•  Comment l’île de Groix va-t-elle faire face au manque de médecins ?  (OF.fr-8/10/21-6h50)Les acteurs de la réunion : Yannick Raude, de Cap autonomie santé ; dr Christophe Popineau, médecin hospitalier à Vannes, détaché pour l’Ehpad de Groix ; Frédéric Delange, président du pôle santé de Groix ; Carole Gereys, membre de la Fédération régionale des maisons de santé ; dr Hélène Szczepanski, médecin ; Dominique Yvon, maire ; Hélène Denoual, de Cap autonomie santé. 

    Mercredi 6 octobre 2021, au soir, 200 personnes ont participé à la réunion sur l’avenir de la santé à Groix (Morbihan), organisée par l’Association des professionnels de santé de Groix, Cap autonomie santé et l’association Essort.

    « Il nous faudrait trois ou quatre médecins titulaires à l’année et jusqu’à six médecins en été, affirme Frédéric Delange, président du pôle santé de Groix (Morbihan), qui a retracé l’historique de la situation médicale à Groix depuis cinq ans, et évoqué la situation de crise actuelle liée à la pénurie de médecins sur l’île. Or, nos deux médecins titulaires, débordés par la charge de travail et la charge administrative, ont démissionné cet été. » 

    Kersanté, qui a été missionné en urgence par l’Agence régionale de santé (ARS) pour gérer la Maison de santé, peine à trouver des médecins remplaçants. « Cela ne marche pas. Il nous faut donc trouver une solution pérenne, indique-t-il. Il faut avant tout gérer les urgences de jour et trouver un appui de coordination des plannings à plein temps pour soulager les médecins titulaires afin qu’ils puissent se consacrer entièrement et sereinement à leurs patients. »

    Une équipe soudée, constructive et ouverte aux propositions

    Pour ce faire, l’équipe a réfléchi à quatre scénarios possibles juridiquement, avec ou sans Kersanté, et s’est mise en quête de financements. Par ailleurs, un consultant, nommé par l’ARS, sera en poste dès lundi 11 octobre 2021 pour aider à faire avancer ce dossier. « Nous allons faire remonter toutes vos idées à l’ARS, déclare Carole Gereys, membre de la Fédération régionale des maisons de santé. Nous sommes sous les projecteurs et les autorités sont prêtes à appuyer les demandes de Groix. »

    « Je suis assuré du soutien du président du département et, s’il le faut, la commune embauchera trois médecins salariés », rassure Dominique Yvon, maire.

    Comment faire venir des médecins à Groix ?

    « L’exercice de la médecine a changé. Les jeunes médecins ne veulent plus être corvéables à merci, explique Christophe Popineau, médecin hospitalier à Vannes, détaché pour l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Groix. Les médecins se regroupent. C’est une grande avancée pour les patients qui bénéficient ainsi de plusieurs expertises. Nous avons ici une maison de santé toute neuve et une équipe interprofessionnelle formidable. Le cadre de vie est exceptionnel, mais cela ne suffit pas pour faire venir de nouveaux médecins. Il faut les rassurer. »

    L’équipe a lancé un appel à candidatures et espère trouver une solution satisfaisante d’ici trois mois.

    => LIRE AUSSI Des professionnels de santé témoignent pour attirer des médecins sur l’île.

    Comment Groix a perdu ses médecins ?

    En juin 2019, le dr Regenermel prenait sa retraite après trente-cinq ans d’exercice sur l’île de Groix. Restaient alors, sur l’île, deux médecins à plein temps et deux remplaçants.

    Très rapidement les deux médecins titulaires se sont heurtés à la difficulté de trouver des médecins remplaçants pour les aider à couvrir les besoins médicaux sur l’île, à savoir les consultations au cabinet médical, les visites à domicile, les résidents de l’Ehpad, les gardes et les urgences de jour comme de nuit.

    « Quand Françoise Tattevin a pris sa retraite en janvier 2021, le dr Faustine Saigot s’est retrouvée à devoir accomplir seule le travail de trois personnes et à gérer le planning des médecins remplaçants, raconte Frédéric Delange, président de l’Association des professionnels de santé de Groix (Apsig). Au bord du burn-out, Faustine a appelé à l’aide. C’est ainsi qu’en avril, l’ARS a missionné Kersanté pour lui venir en aide. Kersanté lui offrait la possibilité de la salarier, ainsi que le dr Hélène Szczepanski et de prendre en charge la recherche de médecins et l’organisation du planning. Mais cela n’a pas fonctionné et, à bout de forces, les deux médecins ont démissionné dès la fin de l’été. »

    Kersanté continue d’assurer un roulement

    Kersanté continue d’assurer un roulement de médecins à la Maison de santé et d’en chercher de nouveaux. « Ce mois-ci, on a un médecin, trois jours par semaine ; le mois prochain, il y aura deux médecins, présents deux jours par semaine, plus un médecin une semaine complète », précise Laurence Marrié, directrice médicale des centres de santé Kersanté.

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  • PHOTO FRANCOIS DESTOC / LE TELEGRAMME LORIENT (56) : Entre 800 et 1000 personnes ont manifesté pour défendre les salaires et les pensions et dénoncer la réforme de l'assurance-chômage À l’appel de nombreuses organisations syndicales, environ 800 personnes manifestent dans les rues de Lorient, ce mardi 5 octobre. 

    Environ 800 personnes - 1 000 selon les organisateurs - ont manifesté ce mardi 5 octobre dans les rues de Lorient pour défendre les salaires. Objectif : envoyer un « signal fort » à six mois de la présidentielle.

    À l’appel de nombreuses organisations syndicales, environ 800 personnes - 1 000 selon les organisateurs — ont manifesté ce mardi 5 octobre dans les rues de Lorient. Même si l’on retient ce dernier chiffre, il est loin des 6 000 ou 7 000 comptabilisés sur le pavé lorientais lorsqu’il s’agissait, il y a deux ans, de défendre les retraites. « La peur de sortir et de se mêler aux autres existe toujours. Et ce n’est pas du jour au lendemain que l’on inversera la tendance. Par ailleurs, tous les syndicats sont présents sauf la CFDT, la CFTC et CFE-CGC, relève, un brin amer, Pierre, un ancien de l’arsenal. C’est bizarre. Ce sont des organisations réformatrices qui veulent améliorer les conditions sociales. Ce n’est pas en restant à la maison qu’ils vont réussir. Quand ils décideront de mettre leur nez dehors, les troupes seront plus nombreuses ».

    Parti du boulevard Cosmao-Dumanoir, le cortège a pris la direction de la sous-préfecture. Avant le top départ, le ton avait été donné. « Nos gouvernants nous disent que tout va bien. Que la relance est là. Peut-être ? Mais ce sont les patrons qui en profitent. Pas les salariés, pas les retraités, pas les précaires. Si nous sommes ici, c’est aussi pour défendre les précaires. Avec la réforme du chômage, ce sont 1,2 million de demandeurs d’emploi qui vont voir leurs indemnités diminuer. C’est inacceptable ».

    Pas aux salariés de payer la note

    Escortés par les hommes du commissariat, les manifestants sont arrivés devant la sous-préfecture à 11 h 30. Prenant chacun la relève, les leaders syndicaux ont expliqué pourquoi ils étaient là et exposé leurs revendications. « Nous refusons de passer du fameux « Quoi qu’il en coûte » à quoi qu’il en coûte aux salariés. Il est temps d’augmenter les salaires et les pensions ».

    « La pandémie de la covid a mis en évidence l’impérieuse nécessité d’avoir un service public de qualité, doté de moyens humains et matériels permettant de répondre aux besoins de la population. L’hôpital public est exsangue, au bord de l’explosion sociale. Nous ne pouvons admettre que la France, cinquième puissance économique, pays de 67 millions d’habitants, ne soit pas en mesure de soigner correctement plus de 6 000 personnes dans ses services d’urgence ».

    La CFDT taclée

    Au passage, les différents syndicats représentés ont taclé la CFDT au sujet des retraites. « En 2019-2020, au travers nos mobilisations et grèves, nous avons empêché la mise en place du régime universel de retraite par points et le recul du départ à la retraite. Macron et ses soutiens, dont Laurent Berger de la CFDT, ne cessent de dire qu’il faut revenir sur cette réforme. Nous leur disons aujourd’hui que notre détermination est intacte. Et que ce que nous avons su faire en 2019-2020, nous saurons le faire en 2022. Nos revendications sont justes et légitimes. Nous les porterons sans faiblir ».

    À Lorient, 800 personnes dans la rue pour les salaires et les pensions  (LT.fr-5/10/21-17h47)


    Myriam : « N’oublions pas La Poste »

    Myriam travaille à La Poste de Ploemeur : « Je me reconnais totalement dans les revendications qui sont portées aujourd’hui. Il faut augmenter les salaires et revaloriser les pensions. C’est indiscutable. Mais si je suis parmi les manifestants, c’est aussi pour défendre La Poste. Ne l’oublions pas. Plus les années passent et plus les conditions de travail se dégradent. La Poste fonctionne de plus en plus comme une entreprise privée. Elle a recours, chaque jour, à plus encore de contrats à durée déterminée. L’esprit service public est en train de disparaître ».

    Myriam travaille à la Poste de Ploemeur.« L’esprit service public est en train de disparaître », témoigne Myriam qui travaille à La Poste. 

    Lydie : « Secourir l’hôpital »

    Lydie est aide soignante depuis 25 ans : « Je travaille à l’hôpital de Riantec. Aujourd’hui, si je suis à Lorient, c’est pour réclamer un meilleur salaire et une amélioration de nos conditions de travail. De plus en plus, les moyens financiers et humains font défaut dans nos établissements. La crise sanitaire a mis en lumière toutes ces lacunes. Je ne défends pas uniquement le secteur public. Tous les gens qui travaillent doivent pouvoir le faire dignement et pouvoir vivre de leurs efforts ».

    Lydie est aide soignante depuis 25 ans.« Tous les gens qui travaillent doivent pouvoir le faire dignement et pouvoir vivre de leurs efforts », dit Lydie. 

    Caroline : « Des salaires décents »

    Caroline est animatrice à Groix. Ce mardi 5 octobre était sa première manifestation à Lorient. « Je viens juste d’arriver », confie cette militante CGT. « Si je suis ici, c’est parce que je suis en total accord avec les revendications qui sont portées. Il faut des salaires décents pour tout le monde, que l’on soit dans le public ou le privé. On ne doit pas non plus oublier les retraités qui ont le droit de vivre dans des conditions dignes ».

    « On ne doit pas non plus oublier les retraités », souligne Caroline.« On ne doit pas non plus oublier les retraités », souligne Caroline.
     
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  •  Pontivy. Près de 200 personnes manifestent pour une revalorisation des salaires et des retraites (OF.fr-5/10/21-11h53)« Que chacun puisse avoir un vrai travail, un vrai salaire, un vrai service public, une vraie protection sociale » : telles étaient une partie des revendications portées par près de 200 manifestants, ce mardi 5 octobre 2021, à Pontivy (Morbihan). Ils répondaient à l’appel national à la mobilisation de quatre syndicats : CGT, FO, FSU, Solidaires. 

    « Que chacun puisse avoir un vrai travail, un vrai salaire, un vrai service public, une vraie protection sociale » : telles étaient une partie des revendications portées par près de 200 manifestants, ce mardi 5 octobre 2021, à Pontivy (Morbihan). Ils répondaient à l’appel national à la mobilisation de quatre syndicats : CGT, FO, FSU, Solidaires. 

    Que chacun puisse avoir un vrai travail, un vrai salaire, un vrai service public, une vraie protection sociale ​ : telles étaient une partie des revendications portées par près de 200 manifestants, ce mardi 5 octobre 2021, à Pontivy (Morbihan).

    Emploi, revalorisation des salaires et des retraites, égalité femmes-hommes, soutien aux hôpitaux publics, aux écoles, abandon des projets de réforme des retraites et de l’assurance chômage… Les manifestants ont répondu à l’appel national à la mobilisation de quatre syndicats : CGT, FO, FSU, Solidaires.

    Des délégués du personnel CGT du ministère de l’Écologie

    Ils comptaient parmi eux une délégation d’une trentaine de délégués du personnel CGT du ministère de l’Écologie, en congrès national à Guerlédan (Côtes-d’Armor) cette semaine 

    Après plusieurs prises de parole devant la mairie-sous-préfecture, les manifestants ont défilé sur le quai d’Arcole, jusqu’au collège Charles-Langlais. Un parcours peu habituel pour une manifestation, adapté aux travaux en cours rue Nationale.

     

    Julie SCHITTLY

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Après le rassemblement devant la sous-préfecture, le cortège s’est élancé sur un nouveau parcours, vers le quai d’Arcole, en raison des travaux rue Nationale. Après le rassemblement devant la sous-préfecture, le cortège s’est élancé sur un nouveau parcours, vers le quai d’Arcole, en raison des travaux rue Nationale. 

    Ce mardi 5 octobre, près de 150 personnes ont répondu, à Pontivy, à l’appel national lancé par les syndicats pour une revalorisation des salaires et des retraites.

    Ils ont ressorti les banderoles et les drapeaux, où le rouge de la CGT et de la FO était dominant, à l’occasion de la rentrée sociale ce mardi matin à Pontivy. Près de 150 personnes ont rallié la place de la Plaine, à l’appel de la CGT, FO et de la FSU, dans le cadre de la journée de mobilisation nationale pour les salaires et les retraites. Actifs et retraités, côte à côte, pour réclamer une revalorisation de leur pouvoir d’achat. « Nous refusons de voir les conséquences de la pandémie payés par les travailleurs. Nous refusons de passer du fameux quoi qu’il en coûte au quoi qu’il en coûte aux salariés », martèle François Meriol, le représentant de la FSU qui a pris la parole devant les grilles de la sous-préfecture au nom de l’intersyndicale. Ce rassemblement est aussi l’occasion de réclamer un service public de qualité : « L’hôpital public est exsangue, au bord de l’explosion sociale faute de moyens matériels et humains. Cela n’a pourtant pas empêché Macron et son gouvernement de fermer 5 700 lits en 2020 », s’alarment les syndicats.

     
    Après le rassemblement devant la sous-préfecture, le cortège s'est élancé sur un nouveau parcours, vers le quai d'Arcole, en raison des travaux rue Nationale.Une délégation du syndicat national des personnels administratifs et techniques du ministère de l’Écologie, en congrès national à Mûr-de-Bretagne, a participé à la manifestation à Pontivy. 

    Des agents du ministère de l’Écologie en renfort

    Les syndicats s’inquiètent aussi des conséquences de la réforme de l’assurance chômage, effective depuis le début du mois d’octobre. « Elle va pénaliser 1,2 million de demandeurs indemnisés, soit près de la moitié d’entre-eux ! Ce n’est ni la réduction des droits, ni la dégressivité de l’allocation-chômage qui vont résoudre la précarité et le chômage ». Pour cette rentrée sociale, après de longs mois sans mobilisation en raison de la crise sanitaire, les revendications sont nombreuses. « Nous demandons un vrai travail, un vrai salaire, un vrai service public, une vraie protection sociale », rappellent les syndicats. Après cette entrée en matière offensive, les manifestants ont pris la direction du quai d’Arcole jusqu’au collège Charles-Langlais, un itinéraire bis emprunté en raison des travaux en cours rue Nationale. Le cortège était essentiellement composé d’agents territoriaux, de salariés de l’agroalimentaire et de retraités, renforcé par une délégation de militants et d’élus du syndicat CGT du ministère de l’Écologie, actuellement en congrès national à Mûr-de-Bretagne. « C’est une mobilisation encourageante », appréciait Ronan Le Nézet, le secrétaire de l’union locale CGT, à l’issue de la manifestation qui a sorti, durant une heure, le centre-ville de la torpeur automnale.

    Après le rassemblement devant la sous-préfecture, le cortège s'est élancé sur un nouveau parcours, vers le quai d'Arcole, en raison des travaux rue Nationale.Les organisations syndicales étaient satisfaites de la participation à la manifestation ce mardi à Pontivy. 
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Vannes. 330 manifestants ont répondu présents au mouvement de grève nationale  (OF.fr-5/10/21-18h24)Des salariés de l’établissement public de santé mentale de Saint-Avé demandent une « revalorisation salariale pour tout le personnel du médico-social ». 

    330 personnes ont manifesté dans les rues de Vannes (Morbihan), ce mardi 5 octobre 2021. Le refus des réformes de l’assurance-chômage, des retraites ou encore une nécessaire revalorisation salariale étaient au cœur des revendications.

    Environ 330 personnes ont pris part à la manifestation interprofessionnelle, à Vannes (Morbihan), ce mardi 5 octobre 2021. Ils répondaient à l’appel national à la grève. Au rythme de slogans « À bat les emplois précaires », « Méprisés mal payés » ou encore « Même travail et même salaire », le cortège, réuni au port, s’est élancé en direction du centre-ville peu avant 11 h.

    Dans la foule, des drapeaux des syndicats CGT, FO, Solidaires, FSU ou encore de partis politiques flottent dans les airs. Sylvie et Gilles, eux, tiennent une pancarte à la main : « Tout augmente sauf nos salaires. Salaires de misère. »

    330 personnes ont participé à la manifestation intersyndicale à Vannes, dans le cadre d’un mouvement de grève nationale. 

    Une « profonde colère »

    Tous les deux employés dans le médico-social, ils appartiennent à la CGT 56 Adapei Les Papillons blancs : « Nous sommes là pour revendiquer un salaire dont le point n’évolue que très peu depuis le passage aux 35 heures. » Car l’absence de revalorisation salariale et le manque de reconnaissance des métiers de la santé, notamment, font partie des mots d’ordre de la mobilisation.

    330 manifestants ont répondu au mouvement de grève nationale, à Vannes. 

    Un peu plus loin dans le cortège, l’Établissement public de santé mentale (EPSM) de Saint-Avé est aussi représenté. « C’est la première fois que j’ai à autant me mobiliser pour une reconnaissance de la profession », soupire Catherine, une salariée. Avec des collègues, elle est venue témoigner de sa « profonde colère ».

    En cause : l’exclusion de plusieurs professions du Ségur de la santé du secteur privé à but non lucratif : « Les aides médico-psychologique, les psychologues, les ASH (Agents de services hospitaliers), les éducateurs, énumère-t-elle. Il faut une revalorisation salariale pour tout le personnel du médico-social. » Et par sa présence, Catherine entend se mobiliser pour leurs patients, leurs conditions de vie et leur confort.

    Le Smic à 1 800 € nets

    Sandrine, elle, est AESH (Assistante d’élève en situation de handicap) auprès d’adolescents dans un lycée d’Auray. Son message se lit sur sa pancarte : « Métier formidable, statut et salaire forts minables. » Par sa mobilisation, celle qui exerce depuis onze ans dans ce milieu souhaite « une meilleure reconnaissance du métier et plus de formation professionnelle ». Car les AESH ont à charge plusieurs personnes avec des handicaps différents, parfois dans la même classe.

    Sandrine exerce comme assistante d’élève en situation de handicap (AESH) depuis onze ans. Elle participe à la manifestation pour demander une meilleure reconnaissance et davantage de formations professionnelles. 

    Le refus des réformes de l’assurance chômage, des retraites et la défense de la Sécurité sociale, sont aussi dans la bouche des syndicats. « Nous nous mobilisons par rapport à la crise sociale en cours. Il faut que les salaires et les retraites augmentent, martèle Annie, une des porte-parole de Vannes auprès de Solidaires. En ce sens, les syndicats revendiquent le Smic à 1 800 € nets. « On s’attendait à ce que le gouvernement prenne ses responsabilités. Il ne l’a pas fait », peste-t-elle.

    La déambulation s’est terminée devant la préfecture du Morbihan, vers 12 h 30, où une délégation de syndicats a été reçue.

     

    Marie DESEVEDAVY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La manifestation intersyndicale s’est terminée devant la préfecture du Morbihan où une délégation a été reçue. La manifestation intersyndicale s’est terminée devant la préfecture du Morbihan où une délégation a été reçue. 

     

    À l’appel d’un mouvement national, près de 300 personnes ont manifesté à Vannes ce mardi matin 5 octobre.

    Emmanuel Macron, Jean-Michel Blanquer, Olivier Véran et… la CFDT ont dû avoir les oreilles qui ont sifflé. Ce mardi matin 5 octobre, à l’appel d’une intersyndicale CGT, FO, Solidaires et FSU, un peu moins de 300 personnes ont manifesté dans les rues de Vannes. Ce qui les a réunis ? Leur « refus de voir les conséquences de la pandémie payées par les travailleurs ». Dans le cortège, des enseignants, des assistantes sociales, des accompagnants éducatifs et sociaux (AES), des personnels soignants ou encore des retraités.

    Le Smic à 1 800 €

    Parmi les revendications, la défense du service public : « Nous ne pouvons pas admettre que la France, ne soit pas en mesure d’accueillir et de soigner plus de 6 000 personnes dans ses services d’urgence ». De la même façon, Claire Hareux, secrétaire départementale de la FSU a insisté sur « la suppression de plus de 1 800 postes dans le second degré qui conduit à des effectifs supérieurs à 30 en collège et 35 en lycée ».

    Au cœur des revendications aussi, les revalorisations salariales. « La faible augmentation du Smic n’est pas suffisante », estime l’intersyndicale par la voix de Manuel Caramante, secrétaire général de l’union locale CGT. « Nous revendiquons le Smic à 1 800 € ».

    En toile de fond cette manifestation, la réforme des retraites. « Elle recommence à pointer le bout de son nez », regrette Gaïd le Goff de la Snes 56.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Sarzeau. Le personnel médico-social se mobilise à nouveau      (OF.fr-4/10/21-16h) Les agents du secteur médico-social redoutent que les conditions salariales n’attirent plus de candidats, mettant ainsi en danger les soins apportés aux personnes en situation de handicap. 

    Les agents de la maison d’accueil spécialisée de Kerblay, à Sarzeau (Morbihan), se sont réunis vendredi 1er octobre 2021.

    Après une mobilisation l’an dernier sur le sujet de leurs rémunérations, les agents de la maison d’accueil spécialisée de Kerblay à Sarzeau (Morbihan) se sont à nouveau réunis vendredi 1er octobre 2021. Ce rassemblement intervient après les décrets du 29 septembre concernant les grilles salariales revalorisées seulement pour une partie des agents. Dans l’application de ces nouvelles règles, des professionnels exerceront les mêmes fonctions mais n’auront pas le même salaire. Les agents appellent dans un premier temps à se rendre à l’appel de l’intersyndicale mardi 5 octobre 2021, à 10 h 30, sur le port de Vannes.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Pontivy. À l’appel des syndicats, une mobilisation pour défendre l’emploi, mardi  (OF.fr-3/10/21-13h30)Quatre syndicats dont la CGT appellent à la mobilisation mardi.

    Emploi, salaires, conditions sociales, abandon des projets de réforme des retraites… Quatre syndicats appellent à la mobilisation mardi 5 octobre 2021, à Pontivy (Morbihan), comme partout en France.

    Les organisations syndicales, CGT, FO, FSU, Solidaires, appellent les travailleurs des secteurs privé et public et la jeunesse à une journée de mobilisation pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et d’études, mardi 5 octobre 2021, à Pontivy (Morbihan). Mobilisation également prévue sur l’ensemble du territoire national.

    Retraites, salaires…

    En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité​, regrette l’intersyndicale, qui demande notamment l’augmentation des salaires, l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage ​ou encore la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens.

    Mardi 5 octobre, manifestation au départ de la Plaine, à 10 h 30.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une petite centaine d’anti-passe sanitaire ont manifesté dans les rues de Lorient, sous la pluie et les bourrasques de vent. Une petite centaine d’anti-passe sanitaire ont manifesté dans les rues de Lorient, sous la pluie et les bourrasques de vent. 

    Malgré les fortes pluies et le coup de vent attendus ce samedi après-midi, une centaine de manifestants contre le passe sanitaire ont défilé dans les rues de Lorient.

    Les intempéries du week-end expliquent en partie la faible mobilisation des opposants au passe sanitaire, ce samedi 2 octobre après-midi, dans les rues de Lorient. Pour ce douzième samedi consécutif de contestation, ils étaient une centaine de manifestants, escortés par la police, à braver la pluie et les bourrasques de vent, avec toujours le même mot d’ordre : « Liberté, mort au passe sanitaire ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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