• François Riou estime que l’Université catholique de l’Ouest doit abandonner le nom d’université. « Une démarche qui vise à faire en sorte que l’information délivrée aux lycéens et à leurs familles ne François Riou estime que l’Université catholique de l’Ouest doit abandonner le nom d’université. « Une démarche qui vise à faire en sorte que l’information délivrée aux lycéens et à leurs familles ne soit pas trompeuse ». 

    Au nom de la laïcité, François Riou, conseiller municipal d’opposition à Vannes demande que l’Université catholique de l’Ouest n’utilise plus le terme d’université.

    Et si l’Université catholique de l’Ouest devait changer de nom ? C’est ce que demande le Vannetais François Riou. Ce fervent défenseur de la laïcité, conseiller municipal d’opposition (Vannes projet citoyen) et ancien secrétaire général d’université s’est lancé dans un combat : celui d’empêcher les établissements supérieurs privés d’utiliser le nom d’université. Il s’appuie pour cela sur l’article 71 de la loi du 22 juillet 2013 : « Les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d’université ».

    L’ancien militant socialiste estime ainsi que « c’est en toute illégalité que l’établissement d’enseignement supérieur catholique d’Angers a décidé de donner le nom d’Université catholique de l’Ouest Bretagne Sud à son antenne du Vincin », à Vannes.

    La possibilité de saisir le juge administratif

    Quatre jours après le tollé suscité par la ministre de l’Enseignement supérieur demandant une enquête au CNRS sur « l’islamo-gauchisme dans les universités », François Riou ironise : « Pour Madame Vidal, il est sans doute plus urgent d’engager la chasse aux enseignants-chercheurs islamo-gauchistes que de faire respecter la loi laïque ».

    L’élu est déjà intervenu sur ce sujet en conseil municipal, et a demandé au préfet du Morbihan ainsi qu’au recteur de l’académie de Rennes de prendre des mesures. Il dit attendre des réponses. Il y a dix jours, le Comité national d’action laïque avait déjà interpellé la ministre sur ce sujet. En l’absence de réaction des autorités, François Riou se réserve le droit de « demander au juge administratif de dire le droit sur ce sujet ».

    Ce défenseur de la laïcité souligne que sa démarche « vise à faire en sorte que l’information délivrée aux lycéens et à leurs familles ne soit pas trompeuse (…)». 

    Fanny Coconnier

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  • Le Comité technique spécial départemental se réunira de nouveau, le 25 février, pour valider le projet de carte scolaire.Le Comité technique spécial départemental se réunira de nouveau, le 25 février, pour valider le projet de carte scolaire. 

    Les mesures du projet de carte scolaire du Morbihan n’ont pas été validées ce jeudi 18 février : l’ensemble des syndicats représentant l’enseignement a voté contre. Les instances se retrouveront les 25 et 26 février.

    Les représentants syndicaux (Sud Éducation, FSU, FO Éducation, Sgen-Unsa et CGT Éducation) qui siégeaient au CTSD (comité technique départemental) ce jeudi 18 février ont voté à l’unanimité contre le projet de carte scolaire du Morbihan. La décision est donc ajournée à la semaine prochaine : le 25 février se déroulera un nouveau CTSD, et le 26 le CDEN (conseil départemental de l’éducation nationale).

     

    Six changements acceptés

    Plusieurs changements ont malgré tout été acceptés par le directeur académique (DASEN). Pas de changement à l’école René-Raymond, à Lanester, où il était prévu l’ouverture d’une classe bilingue et la fermeture d’un demi-poste en monolingue. La monolingue reste telle quelle et la bilingue n’ouvre pas, sur demande de l’équipe éducative de l’école. À l’école maternelle Ty Douar de Locmiquélic, la fermeture de la 3e classe n’est plus d’actualité. À Crac’h, au primaire des Deux Rivières, pas de fermeture de la 5e classe. À Pluneret, au primaire Germaine-Tillion, pas de fermeture de la 11e classe et à Vannes pas de fermeture de la 6e classe à l’école Tohannic. Et enfin à Auray, l’école Joseph-Rollo conserve sa 11e classe.

    « Aucun poste supplémentaire pour le Morbihan »

    « Certains arguments qu’on a fait valoir ont été entendus. Il y a un vrai dialogue avec le DASEN. Malgré tout, les organisations syndicales ne peuvent accepter qu’il y ait des fermetures de classes », indique Céline Le Pestipon, secrétaire de Sud Éducation 56. Elle dénonce le manque de moyens avec « trop d’absences non remplacées dans les écoles. Seules deux brigades de remplacement seront créées à la rentrée de septembre. C’est trop juste ». Elle critique « une hégémonie de l’enseignement privé dans une ville comme Vannes ».

    De son côté, Martine Derrien, pour la FSU 56, explique que s’ils ont voté contre le projet c’est surtout « parce qu’aucun poste supplémentaire n’a été donné au Morbihan. Ce qui laisse peu de marge de manœuvre », pour aménager la carte scolaire de la rentrée prochaine.

     

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  • Sud éducation 56 en congrès départemental à Vannes. Sud éducation 56 en congrès départemental à Vannes. (Sud éducation 56)

    En congrès à Vannes jeudi et vendredi, le syndicat Sud éducation 56 réclame plus de moyens pour l’école publique et dénonce « la dangereuse inflation des évaluations à tous crins ».

    Le syndicat Sud éducation 56, deuxième organisation syndicale représentative du Morbihan, s’est réuni au lycée Lesage de Vannes jeudi 11 et vendredi 12 février. 

    « Une marchandisation de l’enseignement »

    Sud éducation dénonce « la précarité dans l’Éducation nationale ». « Nous défendons l’école publique et nous opposons à la baisse des moyens qui lui sont alloués, tout particulièrement à la réduction du nombre des enseignants. Cette baisse ne peut que contribuer à dégrader l’enseignement public et favoriser les écoles privées, allant ainsi dans le sens d’une marchandisation de l’enseignement. Le Grenelle de l’éducation n’est qu’une entreprise de communication visant à faire mine de prendre soin de l’école publique alors qu’en réalité on l’affaiblit », estime Sud éducation 56. « Il s’agit, au fond, pour le gouvernement d’ouvrir au privé le marché de l’éducation »..

    « Des classes toujours plus chargées »

    Pour les écoles maternelles et primaires, Sud éducation 56 s’oppose « à l’instauration d’une direction d’école, dans la logique de toujours plus de pouvoir hiérarchique. Nous dénonçons la dangereuse inflation des évaluations à tous crins, ainsi que le manque de remplaçants ».

    Au collège et lycée, le syndicat dénonce « les suppressions de postes, menant arithmétiquement à des classes toujours plus chargées ». Il demande « la réouverture des universités dans le respect du protocole sanitaire, les écoles, collèges et lycées étant ouverts ».

     

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  • Le conseil municipal s’est achevé par un vœu sur la dégradation des conditions d’enseignement.Le conseil municipal s’est achevé par un vœu sur la dégradation des conditions d’enseignement.

     

    Le conseil municipal de jeudi soir s’est achevé par un vœu exprimé par la majorité concernant la dégradation des conditions d’enseignement dans les établissements scolaires du second degré.

    « Les derniers conseils d’administration des établissements du second degré ont mis en avant l’évolution pressentie depuis plusieurs mois de la dégradation des conditions de travail et tout particulièrement les dotations horaires globales », a expliqué Céline Soret, en charge des politiques éducatives.

    À la prochaine rentrée, Les collèges Jean-Lurçat et Henri-Wallon vont passer de 4 à 3 classes de 3e et la dotation horaire globale proposée pour le lycée Jean-Macé induit une perte de plus de 63 h de postes par rapport au fonctionnement de cette année.

    Par ce vœu, la Ville réaffirme sa priorité donnée à l’éducation. « Nous avons pris position pour deux collèges publics neufs à Lanester, a rappelé le maire. Nous connaissons l’urgence à agir pour améliorer l’accueil de nos élèves dans nos établissements. Aussi, quand aujourd’hui viennent se greffer à la situation des coupes drastiques de moyens humains participant à la dégradation des conditions d’enseignement, nous ne pouvons pas rester silencieux. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Belfort : la CGT présente son plan B pour General Electric ...

    Suite à la mobilisation des employés des centres des routes (DGIA) par cette météo, la CGT du Morbihan rappelle aux élus que les activités du service public sont essentielles.

    Entre déneigement et salage du réseau, la CGT rappelle que les employés de la DGIA ont dû travailler dans des conditions très difficiles pour rejoindre leur lieu de travail. Le syndicat rappelle qu’en 2016, onze centres des routes ont été fermés et que le Département avait levé pour des raisons de réorganisation, l’obligation pour ces personnels de résider à moins de vingt minutes de leurs lieux de travail. Pour le syndicat, cette levée d’obligation est une mise en danger des employés par cette météo. La CGT exige l’arrêt des suppressions de poste dans le cadre des réorganisations et un plan de relance et de recrutements à la hauteur des besoins du Département du Morbihan.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • 11 h, ce jeudi 11 février 2021. Les toits vannetais blanchissent. Il est tombé 3 cm de neige sur la Cité des Vénètes. L’averse a duré deux bonnes heures. Suffisant pour voir apparaître un beau manteau11 h, ce jeudi 11 février 2021. Les toits vannetais blanchissent. Il est tombé 3 cm de neige sur la Cité des Vénètes. L’averse a duré deux bonnes heures. Suffisant pour voir apparaître un beau manteau blanc, maintenu sur les toits grâce à une température de l’air négative.

    Attendue ce mardi, la neige a finalement fait son apparition à Vannes ce jeudi. Retour en images sur cette journée blanche.

    Onze ans que les Vannetais n’avaient pas vu leur ville sous la neige ! Ce jeudi, les flocons sont venus, c’est selon, embellir ou perturber notre quotidien. Vers 10 h, l’averse a commencé doucement avant de se renforcer. Trois petits centimètres ont recouvert les rues de la Cité des Vénètes. Aidés par les services de la ville, ils ont fondu aux premières heures de l’après-midi. Pour ne rester qu’un souvenir d’une journée un peu exceptionnelle. 

    10h40. C'est la récré ! Dans la cour de Jules-Simon, les collégiens s'en donnent à cœur joie dans les batailles de boules de neige. Pour beaucoup, la journée de cours a été écourtée. Les parents ont...10 h 40. C’est la récré ! Dans la cour de Jules-Simon, les collégiens s’en donnent à cœur joie dans les batailles de boules de neige. Pour beaucoup, la journée de cours a été écourtée. Les parents ont été invités à les récupérer plus tôt pour éviter les soucis de circulation.

    La neige a surpris tout le monde, ce jeudi matin. Et les passants s'empressent d'immortaliser l'instant.10 h 45. Place Maurice-Marchais. Un badaud immortalise l’Hôtel de ville sous la neige. Un moment suffisamment rare pour en garder une trace sur son smartphone. La prise de photos est devenue un sport national en cette matinée enneigée.

    Quartier Saint-Patern à Vannes11 h. La tournée de facteur à vélo a pris un drôle de tournant ce jeudi matin. Dans le quartier de Saint-Patern comme ailleurs, le courrier a pris un peu de retard pour ne pas finir dans la poudreuse. La neige, elle, est arrivée avec deux jours de retard.

    Ce n'est pas la neige qui arrêtera les sportifs vannetais.11 h 10. La neige n’arrête pas le sportif. Un Vannetais n’a pas hésité ce jeudi matin à faire ses exercices sur le parcours sport-santé situé à proximité du pont de Kerino. Un p’tit coup de rameur, ça réchauffe !

    Les jardins des remparts à Vannes11 h 30. Tempête de neige au-dessus du jardin des remparts ! Des promeneurs en ont profité pour marquer de leur empreinte le chemin blanc dans les allées du jardin à la française. D’autres Vannetais ont opté pour une bataille de boules de neige.

    14 h. Rue Thiers : des agents municipaux grattent et salent les trottoirs. Soixante personnels du centre technique municipal et du service espaces verts ont été mobilisés pour saler les...14 h. Rue Thiers : des agents municipaux grattent et salent les trottoirs. Soixante personnels du centre technique municipal et du service espaces verts ont été mobilisés pour saler les axes de circulation, déblayer et saler l’accès aux équipements et services publics. 

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  • Pour développer l’entreprise qu’il vient de reprendre, Guy Gelon s’appuie sur des machines qui ont fait leurs preuves et sur des collaborateurs de confiance.Pour développer l’entreprise qu’il vient de reprendre, Guy Gelon s’appuie sur des machines qui ont fait leurs preuves et sur des collaborateurs de confiance.

    Le site vannetais de l’entreprise Meunier a été repris par Guy Gelon après un placement en redressement judiciaire. La reprise est effective depuis ce mercredi. L’usine continue de tourner.

    Guy Gelon ne perd pas de temps. Ce mercredi matin, il est devenu le directeur général de la société Mécanique générale maintenance et équilibrage (MGME). La veille, le tribunal de commerce de Brest l’autorisait à reprendre le site de l’entreprise François-Meunier de Vannes. L’usine continue à tourner. Elle ne s’est pas arrêtée pendant la période de redressement judiciaire.

    Ce jeudi, les enseignes doivent être changées avec le nouveau logo. Un logo fait d’engrenages et d’un rotor reposant sur une balance en équilibre. « Il a été pensé selon la manière dont on veut développer la société », souligne Guy Gelon, arrivé dans l’entreprise en 2020, comme responsable du site. Ici, l’équipe fabrique des pièces tournées, fraisées pour tous types de clients. « Nous sommes un couteau suisse », aime à répéter le chef d’entreprise de 52 ans. « Nous fournissons des pièces pour des entreprises agroalimentaires, des clients du secteur agricole, des collectivités ou des particuliers ». De l’usine de la zone du Prat sortent des rouleaux métalliques, des turbines, des pièces pour des ventilateurs, des rotors pour le traitement des boues et des déchets.

    Le patron s’appuie sur les fondamentaux

    Dans l’atelier, d’immenses machines tournent, pour percer, fraiser, fileter. « Elles ne sont pas de la dernière génération, mais permettent de réaliser des choses d’une certaine capacité, qu’on est parfois seuls à faire », s’enorgueillit le patron, posté sous une machine datée de 1910. Pour le matériel comme pour l’humain, il s’appuie sur des fondamentaux. Du côté des salariés, sept restent sur les onze. « Que des départs volontaires », précise Guy Gelon. Dans ses rangs, il compte de fidèles collaborateurs, à ses côtés depuis près de 20 ans, dans sa précédente activité de maintenance sur les sites nucléaires. Rapidement, de nouveaux salariés sont attendus. Quinze à 20 personnes sont espérées dans les années à venir. Pour la première année, l’entreprise vise un chiffre d’affaires d’un million d’euros.

    Un déménagement à préparer

    Pour faire évoluer et perdurer l’entreprise, le premier défi : conserver les clients bousculés par la période qui vient de s’écouler. Pour les conquérir ou reconquérir, l’équipe devrait innover vers des petites pièces, développer le service des interventions chez les clients. Et surtout, Guy Gelon veut travailler sur l’équilibrage, développer cette compétence. Une compétence qu’il exporte aujourd’hui au-delà des frontières bretonnes.

    Des économies devront aussi être réalisées. Elles passeront par un déménagement. Le patron veut quitter la zone du Prat et ses bâtiments trop grands et trop chers. Un changement espéré pour fin 2021, début 2022. Guy Gelon ne veut pas perdre de temps.

    Fanny Coconnier

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  • Jean-Luc Bois était directeur adjoint de la Fonderie de Bretagne avant d’en prendre la direction générale en juin 2020. Il est rentré du Brésil en 2019, où il a participé à la construction d’une fondeJean-Luc Bois était directeur adjoint de la Fonderie de Bretagne avant d’en prendre la direction générale en juin 2020. Il est rentré du Brésil en 2019, où il a participé à la construction d’une fonderie pour les moteurs Renault en Amérique du Sud. (Photo Fonderie de Bretagne)

    Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir de la Fonderie de Bretagne, à Caudan. Jean-Luc Bois, passé de directeur adjoint à directeur général un peu précipitamment en juin 2020, évoque les enjeux de l’usine et assure être mobilisé pour la pérennité du site.

    Vous avez pris la direction générale de la Fonderie de Bretagne en juin 2020, après un mois de mai mouvementé, quels ont été les objectifs fixés ?

    La priorité, et on est encore dans cette phase, c’était de redémarrer l’usine après la reconstruction de la ligne détruite par l’incendie. Il a fallu s’adapter à la nouvelle machine, revalider les pièces, c’est tout un protocole qui a créé, pour les équipes, un pic de charge. Même si ce n’est pas encore terminé, on passe dans une autre phase : travailler sur la performance de l’usine, c’est-à-dire sur la compétitivité du site puisque les pièces que l’on fabrique sont plus chères que celles fabriquées sur le marché extérieur, hors groupe Renault, en France et en Europe. 2020 est une année à oublier car c’était celle du redémarrage ; 2019, à oublier aussi car c’était l’année de l’incendie mais sur 2021, on se projette à 20 000 t. C’est ce qui a été fait en moyenne entre 2013 et 2019.

    Le métal liquide à 1 250 ° est versé dans des auges sur la ligne de moulage entièrement reconstruite après l'incendie de 2019.Le métal liquide à 1 250 ° est versé dans des auges sur la ligne de moulage entièrement reconstruite après l’incendie de 2019. (Fonderie de Bretagne)

    Renault en attend plus !

    De l’avis de tous, ce n’est pas encore assez mais c’est au niveau de ce que l’on fabrique depuis huit ans. Entre 2013 et 2019, on commandait 27 000 t mais, pour diverses raisons, on n’a pas réussi à faire le tonnage demandé. Pour le moment, on a un niveau d’activité qui engage la fonderie à mi-capacité. Le problème de la compétitivité freine l’intérêt d’augmenter les volumes, il faut d’abord un travail sur la réduction des coûts pour redévelopper des volumes. Après, on touche au deuxième axe de la revue stratégique et cela va au-delà de la Fonderie de Bretagne, c’est la chute brutale des ventes de voitures diesel. On a perdu des pièces car on fabrique davantage d’essence et puis il y a l’allègement des véhicules qui n’avantage pas la fonte.

    "Le vrai sujet, c’est l’écart de coût entre une pièce que l’on pourrait acheter à l’extérieur et ce que l’on produit."

    Cette revue stratégique pourrait aboutir à la fermeture du site ?

    À ce stade, on ne peut pas répondre à cette question. On travaille encore. On a bien en tête qu’il faudra, à la fin de ce travail d’analyse, lever les incertitudes qui sont palpables dans l’usine. J’ai effectué quinze heures de réunions avec les salariés pour échanger sur leurs questions, leurs doutes. On est concentré sur ce que l’on peut faire à notre niveau : améliorer la performance de l’outil industriel. Même si on ne connaît pas la suite, on sait que ce l’on fait ne sera peut-être pas suffisant mais est nécessaire. Il y a un déficit de compétitivité qui fait que l’on perd de l’argent. Le vrai sujet, c’est l’écart de coût entre une pièce que l’on pourrait acheter à l’extérieur et ce que l’on produit. Cette comparaison nous est défavorable et on travaille à réduire cet écart.

    Vu de l’extérieur, il est difficilement compréhensible que Renault ait réinvesti pour la nouvelle ligne de moulage et dise, quelques mois plus tard, vouloir se séparer de la fonderie.

    La question de fond, c’est un plan d’économie global du groupe et, dans ce plan, il y avait le sujet de la fonderie qui pose une question sur le long terme : Comment on retrouve la compétitivité et la pérennité des pièces fonte dans l’automobile ? La chute du diesel n’était pas imaginée et imaginable au moment de l’achat de la machine et a contribué à baisser la perspective sur les volumes tout comme l’allégement des véhicules.

     

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  • Amine Mellouk, Rony Larisse et les autres bénévoles de l’association Lorientraide sont présents à la Maison de quartier de Bois-du-Château, jusqu’à jeudi soir, pour une collecte de denrées qui seront Amine Mellouk, Rony Larisse et les autres bénévoles de l’association Lorientraide sont présents à la Maison de quartier de Bois-du-Château, jusqu’à jeudi soir, pour une collecte de denrées qui seront remises samedi aux familles inscrites. 

    Apporter une aide à ceux qui n’osent pas en demander, voilà l’essence du travail de l’association Lorientraide. Elle organise, jusqu’à jeudi, une collecte alimentaire à Bois-du-Château pour les habitants du quartier.

    Depuis ce lundi et jusqu’à jeudi, l’association Lorientraide est présente dans le quartier de Bois-du-Château pour une collecte de denrées alimentaire. Chacun peut y déposer des produits à la Maison de quartier « mais pas de produits frais sauf des légumes », précise Amine Mellouk, président de l’association. La distribution sera faite samedi par les bénévoles et jeunes du quartier à ceux qui se sont inscrits à la Maison de quartier. « Déjà 50 personnes se sont inscrites mais on va sûrement arriver à 80 personnes à aider », annonce le président. « Ce ne sont pas que des familles, il y a aussi des personnes âgées, des personnes isolées », poursuit Rony Larisse, membre de l’association.

     

    Une opération à réitérer

    Lorientraide a été appelée par des jeunes du quartier de Bois-du-Château qui souhaitent s’impliquer dans leur lieu de vie et apporter la solidarité à leurs voisins de palier. « C’est une première. On aimerait pouvoir le faire une fois par mois. Les jeunes vont pouvoir créer du lien dans le quartier, c’est exactement ce que l’on voulait », se félicite le président. Les denrées collectées seront partagées équitablement en colis et distribuer aux personnes inscrites samedi 13 février, à partir de 14 h.

    Informations

    Collecte de denrées non périssables jusqu’à jeudi 11 février, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 45, à la Maison de Quartier de Bois-du-Château, 9 rue Jules-Massenet.

     
     
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  • Martine Jaffrelo, gérante de la société Filéo Groupe, à Lanester, met à disposition gratuitement un espace de dix places de coworking pour les étudiants.Martine Jaffrelo, gérante de la société Filéo Groupe, à Lanester, met à disposition gratuitement un espace de dix places de coworking pour les étudiants.  

    La société Filéo, à Lanester, met gratuitement à disposition une salle de coworking pour les étudiants. Un moyen pour eux de changer d’environnement ou tout simplement de bénéficier d’une connexion internet. À l’appel de l’Université Bretagne Sud, quinze communes du département ont fait la même démarche.

    « J’ai juste envie de leur donner un coup de pouce, qu’ils aient un lieu avec du contact social et tout à disposition gratuitement ». Martine Jaffrelo, gérante de Filéo Groupe, dans la zone de Kerpont, à Lanester, a beaucoup pensé aux étudiants ces derniers temps et elle a fait avec les moyens dont elle disposait : une salle de coworking inutilisée depuis le début de la pandémie.

     

    Filéo Groupe accompagne les créateurs d’activités et d’entreprises, loue aussi des bureaux, principalement pour les TPE. « Je suis mère d’une étudiante en médecine, je sais que les jeunes sont en souffrance, qu’ils sont isolés, n’ont plus de relations sociales, alors j’aide comme je peux », explique Martine Jaffrelo. Dix places sont disponibles dans l’espace de coworking, avec imprimante à disposition mais aussi espace repas. « Ici, ils peuvent aussi discuter avec ceux qui travaillent dans les locaux, prendre du temps de pause dans des espaces dédiés ».

    Quinze collectivités répondent à l’appel de l’UBS

    Martine Jaffrelo voit en cet espace de coworking pour étudiants la possibilité de « découvrir le monde économique dans un lieu où il se développe ». La gérante lanestérienne assure que son geste est simplement motivé « par l’envie de transmettre, comme lorsque l’on accueille des stagiaires ». Le lieu est accessible en bus et peut recevoir les étudiants du lundi au vendredi. « En fonction de la demande, des créneaux seront à réserver mais, au besoin, j’ai aussi deux grandes salles de conférences qui peuvent accueillir des étudiants ».

    L’initiative de Martine Jaffrelo fait écho à l’appel lancé par la présidente de l’Université de Bretagne-Sud, Virginie Dupont, qui, à la rentrée de septembre, a demandé aux collectivités de se mobiliser. « Nous avons contacté 180 communes dans le Morbihan et le Sud-Finistère qui comptent au moins cinq étudiants résidants. Nous avons eu quinze retours positifs de collectivités qui avaient des lieux à proposer », rapporte Morgane Vary, chargée des affaires administratives et financières de la vie du campus de l’UBS.

    À Languidic, aucun étudiant ne s’est présenté

    Malgré une assez maigre mobilisation, l’université du Morbihan est satisfaite de la qualité des réponses. « Elles sont variées. Cela va de la salle communale de Camors au cyberespace de Plouhinec. Une petite commune comme Taupont a proposé une salle de réunion ». Les collectivités mettent à disposition, pour la majorité, des médiathèques. « C’est facile car elles sont déjà équipées de connexions internet, d’ordinateurs », remarque Morgane Vary. Ploërmel, qui compte 132 étudiants résidants, a proposé trois espaces numériques. « Il y a eu une grande réactivité des communes qui ont tout mis en place rapidement avec des protocoles sanitaires », se félicite l’UBS.

    Les étudiants s’emparent-ils de ces lieux ? À Languidic, aucun ne s’est présenté à la mairie qui jugeait la démarche utile en raison des faiblesses de connexion internet dans certains lieux-dits de la commune.

    Contact

    Salle de coworking à Filéo Groupe, 68, rue Claude-Chappe à Lanester. Tél. 06 87 53 40 51.

     

    Céline Le Strat

    source: https://www.letelegramme.fr/     

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