• Les opposants au projet du Groupe Pigeon sont heureux d’apprendre l’avis défavorable de la commissaire enquêtrice, mais ils attendent la décision préfectorale qu’ils espèrent aller dans le même sens.Les opposants au projet du Groupe Pigeon sont heureux d’apprendre l’avis défavorable de la commissaire enquêtrice, mais ils attendent la décision préfectorale qu’ils espèrent aller dans le même sens.  

    La commissaire enquêtrice a rendu un avis défavorable au projet d’extension de la carrière de Guernambigot. Mais dans le même temps, riverains et opposants dénoncent « une augmentation des nuisances » ces derniers jours.

    Suite à la demande du projet d’extension de la carrière de granite de Guernambigot du groupe Pigeon granulats Bretagne, qui vise à passer d’une production actuelle de 4000 T à 30 000 t par an pendant 30 ans, et à étendre la surface exploitée de 3,6 ha à 9,3 ha, une enquête publique s’est déroulée du 7 décembre 2020 au 9 janvier 2021. En date du 8 février, la commissaire enquêtrice, Michèle Le Du, a donné un avis défavorable au projet. Les opposants sont satisfaits de cette conclusion, mais attendent la décision finale, qui revient au préfet. En attendant, les riverains de la carrière déplorent une forte augmentation des nuisances ces derniers jours.

     

    170 dépositions contre le projet

    Le projet soumis à l’enquête publique a donné lieu à 173 dépositions, dont 170 pour s’y opposer et trois qui ne se prononcent pas de manière explicite. La commissaire enquêtrice considère notamment que « la valorisation des rebuts de l’exploitation de pierre de taille est une solution pour maintenir la production de roches ornementales, pérenniser quatre emplois et répond aux orientations du schéma régional des carrières, la production sollicitée répondant à une demande locale de granulat ». La commissaire enquêtrice note que l’exploitant « s’est engagé à organiser une commission locale de concertation de suivi de la carrière, qu’il propose d’améliorer l’information des riverains avant les tirs de mines et la mise en place de mesures pour limiter les nuisances sonores et des campagnes de surveillance des retombées de poussières ».

    Mais dans le même temps, la commissaire enquêtrice estime que l’impact sur la biodiversité « est particulièrement notable, notamment en raison de la proximité d’un affluent de ruisseau du Moulin du Duc, classé en Znieff et situé en zone Natura 2000 ».

    La commissaire enquêtrice considère que la situation géographique et l’infrastructure routière « ne permettent pas l’augmentation de production sollicitée tout en préservant la sécurité des usagers de la route menant à la carrière ». Après avoir examiné le dossier, elle donne un avis défavorable au projet.

    Des nuisances en forte augmentation en ce moment

    Les opposants à ce projet, et en particulier les riverains, ne croient pas aux « bonnes intentions » déclarées par le groupe Pigeon et disent que depuis la fin de l’enquête publique, les nuisances n’ont jamais été aussi importantes. « Mardi 12, il y a eu une explosion, d’une ampleur comme nous n’en n’avons jamais subie. Toutes les maisons ont tremblé dans un rayon de 500 m. À raison de quatre rotations par heure, des tracteurs transportant une vingtaine de tonnes de matériaux ont circulé toute une journée, soit 64 passages, qui ont eu comme conséquence la destruction des bas-côtés » disent les membres de Protégeons notre cadre de vie, l’association des riverains opposés à l’extension de la carrière. Les opposants au projet s’étonnent, enfin, que le rapport de la commissaire enquêtrice ne soit pas consultable sur le site internet de la préfecture.

     

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  • Les salariés de l’entreprise Ambulance Assistances ont débrayé, ce vendredi 26 février. Il demande à la direction « le respect de leur convention collective »Les salariés de l’entreprise Ambulance Assistances ont débrayé, ce vendredi 26 février. Il demande à la direction « le respect de leur convention collective » 

    Un mouvement de grève a été lancé, ce vendredi 26 février, par les salariés de la société Ambulance Assistances à Lanester qui demandaient le respect de leur convention collective. Ils ont obtenu des garanties de la direction.

    Une dizaine de salariés de la société Ambulance Assistances, à Lanester, ont débrayé, ce vendredi 26 février. Un préavis avait été déposé de 8 h à 12 h, « mais puisqu’il n’y a pas eu d’avancée, nous l’avons prolongé jusqu’à 15 h », explique un représentant des salariés. Les ambulanciers demandent à la direction « de respecter la convention collective des ambulanciers où il est prévu que les jours de travail et de repos soient communiqués quinze jours à l’avance et cela n’a jamais été le cas », présente un salarié. Les ambulanciers seraient prévenus « la veille pour le lendemain. Il y a un ras-le-bol ». Les salariés grévistes n’ont assuré que les transports de personnes dialysées, ce vendredi matin. À 17 h, ils ont levé la grève après avoir obtenu des garanties de la part de la direction.   

     

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  • Vendredi 26 février, les syndicats de l’enseignement ont à nouveau voté contre la carte scolaire du premier degré pour le Morbihan.Vendredi 26 février, les syndicats de l’enseignement ont à nouveau voté contre la carte scolaire du premier degré pour le Morbihan. 

    Comme le 18 février, les syndicats de l’enseignement ont voté contre la carte scolaire du premier degré pour le Morbihan. Celle du second degré sera connue le 15 mars. Les syndicats appellent déjà à la grève pour demander des postes.

    Le comité départemental de l’Éducation nationale (CDEN) s’est réuni vendredi 26 février, pour fixer les contours de la carte scolaire sur le Morbihan.

     

    Y assistaient le directeur départemental des services de l’Éducation nationale, les représentants des syndicats FSU, CGT, FO, Unsa et Sgen-CFDT et les parents d’élèves dont des délégations avaient été reçues cette semaine. Comme, ils l’avaient fait jeudi 18 février lors du CTSD (comité technique départemental), tous les syndicats ont voté contre la carte, qui n’a pas bougé d’une virgule depuis les six changements acceptés par le directeur académique, le 18 février. « Nous avons demandé que la situation de quatre ou cinq écoles en grande difficulté soit revue au mois de juin », indique Martine Derrien, représentante syndicale FSU qui déplore le « zéro poste » accordé au département par le Ministère.

    Cela concerne notamment l’école de Keroman, à Lorient, l’école Jean-Macé à Hennebont et les écoles de Saint-Gérand, Allaire et Bubry. « Il y a des situations pour lesquelles il y a une grande vigilance : des cas où l’on est à trois ou quatre élèves près pour basculer sur une ouverture », dit Céline Le Pestipon, ce Sud Éducation. La carte définitive sera fixée en CTSD, en septembre, au vu des effectifs de la rentrée.

    Carte du second degré : appel à la grève

     

    Le CTSD du second degré se tiendra le 15 mars à Vannes. Plusieurs syndicats appellent d’ores et déjà à la grève et à un rassemblement devant la direction des services départementaux de l’éducation nationale du Morbihan pour demander des moyens pour le second degré, « particulièrement touché cette année », déplore Céline Le Pestipon.

     

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  • Pontivy. Marie-Madeleine Doré-Lucas :     «    Je n’ai pas honte de mes idées »

    Marie-Madeleine Doré-Lucas aime le combat politique. Malgré son échec (cuisant) aux dernières municipales, celle qui incarne l’opposition de gauche au sein du conseil municipal de Pontivy est toujours animée par la même flamme au service de ses idées (*).

    Entretien.

     

    2020 restera comme l’année de votre défaite aux municipales. Aussi certains de vos adversaires s’étonnent de votre attitude, lors des conseils municipaux. En clair, au regard des 25,99 % des voix que vous avez obtenues, ils estiment que vous devriez jouer « profil bas ». Que leur répondez-vous ?

     

    Je n’ai aucune raison d’avoir honte de mes idées. Lors de la dernière campagne, mon équipe et moi, nous avons présenté un programme remarquable pour Pontivy. Je continue à le défendre avec en son sein des idées au service des Pontivyennes et des Pontivyens. Certes, mon score n’a pas été à la hauteur de mes espérances. Mais n’oublions pas que nous étions en pleine pandémie. Ce qui explique la faible participation et relativise le score de chaque liste. Dans une période trouble, marquée par le repli sur soi, les électeurs ont voté pour une équipe qui n’avait pas d’ambition pour leur ville.

     

    Vous siégez désormais à Pontivy-Communauté et visiblement vous entendez, là aussi, prendre part au débat. Est-ce bien votre rôle ?

    Je ne siège pas à Pontivy-Communauté juste pour faire acte de présence. Mon rôle est d’être une force de propositions. Face à la dissolution de Centre Morbihan Communauté, je souhaiterais que Pontivy-Communauté entame une discussion avec Baud dans l’éventualité d’un rapprochement. Avec Baud, Pontivy-Communauté dépasserait les 50 000 habitants. Elle gagnerait en moyens. Et avec eux, nous pourrions mettre en place un vrai projet de territoire face aux communautés de communes qui bordent le littoral.

    Vous avez entamé un nouveau mandat avec l’étiquette d’opposante encore collée dans le dos. Dans les cinq ans et demi qu’il reste, avant le prochain scrutin, que souhaiteriez-vous que la majorité municipale actuelle fasse afin de recueillir votre approbation ?

    Qu’elle soit plus ouverte. Qu’elle soit plus ambitieuse. Qu’elle s’appuie plus sur la démocratie participative. Faire des réunions de quartier, c’est bien encore faut-il aller partout, écouter les gens et agir. À Stival, les habitants veulent une épicerie-boulangerie. Le projet d’écoquartier porté par Florence Caillier semble intéresser de plus en plus le privé et marquer le pas. Qu’attend l’équipe actuelle pour se saisir du dossier et ouvrir enfin une boutique. En plus, ça ne coûterait pas cher.

    Vous prêchez pour Stival, un quartier qui vous est particulièrement cher.

    La démocratie participative vaut pour tous les quartiers. L’important c’est d’écouter les gens. Tous les gens.

    Qu’attendez-vous de Pontivy-communauté ?

    Mon score réalisé aux municipales fait que je pèse autant que certaines petites communes qui font partie de Pontivy-Communauté. Aussi, il aurait été logique que je fasse partie du bureau afin de participer aux prises de décisions. Ceci dit, je souhaiterais que Pontivy-Communauté ouvre des discussions avec la région Bretagne afin de relancer au plus vite la ligne de chemin de fer Saint-Brieuc/Auray. Par ailleurs, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères va augmenter au motif que ceux qui ne jouent pas le jeu sont de plus en plus nombreux. Pourquoi demander à tous de payer pour les pollueurs ? Il y a toute une réflexion à mener sur ce sujet avant de décider d’alourdir la facture de tous les foyers.

    (*) Liste « Demain Pontivy, écologique et solidaire » qui rassemblait différentes composantes de la gauche. En cette fin d’hiver, Marie-Madeleine Doré-Lucas prépare activement les Régionales de juin, sous l’étiquette de la France Insoumise.

     

    Yann Le Scornet

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  • « Par sa gentillesse, son sens de l’écoute, sa gouaille, son sens des mots… Joseph a marqué les militants de Force Ouvrière Morbihan », écrivent les militants.« Par sa gentillesse, son sens de l’écoute, sa gouaille, son sens des mots… Joseph a marqué les militants de Force Ouvrière Morbihan », écrivent les militants.

    Force Ouvrière du Morbihan a tenu à rendre hommage au « camarade » Joseph Ponthus, écrivain lorientais décédé le 24 février après un combat contre le cancer.

    L’émotion est vive après la mort de l’écrivain Joseph Ponthus, à 42 ans, dans la nuit du 24 février. L’auteur de l’ouvrage primé « À la ligne » a reçu, ce jeudi, l’hommage de Force Ouvrière. « Nous avons eu le plaisir d’accueillir Joseph dans nos locaux, le 1er octobre 2019 pour une soirée d’échange autour de son livre. Par sa gentillesse, son sens de l’écoute, sa gouaille, son sens des mots… Joseph a marqué les militants de Force Ouvrière Morbihan. La classe ouvrière perd un de ses représentants. Nous allons continuer les combats si chers à Joseph ».

     
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  • Pêr-Jakez Helias (1914-1995).Pêr-Jakez Helias (1914-1995).  

    À quoi tient la postérité ? En l’occurence, celle de Pêr-Jakez Hélias, auteur du best-seller « Le cheval d’orgueil » dont la mémoire semble un peu oubliée…

    Samedi soir, quatre candidats de « Questions pour un champion » restent bouche bée. Pourtant, il s’agit de « super champions » ayant gagné au moins une fois le jeu. Des pointures, quoi. Mais là, rien. La question porte sur « Le cheval d’orgueil », un livre vendu à plus d’un million d’exemplaires en 1975 et qui avait fait la célébrité de Pêr-Jakez Hélias, romancier, chroniqueur, auteur de théâtre, poète, breton (il écrivait en français et en breton).

    Son livre avait fait beaucoup parlé dans les chaumières parisiennes et il fut même invité à la célèbre émission Apostrophe… Il fut adapté en film par Claude Chabrol avec, notamment, François Cluzet. Excusez du peu. Mais il semble bien que tout cela soit tombé dans l’oubli. Pourtant, l’œuvre d’Hélias, profondément humaniste, mérite de ne pas tomber aux oubliettes.

     

    Christian Le Meut

                    

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  • La CGT informera, en assemblée générale, les salariés du compte-rendu de la revue stratégique.La CGT informera, en assemblée générale, les salariés du compte-rendu de la revue stratégique

    Les organisations syndicales de la Fonderie de Bretagne sont ressorties « déçues » de l’ultime réunion de la revue stratégique commencée en septembre. Elle devait décider de l’avenir du site de Caudan mais la CGT estime que le compte n’y est pas.

    La septième et dernière réunion de la revue stratégique de la Fonderie de Bretagne de Caudan s’est tenue ce jeudi, « et nous n’avons toujours pas de réponse à notre principale question : Est-ce que l’on sera toujours dans le groupe Renault ? On est déçu. Cette revue stratégique accouche d’une souris », commente Maël Le Goff, secrétaire CGT de la Fonderie de Bretagne.

    La revue stratégique avait débuté en septembre dernier et devait permettre de dessiner un avenir pour l’usine caudanaise. Cette ultime réunion entre les organisations syndicales, un directeur stratégie industrielle de Renault, le directeur de l’usine caudanaise, Jean-Luc Bois, et un directeur des ressources humaines portait sur « les orientations stratégiques » de la fonderie.

    Un Comité social et économique en mars

    Des pistes de travail ont été évoquées « sur les économies d’achat de matière, le transfert de la main-d’œuvre structure vers la main-d’œuvre directe car ils ne veulent plus avoir recours aux intérimaires. On se retrouve à arrêter une partie de l’usine pour faire fonctionner l’autre moitié », dénonce le représentant syndical. Les organisations syndicales espéraient se voir présenter le plan de bataille de Renault pour la Fonderie de Bretagne, « ils l’ont et s’ils veulent que les salariés y adhèrent, il ne faut pas nous laisser sans réponse. Les salariés veulent juste savoir s’ils seront à la chôme dans deux mois ».

    De son côté, Renault revendique « de la cohérence. Il faut respecter le processus jusqu’au bout. Il y aura un Comité social et économique en mars qui rendra compte, comme cela était prévu, du travail de ces neuf mois de dialogue social », indique un représentant de la Fonderie de Bretagne.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Pendant 18 ans, Erik Marchand a accompagné huit Kreiz Breizh Akademi, avec la Grande Boutique de Langonnet comme premier support d’accueil, de transmission et d’expérimentation.Pendant 18 ans, Erik Marchand a accompagné huit Kreiz Breizh Akademi, avec la Grande Boutique de Langonnet comme premier support d’accueil, de transmission et d’expérimentation.

    Créateur de la Kreiz Breizh Akademi en 2003, Erik Marchand en quitte aujourd’hui la direction artistique. L’artiste en reste un des formateurs. Et c’est l’auteur-compositeur-interprète Krismenn qui prend le relais.

    Alors que la KBA#8 (Kreiz Breizh Akademi) achève sa semaine de formation à la Grande Boutique (LGB) de Langonnet, leur directeur artistique Erik Marchand a annoncé qu’il s’agissait de la dernière formation qu’il accompagnait. Celui qui a créé la KBA revient au chant et à la clarinette, avec pour projet l’enregistrement d’un disque - « Glück auf » (« La chance de s’en sortir ») avec le compositeur et guitariste Rodolphe Burger, un projet dédié aux mineurs. 

    La KBA créée en 2003

    Il y a 20 ans, alors intermittent du spectacle, Erik Marchand intègre DROM (association de promotion des cultures populaires de tradition orales et la musique modale), afin d’en coordonner la démarche globale et la cohérence. En 2003, il crée la KBA, dont il assurera la direction artistique « à la suite d’une conversation avec Bertrand Dupond, alors directeur de LGB. LGB restera, d’ailleurs, le premier support d’accueil et de transmission et d’expérimentation des différentes KBA ».

    Retour aux sources et écriture moderne

    Huit collectifs de jeunes musiciens et chanteurs vont se succéder autour du projet : un retour aux sources de la musique populaire bretonne en respect de la tradition avec une écriture moderne ; une formation aux musiques modales, aux musiques de Bretagne, aux sonorités d’Orient ou des Balkans, avec des intervenants prestigieux et internationaux. « Nous sommes allés chercher de grands maîtres qui eux-mêmes ont pris le risque d’exposer leurs musiques à des pensées musicales différentes », souligne l’artiste.

    « Une pépinière de talents »

    Une expérience de transmission qu’Erik Marchand est fier d’avoir menée à bien et qui laisse une trace dans le monde de la musique bretonne et à l’audience internationale. « Au fil des ans, la KBA est devenue une pépinière de talents reconnue. Les anciens stagiaires des formations précédentes sont musiciens pros dans le monde de la musique, en groupe ou collectifs, comme liés par le vocabulaire commun de la KBA ».

    Krismenn prend le relais

    C’est le rappeur, auteur-compositeur-interprète issu de la première KBA, Krismenn, qui reprend la direction artistique. « Il a été arrangeur et membre du jury de sélections sur d’autres KBA. De toute façon, je ne quitte pas totalement la KBA, puisque je continuerai d’en être formateur », conclut Erik Marchand.

     

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  • Certains cours de l’ENSIBS sont déjà assurés à la chambre de commerce. Le projet de Pôle numérique prévoit son rachat par l’agglo et sa refonte totale pour 17,50 M€. Certains cours de l’ENSIBS sont déjà assurés à la chambre de commerce. Le projet de Pôle numérique prévoit son rachat par l’agglo et sa refonte totale pour 17,50 M€.

    L’UBS ambitionne de faire de Vannes une référence nationale dans la formation au numérique. Un projet qui passe par la création d’un pôle de plus d’un millier d’étudiants qui seraient rassemblés dans les locaux de l’actuelle chambre de commerce.

    Le 17 décembre dernier, les élus de Golfe du Morbihan Vannes agglomération ont pris une délibération décisive. Elle engage la collectivité dans un investissement de 4 millions d’euros pour racheter le site vannetais de la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan (CCI), sur le PIBS. Ce n’est pas fait, mais les négociations sont en cours.

    C’est un geste politique que cette offre d’achat. Il marque l’engagement de l’agglo dans la création d’un Pôle numérique à Vannes.

    Le projet global porte sur 17,50 M€ et s’inscrit dans le nouveau contrat de plan Etat-Région 2021-2027, un dispositif de financement de projets structurant des territoires. « L’État et la Région doivent faire leurs arbitrages financiers durant ce mois de février. De ce que l’on sait, ce projet de Pôle numérique est dans la bonne pile », note Patrice Kermorvant, vice-président en charge de l’enseignement supérieur à l’agglo et ancien directeur de l’IUT de Vannes.

    L’ENSIBS déjà trop à l’étroit

    Les besoins en spécialistes en numérique sont importants. « C’est un domaine d’activité où l’on recrute massivement. La croissance des embauches est de l’ordre de 20 % dans le cyber. Malgré cela, 15 % des emplois ne sont pas pourvus », souligne Éric Martin. Le directeur de l’ENSIBS, l’école d’ingénieurs de l’UBS, est celui qui pilote ce projet de Pôle numérique pour le compte de la faculté morbihannaise. Il est bien placé pour constater à quel point les locaux qui sont dévolus à l’école d’ingénieurs, à Tohannic, ne sont plus adaptés.

    « Nous sommes déjà obligés de louer des salles à la CCI pour pouvoir assurer certains cours. Et cela ne va pas s’arranger. D’ici 2025, les effectifs devraient augmenter de 60 % à l’ENSIBS et de 25 % dans les deux départements d’informatique de l’IUT ». Resserré sur un même site, ce Pôle numérique concentrera plus d’un millier d’étudiants. « On gagnera en efficacité en étant réunis, parce que l’école d’ingénieurs recrute des jeunes informaticiens ou analystes des données de l’IUT. Ensuite parce que de nombreux enseignants interviennent à la fois à l’ENSIBS et à l’IUT ».

    «De ce que l’on sait, ce projet de Pôle numérique est dans la bonne pile»

    Rénovation et extension

    La formation à la cyberdéfense de l’ENSIBS « est unique en son genre en France et c’est ce qui explique que de grandes entreprises comme Thales ou Orange recrutent nos ingénieurs » insiste Éric Martin. Le directeur de l’école vannetaise voit dans la création du futur Pôle numérique la possibilité de « faire de Vannes une référence nationale ».

    Reste à obtenir de l’État, de la Région et du Département qu’ils acceptent de débourser un total de 13,50 M€. Cette enveloppe consistante sera affectée à la réhabilitation intégrale des bâtiments de la CCI (3 500 m²), qui se traduira par une lourde restructuration du plateau technique de l’école hôtelière, la rénovation thermique des bâtiments, la construction d’un amphithéâtre de 150 places et l’aménagement d’un important parc de stationnement à même d’accueillir 150 véhicules et 130 vélos. Et pour donner toute la mesure à ce projet d’envergure, une extension est d’ores et déjà prévue.

     
    Loïc Berthy
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  • La gare de Pontivy (Morbihan) n’accueille plus de voyageurs depuis 1987.La gare de Pontivy (Morbihan) n’accueille plus de voyageurs depuis 1987.

    ​Le collectif Centre-Bretagne en train organise un rassemblement, mardi 16 mars 2021 à midi, à la gare de Pontivy (Morbihan). Les manifestants veulent que l’édifice accueille à nouveau des voyageurs.

    Depuis près de trente-cinq ans, et l’année 1987, la gare de Pontivy (Morbihan) n’accueille plus de voyageurs. Alors que l’édifice doit rouvrir en juin 2021 après travaux, le collectif Centre-Bretagne en train organise un rassemblement, mardi 16 mars 2021, à 12 h, devant le bâtiment. Les manifestants exigent le retour des voyageurs et la réouverture de la ligne reliant Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) à Auray, en passant par Loudéac.

    Dans une vidéo publiée sur l’Internet lundi 15 février 2021, Centre-Bretagne en train déclare : « Une gare qui ferme, c’est un territoire qui meurt. »
     
     
     
    Valentin CHOMIENNE
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