    Chine : SINOVAC poursuit ses essais cliniques de phase 3 au Brésil

    La Chine socialiste a déjà réussi à développer des solutions vaccinales différentes, commençant d’ailleurs une campagne de vaccination de certains secteurs sensible de sa population : les personnes prioritaires sont les soignants, les seniors et les Chinois en partance pour l’étranger, une campagne a également lieu auprès des soldats.

    Ayant éradiqué l’épidémie sur son sol, elle mène les essais de phase trois de ces vaccins en partenariat avec des pays en voie de développement. C’est notamment le cas dans l’etat de Rio – échappant à la férule du fascisant Bolsonaro dont la politique de refus de lutter contre la pandémie a mener certaine région du Brésil à la catastrophe – qui a noué un partenariat avec SINOVAC pour essayer et produire l’un des vaccins chinois.

    En septembre, l’institut brésilien Butantan et le développeur de vaccins chinois Sinovac Biotech ont signé un accord pour mener la phase 3 des essais cliniques du vaccin COVID-19 au Brésil.

    Les essais sont à un état avancé. Ils ont étrangement souffert d’un arrêt brutal, simultané à la communication tapageuse du laboratoire américain PFIZER, soit disant en raison d’un incident rapporté concernant un volontaire vacciné au Brésil par Sinovac.

    La suspension du procès sur les plus de 9 000 volontaires au Brésil a été annoncée lundi par Anvisa. Selon l’Agence brésilienne, il a été “décidé d’interrompre l’essai clinique du vaccin CoronaVac après un grave incident” le 29 octobre.

    En réponse, Sinovac a déclaré : “Nous sommes confiants dans la sécurité du vaccin” et a précisé que l’incident en question n’était pas lié au vaccin.

    Mardi, le directeur de l’Institut Butantan, un laboratoire public de l’État de São Paulo, Dimas Tadeu Covas, a déclaré à la presse que la suspension était due à “un décès sans rapport avec le procès, c’est comme mourir dans un accident de la route”.

    Au moment où il a annoncé la suspension, Anvisa n’a pas fourni d’autres détails. Elle ne précise pas non plus pourquoi la nouvelle de l’incident a été rapportée 11 jours après l’événement.

    La décision prise par l’organisme de régulation brésilien pour la surveillance de la santé est intervenue le jour même où la société pharmaceutique américaine Pfizer, qui teste également son candidat au Brésil, a annoncé que son vaccin contre les coronavirus est efficace à 90 %.

    Quatre vaccins sont actuellement testés dans ce pays d’Amérique du Sud : ceux développés par Sinovac, Pfizer, l’université d’Oxford et AstraZeneca, et Janssen, une filiale pharmaceutique de Johnson & Johnson.

    L’Agence nationale de surveillance de la santé du Brésil (ANVISA) a annoncé mercredi 11 novembre la reprise des essais cliniques du candidat vaccin COVID-19 CoronaVac chinois, qui sont menés en collaboration avec l’Institut brésilien Butantan.

    Dans une note, le directeur de l’Institut Butantan, Dimas Covas, a noté que la reprise des tests était une “excellente nouvelle”, ajoutant ses espoirs de poursuivre l’étude clinique “dès que possible”.

    Même si le ministère de la Santé a annoncé l’achat de lots CoronaVac, l’accord a fait l’objet d’un différend entre le gouvernement de l’État de São Paulo et le gouvernement fédéral.

    Pendant ce temps, le juge de la Cour suprême fédérale Ricardo Lewandowski a ordonné à l’ANVISA d’expliquer sa décision d’arrêter les essais cliniques CoronaVac dans les 48 heures.

    “C’est une nouvelle défaite pour le président Bolsonaro, qui a même célébré la suspension des essais cliniques”, a tweeté le correspondant de TeleSUR au Brésil, André Vieira.

    L’Agence nationale de surveillance de la santé du Brésil autorise la reprise de l’essai clinique de phase III de CoronaVac ™, le vaccin COVID-19 inactivé développé par Sinovac Life Sciences Co., Ltd.

    11 novembre 2020 (Sao Paulo) – L’Agence nationale de surveillance de la santé du Brésil (Anvisa) autorise la reprise de l’essai clinique de phase III de CoronaVac ™ ️ ️, le vaccin COVID-19 inactivé, qui est parrainé par notre partenaire Butantan Institute.

    Nous avons appris qu’Anvisa n’avait pas reçu les données envoyées par Butantan Institute à temps et a suspendu de toute urgence l’étude clinique le 9 novembre. Butantan Institute a communiqué avec Anvisa le 10 novembre, et le rapport du Data and Safety Monitoring Board (DSMB) était soumis à Anvisa le même jour. Après avoir évalué les nouvelles données, Anvisa a pris la décision très opportune de reprendre la recherche clinique.

    La suspension et la reprise de telles études sont courantes dans la recherche clinique. Une suspension ne signifie pas nécessairement que le produit sous enquête a un problème de qualité, de sécurité ou d’efficacité, a déclaré Anvisa.

    Cet événement démontre pleinement que la supervision de la recherche clinique par Anvisa est sensible, opportune et efficace. Nous sommes également heureux de constater que la recherche clinique sur CoronaVac ™ ️ est prouvée scientifique et normalisée par Anvisa, la Commission nationale d’éthique de la recherche humaine (Conep), le DSMB, le public et les médias.

    Nous sommes confiants dans la sécurité du vaccin, comprenons et apprécions pleinement la supervision stricte d’Anvisa et la reprise rapide des études cliniques. Nous sommes reconnaissants pour l’attitude professionnelle et le travail acharné de notre partenaire, l’Institut Butantan. Nous pensons qu’un vaccin avec un bon profil d’innocuité et d’efficacité ne peut être fourni que si les études cliniques sont menées conformément aux normes les plus élevées. Nous sommes impatients d’achever les recherches cliniques suivantes dès que possible sous la stricte gouvernance et le suivi d’Anvisa, et enfin de contrôler la pandémie par la vaccination.

    Nous exprimons notre plein respect à tous les volontaires qui ont participé à cette étude clinique et notre profonde gratitude aux chercheurs qui ont mené l’étude.

    Communiqué de presse de sinovac 11 novembre 2020

     

    Pfizer : un vaccin dangereux et difficile à distribuer ? des annonces faites pour les marchés et spéculer contre l’Europe ?

    Etats-Unis et Union Européenne, la méthode est la même, arroser par des milliards d’euros de précommande les multinationales pharmaceutique, en espérant obtenir un vaccin. Observons que cette méthode est dangereuse à plusieurs titres :

    • payer avant d’avoir un produit efficace, cela n’a jamais garanti de l’obtenir. Des dizaines de start up et de multinationales se mettent tout simplement sur les rangs pour se gaver de ce qu’il faut bien appeler des subventions sans contre partie. C’est tout l’opposé de la construction d’une recherche publique efficace, financée de façon permanente. Rappelons que la France qui disposait d’une équipe de recherche de pointe sur les coronavirus a sabré dans ses budgets… Au nom des critères de selection fixé par l’Union Européenne et de ses dogmes euro austéritaires
    • cela ne garantie rien de la sécurité des vaccins ni de leur efficacité. En effet c’est soumettre les autorités de santé à une pression financière, eux qui deviennent ainsi comptable des milliards d’euros de dépenses publiques pour acheter des doses de vaccins promises à grand renfort de publicité tapageuse par les multinationales
    • c’est se soumettre aux pires spéculations des multinationales qui dès lors qu’elles ont un candidat vaccins font monter les enchères, jouant leurs profits contre la vie des peuples

    A ce jeu là, la Commission Européenne s’est empressée – bien que l’UE n’a aucune compétence en matière de santé – de centraliser des centaines de millions de commandes de candidats vaccins. Et le laureat prioritaire, AstraZeneka qui annonçait faire la course en tête a subi un coup d’arrêt avec un incident grave lors des essais cliniques.

    C’est donc l’américain Pfizer qui a pu tirer le premier dans la communication. Publiant non pas un article scientifique revu par un comité de lecture… mais un simple communiqué de presse immédiatement repris par la médias occidentaux, sans aucune prudence critique, annonçant 90% d’efficacité. Faisant bondir le cours de bourse, tandis que le patron de Pfizer vendait pour près de 6 millions de dollars d’actions !

    La prudence devrait pourtant être doublement de mise :

    • ce candidat vaccin est développé sur une technologie nouvelle, dite à ARN. C’est à dire que le médicament fonctionne en injectant de l’ARN qui va faire produire à certaines cellules de notre corps les molécules antigènes du SARS-cov-2 dans l’espoire de provoquer une mémoire immunitaire. Mais cette technologie n’a jamais été testée sur l’homme. COntrairement aux technologies épprouvée retenue par la Chine, la Russie, ou Cuba à base de virus inactivés, ou de virus inoffensif modifiés.
    • les vaccins à ARN sont très couteux de par la logisitique très contraignantes qu’ils nécessitent : ils ne se conservent qu’à -75°C. Les réservant dont à des infrastructures de transports et stockages complexes, incompatibles avec une campagne de vaccination de masse, accessible à tous.

    Les esprits critiques remarqueront que si Pfizer fait attendre ses publications scientifiques, son communiqué est tombé à point pour la vente programmée des actions de son patron, mais surtout alors que la commission européenne tentait de faire baisser le prix d’achat de son contrat de précommande. Face à la pression médiatique, on ne sait pas combien ce “vaccin” dont l’efficacité et l’innocuité ne sont pas prouvées et dont rien ne dit qu’il puisse être utilisé compte tenu de ses contraintes logistique aura été payé par l’UE. C’est à dire par nos impôts.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Dans un texte adressé à l’ diverses personnalités de premier plan la somme de reconnaître le résultat des élections législatives du 6 décembre prochain, respectant ainsi l’expression de la volonté souveraine du Peuple vénézuélien, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit des peuples à l’autodétermination.

    Un appel qui résonne comme un avertissement alors que dans moins d’un mois le  tiendra ses élections législatives. Des élections que l’Union Européenne se précipitent à piétiner dès lors qu’elle n’en accepte qu’un seul résultat, celui conforme aux intérêts de l’impérialisme USA . Désignant par avance les vainqueurs. On vient de le voir de façon éclatante avec le putsch qu’elle a soutenu en Bolivie. On l’a constaté d’ailleurs également sur le vieux continent même : l’UE a piétinée l’ensemble des résultats des referendums qui n’allaient pas dans son sens, celui du renforcement permanent et supranational de la dictature du Capital contre les peuples. Les français savent ce qui a été fait de leur vote du 29 mai 2005.

    D’ailleurs plutôt que de soutenir le processus électoral au Venezuela, l’Union Européenne vient de décider de nouvelles sanctions économiques contre le Venezuela participant ainsi directement à renforcer le blocus et la guerre économique menée par les USA, qui frappent de façon criminelle le Venezuela et son peuple

    Parmi les signataires figurent déjà M. Adolfo Pérez Esquivel, Prix Nobel de la Paix ; Mme. Dilma Roussef, ancienne présidente du Brésil ;  Rafael Correa,   ancien président de l’Equateur ; Evo Morales, ancien président de la Bolivie; Ignacio Ramonet ; Alfred De Zayas ; Gleisi Hoffman, deputée fédérale y  présidente du Parti des travailleurs du Brasil ; Juan Carlos Monedero, universitaire, Espagne; Paulo Pimenta, député fédéral du Brésil; Fernando Buen Abad, Mexique ;  Florencia Lagos, Chili ; Katu Arconada, Espagne/Bolivie;  Stella Calloni, Argentine; Javier Couso, ex eurodéputé Espagne; Geraldina Colotti, Italie; Maite Mila, vice-présidente du Parti de la Gauche européenne; Carlos aznarez, directeur de «resumen latino americano» et plusieurs personnalités d’Europe et Amérique latine.

     


     

    « L’Union européenne doit reconnaître le résultat des urnes au Venezuela

     

    Le 6 décembre 2020, comme le stipule leur Constitution, les citoyens vénézuéliens sont appelés aux urnes pour choisir de nouveaux représentants à l’Assemblée nationale.

    Outre la diversité pléthorique des propositions politiques (107 partis en lice, 14.400 candidats pour 277 sièges de députés), l’occasion de cette élection représente surtout une sortie possible, démocratique, légale et pacifique à la crise politique et institutionnelle ouverte par l’auto-proclamation, en janvier 2019, de Juan Guaido comme “président intérimaire” du Venezuela.

    Au cours de l’année 2020, les discussions entre le gouvernement et une partie de l’opposition résolue à rejoindre le chemin constitutionnel, ont conduit à l’établissement de nouvelles garanties électorales, unanimement acceptées par toutes les tendances politiques impliquées dans ce processus électoral.

    Malgré ses appels répétés au dialogue au Venezuela, l’Union européenne a refusé d’accepter ce nouveau consensus démocratique et a finalement décidé de repousser l’invitation de l’État vénézuélien d’envoyer des d’observateurs comme garants du bon déroulement des élections.

    Cette contradiction est le fruit des pressions constantes de l’administration des États-Unis, embourbée au Venezuela dans une entreprise pour laquelle la priorité n’est pas le respect de la démocratie ni des processus électoraux, mais bien le «changement de régime», quel qu’en soit le coût. Cet alignement sur la politique des pires faucons de Washington signe l’abdication d’une politique étrangère indépendante pourtant mise en avant dans de nombreux discours d’intention.

    Si l’Union européenne tient véritablement à être ce qu’elle prétend, un vecteur de paix dans un monde en turbulence, elle ne doit pas soutenir la voie de la violence et de la confrontation au Venezuela.

    C’est pourquoi nous demandons à l’Union européenne qu’elle reconnaisse le verdict qui sortira des urnes le 6 décembre, et qu’elle soutienne le choix démocratique des vénézuéliens. »

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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