• Depuis la mobilisation d’un millier de personnes, mardi 23 mars, les représentants des salariés de la Fonderie de Bretagne (FDB), à Caudan (Morbihan), ont demandé à être reçus par le ministre de l’Économie.Depuis la mobilisation d’un millier de personnes, mardi 23 mars, les représentants des salariés de la Fonderie de Bretagne (FDB), à Caudan (Morbihan), ont demandé à être reçus par le ministre de l’Économie. 

    Le groupe Renault veut produire des modèles hybrides en Espagne alors qu’il souhaite vendre la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan). Les représentants des 350 salariés de l’usine y voient « des délocalisations ». Ils ont demandé une entrevue au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Ils n’ont pas de réponse.

    Plus de 1 000 personnes se sont mobilisées derrière les salariés de la Fonderie de Bretagne (FDB), mardi 23 mars 2021. Le groupe Renault a dévoilé son projet de cession du site industriel de Caudan, près de Lorient, le 11 mars dernier. « Nous avons été plus de 95 % de grévistes », rapporte la CGT Fonderie.

    L’usine emblématique du pays de Lorient compte 350 salariés. Elle a tout à craindre de ce désengagement de Renault. Certes ébranlé par la crise, le constructeur automobile est aussi bénéficiaire du plan de relance gouvernemental du secteur automobile à hauteur de 8 milliards d’euros, d’un prêt garanti par l’État de 5 milliards…

    « Ces délocalisations, ces suppressions d’emplois »

    Dans la foulée de cette journée de mobilisation, les représentants du personnel ont adressé plusieurs messages au ministère de l’Économie pour demander une entrevue avec Bruno Le Maire. Les salariés font face au silence des pouvoirs publics. « Il faut que le gouvernement se positionne clairement sur la position de Renault, qui nous trahit par ces délocalisations, ces suppressions d’emplois qui impactent la vie et la santé des travailleurs de FBD. » 

    Car dans le même temps, la semaine passée, Renault, dont l’État est actionnaire, a annoncé son intention de produire des modèles hybrides en Espagne à partir de 2022 comme l’évoque le magazine Challenges. Luca de Meo, directeur général de Renault, en a fait l’annonce lors de la présentation d’un plan industriel « ambitieux » pour la péninsule ibérique.

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Environ 300 personnes sont sur l’esplanade du port de Vannes avant le départ de la marche pour le climat ce dimanche 28 mars. Environ 300 personnes sont sur l’esplanade du port de Vannes avant le départ de la marche pour le climat ce dimanche 28 mars. 

    Environ 600 personnes se sont retrouvées sur l’esplanade du port de Vannes ce dimanche 28 mars, vers 15 h, pour une nouvelle marche pour le climat. 

    Attac, EELV, Extinction Rebellion, l’association La Renverse, La France Insoumise ou encore la coordination paysanne sont présents.

    Après les prises de parole, le défilé quittera le port vers le pont de Kerino par la rive gauche, avec retour par la rive droite.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Dès 8 h ce samedi matin, des salariés de Guerbet se sont rassemblés devant le site. Un mouvement de grève est mis en place chaque week-end pour réclamer une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.Dès 8 h ce samedi matin, des salariés de Guerbet se sont rassemblés devant le site. Un mouvement de grève est mis en place chaque week-end pour réclamer une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail. 

    Depuis 8 h, ce samedi 27 mars 2021, une partie des salariés de l’usine Guerbet, à Lanester (Morbihan), est en grève. Ils réclament de meilleures conditions de travail et une hausse des salaires.

    La situation sociale se dégrade depuis plusieurs semaines au sein de l’usine Guerbet à Lanester, près de Lorient. Le 9 mars dernier déjà, les salariés avaient débrayé pour réclamer une augmentation. Le site fabrique des produits de contraste pour l’imagerie médicale et compte 200 salariés sur le site morbihannais, 1 000 dans l’ensemble du groupe.

    « Nous avons été entendus mais pas écoutés, regrettent Frédéric Noël, secrétaire de la section CGT et François Quentin, délégué syndical central et secrétaire adjoint. Nous avons appelé à cette grève pour que la direction change d’avis. Elle propose des augmentations en fonction d’une notation individuelle et nivelée par le bas. »

    Moins de personnel, plus de production

    Les salariés s’appuient sur la bonne année de production que vient d’achever le groupe. « Nous sommes à +10 % en tonnage, alors même que le nombre de salariés diminue, les départs en retraite ne sont pas compensés. » Une charge de production qui pèse sur les équipes d’opérationnels de moins en mois nombreux.

    Les grévistes prévoient d’appeler à la grève chaque week-end, dans cette usine qui tourne en 3 x 8, 7 jours sur 7. « Nous avons participé à deux réunions cette semaine, précisent les deux représentants du personnel, l’un avec la direction locale, l’autre avec la direction générale. Il y a une prise de conscience de la direction, mais les propositions ne sont pas à la hauteur de la demande des salariés. »

    Retraite anticipée, tutorat

    Ils demandent notamment une réelle considération des opérateurs et une augmentation pour tous. « Nous voulons un tableau d’augmentation générale simplifié, avec des primes individuelles. » Enfin, les deux représentants s’inquiètent de la pyramide des âges. « Les équipes vieillissent, la base se fragilise. Il devient nécessaire d’encourager le tutorat et de permettre des départs à la retraite anticipée, notamment pour les personnels à poste et exposés aux produits chimiques. »

     

    Delphine LANDAY.

    source:  https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Le centre de soins Volée de Piafs, à Languidic (Morbihan), a été créé pour accueillir les animaux sauvages par Didier Masci.Le centre de soins Volée de Piafs, à Languidic (Morbihan), a été créé pour accueillir les animaux sauvages par Didier Masci.

    Le fondateur du centre de soins de la faune sauvage de Languidic (Morbihan) veut se passer de l’association gestionnaire. Celle-ci craint pour ses salariés et dénonce une tentative de « déstabilisation ».

    Alors qu’un projet de déménagement du centre de soins Volée de piafs, à Languidic (Morbihan), élaboré par le conseil d’administration de l’association gestionnaire, est en passe d’être soumis au vote des adhérents de l’association, Didier Masci, propriétaire et fondateur du centre, a annoncé que les accueils de nouveaux animaux, dont il a la responsabilité, seraient stoppés à partir du dimanche 28 mars 2021.

    Un vote crucial à venir

    Il a par ailleurs annoncé sa volonté de «s cission complète​ » avec l’association actuelle. Des divergences de fond avec le conseil d’administration existent depuis plusieurs mois.

    Dans un communiqué diffusé ce vendredi 26 mars, le conseil d’administration pointe, de son côté, une volonté de «déstabiliser l’opinion publique​ » par voie de presse, afin d’influencer le vote du projet de nouveau centre. Quelque 400 adhérents sont invités à se prononcer entre lundi et mardi. Les résultats sont attendus mercredi 31 mars 2021.

    Des emplois en jeu

    Enfin, alors qu’ils n’avaient pas été informés au préalable des décisions de Didier Masci, les membres du CA font part de leur inquiétude vis-à-vis «des salariés, dont l’emploi est en jeu​ ». L’association emploie actuellement quatre personnes pour des tâches de soin et de développement, et accueille régulièrement des personnes en service civique rémunérées.

    Glenn GILLET

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Menacée de fermeture, l’usine Sermix, installée à Languidic (Morbihan), emploie 30 personnes.Menacée de fermeture, l’usine Sermix, installée à Languidic (Morbihan), emploie 30 personnes. 

    Spécialisée dans l’alimentation animale, l’usine Sermix de Languidic (Morbihan) pourrait fermer en 2022, a annoncé son propriétaire, le groupe américain ADM Nutrition Animale. Le site emploie 30 personnes.

    L’usine d’alimentation animale Sermix, installée rue de la Gare-de-Baud à Languidic (Morbihan) et qui emploie 30 personnes, pourrait fermer en 2022. L’information a été communiquée aux représentants du personnel lors d’une réunion exceptionnelle du comité social et économique (CSE) organisée à Vannes, ce mercredi 24 mars 2021.

    La direction du groupe américain ADM Nutrition Animale, propriétaire de l’entreprise, a présenté un projet de réorganisation comprenant la suppression de 88 postes en France, répartis essentiellement entre Languidic et son usine d’Argentan (46 emplois), également menacée de fermeture.

    « Site enclavé »

    Il s’agit de sauvegarder la compétitivité de l’entreprise, justifie un porte-parole d’ADM. Il évoque un marché de la nutrition animale de plus en plus concurrentiel et qui se réduit, victime indirecte d’une baisse de la consommation de viande en France. Cela se traduit aujourd’hui pour ADM Nutrition Animale par un enjeu de surcapacité sur plusieurs lignes de production, et par un besoin de modernisation de son dispositif industriel, indique un communiqué de presse.

    La direction envisage ainsi d’investir 12 millions d’euros, qui profiteraient essentiellement à son usine de Loudéac (Côtes-d’Armor). En revanche, le sort de celle de Languidic paraît scellé. Si elle avait bénéficié d’un investissement d’1,8 million d’euros en 2016, elle pâtit d’une géographie défavorable. Le site est enclavé. Il serait difficile d’y pousser les murs, ajoute le porte-parole.

    « Ouvert aux discussions avec des repreneurs »

    Spécialisée dans la production de premix (une base d’aliments destinés aux élevages de ruminants, de volailles et de porcs) et de minéraux pour ruminants, l’usine avait été construite en 1978 par la coopérative agricole Unicopa. Elle avait été cédée en 2010 au groupe Néovia (propriétaire de Sermix), lui-même absorbé par ADM en 2018.

    Une période d’information-consultation du personnel va maintenant s’ouvrir, pour trois mois minimum. Des mesures de reclassement interne seront présentées, précise ADM. Le groupe se dit ouvert aux discussions avec de potentiels repreneurs.

    Maxime LAVENANT

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Selon le SPS, la prison de Plœmeur héberge 331 détenus ce 26 mars, « pour une capacité d’accueil de 227 places théoriques ».Selon le SPS, la prison de Plœmeur héberge 331 détenus ce 26 mars, « pour une capacité d’accueil de 227 places théoriques ».

    Afin de mettre fin « à la surpopulation carcérale », le syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) demande un « numerus clausus » pour la prison de Plœmeur (Morbihan).

    Le syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) dénonce « une situation intenable » à la prison de Plœmeur, près de Lorient (Morbihan), liée « à la surpopulation carcérale ».

    Le syndicat demande « un numerus clausus pour garantir, enfin, le respect de la dignité humaine et les conditions de travail des agents ».

    Le SPS fait état, au vendredi 26 mars 2021, de « 331 détenus incarcérés, hébergés… et ceci malgré le Covid » et la récente décision de justice enjoignant l’État et son administration pénitentiaire à améliorer les conditions de détention à Plœmeur.

    « Incidents divers »

    Le syndicat poursuit : « Les détenus sont hébergés régulièrement à trois dans une cellule individuelle. La promiscuité, les interdictions de communiquer, le manque flagrant d’intimité et parfois l’insécurité et les tensions internes s’intensifient. »

    Le SPS évoque ainsi « des incidents divers, dont l’agression de deux agents », jeudi 25 mars.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans un communiqué commun, CFDT Interco Morbihan et le syndicat CGT de Lorient Agglomération annonce leur action de mardi 30 et mercredi 31 mars 2021Dans un communiqué commun, CFDT Interco Morbihan et le syndicat CGT de Lorient Agglomération annoncent leur action de mardi 30 et mercredi 31 mars 2021 

    CFDT et CGT de Lorient Agglomération (Morbihan) ont déposé un préavis de grève pour mardi 30 et mercredi 31 mars 2021. Une action qui s’inscrit dans le cadre de la négociation du passage aux 1 607 heures dans la fonction publique.

    Dans un communiqué commun, CFDT Interco Morbihan et le syndicat CGT de Lorient Agglomération annonce leur action de mardi 30 et mercredi 31 mars 2021. Ils ont déposé un préavis de grève. Ce mouvement s’inscrit dans le cadre de la négociation du passage aux 1 607 heures dans la fonction publique.

    « Atteinte à l’équilibre de vie professionnelle »

    Les deux syndicats déplorent « l’atteinte à l’équilibre de vie professionnelle-vie personnelle des agents et l’absence de compensation à l’augmentation de leur temps de travail et enfin l’absence d’implication des élus-employeurs dans la concertation ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Mardi 23 mars, Fonderie de Bretagne, environ un millier de personnes se sont réunies sur le parking de l’usine, à l’appel de la CGT, pour dénoncer « la trahison de Renault », qui a annoncé vouloir se Mardi 23 mars, Fonderie de Bretagne, environ un millier de personnes se sont réunies sur le parking de l’usine, à l’appel de la CGT, pour dénoncer « la trahison de Renault », qui a annoncé vouloir se séparer du site caudanais. 

    Ce vendredi 26 mars 2021, François Goulard, président du Département du Morbihan, a voté contre un vœu de soutien aux salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan. Un texte malgré tout adopté.

    Un vœu de soutien du Département du Morbihan aux 350 salariés de la Fonderie de Bretagne, filiale de Renault, à Caudan (56). C’est ce qu’a proposé au vote ce vendredi, le groupe d’opposition de gauche au conseil départemental du Morbihan, à l’occasion de la dernière séance plénière de la mandature (*). Un bordereau censé faire pression sur le gouvernement et qui appelle, entre autres, à « étudier toutes les options permettant la préservation locale des emplois de cet outil industriel majeur du Morbihan » explique Christian Derrien, porte-parole du groupe. 

    « Propos démagos »

    Si « chacun ici comprend l’angoisse des salariés » et « si je comprends très bien l’expression de solidarité », François Goulard, président de l’assemblée, annonce qu’il ne soutient pas l’initiative et ne votera pas en faveur du texte.

    « C’est terrible de craindre ainsi pour son emploi. Néanmoins, je ne voterai pas ce bordereau. On observe des gesticulations, des propos démagos, des mensonges contre-productifs à propos de la fonderie. Renault est une grande entreprise. Comme toutes, elle doit rechercher la performance sinon elle est condamnée. Quand un foyer de perte dure pendant plusieurs années, un dirigeant digne de ce nom doit s’interroger. Renault a enregistré huit milliards de pertes en 2020. Ceux qui critiquent la direction de Renault avec une très grande légèreté sont les mêmes qui sont favorables à l’abandon des moteurs thermiques au profit de l’électrique. On sait que l’électrique nécessite beaucoup moins de pièces de fonderie. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le constructeur réduise la commande. La transition énergétique condamne à la réduction dans ce secteur ».

    « Mon vœu le plus cher… »

    « Mon vœu le plus cher, poursuit François Goulard, est que la fonderie trouve un repreneur. Mais quand je vois les histrions de LFI ou du PCF, il n’y a pas mieux pour faire fuir ces repreneurs ! J’en appelle à l’esprit de responsabilité. Les démonstrations auxquelles on assiste sont contre-productives. Ce ne sont pas les élus locaux qui vont inventer un avenir à ce secteur dont personne, ici, ne connaît le moindre mot ». À l’heure du vote, ce vendredi 26 mars, 16 conseillers ont voté pour, 4 contre et 17 se sont abstenus. Le texte a donc été adopté.

    * Si la covid ne vient pas bousculer le calendrier des élections départementales et régionales programmées les 13 et 20 juin 2021.

    Arnaud Morvan

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  • Originaire de Vannes, Yanis Roussel est l’un des collaborateurs du Professeur Raoult à Marseille. Il a coécrit avec lui le livre « Carnets de guerre Covid-19 ». Originaire de Vannes, Yanis Roussel est l’un des collaborateurs du Professeur Raoult à Marseille. Il a coécrit avec lui le livre « Carnets de guerre Covid-19 ». (Corentin HLUPIC)

    En charge de la communication de l’IHU Méditerranée Infection, le jeune Vannetais a participé à l’écriture des « Carnets de guerre Covid-19 » du médiatique et controversé Didier Raoult.

    Le Vannetais Yanis Roussel, doctorant et chargé de communication de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU Méditerranée Infection), publie le livre Carnets de guerre Covid-19 coécrit avec le médiatique et controversé Professeur Didier Raoult qui continue à défendre le traitement par l’hydroxychloroquine.

    Cet ancien lycéen de Saint-François-Xavier à Vannes, bénévole assidu du Motocultor Festival de Saint-Nolff, a commencé à travailler avec Didier Raoult, fin 2016. Entretien.

    Vous avez participé à l’écriture du livre du professeur Raoult Carnets de guerre Covid-19, paru le 11 février 2021. Pourquoi avoir choisi la publication d’un ouvrage ?

    Cela fait plus d’un an que la pandémie du Covid-19 est arrivée en France et nous pensions que c’était le bon moment pour faire le point. Beaucoup de choses ont été dites et il nous paraissait important de reprendre les déclarations du Professeur Raoult pour insister sur la cohérence de celles-ci depuis l’arrivée du virus en France.

    Quel a été le processus d’écriture de ce livre ?

    D’abord, il nous semblait important de reprendre l’intégralité des propos que le professeur a tenus entre mars et novembre 2020. Nous avons pris soin de les relire et de les remettre en forme sans les corriger. Puis le livre a été construit de manière chronologique et découpé en trois parties. Nous avons également joint les documents des interventions du professeur à l’Assemblée nationale et au Sénat.

    Après tant de débats sur la pandémie, quel était votre réel objectif en rédigeant ce livre ?

    Nous voulions montrer l’honnêteté de notre travail, rien de plus, rien de moins.

    Pour nous, les patients qui entrent à l’IHU de Marseille sont des malades, il faut donc les considérer comme tels et pas comme des chiffres ou des sujets d’expérimentation. C’est une maladie qu’il faut soigner et nous travaillons chaque jour pour que cette crise sanitaire prenne fin au plus vite. Nous sommes plus concentrés et sereins que jamais pour y arriver.

    Depuis 2020, le travail du Professeur Raoult a fait l’objet de diverses critiques de la part de la communauté scientifique. Comme avez-vous vécu cette dépréciation du travail que vous menez ?

    En France, le professeur a été le premier à tester massivement les personnes symptomatiques ou cas contacts, ainsi qu’à séquencer les virus pour identifier les nouveaux variants.

    Et puis, parmi les patients pris en charge à l’IHU, nous avons des taux de mortalité parmi les plus bas du monde. Je pense que notre fonctionnement pourrait donc apporter des plus aux autres centres hospitaliers du pays.

    Continuez-vous à croire aux vertus de l’hydroxychloroquine malgré un certain nombre d’études scientifiques pointant son inefficacité ?

    Nous ne sommes pas dans la croyance, mais dans les faits. Je vous invite à vous rendre sur le site internet c19study.com sur lequel vous trouverez 219 études réalisées sur l’hydroxychloroquine et qui sont accessibles à tous. Lorsqu’on fait une méta-analyse (1) des résultats de ces études, ces dernières démontrent une amélioration du pronostic des patients ayant pris ce traitement, et en particulier quand la prise en charge est précoce.

    Avec l’arrivée des différents vaccins, pensez-vous que nous allons bientôt voir le bout du tunnel ?

    Contrairement à d’autres, nous n’essayons pas de faire des prévisions ou des projections, ce serait comme lire l’avenir dans du marc de café. Nous nous concentrons sur les données sans essayer de les surinterpréter.

    Pour nous, le plus important reste la lutte contre cette pandémie et de ne pas laisser s’installer la peur qui gagne progressivement notre société. Il faut enrayer la progression du virus et de ses variants et nous travaillons tous les jours pour que soit le cas le plus tôt possible.

     

    « Carnets de guerre Covid-19 », écrit par Didier Raoult et Yanis Roussel. Éditions Michel Lafon. 336 pages. 19,95 €.

    (1) La méta-analyse est une méthode scientifique permettant une synthétisation des résultats de différentes études et qui va permettre d’obtenir une conclusion globale plus précise.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La question de la retransmission des séances du conseil municipal d’Hennebont a nourri les échanges entre élus, ce jeudi soir 25 mars 2021.
    La question de la retransmission des séances du conseil municipal d’Hennebont a nourri les échanges entre élus, ce jeudi soir 25 mars 2021. 
     
    Le conseil municipal d’Hennebont (Morbihan) s’est réuni ce jeudi soir 25 mars 2021. Après plus de deux heures de débats parfois animés, les élus ont rangé les gants pour approuver unanimement un vœu de soutien à la Fonderie de Bretagne, menacée de fermeture.

    André Hartereau, qui quittera son fauteuil de maire d’Hennebont (Morbihan) dans quelques semaines, a présidé ce jeudi 25 mars 2021 vraisemblablement sa dernière réunion du conseil municipal. Et malgré un ordre du jour plutôt léger, les échanges n’en ont pas moins été animés.

    D’emblée, les cinq élus d’Hennebont pour tous (opposition de gauche) déplorent la décision prise de façon cavalière, sans nous avoir prévenus, de ne plus diffuser en direct – mais en léger différé ​précise André Hartereau – les débats sur la page Facebook de la commune (c’est en revanche possible sur sa page YouTube). Une décision que la municipalité justifie par l’abondance de commentaires injurieux, notamment contre le maire, lors de la précédente séance.

    « Risque de désintérêt pour le débat public »

    Fabrice Lebreton (Hennebont pour tous) pointe un risque accru de désintérêt pour le débat public, et regrette une décision qui touche aussi les personnes avec de bonnes intentions. Il suggère la nomination d’un modérateur pour éviter ces dérives.

    André Hartereau informe que des copies d’écran existent, dans l’éventualité d’une action en justice. Citant quelques commentaires écrits sous pseudonyme, Pascal Le Liboux (Hennebont Initiatives Citoyennes, majorité) demande aux deux groupes minoritaires de condamner ces propos.

    On ne peut pas cautionner des réactions pareilles, s’accorde Michèle Le Bail (Liste indépendante, sans étiquette). On ne peut évidemment pas les accepter, mais pour être complet il faut dire que l’opposition a aussi été visée​, rejoint Fabrice Lebreton.

    « Pierre et le loup »

    Une demi-heure plus tard, c’est la perspective d’une fermeture de classe à l’école primaire Jean-Macé qui refait surface, après avoir déjà animé les précédents débats il y a un mois. À l’époque, la majorité avait refusé de mettre au vote un vœu déposé par Hennebont pour tous pour s’opposer à ce projet. À la place, elle avait souhaité prendre le temps de la réflexion pour en préparer un autre plus consensuel, élargi aux questions de l’inclusion scolaire.

    Le texte, présenté ce jeudi soir, ne convainc pas l’opposition de gauche, qui remet le sien sur la table. Je ne me vois pas engager un bras de fer sur une projection avec l’Inspection de l’Éducation nationale,​dit André Hartereau. Il est logique que les parents et les enseignants se mobilisent, mais il y a eu un engagement oral de maintien du poste si les effectifs sont là à la rentrée. Je ne souhaite pas rejouer l’histoire de Pierre et le loup. »

    « Une belle image d’unité »

    On ne peut que souscrire au tableau que vous dressez dans votre vœu, admet Pierre-Yves Le Boudec (Hennebont pour tous). Mais, sans évoquer le cas de Jean-Macé, sa pertinence lui échappe. En quoi va-t-il faire évoluer les choses ?​, interroge le conseiller d’opposition.

    Alors, que fait-on, on met au vote les deux vœux ?, lance André Hartereau. La suggestion est retenue, sans enthousiasme. Le résultat est entendu : la majorité ne prend pas part au vote pour le vœu du camp d’en face, qui en fait de même avec le sien. Les deux élus de la Liste indépendante, eux, valident les deux.

    En revanche, la concorde s’impose au moment d’un autre vœu, cette fois à propos de l’avenir de la Fonderie de Bretagne, dont le groupe Renault entend se séparer. André Hartereau propose le texte voté à l’Agglo, pour conserver une cohérence et peser davantage.

    Hennebont pour tous regrette l’absence de référence historique à Hennebont et aux Forges. Nous allons ajouter un alinéa, répond le maire. La nouvelle mouture est approuvée à l’unanimité. C’est une belle image d’unité,​conclut l’édile. La cause le mérite. »

    Maxime LAVENANT

    source: https://www.ouest-france.fr/

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