• Plusieurs centaines de personnes manifestent ce dimanche 9 mai 2021, à Vannes (Morbihan).Plusieurs centaines de personnes manifestent ce dimanche 9 mai 2021, à Vannes (Morbihan).

    Plusieurs centaines de personnes manifestent ce dimanche 9 mai 2021, à Vannes (Morbihan), pour demander au gouvernement d’en faire plus dans ses mesures envers la protection du climat.

    Après le succès de la manifestation des lycéens pour le climat le 19 mars 2021 et celle du collectif pour le climat le 28, les Morbihannais se sont de nouveau mobilisés à Vannes (Morbihan).

    Ce dimanche 9 mai 2021, ils manifestent de nouveau pour réclamer une vraie loi climat, quelques jours après le vote solennel de l’Assemblée nationale autour du projet de loi Climat et résilience. Ils répondent à l’appel national à manifester pour dénoncer « l’inaction climatique du gouvernement »

     

    « Il est temps de faire évoluer notre système essoufflé dont l’obsolescence a été mise en lumière par la crise sanitaire. Le gouvernement et la majorité parlementaire avaient une occasion historique d’amorcer un changement indispensable, légitimé par un exercice de démocratie citoyenne inédit », explique le collectif qui regroupe différentes associations et comités du pays de Vannes : Collectif citoyen pour le climat (Vannes) ; La Renverse (Arradon) ; Action AID Pays de Vannes ; Green Vannes (Youth for climate) ; Alter actif (Arradon) ; Silence aux dessus de nos têtes (Meucon) ; Arradon en transition et Attac 56.

     

    Olivier CLÉRO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Serge Grandais écrit un livre sur l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan). Le moine a découvert 120 lettres dans les greniers du monastère, qui l’ont éclairé sur les activités de résistance de ses prédécesseurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il pose devant l’ancienne salle de tir, où les résistants s’entraînaient, et qui sert aujourd’hui de débarras.Serge Grandais écrit un livre sur l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan). Le moine a découvert 120 lettres dans les greniers du monastère, qui l’ont éclairé sur les activités de résistance de ses prédécesseurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il pose devant l’ancienne salle de tir, où les résistants s’entraînaient, et qui sert aujourd’hui de débarras. 

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan), fut un haut lieu de la Résistance. Grâce à 120 lettres retrouvées dans les greniers, le frère Serge Grandais a pu en apprendre plus sur le père Guénael, déporté à Neuengamme (Allemagne), où il est mort en janvier 1945.

    Chez les trappistes, le silence est d’or, et l’accueil de tous un devoir. Des règles de vie qui ont contribué à faire de l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan), un haut lieu de la Résistance.

    « Hébergement d’aviateurs, de parachutistes, de résistants, caches d’armes, fabrication de faux papiers d’identité… Une poignée de moines étaient des membres actifs du réseau Pat O’Leary, les autres ont préservé le secret », témoigne Serge Grandais, à l’occasion de ce 8 mai 2021, 76e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Le frère, qui écrit un livre sur l’histoire de Timadeuc, a découvert 120 lettres datant des années 1940 dans les greniers du monastère. Une correspondance qui l’a éclairé sur les activités de résistance de ses prédécesseurs.

    Saboter la machine de guerre ennemie

    Dans ces courriers, il est beaucoup question du père Guénaël, né Jean Mathurin Thomas en 1899. Appelé comme soldat en 1939-1940 et fait prisonnier, le quadragénaire revient à Timadeuc en 1941 avec la ferme intention de saboter la machine de guerre ennemie​.

    Avec le père abbé, Dominique Nogues, les pères Gabriel Blourdier, Louis de Gonzague, Alain Christiaen, il fait même aménager une salle de tir où des jeunes de la région venaient, de nuit, essayer les armes parachutées​.

    L’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan) était un haut lieu de la Résistance. Des actes  de bravoure qui ont coûté la vie au père Guénael, déporté à Neuengamme, où il est mort en janvier 1945. 

    Jusqu’au 14 juin 1943 : Ce terrible de lundi de Pentecôte, où l’abbaye est cernée par une cinquantaine de SS. Il est 15 h, l’heure des vêpres. Quelques soldats rentrent dans l’église, font sortir les moines, leurs invités et les fidèles, les alignent le long du mur et les mettent en joue.

    Le père Guénaël essaie de gagner du temps, fait en sorte d’être le seul interrogé, mène les soldats dans une cave où ils ne trouveront rien, pour permettre aux autres de se sauver​, poursuit frère Serge. Il est arrêté, interrogé et torturé par la Gestapo à Rennes, déporté à Neuengamme, en Allemagne.

    « Choisir de vivre les uns avec les autres »

    Il s’est sacrifié pour épargner la communauté. L’abbaye a continué à cacher des résistants après son arrestation. Même en déportation, le père Guénaël a vécu sa foi. Dans une lettre, un de ses codétenus raconte qu’il est sorti des rangs pour parler à un prisonnier qui allait être pendu.

    Le religieux meurt dans le camp de concentration le 3 janvier 1945. Son souvenir reste présent à l’abbaye de Timadeuc : une plaque est apposée sur le monument en contrebas, non loin du canal de Nantes à Brest, qui salue l’héroïsme des moines morbihannais.

    L’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan) avait été décorée, dès 1946, de la médaille de la Résistance. Un monument, non loin du canal de Nantes à Brest, rappelle ces actes de bravoure et le sacrifice du père Guénaël, déporté à Neuengamme, où il est mort en janvier 1945. 

    « Fait rare, en 1946, l’abbaye a été décorée de la médaille de la Résistance et en 1947, de la Medal of Freedom du président américain, avec citation à titre posthume pour le père Guénaël, qui est probablement le seul moine à l’avoir reçue​, rappelle Serge Grandais.

    L’historien amateur souligne la fraternité et le courage de ses prédécesseurs. Comme Arnaud Beltrame, ils sont des personnalités inspirantes qui nous invitent, alors que nous traversons aussi une période difficile, à choisir de vivre les uns avec les autres, et pas les uns contre les autres.

     

    Julie SCHITTLY

    source : https://www.ouest-france.fr/

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  • Depuis 55 jours, les intermittents et précaires occupent le Grand théâtre de Lorient qui pourrait ne pas rouvrir si l’occupation se poursuit. Les militants appellent la population à venir les soutenir.Depuis 55 jours, les intermittents et précaires occupent le Grand théâtre de Lorient qui pourrait ne pas rouvrir si l’occupation se poursuit. Les militants appellent la population à venir les soutenir. 

    Les intermittents du travail ont promis d’occuper sans gêner la reprise au Grand théâtre à Lorient. La préfecture du Morbihan fait savoir qu’en leur présence, l’autorisation d’ouverture ne sera pas délivrée.

    Dans un communiqué, les intermittents mobilisés dans l’occupation du théâtre pour dénoncer la réforme de l’assurance chômage battent le rappel auprès des citoyens pour qu’ils viennent les soutenir sur place au plus vite. Ils expliquent que « la sous-préfecture refusera la réouverture du Grand Théâtre de Lorient tant que nous sommes sur place. Professionnels du spectacle, fonctionnaires, retraités, étudiants, salariés de l’hôpital, pratiquants de métiers discontinus n’ayant pas d’accès au régime de l’intermittence, nous avons voté la semaine dernière de n’empêcher aucune réouverture tout en maintenant notre occupation tant que nos revendications n’ont pas été satisfaites. »

    Pas de dégradation, pas de cluster

    Ils expliquent avoir fait la preuve de leur sérieux durant ces 55 jours de mobilisation : « Aucune dégradation, aucun incident, aucun cluster. » Pour les occupants, la préfecture cherche à semer la division. Et ils s’interrogent sur le silence du maire depuis 45 jours. « En tant que propriétaire du lieu, va-t-il demander notre expulsion ? Comment se positionne-t-il face aux 22 000 personnes concernées dans le pays de Lorient par la réforme de l’assurance chômage que nous combattons et qui doit rentrer en application au 1er juillet ?  

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Une action performance a eu lieu, à 11 h, au miroir d’eau de l’espace Jules-Ferry.Une action performance a eu lieu, à 11 h, au miroir d’eau de l’espace Jules-Ferry.

    Suite à l’entrevue avec le sous-préfet de Lorient jeudi matin, les délégués du Théâtre occupé de Lorient étaient en réunion avec la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), ce vendredi matin, pour débattre des propositions gouvernementales et proposer un plan de relance pour la culture. « Il vaut mieux mettre 250 personnes dans un champ ou sur une place de village 200 fois, que 50 000 personnes en une seule fois », soulignait Vladimir Bizet-Guilleron, référent du mouvement. Les délégués ont ainsi lancé des propositions pour financer l’emploi directement (retour dans les caisses des cotisations), favoriser les petites jauges (sécurité sanitaire accrue) et favoriser le maillage territorial pour un redémarrage économique.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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  • Ce vendredi 7 mai 2021, une délégation d’une soixantaine de fondeurs grévistes de la Fonderie de Bretagne (bloquée), s’est rendue à l’Union des entreprises du Morbihan (Medef) à la rencontre de son président Alban Ragani.Ce vendredi 7 mai 2021, une délégation d’une soixantaine de fondeurs grévistes de la Fonderie de Bretagne (bloquée), s’est rendue à l’Union des entreprises du Morbihan (Medef) à la rencontre de son président Alban Ragani. 

    L’occupation de la Fonderie de Bretagne se poursuit à Caudan, près de Lorient (Morbihan). Elle va durer tout le week-end. Vendredi 7 mai 2021, les grévistes ont poursuivi leurs actions pour défendre leurs emplois et ceux des sous-traitants.

    Ce vendredi 7 mai 2021, à 9 h, klaxons hurlant, les grévistes de la Fonderie de Bretagne (FDB) à Caudan (Morbihan), dont Renault veut se séparer, sont arrivés en cortège, devant le garage Renault de Lanester (Morbihan). Ils y ont symboliquement déposé aux portes de la concession, des portes-fusée et des boîtiers différentiels, fabriqués dans l’usine à deux pas. Ils ont ensuite filé vers Plouay (Morbihan), en cortège et rencontré Jacques Le Nay, sénateur du Morbihan. Il a fait savoir aux salariés qu’il serait « très déçu si la production de pièces de fonderie par Renault n’était pas maintenue à Caudan compte tenu de sommes engagées par les pouvoirs publics et du savoir-faire du personnel de l’entreprise ».

    Alban Ragani, président du Medef, a entendu l’inquiétude des salariés et alerte sur les risques pour les emplois induits, si la fonderie disparaît. 

    Ainsi a commencé cette onzième journée d’action. La veille, les salariés grévistes ont redit à Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération, pourquoi ils ne veulent pas du départ de Renault. « On sait qu’il y a chez Renault un projet de fonderie alu depuis 2017, explique Éric Guyomard, technicien, à FDB. Les mieux placés pour le faire, c’est nous. »

    De l’alu à Caudan

    Pour ce salarié de la fonderie, c’est un enjeu d’aménagement du territoire : « On laisse l’usinage au site du Mans, et on fait de Caudan, une fonderie alu. Loïg Chesnais-Girard est prêt à financer ce projet. » Dans le cas contraire, ce sont les deux fonderies qui seraient menacées. « Les pièces châssis, on connaît par cœur, on sera opérationnel pour l’alu, on a les compétences. »

    Une catastrophe pour les sous-traitants

    Autre argument déployé et réaffirmé vendredi après-midi auprès d’Alban Ragani, président du Medef du Morbihan : « Renault avait promis les volumes en échange d’une hausse de la productivité. Cet objectif a été dépassé et les volumes ont baissé… » Un président à l’écoute pour « défendre les emplois, je suis toujours sur le terrain, assène Alban Ragani. Mais je ne pèse pas bien lourd dans ce dossier. Voir disparaître la fonderie aurait des répercussions catastrophiques pour les sous-traitants. » Un emploi à la fonderie pèse trois emplois indirects.

    Un lundi de la colère ?

    Ce vendredi, au terme de près de deux semaines de conflit social, la classe politique, les acteurs du territoire sont unanimes pour condamner la perspective de la mise en vente de FDB par Renault. L’annonce doit en être faite officiellement lundi 10 mai 2021, en conseil social et économique. Un CSE auquel les représentants de la CGT et celui de la CFDT ne seront pas. Un lundi de la colère ?

     

    Delphine LANDAY.

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Le service réanimation du GHBA appelle à la grève le mardi 11 mai.Le service réanimation du GHBA appelle à la grève le mardi 11 mai. 

    Ils réclament une prime, la titularisation de personnel contractuel… Une manifestation aura lieu mardi 11 mai 2021, devant le centre hospitalier de Vannes (Morbihan).

    L’équipe paramédicale qui fait ce qu’est la réanimation du Groupement hospitalier Brocéliande Atlantique (GHBA) demande « une reconnaissance des compétences et aptitudes particulières mobilisées quotidiennement. Nos médecins réanimateurs nous soutiennent pleinement dans cette mobilisation », indique le personnel. C’est pourquoi le mardi 11 mai 2021, les infirmiers, aides-soignants et kinésithérapeutes de la Réanimation du GHBA seront en grève comme toutes les Réanimations et unités de surveillance continue de France.

    « Nous nous mobilisons pour obtenir la création d’une NBI (prime) qui n’existe pas pour les soignants en Réanimation et en Unité de Surveillance Continu et qui soit à la hauteur de nos compétences, respecter le ratio soignants/patients de jour comme de nuit afin d’assurer la sécurité et la qualité des soins auprès des patients et nous souhaitons également la pérennisation des équipes en titularisant les contractuels et permettre la stabilité du personnel formé aux soins en Réanimation. »

    Une visioconférence avec l’Agence régionale de santé de Rennes aura lieu à 14 h, le mardi 11 mai. En parallèle à cette mobilisation à venir, le personnel a rencontré Hervé Pellois, député de la circonscription ce vendredi 7 mai pour lui faire part de la situation. Une manifestation aura lieu le mardi 11 mai, à partir de 14 h, au niveau du rond-point de l’entrée de l’hôpital.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     
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  • Une cinquantaine de salariés de la Fonderie Bretagne se sont rendus au siège du Medef Morbihan, à Caudan. Alban Ragani, président, a reçu deux représentants.Une cinquantaine de salariés de la Fonderie Bretagne se sont rendus au siège du Medef Morbihan, à Caudan. Alban Ragani, président, a reçu deux représentants. 

    Les salariés de la Fonderie de Bretagne ont multiplié les actions ce vendredi 7 mai. Les ouvriers de Caudan ont été reçus par le sénateur Jacques Le Nay et Alban Ragani, président du Medef Morbihan.

    Au jour 11 de l’occupation de la Fonderie de Bretagne, les salariés grévistes ont mené une série d’actions ce vendredi 7 mai. À 9 h, ils se sont rendus, symboliquement, à la concession Renault de Caudan, où ils ont déposé les pièces produites par eux-mêmes à quelques mètres de là. Les fondeurs sont ensuite partis en opération escargot direction Plouay où ils ont été reçus par le sénateur Jacques Le Nay, qui s’est « battu » en 2009 pour la reprise par Renault a fait savoir aux salariés « qu’il serait très déçu si la production de pièces de fonderie par Renault n’étaient pas maintenues à Caudan compte tenu de sommes engagées par les pouvoirs publics et du savoir-faire du personnel de l’entreprise. En plus de son soutien apporté à un courrier commun, il prendra contact avec l’observateur désigné, Éric Boireau, dès la semaine prochaine. Enfin, il s’est engagé à relayer parallèlement au Gouvernement, et notamment à Jean-Yves Le Drian qu’il rencontrera au Sénat la semaine prochaine à l’occasion de l’examen d’un projet de loi dont il est auteur, les inquiétudes des salariés et les actions communes des élus locaux sur le sujet », écrit-il dans un communiqué.

    À 14 h, les salariés se sont entretenus avec Alban Ragani, président du Medef du Morbihan, : « Le Medef du Morbihan ce n’est pas les entreprises du Cac 40, ce sont les plombiers, les peintres, les sous-traitants de Renault qui sont concernés par le comportement de la marque. Je vais être honnête avec vous, je n’ai pas beaucoup de poids, pour ne pas dire rien, mais nous vous soutenons », a déclaré Alban Ragani devant la cinquantaine de salariés. Les grévistes se préparent à entamer une nouvelle semaine de mobilisation et attendent beaucoup du médiateur, Éric Boireau, nommé par le préfet.

    Lueur d’espoir pour les ouvriers de Caudan, les salariés de la Fonderie aveyronnaise Sam, ont repris le travail ce jeudi 6 mai, après avoir obtenu des engagements de Renault. Un Comité social et économique extraordinaire est prévu ce lundi 10 mai. Il s’annonce brûlant.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Fonderie de Bretagne : Opération escargot et 10e jour de mobilisation, à Lorient

     
    Les salariés de la Fonderie de Bretagne restent mobilisés en ce dixième jour de blocage. Ils ont mené une opération escargot sur la pénétrante et la RN 165 et se sont rassemblés devant la sous-préfecture et la Maison de l’Agglomération. Fabrice Loher les a reçus.

    Dixième jour de mobilisation à la Fonderie de Bretagne. Dès 8 h 30 ce jeudi matin, les salariés ont quitté la Fonderie de Bretagne pour mener une opération escargot sur la RN165 et la pénétrante, pour se rendre dans le centre-ville de Lorient et à la sous-préfecture, où ils sont arrivés un peu après 9 h 30 (150 manifestants). La circulation a été rendue délicate en début de matinée.

     
    Les salariés de la Fonderie de Bretagne se sont rassemblés devant la sous-préfecture à Lorient, après l'opération escargot, jeudi matin.Les salariés de la Fonderie de Bretagne se sont rassemblés devant la sous-préfecture à Lorient, après l’opération escargot, jeudi matin.

    Ils comptent interpeller les élus sur leurs promesses faites en mai 2020, où ces derniers s’opposaient fermement à « une décision de fermeture du site de la Fonderie de Bretagne de Caudan, ainsi qu’à tout autre scénario qui consisterait à inscrire l’avenir du site hors du giron du groupe Renault ». Les salariés ne veulent pas d’une reprise partielle ou totale d’un autre groupe et demandent des garanties sur l’emploi et la production du site.

    À la sous-préfecture et à la Maison de l’agglomération

    Alors qu’une délégation de fondeurs menée par Maël Le Goff est reçue par le médiateur à la sous-préfecture, le gros du cortège a rejoint la Maison de l’agglomération pour y rencontrer Fabrice Loher, président de Lorient Agglo. Les fondeurs doivent se réunir à 14 h, en assemblée générale, sur site, pour décider des actions à venir.

    Fabrice Loher, le président de Lorient Agglomération, a reçu une délégation des fondeurs, jeudi matin, à la Maison de l'agglo.Fabrice Loher, le président de Lorient Agglomération, a reçu une délégation des fondeurs, jeudi matin, à la Maison de l’agglo.
     
     
    source:  https://www.letelegramme.fr/
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  • Jean-Paul Le Bouëdec, 76 ans, a commencé sa carrière à 16 ans, aux Forges d’Inzinzac-Lochrist puis a travaillé 30 ans à la SBFM. Son fils y est entré en 1992. Ce samedi 1er mai, ils ont tous les deux Jean-Paul Le Bouëdec, 76 ans, a commencé sa carrière à 16 ans, aux Forges d’Inzinzac-Lochrist puis a travaillé 30 ans à la SBFM. Son fils y est entré en 1992. Ce samedi 1er mai, ils ont tous les deux défilés pour le maintien de cet outil industriel dans le pays de Lorient. 

    Depuis dix jours, les salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan, bloquent l’usine de Renault pour protester contre son départ. Tous se battent pour l’emploi industriel mais aussi pour la mémoire d’une usine qui a vu défiler des générations de fondeurs. Souvent de père en fils. Comme Jean-Paul et Laurent Le Bouëdec.

    À 76 ans, Jean-Paul Le Bouëdec a défilé ce samedi 1er mai, dans les rues d’Hennebont (56) aux côtés des salariés de la Fonderie de Bretagne dont Renault cherche à se séparer. Parce qu’il a consacré 30 ans de sa vie à la Société bretonne de fonderie et mécanique, devenue Fonderie de Bretagne en 2009. Avant ça, dès ses 16 ans, il avait travaillé cinq ans aux forges d’Inzinzac-Lochrist jusqu’à leur fermeture en 1966. Jean-Paul Le Bouëdec a défilé pour le patrimoine industriel du pays de Lorient mais surtout pour son fils, Laurent, 52 ans, qui a suivi ses traces en entrant à la SBFM en 1992. « C’était un peu une évidence. Mon père y travaillait, mon cousin, mon oncle aussi, c’était une histoire familiale », raconte le Hennebontais. Et il est loin d’être seul. À la Fonderie de Bretagne, on est souvent fondeurs de père en fils.

    La fonderie : une ambiance, une mentalité

    Après des petits boulots, à l’Arsenal notamment, le jeune homme de l’époque cherchait un CDI et puisqu’il tâtait pas trop mal le ballon, l’US Montagnarde l’a fait entrer à l’usine caudanaise. « C’était comme ça que ça se passait à l’époque. Il y avait pas mal de footeux à la SBFM. Je connaissais déjà du monde en arrivant ». La fonderie, un travail fatigant, dangereux à l’époque du père de Laurent, « mais je n’ai pas été effrayé par le travail, il y avait l’ambiance, la mentalité, c’est important ». Et quand on entre à la Fonderie de Bretagne, on entre souvent à la CGT. « On m’a presque mis le couteau sous la gorge pour que je prenne ma carte », plaisante le quinquagénaire. Alors Laurent a adhéré, une fois de plus comme son père, dont il est fier. « 35 ans d’usine dont 30 à la SBFM ce n’est pas rien. Lui aussi était de toutes les mobilisations, en 1981, en 1998. Il est inquiet pour son fils car aujourd’hui le travail ne court plus les rues ».

    « On ne doit rien à personne »

    « Qu’est-ce que je pourrais bien faire à 52 ans ? », se demande Laurent. Une phrase que l’on entend souvent chez ceux qui ont passé plusieurs décennies dans les murs de la Fonderie. De jour. De nuit. Renault a annoncé, le 11 mars, vouloir se séparer de l’usine. Les salariés veulent poursuivre l’aventure avec le groupe français et occupent le site depuis le 27 avril. « On s’est toujours battu, on a souvent gagné et on ne doit rien à personne ». L’échec de cette nouvelle mobilisation, Laurent Le Bouëdec ne veut même pas y penser. « Ce serait très dur… Là, c’est le flou total mais j’y crois ». Avec le plan amiante, Laurent Le Bouëdec partira à la retraite dans cinq ans et il n’imagine pas voir son usine fermer. Ni avant son départ, ni après. « Je ne veux pas partir avec la porte fermée, cela me ferait mal au cœur. Je suis fier d’être un fondeur, de bosser ici. C’est un savoir-faire ».

    La déception Renault

    En 30 ans, Laurent Le Bouëdec a connu une dizaine de postes à la Fonderie de Bretagne, « on peut dire que j’ai fait le tour de l’usine de la bavure des pots d’échappement, que l’on ne produit plus, à la fusion en passant par le noyautage. Aujourd’hui, je suis à la manutention ». Il travaille en 2/8, de 6 h à 14 h ou de 14 h à 22 h pour un salaire de 1 850 €, « certains diront que c’est bien mais après 30 ans de boîte, ce n’est pas fou, ça remplit le frigo mais pas de quoi faire des folies », confie le manutentionnaire. Nul besoin de s’entretenir longtemps avec Laurent pour comprendre qu’il ne se bat pas que pour un emploi et le salaire qui va avec. « On est comme des frères, on est une famille », rabâche Maël Le Goff, leader CGT, aux salariés. Laurent, célibataire et sans enfant, a effectivement fait de la fonderie sa famille. « Ici ce sont mes amis, on se voit le week-end, en dehors du boulot ». Alors il lutte pour cet outil industriel qu’il connaît par cœur. Ce week-end, il a dormi à la fonderie sur un matelas gonflable. « Je suis déçu de Renault, quand on lit le tableau noir qu’il dresse de la fonderie… Ça fait mal d’entendre parler de son usine comme ça. On ne demande pas grand-chose : juste travailler. C’est un devoir de se bagarrer ». Pour Jean-Paul et les autres.

     

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  • Le dimanche 28 mars dernier, la marche pour le climat avait rassemblé quelque 600 personnes sur le port de Vannes.Le dimanche 28 mars dernier, la marche pour le climat avait rassemblé quelque 600 personnes sur le port de Vannes.

    ​Un collectif d’associations répond à l’appel national à manifester dimanche 9 mai 2021 « pour dénoncer l’inaction climatique du gouvernement ». Rendez-vous est donné à 10 h 30 au port de Vannes (Morbihan).

    Le 9 mai prochain, quelques jours seulement après le vote solennel de l’Assemblée nationale autour du projet de loi Climat et résilience, un collectif d’associations (1) répondra à l’appel national à manifester « pour dénoncer l’inaction climatique du gouvernement ».

    La marche débutera à 10 h 30 de l’esplanade Simone-Veil rive droite du port de Vannes (Morbihan). Le dimanche 28 mars dernier déjà, il était de manière indépendante ou rassemblés, plus de 600 personnes à défiler.

    « Le texte de loi clairement insuffisant »

    Pour le collectif, « malgré plus de 5 000 amendements proposés, le texte de loi s’avère clairement insuffisant face à l’urgence climatique et ne représente en rien les ambitions initiales des propositions qui émanent pourtant de la société civile. »

    Et de conclure : « L’occasion est gâchée, la démocratie est négligée, et notre avenir est toujours plus incertain. Il est encore temps pour les citoyennes et citoyens d’agir et de défendre leur avenir. Un avenir plus sain et plus juste. »

     

    (1) Collectif Citoyen pour le Climat (Vannes), La Renverse (Arradon), ActionAid Pays de Vannes, Green Vannes (Youth for climate, Alter-Actif (Arradon), Silence aux dessus de nos têtes (Meucon), Arradon en transition, Attac 56.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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