• Une grande première, ce jeudi 25 mars 2021, avec la retransmission en direct du conseil municipal sur le site internet de la Ville.Une grande première, ce jeudi 25 mars 2021, avec la retransmission en direct du conseil municipal sur le site internet de la Ville. 

    Vingt-huit dossiers étaient à l’ordre du jour du conseil municipal de Lanester (Morbihan), ce jeudi 25 mars 2021. C’était sans compter sur la triste actualité de la Fonderie de Bretagne qui a d’emblée suscité une intervention du maire. Et la réaction de l’opposition.

    Vingt-huit dossiers étaient à l’ordre du jour du conseil municipal de Lanester (Morbihan), ce jeudi 25 mars 2021.

    Le vent de colère enfle dans l’usine de Caudan (Morbihan) après la mise en vente par le groupe Renault. Au lendemain du rassemblement de soutienmardi dernier, Gilles Carréric en a remis une couche, ce jeudi soir. « Nous avions le tort d’avoir raison trop tôt. » Un vœu avait été émis en juin dernier par le conseil municipal pour alerter sur la grave situation de l’entreprise. « Le groupe d’opposition à l’agglomération avait demandé que le dossier soit placé sur le haut de la pile. Une fin de non-recevoir nous a été opposée. De nombreux mois ont été perdus », souligne-t-il. En raillant « les cris d’orfraies de ceux qui ont désormais en charge la vie économique du pays de Lorient. On peut leur reprocher un manque de réactivité et pour le moins une certaine naïveté ».

    L’avenir ? Un fiasco annoncé. La responsabilité est « à rechercher du côté du groupe Renault et de l’État actionnaire », poursuit le maire, dans une intervention très politique « sur la dure réalité que le système libéral met en place depuis Paris, avec un seul mot d’ordre à la bouche : la rentabilité ». Il ne retient pour sa part qu’un seul chiffre. « 350 », le nombre de salariés et de leurs familles dont l’avenir s’assombrit. Il n’en fallait pas plus pour électriser d’emblée l’ambiance de l’assemblée.

    « Les élus et notamment le président de Lorient agglo et le maire de Caudan sont au travail sur ce dossier depuis de nombreux mois sans pour autant le dire dans la presse », réagit Claudine de Brassier, chef de file de file des progressistes et conseillère communautaire. En s’indignant d’un « jugement », qu’elle considère comme « particulièrement déplacé par rapport à la gravité de cette crise. » Pas de quoi ébranler Gilles Carréric. « Les derniers épisodes qu’on vient de vivre en disent long sur le positionnement de certains élus et notamment de la majorité de l’agglomération. »

    Le centre cultuel en questions

    L’association musulmane de bienfaisance de Lanester occupe, pour ses activités cultuelles et culturelles des préfabriqués rue Daniel-Trudaine depuis plus de vingt ans. Il y est envisagé la construction d’un bâtiment neuf, pour remplacer les modulaires hors d’âge. Le déclassement du terrain, propriété communale, en vue de sa vente à l’association, avait fait réagir les élus du Rassemblement national, lors du conseil municipal du 10 février.

    Rebelote jeudi soir. Le sujet était de nouveau à l’ordre du jour. Pour acter la cession de l’emprise foncière au prix de 96 840 €, conformément à l’avis des domaines. La municipalité s’est engagée à prendre en charge la moitié des frais de notaires et de géomètre. « Cela revient à dire que la Ville de Lanester, et donc le contribuable, subventionne la construction d’un lieu de culte à hauteur d’environ 4 500 € », note l’élu RN, David Megel. Il réitère sa franche opposition, en parlant de « mosquée », plutôt que centre cultuel, et en s’inquiétant notamment de l’origine des fonds. « Comment une petite association qui n’a pas eu les moyens de louer une salle de prière pendant plus de 40 ans peut-elle réussir à financer un projet d’une telle envergure ? »

     

    « C’est un non sujet à polémique », avait relevé le maire le 10 février 2021 en évoquant l’ancrage de l’association dans la commune. « C’est à chaque fois les mêmes arguments », ironise-t-il ce jeudi soir. Avant de répondre points par points. Le financement ? Conformément à la loi, « par l’appel aux dons. Il faut se garder de faire des raccourcis sur des subventionnements par des puissances étrangères de mosquées emblématiques. » En clair, rien à voir avec Lanester. Quant à la prise en charge des frais de notaire et de géomètre, « c’était un engagement de l’ancienne municipalité. J’assume complètement. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Florence Parly, une ministre qui commence à bien connaître Lorient.Florence Parly, une ministre qui commence à bien connaître Lorient.

    Florence Parly est annoncée à Lorient (Morbihan), lundi 29 mars 2021, à Naval Group précisément. La ministre des Armées devrait visiter le bureau d’études qui travaille actuellement sur le futur porte-avions et évoquer le programme des Frégates de défense et d’intervention.

    Selon nos informations, Florence Parly est attendue à Naval Group Lorient, lundi 29 mars 2021. Il s’agirait de la 6e visite de la ministre des Armées à Lorient (Morbihan), depuis sa prise de fonction en juin 2017.

    Sa précédente venue remonte au 13 novembre 2020, toujours à Naval Group : elle avait assisté à la mise à flot de la frégate multimissions La Lorraine.

    D’après nos sources, lundi 29 mars, Florence Parly devrait visiter le bureau d’études qui travaille actuellement sur le futur porte-avions, et signer un contrat de collaboration entre entreprises.

    Programme des frégates de défense

    En parallèle, il serait aussi question du programme des Frégates de défense et d’intervention (FDI). Programme qu’elle avait lancé sur site, le 24 novembre 2019. Il comprend la livraison de cinq bâtiments de ce type à la Marine nationale, d’ici à 2030.

     

    Autant dire que son intervention est particulièrement attendue à Naval Group, qui prévoit une baisse de son plan de charge en 2022 liée à la fin du programme des frégates multimissions.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Philippe Jumeau, le secrétaire départemental du PCF, condamne les propos de Jean-Michel Jacques, le député de la 6e circonscription. Philippe Jumeau, le secrétaire départemental du PCF, condamne les propos de Jean-Michel Jacques, le député de la 6e circonscription. 

    En réponse à Jean-Michel Jacques (LREM) qui a qualifié, ce mardi 23 mars, de « tourisme de la misère » la présence à la Fonderie de Bretagne, à Caudan, de deux députés du PCF et de la France Insoumise, le secrétaire départemental du PCF parle de « mépris de classe ». Ambiance.

    « Le tourisme de la misère ». Voilà comment Jean-Michel Jacques, le député marcheur de la 6e circonscription, a qualifié, à l’Assemblée nationale, ce mardi 23 mars, l’attitude des représentants du Parti communiste (Fabien Roussel) et de la France Insoumise (Alexis Corbière) sur le site de la Fonderie de Bretagne. Des propos qui ont fait réagir Philippe Jumeau, le secrétaire départemental du PCF. 

    « Hier, plus d’un millier de manifestants (dont de nombreux militants du PCF) se sont retrouvés à Caudan en soutien du mouvement de grève des fondeurs dont les 350 emplois (plus le millier d’emplois induits) sont menacés tout simplement de disparaître du territoire suite à la décision inique du groupe Renault de se séparer des Fonderies de Bretagne. Ce mouvement bénéficie d’un soutien populaire, dépassant des clivages politiques et syndicaux », peut-on lire dans le communiqué.

    « Un mépris de classe »

    « Que deux députés par leur présence, en l’occurrence Fabien Roussel et Alexis Corbière, viennent soutenir le mouvement n’est guère étonnant dans la mesure où la défense de l’emploi est une de leurs priorités permanentes dans les débats à l’Assemblée nationale », écrit Philippe Jumeau qui condamne : « Il est d’autant plus honteux de lire les propos tenus par le député de la 6e circonscription du Morbihan, qui a osé dire que le déplacement de ces deux élus de la République « était du tourisme de la misère du PCF et de la FI. Ces quelques mots montrent le mépris de classe que LaREM et ses élu.e.s éprouvent vis-à-vis de celles et ceux qui au quotidien, se battent pour préserver et améliorer leurs conditions de travail ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Guillaume Thiéry, Kristell Arquetoux et Clara Diez Marquez font partie des occupants du Grand Théâtre. Ils demandent l’annulation de la réforme chômage, la prolongation de l’année blanche pour les int Guillaume Thiéry, Kristell Arquetoux et Clara Diez Marquez font partie des occupants du Grand Théâtre. Ils demandent l’annulation de la réforme chômage, la prolongation de l’année blanche pour les intermittents et l’extension de leur régime à tous les précaires. 

    Voilà dix jours que les intermittents et chômeurs occupent le Grand Théâtre de Lorient pour demander l’annulation de la réforme de l’assurance chômage. Après le temps fort de ce week-end, la sous-préfecture et la mairie de Lorient ont durci le ton avant un échange « positif » avec le maire, ce mercredi 24 mars, en soirée.

    Depuis le 15 mars, les intermittents du spectacle, les chômeurs occupent le Grand Théâtre de Lorient pour demander l’annulation de la réforme de l’assurance chômage, la prolongation de l’année blanche pour les travailleurs du spectacle contraint repos au repos depuis un an. Depuis le 16 mars, sur l’heure de midi, les agoras organisées sur le parvis sont devenues le rendez-vous des militants avec les Lorientais. « Le moyen de faire passer notre message, d’être visible. Il y a de la musique, des prises de paroles libres », présente Kristell Arquetoux. Mais ce mardi 23 mars, pendant l’agora, « la Police nationale nous a demandé de couper le son. La sous-préfecture a eu peur qu’il y ait de plus en plus de monde, pense Kristell Arquetoux mais on était une centaine au maximum, à l’air libre, avec masque et en respectant les gestes barrières ». Sans dépôt de demande officielle à la sous-préfecture, il n’y a pas eu d’agora ce mercredi.

    Dix minutes « d’excès de vivre »

    La préfecture a peu goûté le temps fort organisé samedi 20 mars et qui a fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Des images montrant des personnes sans masque et dansant ont contrarié les services de l’État. Les militants et le Grand Théâtre ont été convoqués en sous-préfecture, ce mardi, à 17 h 30. Autour de la table, un représentant de l’État, la police, l’adjointe à la culture, Aurélie Martorell. « Ça a été très infantilisant, nous avons reçu une leçon sur la covid pendant une heure et demie, on nous a fait comprendre : une fois, pas deux. L’événement a été comparé à celui de Marseille mais ça n’a rien à voir. Cela n’a été que dix minutes de liesse populaire. Un excès de vivre sur deux chansons de Plantec », racontent Clara Diez Marquez et Kristell Arquetoux. Les militants promettent que le protocole mis en place par la direction du Grand Théâtre est respecté, comme la jauge maximale : 50 personnes le jour, quinze la nuit. Des badges sont distribués à l’entrée pour contrôler la fréquentation du site et un agent de sécurité est là en permanence.

    Reprises des agoras

    « Notre premier contact avec la mairie a été à la sous-préfecture. Nous trouvons l’approche curieuse », déplorait, ce mercredi après-midi, Kristell Arquetoux. Ce mercredi soir, justement, le maire de Lorient, Fabrice Loher, est allé à la rencontre des militants et, au sortir de l’entrevue, Clara Diez Marquez, juge les relations « apaisées ». « Fabrice Loher avait une image erronée de nos revendications. Il nous a témoigné de son soutien quant à la prolongation de l’année blanche pour les intermittents ». Le premier édile a rappelé le cadre légal mais a autorisé de nouveau la tenue des agoras « avec de la musique acoustique », rapporte Clara Diez Marquez. Les militants ont demandé un lieu pour enregistrer des live à diffuser sur internet et veulent exprimer leur art en projetant des lumières sur les façades des immeubles. « Ils vont étudier notre demande et revenir vers nous dans quelques jours ».

    Céline Le Strat

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Des militantes chantent et déambulent autour du magasin Netto du quartier Kervénanec de Lorient (Morbihan), au matin du mercredi 24 mars 2021.Des militantes chantent et déambulent autour du magasin Netto du quartier Kervénanec de Lorient (Morbihan), au matin du mercredi 24 mars 2021.

     Les artistes et techniciens occupant le Grand théâtre de Lorient (Morbihan) et la CGT (Confédération générale du travail) chômeurs se sont installés, au matin de ce mercredi 24 mars 2021, devant le magasin Netto de Kervénanec. Les militants souhaitaient s’adresser aux habitants de ce quartier, particulièrement concernés par leur cause, selon eux.

    Des farandoles de militants tournent autour du Netto et dans les rues de Kervénanec, des notes d’accordéon et des chants en chœur s’élèvent dans l’air du quartier. Ambiance étonnante autour du magasin, au matin de ce mercredi 24 mars 2021, à Lorient (Morbihan). Les intermittents occupant le Grand théâtre et la CGT (Confédération générale du travail) chômeurs ont investi le parvis devant l’enseigne, espérant rencontrer les habitants, les premiers concernés par leur cause, selon ces premiers.

    « Diminution de l’indemnisation chômage moyenne »

    « Nous vivons dans la même mouise », lance une militante chômeuse à Saïd, Jean-Marc et Dominique, trois habitants de Kervénanec réunis devant le Netto, sirotant ensemble du café. Ces compères considèrent différemment la mobilisation du matin : l’un la juge sévèrement, l’autre croit avoir ainsi trouvé une aide pour remplir ses documents administratifs.

    Dénonçant vertement « la diminution de l’indemnisation chômage moyenne », les manifestants souhaitent s’intéresser aux habitants loin du centre-ville. « Nous envisageons d’opérer dans d’autres quartiers », annoncent Lionel Molier et Éric Nedelec, membres de la CIP (Coordination des intermittents et des précaires). 

    Après avoir décoré les abords du Netto, dansé dans le magasin, jongler sur le parvis, etc., les dizaines de militants se sont retrouvées pour tenir l’assemblée quotidienne, d’habitude organisée devant le Grand théâtre.

    Valentin CHOMIENNE

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Un grand dauphin dans les eaux morbihannaises.Un grand dauphin dans les eaux morbihannaises. 

    Un jeune patron de chalutier à Keroman, à Lorient (Morbihan), parle de son expérience de terrain… en mer. En contrepoint de la médiatisation ambiante.

    L’Organisation non gouvernementale (ONG) Sea Shepherd estime que les captures accidentelles de dauphins mettent l’espèce en péril. L’association a déposé « un référé liberté » devant le Conseil d’État. Sea Shepherd demande une fermeture temporaire de la pêche dans le golfe de Gascogne, l’obligation de caméras à bord et des sanctions pour « l’inaction du ministère de la Mer ». Le Conseil d’État doit rendre sa décision ce vendredi 26 mars 2021.

    En attendant, les marins-pêcheurs sont excédés d’être accusés de tous les torts. L’un d’eux, Alexandre, jeune patron de chalutier à Keroman, à Lorient (Morbihan), a pris la plume sur Facebook pour expliquer ce qu’il constate sur le terrain. Un point de vue largement partagé. Extraits.

    « Nous essayons d’éviter »

    « Nous tous, marins-pêcheurs, on passe les trois quarts de l’année sur l’eau, écrit Alexandre. Ils disent que le dauphin est une espèce en voie de disparition. C’est bien plus que faux et de la grosse c… : il y en a des milliers dans l’eau et de plus en plus. »

    « Pourquoi ? Faute de quotas ou de licence de pêche, il y a énormément de poisson bleu sur nos côtes, dont les dauphins se nourrissent abondamment : anchois, sardine, maquereau et j’en passe. […] Les bancs grossissent et se reproduisent. Il y a donc beaucoup de petits marsouins ou dauphins tout au long de l’année. Avant, nous ne les voyions qu’une période de l’année. Voilà tout simplement pourquoi il y a plus de mortalité, ce n’est pas dû à la surpêche comme nous pouvons l’entendre. »

    « […] Oui il y a des prises accidentelles que nous, marins, aimerions éviter comme tout le monde. Ce n’est pas d’aujourd’hui que nous essayons d’éviter les captures en essayant beaucoup de systèmes répulsifs, etc. Nous aussi, marins-pêcheurs, on aime l’espèce autant, voire plus, que ceux qui vivent à terre. »

    Charles JOSSE

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Happening à forte portée symbolique et non dénué d’humour, que la mise en scène des assistants d’éducation, ce mardi, à Lorient, pour dénoncer le peu de considération dont jouit aujourd’hui leur métie Happening à forte portée symbolique et non dénué d’humour, que la mise en scène des assistants d’éducation, ce mardi, à Lorient, pour dénoncer le peu de considération dont jouit aujourd’hui leur métier.  

    Les assistants d’éducation du collectif AEDT56 se sont mobilisés ce mardi 23 mars, à Lorient. Ils se sont mis en scène pour dénoncer le manque de considération dont souffre leur métier.

    Mobilisés ce mardi après-midi, place Aristide-Briand, à Lorient (56), les assistants d’éducation du collectif AEDT 56 se sont placés d’eux-mêmes tels des « pions » sur un échiquier géant installé devant la Fnac. Un happening à forte portée symbolique et non dénué d’humour, mis en scène pour dénoncer le peu de considération dont jouit aujourd’hui leur métier.

    « Nous ne sommes plus des surveillants, de simples « pions » comme autrefois », réaffirme Aud Grossi la coordinatrice du collectif. « Les missions sont plus larges désormais en termes d’éducation ». Les assistants d’éducation souffrent d’un déficit d’image et d’un statut encore mal reconnu.

    Mobilisation régionale ce jeudi à Rennes

    « Ce n’est plus un job étudiant d’autant que la plupart des établissements se trouvent en zone rurale où il n’y a pas d’université, poursuit Aud Grossi. « Les chefs d’établissement veulent des gens diplômés qui aident aux devoirs et pallient les absences d’enseignants et la moyenne d’âge est de 30 ans ».

    Pour certains d’entre eux, « pères et mères de famille », l’heure d’obtenir une revalorisation de la profession est venue. Une mobilisation d’ampleur régionale est prévue à Rennes, ce jeudi 25 mars, devant le rectorat.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • « Les Ami.e.s de la Commune » ont présenté leur programme au café hybride Fracas, à Lorient (Morbihan).« Les Ami.e.s de la Commune » ont présenté leur programme au café hybride Fracas, à Lorient (Morbihan). 

    150 ans après l’événement, les « Ami.e.s de la Commune » veulent retracer les liens qui unissent l’événement, essentiellement parisien, à la Bretagne et au pays de Lorient.

    À l’occasion des 150 ans de l’épisode insurrectionnel qui prit place au printemps 1871 à Paris, le collectif Les Ami.e.s de la Commune Bretagne-Sud, formé en 2020 et issu de l’association Loisirs solidarité retraité (LSR), organise une série d’événements culturels dans le pays de Lorient (Morbihan). Ceux-ci devraient s’étaler de fin avril à la mi-juin 2021, sauf restrictions liées à la crise sanitaire. «L’idée est de voir quelles étaient les relations entre la Bretagne, plus particulièrement le pays de Lorient, et la Commune​ », précise Michel Brontin, président du collectif.

    3 500 prisonniers dans le « secteur de Lorient »

    Le « secteur de Lorient », appellation administrative historique, a en effet accueilli plus de 3 500 prisonniers, sur les près de 30 000 convoyés depuis Versailles après la défaite des insurgés. On dénombre également une cinquantaine de personnes arrêtées originaires du pays de Lorient.

    L’ouverture de la séquence est prévue le 30 avril à la cité Allende, avec une conférence-débat centrée sur Nathalie Le Mel, communarde brestoise à l’origine de la création de l’Union des femmes, l’un des premiers mouvements féministes français. Suivra ensuite le lancement d’une pièce de théâtre mettant à l’honneur les Bretons insurgés, intitulée La Commune n’est pas morte !, et qui se produira entre autres à Locmiquélic et Auray.

    Des « balades communardes » suivant les rues nommées après des figures locales de l’événement, seront également organisées à Hennebont, Lorient et Lanester, tandis que divers débats, projections et expositions portant sur des aspects plus précis (Les femmes dans la Commune, La Commune et les artistes,…) auront lieu en parallèle.

    « Liberté et démocratie sociale »

    «La Commune de Paris est une période historique qui résonne fort aujourd’hui, avec des gens qui se sont battus pour la liberté et la démocratie sociale​ », rappelle Claudine Cornile, présidente de LSR.

    Pour soutenir le collectif, des bons de soutiens de 5 € peuvent être commandés via l’adresse mail communesudbretagne@yahoo. Le programme est consultable sur le site du collectif.

     

    Glenn GILLET

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et médiatique membre de la France Insoumise, s’est rendu à la Fonderie de Bretagne, ce mardi. Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et médiatique membre de la France Insoumise, s’est rendu à la Fonderie de Bretagne, ce mardi. 

     

    Alexis Corbière, figure de la France Insoumise, et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, étaient, ce mardi, à Caudan (56), aux côtés des salariés de la Fonderie de Bretagne défendant leur avenir dans le groupe Renault. Le conflit prend une tournure politique, la Fonderie devient le symbole de la délocalisation de l’industrie française.

    Le conflit qui oppose les salariés de la Fonderie de Bretagne au groupe Renault, qui a annoncé, jeudi 11 mars, vouloir se séparer de l’usine de Caudan, prend un tour politique. Prévisible à moins de trois mois des élections régionales et départementales et à un an de l’élection présidentielle. Ce mardi, la CGT, syndicat majoritaire de l’usine, a appelé au rassemblement sur le parking de la Fonderie pour dénoncer « la trahison de Renault ». Au milieu des plus de 1 000 personnes réunies, des drapeaux d’organisations syndicales, Alexis Corbière, figure médiatique de la France Insoumise et député de Seine-Saint-Denis, et Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste et député du Nord, se sont invités.

    « Le but, c’est que l’on parle de nous au plus haut »

    L’Insoumis Alexis Corbière est en représentation de Jean-Luc Mélenchon : « Oui, tout cela est politique. Le sujet de la Fonderie de Bretagne dépasse le cadre local, c’est une mobilisation nationale pour défendre l’emploi ». Fabien Roussel se défend de toute récupération politique : « En venant ici, je ne pense pas aux élections, je suis soucieux de l’avenir de mon pays et de son industrie. C’est la priorité du PCF ». Cet intérêt pour la Fonderie de Bretagne sert aussi les affaires de la CGT : « Le but, c’est que l’on parle de nous au plus haut », glisse Maël Le Goff. Pour l’insoumis et le communiste, l’occasion est belle de mettre le gouvernement face à ses engagements. En mai 2020, Bruno Le Maire parlait relocalisation et souveraineté industrielle devant un monde à l’arrêt pour cause de pandémie « Aujourd’hui, on parle pour le marché français de la nouvelle Dacia, qui sera produite en Chine, du grand n’importe quoi », s’insurge Fabien Roussel. « Sur les 100 milliards d’euros présentés pour le plan de relance, seul 1 % a été utilisé pour la relocalisation », argumente Alexis Corbière.

    « Du tourisme de la misère » pour Jean-Michel Jacques

    Jean-Michel Jacques, député LREM de la circonscription d’Hennebont (56), assure, lui, être « loin du tourisme de la misère du PCF de la France Insoumise », a-t-il déclaré lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, ce mardi. Quelques heures auparavant, il s’est entretenu avec la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, au sujet de l’avenir de l’usine de Caudan. « Elle est consciente des spécificités de la Fonderie de Bretagne et est d’accord sur le fait que Renault doit prendre ses responsabilités. Je demande maintenant au groupe de mettre la main à la poche pour sauver la Fonderie », plaide l’élu. Le sujet fonderie sert aussi les passes d’arme à Lorient Agglomération. Le président Fabrice Loher propose, ce mardi soir, en conseil communautaire, un vœu pour le maintien de l’outil industriel. L’opposition, qui fustige le retard pris dans le dossier par la présidence, y opposera un contre vœu, « pour renvoyer l’État, actionnaire de Renault, en face de ses responsabilités ».

     

    Céline Le Strat

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Fonderie de Bretagne : un millier de manifestants
     
     
    Démonstration de force pour le premier épisode de la nouvelle mobilisation à la Fonderie de Bretagne. Plus de 1 000 personnes étaient rassemblées, ce mardi 23 mars, en matinée, sur le parking de l’usine, à Caudan. Les salariés annoncent se battre pour rester dans le groupe Renault.

    « Trahison », « abandon », « repreneur non » les inscriptions, façon Tour de France, sur le bitume qui mène à la Fonderie de Bretagne (FDB) à Caudan donnent le ton. La CGT, syndicat majoritaire de la Fonderie de Bretagne, avait appelé au rassemblement, ce mardi 23 mars, sur le parking de l’usine pour marquer l’opposition à la vente du site annoncée par Renault. Plus de 1 000 personnes sont réunies. Des syndicats : CGT, Solidaires, FSU, FO, des formations politiques, PCF, la France Insoumise, UDB, EELV, Génération.s et même des ouvriers d’autres fonderies françaises. Renault ne veut plus de FDB. Pas assez rentable et sans avenir dans un monde au tout électrique. Inadmissible pour la CGT et Maël Le Goff, secrétaire : « En mai 2019, après l’incendie, De Los Mozos (directeur industriel du groupe Renault, NDLR) venait nous dire : patience et confiance. Comment a-t-on pu reconstruire, redémarrer un outil et dire trois mois après stop ? Quel business plan avait Renault pour FDB en 2009, en 2019 ? », s’interroge l’élu CGT sur un podium de fortune devant l’usine.

     
    "Une partie a été financée par l’argent public, celui du contribuable. Nous avons un droit de propriété sur ces machines. Faisons en sorte qu'elles restent ici", a appelé Fabien Roussel, sec« Une partie a été financée par l’argent public, celui du contribuable. Nous avons un droit de propriété sur ces machines. Faisons en sorte qu'elles restent ici », a appelé Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. 

    « La réalité de la lutte des classes »

    Les prises de paroles se sont enchaînées pendant plus d’une heure sur le parking dont celles de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et Alexis Corbière, député la France Insoumise de Seine-Saint-Denis. Tous dénoncent la stratégie industrielle de Renault « qui délocalise en Turquie, en Roumanie, en Espagne ou même au Brésil » alors que le groupe au losange a perçu 5 milliards d’aides de l’État dans le cadre du plan de relance, « ceux qui licencient doivent rendre l’argent », plaide Alexis Corbière. Côté politiques locaux, Fabrice Vély, maire de Caudan, Gilles Carréric, maire de Lanester, Dominique Le Vouëdec, président du groupe d’opposition à l’Agglomération ou encore Damien Girard étaient présents aux côtés des salariés, « qui ont fait des sacrifices », scande Fabien Roussel. « Ils ont renoncé à douze jours de RTT, travaillent avec moins de temps de pause, tout cela pour qu’on leur dise qu’ils coûtent trop cher. Voilà la réalité de la lutte des classes ».

    De nouvelles actions à venir

    Jean-Michel Jacques, député LREM du Morbihan a rencontré Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, ce mardi matin, et a posé une question à l’Assemblée nationale : « Comment allez-vous assurer l’avenir de la Fonderie de Bretagne pour ses salariés et leurs familles ? ». Le gouvernement, par l’intermédiaire d’Olivier Dussopt, se contente d’assurer « le plus grand suivi de ce dossier pour rappeler à Renault ses responsabilités vis-à-vis de ses salariés ». Comment ? La question est sans réponse. Les salariés ont repris le travail, ce mardi à 22 h, sans annoncer une nouvelle mobilisation mais elle est certaine. « On se battra pour rester dans le groupe Renault ».

    Céline Le Strat

    source:  https://www.letelegramme.fr/

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