• Hôtel-Dieu de Pont-l'Abbé. L'hôpital va continuer sa mue  (LT.fr-28/01/2017)

    Lors de ses voeux hier après-midi, Mathias Maurice, directeur, a expliqué que l'hôpital allait continuer sa mue. Directeur de l'Hôtel-Dieu depuis peu, Mathias Maurice a présenté hier ses voeux à la communauté religieuse et au personnel du groupe HSTV. L'occasion de brosser les grandes lignes d'une année placée sous le signe de lourds travaux et d'aborder les enjeux du futur plan, feuille de route à horizon 2021. « Cela fait un peu garden-party, même si nous sommes au mois de janvier », lance non sans humour Mathias Maurice, directeur de l'Hôtel-Dieu de Pont-l'Abbé. Hier, en raison des travaux qui depuis presque un an occupent l'hôpital bigouden, c'est dans des locaux provisoires que le nouveau directeur de l'établissement a présenté les grandes lignes d'« une année 2016 un peu particulière ». Particulière par la succession de trois directeurs. Après le départ de Thomas Deroche et un intérim assuré par Anselme Kerfourn, Mathias Maurice a pris ses fonctions à l'automne avec comme mission de poursuivre le travail engagé par ses prédécesseurs.
     
    Une alternative d'avenir
     
    Devant un large parterre, communauté religieuse, personnel, élus, le directeur a évoqué l'ambitieuse rénovation dans laquelle l'hôpital s'est engagé. « L'année 2016 a été marquée par la mise en oeuvre du plan d'investissement pour un montant de 16 M€ ». Il a évoqué la rénovation du bâtiment Notre-Dame de Lourdes qui a permis « d'accueillir les patients dans de meilleures conditions » : hall d'accueil rénové, mise en sécurité incendie de l'ensemble du bâtiment. 2016, aura aussi été l'année de la mise en place (en avril) de l'hospitalisation à domicile (HAD). « Nous avons été désignés par nos partenaires pour porter ce projet », s'est félicité le directeur. Il rappelle que l'HAD « constitue une alternative d'avenir à la prise en charge en établissement et permet de mieux répondre aux besoins de la population ». Un service qui accueillait fin 2016 une quarantaine de patients par jour et dont le directeur a bon espoir qu'il en accueille une vingtaine de plus en 2017. Dans son discours, Mathias Maurice a également évoqué l'accroissement de l'activité de l'établissement. Il évoque l'activité des services de médecine qui « s'est trouvée renforcée, avec une progression notable du taux d'occupation et du nombre de séjour ». Il évoque l'activité ambulatoire qui s'est maintenue, précise que la psychiatrie a elle aussi vu son activité progresser. Ce qui « confirme l'importance de cette spécialité dans le cadre du parcours de prise en charge de santé mentale sur le territoire, au-delà du bassin de vie bigouden ». Il a rappelé l'acquisition faite en octobre dernier d'un nouveau scanner et la refonte totale du service de radiologie.
     
    Un projet des usagers
     
    L'hôpital entend bien continuer sa mue en 2017. Dès mars, 27 lits de médecine interne, de médecine polyvalente, d'endocrinologie et d'ORL vont être mis en service dans l'aile rénovée du bâtiment Notre-Dame de Lourdes. Fin avril, c'est le plateau technique soins de suite et de réadaptation (SSR) et de nutrition qui va ouvrir. Les abords de l'hôpital « vont être entièrement rénovés ». L'objectif étant d'offrir de meilleures conditions d'accès aux usagers. À cela va s'ajouter la livraison espérée pour septembre de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ». Une nouvelle résidence qui accueillera 116 résidents dans « des conditions d'accueil et d'accompagnement entièrement modernisées ». Parallèlement, l'hôpital va engager son nouveau projet d'établissement. Ce projet à horizon 2021 doit être « finalisé à la fin du premier trimestre 2017 ». On en connaît déjà quelques grandes orientations : le renforcement des relations avec les professionnels de ville, le développement des filières de soins ou encore l'amélioration des organisations au sein de l'établissement. Les usagers ne seront pas oubliés. Bien au contraire. « Nous allons réfléchir à un projet des usagers ».
     
    source:  letelegramme.fr
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  • A propos du débat sur la ré-industrialisation de la France : Commentaire du PRCF et proposition d’action commune aux militants franchement communistes.(IC.fr-22/01/2017)

    Le PRCF fut le premier dans les années 2000 – ses affiches de l’époque en font foi – à lancer une campagne sur le thème « Oui, il faut produire en France et réindustrialiser notre pays ».

    Il fallut alors affronter les gauchistes boboïsants qui jugeaient dépassés le travail, l’industrie et la lutte pour le salaire (en un mot, le combat ouvrier), les internationalistes de salon, pour qui défendre le produire en France est « nationaliste », et les européistes à tous crins pour lesquels l’ « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (cœur du Traité de Maastricht) est le dernier mot du progrès.

    Aujourd’hui, plusieurs candidats se réclamant de la gauche font mine de vouloir relancer ce débat à défaut d’avoir agi pour lui quand ils étaient ministres. Ne parlons pas de Benoit Hamon dont la proposition-leurre de « RMU » banalise le thème de la fin du travail, donc de la résignation au dés-emploi massif de la classe ouvrière industrielle et de la masse des travailleurs productifs.

    On pourrait donc penser que le texte ci-joint (doc. 1), cosigné par Montebourg, Laurent, Martinez, Mailly, Coquerelle, Généreux (PG), est très opportun dans la mesure où il invite à défendre l’industrie contre la finance. Or c’est plus douteux qu’il n’y paraît comme le montre avec intelligence le texte critique rédigé par nos camarades du réseau FV-PCF (ci-dessous, doc. 2).

    Tout en partageant la ligne générale de cette critique : la contradiction principale n’oppose pas « la finance » à « l’industrie » car la finance est le cœur du capitalisme moderne, nous ajoutons qu’il est impossible d’engager la rupture avec le capitalisme sans…

    1. les secteurs-clés de l’économie (secteur financier mais aussi très grandes entreprises industrielles et infrastructures : aéroports, ports, autoroutes…),
    2. reprendre la maîtrise nationale du commerce extérieur, protéger le « fabriqué en France » (industriel mais aussi agricole),
    3. placer les entreprises nationalisées sous le contrôle démocratique conjoint de la puissance publique, des travailleurs et des usagers et sur cette base, planifier la reconstruction équilibrée des territoires dans le cadre d’une République une, souveraine et indivise,
    4. coopérer d’égal à égal entre Etats souverains sur la base de l’échange maîtrisé et mutuellement profitable.
    5. Arracher la Recherche et l’Université aux mains du capital et les remettre au service de la nation et des « lumières communes ».

    Mais ces mesures seront-elles-mêmes impossible sans ce préalable décisif : la SORTIE par la porte à gauche de la funeste zone euro-mark, de l’U.E. et de l’OTAN, socle d’une rupture révolutionnaire avec le capitalisme et de la construction du socialisme pour la France (ce qui exige plus que jamais, dans les formes propres à notre pays et à notre temps, la conquête du pouvoir par la classe ouvrière et par le monde du travail).

    C’est dans cet esprit que, dépassant le cadre des seules analyses, le PRCF – qui soutient de manière critique la candidature mais qui ne s’est soumis ni au dispositif de campagne de ce dernier, ni au PCF « euro-constructif » et socialo-dépendant – diffuse présentement à la porte des entreprises, usines en tête, son 4-pages programmatique pour le Frexit progressiste et pour une République sociale et souveraine, une, laïque et indivisible, démocratique et populaire, fraternelle et internationaliste.

    Surmontant les divergences qui ont récemment séparé des communistes sincères sur la tactique électorale, retrouvons-nous tous, camarades, sur ces fondamentaux communs à tous les vrais communistes pour aller ensemble à la porte des usines. La clé du changement, c’est que les vrais communistes reprennent ENSEMBLE le dialogue et l’action commune avec les premiers intéressés au changement de société : les OUVRIERS.

    , secrétaire national,
    Jo Hernandez, responsable Luttes du PRCF,
    , responsable des relations unitaires.

     

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  • COMMUNIQUÉ DE SOUTIEN DE LA COMMISSION LUTTES  du PÔLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE ( PRCF)

    Malgré les bénéfices, la VOIX DU NORD licencie : soutiens aux travailleurs frappés par la #LoiTravail (IC.fr-

    Depuis le début de l’année 2016, les milliers de travailleurs soutenus par le PRCF et par sa commission Luttes, qui sont descendus dans la rue pour s’opposer au démantèlement du Code du travail et à la « loi Travail » peuvent en ce début d’année 2017 constater les conséquences négatives de cette loi anti démocratique imposée avec le 49/3 par l’ancien premier ministre M. Valls aujourd’hui candidat à la Présidentielle.

    Les travailleurs du journal La Voix du Nord viennent de subir les effets négatifs de cette « loi travail ». La direction du journal, annonce un plan de  suppression de  178 postes (25% de l’effectif) de ce quotidien régional sans aucune raison économique sérieuse, le journal ayant réalisé un résultat net positif de 5,4 millions d’euros en 2015 et de 25 millions d’euros cumulés sur 2010-2015).  Elle justifie son plan de licenciements par une volonté de « sauvegarde de la compétitivité ». Ce qui correspond à l’article 67 de  la Loi Travail.

    L’autre sujet d’inquiétude  des journalistes est le fait que la direction ait donné des instructions pour empêcher les journalistes « extérieurs » à La Voix du Nord de faire leur travail en rendant compte de ce plan de licenciements et de la colère qu’elle suscite de la part des travailleurs de La Voix du Nord..

    La commission Luttes du PRCF apporte son soutien aux travailleurs du quotidien régional La Voix du Nord et dénonce l’application d’une loi anti-démocratique imposée par une directive européenne. Elle renouvelle sa proposition d’un référendum sur l’UE. C’est cette dernière qui, pour le profit des grands actionnaires, orchestre toutes les régressions que mettent en musique nationalement les gouvernements réactionnaires.

    Le PRCF appelle à sortir la France du maudit euro, de l’UE et de l’OTAN pour rompre avec le capitalisme et construire le véritable socialisme. Dans l’immédiat, le PRCF est totalement solidaire des salariés de La Vois du Nard en lutte contre les réductions d’effectifs.

    source: http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/malgre-benefices-voix-nord-licencie-soutiens-aux-travailleurs-frappes-loitravail/

     

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  • Hôpital de Brest. « La descente aux enfers continue » selon Sud Santé (LT.fr-24/01/2017)

    Dans un communiqué, le syndicat Sud Solidaire déplore une nouvelle fois la dégradation des conditions de travail au CHRU Brest-Carhaix : « La descente aux enfers continue. (...) Nous venons d'apprendre que toute l'équipe des infirmières du service d'orthopédie se met en grève demain, ainsi que les aides-soignantes, pour dénoncer leur épuisement. Le service d'orthopédie a rouvert six lits d'hébergements avec du matériel inadapté, du personnel en nombre insuffisant sur certaines plages horaires, la semaine dernière. La restructuration prochaine avec la suppression de lits, et donc de postes, les inquiète. Et comme si cela ne suffisait pas, on veut leur imposer leurs congés à raison de quinze jours cet été, refus des trois semaines. Le personnel de l'établissement est en souffrance, conséquence du plan de retour à l'équilibre. Il n'a cessé de faire des efforts ces dernières années, le syndicat Sud Santé est très inquiet pour l'année qui vient de débuter ».

    source: letelegramme.fr
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  • Quimper-Activité soutenue aux urgences. « Des conditions pas acceptables » (LT.fr-21/01/2017)Personnels des urgences quimpéroises mobilisés, hier, lors d'une heure d'information syndicale.

     
    « Nous accueillons les patients dans des conditions qui ne sont pas acceptables ! » Une vingtaine de soignants des urgences du centre hospitalier, réunis par Sud Santé hier, estiment urgent de disposer de plus de lits dans les services pour absorber les flux de patients.
     
    Les seize box du service des urgences du centre hospitalier de Quimper font le plein actuellement, comme souvent l'hiver ou l'été, pic épidémique ou pas. « Ce matin, nous avions encore trois personnes âgées de plus de 85 ans entrées aux urgences dans la nuit, alitées, dans le couloir, en attente de pouvoir monter dans un service », témoignait, hier, une soignante des urgences. « Parfois sept, huit ou neuf patients se retrouvent dans cette situation, en même temps », a assuré l'un de ses collègues. Autour d'eux, une vingtaine d'aides-soignants, infirmiers et médecins du service venus témoigner « de conditions d'accueil inacceptables des patients ». « Aux urgences, on fait de plus en plus régulièrement patienter des personnes pendant des heures, dans les couloirs ou dans des petites pièces comme des salles de bain ou des bureaux, sans sonnette, des espaces pas prévus pour cela, avant de leur trouver un lit dans un service », décrivent plusieurs infirmières et aides-soignantes.
     
    Libérer des lits d'aval
     
    Tous réclament, a minima, « l'application réelle d'un protocole interne qui prévoit de libérer un lit dans chaque service d'hospitalisation vers 11 h le matin, alors que les sorties se font plutôt l'après-midi ». Si, c'était le cas, insistent-ils, « nous aurions quatorze lits à disposition pour orienter les personnes traitées par les urgences, cela permettrait de mieux gérer les flux de patients », signifient ces professionnels. Quatorze infirmiers, aides-soignants, médecins et internes travaillent chaque nuit aux urgences. lls sont près de vingt à la mi-journée. « Ce n'est pas tant un problème de personnels, que de lits », émet l'un d'eux. « Le problème, c'est que l'hôpital est désormais sous-dimensionné en lits de médecine et de chirurgie. La direction nous dit qu'il faut privilégier l'ambulatoire ou l'hospitalisation à domicile », pointe Jean-Paul Sénéchal, de la section Sud Santé. « Les patients et leurs familles se montrent souvent compréhensifs, mais pour nous c'est très frustrant : on quitte le service en ayant le sentiment de ne pas être allé au bout de notre mission », signifie une soignante. « Et puis cela pose clairement la question de la sécurité des patients », s'exclame une autre. « De leur intimité aussi, lorsqu'ils sont mis en attente de trop longues heures dans un couloir », souligne l'une de ses collègues.
     
    Environ 150 passages par jour
     
    De son côté, le secrétaire général du centre hospitalier confirme que « l'activité reste tout à fait soutenue aux urgences avec, toujours, des pathologies hivernales ». « Le Chic dispose de capacités pour hospitaliser les patients en fonction des besoins, avec des délais dans l'attente d'un lit d'hospitalisation », expose Nicolas Mével. « On reste aux alentours de 150 passages aux urgences par jour, dans le cadre d'un pic d'activité saisonnière qui justifie les consignes indiquées aux usagers la semaine dernière (le Télégramme du 12 janvier) », complète-t-il. La direction de l'hôpital prévoit de faire un point, la semaine prochaine, sur ses organisations. Parallèlement, une réflexion, évoquée mardi en commission médicale d'établissement, y débute sur un dispositif « hôpital en tension ».
     
     
    Bruno SALAUN
     source: letelegramme.fr
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  • Hier, à l'occasion d'une nouvelle journée d'action nationale à l'initiative de la CGT, quelques militants quimpérois se sont contentés de distribuer des tracts.

     
    Le 3 décembre, des employés de l'hypermarché Carrefour avaient débrayé pour dénoncer le projet d'ouverture des magasins le dimanche. La décision de la direction était attendue pour la fin de l'année. La décision n'est toujours pas tombée. « Nous pensons qu'elle peut arriver à la fin du mois, estime Michelle Laurent, secrétaire CGT. Et nous craignons que FO, le syndicat majoritaire au niveau national (mais absent à Quimper), signe un accord ce qui aurait pour effet de permettre cette ouverture ». Hier, à l'occasion d'une nouvelle journée d'action nationale à l'initiative de la CGT, quelques militants quimpérois se sont contentés de distribuer des tracts. Ils constatent que la mobilisation n'est pas massive à Quimper.
     
    La concurrence de Leclerc Pleuven ?
     
    « On invoque souvent le fait que le magasin Leclerc de Pleuven est ouvert le dimanche matin, explique Michelle Laurent. Il peut le faire car il est en zone touristique. En fait, Carrefour estime qu'il y a une évolution inéluctable des habitudes commerciales, notamment via internet, qu'il faut suivre et la chaîne veut être la première. Une liste de magasins concernés, car ils ont des difficultés, ou sont confrontés à une concurrence, a été dressée par la direction nationale. Nous n'en avons pas connaissance. À Quimper nous constatons que Leclerc et Géant n'ouvrent pas et qu'il n'y a donc pas de problème de concurrence ». Hier matin, Michelle Laurent et Godefroy Vincent, délégués CGT, ont donc distribué des tracts aux clients pour exposer les conséquences de cette ouverture le dimanche matin. « Pour nous comme pour vous, le dimanche, c'est la famille, les enfants, les loisirs... Le patronat du commerce prépare lentement mais sûrement la disparition de notre jour de repos le dimanche et sans doute aussi le vôtre ! Aujourd'hui les commerces et demain les administrations, les crèches, les transporteurs, les banques ».
     
    Les Verts félicitent Leclerc...
     
    Dans le même temps, le groupe Europe Écologie les Verts du Finistère diffusait un communiqué pour féliciter Michel-Edouard Leclerc pour son opposition à l'ouverture le dimanche. « Une fois n'est pas coutume, EELV se félicite de la vision de M.-E. Leclerc sur la banalisation de l'ouverture des dimanches, lit-on. En connaissance de cause, il explique que ces ouvertures ne créent pas d'emplois puisqu'elles en détruisent aussi dans les petits commerces et qu'il s'agit d'un transfert du chiffre d'affaires au profit du dimanche avec un coût plus élevé associé à une précarisation de l'emploi ».
     
    ... avec des réserves EELV met un bémol.
     
    « Mais voilà, il suffit de regarder la situation dans le Finistère pour constater que certains Leclerc ouvrent tous les dimanches en matinée, qu'ils sont situés en périphérie et que ses franchisés ne pensent qu'à grossir au détriment du commerce de centre-ville qu'ils font crever. Nous attendons donc que M.-E. Leclerc mette ses actes en conformité avec ses paroles ! ».
     
    Ronan Larvor
    source: letelegramme.fr
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  • Salaisons d'Arrée : le transfert en attente (OF -20/01/2017)

    Le comité central d'entreprise, réuni hier à Lampaul-Guimiliau, n'a pas entériné le transfert de la production du site de Brennilis.

    Comme nous le laissions entendre dans notre article du mercredi 18 janvier, la CFDT agroalimentaire n'a pas donné d'avis concernant le transfert du site de Brennilis vers celui de la Lampaulaise de salaisons, à Lampaul-Guimiliau. C'est là que se tenait hier jeudi un comité central d'entreprise, où le syndicat était consulté sur ce transfert de production, et de la majeure partie des 81 salariés qui travaillent à Brennilis.

    Nouveau comité ce vendredi

    Si les élus du CCE « sont pleinement conscients de la pertinence industrielle de ce transfert, liée à la faiblesse des investissements du groupe Financière Turenne Lafayette (FTL) depuis plusieurs années programmant son obsolescence industrielle ». Ils estiment que « la situation, suite au scandale financier du groupe FTL, laisse trop d'incertitudes sur les moyens financiers, sur la stabilité du périmètre du groupe et sur les décisions prises à l'issue de l'audit demandé par le nouveau PDG, Éric Le Gouvello. »

    Après le décès de Monique Piffaut, seule actionnaire du groupe, on a découvert que les comptes étaient truqués. Le journal Les Échos évoquait même des pertes de 25 millions d'euros. Les membres du comité central d'entreprise ont estimé qu'il était préférable d'attendre les conclusions de l'audit, attendu pour février. Les élus CFDT, eux, « souhaitent sécuriser socialement le transfert avec des accompagnements adaptés aux besoins des salariés. »

    Une réunion du comité central d'entreprise est de nouveau convoquée ce vendredi. Elle portera sur les comptes de la Lampaulaise de salaisons. Enfin, le nouveau PDG du groupe, Éric Le Gouvello, se rendra sur les sites de la Lampaulaise de salaisons (Lampaul-Guimiliau, Ergué-Gabéric et Brennilis) les 1er et 2 février prochains.

    Philippe ATTARD.

    source-Quotidien Ouest-France 20/01/2017

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  • La CGT Santé appelle à défiler à Brest (OF-20/01/2017)

    Les syndicats CGT santé et action sociale du Finistère dénoncent « la logique financière » des hôpitaux.

    Pour Marceline Severac, secrétaire de la CGT Santé du Finistère, la raison principale de l'engorgement des urgences dans les centres hospitaliers tels que Quimper ou Brest, n'est pas la virulence exceptionnelle de la grippe « mais la suppression progressive de lits pour les patients dans les hôpitaux de proximité. »

    Thomas Bourhis, secrétaire du syndicat du CHRU Brest-Carhaix, dénonce la suppression récente de huit lits en chirurgie orthopédique tandis qu'aux urgences, « certains patients ont pu passer jusqu'à vingt heures sur des brancards. »

    Caroline Tromeur, son homologue à Carhaix, déplore que le Samu de sa ville soit obligé d'envoyer des patients en urgence jusqu'à Brest, pour cause de manque de place.

    Tout cela, d'après Marceline Severac, à cause du « virage ambulatoire » pris par l'administration depuis le passage à la tarification à l'activité (T2A), qui incite les directeurs d'établissements à privilégier au maximum les séjours rapides. Pour elle « Cela se fait forcément au détriment de l'intérêt d'un grand nombre de patients. Et notamment les personnes âgées, qui sont trop souvent renvoyées chez elles avant d'avoir récupéré une pleine autonomie ».

    Psychiatrie, soins des personnes âgées en Ehpad, services de suivi et de réadaptation, foyers de travailleurs... Tous les secteurs pâtissent des réformes, selon les représentants syndicaux, qui dénoncent « une logique purement comptable sans aucune vision à long terme ».

    À l'occasion d'une journée nationale intersyndicale CGT/FO/Sud, ils manifesteront à Brest, le 7 mars.

    source: Quotidien Ouest-France 20/01/2017

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  • La cérémonie s'est déroulée, hier en fin d'après-midi, dans le self de l'établissement, en présence de tous ceux qui collaborent avec l'hôpital de Quimperlé.
     

     
    La céremonie des voeux du centre hospitalier de Quimperlé s'est déroulée hier après-midi. L'occasion de parler de l'avenir et d'évoquer la fusion avec Lorient, Riantec, Port-Louis et Le Faouët, qui devrait intervenir au 1e r janvier 2018. Hier, au self du personnel du centre hospitalier de La Villeneuve, l'ambiance était détendue et l'atmosphère plutôt guillerette. « Gouvernance et organisation polaire... » À l'image de l'intervention, non dénuée d'un humour certain, du directeur, Carole Brision. « Comme tous les hôpitaux sis sur le territoire de France, le centre hospitalier de Quimperlé a connu en son temps ses glorieuses dont j'ignore si elles étaient vraiment au nombre de 30 ? L'époque teintée d'une certaine opulence rendait possibles vastes chantiers et expansion d'activité. Puis, ces dernières décennies, le vent des réformes a soufflé. Tour à tour sont arrivés le codage de l'activité, la réforme de la tarification, les conventions tripartites, la nouvelle gouvernance et son organisation polaire... Aucun secteur, aucun professionnel de santé n'a été épargné. Tous ont intégré de nouveaux raisonnements en termes de quantification, objectivation, reporting, benchmarking... L'informatisation, la dématérialisation, la virtualité régneront bientôt en maîtres absolus, comme si elles pouvaient effacer la condition humaine qui préside cependant à toute construction ». Un long chemin vers la fusion « Puis, par un beau jour de janvier 2016, la loi de modernisation de notre système de santé a enfin été promulguée. Convaincue depuis plusieurs années de la nécessité de s'associer aux autres établissements du Territoire de santé pour asseoir le positionnement du centre hospitalier de Quimperlé sur son bassin de vie, notre communauté n'a pas hésité longtemps pour adhérer au projet de constitution du groupe hospitalier de territoire Sud Bretagne et même aller plus loin, pour s'acheminer d'abord sur la voie d'une direction commune, puis de la fusion des quatre établissements de santé publics (Lorient, Riantec, Port-Louis et Le Faouët) afin de créer le troisième établissement public de santé de Bretagne, juste après les deux centres hospitaliers universitaires de Brest et Rennes ». Cet engagement n'a pas été subi. Il est le fruit de coopérations médicales publiques réussies. Il résulte d'une habitude de travailler ensemble dans l'intérêt bien compris et le respect de tous. Il s'inscrit dans la logique d'une médecine de parcours et de la prise en charge graduée des pathologies chroniques et complexes. Totalement exonéré de toute préoccupation concurrentielle, notre atout est celui de la complémentarité ». En mode offensif Le mot de la fin reviendra à Michaël Quernez, maire et président du conseil de surveillance du CHQ : « Dans ce dossier, nous avions le choix entre être sur la défensive et être offensif. Nous avons choisi l'offensive ».
     
    Yann Le Scornet
    source:  letelegramme.fr
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