• Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver, en ce début d’après-midi devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès.Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver, en ce début d’après-midi devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès. 

    Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés sont arrivés en début d’après-midi devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès. Ils ont, ensuite, manifesté devant l’hôtel de l’agglomération.

    En grève depuis deux semaines, les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan) dont le groupe Renault veut se séparer ne lâchent pas la pression. Hier, lundi 10 mai 2021, à Lorient (Morbihan) le comité social et économique extraordinaire ne s’est finalement pas tenu après une journée « bras de fer ».

    Lire aussi : Fonderie de Bretagne : « Maintenant il faut tenir ! »

    Ce mardi 11 mai 2021, vers 14 h 30, les grévistes sont de retour devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan). Un important dispositif de gendarmeries mobiles y a été déployé pour en empêcher l’accès. Après un moment de tension avec les forces de l’ordre, les grévistes ont pu déposer symboliquement des pièces devant le bâtiment. Ensuite, vers 15 h, ils ont rejoint l’hôtel communautaire Lorient Agglomération pour faire la même chose.

     
    Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en empêcher l’accès.

    Dans un communiqué, adressé ce mardi 11 mai 2021, le groupe Renault a annoncé qu’il engage la recherche d’un repreneur pour la Fonderie au lendemain d’une journée de mobilisation des salariés grévistes. « À la suite du processus d’information-consultation des salariés d’une période de deux mois et qui s’est achevé ce jour, Renault Group engage la recherche d’un acquéreur pour le site de Caudan. »

     

    Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès. 

    « On ne veut pas d’un repreneur »

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture vers 15 h 15. Comme devant la sous-préfecture, des forces mobiles les attendaient à l’entrée de l’hôtel d’agglomération.

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture. Comme devant la sous-préfecture, des gendarmes mobiles les attendent devant les portes.

    Ils ont jeté des boîtiers différentiels de voiture électriques devant le bâtiment, sur les marches, comme ils l’ont fait auparavant devant la sous-préfecture.

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture. Comme devant la sous-préfecture, des gendarmes mobiles les attendent devant les portes. 

    « On ne veut pas d’un repreneur », ont martelé les fondeurs, qui disent ne pas pouvoir reprendre le boulot « sur les mêmes bases qu’il y a trois semaines. » « Il n’y a que Renault qui a les volumes. S’ils ne sont plus les patrons, ils vont nous presser le citron. »

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture. Comme devant la sous-préfecture, des gendarmes mobiles les attendent devant les portes. | OUEST-FRANCE

    « Fondeurs oui, chômeurs non ! »

    Sous les cris de « fondeurs oui, chômeurs non », les fondeurs ont prévenu : « On reviendra et on va monter d’une marche tous les jours. On était gentils, mais on est à bout. Ça fait trois semaines qu’on se bat, qu’on est comme des chiens sur le parking, personne ne s’occupe de nous. » Cette action était avant tout « symbolique », pour « faire du bruit pour ne pas se faire oublier ».

    Un échange avec Fabrice Loher

    Le maire et président de Lorient Agglomération, Fabrice Loher est venu à leur rencontre, sur le parvis de l’hôtel d’agglomération et a échangé avec eux pendant plus d’un ¼ d’heure. | OUEST-FRANCE

    Le maire et président de Lorient Agglomération, Fabrice Loher est venu à leur rencontre, sur le parvis de l’hôtel d’agglomération et a échangé durant plus d’un quart d’heure avec Maël Le Goff, avec un parler franc. « Renault se fout aussi de ma gueule depuis des mois. Je n’ai aucune information. » Il l’a redit : « Je m’occupe de vous. La fonderie est le dossier sur le haut de la pile. » « Mais vous n’avez aucune influence », ont rétorqué les fondeurs. « Je ne suis pas décisionnaire, je n’ai pas de prise sur Renault. On a cosigné un courrier avec le président de Région, les parlementaires dans lequel nous avons repris toutes vos revendications. Maintenant c’est à Renault de s’exprimer. Il faut que Renault garantisse des volumes de production et s’engage sur une longue durée, s’il doit y avoir un repreneur. »

    15 h 35, ils repartent en opération escargot, vers Caudan, en passant par Lanester.

     

    Delphine LANDAY, Nadine BOURSIER et Charlotte BAHUON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Jamais depuis le début du conflit social à la Fonderie de Bretagne (Morbihan) le 27 avril, les grévistes n’avaient fait face à un tel déploiement de forces de l’ordre. Ici, ce mardi devant la sous-préfecture de Lorient.Jamais depuis le début du conflit social à la Fonderie de Bretagne (Morbihan) le 27 avril, les grévistes n’avaient fait face à un tel déploiement de forces de l’ordre. Ici, ce mardi devant la sous-préfecture de Lorient. 

    Les esprits s’échauffent. Renault demande la reprise du travail, les salariés refusent et l’État s’impatiente visiblement d’un retour au calme. La journée de mardi a semble-t-il pris un tournant dans ce conflit social.

    Les grévistes de la Fonderie de Bretagne entament leur troisième semaine de mobilisation. L’usine qui fabrique des pièces pour Renault est toujours à l’arrêt. Les esprits s’échauffent, à tous les étages.

    L’appel de Renault

    Dans un communiqué publié tôt mardi matin, le groupe Renault a annoncé que le processus de recherche de repreneurs entrait dans une phase active. Un message relayé ensuite par Jean-Luc Bois, directeur du site de 340 salariés, basé à Caudan (Morbihan). « Je comprends l’émotion et l’inquiétude des salariés, a-t-il exprimé. Il faut diversifier l’activité et la productivité. On est prêt à redémarrer l’usine pour atteindre les 19 000 tonnes fixées pour cette année. » Une reprise que refusent les grévistes, « car, à ce tonnage-là, l’usine n’est viable ». Une garantie des volumes qui n’est pas d’actualité pour le directeur, qui explique qu’« il faut d’abord connaître le projet industriel avant de définir des volumes. Renault Group veut le meilleur pour la Fonderie. Il faut reprendre pour séduire des repreneurs. »

    L’action des fondeurs

    Mardi, une cinquantaine de grévistes ont quitté l’usine pour une nouvelle action à Lorient. Une demi-douzaine de camions de gendarmes mobiles et des moyens de police ont empêché l’accès devant les grilles de la sous-préfecture de Lorient. Après quelques échanges tendus, ils ont pu finalement y accéder pour déposer des pièces fabriquées à Caudan. Ils ont répété l’opération devant la maison de Lorient Agglomération. « On est à bout. Ça fait trois semaines qu’on se bat, qu’on est comme des chiens sur le parking, personne ne s’occupe de nous. » Cette action était avant tout « symbolique », pour « faire du bruit pour ne pas se faire oublier ».

    Les déclarations de Jean-Dominique Sénard

    Interviewé sur Europe 1 dans le cadre de l’émission La France bouge, le PDG de Renault n’évoque pas la recherche d’un repreneur pour FDB. « Nous faisons un travail considérable pour rassurer tout le monde, a-t-il dit, l’évolution des fonderies de Bretagne est connue depuis longtemps, son activité est vouée à se réduire considérablement. » Le PDG explique notamment cette baisse par le passage du thermique à l’électrique. « À Caudan, nous fabriquons des pièces pour les modèles hybrides et électriques », rappelle Maël Le Goff, délégué CGT Fonderie.

    Insistant beaucoup sur l’accompagnement des salariés et leur formation pour de nouveaux métiers, le PDG de Renault a redit : « Cette fonderie n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault en revanche, nous allons accompagner cette transition ». Hier soir, la colère est montée d’un cran dans les rangs des grévistes convaincus de l’annonce prochaine de la fermeture de l’usine.

     

    Delphine LANDAY

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Par l’intermédiaire d’un bref communiqué, le groupe Renault a confirmé la recherche d’un repreneur pour la Fonderie de Bretagne, à Caudan. Par l’intermédiaire d’un bref communiqué, le groupe Renault a confirmé la recherche d’un repreneur pour la Fonderie de Bretagne, à Caudan. 

    La direction du groupe Renault a confirmé, ce mardi matin, qu’elle était à la recherche d’un acquéreur pour la Fonderie de Bretagne, à Caudan. Elle demande par ailleurs « de mettre fin à la situation de blocage » du site.

    C’est par un bref communiqué que la direction du groupe Renault a confirmé, ce mardi matin, qu’elle était à la recherche d’un nouvel acquéreur pour la Fonderie de Bretagne. « À la suite du processus d’information-consultation des salariés d’une période de deux mois et qui s’est achevé ce jour, Renault Group engage la recherche d’un acquéreur pour le site de Caudan », écrit d’abord la direction.

    « Maintenir l’activité et les emplois »

    « Renault Group a conscience des incertitudes partagées par les salariés du site et réaffirme sa détermination à chercher un acquéreur viable économiquement et en capacité de maintenir l’activité et les emplois de la Fonderie de Bretagne de façon pérenne et à accompagner les salariés dans cette transition », poursuit le groupe, pour qui « il est vital pour l’avenir du site de mettre fin à la situation de blocage et de permettre la reprise des activités dès lors que les conditions de sécurité seront réunies. Ce processus doit se poursuivre dans le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes ».

    Lundi 10 mai, le comité social et économique (CSE) qui devait se tenir en sous-préfecture de Lorient a été annulé en raison du mouvement de grogne des salariés. Ils réclament le maintien de la Fonderie dans le giron du groupe Renault. Depuis le 27 avril, le site est à l’arrêt et la production et les expéditions sont bloquées.

     

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  • Les services de réanimation ont été en première ligne durant la covid-19. La pandémie a mis en lumière la spécificité des métiers de la réanimation.  Les services de réanimation ont été en première ligne durant la covid-19. La pandémie a mis en lumière la spécificité des métiers de la réanimation. 

    À Lorient, les paramédicaux de réanimation suivront le mouvement de grève nationale ce mardi 11 mai. Ces infirmiers et aides-soignants déplorent le manque de reconnaissance de leurs métiers. Un service mis en lumière par la covid. Sophie Le Potier, infirmière depuis 22 ans, nous raconte, au nom de son service.

    Voilà 22 ans que Sophie Le Potier travaille comme infirmière en réanimation à Lorient. Et ce n’est pas de trop pour évoluer dans un service si exigeant et polyvalent. « On traite du médical et du chirurgical. On fait de la cardiologie, de la néphrologie, de la pneumologie, tout ce qui est défaillances vitales », présente l’infirmière de 49 ans.

    Et pourtant, elle n’a pas de diplôme spécifique, juste celui d’infirmière diplômée d’État. « Mais en sortant de l’Ifsi (*), les soignants ne sont pas capables de travailler en réanimation », assure-t-elle. C’est pour la reconnaissance de leur statut spécialisé que les personnels paramédicaux seront en grève ce mardi 11 mai. À Lorient, ils iront à la rencontre du public, devant l’hôpital du Scorff, de 14 h à 16 h.

    Doubler le nombre de lits, pas anodin

    À l’arrivée de la covid-19 en France, Sophie Le Potier s’est sentie « hypermotivée » pour réagir à la pandémie. Pour faire face à l’afflux de patients et permettre des transferts entre les régions, l’Agence régionale de santé (ARS) a décidé de doubler le nombre de lits en réanimation. À Lorient, le service est passé de dix à 20 lits et ce n’est pas anodin. Il faut une infirmière pour deux patients et demi, il a donc fallu renforcer le personnel, d’anciens collègues sont venus prêter main-forte, des soignants d’autres services ont dû être formés sur le tas.

    «Un patient qui arrive en réa, ce n’est jamais programmé et les premières heures sont cruciales»

    « La covid a mis en lumière ce que l’on savait déjà : les aides-soignants et infirmiers ne peuvent pas être remplacés au pied levé ! Après trois semaines de formation, on demande à une infirmière d’aller mettre une dialyse chez un patient, elle ne sait pas faire et c’est normal. Ce n’est pas parce que l’on est formé trois semaines que l’on est apte à prendre en charge, dans sa globalité, un patient de réanimation », assure Sophie Le Potier.

    L’expérience lorientaise

    La réanimation de Lorient compte une soixantaine de paramédicaux, dont 32 infirmiers. Le service a fait face aux trois vagues de l’épidémie grâce au soutien de tout l’hôpital, de la direction en passant par la pharmacie, le bloc, mais surtout grâce à son expérience. « La réa à Lorient, c’est en moyenne 13 ans d’expérience, c’est exceptionnel, on ne voit pas ça dans les hôpitaux parisiens où il y a beaucoup de turnover. Cela nous a bien aidés. Ma crainte, c’était de voir la qualité des soins baisser, mais cela n’a pas été le cas et on en est très fier de cela », relate l’infirmière.

    L’expérience, c’est la clé pour s’en sortir en réanimation. « Un patient qui arrive en réa, ce n’est jamais programmé et les premières heures sont cruciales, cela prend du temps et il faut aussi gérer les familles pour qui c’est un choc. On ne doit pas les abandonner », expose Sophie Le Potier. Elle a mis un an à se sentir à l’aise dans ce service et voit bien les jeunes soignants arriver stressés. « Pour une aide-soignante, faire du nursing sur un patient branché, intubé, ventilé avec des fils partout, ce n’est pas évident ».

    (*) Institut de formation en soins infirmiers.

     

    Céline LE STRAT

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  • Les occupants du Grand Théâtre de Lorient ont demandé à être reçus par le maire de Lorient, ce lundi matin, pour qu’il prenne position sur la continuité de l’occupation en même temps que la réouvertur Les occupants du Grand Théâtre de Lorient ont demandé à être reçus par le maire de Lorient, ce lundi matin, pour qu’il prenne position sur la continuité de l’occupation en même temps que la réouverture des lieux au public. 

    Avec la reprise des spectacles au Grand Théâtre de Lorient, l’occupation des lieux par les intermittents est menacée. Après une réunion avec le maire ce lundi 10 mai, les occupants rencontrent la direction du théâtre ce mardi matin.

    Avec la réouverture annoncée du Grand Théâtre (quatre spectacles sont programmés en juin), les occupants veulent que le maire de Lorient prenne position. « Le Grand Théâtre nous a informés que la sous-préfecture s’opposera à la réouverture si on occupe toujours les lieux. Pour nous, la réouverture est possible avec notre présence. Les lieux sont assez grands. Depuis le début de l’occupation, on n’a provoqué aucun cluster. On respecte les règles sanitaires», déclare Kristell Arquetoux, intermittente. «On est des gens du spectacle, on veut que ça joue. On a voté en assemblée générale qu’on ne bloquerait pas la réouverture. On veut une position claire de la mairie ».

    Pas d’évacuation de force

    Après avoir déployé, en début de matinée, ce lundi 10 mai, une grande banderole devant l’entrée de l’Hôtel de Ville, une vingtaine d’occupants du Grand Théâtre ont finalement obtenu un rendez-vous avec le maire et l’adjointe à la culture, en fin d’après-midi. « Si Fabrice Loher a pris l’engagement de ne pas faire d’évacuation de force, il nous a fait comprendre qu’il faudrait partir le 19 mai, au mieux le 25 mai, en mettant en avant les coûts de l’occupation et les règles sanitaires », explique l’un des trois intermittents reçus à la mairie.

    Concernant la sous-préfecture, appelée par le maire, « elle prétend n’avoir réclamé aucune évacuation des lieux », expliquent les occupants. Curieux jeu de dupe !

    Nouveau protocole d’occupation proposé à la direction du théâtre

    Une réunion est prévue ce mardi matin avec la direction du Grand Théâtre, qui pourrait avoir le dernier mot. « On va leur faire des propositions et leur soumettre un nouveau protocole d’occupation du théâtre, permettant une cohabitation constructive. On ne veut surtout pas bloquer la reprise ». Et de conclure : « On est d’accord avec le maire qui nous a dit que ça ne pouvait pas durer éternellement, tout en lui précisant que ce n’était pas encore le moment de partir ».

    Les occupants du Grand Théâtre ont demandé à être reçu par le maire de Lorient ce lundi matin, pour qu'il prenne position sur la continuité de l'occupation en même temps que la réouverture des lieux aLes occupants ont déployé une grande banderole en arrivant devant l’entrée de l’Hôtel de Ville de Lorient, ce lundi. 
     
     
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  • Les membres du collectif « Lorient contre Bayer-Monsanto » appellent à participer à la marche contre l’agrochimie, ce samedi samedi 15. Les membres du collectif « Lorient contre Bayer-Monsanto » appellent à participer à la marche contre l’agrochimie, ce samedi samedi 15.

    La sixième marche « contre Bayer-Mosanto et pour le respect du vivant » aura lieu samedi 15 mai, à Lorient. Le collectif organisateur appelle une nouvelle fois les citoyens à se rassembler « afin de stopper les lobbys de l’agrochimie ».

    Le collectif « Lorient contre Bayer-Monsanto » rassemble, depuis 2015, des citoyens, associations et producteurs « en lutte contre les géants de l’agrochimie et ses dangers pour l’environnement et la santé ». Il organise, samedi 15 mai, sa sixième marche à Lorient.

    OGM : la « démesure » des importations

    À quelques semaines des élections régionales, cette marche « contre Bayer-Monsanto et pour le respect du vivant » veut peser dans le débat. « Lorient, comme Brest et Saint-Nazaire, est une ville de la démesure en importation d’OGM du Brésil, où les vasières, vertes à cause des nitrates dans l’eau, agonisent », souligne le collectif.

    « Défi et combat » pour mots d’ordre

    La dernière marche, en 2019 (celle de 2020 a été annulée en raison du confinement), avait rassemblé 2 000 participants. Les membres du collectif appellent donc à se rassembler à nouveau, « autour des mots d’ordre « défi » et « combat »» afin de stopper ces lobbys qui nous transforment en zombies asservis ! », appellent-ils.

    Pratique

    Départ de la marche samedi 15 mai, à 14 h 30, de la place de l’Hôtel-de-Ville, passage par le cours de Chazelles et la sous-préfecture et arrivée sur le parvis du Théâtre de Lorient, avec prises de parole.

     
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  • Les salariés de la Fonderie de Bretagne ont fait le pied de grue devant la sous-préfecture de Lorient, dès ce lundi 10 mai, 6 h. Ils voulaient empêcher la tenue du CSE extraordinaire devant lancer la Les salariés de la Fonderie de Bretagne ont fait le pied de grue devant la sous-préfecture de Lorient, dès ce lundi 10 mai, 6 h. Ils voulaient empêcher la tenue du CSE extraordinaire devant lancer la recherche active d’un repreneur. 

    Ce lundi 10 mai s’annonçait tendu pour les salariés de la Fonderie de Bretagne et il l’a été jusqu’à l’annonce de l’impossibilité de tenir le comité social et économique, « pour raison de sécurité ». Dès 6 h, les salariés ont encerclé la sous-préfecture de Lorient pour empêcher la direction d’y entrer. Elle ne s’est pas présentée.

    1-Annulation du CSE pour raisons de sécurité

    Ce lundi 10 mai, à 14 h 30, à la sous-préfecture de Lorient, devait se tenir un comité social et économique (CSE) qu’on savait sous haute tension. Après le délai légal de consultation des membres du CSE, la recherche active d’un repreneur pour la Fonderie de Bretagne devait démarrer officiellement par la tenue de cette réunion extraordinaire. Un seul objectif pour les salariés : l’empêcher.

    Les organisations syndicales (CGT, CFE-CGC, CFDT) avaient annoncé dès ce vendredi qu’elles n’y assisteraient pas. Dès 6 h, ce lundi, les salariés ont pris position et à 8 h, ils étaient 120 à guetter toutes les entrées pouvant mener à la sous-préfecture. À 14 h 30, la direction ne s’était toujours pas présentée et, à 15 h 15, le sous-préfet a annoncé à une délégation de trois élus CSE et au médiateur, Éric Boireau, l’annulation de la réunion car « les conditions ne sont pas réunies ».

    La CGT dénonce « le mépris de la direction » mais se félicite du résultat. « Ce n’est pas une victoire pour nous, mais un recul pour eux ».

     

    2-Qu’aurait annoncé la direction lors du CSE de ce lundi ?

    A priori, la présentation du rapport Secafi, cabinet mandaté par le CSE, qui avait rendu des conclusions mais incomplètes car manquant d’éléments, était à l’ordre du jour. Certains salariés pensent qu’un ou plusieurs repreneurs potentiels auraient pu être annoncés. Aucun nom n’a pour l’instant filtré.

    Nommé le 5 mai, par le préfet Patrice Faure, Éric Boireau, étudie le dossier et cherche à renouer le dialogue entre les parties et mettre fin au conflit. Un dossier loin d’être un cadeau : « La négociation est difficile », concède le directeur de l’unité territoriale de la Direccte (Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). L’annulation du CSE de ce lundi permet, au mieux de gagner du temps, mais l’instance sera inévitablement reconvoquée, peut-être même très rapidement.

    PHOTO FRANCOIS DESTOC / LE TELEGRAMME LORIENT (56) : Fonderie de Bretagne. Le sous-préfet de Lorient, Pierre Clavreuil, a annoncé l’annulation du CSE de la Fonderie de Bretagne qui devait se tenir lun« La négociation est difficile », concède Éric Boireau, le médiateur nommé le 5 mai dernier par le préfet du Morbihan, Patrice Faure. 

     

    3-Troisième semaine d’occupation

    Ce mardi 11 mai, les fondeurs entament leur troisième semaine d’occupation de l’usine. Depuis le 27 avril, la production et les expéditions sont bloquées. Des jours longs et des nuits courtes qui pèsent sur les esprits mais n’empêchent pas la lutte. « On est fatigués mais déterminés. On est dans le même état d’esprit qu’au 27 avril : on ne lâchera pas », a déclaré Maël Le Goff, délégué CGT du personnel, au sortir de son deuxième entretien de la journée avec le sous-préfet, Pierre Clavreuil.

    Mais ce qui commence à peser, c’est le manque d’écho aux discussions engagées. « On a fait la tournée des popotes, jusqu’au ministère de l’Économie. Ils ont toutes les cartes en main pour comprendre que notre avenir passe par Renault ».

    Les fondeurs en ont marre de discuter et veulent « des actes » mais se heurtent souvent à un mur : « Tout le monde nous soutient mais personne ne peut rien faire ». La fatigue et le désespoir pourrait se transformer en colère noire : « Pour l’instant on est gentils mais… ».

     

    Céline LE STRAT

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Lorient : rassemblement des fondeurs devant la sous-préfecture
     
    Le sous-préfet de Lorient, Pierre Clavreuil, a annoncé l’annulation du CSE de la Fonderie de Bretagne qui devait se tenir lundi 10 mai à 14 h 30. Les conditions n’étant pas réunies.
     
    Le sous-préfet de Lorient, Pierre Clavreuil, a notifié aux salariés de la Fonderie de Bretagne que les conditions ne sont pas réunies pour la réunion du CSE qui devait se tenir ce lundi 10 mai à 14 h 30. Le comité social et économique est donc annulé. À 15 h, le sous-préfet avait demandé à parler à une délégation de la Fonderie de Bretagne ainsi qu’au médiateur. Une nouvelle convocation pourrait arriver dans les prochains jours. La CGT en appelle à l’État « qui doit prendre ses responsabilités », avec un appel du pied, à peine déguisé, envers Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères : « Certaines personnes, très discrètes, originaires de la Région doivent prendre position », a déclaré Maël Le Goff, délégué du personnel, à la sortie de la sous-préfecture.
     

    Pour rappel

    120 salariés de la Fonderie de Bretagne se sont installés devant la sous-préfecture de Lorient ce matin. Les salariés de la Fonderie ont été reçus par le sous-préfet, Pierre Clavreuil, à 11 h. Durant 45 minutes, ils ont, une nouvelle fois, présenté leurs revendications et ont prévenu : « Nous empêcherons la direction d’entrer dans la sous-préfecture si elle vient pour le CSE ». Ce comité social et économique doit permettre d’enclencher le processus de recherche active d’un repreneur. Un feu a été allumé avec des pneus. La circulation quai de Rohan a été coupée.

    Un feu a été allumé avec des pneus.Un feu a été allumé avec des pneus.
     
     
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  • Les techniciens du laboratoire du groupement hospitalier du Centre-Bretagne seront en grève mardi 18 mai.Les techniciens du laboratoire du groupement hospitalier du Centre-Bretagne seront en grève mardi 18 mai. 

    Les techniciens du laboratoire du groupement hospitalier du Centre-Bretagne annoncent se mettre en grève le 18 mai 2021. Ils invitent à manifester devant le CHU de Rennes à 11 h, ce jour-là.

    Les techniciens du laboratoire du groupement hospitalier du Centre-Bretagne (GHCB) de Noyal-Pontivy (Morbihan) annoncent une grève pour mardi 18 mai 2021. Ce jour-là, ils n’assureront que le service minimum au laboratoire, les analyses de garde uniquement​, précisent-ils dans un communiqué transmis par le syndicat Sud.

    Demande de revalorisation

    Toujours invisibles, oubliés, relégués au dernier rang nous allons nous faire entendre pour une reconnaissance immédiate de notre profession​, clament-ils. Se décrivant comme des oubliés du Ségur de la Santé, ils revendiquent un passage en catégorie A et une revalorisation salariale. 

    Ils invitent par ailleurs à manifester devant le CHU de Rennes, toujours le 18 mai, à 11 h.

     

    Aurélie DUPUY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une quinzaine de parents d’élèves se sont retrouvés samedi matin devant l’école de Lanveur. Ils appellent au maintien dans son poste l’enseignant remplaçant.Une quinzaine de parents d’élèves se sont retrouvés samedi matin devant l’école de Lanveur. Ils appellent au maintien dans son poste l’enseignant remplaçant. 

    Pourtant ça marchait bien. Depuis octobre 2020, l’enseignant remplaçant s’est très bien intégré dans l’équipe pédagogique de l’école de Lanveur. Vendredi après-midi, il a appris que c’était fini. Le remplaçant sera remplacé.

    À l’école primaire de Lanveur, à Lorient, l’enseignante de CE2, 25 élèves, est brutalement tombée malade. Elle a été remplacée en octobre dernier par un enseignant, qui depuis, une chance, a pu assurer le suivi pédagogique de la classe sans rupture. « Vendredi après-midi, il a reçu un coup de fil de l’inspection académique, racontent les parents d’élèves. On lui a annoncé, pendant la classe, qu’il devait quitter ce poste et qu’il serait remplacé ! »

    De la brutalité

    Une décision ubuesque et une façon de faire brutale que dénoncent les parents réunis samedi devant l’école. « À deux mois de la fin d’une année compliquée par la crise sanitaire, on décide de casser quelque chose qui fonctionne. L’enseignant n’a pas le temps de préparer son départ, on va désorganiser quelque chose qui convenait à tout le monde, aux enfants, aux enseignants. Quand à l’inverse, il y a parfois des situations de crise dans des écoles dont on ne se préoccupe pas ! »

    Des courriers à l’inspection et au ministère

    L’explication de l’inspection académique donnée aux parents est administrative : « L’actuel remplaçant est normalement intégré dans un pool de remplaçants de courte durée. Des moyens viennent d’être alloués pour les remplacements de longue durée par le ministre de l’Éducation. Donc on demande à cet enseignant de quitter ce poste au profit d’un autre remplaçant… On est dans Brazil (film culte de Terry Gilliam, ndlr) ! »

    Deux courriers ont été adressés, l’un à l’inspectrice d’académie, Françoise Kihl, l’autre au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Ils y expliquent pourquoi ils demandent le maintien de l’enseignant jusqu’à la fin de l’année scolaire estimant que « ce choix purement administratif est préjudiciable pour les enfants ». Une copie a également été adressée au maire de Lorient, Fabrice Loher, et à son adjointe à la vie scolaire, Morgane Christien.

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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