• 250 personnes ont participé, ce samedi après-midi, à Lorient, à la 4ème marché des libertés. D'autres actions sont prévues en janvier.250 personnes ont participé, ce samedi après-midi, à Lorient, à la quatrième marche des libertés. D’autres actions sont prévues en janvier

    Nouvelle mobilisation ce samedi 19 décembre après-midi, à Lorient, à l’appel de plusieurs syndicats et organisations politiques. 250 personnes ont participé à cette quatrième marche des libertés, la dernière de l’année. D’autres actions sont prévues dès janvier.

    Alors que la queue se formait pour rentrer à la Fnac, la place Aristide-Briand se remplissait doucement de militants mobilisés contre le projet de loi sur la sécurité globale. Samedi après-midi, premier jour des vacances de Noël, 250 personnes se sont à nouveau rassemblées pour cette quatrième marche des libertés.

    « Une petite victoire »

    À l’appel de plusieurs syndicats, associations et organisations politiques, cette nouvelle journée de mobilisation (et certainement la dernière de l’année), a moins mobilisé que les précédentes. Les organisateurs s’y attendaient mais ne baissent pas la garde. « Nos différentes mobilisations au niveau national ont déjà permis d’infléchir la politique du gouvernement ».

    L’abandon du controversé article 24 est « une petite victoire », saluée par Robin Danilo, au moment des prises de parole. Mais, nuance le porte-parole de l’Union communiste libertaire, « cela reste une petite partie du projet de loi, qui vise à mater la contestation ».

    Nouvelles mobilisations à la rentrée

    Contestation qui va sans doute se durcir avec de nouvelles mobilisations à la rentrée, promettent-ils, pour dire non à « ces atteintes graves aux libertés d’informer, de manifester et d’opinion et à l’arsenal de lois liberticide que le gouvernement prépare ».

    Le cortège a tranquillement rejoint la sous-préfecture via la rue du Port et le cours de la Bôve. Parmi les slogans brandis ou scandés : « Non aux lois liberticides », « Justice nulle part, police partout », « Lorient, Lorient, nos libertés foutent le camp ! », « Travaille, consomme et ferme ta gueule » et un très remarqué « Big Brother is watching you » illustré par le portrait du Président Macron.

     
     
     
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  • Ce jeudi, les agents du Silgom étaient plus d’une centaine à contester leur exclusion du Ségur de la santé. Une opération escargot les a menés du site de Saint-Avé à l’hôpital de Vannes, ils ont rencontré la direction.

    Les agents du Silgom de Saint-Avé ne veulent rien lâcher. Comme les personnels soignants, mais aussi techniques et administratifs de l’hôpital, ils veulent bénéficier des 183 € de complément de traitement indiciaire accordé par le Ministre. « Sans la blanchisserie, la préparation des repas, le traitement des déchets, c’est la panique à l’hôpital », rappelle Yannick, représentant syndical. À la blanchisserie de Josselin, au restaurant de Vannes et d’Auray, 100 % du personnel a débrayé pendant deux heures ce jeudi après-midi. Au total, ils étaient plus d’une centaine de grévistes, rejoints par des personnels du secteur médico-social, eux aussi « les oubliés de la loi Ségur » comme ils se définissent.

    Troisième mouvement social ce jeudi pour les personnels du groupement d'intérêt public de l'hôpital, exclus du Ségur de la Santé.Troisième mouvement social ce jeudi pour les personnels du groupement d’intérêt public de l’hôpital, exclus du Ségur de la Santé. 

    Après une opération escargot du siège du Silgom à Saint-Avé jusqu’au CHBA, les agents ont manifesté à l’entrée de l’hôpital et distribué des tracts aux usagers avant d’être reçus par la direction. « Face à la mobilisation, l’hôpital a réquisitionné 33 grévistes. Là, on fait partie du service hospitalier… », constatait Yannick avec amertume. Vers 16 h 30, une délégation a été reçue pendant près d’une heure par la direction du CHBA. « Ils nous ont assurés de leur soutien. Eux-mêmes sont dans l’incompréhension de cette exclusion », résume Yannick. Les salariés se mobiliseront à nouveau vendredi 18, jour du conseil d’administration du groupe d’intérêt public. « On est remonté comme des pendules ! »

     
     
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  • Reynald Roussel n’a pas pu assurer les permanences sous le confinement, mais les juristes de l’association s’en sont chargés par téléphone.Reynald Roussel n’a pas pu assurer les permanences sous le confinement, mais les juristes de l’association s’en sont chargés par téléphone.

    Le président de la Fnath de Locminé (Morbihan), Reynald Roussel, tire la sonnette d’alarme sur les difficultés rencontrées en matière d’emploi, notamment par les personnes en situation de handicap.

    Président de la Fnath (association des accidentés de la vie) de Locminé (Morbihan), Reynald Roussel a participé à un des nombreux événements organisés en ligne à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, qui s’est déroulée du 16 au 22 novembre.

    « C’était l’occasion pour la Fnath de rappeler plusieurs de ses revendications et de tirer la sonnette d’alarme sur les difficultés rencontrées en matière d’emploi et de maintien dans l’emploi par les personnes en situation du handicap, renforcées par la crise sanitaire », indique Reynald Roussel.

    L’association qu’il préside compte 85 adhérents. « Un nombre très correct, assure-t-il. Les gens sont conscients que rester fidèles à la Fnath est important à la fois pour eux et pour les autres. L’association est en mesure de les guider pour qu’ils défendent leurs droits. »

    Le soutien des juristes de la Fnath

    Sur le secteur de Locminé, les salariés dans le milieu agroalimentaire ne manquent pas. « Parmi eux, il y en a beaucoup qui ont des problèmes de santé liés à leur emploi, explique Reynald Roussel. Si l’entreprise ne peut pas leur trouver un autre poste, ils sont obligés de reconstruire une activité professionnelle. Le médecin traitant, celui du travail, la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) les aident. Mais la Fnath, par ses juristes, peut les soutenir dans certaines démarches. »

    Reynald Roussel évoque la situation d’un habitant de Guérande qui l’a récemment sollicité. Employé dans l’hôtellerie, ce monsieur, déclaré inapte par le médecin du travail, a été licencié pour faute grave par le prestataire de services et non pour inaptitude médicale. « Il n’a pas pu bénéficier d’indemnités de départ », s’indigne Reynald.

    Il évoque aussi le cas d’un Bignanais, victime d’un accident de travail, en arrêt de travail depuis dix-huit mois. « Il se fait toujours soigner, mais il ne pourra plus retourner dans le milieu agroalimentaire dans lequel il travaillait. Il est obligé de prévoir une réorientation professionnelle. À 52 ans, ce ne sera pas simple. »

    « Tout n’est pas noir »

    Certaines personnes dans une telle situation tombent dans la précarité. La crise sanitaire n’a pas épargné les travailleurs en situation de handicap. « Certains de nos adhérents, en CDD ou en intérim avant le premier confinement, n’ont pas retrouvé de travail à la sortie du confinement », constate le président. Qui souligne pourtant que « tout n’est pas noir ».

    Il pense notamment à l’aide à l’embauche de 4 000 € pour les entreprises recrutant une personne en situation de handicap. « La Fnath regrette néanmoins que cette aide ait été mise en place avec du retard, note Reynald Roussel. Elle demande que la mesure soit prolongée au-delà du 28 février 2021 comme prévu initialement afin de permettre aux employeurs de se saisir pleinement de la mesure. » L’association veille à ce que les travailleurs en situation de handicap soient reconnus comme « des personnes à part entière ».

    Contact : tél. 02 97 64 30 04 ; groupement@fnath5629.org ; les permanences se tiennent le premier jeudi de chaque mois de 8 h 30 à 8 h 45, à l’annexe de la mairie.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • La pose de la première pierre de la Maison des syndicats à Lorient. Georges Séguy, ancien résistant et militant, avait assisté à la cérémonie. Au premier plan, le maire de l’époque, Yves Allainmat.La pose de la première pierre de la Maison des syndicats à Lorient. Georges Séguy, ancien résistant et militant, avait assisté à la cérémonie. Au premier plan, le maire de l’époque, Yves Allainmat. 

    La pose de la première pierre de la Maison des syndicats à Lorient (Morbihan), aujourd’hui en danger, a été célébrée le 6 novembre 1970, en présence de Georges Séguy. Récit de ce lieu chargé d’histoire et d’engagements.

    La Maison des syndicats à Lorient (Morbihan) a dû être évacuée en urgence mercredi 2 et jeudi 3 décembre 2020. En cause ? « Un syndrome du pont de Gènes, avait expliqué lors de la réunion d’urgence avec les organisations syndicales, le jeudi même en soirée, les poteaux de soutènement présentent des défauts structurels et cela peut s’effondrer à tout moment. »

    Si aucun syndicat ne doute de la vétusté du bâtiment, ils ont tous dénoncé la brutalité et la soudaineté de l’évacuation. « Nous ne remettons pas en cause les différents rapports sur l’état du bâtiment, a notamment dit Christophe Le Port pour la CFE-CGC, mais il y a un problème de méthode. »

    La Maison des syndicats menace de s’effondrer, les organisations ont dû évacuer le bâtiment en urgence la semaine dernière. 

    Le lieu est chargé d’histoire. La pose de la première pierre de la Maison des syndicats a fait l’objet d’une inauguration le 6 novembre 1970, en présence d’Yves Allainmat, maire de l’époque.

    « La dernière des promesses »

    L’occasion pour lui de rappeler que « cette première pierre est symbolique à plus d’un titre, lit-on dans notre édition du samedi 7 et dimanche 8 novembre. Elle représente la dernière des promesses qu’il nous restait à tenir. Pas tellement facile à tenir, les dommages de guerre de l’ancienne Bourse du travail ayant été investis dans d’autres réalisations. » 

    Les dommages de guerre

    Car c’est toute la charge historique que revêt ce bâtiment. Les militants lorientais et morbihannais de la CGT engagés dans la résistance ont payé un lourd tribut lors de la Seconde Guerre mondiale. D’autres se sont pliés, dans ce cadre du Service du travail obligatoire (STO) pendant l’occupation, à la construction du mur de l’Atlantique. Lorient a pratiquement été entièrement rasée. Face à l’ampleur de la tâche pour reconstruire la ville, la CGT a reversé à la ville les dommages de guerre perçus avec la promesse future de construire une maison des syndicats.

    « Parmi les invités ce 6 novembre 1970, il y a eu Georges Séguy, résistant et secrétaire général de la fédération des cheminots CGT », se rappelle Firmin Le Long, lui aussi militant de la CGT et cheminot de la gare de Lorient. Et si Firmin comprend le désarroi des organisations syndicales aujourd’hui, il dit aussi que « les problèmes du bâtiment ne datent pas d’aujourd’hui. Comment se fait-il qu’un bâtiment datant des années 1970 présente autant de défauts ? »

    Construite sur une zone humide

    Pierre Mayol, autre figure et féru d’histoire, a bien son idée. Son affaire familiale de grossiste en légumes se trouvait juste en face côté de l’actuelle Maison des syndicats. « Ils ont construit la Maison des syndicaux à la place des baraques. Tout ce secteur est une zone humide, sous la route passe un ruisseau. En fait dans ce coin, il y en a partout, de l’eau depuis la rue Beauvais jusqu’au bout de la rue de la Villeneuve, derrière Bodélio… Et de la rue Beauvais, cela redescend à la rue de l’Eau-Courante… »

    Delphine LANDAY.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Simone de Bollardière, avec son éternel sourire, une femme hors du commun.

     

    Simone de Bollardière s’est éteinte, dans la nuit de dimanche à lundi, à son domicile de Guidel, dans le Morbihan. Elle avait 98 ans.

    Quelle femme ! Toute ma vie je me suis battue, avec mon mari, le Général Jacques de Bollardière, aimait-elle répéter.

    Les causes que Simone de Bollardière a défendues sont nombreuses. Elle s’est élevée contre la torture en Algérie, pour défendre l’honneur de la France lors de cette guerre.

    Allant même jusqu’à participer à la création d’une association des anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG). J’ai une grande compassion pour eux. Trop d’entre eux sont revenus, malades d’avoir vu ou entendu l’insoutenable. Simone de Bollardière en était la présidente d’honneur.

    Elle s’est opposée aux essais nucléaires français.

    Elle s’est mobilisée pour le Larzac, contre le projet de centrale nucléaire à Plogoff, à la pointe du Finistère. Elle s’est dressée sur les rails à Quimperlé, pour sauver la gare et sa desserte. J’ai toujours été guidée dans mes actions par la non-violence et je souhaite que nos générations à venir poursuivent nos combats.

    À Quimperlé toujours, elle a été la première présidente de l’association familiale. Bretonne née à Nantes, elle a soutenu l’école Diwan, dès le début.

    Elle a tellement œuvré, a dit sa famille, lundi après-midi. Elle s’en est allée fatiguée, mais sereine et joyeuse. Sa vie a toujours été guidée par un souci de justice et de paix. C’était une grande humaniste, une militante. Une femme remarquable.

    Pour elle, les femmes doivent prendre leur destin en main.

    Simone de Bollardière est décédée à son domicile de Guidel, où elle habitait depuis 1962. Son mari était mort en février 1986.

    Lundi après-midi, les hommages se sont succédé. Europe écologie Les Verts Bretagne parlent d’une grande citoyenne du monde. D’une femme d’une grande simplicité, très déterminée dans les combats qu’elle menait pour la paix, pour l’égalité et l’humanité.  

    Quand Michaël Quernez, le maire de Quimperlé, évoque une combattante., une femme de valeurs. Le parvis de notre gare porte son nom (il a été inauguré en novembre 2017). On se souviendra à jamais de cette femme qui disait que désobéir est parfois un devoir.

    Les obsèques de Simone de Bollardière seront célébrées, mercredi 9 décembre, à 14 h 30, en l’église de Guidel.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Moins de monde, moins de chants mais ceux qui étaient présents ce samedi place Glotin à Lorient persistent à demander le retrait du projet de loi sur la sécurité globale.Moins de monde, moins de chants mais ceux qui étaient présents ce samedi place Glotin à Lorient persistent à demander le retrait du projet de loi sur la sécurité globale. 

    La convergence des luttes, dans le froid, a fait long feu : pas plus de 600 personnes, en simultané, ont été comptabilisées ce samedi 5 décembre 2020 dans le centre de Lorient (Morbihan).

    Elle vient de prendre les rênes du comité local de la Ligue des Droits de l’Homme mais ne donnera que son prénom… En semaine, Sophie travaille et elle ne voudrait pas souffrir d’un éventuel amalgame. Mais le samedi venu, la Lorientaise brandit haut et fort les valeurs de cette Ligue dont elle n’a épousé les causes que très récemment. La dernière, l’opposition au projet de loi contre la sécurité globale, mobilisait 1 200 personnes voici deux semaines à Lorient. Puis 3 000 la semaine passée :  Ça faisait plaisir de voir autant de monde dans la rue , sourit Sophie.

    Mais pas plus de 600 ce samedi… Parmi lesquelles beaucoup moins de jeunes et de familles, moins de citoyens lambda pour plus de manifestants syndiqués, comme en ont attesté les discours politisés prononcés place Glotin par la Ligue donc mais aussi FO, les Insoumis de la rade et le Mouvement pour la paix. D’où le sentiment que le message initial se dilue dans la froidure ambiante.

     

    « Créer un comité de vigilance »

    Cette mobilisation a-t-elle vécu ? À tout le moins survivra-t-elle à 2020 ?  C’est épuisant d’organiser de tels rendez-vous car nous venons de remonter le comité local et notre base n’est constituée que de quatre personnes. J’espère que d’autres vont prendre le relais , poursuivait Sophie qui, pragmatique, propose par ailleurs  de créer des comités de vigilance dans chaque ville contre les caméras, les drones 

    Il est une mobilisation qui, elle, ne subit pas les outrages du temps : celle des chômeurs et des précaires du 1er samedi de décembre. Décentralisée pour cause de Covid, elle a rassemblé presque autant de monde que la suivante, contre la sécurité globale. Si Vladimir Bizet-Guilleron, trésorier du Comité local CGT chômeurs de Lorient, parlait de  convergence des luttes , elle n’est pas moins inquiétante :  C’était déjà la crise avant la crise alors que le personnel de l ’aéroport a été licencié et que tous les emplois qui dépendent de la saisonnalité vont être encore plus impactés . Une solution, selon le Comité que préside Ronan Jeanne, serait d’offrir  du travail pour tous et toutes en établissant la semaine à 32 heures sans perte de salaire .

    Yvan DUVIVIER et Loïc TISSOT.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Environ 900 personnes ont de nouveau manifesté ce samedi après-midi dans les rues de Vannes contre la loi Sécurité globale, en évitant les rues commerçantes.Environ 900 personnes ont de nouveau manifesté ce samedi après-midi dans les rues de Vannes contre la loi Sécurité globale, en évitant les rues commerçantes.

     

    Parti du port de Vannes (Morbihan), le cortège est allé vers la préfecture ce samedi 5 décembre 2020 puis le conseil départemental, avant de revenir au port. Les manifestants dénoncent les différents articles de cette loi qu’ils jugent « liberticide ».

    Un peu moins nombreuses que le samedi précédent mais toujours motivées, environ 900 personnes ont défilé ce samedi après-midi, à Vannes (Morbihan), contre la loi Sécurité globale qu’il juge « liberticide. Il ne faut pas qu’au nom de la double menace, terroriste et épidémique, on prenne des dispositions sécuritaires sans débat démocratique » clament au micro les porte-parole de la Ligue des Droits de l’homme et de la Libre pensée, organisateurs de la manif, rejoints par une trentaine d’associations, syndicats et organisations politiques.

     

    Les manifestants rejettent le désormais célèbre article 24 (sur le floutage des images de policiers) mais aussi tous les autres articles. « La France deviendrait alors le pays le plus sécuritaire d’Europe ? » Ils craignent que les caméras sur les policiers ne se transforment en « système de reconnaissance faciale en temps réel » ; s’inquiètent que l’article 26 « autorise l’armée à faire usage d’armes contre la population dans des opérations de police… »

    Au départ du cortège, sur l’esplanade du port de Vannes

    « Il faut retirer ce texte, surtout pas le réécrire » estiment Alain et Christiane, Insoumis de Surzur. « On est là pour dire tout ce qui ne va pas : retraite, sécurité, emploi, éducation… » Parti du port, le cortège a volontairement emprunté un parcours sans rues commerçantes, vers la préfecture, le conseil départemental et retour au port : « pour ne pas gêner, souligne Régis Facchinetti, de la Ligue des Droits de l’homme, car on sait que c’est délicat pour les commerçants en ce moment ».

    Revendications étudiantes.
     
    Alain et Christiane, des Insoumis de Surzur.
     
    Un slogan à chanter sur un air de Queen. 
     
    Les prises de paroles des nombreuses organisations mobilisées. 
     
    Environ 900 personnes ont de nouveau manifesté ce samedi après-midi dans les rues de Vannes contre la loi Sécurité globale, en évitant les rues commerçantes.
     
    Les anti-masque étaient eux aussi de sortie. 
     
    Sur les pancartes, on ne compte plus les jeux de mots sur le floutage des images.
     
    Environ 900 personnes ont de nouveau manifesté ce samedi après-midi dans les rues de Vannes contre la loi Sécurité globale, en évitant les rues commerçantes.
     
    Sylvie RIBOT
    source: https://www.ouest-france.fr/
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  • Rassemblement sur le port de Vannes (Morbihan), ce samedi 28 novembre 2020, contre le projet de loi « sécurité globale ».Rassemblement sur le port de Vannes (Morbihan), ce samedi 28 novembre 2020, contre le projet de loi « sécurité globale ».

    Un millier de personnes se sont rassemblées, ce samedi 28 novembre, dès 15 h, sur le port de Vannes (Morbihan), contre le projet de loi « sécurité globale ».

    À Vannes (Morbihan), un millier de personnes se sont rassemblées sur le port, ce samedi 28 novembre 2020, dès 15 h, contre le projet de loi « sécurité globale ». Sa mesure phare, qui prévoit de restreindre la possibilité de filmer les forces de l’ordre, cristallise la controverse, alimentée par une série d’affaires de violences policières.

    Passage à tabac

    Un millier de personnes se sont rassemblées sur le port de Vannes ( Morbihan), ce samedi 28 novembre 2020, dès 15 h.

    La tension est montée d’un cran en France, après la révélation du passage à tabac d’un producteur de musique par quatre policiers.

    Chloé et Kevin sont âgés de 21 et 20 ans. Ils sont choqués par la diffusion des images du producteur se faisant tabasser par la police. « Si on ne diffuse pas les images, les violences continueront », estiment les deux jeunes gens qui participent au rassemblement à Vannes.

    À Vannes, toutes les générations se sont retrouvées sur le port pour protester contre le projet de loi « sécurité globale ».

    Marie, la soixantaine, « pleure tous les jours » quand elle « voit les violences à la télévision. Plutôt que d’embaucher des policiers, embauchons des éducateurs ! Les jeunes dans les quartiers ont sûrement des choses à dire ! Mettons-nous autour d’une table ! Discutons ! »

     

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Plus de 3 000 personnes ont pris part à la Marche des Libertés ce samedi 28 novembre 2020, à Lorient.Plus de 3 000 personnes ont pris part à la Marche des Libertés ce samedi 28 novembre 2020, à Lorient.  

    Une nouvelle fois, les habitants du pays de Lorient (Morbihan) se sont mobilisés contre le projet de loi « sécurité globale », ce samedi 28 novembre 2020. Un long cortège a sillonné les rues pour la défense de libertés.

    À l’invitation de la section lorientaise de la Ligue de la défense des droits de l’homme et avec le soutien d’une vingtaine de partis, syndicats et associations du pays de Lorient, la Marche des Libertés s’est élancée depuis le parvis du Grand théâtre.

    Le téléphone brandi comme un moyen de défense des libertés.

    De tous âges, en famille, en chanson ou en musique, parfois avec plus de haine en réaction au tabassage dont a été victime Michel Zecler, un producteur de musique noir, à Paris, chacun a voulu dire son refus du projet de loi « sécurité globale ».

    Chacun est venu avec ses messages pour défendre le droit de manifester.

    À l’image d’Élodie, 32 ans, de Languidic. « Je suis venue faire des achats pour Noël et participer à la manifestation. Je suis contre cette loi. Je me dis que si la police n’a rien à cacher, elle n’a alors pas à craindre d’être filmée. »

    Pour la démocratie

    Marc, 46 ans, de Lorient est venu par principe, « pour défendre la liberté d’expression, pour défendre la démocratie ». Cécile, 37 ans, de Plœmeur, pointe : « Des lois existent déjà pour défendre les citoyens comme les policiers contre la malveillance. À quoi ça sert d’en rajouter une autre ? Si ce n’est pour limiter les droits fondamentaux des gens, des journalistes, etc. C’est une atteinte à la démocratie. »

    L’heure de la résistance

    Azucena est secrétaire à la section lorientaise de la Ligue des droits de l’homme.

    Sophie, présidente de la section lorientaise de la ligue des droits de l’homme.

    Elle exhorte tout le monde au réveil. « Après le temps de l’indignation, est venu le temps de la résistance, explique-t-elle.Le temps de l’union a sonné, soyons solidaires. Si nous ne nous battons pas pour la liberté, d’autres sauront la tuer, alors debout mes camarades. »

    Pour Azucena, les exactions continuent, l’intolérable est atteint. « Ces lois liberticides iniques ne doivent pas être votées car elles sont le déshonneur de la République et de la démocratie. »

    À l’issue du rassemblement, un groupe d’une vingtaine de personnes est resté devant le commissariat, qui a fermé ses grilles. À 18 h, tout le monde a quitté les lieux

    Charles JOSSE et Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • La foule, rassemblée contre les violences faites aux femmes, s’est rendue en cortège jusqu’à la sous-préfecture.La foule, rassemblée contre les violences faites aux femmes, s’est rendue en cortège jusqu’à la sous-préfecture. 

    Il y avait foule à 18 h ce mercredi 25 novembre, place Aristide-Briand au rassemblement contre les violences faites aux femmes.

    Des lampions, des banderoles et des lumignons qui dessinent au sol le chiffre terrifiant des 87 féminicides depuis le début de l’année. À l’appel notamment du Collectif Nous toutes environ 400 personnes se sont rassemblées à 18 h ce mercredi 25 novembre place Aristide-Briand à Lorient En cette journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, il est rappelé au micro « ce droit fondamental de vivre e de travailler à l’abri des violences. Nous ne sommes ni écoutées, ni entendues », martèle une des porte-voix de la longue intervention, ponctuée d’un très définitif : « Il manque la volonté politique du président Macron. » Après l’hymne des femmes, repris en chœur par la foule, le rassemblement s’est mis en mouvement pour rejoindre la sous-préfecture.

     
    Le collectif Nous toutes a lu à plusieurs voix son appel unitaire à dénoncer les violences faites aux femmes.

    Cette mobilisation a été aussi l’occasion pour le collectif Nous toutes de rappeler les engagements de campagne du nouveau maire Fabrice Loher, en faveur d’une réouverture d’un lieu d’écoute, fermé depuis trois ans à Lorient.

    Près de 400 personnes se sont rassemblées à 18 h mercredi 25 novembre place Aristide Briand à Lorient. 

    Le préfet Interrogé sur cette question en fin de matinée a évoqué le diagnostic de territoire confié au Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). « Cela va permettre de savoir ce dont on a besoin. Ce qui ne passe pas nécessairement par la reproduction de ce qui a existé.»

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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