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  • Clara Diez Marquez et Kristell Arquetoux, sur le balcon du Grand Théâtre occupé depuis lundi, deux voix de la mobilisation des intermittents.Clara Diez Marquez et Kristell Arquetoux, sur le balcon du Grand Théâtre occupé depuis lundi, deux voix de la mobilisation des intermittents.

    C’est le printemps. Et deux luttes pour des causes qui interpellent : celle pour la défense du climat menée par Youth for Climate et celle des intermittents. Ce samedi sur le parvis du Grand Théâtre de Lorient.

    Le printemps naissant est à l’heure. Celle de la convergence des luttes aussi. On va pouvoir le vérifier dès ce samedi où la mobilisation des jeunes pour le climat (Youth for Climate) fait la connexion avec le mouvement des intermittents du spectacle, en lutte pour leurs droits et la réouverture des lieux de culture.

    Convergence printanière donc, qui fleure bon avec le besoin de retrouver la voie de l’expression collective. « Ces deux mobilisations n’avaient pas vocation à se jouer en même temps, sourit Kristell Arquetoux, porte-voix des intermittents. C’est, en réalité, un hasard de l’agenda ».

    Mais il fait bien les choses. Ce samedi, les animations sonores lancées dès 11 h sur le parvis du Grand Théâtre vont prendre d’autant plus de résonance tout l’après-midi grâce à la mobilisation de Youth for Climate.

    Revendicatif, festif

    Le départ de la marche Youth for Climate se fera donc du Grand Théâtre. En fanfare. L’ensemble Qualité Street est de la partie. La voix du groupe loriento-asturien Muga se produira aussi sur l’esplanade, tout comme la formation de musique brésilienne Forro Na Chuva, avec sans doute de nombreuses autres surprises musicales à la clef.

    Les groupes se produiront en plein air. Des prises de paroles du mouvement des intermittents sont prévues en préambule d’un après-midi qui s’annonce aussi revendicatif que festif. « Mais, précise la coordination des intermittents, tout devra s’arrêter à 17 h afin de respecter les règles de sécurité sanitaire ».

     

    source:   https://www.ouest-france.fr/

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  • Les militants CGT vont à la rencontre des salariés des Très petites entreprises.Les militants CGT vont à la rencontre des salariés des Très petites entreprises.

    L’union locale CGT fait actuellement campagne pour les élections des Très petites entreprises qui ont lieu du 22 mars au 4 avril 2021.

    L’Union locale CGT de Lanester (Morbihan) fait actuellement campagne pour les élections des Très petites entreprises (TPE) qui ont lieu du 22 mars au 4 avril 2021. « Nous passons dans toutes les entreprises du secteur concernées pour leur expliquer l’intérêt de voter », explique Dominique Guezel, le secrétaire général de l’Union locale.

    « Défendre les droits des salariés »

    Les TPE (moins de onze salariés) n’ont en effet pas de syndicat, ils ne sont pas représentés par des délégués du personnel. « Dans le cadre des élections TPE, il y a des candidats pour défendre les droits des salariés, ajoute le responsable. Par exemple à la CGT, on se bat pour qu’ils puissent avoir des droits en termes de salaire, sur l’apprentissage, mais aussi sur leur représentativité aux prud’hommes. »

    Les permanences

    Le syndicat met également à disposition son matériel pour aider les salariés à voter. Les permanences à l’Union locale CGT sont les lundi, mardi et vendredi, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les rendez-vous publics quotidiens se poursuivent sur l’esplanade du Grand Théâtre. En animations et ouverture du micro au public. Ce mercredi, le maire, Fabrice Loher, a rencontré les intermittents et les a assurés du soutien logistique du Grand Théâtre de Lorient.Les rendez-vous publics quotidiens se poursuivent sur l’esplanade du Grand Théâtre. En animations et ouverture du micro au public. Ce mercredi, le maire, Fabrice Loher, a rencontré les intermittents et les a assurés du soutien logistique du Grand Théâtre de Lorient.

    Ils interpellent la Ville sur son soutien au mouvement. Le point avec Aurélie Martorell, élue à la culture et Rodolphe Dana, directeur du théâtre.

    Mercredi, 14 h frémissantes sous le soleil du parc Jules-Ferry. Les derniers accents sonores de l’agora quotidienne des intermittents du spectacle, en état d’occupation de théâtre, inondent l’espace jusqu’au palais des congrès. Des notes de musiques (Morwenn Le Normand, Enora de Pascau, Arthur et Ronan Pinc) qui font du bien alors que les concerts sont, par la force des choses, bannis de nos vies. De la musique mais surtout des mots. Sur les maux d’une culture en souffrance. Par des intermittents qui clament, ici et ailleurs, la réouverture des lieux culturels – leur outil de travail – et une meilleure reconnaissance de leurs droits.

    À Lorient, l’occupation du Grand Théâtre, entamée lundi, se poursuit plutôt paisiblement. Même si la colère gronde au micro de l’agora. « Il est lamentable que la Ville de Lorient ne nous soutienne pas. Nous avons demandé un prêt de moyens de sonorisation. Nous avons dû louer du matériel pour que nous puissions, avec les Lorientais, nous exprimer ».

    Dialogue avec le maire

    « La municipalité n’entend nullement faire obstacle à la liberté de manifestation des intermittents du spectacle, indique Aurélie Martorell, élue à la culture. Elle s’inscrit dans une politique de dialogue, lequel ne peut prospérer que dans le respect mutuel, l’association aux discussions et le partage des informations. Le maire a rencontré les intermittents ce mercredi et a longuement échangé avec eux. Ils disposent enfin des moyens et facilités logistiques du Théâtre, bâtiment qui est la propriété de la Ville ».

    L’élue à la culture estime également, « qu’au-delà de la question de la réouverture des lieux culturels, le mouvement des intermittents du spectacle vise plus généralement à obtenir une réforme de leur statut précaire (assurance chômage, congé maternité, etc.). Cela relève de la politique nationale sur laquelle une collectivité municipale n’a, malheureusement, aucune prise ».

    En bonne intelligence

    Rodolphe Dana, directeur du Théâtre de Lorient, apporte son soutien au mouvement. né dans la foulée des occupations de théâtres en cascade un peu partout dans l’Hexagone. « Cette occupation se joue en bonne intelligence, dans un cadre sanitaire respecté, dans des espaces sécurisés. Elle ne gêne en rien la continuité du travail des équipes du théâtre. Le dialogue avec les intermittents est quotidien et constructif, tout comme notre dialogue l’est avec la Ville », estime le directeur d’une structure qui a recours à une cinquantaine d’intermittents, techniciens et artistes (14 s000 heures/an).

    Vers une ouverture aux scolaires ?

    La direction du centre dramatique national rejoint le mouvement sur « la nécessité d’une réouverture, même en jauge réduite, des salles de spectacle. Pour nous, les discussions sont en cours entre préfecture, direction des affaires culturelles (DRAC Bretagne) et le rectorat afin de faire revenir le public scolaire. Nous avons bon espoir. Mais, à vrai dire, nous nous projetons d’ores et déjà sur la saison prochaine ».

    À propos des directives ministérielles ? « Roselyne Bachelot n’a pas toutes les clefs en main, analyse Rodolphe Dana. Elle reste tributaire de son président. Quant aux risques potentiels de dégradations des lieux occupés, ça ne tient pas. Les intermittents sont respectueux des lieux de culture ».

    Pierre Wadoux

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les salariés de la Fonderie de Bretagne se préparent à la mobilisation pour la défense de leur usine.Les salariés de la Fonderie de Bretagne se préparent à la mobilisation pour la défense de leur usine.

    La CGT Fonderie de Bretagne appelle tous les salariés à la mobilisation mardi 23 mars 2021, au lendemain du conseil social et économique qui doit se tenir lundi. Le syndicat crie à la trahison après l’annonce de Renault de la mise en vente de FDB.

    Dans un communiqué, la CGT de la Fonderie de Bretagne appelle à la mobilisation mardi 23 mars à 10 h, sur le site de l’usine, à Caudan, près de Lorient. Le Groupe Renault a annoncé sa volonté de mettre l’usine en vente, jeudi 11 mars. La CGT réclame « une politique sociale, pour une stratégie industrielle et pour la cohérence du Groupe Renault ! »

    Sentiment d’abandon

    « Après 9 mois d’une revue stratégique concernant la situation économique et industrielle de la Fonderie de Bretagne, la direction générale décide d’abandonner les salariés de Caudan !, dénonce Jean-François Pibouleau, pour la coordination. D’autant plus que la revue stratégique a démontré la viabilité du site avec seulement une augmentation de 20 % du tonnage de fonte. »

    Les salariés de FDB crient à la trahison et organisent la mobilisation mardi 23 mars. | CAPTURE D’ÉCRAN

    Une réunion préparatoire au conseil social et économique de lundi doit se tenir vendredi. « Nous devons également rencontrer le président de Lorient Agglomération, Fabrice Loher et Fabrice Vély, vice-président et maire de Caudan », précise Maël Le Goff, secrétaire CGT FDB.Frédéric Sanchez, secrétaire fédération métallurgie CGT, sera présent.

    Soutien des communistes

    La Fédération du Morbihan du Parti communiste français appelle également à soutenir les salariés mardi prochain, rappelant que les parlementaires de la majorité gouvernementale « ont systématiquement voté contre les propositions du groupe communiste de faire voter une loi qui contraindrait les entreprises qui ayant touché de l’argent public et délocalisant leur activité, soient contraints à rendre cet argent. »

    Réaction de la CFDT Renault

    La CFDT Renault publie également un communiqué dans lequel elle dénonce également la « trahison. Dans une période où il faut faire preuve d’investissements et d’adaptation aux nouvelles technologies, le choix de Renault condamne FDB alors que de l’avis de tous une dynamique positive s’est enclenchée. »

    Mardi 23 mars, à partir de 10 h à la Fonderie de Bretagne, 1 075 rue Daniel-Trudaine, à Caudan.

     

    source:https://www.ouest-france.fr/

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  • L’affaire avait éclaté en 2018 – photo d’illustration.L’affaire avait éclaté en 2018

    Santé Publique France estime qu’il n’y a pas d’anomalie statistique dans la naissance de plusieurs bébés sans bras ou main dans le département de l’Ain, du Morbihan ou de la Loire-Atlantique. L’association Remera publie une étude scientifique où un tel nombre de cas semble impossible dans des conditions normales et où l’origine ne serait pas mécanique, génétique, médicamenteuse.

    L’association Remera, le plus ancien des six registres français des malformations congénitales et lanceur d’alerte sur plusieurs cas de ldans l’Ain, affirme dans une étude que ce phénomène n’est pas « lié au hasard », alors que les autorités ne reconnaissent pour l’instant aucune anomalie statistique pour ce territoire.

    Publiée le 9 février dans la revue américaine spécialisée « Birth Defects Research » sous le titre « les preuves d’un cluster d’une malformation rare en France », l’étude « démontre qu’il y a bien un agrégat spatio-temporel dans ce département, composé de huit enfants nés avec cette malformation très rare (N.D.L.R. : agénésie transverse), dans une échelle de temps très précise entre 2009 et 2014 et dans un cercle de 16 km de rayon » autour de la commune de Dompierre-sur-Veyle, a indiqué mercredi 17 mars 2021 la directrice générale du Remera (Registre des malformations en Rhône-Alpes), Emmanuelle Amar, confirmant une information de BFM Lyon.

     

    Le hasard n’y serait pour rien selon cette étude

    « Nous savons que l’origine de ces cas n’est pas mécanique, génétique, médicamenteuse et intervient dans une petite zone très humide et très agricole. Elle est exogène », a ajouté l’épidémiologiste, coauteur de l’étude avec une généticienne, un professeur de bio statistiques du CHU de Lyon à la retraite et un bio statisticien.

     

    « Le hasard n’est certainement pour rien dans ce regroupement de cas de malformations […] Est-ce que c’est dû à un produit phytosanitaire, de nettoyage, à une peinture… ces hypothèses doivent être investiguées mais ce n’est pas notre rôle », a-t-elle poursuivi, soulignant que c’était aux autorités de le faire « en mettant en place des comités d’experts indépendants ».

     

    Pour l’heure, le centre de recherches, qui est adossé aux Hospices Civils de Lyon (HCL), est dans l’attente d’un rapport d’expertise de Santé Publique France (SPF) sur les cas d’agénésie en France dont des « clusters », selon Remera, seraient aussi observés « dans le Morbihan et en Loire-Atlantique ».

     

    Une affaire qui a commencé en 2018

    L’affaire dite des bébés aux bras mal formés avait été rendue publique à l’automne 2018 grâce à Emmanuelle Amar, qui contestait alors les conclusions d’un rapport de SPF sur le phénomène. Sur son site internet, ce dernier indiquait notamment sur les cas de l’Ain, que « l’analyse statistique ne met(tait) pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale » et que « l’absence d’hypothèse d’une éventuelle cause commune ne permettait pas d’orienter des investigations complémentaires ».

     

     

    La suspension du financement du Remera par l’Inserm (30 000 € annuels) et la Région Auvergne Rhône-Alpes (100 000 € annuels) avait suivi cette sortie médiatique, selon Emmanuelle Amar.

    Chaque année, 150 cas d’agénésie transverse sont enregistrés en France soit 1,7 cas pour 10 000 naissances, selon Santé Publique France.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Cette ligne de moulage a été entièrement reconstruite après l’incendie de 2019. 2,6 M€ ont été injectés par Renault pour l’opération. Cette ligne de moulage a été entièrement reconstruite après l’incendie de 2019. 2,6 M€ ont été injectés par Renault pour l’opération. (Fonderie de Bretagne)

    Renault a décidé de se séparer de la Fonderie de Bretagne, à Caudan, en suivant les conclusions du rapport de la société de conseil Advancy. Elle émet des conclusions bien différentes du rapport du cabinet Secafi, mandaté par les représentants du personnel. Alors qui dit quoi ?

    1-Advancy veut fermer, Secafi prédit la rentabilité

    Pour décider si la Fonderie de Bretagne doit rester dans le groupe Renault, un cabinet, Advancy, a été mandaté par la marque au losange pour analyser la situation de l’usine caudanaise et émettre des conclusions. Les représentants du personnel ont fait la même démarche auprès d’un autre cabinet, Secafi.

    Renault a annoncé ce jeudi 11 mars chercher un repreneur pour l’usine après les conclusions du rapport Advancy, « qui estime les pertes pour le groupe à 116 M€ cumulées d’ici à 2030, dans le meilleur des cas, avec un volume à 33 000 t et un programme d’économie de 7,20 M€ ». « Un rapport à charge » pour la CGT, syndicat majoritaire de l’usine.

    Le rapport de Secafi dit, lui, tout autre chose : « La Fonderie pourrait être rentable en dix ans », relate Maël Le Goff, secrétaire CGT de la Fonderie de Bretagne. « Il va falloir que Renault dise vraiment la vérité. Le rapport officiel, c’est Secafi, celui mandaté par le comité social et économique. Ce rapport se base sur l’historique de l’entreprise, sur les volumes de Renault ».

    Le chiffre d’affaires de l’usine n’a cessé de baisser, « il est passé de 61 M€ en 2015 à 47 M€ pour 2021 », présente la CGT.

    2-Des documents « expurgés et incomplets »

    Pour le rapport Secafi, le coût d’une pièce serait de 1, 73 €/ kg alors qu’Advancy table sur 1, 14 €/ kg. Pourquoi une telle différence ? « Parce que Advancy n’inclut pas l’usinage, la peinture, le transport dans le coût des pièces. Dans quels pays sont produites les pièces ? Dans quelles conditions de travail ? Ça, on n’arrive jamais à le savoir », rapporte Maël Le Goff.

    La bataille se joue sur les chiffres et ils ne plaisent pas trop à la CGT. « Dans ses calculs, Advancy considère que le boîtier différentiel et la porte fusée sont au même prix sauf qu’un porte-fusée, c’est douze personnes de moins à toucher la pièce, ça ne peut pas coûter la même chose ». Secafi déplore que les documents transmis par Renault soient « expurgés ou incomplets ».

    Le rapport recommande « d’augmenter le volume des pièces Renault. Le groupe a besoin de 32 000 t de boîtiers et de porte-fusées mais ne nous en donne que la moitié. Il faudrait aussi augmenter notre production pour BMW. Il y a de quoi remplir l’usine », plaide Maël Le Goff.

    Dans le rapport mandaté par la direction de Renault, il est préconisé d’éteindre un four de l’usine, une hérésie pour les salariés : « Si on éteint un four, la production est impactée. On doit attendre sans arrêt le métal ». Le rapport Secafi estime au contraire qu’il faudrait 90 embauches pour atteindre la rentabilité.

    3-Les pouvoirs publics ont investi 8,50 M€ depuis 2009

    8, 5 M€ ont été mis sur la table par Lorient Agglomération, la Région Bretagne et l’État depuis la reprise de l’usine par Renault en 2009. Les pouvoirs publics ont demandé un entretien avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, « car ce qui est en train de se passer est à l’opposé des déclarations du ministre sur la relocalisation », plaide Maël Le Goff. La Fonderie de Bretagne n’aurait récupéré que 90 % des pièces parties à l’étranger après l’incendie de 2019 « mais pas tous les volumes. Nous sommes toujours en 2/8 car nous n’avons pas le tonnage espéré. Il prévoit 12 000 t pour 2023, cela veut bien dire que Renault nous enfonce en nous retirant des volumes », pointe Maël Le Goff.

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    en complément
     
    La CGT appelle à la grève à la Fonderie de Bretagne et au rassemblement
    mardi 23 mars
     
    Renault a annoncé, jeudi 11 mars, vouloir se séparer de la Fonderie de Bretagne
    à Caudan. La CGT est vent debout contre cette décision.

    Renault a annoncé officiellement, jeudi 11 mars, vouloir se séparer de la Fonderie de Bretagne, à Caudan. Une décision que fustige la CGT, après neuf mois de revue stratégique. Le syndicat majoritaire de la Fonderie de Bretagne annonce une grève de 24 heures à partir de lundi 22 mars, à 22 h.

    Un nouveau comité social et économique (CSE) extraordinaire doit se tenir lundi, à 14 h. Le syndicat appelle tous ceux qui souhaitent se mobiliser pour le maintien de la Fonderie de Bretagne dans le giron de Renault à les rejoindre mardi 23 mars, à 10 h, sur le parking de l’usine.

    Rendez-vous avec les élus locaux vendredi

    Frédéric Sanchez, secrétaire fédération métallurgie CGT sera présent, de même que le PCF qui appelle les citoyens à participer « au rassemblement de lutte et de résistance ». Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, fera aussi le déplacement « pour venir soutenir les salariés dans leur bataille ».

    La CGT invite « tous les pouvoirs publics siégeant à Lorient Agglomération, à la Région Bretagne, qu’ils soient dans l’opposition ou pas, à venir s’exprimer sur l’avenir de la Fonderie de Bretagne ». Les représentants du personnel rencontreront notamment Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération, ce vendredi 19 mars, avant le CSE extraordinaire de lundi, pour lequel la CGT attend des réponses à 17 questions, dont une centrale : « Que va-t-on devenir s’il n’y a pas de repreneur ? ».

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    Céline Le Strat

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMTAzMjc5Mzc1ZDkyZWVkZTM2YmMyMmEyNmU3MTJlNDI0OGY?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=aa107b07109ca55437deb7f016b067abc3a98eca681ad540063bc525af91c60bSimon Brunet, secrétaire de la CGT cheminots de Saint-Brieuc et animateur du collectif Centre Bretagne en train, a expliqué que le collectif était impliqué dans la réouverture de la ligne Saint-Brieuc – Auray depuis plus d’un an et demi. 

    Devant la gare de Pontivy (Morbihan), mardi 16 mars 2021, plus de 200 personnes se sont rassemblées pour demander le retour de la ligne de train centre bretonne. L’occasion aussi pour les élus ou membres de listes de prendre la lumière avant les élections régionales.

    Le calendrier ne devait rien au hasard. En prévoyant une manifestation pour le retour de la ligne Saint-Brieuc – Auray, via Loudéac et Pontivy, le 16 mars 2021, le collectif Centre Bretagne en train a misé sur les élections régionales qui arrivent. Bien lui a pris. Les élus et membres de listes pour les élections étaient bel et bien présents devant la gare de Pontivy (Morbihan), ce mardi, parmi les 200 manifestants. Chacun y allant de sa pierre à l’édifice pour demander que vive cette ligne ferroviaire.

    Christophe Marchand, conseiller municipal d’opposition de Pontivy aux côtés de Jean-Pol Guidevay, ancien adjoint à l’environnement à la mairie de Pontivy.

    La population invitée à s’emparer du sujet

    Simon Brunet, secrétaire du syndicat CGT cheminots de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et animateur du collectif, ne le cachait pas :  On se bat depuis au moins un an et demi pour la réouverture de cette ligne.  ​Et oui, il souhaitait  mettre le sujet sur la place publique, dans le débat sur les régionales ​, expliquait-il tout en incitant la population à s’emparer du sujet.  C’est à eux qu’on s’adresse.  

    Ronan Le Nezet, secrétaire CGT de l’unité locale Pontivy-Loudéac abondait et mettait en avant un chiffre : de Pontivy à Auray, la ligne permet, en fret, le transport de  300 000 tonnes  ​de marchandises par an. Par ailleurs, Pontivy communauté a acté lors de son dernier conseil communautaire, le retour d’un train touristique, de Pontivy à Lambel-Camors. Alors, pour beaucoup, il ne reste plus que le transport de voyageurs à amener sur les rails.

    Citoyens mais aussi beaucoup de membres de listes ou de partis politiques étaient rassemblés sous des bannières : LFI, EELV, PCF, Génération•s…

    Selon Marie-Madeleine Doré-Lucas, conseillère municipale d’opposition à Pontivy, ce serait un atout pour  désenclaver le Centre-Bretagne et sortir du tout camion, tout voiture ​. C’est aussi une priorité pour laquelle il faut passer la vitesse supérieure ​, d’après Christine Le Strat, maire de Pontivy et conseillère régionale. Nicole Le Peih, députée, insistait quant à elle sur l’aspect  impératif  ​de la ligne pour les entreprises du Centre Bretagne.

    Christine Le Strat, maire de Pontivy et conseillère régionale, a pris la parole, comme de nombreux élus.  

    « Que la région le veuille »

     Au-delà de l’argument écologique, il y a un chiffre d’affaires pour le territoire avec le développement du fret ​, ajoutait Jean-Philippe Vanwalleghem, chef d’entreprise qui a racheté la gare de Pontivy. Soizic Perrault, conseillère départementale, qui a œuvré pour le retour du train touristique, résumait le propos en ce qui concerne les trains de voyageurs :  Je veux y croire. Il y a une attente forte de la population, mais je suis réaliste. Pour que le projet se concrétise, il faut que la région Bretagne le veuille. 

    Aurélie DUPUY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Ce lundi 15 mars 2021, une trentaine d’enseignants des collèges et lycées du Morbihan ont manifesté devant la direction départementale des services de l’Éducation nationale à Vannes pour dénoncer le retrait de postes à la rentrée prochaine.Ce lundi 15 mars 2021, une trentaine d’enseignants des collèges et lycées du Morbihan ont manifesté devant la direction départementale des services de l’Éducation nationale à Vannes pour dénoncer le retrait de postes à la rentrée prochaine. 

    Ce lundi 15 mars 2021, une trentaine d’enseignants des collèges et lycées du Morbihan ont manifesté devant la direction départementale des services de l’Éducation nationale à Vannes.

    Ils l’avaient annoncé dès la semaine dernière. Les représentants syndicaux du personnel de l’Éducation nationale n’ont pas siégé ce lundi 15 mars 2021 au Comité technique spécial départemental (CTSD) qui proposait la suppression de postes dans les collèges et lycées du Morbihan à la rentrée prochaine. En tout début d’après-midi, l’intersyndicale (Snes, CGT, Sud et FO) a manifesté devant la direction des services départementaux à Vannes. « Dans le Morbihan, nous compterons 105 élèves de plus à la rentrée dans le secondaire. Mais malgré tout, on nous retire 20 postes, soit l’équivalent de 28 équivalents temps plein. Cherchez l’erreur », tempête Delphine Hercend, responsable syndicale FO collèges et lycées. Elle redoute déjà les effets : « Davantage d’enseignants devront partager leur poste sur différents établissements, il y aura très peu de possibilités de mobilité l’an prochain… » Elle y voit un effet direct de la loi Blanquer « avec 212 millions d’euros de budget en moins cette année », regrette la syndicaliste. Des enseignants ont manifesté aussi devant leurs établissements respectifs comme à Colbert à Lorient.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le Grand Théâtre de Lorient occupé par les intermittents du spectacle et les chômeurs rebelles

    Comme dans une trentaine de lieux en France, le Grand Théâtre de Lorient est à présent occupé par « les intermittents et les précaires », qui demandent l’annulation de la réforme de l’assurance chômage et l’extension du régime de l’intermittence à tous les travailleurs précaires.

    Depuis ce lundi 15 mars, une vingtaine de personnes occupent le Grand Théâtre à Lorient. Des intermittents du spectacle (musiciens, techniciens, etc.) mais aussi des représentants des chômeurs avec quatre revendications principales : « L’annulation de la réforme de l’assurance chômage ; l’extension du régime de l’intermittence à tous les travailleurs en emploi discontinu, les précaires, les étudiants ; la prolongation des droits de un an après le retour à une activité économique normale, semblable à 2019 ; et l’accès au congé maternité pour les intermittents », présente Ali Othmane. Selon les militants présents, une centaine de personnes « sont dans le coup. Du monde va encore nous rejoindre », promet Youn Paranthoen, CGT spectacles.

    La vingtaine de personnes qui occupent le Grand Théâtre de Lorient depuis ce lundi 15 mars travaillent à l'organisation d'action pour faire entendre leurs revendications. La principale : l'annulation La vingtaine de personnes qui occupent le Grand Théâtre de Lorient, depuis ce lundi 15 mars, travaillent à l’organisation d’action pour faire entendre leurs revendications. La principale : l’annulation de la réforme de l’assurance chômage. 

    Une occupation 7j/7, 24 h/24

    Le Grand Théâtre de Lorient est le premier lieu culturel occupé dans le Morbihan après l’Opéra à Rennes et le Quartz à Brest, un mouvement de « la coordination intermittents et précaires ». Une trentaine de lieux sont occupés en France et l’objectif principal n’est pas la réouverture des lieux culturels. « On a envie de bosser mais il n’y a aucun plan de redémarrage. Tout le monde est dans le flou. On veut que ces lieux occupés deviennent des points de convergences des luttes. On donnera la parole à tous ceux qui souhaitent s’exprimer », assure Youn Paranthoen.

    La lutte s’organise, les militants souhaitent occuper le lieu 7 jours sur 7, 24 h/24. « Il faut voir où l’on peut dormir, où l’on peut prendre une douche, où l’on peut travailler sur les actions », explique Youn Paranthoen. La direction du Grand Théâtre serait « bienveillante. Nous ne voulons pas déranger l’activité du Grand Théâtre. Contrairement à ce que dit la ministre, nous ne sommes pas là pour casser, c’est aussi notre outil de travail », promet le militant.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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