En grève depuis plus d’une semaine, les salariés de Galliance Languidic ont décidé de reconduire leur mouvement dès lundi, malgré des propositions faites, ce vendredi 11 juin, par la direction.
La grève lancée le 4 juin à l’appel de la CGT se poursuit au sein de l’abattoir Galliance Languidic. Cette semaine de mobilisation s’est terminée par une rencontre avec la direction, ce vendredi matin.
Rappelons que les salariés grévistes (environ 70 % des CDI, selon la CGT, sur 430 salariés) souhaitent la réouverture des NAO (négociations annuelles obligatoires), l’obtention de la prime Macron mais demandent aussi « l’amélioration des conditions de travail, du personnel supplémentaire sur les lignes et le retour à un climat serein et respectueux ».
Bruno Le Dantec, délégué CGT, évoque « des propositions faites par la direction et des bonnes avancées, même si ce ne sont encore que des promesses ». « Pour le reste, c’est le statu quo, poursuit le syndicaliste qui annonce la reconduction de la grève dès lundi 14 juin, avec la même mobilisation ». Le rendez-vous est donné sur le parking de l’abattoir à 8 h pour décider des suites du mouvement.
Les engagements du directeur du site
De son côté, la direction du site et de Galliance explique, dans un communiqué, « avoir entendu les revendications sur les conditions de travail exprimées par les salariés ». « 32 points de progrès concrets » pour les conditions de travail ont été présentés (dont 20 solutions immédiates, initiées dès la semaine prochaine). « Ces actions visent à améliorer immédiatement les conditions de travail d’un point de vue technique (amélioration de la manutention manuelle et mécanique), managérial (renforcement du programme de tutorat) et de la communication (retour des rituels de communication dans les ateliers) ».
« En tant que directeur du site, je m’engage à faire exécuter ces améliorations dans les délais prescrits. Le directeur général du pôle Elaborés PAI, Arnauld Delaby, supervisera ces avancées et participera régulièrement aux réunions CSE CSSCT jusqu’à extinction des demandes en cours », conclut le directeur du site, Vincent Gouzalch.