• Ewen Saliou et Martine Derrien, cosecrétaires départementaux du Snuipp (Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs d’école) et Gaëlle Tarou, élue Snuipp.Ewen Saliou et Martine Derrien, cosecrétaires départementaux du Snuipp (Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs d’école) et Gaëlle Tarou, élue Snuipp.

    Le Snuipp, le Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs d’école, interpelle les députés sur la proposition de loi « créant la fonction de directeur d’école ».

    Jusqu’ici, seul le député du Morbihan Hervé Pellois a apporté une réponse à leur courrier. Le 18 juin, le parlementaire recevra une délégation du Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs d’école (Snuipp).

    Le député les entendra sur la question sensible de la fonction de directeur d’école, soumise par le projet de loi Rilhac, qui a été adoptée en première lecture au Sénat en mars dernier.

    Pour le Snuipp, le point d’achoppement rejoint la question de l’autorité fonctionnelle qui serait attribuée aux futurs directeurs. « Un système éducatif allant vers une hiérarchie », s’inquiète le Snuipp, favorable à ce que le directeur reste un enseignant parmi l’équipe d’un établissement. « Déjà, en 2019, la loi sur l’école de la confiance introduisait un lien hiérarchique. »

    « Comptable d’objectifs ministériels »

    Ce qui, selon le syndicat, est majoritairement rejeté par la profession : « Nous sommes favorables à davantage de temps de décharge pour les directeurs, à une aide administrative pérenne. Se pose également la question de la revalorisation financière. La crise Covid a eu pour conséquence une augmentation mensuelle de 37 € brut. »

    Si le Snuipp estime qu’un statu quo n’est plus envisageable, au vu de l’accumulation des tâches à effectuer, il pointe d’emblée les dangers : un rôle des directeurs sur « les mobilités et carrières de ses collègues. Il sera comptable d’objectifs ministériels, ce qui aura une incidence sur la liberté pédagogique. Avec une notion de chef d’établissement, on peut aller vers une concurrence entre les écoles. »

    Une notion que l’on trouve déjà dans le privé, comme dans le second degré. Le Snuipp, lui, estime que le système collectif est le plus adapté. Une sonnette d’alarme avant que le parlement ne vote la loi Rilhac dans les prochaines semaines.

    Dans le Morbihan, on compte 290 directeurs d’écoles publiques.

     

    Loïc TISSOT

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Les salariés de Galliance sont en grève depuis plus d’une semaine. Les salariés de Galliance sont en grève depuis plus d’une semaine. 

    En grève depuis plus d’une semaine, les salariés de Galliance Languidic ont décidé de reconduire leur mouvement dès lundi, malgré des propositions faites, ce vendredi 11 juin, par la direction.

    La grève lancée le 4 juin à l’appel de la CGT se poursuit au sein de l’abattoir Galliance Languidic. Cette semaine de mobilisation s’est terminée par une rencontre avec la direction, ce vendredi matin.

    Rappelons que les salariés grévistes (environ 70 % des CDI, selon la CGT, sur 430 salariés) souhaitent la réouverture des NAO (négociations annuelles obligatoires), l’obtention de la prime Macron mais demandent aussi « l’amélioration des conditions de travail, du personnel supplémentaire sur les lignes et le retour à un climat serein et respectueux ».

    Bruno Le Dantec, délégué CGT, évoque « des propositions faites par la direction et des bonnes avancées, même si ce ne sont encore que des promesses ». « Pour le reste, c’est le statu quo, poursuit le syndicaliste qui annonce la reconduction de la grève dès lundi 14 juin, avec la même mobilisation ». Le rendez-vous est donné sur le parking de l’abattoir à 8 h pour décider des suites du mouvement.

    Les engagements du directeur du site

    De son côté, la direction du site et de Galliance explique, dans un communiqué, « avoir entendu les revendications sur les conditions de travail exprimées par les salariés ». « 32 points de progrès concrets » pour les conditions de travail ont été présentés (dont 20 solutions immédiates, initiées dès la semaine prochaine). « Ces actions visent à améliorer immédiatement les conditions de travail d’un point de vue technique (amélioration de la manutention manuelle et mécanique), managérial (renforcement du programme de tutorat) et de la communication (retour des rituels de communication dans les ateliers) ».

    « En tant que directeur du site, je m’engage à faire exécuter ces améliorations dans les délais prescrits. Le directeur général du pôle Elaborés PAI, Arnauld Delaby, supervisera ces avancées et participera régulièrement aux réunions CSE CSSCT jusqu’à extinction des demandes en cours », conclut le directeur du site, Vincent Gouzalch.

     

     
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  • Plusieurs centaines de salariés de l’abattoir de volailles Galliance, à Languidic (Morbihan), sont en grève depuis le vendredi 4 juin.Plusieurs centaines de salariés de l’abattoir de volailles Galliance, à Languidic (Morbihan), sont en grève depuis le vendredi 4 juin. 

    À l’issue d’une rencontre avec la direction de l’abattoir Galliance, ce vendredi 11 juin 2021, à Languidic (Morbihan), les salariés en grève depuis une semaine ont voté la reconduction de leur mouvement jusqu’à lundi.

    Ce n’est pas satisfaisant. ​Ce vendredi 11 juin 2021, au terme d’un sixième jour de grève marqué par une rencontre avec leur direction, les salariés de l’abattoir de volailles du groupe Galliance, à Languidic (Morbihan), ont voté la reconduction de leur mouvement jusqu’à lundi.

    Ils réclament une revalorisation salariale, le versement de la prime Macron et dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail. Ce matin, à 11 h, la direction du groupe leur a présenté ses propositions pour améliorer ces dernières.

    « On connaît les fausses promesses »

    Un calendrier a été présenté, des choses doivent être mises en place immédiatement, d’autres plus tard, résume un salarié ayant pris part aux échanges. Des pistes jugées intéressantes par ce dernier, qui reste méfiant. Il faut voir si elles se réalisent vraiment, on connaît trop les fausses promesses, lâche-t-il.

    En revanche, concernant la partie salariale, il n’y a rien eu du tout, c’est au point mort, regrette-t-il. Raison pour laquelle la grève est reconduite.

     

    Maxime LAVENANT.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les salariés grévistes rassemblés ce vendredi 11 juin 2021 devant Biolor-Scorff, à Lorient.Les salariés grévistes rassemblés ce vendredi 11 juin 2021 devant Biolor-Scorff, à Lorient. 

    À l’appel de la CFDT, plusieurs dizaines de salariés de Biolor sont en grève ce vendredi 11 juin 2021. Rassemblés devant le site du Scorff à Lorient (Morbihan), ils demandent une reconnaissance de leurs compétences. Une délégation doit rencontrer la direction à midi.

    Depuis 7 h 30 ce vendredi 11 juin 2021, des salariés sont rassemblés devant le site Scorff de Biolor, à Lorient (Morbihan). À l’appel de la CFDT, ils sont plusieurs dizaines à être en grève : secrétaires, coursiers, infirmières, techniciennes… Du fait de ce mouvement social, les différents sites Biolor sont fermés au public.

    « Une reconnaissance de nos compétences »

    « 90 % du personnel est mobilisé, assure Béatrice Le Rhun, déléguée CFDT. Contrairement à ce que dit la direction, ce n’est pas un mouvement d’humeur… Le personnel est très impliqué pour servir au mieux la patientèle. Nous demandons une juste reconnaissance de nos compétences et de l’investissement produit au fil des ans. »

    Biolor compte dix sites dans le pays de Lorient et emploie 140 personnes (données 2020). Le mouvement social intervient alors que les NAO (Négociations annuelles obligatoires) sont en cours.

    « Multi-tâches »

    « Ce que propose la direction (notamment une augmentation salariale de 5 %, N.D.L.R.) n’est pas suffisant, poursuit la CFDT. Nous demandons 10 % d’augmentation pour tous, ainsi que des effectifs suffisants pour travailler. Avec l’évolution du labo, aujourd’hui une technicienne doit tout faire ; elle est multi-tâches. »

    Une rencontre avec la direction de Biolor est prévue vers midi.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • « Ce n’est que le début du travail qui reste à accomplir », a insisté Andrev Robo délégué CGT, à l’issue des négociations avec la direction.« Ce n’est que le début du travail qui reste à accomplir », a insisté Andrev Robo délégué CGT, à l’issue des négociations avec la direction.

    La direction de la SEM Keroman qui gère le port de pêche de Lorient et les délégués (CGT et FO) des agents portuaires en grève depuis mercredi, ont acté à 11 h ce vendredi 11 juin 2021 la fin du conflit. Le port était à l’arrêt. Il repart…

    L’accord a été signé juste avant 11 h ce vendredi, après plus d’une heure d’entretien, ponctué de plusieurs allers-retours des délégués syndicaux, entre le piquet de grève pour aller sonder les troupes et les bureaux de la direction. À l’arrivée : des engagements écrits, concernant la mise en œuvre d’un audit, confié à un cabinet extérieur sur les risques psychosociaux et la réécriture des accords locaux, qui régissent la classification des postes, les critères de recrutement, les RTT, les primes ...

    Des relations de confiance à renouer

    « Je veux que les gens se sentent bien dans l’entreprise. C’est fondamental », a insisté Olivier Le Nézet, président de la SEM, venu à la rencontre des agents à l’issue des discussions. Les salariés dénonçaient principalement la dégradation du climat social et les risques psychosociaux qui en découlent. En exigeant « une autre gestion des relations sociales et humaines au sein de l’entreprise. » Un audit sera donc mis en place. « Cela va aussi m’aider à appréhender toutes les problématiques sociales de l’entreprise », relève Olivier Le Nézet, en poste depuis seulement 5 mois. Il dit un soulagement partagé. « L’objectif était d’obtenir un accord le plus rapidement possible dans le respect des un et des autres «. Chose faite.

    « Ce n’est que le début du travail qui reste à accomplir », réagit Andrev Robo délégué CGT. « Des choses vont changer. Mais il nous faudra rester vigilants », poursuit-il. Jean-Marie Duclos, secrétaire de section le dit autrement « Nous avons été surpris que la direction ait voulu ce rapport de force, surpris aussi qu’elle ne se rende pas compte plus tôt de la solidarité des agents portuaires et qu’on puisse se rassembler sur un front commun. On a montré qu’on faisait bloc. Espérons maintenant qu’on puisse retrouver des relations de confiance. »

    La vente sous criée reprend samedi

    La SEM avait suspendu l’activité de tous les services. A commencer par l’absence de vente sous la criée ce vendredi. Tout se remet en marche désormais. Et le poisson pourra être débarqué et vendu ce samedi. Les pêcheurs cherchaient depuis 2-3 jours des solutions de repli. «Certains se sont déroutés vers d’autres criées, Concarneau , Les Sables d’Olonne. D’autres ont pu trouver des marchés en direct», explique Philippe Lannezval, président du Groupement des pêcheurs artisans Lorientais. Ses adhérents «comprenaient dans l’ensemble les revendications des agents de la SEM.» Pour autant, «certains ont eu le sentiment d’être mis devant le fait accompli.». Et il n’aurait pas fallu quel le conflit s’éternise. «Là, ils vont être soulagés.»

     

    Renaud GARNIER

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le Comité social et économique de jeudi a permis de renouer le dialogue entre direction et représentants des salariés. Une réunion avec les délégués syndicaux doit permettre d’ouvrir des négociations sur la sortie du conflit social.Le Comité social et économique de jeudi a permis de renouer le dialogue entre direction et représentants des salariés. Une réunion avec les délégués syndicaux doit permettre d’ouvrir des négociations sur la sortie du conflit social.

    Après trois heures de Comité social et économique jeudi 10 juin 2021, les représentants des salariés ont obtenu la tenue d’une réunion avec les délégués syndicaux d’ici mardi 15 juin. Les non-grévistes reviennent ce vendredi 11 juin à la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan)

    « C’est ce que nous demandons depuis le 27 avril », commente Maël Le Goff, secrétaire CGT Fonderie de Bretagne (FDB). Ce jeudi 10 juin 2021, le comité social et économique extraordinaire de la FDB a pu se tenir, à la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, à Lorient (Morbihan).

    Les grévistes vont achever leur 7e semaine de mobilisation. Lors de ce CSE, les représentants de salariés ont obtenu la tenue d’une réunion avec les délégués syndicaux d’ici le mardi 15 juin 2021. Une réunion dont « la direction ne voulait pas », rapporte Maël Le Goff. C’est finalement le médiateur, Eric Boireau, en lien avec le ministre de l’Économie et de l’Industrie, qui a permis de débloquer la situation et d’obtenir que soit fixée cette réunion. « Nous allons pouvoir négocier vraiment sur tous les points. »

    Ceux que les délégués syndicaux ont rappelés dans un courrier adressé notamment à Luca De Meo, PDG du groupe Renault, Vincente De Los Mozos, directeur industriel, Jean-Luc Bois, directeur de la Fonderie de Bretagne, il y a une semaine. « Nous voulons un engagement de Renault vis-à-vis des salariés, une stratégie industrielle sur la base des données économiques, le retour des volumes à hauteur de 33 000 tonnes, un projet de conversion à la technologie aluminium, un plan de formation… »

    Une étape importante

    La direction de Renault a sobrement fait savoir que le CSE a permis de déterminer les conditions de la reprise des activités sur le site à Caudan (Morbihan). « Cette étape importante va permettre un retour progressif des salariés non-grévistes sur le site dans les meilleures conditions de sécurité et de sérénité à partir du vendredi 11 juin. »

    Enjeu d’élection

    Les grévistes poursuivent leur mouvement au moins jusqu’à la tenue de cette réunion. Il y sera également question de négocier le protocole de reprise. En coulisses, il semble que la Région et le ministère poursuivent l’étude du dossier. Une réunion se tient ce jeudi soir avec Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne. Les grévistes comptent bien faire de leur avenir un enjeu des élections.

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le CSE extraordinaire de la Fonderie de Bretagne se tient ce jeudi 10 juin à la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, à Lorient.Le CSE extraordinaire de la Fonderie de Bretagne se tient ce jeudi 10 juin à la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, à Lorient. 

    Le comité social et économique de la Fonderie de Bretagne prévu mardi 8 juin a été reporté au jeudi 10 juin 2021, à 9 h 30. La direction veut discuter des conditions de la reprise. Les délégués CGT veulent des réponses à leurs questions.

    Ce jeudi 10 juin 2021, la direction de la Fonderie de Bretagne, filiale de Renault, et les représentants du personnel se retrouvent enfin autour d’une table après plus de six semaines de grève. Le groupe Renault veut se séparer de FDB, les grévistes y voient la mort certaine de leur usine si le groupe automobile s’en va.

    Trop tôt…

    Pour autant, malgré la tenue du Comité social et économique, il est trop tôt pour imaginer que la fin du conflit social est proche. L’ordre du jour porte sur « les conditions et les modalités de reprise d’activité, dit de son côté la direction de Renault. Il y aura des échanges sur les questions. » Avant de reprendre, les grévistes veulent un engagement sur les volumes et « un accord signé. »

    Des questions qui fâchent ?

    Les questions sont celles voulues et soumises par les élus CGT Fonderie de Bretagne, et elles sont précises : « En 2021, il nous a été présenté un plan pour FDB où le tonnage confié par Renault était de 33 000 tonnes à partir de 2015 : où sont faites aujourd’hui les tonnes au-delà de celles en commande à FDB et à quel prix ? Qui sont les fondeurs qui constituent le « Benchmark Aco » qui a été communiqué à la commission de la revue stratégique, quelles sont les pièces concernées, les volumes réellement fabriqués, les gammes de contrôle, de pré-usinage, d’usinage de peintures imposées… ? »

    Des questions qui pourraient fâcher une nouvelle fois les deux camps. Le CSE ne se tiendra pas à l’usine mais dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie, à Lorient.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne sont venus soutenir ceux de Galliance Languidic.Une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne sont venus soutenir ceux de Galliance Languidic. 

    Le troisième jour de grève à l’abattoir Galliance de Languidic (Morbihan) a été marqué par le soutien d’une centaine de fondeurs venus de Caudan. Une « intrusion » selon le groupe, qui a donné lieu à un vif échange avec le directeur du site.

    La grève lancée vendredi à l’appel de la CGT se poursuit au sein de l’abattoir Galliance, à Languidic (Morbihan). Environ 70 % ​des salariés en CDI (sur un effectif total d’environ 500 personnes) n’ont pas travaillé ce mardi 8 juin 2021, assure le syndicat. Pour rappel, ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et réclament une revalorisation salariale ainsi que le versement de la prime Macron.

    Si les grévistes n’empêchent pas l’accès au site, dans la nuit de lundi à mardi, la vingtaine de nettoyeurs de l’abattoir a fait grève, indique un syndicaliste ayant requis l’anonymat. Du coup, impossible d’y travailler. ​Aucun rencontre avec la direction n’était programmé pour ce troisième jour du mouvement.

    Après une délégation des fondeurs de Caudan la veille, une centaine est venue soutenir les salariés de l’abattoir. Un attroupement qui a donné lieu à un échange musclé avec le directeur de l’abattoir. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on le voit faire face à des huées, lancer un doigt d’honneur avant de tourner le dos et partir.

    « Nous nous sommes tous sentis visés »

    Selon un gréviste ayant assisté à la scène, le geste est adressé aux fondeurs et fait suite à une provocation de l’un d’eux. Mais nous nous sommes tous sentis visés​, ajoute-t-il. Les salariés ont envoyé l’enregistrement au groupe Galliance. Nous ne souhaitons plus échanger avec le directeur​, informe le syndicaliste.

     

    Dans un bref communiqué de presse diffusé en fin de journée, le groupe écrit que le directeur du site regrette sa réaction. Le contexte de ce geste était un échange direct avec des manifestants qui s’étaient introduits sans autorisation sur le site où ils ne travaillent pas​.

    Une rencontre avec la direction est programmée vendredi, durant laquelle cette dernière formulera ses propositions en matière de conditions de travail. Les discussions restent en revanche au point mort ​sur la question salariale, renseigne le syndicaliste. En fin de journée, les grévistes ont voté en faveur de la reconduction de leur mouvement ce mercredi. Ils annoncent une opération escargot en fin de matinée dans le bourg de Languidic, à l’issue de laquelle ils espèrent une rencontre avec le maire.

     

    Maxime LAVENANT

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan mais pas à l’intérieur.En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan mais pas à l’intérieur.

    Le conflit social à la Fonderie de Bretagne n’en finit pas de s’enliser. Le retour des membres de la direction locale ce lundi 7 juin a été chahuté. Au point que le CSE prévu ce mardi a été annulé. Il se tiendra jeudi.

    En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan, près de Lorient (Morbihan). L’usine, à l’arrêt depuis six semaines, est mise en vente par le groupe Renault. Ce que dénoncent les grévistes qui dénoncent une orchestration du groupe Renault pour fermer l’usine. Le dialogue de sourds persiste. Lundi, le retour de la direction a tourné court. « Les entraves étaient bien levées à l’extérieur mais lors de la visite du site, les membres de la direction ont constaté que les entraves sur les moyens de production n’étaient pas levées », explique la direction de Renault.

    Son retour s’est aussi soldé par des échanges vifs avec des grévistes qui leur avaient réservé un comité d’accueil. La direction dénonce de la violence dans les actes et les propos. « Nous avons été méprisés une fois de plus, défendent pour leur part, les grévistes. Pas un mot, pas un regard. » Échauffés, les grévistes ont tenté de rentrer dans les bureaux. Une séquence qui a fait l’objet d’un procès-verbal par huissier de justice.

    Des grévistes à la sous-préfecture

    Jean-Luc Bois, directeur du site, a adressé un courrier aux 347 salariés de la fonderie, ce mardi 8 juin. Il y a appelé à la levée de l’ensemble des entraves. « C’est dans cette perspective que nous avions proposé un Comité social et économique. Malheureusement, la violence et les intimidations une nouvelle fois constatées nous obligent à reporter le CSE. Il est de ma responsabilité de créer les conditions de sécurité indispensables à la reprise des activités. »

    Ce mardi soir, l’huissier a constaté que tout était en ordre dans l’usine. « Nous sommes dans l’attente d’une nouvelle convocation du CSE », dit Maël Le Goff, délégué CGT FDB. Une délégation de fondeurs doit être reçue en sous-préfecture, à Lorient, à 17 h. La CGT Fonderie annonce la tenue du CSE jeudi matin.

    La voix des non-grévistes

    Dans un communiqué tardif, le syndicat CFE-CGC a également fait entendre le son de sa voix pour qui « le conflit actuel mène le site vers une voie sans issue, résume Christian Belmont, président de SMB CFE-CGC. La CFE-CGC soutient les salariés non-grévistes. » La CFE-CGC enjoint Renault à prendre ses responsabilités en restant actionnaire majoritaire, et en contribuant au financement des investissements et aux volumes… « Nous engageons chaque partie prenante à renouer le dialogue. Les non-grévistes, même s’ils sont silencieux, méritent qu’ils soient entendus. »

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les grévistes ont voté la poursuite du mouvement à l’abattoir Galliance de Languidic (Morbihan), lundi 7 juin 2021..Les grévistes ont voté la poursuite du mouvement à l’abattoir Galliance de Languidic (Morbihan), lundi 7 juin 2021..

    Grévistes et direction ne sont pas parvenus à s’entendre après deux rencontres ce lundi 7 juin 2021, à l’abattoir Galliance de Languidic (Morbihan).

    Il y aura un troisième jour de grève à l’abattoir Galliance de Languidic (Morbihan). Ce lundi 7 juin 2021, les grévistes - plus de 70 % des CDI estime la CGT, 54 % des salariés nuance l’entreprise – ont voté la reconduction du mouvement à l’issue d’une nouvelle rencontre avec la direction.

    Depuis vendredi, à l’appel de la CGT, plusieurs centaines d’employés (ils sont en tout environ 500) dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et réclament une revalorisation salariale ainsi que le versement de la prime Macron. Sur ce premier point, une réunion avec la direction s’est tenue en fin de matinée. Il y a eu des pistes évoquées, la direction va les budgéter et nous présenter ses propositions vendredi​, informe un élu syndical.

    « C’est une goutte d’eau »

    Un autre face-à-face a eu lieu l’après-midi, cette fois consacré aux questions salariales. Avec des échanges beaucoup moins fructueux, toujours selon ce syndicaliste : La direction propose de revaloriser la remise des médailles du travail alors qu’elle s’y était opposée il y a quelques années. Mais on a fait nos calculs, pour l’entreprise, ce serait un coût annuel de l’ordre de 4 000 €, c’est une goutte d’eau.

    Interrogée, la direction, par la voie d’une agence de communication spécialisée dans la gestion de crise, précise que les revendications concernant la rémunération des salariés portent sur des sujets qui ne se décident pas au niveau de l’usine, voire qui ne peuvent tout simplement pas être envisagés immédiatement. C’est notamment le cas de la prime Macron qui sera traitée en septembre au niveau de Galliance selon les résultats économiques du premier semestre, et dont les conditions de versement ne seront de toute façon précisées par la loi qu’au cours de l’été.

    Par ailleurs, les grévistes dénoncent le cas d’au moins deux intérimaires virés pour avoir pris part au mouvement. Une accusation que réfute Galliance, évoquant des contrats hebdomadaires renouvelables en fonction de l’activité du site. Cela n’a rien à voir avec la participation à un mouvement de grève, un droit respecté par la direction dont l’exercice ne peut évidemment pas être sanctionné, se défend l’entreprise.

      

    Maxime LAVENANT (avec notre correspondante).

    source:https://www.ouest-france.fr/

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