• Les agents municipaux d’Hennebont (Morbihan) étaient en grève jeudi matin 17 juin 2021 pour protester contre la loi dite des 1 607 h. Ils craignent de perdre entre 5 et 8 jours de congés par an. Au micron, Thibault Le Dévéhat, secrétaire général de la CGT des Territoriaux d’Hennebont.Les agents municipaux d’Hennebont (Morbihan) étaient en grève jeudi matin 17 juin 2021 pour protester contre la loi dite des 1 607 h. Ils craignent de perdre entre 5 et 8 jours de congés par an. Au micron, Thibault Le Dévéhat, secrétaire général de la CGT des Territoriaux d’Hennebont. 

    À l’appel de la CGT, environ 150 agents municipaux d’Hennebont (Morbihan) étaient en grève, ce jeudi matin 17 juin 2021, pour protester contre la loi de transformation de la fonction publique. Ils pourraient perdre entre « 5 et 8 jours de congés par an », dénoncent-ils.

    À l’appel de la CGT, unique syndicat au sein des agents territoriaux d’Hennebont (Morbihan), environ 150 d’entre eux (sur à peu près 350) étaient en grève ce jeudi matin 17 juin 2021 pour protester contre la loi de transformation de la fonction publique. Ils se sont rassemblés jusqu’à midi sur le parvis de l’hôtel de ville. De nombreux services ont été perturbés, notamment dans les écoles où il n’y avait pas de garderie et de cantine.

    Adoptée en 2019, cette loi doit entrer en vigueur au plus tard le 1er janvier 2022. Censée permettre à la fonction publique de s’adapter aux besoins actuels ​de la société, selon le gouvernement, elle facilite par exemple le recours aux contractuels et aux ruptures conventionnelles. Surtout, il est question d’harmoniser les temps de travail à 1 607 h annuelles, avec des conséquences qui font bondir les agents.

    « Boulevard aux libéraux »

    La mise en œuvre de cette loi va donner un boulevard aux libéraux et à nos élus-employeurs pour matraquer l’ensemble des personnels des services publics, s’insurge au micro Thibault Le Dévéhat, secrétaire général de la CGT des Territoriaux d’Hennebont. Le syndicaliste, également secrétaire général de la coordination syndicale départementale des services publics du Morbihan, dénonce notamment un vol de nos congés payés, évalué entre 5 et 8 jours selon l’ancienneté​. Autrement dit, tout le monde retomberait à 25 jours par an.

    Les agents municipaux d’Hennebont (Morbihan) étaient en grève jeudi matin 17 juin 2021 pour protester contre la loi dite des 1 607 h. Ils craignent de perdre entre 5 et 8 jours de congés par an. Au micron, Thibault Le Dévéhat, secrétaire général de la CGT des Territoriaux d’Hennebont. 

    Autour de lui, on acquiesce. Comme Christophe, régisseur au service culturel, contractuel depuis 4 ans. Après une carrière comme intermittent du spectacle, il explique avoir choisi la fonction publique pour passer plus de temps avec ma fille. Lui craint de perdre 4,5 jours de congés par an. Ce n’est pas normal, d’autant que les 1 607 h, je les dépasse chaque année.

    « Chaque chose en son temps »

    Pour Thibault Le Dévéhat, il existe de réelles marges de manœuvre pour les collectivités. Le syndicaliste redoute une application aveugle de la loi par de la municipalité hennebontaise. Nous exigeons d’être tenus au courant de chaque avancé ​du projet, lance-t-il encore aux grévistes.

    Thibault Le Dévéhat, secrétaire général CGT des Territoriaux d’Hennebont (Morbihan).

    Contactée, la maire Michèle Dollé indique que la phase de négociation n’est pas encore venue. Nous avons demandé au centre de gestion de nous accompagner,​explique-t-elle. Nous sommes encore dans la phase du diagnostic. Chaque chose en son temps. Se disant très attachée au dialogue social , elle assure que les agents seront associés à la concertation .

    De leur côté, ces derniers promettent de ne pas se laisser tondre gentiment comme des petits moutons. Nous ferons des propositions concrètes, assure Thibault Le Dévéhat, qui ne souhaite pas en dire davantage. Je reste optimiste,​dit-il. Il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas entendus.

     

    Maxime LAVENANT.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Plus d’une centaine des grévistes de la Fonderie de Bretagne était à Pont-Scorff jeudi matin. Ils ont déposé une plainte à la gendarmerie et brûlé leur carte d’électeur.Plus d’une centaine des grévistes de la Fonderie de Bretagne était à Pont-Scorff jeudi matin. Ils ont déposé une plainte à la gendarmerie et brûlé leur carte d’électeur.

    Les discussions ont duré jusqu’au bout de la journée pour aboutir à un protocole d’accord et mettre fin à la grève à la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan). Les salariés votent ce vendredi 18 juin 2021 pour décider ou non de sa signature.

    Une journée de plus dans un conflit social qui ne ressemble à aucun autre. « Nous, délégués syndicaux, nous faisons plus de propositions à une direction qui n’en fait aucune, résume Maël Le Goff, délégué CGT. Une direction qui fait durer les négociations de fin conflit… C’est du jamais vu chez Renault. »

    « L’aluminium, ce n’est pas leur problème »

    Mercredi, la question de la diversification de la production vers l’aluminium n’a pas été abordée. « Ce n’est pas leur problème, ce sera celui d’un repreneur… » Les annonces de Renault mercredi restent insuffisantes pour les grévistes. « Ils proposent 2 000 tonnes de plus pour 2021, soit 21 000 sur l’année, c’est insuffisant. Et aucune vision du plan de charge, comment trouver un repreneur dans ce cas ? »

    Un nouveau communiqué de presse du président de Région et du président de Lorient Agglomération est sorti mercredi soir pour redire leur engagement aux côtés des salariés et demander que Renault tienne ses engagements.

    Une clause de revoyure

    Jeudi en milieu de matinée, plus d’une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne étaient à la gendarmerie de Pont-Scorff (Morbihan). Ils y ont déposé plainte pour harcèlement psychologique. Au lendemain d’une journée de négociations marathon, les grévistes sont amers. « La réunion de mercredi a été suspendue au bout de 7 h ! La direction a annoncé qu’elle allait adresser un protocole de reprise. » Il est tombé vers 19 h 30. « Rien a changé, mis à part une clause de revoyure en septembre concernant le plan de charge, précise Maël Le Goff. Nous nous réunissons ce vendredi, à 8 h, pour décider avec les salariés de sa signature ou non. »

    Aujourd’hui, la FDB compterait 320 salariés, contre 347 au début du conflit. « Il y a des départs anticipés, mais aussi des collègues qui sont partis ailleurs, notamment les techniciens de maintenance, les méthodistes. Si nous devions reprendre lundi, ce n’est même pas dit que nous serions assez nombreux. Psychologiquement, il y a aussi beaucoup de dégâts, de collègues en arrêt maladie. »

    Les gendarmes de Pont-Scorff ont reçu six dépôts de plainte. Les autres seront adressées par La Poste en recommandé.

     

    Delphine LANDAY.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Plus d’une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne étaient à la gendarmerie de Pont-Scorff, ce jeudi matin. Ils ont également brûlé leur carte d’électeur estimant être lâchés par le gouvernement et face à l’impuissance des politiques.Plus d’une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne étaient à la gendarmerie de Pont-Scorff, ce jeudi matin. Ils ont également brûlé leur carte d’électeur estimant être lâchés par le gouvernement et face à l’impuissance des politiques. 

    Plus d’une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne étaient ce jeudi 17 juin 2021, à la gendarmerie de Pont-Scorff (Morbihan). Ils y ont déposé plainte pour harcèlement.

    Plus d’une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne se sont rendus à la gendarmerie de Pont-Scorff (Morbihan) pour y déposer plainte pour harcèlement psychologique. Au lendemain d’une journée de négociations marathon, les grévistes sont amers. « Nous allons porter plainte contre l’entreprise pour harcèlement, explique Maël Le Goff, délégué CGT FDB. Les négociations d’hier ont été suspendues. Légalement elles devraient reprendre. La direction a annoncé qu’elle allait adresser un protocole de reprise. On sait ce qu’il y a dedans. »

    Tonnage insuffisant

    Les annonces de Renault mercredi restent insuffisantes pour les grévistes. « Ils proposent 2 000 tonnes de plus pour 2021, soit 21 000 c’est insuffisant. Et aucune vision du plan de charge, comment trouver un repreneur dans ce cas ? »

    Plus d’une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne étaient à la gendarmerie de Pont-Scorff, ce jeudi matin. 

    La question de la diversification de la production vers l’aluminium n’a pas été abordée. « Ce n’est pas leur problème, ce sera celui d’un repreneur… »

    Les cartes d’électeurs au feu

    Un nouveau communiqué de presse du président de Région et du président de Lorient Agglomération est sorti mercredi soir pour redire leur engagement aux côtés des salariés et demander que Renault tienne ses engagements.

    « Ils sont complètement impuissants, tacle Maël Le Goff. Cette gestion du conflit social se fait de toute façon avec la complicité du gouvernement. C’est pour cette raison que nous brûlons nos cartes d’électeur. »

    Six plaintes

    Aujourd’hui, la FDB compterait 320 salariés, contre 347 au début du conflit. « Il y a des départs anticipés, mais aussi des collègues qui sont partis ailleurs, notamment les techniciens de maintenance, les méthodistes. Si nous devions reprendre lundi, ce n’est même pas dit que nous serions assez nombreux. »

    Plus d’une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne étaient à la gendarmerie de Pont-Scorff, ce jeudi matin. 

    Les gendarmes de Pont-Scorff ont reçu six dépôts de plainte. Les autres seront adressées par la Poste en recommandé. Les grévistes se réunissent en assemblée générale à 14 h.

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Maël Le Goff, délégué CGT (à droite) : « Si l’État laisse faire, il sera complice de la mort de la Fonderie de Bretagne. »Maël Le Goff, délégué CGT (à droite) : « Si l’État laisse faire, il sera complice de la mort de la Fonderie de Bretagne. »

    La réunion de ce mercredi 16 juin 2021, entre direction de la Fonderie de Bretagne, à Caudan, près de Lorient (Morbihan), et représentants CGT du personnel, a duré huit heures, sans aboutir. Les salariés sont dans leur huitième semaine de grève.

    « C’est de la provocation », « Un foutage de gueule », « Inacceptable ». Chaque mot des salariés en grève de la Fonderie de Bretagne (320 salariés), à Caudan, près de Lorient (Morbihan), est porté par la colère à la lecture des propositions faites ce mercredi 16 juin 2021 par la direction pour l’avenir du site industriel, propriété du groupe Renault.

    Celui-ci « s’engage », écrit-il dans un communiqué, « à augmenter le volume de production en 2021, en le portant de 19 000 à 21 000 tonnes en année pleine, soit une augmentation de 10 % ». À deux conditions, « l’arrêt du conflit » et « la reprise des activités au plus vite ».

    « Une situation de blocage »

    2 000 tonnes de plus ? « Avec ça on ne verra pas plus loin de décembre, s’insurge Maël Le Goff, secrétaire CGT de la Fonderie. Nous demandions une clause de revoyure, dans un mois, pour préparer un plan de charge pour 2022-2023. Ça nous a été refusé. Là, on court à la catastrophe sociale, économique et psychologique. » Les salariés estiment que la Fonderie peut et doit tourner avec les équipes en 3X8 et un volume de 33 000 tonnes.

    La réunion d’hier, entre la direction et les représentants CGT du personnel, a duré huit heures, sans aboutir. Sinon aux propositions de Renault, rejetées en bloc. « Ils nous tuent à petits feux, c’est de la vengeance », assène un salarié. « Une stratégie du pourrissement mais le drame, c’est nous qui le vivons », renchérit un autre. « On a fait des propositions sérieuses, tout est balayé d’un revers de manche », ajoute encore un autre fondeur. « Ce n’est ni plus ni moins qu’une délocalisation, en faisant fabriquer nos pièces ailleurs, en Turquie, au Brésil », se désole un salarié.

    Renault a mis l’usine en vente. Les grévistes se battent depuis huit semaines pour prouver que leur outil de travail est rentable, à condition, disent-ils, que Renault y mettent les moyens, en particulier dans la diversification vers l’aluminium. Mais Renault ne l’entend pas tout à fait ainsi. Le groupe ne s’engage qu’à une chose : « accompagner Fonderie de Bretagne jusqu’à la reprise par un acquéreur ».

    « Nous sommes dans une situation de blocage complet et c’est Renault qui bloque, reprend Maël Le Goff. Si l’État laisse faire, il sera complice de la mort de la Fonderie de Bretagne. »

    Une assemblée générale des salariés en grève aura lieu ce matin à 8 h. Les délégués CGT s’attendent à ce que la direction leur propose de signer un accord dans la matinée. « Ce sera non. »

     

    Charles JOSSE.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les salariés de l’imprimerie observent des débrayages journaliers en attendant une augmentation des salaires.Les salariés de l’imprimerie observent des débrayages journaliers en attendant une augmentation des salaires.

    Depuis plusieurs jours, les salariés de l’imprimerie, sous société, Autajon Labels Lorient, observent des mouvements de débrayages d’une heure par équipe, devant l’établissement situé sur la zone de Kergousseln à Caudan, rue Jacques-Ange-Gabriel.

    Depuis plusieurs jours, les salariés de l’imprimerie, sous société, Autajon Labels Lorient (Morbihan), observent des mouvements de débrayages d’une heure par équipe, devant l’établissement situé sur la zone de Kergousseln à Caudan (Morbihan), rue Jacques-Ange-Gabriel.

    Reconnaissance salariale

    L’imprimerie de Caudan est spécialisée dans la fabrication d’étiquettes adhésives et d’étuis pliants depuis 35 ans. Les salariés souhaitent aujourd’hui une reconnaissance à hauteur de leur compétence et réclament une augmentation de salaire d’au moins 4 %. « Nous avons obtenu une augmentation annuelle de 0,5 % en avril, mais cette fois nous attendons une véritable augmentation. Les salariés dernièrement arrivés à qualification égale ont des salaires supérieurs, alors que nous cumulons plus de 30 années dans l’entreprise », dénonce Gilles Le Meur, délégué du personnel.

    Débrayages quotidiens

    Le groupe Autajon avait racheté l’imprimerie de Caudan en 2009 en préservant tous les emplois. « Nous maintiendrons des débrayages journaliers en espérant être entendu », expriment les salariés.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Tant que les salariés n’ont pas obtenu satisfaction, notamment sur les volumes, la grève à la Fonderie de Bretagne se poursuit. (Image d’archives) Tant que les salariés n’ont pas obtenu satisfaction, notamment sur les volumes, la grève à la Fonderie de Bretagne se poursuit.

    La réunion qui doit permettre la sortie du conflit entre les salariés et la Fonderie de Bretagne a été suspendue, ce mardi. Alors qu’elle avait débuté à 9 h 30 elle a été ajournée à 11 h. Un nouveau rendez-vous est prévu ce mercredi.

    La négociation entre les délégués syndicaux de la Fonderie de Bretagne et la direction de l’usine s’est ouverte ce mardi, à 9 h 30, en terrain neutre, à la Chambre de commerce et d’industrie de Lorient. Mais elle a tourné court. « Il y a eu une pause de 10 h à 11 h et à 11 h, on nous a dit que la réunion était suspendue jusqu’à demain matin », a annoncé Maël Le Goff, à sa sortie de la CCI. Le délégué syndical, secrétaire CGT du site, assure que la direction « est acculée » et n’a pas la main sur les négociations. « Ils n’ont pas la maîtrise du sujet ici. Le DRH rappelle que l’on est dans un groupe de 180 000 salariés et que ce n’est pas eux qui décident de quoi que ce soit ». La suspension de la réunion servirait donc à aller négocier plus haut avec la direction du groupe Renault, dont la Fonderie de Bretagne est une filiale.

    Détresse financière et psychologique des salariés

    Une chose est sûre, ça s’agite en coulisse pour sortir de ce conflit qui dure depuis le 27 avril, mais les grévistes sont prudents. « Depuis deux mois, on prend les heures les unes après les autres, les jours les uns après les autres. On verra demain matin ce qu’il en est », tempère Maël Le Goff qui estime que les négociations vont se dérouler « point par point. Cela va être très long ». Les délégués syndicaux ont redit leurs revendications : « du volume de pièces pour faire fonctionner l’entreprise », condition primordiale pour que les grévistes reprennent le chemin du travail mais ont aussi insisté sur la détresse psychologique des salariés. « Cela fait huit semaines qu’ils sont sur le parking. Financièrement, c’est plus que compliqué, il y a des gens qui ne mangent plus, qui n’ont plus d’argent. On essaye de les aider comme on peut. Il est grand temps d’intervenir. La détresse est aussi psychologique, pour les familles c’est très dur ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Environ 200 personnes ce mardi 15 juin 2021 à Lorient dans la manifestation pour la défense de la fonction publique.Environ 200 personnes ce mardi 15 juin 2021 à Lorient dans la manifestation pour la défense de la fonction publique.

    Personnels de santé en tête de cortège, 200 personnes ont manifesté ce mardi, de l’Hôtel-de-Ville au centre hospitalier.

    Mobilisation en demi-teinte ce mardi 15 juin 2021 pour la fonction publique, où 200 personnes ont pris part au rassemblement intersyndical (CGT Educ, CGT Finances publiques Morbihan, CGT santé, Sud santé, Solidaires…) pour la défense du service public.

    Dans le cortège qui a sillonné le centre-ville de Lorient, de la place de l’Hôtel-de-Ville jusqu’au centre hospitalier, des agents territoriaux, et nombre de personnels de santé et du médico-social en souffrance.

    Partie de la place de l’Hôtel-de-Ville-de-Lorient, la manifestation a fait un passage par le centre hospitalier du Scorff. 

    « Jouons collectif »

    « Nous devons nous faire entendre face au démantèlement de la fonction publique organisé par le gouvernement, indique en préambule, Thibault Le Dévéhat, secrétaire départemental de la CGT. L’État privatise, livre aux libéraux et au capitalisme des pans entiers du service public. Derrière cela, c’est le statut des personnels qu’on liquide ». Régine Le Jeune (CGT Territoriaux, Ville de Lorient) enfonce le clou : « Nous nous battons depuis 6 mois pour défendre nos acquis. Et tout est fait pour diviser les agents. Alors, restons solidaires, jouons collectif pour défendre notre statut, ici et partout en France ».

    Infirmières, aides-soignants mais aussi assistantes sociales se sont mobilisés ce mardi. 

    « Nous sommes fatiguées »

    En tête de manifestation ce mardi matin, la fonction publique hospitalière et le médico-social. Qui ont donné de la voix aux abords du centre hospitalier vers midi. Comme ces infirmières en réanimation au GHBS (une trentaine, autant d’aides soignants). « Aujourd’hui, le service est en grève. Infirmiers et aides soignants souffrent d’un manque de reconnaissance. C’est notre cas, disent à l’unisson, Audrey, Nathalie, Marylise et Frédérique, infirmières en réanimation. Durant la crise sanitaire et encore aujourd’hui, nous avons donné notre maximum, pris le temps de former dans l’urgence de la crise. Nous étions indispensables et nous le sommes toujours. Aujourd’hui, nous sommes fatiguées. Il est urgent de revaloriser notre statut, d’obtenir la reconnaissance salariale et les primes que nous méritons, que nos services bénéficient de remplaçants formés ».

     

    Pierre WADOUX

    source:  https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Après sept jours de grève, les salariés ont voté lundi 14 juin 2021 la reprise du travail à l’abattoir de volailles Galliance, à Languidic (Morbihan).Après sept jours de grève, les salariés ont voté lundi 14 juin 2021 la reprise du travail à l’abattoir de volailles Galliance, à Languidic (Morbihan). 

    ​Lancé le 4 juin, le mouvement de grève à l’abattoir de volailles Galliance, à Languidic (Morbihan), a pris fin ce lundi 14 juin 2021. Les salariés n’ont pas obtenu de revalorisation salariale.

    Après sept jours d’une grève démarrée le vendredi 4 juin 2021 à l’appel de la CGT, les salariés de l’abattoir de volailles Galliance, à Languidic (Morbihan), ont voté ce lundi 14 juin la fin du mouvement. On reprend le travail dès mardi matin, confie un syndicaliste, qui parle d’une sacrée victoire au niveau de la solidarité.

    Avant le mouvement, on ne se connaissait pas forcément bien entre nous, on a pu montrer un visage uni, nous sommes contents et fiers d’avoir pu exprimer notre ras-le-bol, dit encore le cégétiste, qui a requis l’anonymat. Depuis le départ, le mot d’ordre était invariable, dénonçant une dégradation des conditions de travail et réclamant une revalorisation salariale ainsi que le versement de la prime Macron.

    Sur le premier point, des avancées sérieuses avaient été saluées par le syndicat dès vendredi, à l’issue d’une rencontre avec la direction du groupe Galliance, propriété du géant de l’agroalimentaire Terrena. Mais les grévistes, très majoritaires parmi les quelque 500 salariés du site, avaient décidé de prolonger leur mouvement, faute d’avancées sur la question salariale.

    « Prêts à ressortir »

    Ce lundi, une nouvelle réunion avec la direction a débouché sur un protocole de fin de conflit, qui prévoit notamment l’étalement sur quatre mois des retenues sur salaires liées au jour de grève. La direction s’engage aussi au versement de la prime Macron en septembre, se félicite le syndicaliste. Le montant, encore indéfini, sera calculé en fonction des résultats du premier semestre. Nous serons vigilants, les salariés sont prêts à ressortir, met en garde le syndicaliste.

    En revanche, sur une hausse des salaires de 1 % – les négociations annuelles obligatoires prévoyaient 0,7 % -, la direction n’a pas bougé, se désole-t-il. Contactée, cette dernière, dans un laconique communiqué, dit simplement saluer la décision des salariés de reprendre le travail et renouvelle son engagement à mettre en œuvre au plus vite à les 32 mesures d’amélioration des conditions de travail présentées le 11 juin.

     

    Maxime LAVENANT

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La direction de la Fonderie de Bretagne et les délégués syndicaux se réunissent ce mardi à 9 h 30 afin d’entamer une sortie de crise. L’usine est à l’arrêt depuis le 27 avril.La direction de la Fonderie de Bretagne et les délégués syndicaux se réunissent ce mardi à 9 h 30 afin d’entamer une sortie de crise. L’usine est à l’arrêt depuis le 27 avril. 

    Ce mardi 15 juin 2021 à 9 h 30, la direction de la Fonderie de Bretagne (Morbihan) et les représentants syndicaux se réunissent pour tenter de sortir du conflit social ouvert depuis le 27 avril.

    Ce sera toujours en terrain neutre. Ce mardi 15 juin, à 9 h 30, une nouvelle réunion se tient entre la direction de la Fonderie de Bretagne et les représentants syndicaux dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie, à Lorient (Morbihan). Une réunion de négociations, cette fois, qui doit permettre d’envisager une sortie de crise. L’usine qui fabrique des pièces de sécurité pour les voitures craint pour son avenir. Renault a annoncé qu’il voulait vendre.

    Pas de recherche de repreneur ?

    « Nous sommes force de propositions, a défendu Maël Le Goff, délégué CGT, en fin de semaine dernière. Depuis des semaines, nous posons des questions qui restent sans réponse. Peut-être que cette fois nous en aurons. » Les représentants des salariés de FDB ont reçu l’assurance qu’aucun repreneur n’était envisagé pour le site de Caudan, filiale de Renault.

    Une assemblée générale doit réunir les salariés de FDB en fin de matinée, pour une restitution de la réunion et un vote.

     

    source:  https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Le défilé s’est formé sur la place de la Mairie, samedi à 16 h. Le défilé s’est formé sur la place de la Mairie, samedi à 16 h.

    La marche pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite, organisée à l’appel de la Ligue des droits de l’homme du pays de Lorient, a réuni 500 personnes, ce samedi.

    Jeannick, Maggy, Yann ou Bruno ne se connaissent pas, mais partagent le même constat : « les idées d’extrême-droite se diffusent dans la société française ». Ce samedi 12 juin, ils ont participé à Lorient, comme 500 personnes environ, à la marche pour les libertés et contre les idées d’extrême droite organisée à l’appel de la Ligue des droits de l’homme du pays de Lorient. Une vingtaine d’organisations politiques, syndicales et de défense des droits de l’homme étaient également présentes dans le cortège.

    Beaucoup de manifestants reprochent au gouvernement, aux partis politiques « dits démocratiques » ou à certains médias comme la chaîne C8 de Vincent Bolloré de « banaliser les discours du FN ». « Quand Macron parle d’ensauvagement » pour qualifier l’insécurité ou « réclame un tour de vis sur les expulsions d’étrangers » ou que Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, annonce sa décision d’ouvrir une enquête sur l’islamo-gauchisme à l’université, ils font le jeu de l’extrême-droite, assurent Martine et Jean venus manifester en tant que citoyens.

    « Nous sommes tous des enfants d’immigrés »

    Les manifestants critiquent également, comme Jeannick ou Maggy, le durcissement de la politique du gouvernement envers les immigrés. Bénévole à la Cimade - association d’aide aux étrangers en situation irrégulière - depuis une dizaine d’années, Bruno Noblet qui défend Qamar, ce Pakistanais sourd et muet sous le coup d’une mesure d’expulsion, constate qu’il est de plus en plus difficile pour un sans-papiers d’obtenir un titre de séjour. Les slogans repris par les manifestants reflètent ces préoccupations « nous sommes tous des enfants d’immigrés » scandent-ils, ou encore « fascistes, racistes, on en veut pas ».

    Certains s’inquiètent ainsi d’une montée de l’extrême-droite en Bretagne, terre traditionnellement centriste. Des militants de la Ligue des droits de l’homme dénoncent la « présence de groupuscules d’extrême-droite de plus en plus actifs ». « Il y a eu des croix gammées taguées à Lorient », signale l’un d’entre eux. Le mouvement catholique intégriste Civitas serait également en train de prendre pied dans la région.

    « Peu de jeunes et ça questionne »

    La manifestation de samedi se présentait comme « une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisation ». À Lorient, la mobilisation pour cette « première grande journée nationale de manifestation et de mobilisation » a été relativement modeste de l’avis même des organisateurs. Par ailleurs, comme l’a pointé Ludo, l´un des manifestants, dans le cortège, il y avait « peu de jeunes et ça questionne ».

    Marche pour les libertés contre des idées d'extrême-droitePlus de 500 personnes ont défilé dans les rues de Lorient, ce samedi 12 juin.
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique