• Une vingtaine d’intermittents du spectacle occupent le Grand Théâtre de Lorient depuis 9 h ce lundi. Mais ils sont une centaine, mobilisés en Morbihan, décidés à se relayer sur place pour cette occupation.Une vingtaine d’intermittents du spectacle occupent le Grand Théâtre de Lorient depuis 9 h ce lundi. Mais ils sont une centaine, mobilisés en Morbihan, décidés à se relayer sur place pour cette occupation. 

    Ils sont une vingtaine depuis 9 h ce lundi 15 mars 2021, à avoir investi le lieu à Lorient (Morbihan). Le premier en Morbihan à être ainsi, symboliquement, occupé par les artistes et techniciens du spectacle.

    Ils souhaitent, par leur action de ce lundi 15 mars 2021, faire du Grand Théâtre de Lorient (Morbihan) le « haut-parleur » et caisse résonnante de leurs revendications. Un théâtre occupé depuis 9 h par les intermittents du spectacle et précaires et qui pourrait l’être « plusieurs jours ou plusieurs semaines ». Ils sont une vingtaine. Mais bien plus en réalité à se mobiliser pour préserver leurs droits qu’ils estiment, en Morbihan comme ailleurs en France, menacés. « Nous sommes une centaine d’intermittents du spectacle dans le département à nous battre contre la réforme de l’assurance-chômage qui va nous toucher au premier chef, explique Youn Paranthoën, musicien et membre du syndicat national des artistes musiciens CGT. Si nous laissons passer cette réforme, nous serons directement touchés ».

    Les intermittents vont au-delà de leur propre situation. « Nous nous mobilisons également, ajoute Ali Otmane, musicien lorientais, pour que notre régime soit étendu à toutes celles et ceux qui travaillent de manière précaire. C’est aussi pour cela que la CGT chômeurs-rebelles nous accompagne sur cette mobilisation. Nous souhaitons aussi qu’une extension d’une année blanche supplémentaire soit également accordée un an après le début de la crise sanitaire ».

    Première réunion d’organisation ce lundi matin pour les intermittents qui occupent le Grand Théâtre. 

    Des actions sur l’esplanade du Théâtre

    L’occupation du Grand Théâtre ne fait que commencer. « Nous l’occupons paisiblement, dans le respect des lieux que nous connaissons bien et respectons éminemment. C’est aussi notre outil de travail. La direction du théâtre nous a accordé des lieux de travail et de réunion. Nous allons nous organiser et nous relayer pour maintenir cette occupation le temps nécessaire ». 

    Les intermittents entendent aussi faire de l’esplanade du théâtre un lieu d’expression, une agora. « Nous allons nous faire entendre du public mais aussi donner la parole à tous ceux qui partagent nos revendications. Nous voulons fédérer les précaires, donner aussi la parole aux travailleurs de la Fonderie de Bretagne dont l’emploi est également menacé. Ils seront les bienvenus ». 

    Après l’Opéra de Rennes en Ille-et-Vilaine, le Quartz à Brest, Le Grand Théâtre de Lorient est donc le premier site culturel morbihannais à vivre une occupation. Plus que symbolique. «Nous ne croyons pas aux vagues promesses du ministère de la Culture, le fond de soutien aux artistes est bien insuffisant, dénonce Youn Paranthoën. Tout cela n’est que de la poudre aux yeux...»

    Pierre WADOUX

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une marche pour le climat est organisée à Auray vendredi 19 mars. Une marche pour le climat est organisée à Auray vendredi 19 mars.

    Youth for climate Auray organise une marche pour le climat le vendredi 19 mars.

    « Suite à l’appel national de Youth for climate France, nous avons décidé d’organiser nous aussi une marche pour le climat à Auray. Elle se déroulera le 19 mars à partir de 14 h et le rendez-vous est prévu sur la place de la mairie », annonce Maëlle Bosschaert, représentante alréenne. Cette prochaine action prendra la forme d’une marche pacifique dans le centre-ville. « Nous avons également décidé d’articuler nos prises de paroles autour des actions concrètes applicables au quotidien afin de respecter au mieux la planète. En effet, nous voyons bien qu’au niveau gouvernemental, le combat contre l’urgence climatique est très peu entendu. Nous arrivons à une conclusion, il est nécessaire de repenser nos actions et d’agir individuellement pour le bien de la planète ».

    Les jeunes alréens pensent que « cette nouvelle mobilisation est un message d’espoir pour les militants, après un an de restrictions. Nous voulons dire que ce n’est pas la pandémie mondiale qui arrêtera nos convictions et nos combats. La crise climatique elle aussi compte ».

     

    source:https://www.letelegramme.fr/

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  • Le soja est le poids lourd du port de commerce de Lorient. 533 000 tonnes y ont été livrées en 2020.Le soja est le poids lourd du port de commerce de Lorient. 533 000 tonnes y ont été livrées en 2020. 

    En 2020, le site de Kergroise, le port de commerce de Lorient (Morbihan), est passé entre les gouttes de la crise sanitaire. Son activité de services pour les entreprises morbihannaises est essentielle.

    Ce n’est pas une manière habituelle de présenter l’activité du port de commerce de Lorient (Morbihan). On le fait pour Keroman, le port de pêche, pas pour Kergroise, le nom du site du port de commerce.

    Au port de pêche, les 17 898 tonnes de poisson vendues en 2020 ont généré 64 millions d’euros (le prix acheté aux pêcheurs sous criée).

    Pas de criée au port de commerce. N’empêche, les marchandises débarquées ont bien une valeur elles aussi. Celle du prix payé par les clients qui les font venir par cargos.

     

    500 navires par an

    À 420 € la tonne de soja, 280 € la tonne de tournesol, 200 € la tonne de mélasse, etc., les produits agroalimentaires à destination des élevages bretons pèsent plus de 300 millions d’euros.

     

    Ajoutons les sables marins, le ciment et les hydrocarbures, soit au final 98 % de l’activité, la valeur dépasse le demi-milliard d’euros.

    Une étude plus fine, produit par produit, y compris dans les plus faibles tonnages, établirait la valeur manutentionnée à Kergroise aux environs de 700 millions d’euros. Près de 500 navires y accostent chaque année, une ou plusieurs fois.

    Imagine-t-on ce poids économique quand on file le long du boulevard Jacques-Cartier ? Surtout quand, parfois, le quai est vide de navires et que les grues bleues sont inanimées.

    Pourtant, le port de commerce joue un rôle essentiel pour l’économie du Morbihan. Il irrigue ce que, dans le jargon professionnel, on appelle l’hinterland. C’est-à-dire l’arrière-pays, dans un rayon de 100 kilomètres en gros, où sont installées les entreprises qui se nourrissent des marchandises livrées à Kergroise.

    Près de 500 navires accostent au port de commerce de Lorient chaque année. 

    « Un port de services »

    « Nous sommes un port de services », rappelle David Cabedoce, président de la SAS Port de commerce Lorient Bretagne Sud, qui gère le port depuis le 1er janvier 2020 pour le compte de la Région Bretagne, propriétaire.

    Et il peut plus encore ! Beaucoup d’entreprises ne se doutent pas qu’elles pourraient maritimiser leur logistique, à l’importation comme à l’exportation. « Ce serait autant de camions en moins sur les routes », souligne Vincent Tonnerre, directeur du port.

    Le chargement de terres polluées extraites du chantier de terrassement près de la gare de Lorient est un bon exemple. 7 000 tonnes ont été livrées par l’Astrid au port de Caen-Ouistreham. Les niches existent, les plus gros volumes aussi.

     

    Bilan 2020 du port de commerce de Lorient : une baisse de trafic en trompe-l’œil

     

    La baisse de trafic en 2020 du port de commerce de Lorient doit être relativisée, car 2019 avait été une très bonne année. 

    2 546 727 tonnes

    Le trafic 2020 du port de commerce, toutes marchandises confondues, est en baisse de 4,52 % par rapport à 2019. Une baisse qu’il faut relativiser, car l’année 2019 avait été très bonne (+8,8 %). Le bas prix du soja à l’international (alors autour de 250 € la tonne) avait favorisé les importations, d’autant que, dans le même temps, les élevages bretons étaient plus gourmands. Comparé à l’année 2018 (2 449 688 tonnes), le bilan 2020 est en hausse de 3,96 %.

    Un port d’importations

    Les importations représentent 99 % du trafic total de Kergroise. Trois trafics dominent : les hydrocarbures (35 % du trafic), le vrac agroalimentaire ou nutrition animale (32 %) et les sables marins (27 %). Parmi les exportations, citons : les pneus broyés (combustibles pour les cimenteries, au Maroc), les résidus de bois (pour les chaufferies en Suède).

    Malgré le Covid

    Le port de commerce est passé entre les gouttes de la crise sanitaire l’an dernier. « On s’est bien défendu, commente le directeur Vincent Tonnerre. La crise porcine en Chine a favorisé le porc breton, donc les importations d’aliments. » Un plus que la hausse du prix du soja atténue dans le bilan final.

    Les projets

    Diversifier les trafics, c’est le maître-mot du port. Deux projets sont sur les rails : l’importation d’engrais ammonitrates (sans stockage) et l’exportation de produits morbihannais (plats préparés, etc.) par conteneurs jusqu’au Havre. La création de parcs éoliens en mer apportera aussi de l’activité (terre-pleins pour la maintenance par exemple).

    Les travaux

    Le chantier de six mois a démarré. De nouvelles défenses de quai sont en cours d’installation, tout au long du quai principal de 700 m. Des travaux financés par la Région Bretagne, propriétaire du port. Le but ? Protéger le quai lors de l’accostage des navires.

    9 millions d’euros

    C’est le chiffre d’affaires composé par les frais d’escale, taxes et facturation de l’utilisation des outils portuaires. Le budget sert à l’entretien des équipements et à rémunérer les salariés (une soixantaine de personnes, représentant une dizaine de métiers).

    Charles JOSSE
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  • Soixante spectateurs masqués dans une salle de 197 places.Soixante spectateurs masqués dans une salle de 197 places.

    Voir les salles de cinéma rouvrir. Un espoir, une revendication qui fut le fil rouge des César 2021. Ce dimanche, à Guéméné-sur-Scorff (Morbihan), le Ciné Roch a rouvert au public le temps d’une projection test symbolique. Comme une vingtaine de cinémas en France.

    Le Ciné Roch de Guémené-sur-Scorff (Morbihan) n’avait pas ouvert ses portes au public depuis le 30 octobre 2020, date de fermeture des lieux culturels en France. D’où le froid qui règne dans la grande salle aux fauteuils rouges. « Mais ça fait chaud au cœur de vous voir ! », introduit Olivier Le Roux, co-président du cinéma associatif. « Nous aussi », applaudissent les spectateurs venus du secteur, mais aussi de Lorient, Quimperlé, Locmiquélic. Après quatre mois de disette, ils avaient hâte de se faire une toile et de voir, en avant-première, Indes Galantes de Philippe Béziat.

    Une projection sauvage, illégale, privée ? Non, une projection test qui s’appuie sur l’article 45 du décret du 19 décembre 2020, qui autorise les réunions professionnelles pour préparer la réouverture.

    En toute discrétion

    Cette action entrait dans le cadre d’un mouvement national lancé par le Groupement national des cinémas de recherche (GNCR) et l’Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion). En France, une vingtaine de cinémas ont ainsi proposé des projections ce week-end symbolique, un an pile après la première fermeture.

    Le cinéma a volontairement souhaité une communication a minima. L’information a juste circulé entre les adhérents. Pour assister à cette séance gratuite, il fallait venir avec sa convocation, porter le masque, mettre du gel hydroalcoolique à l’entrée… Avec 60 personnes, les distances sanitaires ont pu être largement respectées dans cette salle de 197 places. À la fin de la séance, le spectateur devait remplir un questionnaire, qui sera retourné au distributeur, Pyramides films. « Ces premiers retours leur servent pour savoir comment communiquer sur le film. »

    Colette Paries et Olivier Le Roux, les deux coprésident(e)s du Ciné Roch entourent Pippa, la salariée du cinéma. Tous trois étaient mobilisés pour rouvrir le temps d’une séance le cinéma de Guéméné-sur-Scorff (Morbihan).

    244 jours de fermeture en un an

    « L’idée n’est pas juste de rouvrir les cinémas, mais de faire passer le message que les cinémas sont des lieux sûrs, explique Olivier Le Roux. Depuis un an, nous avons connu 244 jours de fermeture (de mars à juin déjà les salles de cinéma étaient fermées). Or d’un point de vue sanitaire, des études montrent que les cinémas, avec jauge adaptée, masque, sont deux fois plus sûrs qu’un supermarché et trois fois plus que les voyages en train. » 

    Environ 400 films attendent la réouverture des salles, parmi lesquels Indes Galantes. Le documentaire choisi par le cinéma de Guéméné raconte les coulisses d’un spectacle de l’Opéra Bastille mis en scène par Clément Cogitore et chorégraphié par Bintou Dembélé, qui fait dialoguer danse urbaine et chant lyrique autour du chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes galantes. Un beau clin d’œil. « C’était une évidence, confie Olivier Le Roux. Un film très positif, lumineux, adapté à notre envie de retrouver les lieux de spectacles vivants. »

    Une bouffée d’air pour Gérard, de Quimperlé (Finistère), « impatient de retrouver la salle de cinéma ». « Et tout le reste, le théâtre, les expos, les cafés », embraie Anne, de Locmiquélic, ravie d’avoir vu à l’écran « ce spectacle dans le spectacle ». « C’est formidable, ajoute Gérard, des étoiles plein les yeux. On ne comprend pas pourquoi pour les églises le gouvernement a trouvé une formule d’un rang sur deux et pourquoi ne pas le proposer pour les cinémas. »

    Nadine BOURSIER

     source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une manifestation pour le retour de la ligne ferroviaire centre bretonne a lieu mardi 16 mars, à midi, devant la gare de Pontivy.Une manifestation pour le retour de la ligne ferroviaire centre bretonne a lieu mardi 16 mars, à midi, devant la gare de Pontivy.

    Mardi 16 mars 2021, le parti communiste participera à la manifestation organisée par le collectif Centre Bretagne en train devant la gare de Pontivy, à 12 h. Objectif : la réouverture de la ligne Saint-Brieuc – Auray, via Loudéac et Pontivy.

    La section morbihannaise du Parti communiste français (PCF) soutient le collectif Centre Bretagne en train qui a pris l’initiative d’une manifestation mardi 16 mars 2021, à midi, devant la gare de Pontivy (Morbihan). Le PCF sera aux côtés de celles et ceux qui se rassembleront […] pour que la question des lignes SNCF intérieures de la Bretagne soit l’objet d’un débat et de perspectives utiles aux usagers ​, indique Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF 56.

    Ce dernier précise que la réouverture de la ligne Saint-Brieuc – Auray, en passant par Loudéac et Pontivy,  figure dans le programme du PCF Bretagne en vue des élections régionales. . Il énumère par ailleurs les arguments qui vont dans le sens d’une réouverture de la ligne centre bretonne :  Besoins sociaux, maillage plus proche de la population  et  réduction des émissions des gaz à effet de serre . 

    Le PCF se dit par ailleurs prêt à participer à d’éventuelles futures initiatives concernant ce dossier ferroviaire.

    Aurélie DUPUY.

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Ce lundi, l’intersyndicale (Snes, CGT, Sud et FO) manifestera devant la direction des services départementaux de l’Éducation nationale à Vannes pour dénoncer le retrait de postes envisagé à la rentrée dans les collèges et lycées du Morbihan.Ce lundi, l’intersyndicale (Snes, CGT, Sud et FO) manifestera devant la direction des services départementaux de l’Éducation nationale à Vannes pour dénoncer le retrait de postes envisagé à la rentrée dans les collèges et lycées du Morbihan. 

    Les représentants syndicaux du personnel ne siégeront pas ce lundi  15 mars 2021 au Comité technique spécial départemental (CTSD) qui proposera la suppression de postes dans les collèges et lycées du Morbihan à la rentrée prochaine. Au même moment, l’intersyndicale (Snes, CGT, Sud et FO) manifestera devant la direction des services départementaux de l’Éducation nationale à Vannes.

    « Avec 19 élèves de plus en septembre, selon les prévisions de l’Éducation nationale, les collèges du Morbihan perdront 12 divisions. Avec 36 élèves de plus, ce sera 6 en moins dans les lycées. C’est au total 515 heures dont le département devra faire le deuil alors que les établissements du second degré accueilleront 55 élèves de plus, calcule l’intersyndicale. 515 heures divisées par 18 heures ce sont donc 28 équivalents temps plein en moins pour le Morbihan et sur l’académie cela représente 122 postes retirés dans le second degré ! »

    Des mesures de carte scolaire dont les syndicats redoutent les conséquences « comme la suppression des postes des enseignants partant à la retraite, la multiplication des compléments de service à donner dans d’autres établissements, l’augmentation sans précédent du nombre d’heures supplémentaires… » L’intersyndicale estime que ce retrait de postes découchera sur « la suppression de la quasi-totalité des dédoublements, de certaines spécialités, les élèves devront aller plus loin… Mais aussi sur une augmentation des effectifs avec au collège, la possibilité de dépasser 30 élèves par classe et au lycée des groupes à 35. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les représentants des salariés élus au conseil social et économique ont organisé des réunions jeudi et vendredi.Les représentants des salariés élus au conseil social et économique ont organisé des réunions jeudi et vendredi.

    Écœurement, colère, les salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan, près de Lorient (Morbihan), se préparent à un nouveau combat pour sauver leur usine.

    Au lendemain de l’annonce de Renault, en quête d’un repreneur pour la Fonderie de Bretagne (FDB), les réunions d’information des syndicats avec les salariés se sont terminées dans l’après-midi, ce vendredi 12 mars 2021, entre amertume, écœurement et colère.

    « C’est symbolique, il le faut. » Devant l’usine, ne flotte désormais plus le drapeau du groupe Renault. Jeudi soir, puis ce vendredi 12 mars 2021, les réunions d’information se sont multipliées entre syndicats et salariés. « On ne se laissera pas faire, a redit Maël Le Goff, secrétaire CGT de la Fonderie de Bretagne. Cette situation découle de l’organisation du travail, des choix de Renault, pas de l’usine FDB.  

    Du répit gagné, à la colère…

    Et à la débauche, à 14 h, la plupart des salariés s’engouffrent dans leur voiture. « Non, pas de commentaire, désolé… » A la mesure de l’écœurement, même si depuis une semaine, « on se doutait d’une nouvelle bien noire ».

    Jeudi soir, puis ce vendredi 12 mars 2021, les réunions d’information se sont multipliées entre syndicats et salariés. 

    Car le Conseil social et économique de la Fonderie de Bretagne a été reporté, laissant présager le pire. Du répit gagné au printemps 2020 à la colère sourde. Car tous le disent, « on a travaillé dur pendant tous ces mois de revue stratégique, on y a cru à la diversification au sein du groupe Renault ». 

    « C’est le coup de massue »

    Imiau Tamati est chef d’équipe, il travaille à la FDB depuis 21 ans. « C’est le coup de massue quand même, on s’accroche, mais on repart pour huit mois de lutte au quotidien. Pourtant, c’est un outil performant qui a fait ses preuves. Renault se débarrasse de ses fonderies. » Et il dénonce une forme de malhonnêteté. « Faire un bilan en disant qu’on est le mauvais élève, ce n’est pas juste. C’est Renault le gestionnaire, rien ne se joue ici. » En chef d’équipe, Imiau Tamati veut tenir bon même si « la motivation est en berne. Il faut y croire, sinon psychologiquement ça va être compliqué ».

    « Les ateliers sont tristes »

    Guillaume travaille à la maintenance de la FDB depuis 2011, et lui n’y croit plus. « Pour moi, ils visent la fermeture, on a aucune visibilité pour 2022, on a du travail pour une équipe et demie. Les ateliers sont tellement tristes… »

    « Trahison ! » tacle un autre salarié présent depuis 17 ans, « on s’est battu au mois de mai, et voilà. On s’est moqué de nous, dit Alain, 20 ans de fonderie, jamais on a été dans des conditions pérennes, pourtant on sait travailler, on sait comment faire des pièces. »

    Renault l’assure, le groupe « accompagnera la cession du site de façon responsable en prenant en compte les situations individuelles des salariés ».

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les salariés des fonderies de Bretagne sont sous le choc. Le groupe Renault a annoncé jeudi 11 mars qu’il allait sacrifier le site, qui emploie actuellement plus de 350 personnes.

    Les fonderies de Bretagne sont à vendre. Le groupe français Renault lâche l’entreprise bretonne de 350 salariés. La direction s’est expliquée le jeudi 11 mars, avec un communiqué. “Le site n’est pas assez rentable. Le Groupe Renault cherche un repreneur qui paraît plus à même de pérenniser les activités et les emplois", peut-on lire notamment. 

    Production de pièces automobiles 

    Devant l’usine, vendredi 12 mars, le coup est dur à encaisser pour les ouvriers syndiqués à la CGT. “Pour moi, on peut toujours rester une filiale Renault”, assure un salarié. “On est performant, on fait des pièces nickel. Là, du jour au lendemain, on cherche un repreneur”, s'étonne un autre. Les fonderies de Bretagne produisent des pièces détachées automobiles. Acheté par Renault en 2009, le site breton n'était a priori plus une priorité, avait prévenu le PDG. Mais face à la mobilisation en mai 2020, les salariés pensaient avoir gagné. Neuf mois plus tard, tout est à refaire.

    P. Le Mat, G. Sabin, S. Ruaux

    source: https://www.francetvinfo.fr/

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  • Le Conseil d’État a débouté l’association parisienne qui demandait le retrait d’Hô-Chi-Minh comme nom de rue.Le Conseil d’État a débouté l’association parisienne qui demandait le retrait d’Hô-Chi-Minh comme nom de rue.

    Le Conseil d’État déboute l’association parisienne qui réclamait le retrait du patronyme Hô-Chi-Minh, homme d’État vietnamien, dont une rue porte le nom à Lanester (Morbihan).

    Pour l’Union des mémoires de Lanester (UML), l’avenue Ho-Chi-Minh à Lanester (Morbihan) porte « atteinte à l’ordre public, notamment au respect de la dignité humaine ». L’association, dont le siège se trouve dans le 6e arrondissement de Paris, a créé, en novembre 2016, une page Facebook qui compte 23 membres et demande le retrait de la plaque.

    Le conseil municipal de Lanester et son maire Jean Maurice avaient voté cette attribution par une délibération du 9 Mai 1980. Face au refus de la mairie actuelle, l’association a porté l’affaire en justice. Déboutée par le tribunal administratif de Rennes et la cour administrative d’appel de Nantes en 2018 et 2020, elle revenait en dernier recours devant le Conseil d’État.

    Quel « devoir de mémoire » ?

    La requérante soutenait notamment que cette dénomination « méconnaissait le devoir de mémoire collective et le respect dû aux soldats blessés et morts pour la France, ainsi qu’à des milliers de personnes victimes de traitements inhumains et dégradants ». Elle « aurait heurté de manière significative la sensibilité des habitants de Lanester » et « aurait suscité de nombreuses réactions d’indignations ». 

    Le Conseil d’État a repris ce dossier tout sauf anecdotique à l’heure où certains s’interrogent par exemple sur la légitimité de célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon, à la fois personnage préféré des Français et héraut de la guerre et du rétablissement de l’esclavage. L’institution considère qu’aucun des moyens avancés n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi.

    La demande de l’UML est donc rejetée et l’avenue Ho-Chi-Minh conserve son nom en mémoire de cette grande figure de l’anticolonialisme, devenu le premier président de la République démocratique du Viet Nam du Nord.

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    Alors qu’un comité économique et social extraordinaire se tient, ce jeudi 11 mars, à la Fonderie de Bretagne, la CGT dénonce « une trahison à tous les niveaux » et appelle au combat pour sauver le sit Alors qu’un comité économique et social extraordinaire se tient, ce jeudi 11 mars, à la Fonderie de Bretagne, la CGT dénonce « une trahison à tous les niveaux » et appelle au combat pour sauver le site. 

    Alors qu’un comité économique et social extraordinaire se tient, ce jeudi 11 mars, à la Fonderie de Bretagne, la CGT appelle déjà au combat pour sauver le site. Affirmant que le groupe Renault recherche un repreneur pour le site, le syndicat crie à la trahison, mettant en cause le groupe au Losange et les pouvoirs publics.

    « Trahison à tous les niveaux ». Alors que le comité social et économique extraordinaire (CSE) à la Fonderie de Bretagne s’est ouvert, ce jeudi 11 mars, en début d’après-midi entre la direction et les organisations syndicales, la CGT vient de publier un communiqué incendiaire sur sa page Facebook.

    Selon le syndicat majoritaire, ce CSE, qui doit conclure le cycle de rencontres de la revue stratégique, est annonciateur de très mauvaises nouvelles. Reprenant un à un tous les engagements de Renault vis-à-vis de la Fonderie de Bretagne depuis l’incendie de l’une ses chaînes de production en 2019, la CGT dénonce une trahison en règle.

    « Une absence de transparence »

    La CGT considère que les négociations ne sont pas sincères depuis que Jean-Dominique Senard, le patron de Renault a déclaré, en mai 2020, sur une radio nationale que « la Fonderie de Bretagne n’avait pas vocation à rester dans le giron du groupe Renault ».

    Pour le syndicat CGT, il n’y a eu « aucune transparence à chaque réunion de revue stratégique. Notre voix n’a pas été écoutée. C’est un échec ».

    La CGT condamne également les conclusions de l’audit du cabinet Advancy, mandaté par la direction. « Vous préparez notre mort », s’offusque le syndicat qui conteste, dans son ensemble, l’analyse industrielle. Une autre étude (Sécafi) démontre, au contraire, que « dans dix ans, nous pouvons être positifs financièrement ».

    «Une trahison des pouvoirs publics»

    « Trahison des élus locaux et régionaux »

    La  CGT qualifie également de « trahison », le comportement de la classe politique locale et régionale, visant les maires de Caudan et de Lorient ainsi que le président de la Région Bretagne. Une trahison « depuis que l’on vous a imposé une charte de confidentialité ».

    « La recherche d’un repreneur est une mascarade. Vous voulez fermer la Fonderie de Bretagne, alors dites-le », termine la CGT qui s’engage, dès ce jeudi 11 mars, dans « un combat de lutte afin de garantir l’emploi et la pérennité du site de la Fonderie de Bretagne ». Et appelle à un rassemblement des salariés, ce vendredi 12 mars, devant les locaux de l’entreprise.

    Régis Nescop

    source: https://www.letelegramme.fr/

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