• Le « grand succès » (sic) de la « soirée Brexit » …

    Asselineau (UPR) tout sourire au coté de  (ex FN) le 31 janvier 2020

               

    Le 3 février 2020, François Asselineau est revenu sur la réussite de la « soirée Brexit » organisée trois jours plus tôt, soirée au sujet de laquelle Initiative communiste avait proposé une analyse1 qui a passablement irrité le président de l’Union Populaire Républicaine (UPR)2. Dans cette vidéo du 3 février, François Asselineau se satisfait de la présence du représentant du Comte de Paris, prétendant au trône (!), du président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson, l’une des figures du fondamentalisme catholique en politique, du président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan (que Marine Le Pen présentait en mai 2017 comme son futur Premier Ministre), du président de Solidarité et Progrès Jacques Cheminade, du président des prétendus « Patriotes » Florian Philippot (ex-bras droit de Marine Le Pen), etc. Au regard du plateau initialement annoncé, et qu’ont boycotté toutes les personnalités se réclamant de la gauche, on a peine à croire que cette soirée ait été un grand succès.

    D’ailleurs, le chef de l’UPR concède être « déçu, et un peu triste, que tant de personnes ne soient pas venues », à commencer par… Marine Le Pen, Jordan Bardella, Thierry Mariani, Louis Aliot, Nicolas Bay, autrement dit tout l’état-major du prétendu « Rassemblement national » (), lequel veut manifestement conserver son hégémonie actuelle sur le « nationalisme » réactionnaire. François Asselineau déplore le « mépris » de Marine Le Pen et « trouve que ce n’est pas gentil » de ridiculiser les invités de la « soirée Brexit » qui ne représentent que 3% de l’électorat ; et il ergote sur les chiffres, mentionnant le pourcentage de voix de Jacques Cheminade (« qui ne représente pas 0, mais 0,25% »).

    Courtiser le RN, François Asselineau persiste et signe !

    Dépité par ces nombreuses absences, François Asselineau s’en prend avant tout… au Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)3 – sans le désigner –, considérant comme une « calomnie » le fait d’avoir écrit que… la soirée avait lieu au siège de l’UPR au 26-28 rue Basfroi. De fait, elle s’était tenue « en face du siège », bien que le site Internet de l’UPR mentionne cette adresse4. Retenons plutôt que la réponse n’a pas été apportée aux questions soulevées par l’ « ultra-gauche » (sic) PRCF. Une fois de plus, François Asselineau s’empêtre dans ses contradictions et s’obstine dans une stratégie des « deux rives », celle d’un rassemblement très hétéroclite où le rapport de forces profiterait toujours au parti le plus puissant, en l’occurrence le RN.

     

    Le chef de l’UPR tend une nouvelle fois la main à Marine Le Pen, l’exhorte à « débattre entre nous pour savoir qu’est-ce que l’on fait maintenant, en France, pour sauver notre pays ». Celle-ci devient donc une potentielle actrice pour sauver la France et partir à la reconquête de la souveraineté et de l’indépendance nationales, alors même que le RN a officiellement renoncé à sortir de l’UE et de l’ (motif officiel de l’exclusion du parti de Philippot), ne met aucunement en cause la structure politique de l’OTAN et appuie en toute occasion l’impérialiste raciste Donald Trump5.

    Les acrobaties « souverainistes » de François Asselineau

    Défenseurs du , François Asselineau et ses partisans ont vivement reproché au PRCF d’appuyer de manière critique la candidature du représentant de la France insoumise (FI), choix fort lucide dans les conditions de l’époque puisque le PRCF avait simultanément martelé la nécessité de sortie de l’UE qu’envisageait (trop timidement) le candidat Mélenchon. Le PRCF fut alors accusé de tous les maux, notamment de ne pas vouloir vraiment le  (accusation renouvelée aujourd’hui), alors même que les quatre sorties, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, sont des axes structurants de la politique du PRCF depuis 2004, soit bien avant que n’existât l’UPR ! Monsieur Asselineau, vous qui assurez ne pas avoir invité « les personnalités les plus farouchement pro-européennes », vous qui affirmez au sujet de la FI que « la question de l’indépendance et de la souveraineté nationales n’était pas suffisamment bien prise en compte dans ce mouvement politique »6 :

    • Comment se fait-il que vous regrettiez l’absence de Ian Brossat, tête de liste pour le PCF aux européennes et qui affirme que « pour ce qui concerne les communistes[du PCF]nous ne sommes pas favorables à une sortie de l’Union européenne » ?!7
    • Comment se fait-il que vous regrettiez l’absence de Manon Aubry, qui exprime sa « Vive émotion dans l’hémicycle au parlement européen au moment où le Brexit entre effectivement en vigueur… Derrière les leçons à tirer, il y a aussi le ressenti humain face à ce moment historique et le départ de collègues britanniques » ?!8
    • Comment se fait-il que vous considériez Jean-Frédéric Poisson comme un partisan de l’indépendance et de la souveraineté nationales alors que le Parti chrétien-démocrate, membre du « Mouvement Politique Chrétien d’Europe (ECPM) [qui] regroupe, à travers toute l’Europe, des partis politiques chrétiens-démocrates, des ONG et des think tanks », défend le « principe de subsidiarité » et prône « cet équilibre entre les différentes nations et l’Union européenne » ?!9
    • Comment se fait-il que vous considériez Nicolas Dupont-Aignan comme un partisan de la souveraineté et de l’indépendance nationales alors que vous affirmiez que ce dernier, issu de la French American Foundation, « confirme son ancrage à l’extrême droite et [que parallèlement] Mme Le Pen confirme son refus du « Frexit » » ?!10 Le président de DLF ne vise nullement à sortir de l’UE ni de la structure politique de l’OTAN.

    Quand François Asselineau réécrit l’histoire du CNR…

    Thorez et Duclos, dirigeants du PCF

               

    Décidément très agacé par le PRCF, François Asselineau, prétend que ce dernier « refuse le principe même du Conseil National de la Résistance » ! Outre le fait que le programme du PRCF s’intitule « Pour de nouveaux jours heureux ! », apportons quelques « précisions » historiques à notre détracteur.

    1. François Asselineau déclare que le programme du CNR comportait « des éléments qui convenaient en fait pour la plupart à tout le monde. Il était question par exemple de l’alliance des patrons et des ouvriers, en première page du programme du Conseil National de la Résistance, donc quelque chose qui était ce que certains appelleraient de la collaboration de classe ». Le programme du CNR fait référence à une telle alliance une seule fois, lors des grèves organisées le 11 novembre 194311. Mais au-delà, comme le montre notre camarade historienne Annie Lacroix-Riz12, industriels et banquiers, grands commerçants, financiers et technocrates, soit la quasi-totalité des forces du capital, ont collaboré massivement avec l’occupant allemand. À l’inverse, la lutte pour l’indépendance et la souveraineté nationales fut essentiellement menée par la classe ouvrière, en particulier les jeunes travailleurs français et étrangers qui constituaient les bataillons des maquis tombant sous les balles nazies et vichystes13Tous les secteurs dirigeants de la vie économique et culturelle collaborèrent massivement, comme l’illustre ce spectaculaire passage de l’ouvrage de Christophe Lucand :

    « Avec le retour à la paix et l’intégration de la France au monde atlantique américain, toutes les conditions sont réunies pour que le commerce et la viticulture, si rapidement convertis à l’ordre allemand en 1940, après des décennies de crise, se tournent cette fois résolument vers les marchés extérieurs construits ou restaurés par le nouveau maître à l’Ouest. Mais en créant les conditions d’un gigantesque pillage de l’économie vitivinicole français clos et hiérarchisé, principalement tourné sur lui-même, pour le placer durablement sous la dépendance de marchés extérieurs. Dès lors, tout ou presque orientera les négociants et les viticulteurs français vers des exportations en constante expansion, dans une logique d’accumulation capitalistique renouvelée et affranchie de contraintes réglementaires […]. Dans ce moment tourmenté de notre Histoire, les vignobles français ont donc vécu Le chagrin et la pitié, un monde où le cynisme commercial et la cupidité ont côtoyé l’opportunisme le plus obscène et, parfois, la réserve, voire quelques rares résistances. C’est le temps où la loi du profit et la cupidité l’emportèrent largement sur le sens patriotique. »14

    Voulant mythifier une pseudo « collaboration des classes » alors que l’Allemagne nazie mène une « guerre des classes » contre le « judéo-bolchevisme », François Asselineau passe sous silence la « collaboration de classe » de la quasi-totalité de la bourgeoisie et d’une grande partie des classes moyennes, assurément pas aussi patriotes que la classe ouvrière. D’ailleurs, de Gaulle lui-même déclara aux délégués des grands patrons à la Libération : « Je n’ai vu aucun de vous, messieurs, à Londres ». Et surtout, le programme du CNR intitulé « Les Jours heureux », que les dirigeants clandestins du PCF et de la CGT ont fortement influencé, écrivait que l’objectif principal devrait être, à la Libération, de « mettre le monde du travail au centre de la vie nationale », autrement dit de faire de la classe laborieuse le pivot de la future république.

    • François Asselineau explique qu'au CNR, il y avait le Parti communiste français (PCF), les socialistes, les chrétiens sociaux, les gaullistes, les mécènes, les ouvriers, la droite conservatrice, et même "  l'extrême droite de la Cagoule  ". . Il aurait ainsi incarné une parfaite harmonie nationale. À cet  égard, le CNR était largement dominé par le PCF et la CGT , ce que François Asselineau admet lui-même en affirmant que "  le programme du CNR avait été élaboré par un représentant du Parti communiste français  ",  dans l'instance de Pierre Villon . Et en fait, si le programme a un tel ton de socialisation, c'est parce que le PCF et la CGT pratiquaient une influence prédominante face à une droite discréditée par la forte collaboration de ses membres. Conscient de la puissance du PCF (plus de 26 % des suffrages aux élections constituantes du 21 octobre 1945, près de 6 millions d’adhérents à la CGT alors dirigée par le communiste Benoît Frachon) et de l’impossibilité de faire ouvertement barrage à un programme approuvé par la majorité des Français, de Gaulle affirma ainsi son désir de subordonner les intérêts particuliers à l’intérêt général (discours du palais de Chaillot de septembre 1944). Aujourd’hui, il n’y a pas un puissant PCF franchement marxiste-léniniste à plus de 26% et capable d’imposer des reculs aux quelques forces masquées de la droite conservatrice. La Résistance était largement dominée par les travailleurs et par les militants du PCF de la CGT, habitués à la lutte clandestine depuis des années. Au rebours de l’image d’Épinal lénifiante, l’étude historique démolit l’absurdité de la thèse d’une « résistance interclassiste, que toutes les classes également avaient partagée » et l’idée qu’il y aurait « autant de patriotes que de non-patriotes » dans l’Action française et la Cagoule15. Sauf exceptions rarissimes, ce n’est pas des milieux d’affaires que venaient les maquisards qui « montaient de la mine » et « descendaient des collines » (Chant des Partisans), mais de la classe ouvrière « seule restée fidèle en sa masse à la France profanée » (François Mauriac), en attestent la « bataille du rail », la Grande Grève Patriotique des Mineurs du Nord (mai-juin 1941), ou encore les Maquis de Corrèze et d’ailleurs.
     
    • Enfin, nous conseillons à François Asselineau de visionner dans le film Les Jours heureux16, au sein duquel il pourra découvrir Léon Landini, ancien Franc-tireur partisan – Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI), décoré de la médaille de la Résistance par l’URSS victorieuse de la Wehrmacht et président du PRCF. Ce sont bien nos camarades Pranchère, ancien maquisard corrézien, et Landini, ancien officier des FTP-MOI, qui ont eu le mérite dès 2010, lors du rendez-vous annuel du Plateau des Glières, d’avancer devant un public de milliers de jeunes l’évidence que la construction indissolublement sociale et nationale du CNR était l’inverse direct de l’UE ; et ce sont ces mêmes camarades qui ont alors, au grand dam de Stéphane Hessel, lancé l’idée qu’un nouveau CNR devrait s’articuler à la proposition structurante d’un Frexit PROGRESSISTE, donc également anti-impérialiste, ANTIRACISTE et ANTIFASCISTE. En visionnant ce film, le chef de l’UPR entendra Claude Bourdet, membre du CNR et du mouvement Combat, affirmer en août 1976 : « Au fond, nous considérions qu’il y avait un parti politique qui résistait, c’était le parti communiste» et que, à part une partie des socialistes, « les autres n’avaient pas d’existence résistante » ; que de Gaulle avait besoin de la Résistance pour des raisons de légitimité face à Churchill et Roosevelt (et était contraint d’accepter l’influence dominante du PCF, de la CGT et des FTP sur le CNR) ; que l’Alliance démocratique et la Fédération républicaine, deux partis de droite, y détenaient un poids dérisoire ; que « le centre de gravité politique de la Résistance entre 40 et 44 a considérablement glissé vers la gauche, de sorte que des gens qui sont de familles de droite, mais qui sont en 44 à la négociation, sont des gens qui sont beaucoup plus à gauche que des gens qui sont à gauche aujourd’hui » ; que les communistes « staliniens » qui ont, seuls de fait, entre novembre 1945 et novembre 1946, mis en place les retraites par répartition et la Sécurité sociale (Ambroise Croizat), nationalisé le gaz et l’électricité (Marcel Paul), instauré le Statut de la Fonction publique (Maurice Thorez), etc. ; que la droite et le patronat étaient très disqualifiés.

    En un mot, c’est réécrire l’histoire que de proposer, comme vous le faites Monsieur Asselineau, un prétendu CNR totalement dévié vers la droite, voire vers l’extrême droite, en méconnaissant qu’à l’inverse, le vrai CNR était largement centré sur le monde du travail via le PCF et la CGT, alors même que le MEDEF de l’époque et l’extrême droite totalement compromise avec Vichy y avaient un poids dérisoire.

    Le Frexit progressiste, seule voie possible pour un nouveau CNR

     
     Il est inutile de « s’inspir[er] de ce glorieux exemple » du CNR et de se poser en nouveau Charles de Gaulle pour travestir la philosophie profonde du CNR en prétendant vouloir rassembler des forces politiques hostiles à ce dernier. C’est le cas de François Fillon – chef d’un gouvernement sarkozyste qui, selon le vice-président du Medef Denis Kessler, s’employa en 2007 à démanteler le programme du CNR, « pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes »16. C’est le cas de Marine Le Pen, dirigeante d’un parti fondé par les nostalgiques de l’Algérie française voire de l’OAS (qui tenta d’assassiner De Gaulle !), du pétainisme et de la Collaboration, ligne maintenue aujourd’hui malgré l’abandon officiel de l’antisémitisme fondateur17.

    Il est particulièrement inconvenant et inconséquent de travestir l’histoire de la Résistance, véritable blessure pour les Fusillés et torturés qui ne se trouvaient pas au sein du patronat MAIS dans la classe ouvrière (il n’est que de visiter la Citadelle d’Arras ou la Carrière de Châteaubriant !), en vue de promouvoir une « collaboration des classes » qui n’a jamais existé. Il n’y a pas lieu de proclamer une « alliance des ouvriers et des patrons », et ce alors qu’aujourd’hui le MEDEF unanime, ainsi que la totalité des PDG du CAC-40, défendent massivement l’appartenance à l’UE18 et que 80% des ouvriers ont rejeté le Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TECE) le 29 mai 2005. Il est tout autant scandaleux, Monsieur Asselineau, de condamner la CGT dans son ensemble alors que cette dernière comprend des syndicalistes de classe faisant de plus en plus le lien entre la lutte des classes et la sortie de l’UE19, et que sur le terrain, les militants CGT portent l’essentiel du combat pour les conquêtes des ministres cégétistes et communistes de 1945, les Thorez, Croizat, Marcel Paul, Henri Wallon, Charles Tillon, qui mirent en place en deux années la Sécurité sociale, les nationalisations industrielles et bancaires, les statuts, le Code du travail, la généralisation des conventions collectives, l’ancêtre du SMIG et les retraites par répartition. Il est au contraire central de lier le drapeau tricolore de la nation indépendante au drapeau rouge du progrès social, de l’antifascisme et de l’internationalisme prolétarien, ce que vous ne voulez ni ne pouvez faire, en raison de votre totale extériorité par rapport au mouvement ouvrier, étudiant et enseignant, et surtout, en raison de votre flirt indécent avec l’extrême droite.

    Le PRCF fixe de strictes conditions pour fonder un nouveau CNR apte à combattre l’euro-dissolution de la France et de la République, l’euro-destruction des conquêtes sociales et démocratiques et l’euro-fascisation qui arase les libertés publiques et amalgame mensongèrement communisme et nazisme20. Voilà pourquoi il milite pour le Frexit progressiste, la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN (structure politique incluse) ET du capitalisme. Un tel objectif implique l’émergence d’une Gauche patriotique, populaire, antifasciste, anti-européiste (à l’opposé de la « gauche plurielle » euro-compatible faisant miroiter les utopies d’une « autre Europe », d’une « Europe sociale » voire des « États-Unis socialistes d’Europe ») et anti-impérialiste, s’articulant à une alliance ouverte à des patriotes ne s’identifiant pas spontanément comme de gauche – comme quand Thorez tendit la main aux travailleurs catholiques en 1936, ou quand Georges Marchais tendit la main aux gaullistes de gauche opposés à Pompidou au début des années 1970 –, SI TANT EST qu’ils combattent sincèrement le racisme, la fascisation, le lepénisme et l’européisme, non qu’ils s’acoquinent avec de faux « patriotes » fût-ce le temps d’une « soirée ». Une alliance plaçant les travailleurs au cœur du nouveau CNR. Car plus que jamais, « la souveraineté nationale est le socle de l’émancipation sociale » (Jean Jaurès) et la condition pour mener la République une et indivisible, laïque et fraternelle, sociale et démocratique, et avec elle l’ensemble des citoyens et des travailleurs de toutes origines vers de « nouveaux Jours heureux », non pas « avec » l’oligarchie capitaliste qui pille et renie notre pays, mais CONTRE ELLE !

    • Léon LANDINI, président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), Médaillé de la Résistance, ancien officier FTP-MOI du Bataillon Carmagnole-Liberté, grand Mutilé de guerre, officier de la Légion d’honneur, décoré par le Gouvernement soviétique
    • Pierre PRANCHERE , ancien Franc-Tireur et partisan français, ancien député et ancien député européen du PCF, ancien vice-président du Comité central du PCF du PRCF
    • Georges GASTAUD, philosophe, secrétaire national du PRCF, fils de Résistant gaulliste décoré par la France, les Etats-Unis et la Pologne populaire
    • Jean-Pierre HEMMEN, fils de Jean Hemmen, militant de l’Internationale communiste, organisateur des Brigades internationales d’Espagne, fusillé au Mont-Valérien
    • Annette MATEU CASADO, fille de Républicains espagnols communistes et résistants
    • Jany SANFELIEU, fille de combattant républicain espagnol antifasciste
    • Annie LACROIX-RIZ, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII), petite-fille de déporté
    • Fadi KASSEM, diplômé de Sciences Po Paris, professeur agrégé d’histoire, secrétaire national adjoint du PRCF

    Aux Glières, Léon Landini, résistant FTP MOI revient sur ce qu’est le Conseil National de la Résistance


    1 Voir le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/union-des-deux-rives-confusionnisme-sans-rivage-les-impasses-politiques-de-francois-asselineau/

    2  https://www.youtube.com/watch?v=4DweR4fF-CE

    3 Ce n’est pas la première fois que le PRCF est ciblé par François Asselineau : https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/cest-trop-dhonneur-monsieur-asselineau-par-floreal/

    4 Voir le lien suivant : https://www.upr.fr/france/27-mai-2018-lupr-inaugure-son-nouveau-siege-national-a-loccasion-du-75e-anniversaire-de-la-1re-reunion-du-conseil-national-de-la-resistance-vous-etes-tous-invites/

    5  https://www.youtube.com/watch?v=MnikPSv_L80

    6 Jean-Luc Mélenchon a pourtant récemment indiqué au sujet de l’UE qu’« on passera à autre chose le moment où il y aura des autorités politiques capables de dire non. Moi, je me sens capable de ça […] Pourquoi ? Parce que nous sommes une nation puissante, et parce que je n’ai aucun intérêt aux intérêts qui sont servis par ces traités. Ce n’est pas ma classe sociale, je n’y ai aucune attache ». Ou comment relier lutte pour l’indépendance nationale ET lutte des classes. https://www.youtube.com/watch?v=aMNqDMrPnFo

    7 Pour rappel sur ce sujet : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/ian-brossat-et-sophia-hocini-ou-la-decrepitude-du-communisme-new-look/

    8https://twitter.com/ManonAubryFr/status/1222585518426292224?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1222585518426292224&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Feurope%2Fgrande-bretagne%2Fbrexit%2Fce-n-est-qu-un-au-revoir-pour-le-brexit-les-eurodeputes-chantent-dans-le-parlement-europeen-6712809

    9  https://lepcd.fr/wp-content/uploads/2018/05/ECPM-vision-in-French.pdf

    10 https://www.upr.fr/tag/nicolas-dupont-aignan/

    11https://cache.media.eduscol.education.fr/file/droits_homme/19/8/Programme_du_Conseil_national_de_la_Resistance_319198.pdf

    12 Curieusement sollicitée dans une démarche de débauchage politique, comme pour les élections européennes de juin 2019 ou pour la « soirée Brexit », ceci sans contact préalable avec la direction nationale du PRCF…

    13 Annie Lacroix-Riz, Industriels et banquiers sous l’Occupation, Paris, Armand Colin, 2013 ; Les élites françaises, 1940-1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Armand Colin, 2016 ; La non-épuration en France, de 1943 aux années 1950, Paris, Armand Colin, 2019.

    14 Christophe Lucand, Le vin et la guerre. Comment les nazis ont fait main basse sur le vignoble français, Paris, Armand Colin, 2017, p. 298-299.

    15 https://www.youtube.com/watch?v=aMNqDMrPnFo Cette vidéo a été partagée par l’UPR-Outre-mer et a été fort justement appréciée par les militants de la formation de François Asselineau.

    16 https://www.youtube.com/watch?v=VjQR3Ef0VOM

    17 https://blogs.mediapart.fr/republicain/blog/191211/denis-kessler-il-sagit-de-defaire-methodiquement-le-programme-du-cnr

    18 Parcours de l’eurodéputé Jean-François Jalkh au lien suivant : https://www.huffingtonpost.fr/alain-jakubowicz/petain-voter-le-pen_a_22058501/

    19 https://ue.delegfrance.org/les-organisations-patronales ; https://www.challenges.fr/top-news/europeennes-le-patronat-francais-part-en-campagne-pour-l-europe_641514

    20 https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/la-question-europeenne-et-de-la-lutte-des-classe-au-coeurs-du-52e-congres-de-la-cgt/

    21 https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/appel-petition-combattre-les-chasseurs-de-sorcieres-du-parlement-europeen-et-des-fascisants-regimes-de-lest-cest-defendre-les-libertes-de-tous-en-europe/ Au demeurant, rappelons que les eurodéputés RN ont largement approuvé cette infâme résolution, dont Nicolas Bay, un des invités de François Asselineau.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Billet Rouge-De Ghosn à Balkany en passant par Grivaud : le pourrissement sur pied – par Floreal (IC.fr-14/02/20)

     et le faux Dupont de Ligones superstars : les médias du capital ont les héros qu’ils peuvent. La prostate de Pernaud, le cancer de Tapie, les galipettes de Grivaud, ainsi va le ” débat politico-“sociétal” de la cinquième “République”, pendant que le duo Édouard Philippe/Laurent Berger mitonne l’assassinat final des retraites et que les lycéens composent sous la “protection” de la “police républicaine” chargée de sauver le faux bac Blanquer. 

    Décidément, amis et camarades, nous devons tous presser le pas pour reconstituer les outils du vrai changement, parti communiste de combat, syndicalisme de classe, alternative antifasciste, patriotique et populaire. Car plongé dans ces remugles médiatiques, notre pays risque fort d’être une proie facile pour l’extrême droite. 

    Laquelle ne se résume pas à Marine le Pen quand on voit la manière dont le gouvernement actuel réprime la jeunesse et le mouvement populaire…

     , le 14/02/2020

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Concarneau. Ils ont manifesté leur amour pour hôpital
     

    Quelque 130 personnes ont manifesté, ce vendredi à Concarneau, leur attachement à l’hôpital public, dans le cadre d’une nouvelle journée d’action nationale.

    Dans le cadre d’une nouvelle journée d’action pour la défense des hôpitaux, intitulée en cette Saint-Valentin « J’aime mon hôpital, je le défends », un rassemblement s’est déroulé ce vendredi après-midi, devant l’établissement public de santé concarnois. Le matin, plus de 800 tracts avaient été distribués à la population sur le marché, afin de les inviter à rejoindre la manifestation.

    À 14 h, près de 130 personnes étaient réunies sur le parking de l’établissement. Toujours mobilisé, le comité de défense des usagers de l’hôpital de Concarneau avait prévu, pour l’occasion, une action symbolique. Elle a pris la forme d’une pancarte, avec un cœur dessiné, où chacun a pu écrire dessus ses envies pour l’hôpital public. On pouvait notamment lire : « Un hôpital de proximité bien équipé et ouvert 24 h/24 est nécessaire » ; « Écouter les infirmiers et le personnel qui sait de quoi il parle ! ».

    « Des situations ingérables »

    Parmi les manifestants, des membres du personnel du Chic de Quimper et surtout de Concarneau. Cette journée était à nouveau l’occasion, pour eux, de déplorer les dégradations des conditions de travail et d’accueil dans les deux établissements : « On augmente les lits en ambulatoire pour avoir plus de monde. Mais dans le même temps, nous avons des patients qui peuvent rester plus de 70 jours dans des lits conventionnels. Des personnes qui présentent parfois un polyhandicap ou qui sont très dépendantes. Pour le personnel, ce sont des situations ingérables », soupirait Karine Goanec, secrétaire générale de la CGT du Chic. « C’est simple, on ne peut pas être satisfait de la prise en charge actuelle des patients. Nous n’avons même pas le temps de leur parler, ce qui est pourtant un minimum », ajoutait-elle.

     

    Près de 130 personnes ont défilé en direction du rond-point du Moros, vendredi après-midi.Près de 130 personnes ont défilé en direction du rond-point du Moros, vendredi après-midi.

    Dans sa prise de parole, Hélène Derrien, membre du comité de défense de l’hôpital de Concarneau, est revenue sur la diminution des lignes de Smur la nuit : « Trois pour un territoire qui va de la Presqu’île de Crozon jusqu’à Pont-Aven. La mise en danger est réelle. Nous avons interpellé la ministre, l’Agence régionale de santé en signalant que si un accident devait être dû à un délai d’intervention trop important du Smur, nous estimerions qu’ils seront responsables ». Du côté de l’hôpital de Concarneau, il a été demandé le retour des urgences et du Smur 24 h/24 avec un scanner.

    Un hommage à une infirmière tuée

    Dans les rangs, se trouvait Nicolas Pattedoie, infirmier psychiatrique sur le site de Kerglanchard, à Quimperlé. Évoquant sa propre situation, il a estimé que « les personnes en psychiatrie sont souvent confrontées à des cas extrêmes ». L’agent a pris, en exemple, le cas d’une infirmière en psychiatrie, mortellement blessée par un patient, jeudi, dans les Deux-Sèvres. Pour honorer sa mémoire, l’infirmier quimperlois a demandé de respecter une minute de silence.

    Le personnel a dénoncé la dégradation de leurs conditions de travail.Le personnel a dénoncé la dégradation de leurs conditions de travail. 

    Pour signaler un peu plus la mise en danger des soins publics, le cortège a investi, en fin de manifestation, le rond-point du Moros. Plusieurs manifestants ont alors simulé leur « mort » sur le bitume en bloquant partiellement et durant quelques minutes la circulation. Une preuve d’attachement et d’amour de plus lancée en direction de l’hôpital.

    Plusieurs manifestants ont simulé leur « mort » sur le rond-point du Moros, ce vendredi après-midi.Plusieurs manifestants ont simulé leur « mort » sur le rond-point du Moros, ce vendredi après-midi. 

    Guirec FLECHER

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Concarneau. Pour l’hôpital, distribution de tracts sur le marché (OF.fr-14/02/20-12h21)

    À l’initiative de la CGT, plusieurs centaines de tracts ont été distribuées, vendredi 14 février, sur le marché. Le syndicat appelle à « reconstruire un hôpital public humain et vivant ! »

    Difficile de faire son marché, vendredi 14 février, sans repartir les bras chargés… de papier. Outre la présence des équipes de trois candidats aux élections municipales (Marc Bigot, Élisabeth Janvier, Antony Le Bras), la CGT, épaulée par les membres du comité de défense de l’hôpital, a également profité de la matinée pour tracter et pour alerter sur la situation de l’hôpital public.

    Dans le papier distribué, le syndicat écrit : « Les ARS (agences régionales de santé) appliquent aux hôpitaux la médecine du Moyen-Âge : la saignée des effectifs et l’amputation des services. Le plus souvent, au profit du privé lucratif et au détriment de la population, dans une perspective purement économique. Cette politique mène certains établissements au chaos, c’est une politique dénuée d’humanité qui prive les soignants du sens de leur travail et qui n’a qu’un seul but : celui du profit ! »

    Le document a été bien reçu par la majorité des badauds, dont certains ont longuement échangé avec les représentants du syndicat ou du comité de défense de l’hôpital. Au cœur des inquiétudes ? L’avenir des urgences à l’hôpital de Concarneau.

    Dans son tract, la CGT « exige l’arrêt des fermetures de services, de lits et de postes ; un régime de retraite prenant en compte nos spécificités ; la titularisation et la réabsorption des emplois précaires ; le maintien des services de soins publics de proximité ». Le syndicat avait prévu de distribuer 800 tracts au total.

    Dans la foulée de cette action, un rassemblement est prévu à 14 h devant l’hôpital. Il sera suivi d’un défilé, jusqu’au rond-point du Moros.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Conflit social à la poste de Quimper

    En colère face à la réorganisation de la distribution du courrier et aux fermetures de bureaux, les postiers finistériens réclament le gel des mesures. En grève ce vendredi, ils ont reçu le soutien d’usagers et d’élus.

    Philippe Wahl, le P-DG du groupe La Poste a reporté son déplacement à Quimper, jeudi soir, annulant son entrevue avec les représentants du personnel. Un signe de mépris pour la soixantaine de postiers rejoints par une poignée d’usagers et d’élus, ce vendredi matin, devant les locaux quimpérois de la direction de la Poste.

    Un peu plus de trois mois après la réorganisation de la distribution du courrier dans l’agglomération quimpéroise, les postiers sont à bout, dénonçant l’absence de véritable dialogue social dans l’entreprise. « Nos revendications sont pourtant légitimes. Nous demandons les moyens de pouvoir faire notre travail dans de bonnes conditions », martèle Isabelle Le Guillou, du syndicat CGT Fapt.

    Brest après Quimper

    Pour remédier aux difficultés de la réorganisation, la direction a bien recruté des intérimaires. Ils distribuent depuis quelques jours des courriers toujours en souffrance depuis le mois de novembre. « Par méconnaissance des tournées, de nombreux courriers retournent à l’expéditeur », dénonce Patrice Campion, du syndicat Sud Fapt. La direction dont la conférence de presse a été annulée s’en tient, malgré tout, à « un retour à la normale ».

    Une situation qui a conduit de nombreux facteurs brestois à répondre à l’appel à la grève ce vendredi. À compter du 1er juin, ils devraient à leur tour basculer dans la réorganisation qui consiste à séparer la préparation du courrier de sa distribution, dans le but de réduire le nombre de tournées.

    Des usagers isolés

    Réduction des horaires, ouvertures aléatoires… Les bureaux de poste ne sont pas épargnés. À Plonéour-Lanvern, dans le Pays bigouden, les services de La Poste sont désormais fermés le lundi. « La population est obligée de se déplacer à Pont-l’Abbé », dénonce Jean-François Le Bleis, l’adjoint au maire à la solidarité. Arborant l’écharpe tricolore, l’élu s’inquiète pour les administrés touchés par la fracture numérique ou par les problèmes de mobilité. Les autres jours, les usagers font parfois demi-tour en raison du temps d’attente à l’unique guichet. Une pétition a été lancée. « Dans un an, ils vont venir nous voir pour dire qu’il y a moins de monde », prédit-il, dénonçant un démantèlement organisé.

    Un recul du service public postal pour les syndicats, inquiets de l’annonce de la fermeture de 500 bureaux dans les deux ans. Dans le Finistère, « la dernière réorganisation a supprimé 20 % de l’emploi », selon les syndicats qui réclament le gel des mesures.

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Brest. Les personnels de santé mobilisés

    Environ 170 personnels de santé ont manifesté ce vendredi midi à Brest, avant une réunion avec la direction à l'hôpital Morvan.

    Environ 170 personnes ont manifesté, ce vendredi midi, à Brest, pour demander plus de moyens pour l’hôpital. Une rencontre entre syndicats et direction a eu lieu, à 13 h 30, à l’hôpital Morvan.

    À l’appel de l’intersyndicale (CGT, CFDT, Sud), du collectif interhôpital et du collectif interurgence ainsi que des internes, environ 170 personnes ont manifesté, ce vendredi midi, à Brest. À 12 h, les personnels de l’hôpital (tous corps de métiers confondus) étaient rassemblés sur la place de la Liberté. Après une première mobilisation en décembre, ils demandent de nouveau plus de moyens pour « un hôpital qui se meurt à petit feu ».

    « Le gouvernement veut donner des primes aux uns et aux autres. Mais ce ne sont que des pansements sur une jambe de bois, ça ne règle aucunement le problème », rappelle Pascale Robardet, du syndicat Sud, lors de sa prise de parole. « C’est tout l’hôpital qui se mobilise, chaque maillon de la chaîne est important », souligne encore Sabine Pochard, de la CFDT. Pour la CGT, Thomas Bourhis rappelle les enjeux de la mobilisation à Brest : « Plus de personnel, plus de lits et une reconnaissance de la profession (salaire, évolution de carrière…) ».

    Les blouses jetées sur la table des négociations

    À 13 h, le cortège a quitté la place de la Liberté en direction de l’hôpital Morvan. Une rencontre avec la direction a eu lieu. Symboliquement, avant la rencontre prévue à 13 h 30, des dizaines de personnes ont jeté leur blouse sur la table des négociations.

    Des blouses ont été jetées sur la table avant la réunion avec la direction.Des blouses ont été jetées sur la table avant la réunion avec la direction.

    Les syndicats demandent à la direction des réponses plus rapides à leurs inquiétudes et que les revendications soient relayées à l’échelle régionale et nationale, notamment auprès de l’ARS (Agence régionale de santé).

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • LA JEUNESSE POPULAIRE ET PROGRESSISTE DOIT FAIRE FRONT ! (IC.fr-

    Rarement la France fut à ce point mobilisée, et aussi longtemps, pour défendre son héritage et ses conquêtes sociales contre un gouvernement qui applique, à la lettre et à la virgule près, les directives et recommandations du MEDEF et de l'UE en matière d'austérité, de coupes budgétaires et de contre-réformes destructrices n'ayant comme seul but que « de faire des économies », surtout sur le dos des travailleurs.

    Et face à cette puissante offensive du Capital contre notre modèle social, contre notre république et notre démocratie, il faut une perspective politique. Il faut UNIR, non sur les bases nocives d'une « union de la gauche » vide de sens et de perspectives politiques autres que mettre le monde du travail à la remorque des euro-électoralistes du PS, d'EELV et autre Raphaël Glucksmann, mais bien sur des bases progressistes et patriotiques, tournées contre Macron, le MEDEF et l'UE et travaillant à mettre le monde du travail « au centre de la vie nationale » comme y invitait le programme du CNR en 1945. Cela est de plus en plus à notre portée.
     

    Jeunes travailleurs salariés, au chômage, étudiants et apprentis, vous ne pouvez passer outre ce qui se passe au prétexte que cela ne vous regarde pas. Concernant la contre-réforme des retraites qui catalyse aujourd'hui la colère du peuple, si notre temps de retraite est encore lointain, son financement et tout ce que cela implique regarde déjà nombre d'entre-nous qui sommes depuis plusieurs années déjà sur le marché du travail. Sans parler de nos parents qui eux se voient chaque décennie devoir travailler plus pour gagner moins.
     

    Mais il serait injuste de blâmer une partie de notre jeunesse pour son défaitisme. Il est temps pour nous et il nous incombe, jeunes Français et Françaises communistes, progressistes, féministes et écologistes conséquents et patriotes antifascistes authentiques, que nous donnions, tous ensemble et en même temps, le souffle nécessaire aux organisations citoyennes et de travailleurs pour construire, avec nos aînés, un rapport de forces politique gagnant centré sur le monde du travail, mettant sans réserve la question de la sortie de l'UE (du FREXIT progressiste) sur la table et affirmant la construction d'une France indépendante, fraternelle et heureuse, afin d'engager un maximum de jeunes et de moins jeunes dans la bataille et afin d'éviter un second tour de malheur Macron-LePen pour les prochaines élections présidentielles !...

    Gilliatt (JRCF)

    source: http://jrcf.over-blog.org/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Le P-DG de La Poste reporte sa venue à Quimper

    Il était attendu de pied ferme, ce vendredi à Quimper, par les postiers et les usagers mécontents de la réorganisation de la distribution du courrier. Philippe Wahl, P-DG du groupe La Poste, a annoncé, ce jeudi soir, le report de sa venue au 28 février, « en raison d’un impératif d’agenda ».

    Le rassemblement organisé par les syndicats est malgré tout maintenu à 9 h, devant les locaux de la direction de La Poste, rue du Président Sadate.

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest. Les avocats font grève, les tribunaux le gros dos… (OF.fr-13/02/20-7h30)

    Ils entendent protester contre la fin de leur régime autonome de retraite, mais les délais de jugement s’allongent sensiblement à Brest (Finistère). Tour d’horizon d’une justice qui tourne au ralenti…

    « Je suis désolé, Monsieur, mais vous ne pourrez pas être jugé aujourd’hui. Vous devez savoir qu’il y a en ce moment la grève des avocats et vous n’avez personne pour assurer votre défense. » Ce message, les juges du tribunal correctionnel de Brest (Finistère) ont pris l’habitude de le dire en début d’audience.

    Conduit entre deux policiers munis de leur gilet pare-balles, le prévenu, un Albanais de 24 ans en situation irrégulière sur le territoire français, est sorti pour l’occasion de la maison d’arrêt. Il retournera dormir en prison dans l’attente de son procès.

    Les faits sont graves. L’affaire qui a eu lieu le 30 janvier 2020 est arrivée au tribunal bien ficelée par les gendarmes, dans le cadre d’une comparution immédiate. Elle porte sur l’arrestation, l’enlèvement et la séquestration d’un homme. Deux femmes sont aussi sous les barreaux.

    « Ne pas décevoir… »

    C’est un cas parmi beaucoup d’autres. Car la comparution immédiate risque de s’éterniser… En cause, la grève des avocats qui engorge la justice, même si certains enfilent ponctuellement leur robe. Comme cet avocat du barreau de Brest, croisé dans un couloir du palais de justice, lundi, qui avoue  ne pas pouvoir décevoir tous ses clients .

    Il plaide certains dossiers, met d’autres de côté. Pas très à l’aise. À l’audience de correctionnelle, son confrère porte un badge rouge « en grève », mais a repris lui aussi du service.

    Début janvier, la grogne a débuté par un débrayage. Elle s’est durcie le lundi 13 par le vote d’une grève « illimitée » de la presque totalité des 240 avocats du barreau de Brest. En cause, la réforme des retraites, qui entend mettre fin au régime autonome des avocats.

    Le greffe en surchauffe

    « Cette situation complexifie beaucoup le travail du greffe, constate le procureur de Brest, Jean-Philippe Récappé. Le travail se faisait déjà à flux tendu. Maintenant, c’est double travail.  Au niveau des audiences pénales et civiles, les dossiers s’accumulent. Il y a beaucoup de renvois, car les gens veulent des avocats pour les défendre. Certains prévenus choisissent d’être jugés sans avocat, mais ils sont rares.

     En accord avec le barreau, nous jugeons les affaires qui risqueraient de faire remettre en liberté des gens tenus par leurs délais de jugement », indique Jean-Philippe Récappé. Pour les autres, les délais s’allongent en moyenne de deux mois. Un vrai problème. « Certaines personnes ont été convoquées depuis huit mois pour des faits qui dataient déjà de cinq à six mois. Et leur affaire est reportée. »

    Rendez-vous en… janvier 2021 !

    C’est le cas des comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), dont les plus proches convocations sont désormais fixées au tribunal de Brest en janvier 2021. Dans ces conditions, pour les personnes en attente de jugement, difficile de tourner la page.

    Pour l’affaire de séquestration et d’enlèvement, le prévenu Albanais sera, lui, jugé le 13 mars. Il fait partie des  priorités .

    Sabine NICLOT-BARON

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire