•  Pérou : Les principaux points du discours d'investiture de Pedro Castillo  (resumenlatinoamericano.org-28/07/21)

    1.Lutte contre la pandémie.

    2.La santé universelle et gratuite comme droit fondamental. Construction d'hôpitaux spécialisés. La santé et le bien-être sont la priorité.

    3.Economie : en respectant la propriété péruvienne, une leilleure distribution des richesses, rétablissement de l'économie, pas d'expropriations, fin des monopoles, contre les banques : BN, tous les services bancaires disponibles pour être compétitifs par rapport à la banque privée qui pratique l'usure.

    4.Corruption : lutte frontale.

    5.Critère de rentabilité sociale pour les projhets.

    6.Augmentation des salaires.

    7.Préservation de l'environnement.

    8.Encourager l’association avec l'Etat dans les projets.

    9.Elargissement des horaires pour les soins aux autres maladies.

    10.Investissement public : travaux. Distribution de ressources aux gouvernements locaux.

    11.700 sols pour les familles vulnérables. 

    12.Prolongation de la période de grâce pour les crédits des petites et moyennes entreprises.

    13.Education publique en état d'urgence.

    14.Augmentation du budget de l'Education. Réduire les brèches sociales, renforcer la vaccination des enseignants, revaloriser la carrière d'enseignant. Promouvoir le logement pour les enseignants de campagne, priorité à l'innovation, internet sera un droit. Alimentation à l'école aux 3 niveaux. Entrée libre dans les universités. Stimuler la création d'écoles techniques.

    15.Logement : Supprimer la brèche concernant l'eau et l'assainissement, officialiser les propriétés rurales et urbaines.

    16.Production : soutenabilité des ressources de la pêche. Promotion de la micro et de la petite entreprise.

    17.Fonds de crédit pour les petites et moyennes entreprises.

    18.Zéro faim et malnutrition.

    19.Repeuplement de l'élevage.

    20.Renforcer les soins aux personnes dépendantes.

    21.Renforcer la justice envers les femmes. 

    22.Création d'un ministère de la Science, de la Technologie et de l'Innovation.

    23.Recherche : Faire rentrer ceux qui ont émigré faute d'opportunités.

    24.Petroperu devra participer au marché.

    25.Grantir la souveraineté en revoyant les contrats des entreprises stratégiques du Pérou. Pour cela, il faut une nouvelle Constitution.

    26.Renforcer les rondes paysannes, la Loi sur les rondes et l'autonomie.

    27.Les délinquants auront 72 heures pour quitter le pays.

    28.Service militaire pour les jeunes qui ne font pas d'études et en travaillent pas.

    29.Les Forces Armées mettront en palce d'importnats projets. Avancement au mérite.

    30.Augmentation du budget destiné à la protection des langues et des cultures indigènes. Etat inter-culturel.

    31.révision de la législation contre la corruption, destruction de la criminalité.

    32.Donner plus de pouvoir à l'Inspection générale de la République.

    33.La publicité de l'etat se fera sur les médias provinciaux et les réseaux sociaux.

    34.Chemins ruraux, corridors, système intégral de contrôle des véhicules.

    35.Développement du train inca Cajamarca Puno et du train Grau, de Tumbes à Tacna.

    36.Le Pérou, pays neutre en carbone.

    37.La santé et les retraites seront universelles : création d'un nouveau système de prévention. Intégrer toute la santé :SIS, essalud et Forces Armées.

    38.Renforcer les programmes sociaux.

    39.Une Assemblée Constituante qui permettra de changer le visage du pays.

    40.Réforme de la Constitution à travers l' Assemblée Constituante avec un débat politique et plurinational.

    41.Le Palais du gouvernement deviendra un musée.

    42.Castillo promet de partir dans 5 ans.

     

    Source en espagnol :

    https://www.resumenlatinoamericano.org/2021/07/28/peru-pedro-castillo-las-mejores-frases-que-dejo-en-su-primer-mensaje-presidencial-la-constituyente-como-tema-prioritario/

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/08/perou-les-principaux-points-du-discours-d-investiture-de-pedro-castillo.html

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  •  Pérou : Pedro Castillo investi président du Pérou   (

    Extraits de son discours d'investiture : 

    Je commence par saluer les frères descendants des peuples originaires du Pérou préhispanique, mes frères quechuas, aymaras et amazoniens, les afro-péruviens et les différentes communautés qui descendent de migrants et toutes les minorités démunies des champs et de la ville. Ensemble, nous disons, aujourd'hui : KASHKANIRACMI! Nous sommes toujours là ! 

    Je m'adresse à vous en ce jour symbolique qui est le 22 ème anniversaire de la déclaration d'indépendance du Pérou, 2 siècles de vie républicaine. C'est une immense fierté pour moi d'être ici aujourd'hui. 

    Bien que nous commémorions une date aussi symbolique, notre histoire, sur ce territoire, vient de beaucoup plus loin. Nous sommes le berceau dcin fois millénaire d'une grande civilisation et de grandes cultures. Sur nos terres ont fleuri d'importants et de grands Etats comme le Wari et ensuite, le Tawantinsuyo. Pendant 4500 ans, nos ancêtres ont trouvé des façons de résoudre leurs problèmes et de coexister en harmonie avec la riche nature que la providence leur a donnée. 

    Il en fut ainsi jusqu'à l'arrivée des Castillans qui, avec l'aide de nombreux felipillos1, profitant d'un moment de chaos et de désunion, ont réussi à conquérir l'Etat qui jusque là dominait une grande partie des Andes centrales.

    La défaite de l'empire inca a ouvert la voie à l'ère coloniale. Alors, avec la fondation de la vice-royauté, les castes et les différences qui persistent jusqu'à aujourd'hui, ont vu le jour.

    Les 3 siècles pendant lesquels ce territoire a appartenu à la couronne espagnole lui ont permis d'exploiter les minéraux qui ont soutenu le développement de l'Europe, en grande partie grâce à la main d'oeuvre des grands-parents de beaucoup d'entre nous. 

    La répression de la juste révolte de Tupac Amaru et de Micaela Bastidas a fini de consolider le régime racial imposé par le vice-roi : il a détruit les élites andines et a soumis encore plus la plupart des habitants indigènes de ce pays riche.

    40 ans plus tard, l'indépendance du vice-royaume du Pérou par rapport à l'Espagne n'a apporté aucune amélioration réelle à la plupart des Péruviens : ceux qu'on appelait les « aborigènes » ont continué à être exploités en tant que citoyens de seconde catégorie pour enrichir la nouvelle République du Pérou. Avec le temps, à la vieille communauté afro-péruvienne amenée de force s'est ajouté la communauté provenant de Chine et ensuite du Japon. Un sang qui a enrichi nos veines mais a aussi amené avec lui la douleur. Ce ne sont pas des histoires d'un passé révolu : jusqu'à une époque très récente du XX ème siècle,n ceux qui étaient qualifiés « d'indiens » continuaient à apporter à l'Etat une contribution en travail connue sous le nom de « conscripción vial. » Alors, en Amazonis, beaucoup de peuples se sont isolés volontairement face à l'avancée féroce des caoutchoutiers qui imposaient l'esclavage et la violence qui ont été largement enregistrés dans le rapport anglais intitulé « Livre bleu. »

    Jusqu'aux années 60, beaucoup de grandes propriétés étaient vendues avec leurs paysans. D'innombrables Péruviens ont continué à vivre dans la servitude.

    Ce n'est que grâce à la constitution de 1979 que nous tous, les adultes, avons pu exercer notre droit de vote.

    L’organisation du peuple a obtenu des avancées dans l'accès aux droits, un processus qui a été interrompu par le coup d'Etat de 1992 qui a assis les bases d'une diminution des droits, d'un affaiblissement de l'Etat grâce aux règles qui sont encore en vigueur aujourd'hui.

    Dès lors, notre pays a cru en divers gouvernements qui sont arrivés au pouvoir grâce au vote du peuple mais qui l'ont fait déçu. 

    Cette fois, un gouvernement du peuple est arrivé pour gouverner avec le peuple et pour le peuple, pour construire à partir de la base. C'est le première fois que notre pays sera gouverné par un paysan, quelqu'un qui appartient, comme beaucoup de Péruviens, aux secteurs opprimés pendant tant de siècles. C'est aussi la première fois qu'un parti politique qui s'est constitué à l'intérieur du pays gagne les élections démocratiquement et qu'un instituteur, plus précisément un instituteur de campagne, est élu président constitutionnel de la République. Il est difficile d'exprimer le très grand honneur que c'est pour moi.

    Je veux que vous sachiez que la fierté et la douleur du Pérou profond courent dans les veines. Que moi aussi, je suis le fils de ce pays fondé sur la sueur et mes ancêtres, érigé sur l'absence d'opportunités qui ont été offertes à mes parents et que malgré cela, moi aussi, je les ai vus résister. Que ma vie s'est faite dans le froid des matins aux champs et que ce sont aussi ces mains de paysan qui ont porté et bercé mes fils quand ils étaient petits. Que l'histoire de ce Pérou si longtemps réduit au silence est aussi mon histoire. Que j'ai été cet enfant de Chota qui a étudié à l'école rurale N10475 du hameau de Chugur. Qu'aujourd'hui, je suis là pour que cette histoire ne soit plus une exception. 

    Je veux que vous sachiez que je tiens ma parole .

    Nous ne vous avons pas déçus. Je ne vous décevrai pas.

     Pérou : Pedro Castillo investi président du Pérou   (resumenlatinoamericano.org-28/07/21)Vladimir Cerrón, president du Parti Perou Libre élu au Congrès de la République pour la cérémonie d'investiure du Président de la Repúblique, Pedro Castillo. 

     Pérou : Pedro Castillo investi président du Pérou   (resumenlatinoamericano.org-28/07/21)

     

     Pérou : Pedro Castillo investi président du Pérou   (resumenlatinoamericano.org-28/07/21)

     

     Pérou : Pedro Castillo investi président du Pérou   (resumenlatinoamericano.org-28/07/21)

     

     Pérou : Pedro Castillo investi président du Pérou   (resumenlatinoamericano.org-28/07/21)

     

    NOTE de la traductrice:

    1Du nom d'un Indigène taillan qui accompagne Pizarro et Almagro durant la conquête de l'empire inca.

    Source en espagnol :

    https://www.resumenlatinoamericano.org/2021/07/28/peru-palabras-e-imagenes-de-un-dia-esperanzador-para-el-pueblo-peruano/

    Source en français-traduction de Françoise Lopez:

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/07/perou-pedro-castillo-investi-president-du-perou.html

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  • Le Général César Astudillo

    Le chef du Commandement Conjoint des Forces Armées du Pérou, le général César Astudillo, a présenté samedi sa démission et a demandé d'être msi à la retraite, selon des sources militaires péruviennes.

    Dans sa lettre de démission, Astudillo indique qu'il a pris cette décision pour « riasons personnelles » mais certains médias péruviens soutiennent qu'il serait en désaccord avec le prochain président, Pedro Castillo.

    Cette décision prendra effet mercredi 28 juillet, jour de l'investiture du président Pedro Castillo.

    Le général César Astudillo avait été nommé commandant général de l'Armée par l'ex-président Pedro Pablo Kuczynski, en 2017 et au terme de ses fonctions, en 2018, l'ex-président Martín Vizcarra l'avait nomme chef du Commandement Conjoint des Forces Armées. 

    Depuis février de cette année, il est l'objet d'une enquête du Ministère Public pour son appartenance supposée à un réseau de militaires qui vendaient pour son propre compte de l'essence destinée à l'Armée, ce qu'il nie fermement.

    Lors de l'enquête, le procureur chargé de l'affaire, Hugo Minaya, a perquisitionné sa maison et son bureau au Commandement Conjoint et dénoncé le fait que le militaire avait dans son bureau des rapports du renseignement concernant Minaya.

     

    Source en espagnol :

    https://www.telesurtv.net/news/renuncia-jefe-fuerzas-armadas-peru-20210725-0001.html

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/07/perou-demission-du-chef-des-forces-armees.html

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  •  Pérou : Le Jury National des Elections remet sa lettre de créance au Président Castillo  (telesurtv.net-23/07/21)

    Le président du Jury National des Elections (JNE), Jorge Luis Salas, a remis vendredi la lettre de créance présidentielle au vainqueur du second tour, le candidat du parti Pérou Libre, Pedro Castillo, lors d'une cérémonie organisée à l'auditorium Los Incas du Ministère de la Culture.

    Castillo, élu pour gouverner le pays pendant la période 2021-2026, a souligné que lepays a besoin du travail de tous les Péruviens unis, dans uen ambiance de tranquillité et de paix et a promis de diriger le pays avec une totale responsabilité politique.

    « Pour moi, c'est un honneur de recevoir la charge de diriger le Gouvernement de ce pays. Je jure de ne pas lui faire défaut, » a déclaré Castillo. Il a remercié le peuple de l'avoir choisi et l'a exhorté à laisser derrière lui tous les anciens différends : « Nous, ce qui nous intéresse, c'est la santé des Péruviens, leur éducation et d'éliminer toutes les grandes inégalités qui existent dans le pays. »

    « Nous ne pouvons pas avancer dans la reconstruction du pays si, en matière d esanté, il n'y a pas d'amélioration, si la vie de tous les Périvuens n'es tpas préservée. Penser aux Péruviens signifie avancer dans le développement et le changement de ce pays. »

    « Nous en trahirons pas le peuple et nous travaillerons avec lui et pour lui (...) aujourd'hui, nous fermons ces différends et je lance un appel à unir nos efforts, à tous le peuple péruvien sans distinction, à la classe ouvrière, dans un effort immédiat pour l'unité. »

    La vice-présidente élue Dina Boluarte a également reçu sa lettre de créance lors de cette cérémonie.

     

    Source en espagnol :

    https://www.telesurtv.net/news/peru-jne-credencial-pedro-castillo-presidente-electo-20210723-0027.html

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/07/perou-le-jury-national-des-elections-remet-sa-lettre-de-creance-au-president-castillo.html

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  •  Pérou : Castillo rencontre Sagasti pour organiser la passation de pouvoir (radiohc.cu-

     

    Lima, 23 juillet (RHC) Le président sortant Francisco Sagasti et le président élu, Pedro Castillo, du Pérou ont dialogué aujourd’hui pendant plus de deux heures au Palais de gouvernement, sur la passation de l’administration de l’État péruvien. 

    Tous deux, continuaient à parler lorsqu’ils sortaient de la résidence présidentielle accompagnés de la vice-présidente, Eda Boluarte et ils se sont dit au revoir avec des gestes cordiaux, bien qu’ils n’aient pas fait de déclarations.

    Suite à la réunion, la première ministre, Violeta Bermúdez, qui y a participé, a déclaré que durant la rencontre la vice-présidente élue a été nommée la responsable principale de la passation.

    Par rapport à ce processus elle a déclaré que le gouvernement sortant avait commencé depuis le mois de mai dernier à former les commissions de passation de chaque ministère afin de préparer toute l’information, qui a été mise sur Internet pour que les personnes chargées de la nouvelle administration puissent y accéder et faire des consultations à partir de demain.

    Elle a ajouté que les fonctionnaires du gouvernement de Sagasti sont à la disposition de la nouvelle administration afin de fournir tout type d’information au-delà de la passation formelle.

    En outre, elle a signalé qu’au cours de conférences de presse, les ministres ont fourni des rapports sur la situation de chaque ministère, concernant l’état dans lequel ils l’ont reçus, l’état actuel et ils laissent des indications sur des thèmes qui restent à régler et les priorités, ce qu’ils finiront bientôt. 

    Elle a avancé que le gouvernement laisse un chronogramme de réception de vaccins et de vaccination contre le Covid-19 qui finira au mois de décembre.

     

    Source Prensa Latina

    https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/264721-le-president-peruvien-sortant-et-le-president-elu-ont-tenu-une-conversation-de-plus-de-deux-heures

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  •  Pérou : Pedro Castillo proclamé président  (telesurtv.net-19/07/21)

    Le Jury National des Elections (JNE) a proclamé lundi le candidat du parti Pérou Libre, Pedro Castillo, nouveau président de la République, plus de 40 jours après le second tour des élections qui a eu lieu le 6 juin dernier.

    Le président du JNE, Jorge Luis Salas, a lu le document qui dit : « Le binôme de candidats présenté par l’organisation politique Pérou Libre, est le vainqueur en tant que président et vice-président de la République des élections générales 2021. »

    « Par conséquent, en tant que président du JNE, conformément au travail réalisé, je proclame président de la République monsieur José Pedro Castillo Terrones et première vice-présidente de la République madame Dina Ercilia Boluarte Zegarra. » 

    Après la proclamation, Castillo a remercié les autorités électorales pour leur travail et a à nouveau lancé un appel à l'unité du peuple péruvien pour ouvrir la voie à un meilleur bicentenaire. 

    « D'abord, le Pérou, d'abord, vous, » a-t-il déclaré devant le peuple qui attendait ses déclaratiosn et il a affirmé que son Gouvernement serait plus juste pour tous : « J'invite nos rivaux politiques à se rapprocher de nous, j'invite la dirigeante de Force Populaire à ne plus mettre de barrières (...) Que cet espace soit un Gouvernement de tous les Péruviens ! » 

    Dans un communiqué, l'entité électorale a fait savoir qu'elle procèderait à « la proclamation des résultats des votes et des candidats élus du second tour des électiosn présidentielles des élections générales 2021. » Pour cela, elle a invité le candidat élu à une cérémonie virtuelle qui met un terme à la longue attente des Péruviens et elle a confirmé que Castillo avait gagné les élections avec 8 836 380 voix, soit 50,12%, selon les données du Bureau National des Elections (ONPE).

    La candidate du parti Force Populaire, Keiko Fujimori, a obtenu 8 792 117, soit 49,87%. Elle avait déposé de multiples recours pour contester des procès-verbaux mais l'entité électorale les a tous rejetés.

    Quelques heures plus tôt, Fujimori avait fait une déclaration publique et reconnu les résultats : « J'annonce que, conformément aux engagements que j'ai pris envers tous les Péruviens, et envers la communauté internationale, je vais reconnaître les résultats parce qu'est ce que demandent la loi et la Constitution que j'ai juré de défendre. »

    Castillo avait appelé la population, plusieurs fois, à attendre patiemment les résultats et appelé instamment à défendre la volonté de la majorité exprimée dans les urnes, ce qui s'est traduit par des manifestations destinées à dmeander à l'entité électorale de proclamer le nouveau président.

     

    Source en espagnol :

    https://www.telesurtv.net/news/peru-pedro-castillo-presidente-proclamacion-jne-20210719-0032.html

    Source en français-traduction de Françoise Lopez:

    http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/07/perou-pedro-castillo-proclame-president.html

     

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  • L’élection présidentielle du Pérou fera date. On imaginerait difficilement pays plus polarisé : d’un côté Keiko Fujimori, fille du dictateur Alberto Fujimori, à la tête d’une coalition libérale et pro-américaine. De l’autre Pedro Castillo, instituteur modeste issu d’une région rurale, défenseur d’un programme de redistribution des richesses, d’étatisation des ressources et de convocation d’une assemblée constituante. Élu président depuis début juin, il fait face à un blocage institutionnel : les autorités judiciaires du pays refusent de reconnaître sa victoire. Le camp de Fujimori crie à la fraude, soutenu par une partie des médias, de la classe politique et une poignée d’officiers. Un an et demi après le coup d’État bolivien, Pedro Castillo subira-t-il le même sort qu’Evo Morales ?

    Les élections péruviennes du mois dernier ont fait l’objet d’une lutte féroce. Les résultats définitifs ont vu Pedro Castillo, enseignant catholique de la région de Cajamarca (dans l’extrême nord du Pérou), devancer son adversaire Keiko Fujimori. La candidate perdante a crié à la fraude et a lancé une bataille juridique pour annuler le résultat.

    Les élites péruviennes ne sont pas habituées à subir de tels revers. Il s’agit, après tout, d’un pays qui a traditionnellement fait partie de « l’arrière-cour » des États-Unis. Aucun gouvernement « progressiste », de gauche ou « nationaliste » n’est parvenu au pouvoir depuis le régime militaire du général Juan Velasco Alvarado (1968-1975). Le résultat du 6 juin a annoncé une rupture radicale par rapport aux quatre dernières décennies, résolument conservatrices.

    Tout au long de la campagne, d’immenses panneaux d’affichage ont projeté des images où l’on pouvait lire : « Oui à la démocratie ! Non au communisme ! » ou « Nous ne voulons pas être un autre Venezuela ! »

    Les présidents de l’Argentine, de la Bolivie, du Nicaragua et du Venezuela ont tous félicité M. Castillo en tant que président élu. Mais même plusieurs semaines après le vote, le camp de Fujimori semble déterminé à s’emparer du pouvoir. Un air de déjà vu pour un pays frontalier de la Bolivie ?

    Ndlr : pour une mise en contexte du coup d’État qui a renversé Evo Morales en novembre 2019, lire sur LVSL l’article de Baptiste Albertone : « Des coups d’État à l’ère de la post-vérité ».

    Castillo v Fujimori

    Les deux candidats représentaient des alternatives radicalement différentes pour le Pérou — tant sur le plan social et culturel qu’idéologique. L’image renvoyée par Castillo, celle d’un humble enseignant rural et leader syndical, a trouvé un écho considérable dans les zones rurales. Ce « Pérou profond » a également un caractère profondément indigène (notamment à Cusco). Le vote en faveur de Castillo peut s’expliquer par une volonté de rejeter la domination de l’oligarchie basée à Lima.

    Fait notable de cette campagne de premier tour : elle a fait fi de la plupart des réseaux sociaux (Castillo n’avait pas de compte Twitter ou Instagram jusqu’à la fin de ce premier scrutin) et privilégié des modalités traditionnelles de militantisme.

    Durant les meetings de masse organisés par Peru libre [le parti de Castillo], Castillo a martelé la nécessité de mettre fin au cercle vicieux de la corruption, de renationaliser les industries clefs et de doter le pays en services publics (en particulier dans le domaine de l’eau). M. Castillo a également fait sienne la demande populaire d’une nouvelle Constitution et de la création d’une Assemblée constituante — comme celle qui a été récemment fondée au Chili.

    Pendant sa campagne, il s’est également opposé à l’intervention américaine au Venezuela et a promis que le pays quitterait le « Groupe de Lima », entité géopolitique constituée des principaux gouvernements pro-américains de la région et poussant au renversement de Nicolás Maduro.

    Keiko Fujimori a riposté à l’aide d’une féroce rhétorique anti-communiste — et de généreuses dépenses publicitaires dans les médias privés. Cette campagne a été particulièrement intense à Lima et dans sa zone métropolitaine, ainsi que dans les régions côtières du pays. Tout au long de la campagne, d’immenses panneaux d’affichage ont projeté des images où l’on pouvait lire : « Oui à la démocratie ! Non au communisme ! » ou « Nous ne voulons pas être un autre Venezuela ! ».

    L’héritage du père de Keiko Fujimori a lourdement pesé sur son image. Son sinistre legs inclut l’organisation d’assassinats de syndicalistes via l’escadron de la mort Grupo Colina, la stérilisation forcée de plus de deux cent cinquante mille femmes indigènes, la privatisation d’industries d’État et le vol de centaines de millions de dollars — le dernier de ces crimes ayant valu à Alberto Fujimori une peine de vingt-cinq ans de prison.

    L’arrivée d’Alberto Fujimori dans le palais présidentiel en 1990 s’est accompagnée d’une série de réformes parmi les plus emblématiques de la décennie néolibérale qui s’annonçait. On lui doit, entre autres, la privatisation du service public de l’eau — face à laquelle Keiko Fujimori a promis durant sa campagne une « prime à l’eau », visant à permettre aux plus pauvres d’y accéder

    Un nouveau coup d’État ?

    Sitôt que l’autorité électorale du pays, le Jury national des élections (JNE), a annoncé les résultats, Fujimori a dénoncé ce processus comme « frauduleux » et entamé une bataille juridique. Exigeant l’annulation de près de deux cent mille votes dans les régions rurales, elle a réclamé un « audit international », présenté près d’une douzaine de recours pour l’annulation de l’élection et avancé que sa défaite était due à une « conspiration » mondiale de « la gauche ».

    Dans le même temps, une lettre signée par d’anciens militaires appelait à une « intervention militaire » visant à empêcher Castillo de former un gouvernement. La polarisation du pays s’est ensuite intensifiée, à mesure que les partisans de Pedro Castillo ont commencé à organiser des marches pour défendre le résultat des élections, tandis que les militants fujimoristes se mobilisaient — à grands renforts de pancartes alertant sur un prétendu danger « communiste ».

    Alors que la situation semblait de plus en plus désespérée pour la candidate Fujimori, de nombreuses personnalités de droite, à l’intérieur et l’extérieur des institutions judiciaires, ont soutenu son assaut contre M. Castillo et les autorités électorales.

    Plusieurs membres de l’Office national des processus électoraux (ONPE) ont été attaqués par des partisans de Fujimori. Des agressions physiques et des menaces de mort ont également été signalées à l’encontre d’autres membres des institutions judiciaires, comme le chef du parquet anticorruption, José Domingo Pérez. Des groupes pro-Fujimori ont également attaqué les groupes de paysans et de militants indigènes qui se rassemblaient devant le siège du JNE.

    Cependant, près d’un mois après le jour de l’élection, les options juridiques de Fujimori se sont sérieusement réduites. Presque toutes les missions d’observation, des États-Unis à l’Organisation des États américains (OEA) et à l’Union européenne, ont reconnu que l’élection avait été libre, équitable et transparente.

    Pour Keiko Fujimori, l’enjeu n’est pas seulement politique. Les accusations qui pèsent sur elle pourraient la conduire à passer jusqu’à 30 ans en prison pour pots-de-vin, corruption et financements illégaux de campagnes antérieures. À la mi-juin, les procureurs de l’État ont recommandé la détention préventive à son encontre, invoquant un risque élevé de fuite.

    Alors que la situation semblait de plus en plus désespérée pour la candidate Fujimori, de nombreuses personnalités de droite, à l’intérieur et l’extérieur des institutions judiciaires, ont soutenu son assaut contre M. Castillo et les autorités électorales.

    Le cas le plus emblématique est celui de la démission de l’un des juges du JNE, Luis Arce Córdova, contre ce qu’il considère comme un « manque de transparence » au sein de l’organe judiciaire. Comme le JNE a besoin d’un quorum complet de quatre juges pour prendre la décision finale sur les résultats de l’élection, sa démission a été considérée comme une tentative d’entraver le processus et d’ouvrir la possibilité d’une nouvelle élection. Si aucun président n’a été reconnu d’ici le 28 juillet, un nouveau président intérimaire choisi par le congrès devra organiser un nouveau processus électoral.

    Le cas de Vladimiro Montesinos est tout aussi symptomatique. Cet ex-chef du Service national de renseignement (SIN) du Pérou, proche allié d’Alberto Fujimori, a contacté d’anciens officiers de l’armée péruvienne pour leur proposer de corrompre au moins trois membres du JNE afin qu’ils se prononcent en faveur d’une victoire de Fujimori. Cette tentative de putsch fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de la marine péruvienne et du procureur général.

    Rafael López Aliaga, un autre candidat ultraconservateur et membre de l’Opus Dei qui a terminé troisième au premier tour des élections, a également participé aux marches pro-Fujimori, reprenant les théories du complot à propos du « péril communiste ». Lors d’une apparition à la télévision, il a même déclaré que les électeurs de la classe ouvrière de Castillo devraient être « punis » par une dévaluation du Sol (la monnaie nationale du Pérou) et les dommages économiques qui en résulteraient. De même, Jorge Montoya, le député le plus en vue de son parti et ancien officier de la marine, avait dénoncé des « irrégularités » dans le processus électoral et demandé l’annulation des résultats.

    Sur la scène internationale, plus d’une douzaine d’anciens chefs d’État latino-américains et espagnols, conservateurs ou libéraux, ont fait pression sur les autorités électorales péruviennes afin qu’elles n’entérinent pas la victoire de Pedro Castillo. Parmi eux, l’ex-président colombien Álvaro Uribe, l’ex-premier ministre espagnol José María Aznar, ou encore l’ex-chef d’État argentin Mauricio Macri.

    Cette dynamique a été renforcée par un commencement d’offensive médiatique contre Pedro Castillo dans les principaux médias américains et espagnols. Si on ne trouve pas contre lui la plupart des poncifs qui sont habituellement réservés aux leaders de la gauche latino-américaine (en cela, les médias occidentaux se distancient pour le moment des fujimoristes), il n’est pas rare de lire que Pedro Castillo s’est « autoproclamé » vainqueur.

    Mario Vargas Llosa, le plus éminent des critiques libéraux des gouvernements de gauche d’Amérique latine, autrefois adversaire de Keiko Fujimori, s’est à présent rapproché d’elle. Figure d’opposition à Alberto Fujimori, il n’a pas hésité à apporter son soutien à sa fille pendant la campagne du second tour, reprenant à son compte le slogan du « choix entre démocratie et communisme » — ajoutant que la présidence de Castillo conduirait le Pérou sur la voie du Venezuela…

    Ceci étant dit, confrontées à l’évidence du résultat électoral, plusieurs figures issues de la droite et du centre ont pris leurs distances avec la version des faits défendue par Keiko Fujimori ; certaines se sont même réunies avec Pedro Castillo pour discuter de la possibilité de former des coalitions au Congrès. George Forsyth, du parti de droite Victoire nationale (NV), a condamné la crise au sein de JNE en la qualifiant de tentative de « coup d’État », tandis que le parti de l’actuel président intérimaire Francisco Sagasti a reconnu Pedro Castillo comme président légitime du Pérou.

     

    Cette absence d’accord commun entre les forces politiques de droite et libérales du pays a donné à Pedro Castillo le temps et l’espace nécessaires pour continuer à organiser des rassemblements de masse, tout en multipliant les rencontres avec les autorités locales et régionales.

    Dans le même temps, Keiko Fujimori a échoué à donner une quelconque cohérence à une coalition qui s’étendrait des libéraux les plus centristes aux secteurs les plus fascisants de l’armée et de la police. Il lui a manqué la planification stratégique que l’opposition bolivienne a déployé.

    Sur la scène internationale, sa victoire a été reconnue par de nombreux chefs d’État de gauche, anciens ou actuels, dont les noms ne surprennent pas : Evo Morales, Rafael Correa, Nicolás Maduro, Alberto Fernández, Luis Arce, Fernando Lugo, Lula da Silva, etc.

    Les leçons de la Bolivie

    La similitude entre la situation actuelle et celle qui a précédé le coup d’État de novembre 2019 en Bolivie est frappante. Refusant les résultats du scrutin qui avait donné Evo Morales en tête, la coalition libérale de Carlos Mesa, soutenue par les activistes d’extrême droite de la région de Santa-Cruz et une fraction de la police et de l’armée, avait organisé un putsch qui avait contraint le président bolivien à donner sa démission. L’OEA y avait joué un rôle fondamental en fournissant un faux rapport faisant état d’irrégularités lors des élections, enhardissant l’extrême droite, tandis que les États-Unis ont fourni au régime issu du coup d’État une nouvelle légitimité internationale.

    Ndlr : Pour une analyse du rôle de l’OEA dans le coup d’État bolivien, lire sur LVSL l’article de Denis Rogatyuk : « Bolivie : anatomie du coup d’État »

    Keiko Fujimori et ses alliés ont manifestement cherché à initier un processus similaire. Cependant, le camp de Pedro Castillo a tiré des leçons de la Bolivie. La nuit de l’élection, Castillo a été le premier à proclamer « non à la fraude ! » pour s’assurer que les votes soient comptés de manière transparente. Le lendemain, il a pris la décision cruciale d’organiser des rassemblements de masse à Lima pour défendre le vote populaire, suivis de marches similaires dans tout le pays.

    L’équipe juridique de Castillo a également joué un rôle clef dans la délégitimation des allégations de Fujimori. Parallèlement, avant même sa reconnaissance officielle en tant que président élu, son équipe économique a entamé des négociations avec les syndicats d’une part, l’élite et le monde des affaires de l’autre. Castillo lui-même a commencé à parcourir activement le pays, rencontrant les maires, les gouverneurs et les représentants des provinces, ainsi que les représentants des États-Unis, de l’OEA et de l’Union européenne.

    Dans le même temps, Keiko Fujimori a échoué à donner une quelconque cohérence à une coalition qui s’étendrait des libéraux les plus centristes aux secteurs les plus fascisants de l’armée et de la police. Il lui a manqué la planification stratégique que l’opposition bolivienne a déployé. Sa dernière tentative a consisté à exiger un « audit international » des résultats par l’OEA… Sans que cette demande ne recueille le soutien international qu’elle escomptait.

    La voie n’est pour autant pas libre pour Pedro Castillo. Même investi, il devra faire face à une Assemblée législative hostile (mais également impopulaire), où son parti ne dispose actuellement que de trente-sept sièges sur cent trente. Avec ses alliés, il dispose d’un peu moins d’un tiers des sièges.

    Le parti Fuerza popular de Keiko Fujimori dispose actuellement de vingt-quatre sièges, mais la coalition dont il est le cœur en dispose d’une soixantaine — pas loin de la moitié du total. Entre les deux, un marais centriste et néolibéral.

    D’autres menaces pèsent sur les plans de M. Castillo. L’armée et la police péruviennes sont dirigées par d’innombrables cadres ayant fait leurs armes à l’École des Amériques basée aux États-Unis. Les médias privés, de leur côté, ont passé les trois derniers mois à dépeindre Pedro Castillo à l’aide des traditionnels poncifs anticommunistes, alimentant un climat de guerre civile. Ainsi, l’élite économique de Lima et les États-Unis possèdent des relais institutionnels non négligeables.

     

    Plusieurs signaux indiquent que Fujimori a échoué à reproduire au Pérou un scénario à la bolivienne. Mais si Pedro Castillo parvient à être investi président, c’est durant tout son mandat que planera sur lui l’épée de Damoclès d’un coup d’État.

     

    source: https://lvsl.fr/

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  •  Lima, 11 juillet (RHC) Le Parquet du Pérou a ouvert les poursuites appropriées contre la candidate présidentielle du Parti Force Populaire, Keiko Fujimori, pour "la commission présumée des délits contre le droit de vote dans la modalité de perturbation ou d’entrave au processus électoral", a rapporté le quotidien péruvien La República, citant le document émis par le ministère public.

    Selon le média, l’enquête se fonde sur la présentation de 760 demandes de nullité par Fujimori après qu’elle ait perdu les élections présidentielles, qui se sont tenues le 6 juin, face à son rival, Pedro Castillo, du Pérou libre.

    À cet égard, le parquet péruvien a indiqué avoir relevé 27 reçus de taxe électorale qui auraient été réutilisés dans différents dossiers de nullité, en précisant que l’un d’eux a été photographié et édité avec une qualité d’image différente, "de sorte qu’ils auraient agi de manière malveillante et crédible dans le but d’induire l’autorité électorale en erreur".

    Keiko Fujimori, de Force Populaire, tente de différer la proclamation du candidat Pedro Castillo, du Pérou libre, comme président du pays andin, dit un analyste.

    Ces nouvelles accusations à l’encontre de Fujimori se produisent alors qu’elle fait également l’objet d’une enquête pour financement irrégulier lors de ses campagnes présidentielles de 2011 et 2016.

    À cet égard, la République a ajouté que l’instruction commencerait dans un délai de 60 jours.

    La Force populaire est également accusée d'"atteintes au droit de vote, à la fonction juridictionnelle sous la forme de fausse déclaration en procédure administrative et dans la modalité de fraude procédurale et à la foi publique sous la forme de fausse déclaration générique".

    C’est dans cet esprit que le Bureau du Procureur a annoncé le même jour l’ouverture de poursuites préliminaires contre les parlementaires qui avaient désobéi à l’ordre du pouvoir judiciaire de suspendre la procédure d’élection de nouveaux juges de la Cour constitutionnelle (TC).

    Reynaldo Henquen

    source: https://www.radiohc.cu/fr/

     

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  • Le président s'est joint à San Antonio de los Baños à une manifestation des Révolutionnaires contre des individus qui tentaient de manipuler les pénuries de la population pour troubler l’ordre.

    La Havane, 11 juillet, (RHC)- «La rue est aux Révolutionnaires» a souligné ce dimanche le président Miguel Díaz-Canel, au cours d’une intervention spéciale à la télévision nationale.

    Il a ainsi répondu aux appels aux troubles lancés sur diverses plateformes numériques et à la manipulation des difficultés que  traverse Cuba en plein milieu d’un rebond du Covid-19, de la crise économique que la pandémie a déclenchée dans le monde et du blocus par lequel Washington tente de réduire le peuple cubain par la faim et la maladie.

    Le président a fait un tour d'horizon des difficultés découlant du blocus dont la persécution par Washington des cargaisons de carburant.

    Il a souligné que les mesures prises contre notre pays par l’administration Trump et maintenues jusqu’à présent par le gouvernement de Joe Biden reflètent une politique de méchanceté.

    Le président venait de se joindre à San Antonio de los Baños à une manifestation des Révolutionnaires contre des individus qui tentaient de manipuler les pénuries de la population pour troubler l’ordre.

    Miguel Díaz-Canel a confirmé la volonté de dialogue du gouvernement sur les véritables causes de la situation nationale.

    Dans son allocution, le président Miguel Díaz-Canel a souligné que les ennemis de la Révolution profitent de la situation défavorable que nous vivons actuellement pour orchestrer des campagnes et déstabiliser le gouvernement.

    Miguel Díaz-Canel a dénoncé le cynisme de ceux qui ont toujours appuyé le blocus de Cuba et qui demandent maintenant d’ouvrir un couloir «humanitaire» pour faire parvenir de l’aide.

    Il a invité ceux qui, depuis les États-Unis, incitent au désordre et tentent de décourager la population à lever le siège et permettre que notre pays puisse se développer.

     

    Francisco Rodríguez Aranega

    source: https://www.radiohc.cu/fr/

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