• Noël Bayer, bénévole botaniste de l’antenne lorientaise de Bretagne vivante, s’inquiète de l’impact des parkings le long de la route sur la biodiversité de la petite mer de Gâvres. Noël Bayer, bénévole botaniste de l’antenne lorientaise de Bretagne vivante, s’inquiète de l’impact des parkings le long de la route sur la biodiversité de la petite mer de Gâvres. 

    L’association Bretagne vivante se mobilise contre les nouveaux parkings aménagés le long de la route de Gâvres. Noël Bayer, bénévole, s’émeut de leur dangerosité pour la faune et la flore protégées.

    « On est en train de pérenniser une fréquentation qui était interdite. On va aller au clash ». Noël Bayer, bénévole actif spécialisé en botanique de l’antenne lorientaise de Bretagne vivante, n’y va pas par quatre chemins. Des parkings ont été aménagés au bord de la route de Gâvres pour empêcher le stationnement sauvage des voitures, suite à l’accident qui a grièvement blessé un enfant de 10 ans, le 6 août dernier, ainsi que du drame évité entre une moto et une voiture, en février 2021. Mais cette solution ne convainc pas le militant environnemental, et son association s’en est émue dans un courrier envoyé au Département, au sous-préfet et au préfet. « Le mieux, c’est que personne ne se gare le long de la route ».

    Faune et flore menacées

    Parmi les différents parkings, Noël Bayer en pointe un en particulier, le premier après la plage du Linès. « On est sur la partie la plus étroite du tombolo et il existe un risque réel de rupture avec la dune qui s’effondre ». Les ganivelles qui protègent la zone de stationnement ont été cassées. « Elles devaient empêcher d’aller à la petite mer mais les mairies n’en ont pas voulu ». Résultat, le sable de la dune se déverse sur les prairies à spartine et sur des plantes protégées aux niveaux national et européen, à cause des passants. « On les voit disparaître d’année en année », à tel point qu’une plage s’est formée en dessous du parking. La faune est aussi perturbée selon le bénévole : « Les bernaches sont dérangées et peuvent perdre jusqu’à cinq heures d’alimentation ».

    Noël Bayer constate que du chardon maritime, espèce protégée, a été cueilli, sous l'un des parkings aménagés le long de la route et ouvert sur la petite mer de Gâvres.Noël Bayer constate que du chardon maritime, espèce protégée, a été cueilli sous l’un des parkings aménagés le long de la route et ouvert sur la petite mer de Gâvres. 

    Pas d’étude d’impact environnemental

    Malgré les mesures prises pour protéger la petite mer de Gâvres (Natura 2000, zone de protection spéciale, zone spéciale de conservation ou encore zone d’importance pour la conservation des oiseaux, arrêtés de protection de biotope), Noël Bayer affirme qu’aucune étude d’impact environnemental n’a été réalisée pour ces travaux. « Ils sont temporaires et expérimentaux, la signalétique et les aménagements sont limités et non définitifs, ils ne sont pas sujets à enquête publique », répond le sous-préfet, Pierre Clavreuil. Le botaniste préconise de neutraliser ces parkings réalisés en mai et mettre en place des navettes depuis le parking du Linès. Le sous-préfet explique que ces parkings ne resteront pas et que la nouvelle route prévue prendra bien en compte l’environnement.

     
    Le tombolo entre Plouhinec et Gâvres est à l'extrémité du Grand site dunaire de Gâvres à Quiberon.Le tombolo entre Plouhinec et Gâvres est à l’extrémité du Grand site dunaire de Gâvres à Quiberon.
     

    Cyril Bottollier-Lemallaz

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  • Ce mercredi 14 juillet, des anti vaccin et anti pass sanitaire ont arrêté les voitures sur le rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester, pour inciter les automobilistes à ne pas se faire vacciner. Ce mercredi 14 juillet, des anti vaccin et anti pass sanitaire ont arrêté les voitures sur le rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester, pour inciter les automobilistes à ne pas se faire vacciner.

    Toute la journée de ce mercredi 14 juillet, les anti vaccin et anti pass sanitaire ont manifesté leur colère, au rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester. Ils s’estiment privés de libertés.

    Comme partout en France, les anti vaccin et anti pass sanitaire se sont retrouvés, ce mercredi 14 juillet, à 9 h, au rond-point de Lann-Sévelin, à Lanester. Deux jours après les annonces du président de la République, Emmanuel Macron, ils ne décolèrent pas. Carine Le Delliou, 49 ans, est venue avec sa fille de 19 ans. C’est la première fois qu’elle manifeste. « Ça été la goutte d’eau. On en a marre, on nous prive de nos libertés. Sans pass sanitaire, on n’aura plus le droit de rien faire et comme je ne veux pas me faire vacciner et bien je resterai chez moi ». 

    « Je ne vais pas m’injecter un poison »

    Pendant de nombreuses heures, ils ont arrêté les automobilistes, scandé « Ne vous vaccinez pas », brandi leur pancarte comparant la France à une dictature, à l’apartheid. « Je suis malade du cœur, je ne vais pas m’injecter un poison en plus », déclare cet homme.

    À 15 h, ce mercredi, ils étaient encore une trentaine aux abords du rond-point. Ils renvoient à une pétition en ligne, « il faut que l’on soit le maximum à dire non ». Myriam ne veut pas d’un produit « qui n’a qu’une autorisation conditionnelle de mise sur le marché ». L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé précise tout de même que cette autorisation conditionnelle « rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients ».

    Céline, agent hospitalier, fera barrage jusqu’au bout

    Céline, agent de service hospitalier pour le Groupe hospitalier Bretagne Sud, est là depuis 9 h et est une des rares non-vaccinées du GHBS. « Je suis contre le vaccin, contre l’obligation de se faire vacciner et contre le pass sanitaire ». Selon les annonces du gouvernement, les personnels hospitaliers non vaccinés ne pourront plus travailler et ne toucheront plus leur salaire à compter du 15 septembre. Cela ne fait pas changer d’avis Céline. « Je ferai barrage jusqu’au bout. Je sais que nous sommes une minorité à ne pas être vaccinés mais j’ai un doute sur le fait qu’ils licencient ceux qui ne veulent pas le faire ».

     

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  • Malgré les points restants à traiter et conscients de la conjoncture actuelle, les conducteurs ont décidé de reprendre le travail, solidaires des adhérents de la coopérative Eureden.Malgré les points restants à traiter et conscients de la conjoncture actuelle, les conducteurs ont décidé de reprendre le travail, solidaires des adhérents de la coopérative Eureden. 

    Salariés en grève et direction de la coopérative Eureden, située à Moréac (Morbihan), sont parvenus à un accord, ce mardi 13 juillet 2021. Il met fin à une grève de quatre jours commencée vendredi 9 juillet, pour réclamer une revalorisation salariale.

    Les négociations avec la direction d’Eureden ont partiellement abouti, ce mardi 13 juillet 2021, mettant fin à quatre jours de grève au sein de l’entreprise située à Porh Legal, à Moréac (Morbihan).

    « Des conditions de travail décentes »

    Les conducteurs ont obtenu une revalorisation de leur salaire, mais il reste des points sur leurs conditions de travail à éclaircir. La direction s’est engagée auprès des salariés à mener des discussions dans les plus brefs délais.

    Les chauffeurs sont très attachés à ce que les conditions de travail soient décentes et le président de la coopérative s’y est engagé, déclare Arnaud Guilloux, délégué syndical CFDT d’Eureden agriculture. Il y a pour nous une part de satisfaction mais nous nous devons de rester vigilants.

    « Au bord du burn-out »

    Les salariés avaient entamé leur grève vendredi 9 juillet, à 3 h du matin. Ils dénonçaient alors des conditions de travail déplorables avec des horaires aléatoires et décalés, par la voix de leur représentant Éric Bauchet, et pointaient un manque de main-d’œuvre, certains chauffeurs étant au bord du burn-out.

    À 12 h, les salariés ont signé les accords de fin de conflits avec une remise au propre de l’état des lieux.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le site de l’entreprise à Languidic devrait fermer d’ici 2022.Le site de l’entreprise à Languidic devrait fermer d’ici 2022.

    Le spécialiste des aliments pour animaux Néovia prévoit de fermer l’usine de Languidic, près d’Hennebont (Morbihan) en 2023. Trente emplois sont menacés sur le site. Un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) doit être signé le 30 juillet 2021. Les salariés veulent négocier les primes de départ. Nouveau round de discussions annoncé lundi 12 juillet.

    Les salariés de l’entreprise Sermix de Languidic (Morbihan), spécialisée dans les produits alimentaires pour les animaux d’élevage et domestiques, sont en grève depuis le 1er juillet 2021. Ils protestent contre le projet de fermeture de l’usine en 2023 (30 emplois), jugée trop enclavée par son propriétaire Néovia, une filiale du groupe américain Archer Daniels Midlands (ADM).

    Annonce faite en avril

    Le géant de l’agroalimentaire, qui possède des sites à Chierry (Aisne), Loudéac (Côtes-d’Armor) et Argentan (Orne), prévoit aussi de fermer son site normand. Au total, « 100 salariés sur 300 » devraient perdre leur emploi, précise Laurent Le Bolay, délégué syndical CFDT, qui représente le site de Languidic. Ces derniers ne savent pas encore qui sera licencié. « Certains vont être surpris de voir leur nom sur la liste », soupire Laurent Le Bolay.

    L’ annonce, faite en avril, a été perçue comme soudaine . À Languidic, le maire, Laurent Duval, s’est étonné de cette décision . « Mais ADM ne se retire pas du Morbihan, précise un porte-parole de la direction de l’entreprise. Saint-Nolff est même la vitrine du groupe en France et en Europe. »

    Un Plan de sauvegarde de l’emploi en négociation

    Les 30 employés du site de Languidic, une partie de ceux d’Argentan et des services supports de Saint-Grégoire ont fait grève au siège de Saint-Nolff, mardi 6 juillet 2021, sur fond de négociations dans un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui doit être signé le 30 juillet.

    « Ils ont tous le sentiment d’être mis à la porte par une entreprise qui se porte très bien, analyse Laurent Le Bolay. Le dialogue social était correct jusque-là ». Mais la question des primes de départ est épineuse. « Les employés veulent une reconnaissance de leur travail », résume-t-il, d’autant qu’ils assureront la production jusqu’en 2023. « Mais si l’employeur s’en fiche, ils ne vont pas rester travailler », fait valoir le syndicaliste.

    Discussions reportées au 12 juillet

    Du côté de la direction, « on comprend l’émotion » des salariés, déclare le porte-parole, qui ne souhaite pas être nommé. Le groupe « estime agir de manière responsable », en proposant notamment des reclassements internes et externes aux salariés des sites concernés.

    Mais la direction, qui a reçu les grévistes à Saint-Nolff pendant quatre heures, n’a pas répondu immédiatement aux propositions des syndicats. Les négociations ont été reportées au lundi 12 juillet 2021. Le groupe estime que les discussions peuvent durer jusqu’à la fin du mois, comme convenu dans l’accord de méthode signé par toutes les parties au début de l’affaire. Les syndicats, eux, promettent déjà « de durcir le ton » si les négociations n’avancent pas.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les chauffeurs de l’entreprise Eureden, fatigués et en colère, ont débrayé à 3 h ce vendredi matin.Les chauffeurs de l’entreprise Eureden, fatigués et en colère, ont débrayé à 3 h ce vendredi matin.

    Les chauffeurs de l’entreprise Eureden, à Moréac (Morbihan) ont démarré un mouvement de grève ce vendredi 9 juillet 2021. Ils réclament une augmentation des salaires et dénoncent leurs conditions de travail.

    Les salariés d’Eureden, situé à Porh Legal, à Moréac (Morbihan) ont commencé leur grève à 3 h, ce vendredi matin. « Nous demandons une augmentation des salaires par rapport à nos conditions de travail déplorables, avec des horaires aléatoires et décalés. Ceci a un impact direct sur nos vies de famille. De plus, nous sommes trente-trois chauffeurs salariés et nous manquons de main-d’œuvre, les conditions dégoûtant les saisonniers. » Ce sont par ces mots que s’exprime Éric Bauchet, représentant des chauffeurs de chez Eureden.

    « Les négociations n’aboutissent pas »

    En pleine saison de ramassage des légumes, ils regrettent presque d’en arriver là, sachant qu’ils mettent en difficultés les agriculteurs de cette branche. « Nous avons discuté déjà deux fois depuis ce matin avec la direction, mais les négociations n’aboutissent pas. Certains de nos chauffeurs sont en burn-out, nous n’en pouvons plus et espérons une solution très rapide. »

    En début d’après-midi, la direction n’avait pas pu être jointe.

     

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  • Le Oulala Jazz band sera présent à la fête, samedi 10 juillet. Le Oulala Jazz band sera présent à la fête, samedi 10 juillet.

    Le comité d’organisation de la Fête de l’Huma-Bretagne s’était engagé à créer un événement pour compenser l’annulation de l’édition 2020 de la fête et soutenir les artistes locaux. Ce moment est arrivé : une fête est proposée samedi 10 juillet, de 16 h à 22 h, au parc du Plessis à Lanester. 

    Sur scène, vont se succéder quatre groupes ou artistes : la fanfare La bande à pas d’air durant toute la fête, Stéphanie Martial à 16 h 30, Château-Lafeet à 18 h et Oulala Jazz band, à 20 h. Des interventions politiques et du mouvement social sont prévues à 19 h.

    Pratique

    Fête de l’Huma Bretagne, samedi 10 juillet, de 16 h à 22 h, parc du Plessis, Lanester. Entrée libre. Buvette et restauration sur place.

     

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  • L’un des salariés grévistes de la Fonderie de Bretagne fait l’objet d’une procédure de licenciement. Une cinquantaine de personnes sont venues marquer leur soutien au salarié gréviste sous le coup d’une procédure de licenciement pour faute.L’un des salariés grévistes de la Fonderie de Bretagne fait l’objet d’une procédure de licenciement. Une cinquantaine de personnes sont venues marquer leur soutien au salarié gréviste sous le coup d’une procédure de licenciement pour faute. 

    Une procédure de licenciement pour faute lourde est engagée contre un gréviste, élu du personnel. Pour la CGT, c’est une attaque au droit de grève. La direction du site de Caudan (Morbihan) ne commente pas.

    L’entretien préalable au licenciement s’est tenu ce mardi 6 juillet 2021, à la Fonderie de Bretagne à Caudan, près de Lorient (Morbihan). Un salarié gréviste, élu du personnel, est visé par une procédure dans laquelle la direction de la FDB, filiale de Renault, lui reproche d’être à l’origine de la grève qui a duré huit semaines.

    Voici une semaine, à la reprise de l’usine, le salarié n’a pas été autorisé à embaucher à 5 h 30. « J’avais reçu un recommandé la veille, que je n’étais pas allé chercher, j’étais loin de me douter que c’était ça… » Son badge d’entrée désactivé, il n’a pas pu rentrer dans l’usine. Les salariés présents se sont alors regroupés, indignés. L’embauche a finalement eu lieu vers 10 h.

    L’un des salariés grévistes de la Fonderie de Bretagne fait l’objet d’une procédure de licenciement. Une cinquantaine de personnes sont venues marquer leur soutien. 

    Un rassemblement de soutien au salarié visé

    Ce mardi, une cinquantaine de personnes sont venues soutenir le salarié, des militants de la CGT pour la plupart. Durant l’entretien préalable, la direction a présenté les motifs de la procédure : « On reproche au salarié le mouvement de grève de huit semaines, a rapporté Maël le Goff, délégué CGT. C’est lui qui est mis en avant. »

    La direction pointe les faits du 27 avril, date au cours de laquelle les membres de la direction ont été retenus jusqu’à 22 h 30. « Ce jour-là, nous avions convenu d’un accord, rappelle Maël Le Goff, entre nous, la direction France de Renault, le préfet. Nous avions l’engagement qu’il n’y aurait pas de poursuite judiciaire. Ce n’est pas le cas, mais c’est pire. »

    « Pour nous, c’est une cabale contre la CGT »

    « On lui reproche le blocage du site industriel. Pour nous, c’est une cabale contre la CGT à travers le salarié. » Les délégués dénoncent une orchestration. Un Comité social et économique va se tenir avec une consultation des élus. Ensuite c’est l’inspecteur du travail qui étudiera le dossier et rendra une décision deux mois plus tard. Une procédure lourde, le salarié visé étant élu du personnel.

    « Mais il n’était pas tout seul à faire la grève !, s’indignent plusieurs salariés. Y’en a combien derrière ? » Contactée, la direction ne souhaite pas commenter la procédure en cours.

     

    Delphine LANDAY

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  • Le secteur retenu pour le premier parc éolien flottant français s’étend sur 130 km2 au large de Belle-Île et de Groix (Morbihan).Le secteur retenu pour le premier parc éolien flottant français s’étend sur 130 km2 au large de Belle-Île et de Groix (Morbihan). 

    Les consortiums, candidats à la construction et à l’exploitation du premier parc éolien flottant français, en Bretagne sud, au large de Belle-Île et Groix (Morbihan), avaient jusqu’au 1er juillet 2021 pour déposer leur dossier. La Commission de régulation de l’énergie dispose désormais d’un mois pour instruire et valider les candidatures.

    Le 30 avril 2021, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait lancé la procédure de mise en concurrence pour le premier parc éolien flottant français d’une capacité d’environ 250 MW au large de Belle-Île et de Groix (Morbihan). Les consortiums candidats, pour réaliser le parc et l’exploiter, avaient jusqu’au 1er juillet 2021 pour remettre leurs dossiers.

    « Un délai d’un mois pour mener l’instruction »

    L’appel à candidatures est clos. « La CRE dispose à présent d’un délai d’un mois pour mener l’instruction des dossiers déposés, dont la liste demeure confidentielle. À l’issue de son instruction, la CRE délibérera sur la validité des candidatures déposées et communiquera ces éléments à la ministre chargée de l’énergie. Un communiqué de presse du Gouvernement annoncera alors les candidats invités à participer au dialogue concurrentiel », précise le service communication de la Commission de régulation de l’énergie.

    Une mise en service en 2028

    En septembre, s’ouvrira, pour six mois, la phase de dialogue concurrentiel. La désignation du lauréat devrait intervenir à l’été 2022. Il lui appartiendra ensuite de réaliser les études d’impact, de faire les demandes d’autorisation et de procéder à l’enquête publique. La construction du parc et de ses raccordements pourrait être engagée à partir de 2026. Pour une mise en service en 2028.

     

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  • Chloé (à droite) et ses amies durant les prises de parole devant le Grand Théâtre.Chloé (à droite) et ses amies durant les prises de parole devant le Grand Théâtre.

    ​Près de 1 000 personnes ont défilé dans les rues de Lorient (Morbihan) à l’occasion de la marche des fiertés, organisée samedi 3 juillet 2021. Le tout dans une ambiance décontractée.

    14 h 30, ce samedi 3 juillet 2021. Le parvis du Grand Théâtre à Lorient (Morbihan) se pare des couleurs de l’arc-en-ciel. Sacs, drapeaux et maquillages mettent à l’honneur toutes les fiertés. En haut des marches, Elouann, l’un des organisateurs de Pride Lorient, regarde le rassemblement avec satisfaction. « Il y a beaucoup plus de monde que ce qu’on espérait », se réjouit-il en haussant la voix pour se faire entendre malgré le brouhaha festif.

    Dénoncer les discriminations

    Des jeunes comme des moins jeunes ont répondu présent ce samedi 3 juillet 2021, en groupes la plupart du temps. À l’instar de Chloé, la vingtaine, des ailes multicolores dans le dos. Venue aujourd’hui avec des amies, elle était à la marche des fiertés de Rennes il y a un mois. Mais pour elle, pas question de se limiter à une seule représentation. « Il faut montrer à ceux qui nous intimident qu’ils n’auront pas le dernier mot ».

    La marche des fiertés est avant tout un moyen pour les personnes LGBT + de revendiquer leurs droits et de dénoncer les discriminations qu’elles subissent. Et l’occasion pour Elouann d’interpeller Fabrice Loher, le maire de Lorient, pour lui demander « de faciliter l’accès aux changements de noms à l’état civil » et « de déclarer Lorient comme une zone de liberté pour les personnes LGBT + », à l’instar de Ploemeur.

    « Un moyen de montrer qu’on est là »

    Encadré par un dispositif policier, le cortège s’élance. Les mots d’ordre sont festivité et bonne humeur. « On veut kiffer », s’exclame Chloé en souriant. Et surtout, « on veut montrer qu’on est normaux ». La liesse se lit sur les visages bariolés. Ça chante, ça danse au rythme de la musique entraînante.

    Les slogans « LGBT liberté » et « la queerphobie on n’en veut pas » sont sur toutes les lèvres. « Ça fait du bien de crier, c’est un moyen de s’exprimer, de montrer qu’on est là » explique Vic, bandana arc-en-ciel dans les cheveux.

    Sonny, 26 ans, est justement présente pour « représenter tous ceux qui ne peuvent pas être là aujourd’hui ». Avec son dossard à l’effigie d’Amnesty International, il milite pour la cause LGBT + et est un habitué des cortèges. Il salue l’organisation de la manifestation. « C’est impressionnant pour une première pride. »

    Un sentiment partagé par Gwen, qui chante I kissed a girl de Katy Perry à plein poumons. « Tout le monde est sur la même longueur d’onde, le but est de célébrer qui on est et de s’amuser. On n’aurait pas pu rêver mieux. » C’est donc mission réussie pour cette première pride lorientaise, qui aura réuni près de 700 personnes.

    Margot BARBEROUSSE.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Lorient. "Die-In" pour réclamer la "déconjugalisation" de l'Allocation Adulte Handicapé (AAH)

     
    Gerwin Martin, Lanestérien de 35 ans, fait partie des 250 000 personnes en situation de handicap qui perçoivent l’Allocation adulte handicapé en étant en couple. Ce jeudi 1er juillet, il était à Lorient pour réclamer la déconjugalisation de l’AAH.

    « Au jour le jour, c’est de la survie, on doit payer les factures, la vie et le matériel ». Gerwin Martin, un Lanestérien de 35 ans, est atteint depuis ses 18 ans du syndrome d’Ehlers-Danlos. Ce jeudi 1er juillet, il était à Lorient, à l’appel de l’association APF France handicap, pour réclamer la déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapé (AAH), c’est-à-dire le versement de cette aide indépendamment de la situation conjugale et des revenus du conjoint.

    « J’ai une forme sévère de la maladie, je fais environ un malaise par jour, parfois ça peut monter à dix », explique Gerwin Martin. Quand il a été diagnostiqué, la maladie n’était pas invalidante. Mais le voilà en fauteuil depuis 2016, raconte sa femme Cécilia Martin. Son mari se déplaçant plus difficilement, cette dernière s’arrête de travailler pour l’aider lui et leur enfant de sept ans. « Entre les kinés, les médecins, ça faisait beaucoup, donc on a fait ce choix », expliquent-ils.

    Gerwin Martin et Cécilia Martin, mariés depuis 12 ans et parents d'un enfant de sept ans, vivent avec à peine plus de 1 000 euros par mois.Gerwin et Cécilia Martin, mariés depuis 12 ans et parents d’un enfant de sept ans, vivent avec à peine plus de 1 000 € par mois.

    « On est à découvert presque toutes les fins de mois »

    Si elle touche l’Allocation de solidarité spécifique (ASS) d’un montant de 507 €, lui ne touche qu’une partie des 903 € du montant de l’AHH. « Lorsqu’on est en couple et qu’on a un enfant, il y a un plafonnement à hauteur de 1 200 € », précise Gerwin Martin.

    Cet argent est immédiatement dépensé : « On est à découvert presque toutes les fins de mois », déplorent-ils. Rien que pour son fauteuil roulant, ils ont dû dépenser 18 000 € : « La sécurité sociale a remboursé 4 500 €, mais pour le reste on a dû faire des demandes à des associations et une cagnotte Leetchi ». Le couple concède : « À la fin du mois, il faut demander pour emprunter de l’argent », avant de constater : « S’il y avait une déconjugalisation, on aurait deux salaires ».

    « Die-In » pour la déconjugalisation

    Aux côtés de Cécile et de Gerwin, une vingtaine d’autres membres de l’association APF France handicap se sont retrouvés sur la place Jules-Ferry. Leur action : un « Die-In » (simulation collective de mort), deux semaines après un vote à l’Assemblée nationale, finalement bloqué par le gouvernement.

    250 000 personnes, soit près de 23 % de l'ensemble total des allocataires de l'AAH, sont en couple et subissent la conjugalisation de l'allocation. Un Die-In était organisé à Lorient, pour réclamer la250 000 personnes, soit près de 23 % de l’ensemble total des allocataires de l’AAH, sont en couple et subissent la conjugalisation de l’allocation. Un Die-In était organisé à Lorient, pour réclamer la fin de ce système, ce jeudi 1er juillet. 

    Cécile Cottebrune Desbats, directrice territoriale pour le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine de l’association APF France handicap, estime que le « gouvernement a fait une pirouette ». Elle annonce qu’une nouvelle action nationale est prévue le 16 septembre prochain.

     
     

    Yann Chérel Mariné

    source: https://www.letelegramme.fr/

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