• La colère monte au sein des salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne.La colère monte au sein des salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne.

    À la veille d’une réunion prévue mercredi 19 mai 2021 à Rennes, les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan) maintiennent le blocus du site en attendant que Renault dévoile ses intentions. Ce mardi midi, Patrice Faure, préfet du Morbihan, demande à Renault de faire connaître sa position d’ici 18 h, pour envisager ou non le maintien de la réunion

    À l’issue de l’assemblée générale qui se tenait à 8 h commence une longue attente ce mardi 18 mai 2021 sur le site de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan). Une réunion est prévue à Rennes (Ille-et-Vilaine) ce mercredi mais la présence des salariés grévistes achoppe toujours sur l’ordre du jour.

    Un mail des Ressources humaines du groupe Renault reçu ce matin à 8 h 30 n’y change rien. « Ce n’est pas ce qu’on attendait. On n’a toujours pas de convocation avec un ordre du jour. Cela sent l’arnaque. On a fait une contre-proposition dont on a informé le médiateur », explique Maël Le Goff, délégué CGT.

    Les salariés réclament que Renault dévoile ses véritables intentions. Pas question d’entériner la recherche d’un repreneur. « C’est bidon. On veut savoir ce qu’ils ont à proposer. » En attendant, c’est le statu quo. Avec l’usine bloquée et une sourde colère qui enfle.

    « On veut juste garder notre travail »

    « On veut juste garder notre travail, poursuit le syndicaliste. La seule réponse jusqu’ici cela a été les gaz lacrymogènes. Pas question de reprendre le boulot tant que Renault ne se positionne pas. » 

    Eric Blanchier, délégué CGT, le dit lui aussi : « Cela va se jouer entre aujourd’hui et demain. Soit le gouvernement tape du poing sur la table, soit c’est Renault qui fait sa loi. S’il n’y a pas de modification de l’ordre du jour, on n’ira pas. »

    Quatrième semaine sans avancée

    En clair, les grévistes maintiennent le bras de fer. Déjà la 4e semaine de blocus, sans avancée. « Ça joue sur le moral après un an de confinement », résume Christian, 56 ans. Il est usineur depuis 11 ans à Caudan et rappelle les tonnages qui sont partis dans d’autres fonderies : en Turquie, en Espagne pour en arriver à la situation actuelle.

    « Renault veut se désengager, sa stratégie c’est de récupérer du cash », soupire-t-il. Pourtant, l’outil industriel a été remis à neuf après l’incendie d’il y a deux ans.

    « Renault fait ses coups en douce »

    Imaginer un repreneur ? « Il y aura des licenciements et pas d’investissement et dans cinq ans on en reviendra au même point », assure Thomas, un fondeur de 28 ans qui partage avec ses collègues en lutte le sentiment de se butter à un mur.

    « Renault fait ses coups en douce. On nous dit reprenez le boulot mais il n’y a aucune garantie. » De facto, un immense désarroi règne : « On n’a pas d’interlocuteur. Il y a un médiateur qu’on n’a jamais vu. »

    « La médiation, un impératif »

    Dans un communiqué, les 16 élus de Lorient Agglomération du Groupe Coopération Terre et Mer se disent, ce mardi matin, « surpris d’avoir appris le blocage (lundi) de l’accès à la sous-préfecture aux fondeurs en grève, par les forces de l’ordre », alors même que « le rendez-vous avait été fixé la veille à l’issue de l’action menée par les grévistes à l’hôtel IBIS en marge du championnat de Ligue 1 ».

    Ils rappellent que « la médiation, demandée par les salariés, doit demeurer la ligne directrice vers l’issue de ce conflit et, avant tout, vers l’engagement du Groupe Renault pour garantir l’avenir du site en son sein. »

    Aussi, se disent-ils convaincus que « l’État doit exiger une autre stratégie du Groupe Renault pour donner un autre avenir au site que celui envisagé actuellement », en invitant les représentants de l’État à mettre tout en œuvre « afin de maintenir le dialogue permanent entre les parties ».

    Le préfet met la pression sur Renault

    Ce mardi midi, Patrice Faure, préfet du Morbihan, monte à son tour au créneau. Dans un mail adressé entre autres au groupe Renault, il fait état de ses échanges avec Maël Le Goff, délégué CGT de la Fonderie, constatant que les conditions de la réunion de mercredi ne sont pour l’heure pas réunies.

    Il évoque l’ordre du jour qui ne fait pas apparaître les deux points souhaités par les salariés (le maintien de la Fonderie au sein de Renault et l’augmentation du plan de charges) et leur exigence de recevoir une invitation officielle d’ici ce soir.

    Aussi demande-t-il si des avancés sont envisageables de part et d’autre, afin que la réunion puisse se tenir et que le préfet de région soit en mesure d’en assurer l’organisation. Le préfet fixe en conclusion comme impératif d’obtenir une position arrêtée pour 18 heures.

     

    Renaud GARNIER.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après le boulevard Montaigne, les manifestants se sont réunis à la plateforme de tri de Kergaradec. Le rassemblement, d’une centaine de personnes, regroupe plusieurs syndicats. Il est prévu jusqu’à 13 Après le boulevard Montaigne, les manifestants se sont réunis à la plateforme de tri de Kergaradec. Le rassemblement, d’une centaine de personnes, regroupe plusieurs syndicats. Il est prévu jusqu’à 13 h. 

    Une opération sur la voie publique à 8 h, une manifestation à La Poste de Kergaradec à 10 h : les postiers se mobilisent ce mardi à Brest.

    Nous l’annoncions en février : le site de La Poste au Dourjacq ferme en ce mois de mai. C’est le cas depuis quelques jours (ne restent que quelques personnes le temps de finir la réorganisation, selon les syndicats). Ce mardi matin, dès 8 h, une quinzaine de manifestants de la CGT et de Sud Solidaires sont allés au rond-point entre la rue du Dourjacq et le boulevard Montaigne (devant la Crêperie de Coataudon) pour filtrer le trafic pendant une heure et demie, donnant des tracts aux automobilistes. Avant une manifestation, de plus grande ampleur, vers 10 h, au centre de Kergaradec.

     
    Une quinzaine de manifestants ont filtré la circulation et tracté au rond-point entre le centre du Dourjacq et l'entrée du boulevard Montaigne, dès 8h.Une quinzaine de manifestants ont filtré la circulation et tracté au rond-point entre le centre du Dourjacq et l'entrée du boulevard Montaigne, dès 8h.

     

    Les salariés commencent à expérimenter la réorganisation, qui veut notamment que certains s’occupent du tri et d’autres de la distribution, alors que le facteur, jusque-là, faisait les deux. Les tournées sont plus longues et les agents indiquent ne pas pouvoir terminer, souvent, leur tournée. Ils craignent aussi que la direction sous-traite à terme une partie de ce travail.

    Le centre de La Poste du Dourjacq ferme actuellement ses portes. Une manifestation est prévue à 10 h au centre de Kergaradec après l'opération du début de matinée à quelques pas du Dourjacq.Le centre de La Poste du Dourjacq ferme actuellement ses portes. Une manifestation est prévue à 10 h au centre de Kergaradec après l’opération du début de matinée à quelques pas du Dourjacq.
     

    « L’objectif de cette réorganisation, qui a lieu à Brest comme au niveau national, est de s’adapter aux clients, à la digitalisation des échanges, aux nouveaux services de proximité », expliquait cet hiver Sébastien Gobichon, directeur des activités services, courrier, colis de Brest. En 2020, la pandémie a accéléré la diminution des courriers et l’explosion (toute l’année mais surtout en décembre) des colis.

    « Nous voulons nous rapprocher des clients », poursuivait-il, « continuer la distribution et être beaucoup plus présents dans les services. À Brest, nous sommes déjà plutôt en pointe pour l’opération "Veiller sur mes parents" ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Lors du rassemblement, ce lundi matin 17 mai, devant l’entrée du centre hospitalier de Cornouaille à Quimper. Lors du rassemblement, ce lundi matin 17 mai, devant l’entrée du centre hospitalier de Cornouaille à Quimper.

    Une grève nationale des infirmiers anesthésistes diplômés d’État (Iade) a lieu ce lundi 17 mai. Des infirmiers des hôpitaux de Quimper, Pont-l’Abbé et Douarnenez se sont associés à ce mouvement, avec notamment 100 % de grévistes au centre hospitalier de Cornouaille.

    « Dans un contexte sanitaire délicat, les infirmiers anesthésistes diplômés d’État ont été et sont encore fortement mobilisés dans les blocs opératoires, les maternités, les Smur et les services de réanimation. Ils s’inquiètent sincèrement sur l’avenir de leur profession et leurs modalités d’exercice. Pour rappel, il faut sept années pour former un infirmier anesthésiste », relaie la CGT.

     

    Parmi leurs revendications, ces professionnels de santé réclament « une reconnaissance législative, réglementaire et financière de notre filière à hauteur de son niveau de formation, d’autonomie de pratique et de responsabilité professionnelle ».

    Au regard des annonces du Ségur de la santé, ils demandent également « un bornage indiciaire conforme à une profession bac + 5 ; le respect strict des recommandations et de la réglementation assurant la sécurité des procédures anesthésiques et des patients ; l’octroi du complément de traitement indiciaire aux étudiants infirmiers anesthésistes en formation professionnelle », etc.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • 230 personnes ont défilé à Quimper (Finistère) en soutien de la Palestine, lundi 17 mai 2021.230 personnes ont défilé à Quimper (Finistère) en soutien de la Palestine, lundi 17 mai 2021.

    Pour témoigner leur « solidarité au peuple palestinien », 230 personnes ont défilé dans les rues de Quimper (Finistère), lundi 17 mai 2021.

    C’est le moment où les visages se ferment. Le moment où les regards se baissent. Seule la voix d’Yves Jardin, de l’association France-Palestine Solidarités, résonne et délivre le décompte des morts. « Depuis cinq jours, 119 Palestiniens sont morts. Parmi eux, trois familles entières. »

    Lundi 17 mai 2021, plusieurs organisations politiques ou syndicales, dont l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) appelaient à se rassembler, place Terre-au-Duc à Quimper (Finistère). Quelque 230 personnes ont répondu à l’appel et se sont retrouvées, avant de défiler dans les rues du centre-ville.

    Une nouvelle manifestation samedi

    Au micro, Yves Jardin a parlé au nom des nombreuses organisations à l’origine du rassemblement et a redit leurs revendications, alors que les tensions entre Palestiniens et Israéliens sont grandissantes : « Nous demandons que le président français et que le gouvernement contribuent à la protection de la population palestinienne. Nous souhaitons qu’ils condamnent les provocations et agressions permanentes des Israéliens. »

    Une nouvelle manifestation pourrait être organisée, toujours à Quimper, ce samedi 22 mai.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    A lire également: « Nous sommes tous Palestiniens » : une centaine de personnes réunie à Quimper ( letelegramme.fr-17/05/21-19h05)

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  • Les salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne n’ont pu se rendre à la sous-préfecture de Lorient bloqués par les forces de l’ordre à l’entrée de la ville.Les salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne n’ont pu se rendre à la sous-préfecture de Lorient bloqués par les forces de l’ordre à l’entrée de la ville. 

    Sonnés mais pas KO. Le cortège des grévistes de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan) n’est jamais arrivé devant la sous-préfecture de Lorient. Un cordon de CRS les a stoppés après le rond-point de la base de sous-marins. La réunion prévue n’a pas eu lieu.

    La journée du dimanche 16 mai 2021 a un goût amer. Les grévistes de la Fonderie de Bretagne avaient laissé partir le car de l’équipe du FC Metz, dimanche soir, avec la promesse de Pierre Clavreuil, sous-préfet, d’une réunion ce lundi 17 mai 2021 avec des avancées. Partis depuis le site de Caudan (Morbihan), vers 13 h, en opération escargot et avec un engin de manutention de 12 tonnes, une centaine de manifestants pensaient s’installer devant la sous-préfecture et attendre l’issue de la réunion en sous-préfecture.

    Des gaz lacrymogènes

    Ils ont finalement été stoppés bien avant, entre le rond-point de la base des sous-marins et celui de l’Écosse. Face à eux, les forces de l’ordre ont fait bloc, allant jusqu’à tirer quelques gaz lacrymogènes. « On n’a rien compris, expliquent les salariés, on y allait tranquillement. »

    Le commissariat barricadé

    De son côté, l’État a craint visiblement de véritables débordements, au point d’avoir barricadé les fenêtres du commissariat avec des planches de bois. La veille, les fondeurs avaient accepté de lever leur blocage qui menaçait le bon déroulement de l’avant-dernière journée de Ligue 1. L’un d’eux avait mis en garde « On est à bout, si vous ne nous parlez pas d’avancées pour nous, la 4e semaine va être terrible. »

    Les salariés en lutte de la fonderie de Bretagne n’ont pu se rendre à la sous-préfecture de Lorient bloqués par les forces de l’ordre à l’entrée de la ville 

    Sonnés par la tournure des choses, les représentants du personnel n’ont pas pris part à la réunion en sous-préfecture. Vers 15 h 30, les grévistes ont plié bagage, direction la Fonderie, décidés à occuper le site « en mode hard-core ». « On s’est bien fait avoir, dit cet outilleur, salarié de l’usine depuis 22 ans. Je pense de plus en plus que Renault ne veut pas de repreneur, juste fermer l’usine. Je ne comprends rien… Une usine avec un tel potentiel. »

    « L’usine qu’on sacrifie »

    Un peu plus loin, d’autres sont encore plus radicaux. « Ça doit négocier là-haut, FDB va être l’usine qu’on sacrifie dans le groupe Renault. Si ça trouve c’est déjà acté par tout le monde, l’État, le groupe Renault… »

    Le ballet des engins a duré jusqu’à 18 h 30 sur le parking du site industriel. Les entrées sont bloquées, une nouvelle assemblée générale se tient ce mardi 18 mai 2021 à 8 h. « On ira jusqu’au bout, on ne peut pas reprendre le travail. »

     

    Delphine LANDAY.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le convoi des salariés de la Fonderie bloqué
     
    Le convoi des salariés de la Fonderie de Bretagne, bloqué par les forces de l’ordre sur la pénétrante, à Lorient, rentre à l’usine de Caudan où ils vont se barricader, sans avoir rencontré le sous-préfet. 

    Vers 15 h, ce lundi après-midi, les fondeurs ont quitté la pénétrante, entre le rond-point de La Base et celui des Beaux-Arts, où ils étaient bloqués par les forces de l’ordre. Ils ne participeront pas à la réunion prévue avec le sous-préfet. « Le sous-préfet ne m’a pas prévenu que les engins seraient bloqués. C’était une souricière. Maintenant, on rentre à la boîte et on va se barricader car il y a de fortes chances qu’ils essaient de nous déloger », a déclaré, amer, le secrétaire de la CGT, Maël Le Goff. 

    La tension de ce lundi est inédite depuis le début du mouvement, le 27 avril. Bloqués avant même d’arriver au centre-ville de Lorient, les fondeurs ont déversé une benne sur la route. Des gaz lacrymogènes ont été tirés par les forces de l’ordre.

    Le commissariat de Lorient barricadé

    À 13 h, un convoi de plusieurs dizaines de voitures était parti de l’usine de Caudan, en opération escargot, pour rejoindre la sous-préfecture de Lorient où une délégation avait rendez-vous avec le sous-préfet, Pierre Clavreuil, pour évoquer la réunion de mercredi entre les salariés de la Fonderie de Bretagne et les dirigeants de Renault. 

    Après avoir trouvé les portes du commissariat de Lorient barricadées, la délégation a rejoint le convoi. « Le message est clair. Cet accueil signifie qu’il n’a rien à nous dire. Hier, on s’est fait balader juste pour qu’un match de Ligue 1 se tienne », a lancé la CGT, en faisant référence au blocage de l’hôtel Ibis Styles, à Kerpont, où se préparaient les joueurs messins avant le match contre le FC Lorient, ce dimanche 16 mai. 

    Les fondeurs ne participeront pas à la réunion de mercredi à Rennes. Une visioconférence est prévue ce mardi avec le président de Région, Loïg Chesnais-Girard. Le sous-préfet assure aux salariés que des discussions sont en cours, en hauts lieux, pour faire avancer la situation. Les salariés se sentent abandonnés : « Nous n’avons plus confiance en aucun interlocuteur ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le silence de l'état aujourd'hui et de Renault fait preuve que nous sommes méprisés!!!!!! se faire gazer gratuitement sans violence en nous rendant en sous-préfecture avec un sous-préfet qui nous a menti pour que le match du FC Lorient face à Metz se tienne la veille .Messieurs sachez que nous aimons notre usine. Depuis 2011 100 millions ont été investis dans un outil neuf dont 8 millions par l'Etat ( nos impôts) en 2019 l'incendie puis la reconstruction notre donneur d'ordre RENAULT nous a dit PATIENCE CONFIANCE... chaque personne de l'usine a donné de sa personne pour délester les pièces pour ne pas paner les usines de montage et voilà les remerciements aujourd'hui ,le dégout envahi chacun d'entre nous par les mensonges d'un gouvernement qui donne raison à Renault pour augmenter ses profits par les usines à l'étranger .Votre syndicat porté par votre voix se battra jusqu'au bout pour que l'usine vive et perdure le plus longtemps possible.

     

    source: https://www.facebook.com/CGT-Renault-FDB

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  • Quatre camions de CRS attendaient les grévistes à l’entrée de Lorient.Quatre camions de CRS attendaient les grévistes à l’entrée de Lorient. 

    Les salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne ont mené une nouvelle opération escargot, ce lundi 17 mai 2021, pour se rendre à la sous-préfecture de Lorient (Morbihan), où ils avaient rendez-vous à 14 h 30. Bloqués par les forces de l’ordre à l’entrée de la ville, ils sont rentrés à Caudan pour une occupation qu’ils promettent « plus musclée ».

    Nouveau face-à-face entre les salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne et les forces de l’ordre : ce lundi 17 mai 2021, alors qu’ils rejoignaient la sous-préfecture de Lorient (Morbihan), où ils avaient rendez-vous à 14 h 30, les grévistes se sont heurtés à quatre fourgons de CRS.

    Les forces de l’ordre attendaient les grévistes à l’entrée de Lorient. 

    Le convoi, qui menait une opération escargot depuis l’usine de Caudan, s’est retrouvé bloqué à l’entrée de Lorient, juste après le rond-point de la base de sous-marins. La rencontre avec Pierre Clavreuil, sous-préfet, n’a pas pu avoir lieu. Quelques grenades lacrymogènes ont été tirées par les forces de l’ordre et des pneus enflammés par les grévistes, sans que la situation ne s’envenime.

    Les salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne ont brûlé quelques pneus.

    La colère monte d’un cran

    La discussion entre les grévistes et le sous-préfet a finalement eu lieu par téléphone, sans qu’aucune information convaincante ni garantie ne soit communiquée aux fondeurs, chez qui la colère monte d’un cran. Ils ont donc décidé de rentrer à Caudan pour reprendre l’occupation de leur usine. Une occupation « plus musclée », promettent-ils.

    Sur la route du retour, ils ont poursuivi leur opération de ralentissement dans les communes de Lanester et de Caudan, ainsi que sur la RN 165. La circulation était par conséquent entravée. Peu avant 16 h 30, ils ont pris la route du retour vers leur usine, où ils organisent le blocage des lieux. Une nouvelle assemblée générale aura lieu mardi à 8 h.

     
    Les forces de l’ordre ont interdit aux grévistes l’accès à Lorient.

    De son côté, le groupe Renault a annoncé qu’il ne changerait pas l’ordre du jour de la réunion prévue mercredi à la préfecture de région, à Rennes (Ille-et-Vilaine). Un ordre du jour que refusaient les grévistes, menaçant de ne pas se rendre à la rencontre s’il restait inchangé.

    « La 4e semaine va être terrible »

    Dimanche, les grévistes avaient bloqué pendant plusieurs heures le bus de l’équipe de football du FC Metz sur le parking de l’hôtel où résidaient les joueurs, empêchant momentanément la bonne tenue de la 37e journée de Ligue 1.

    Signe d’une tension croissante : le commissariat de Lorient avait installé des panneaux de bois sur sa porte d’entrée et ses fenêtres, cet après-midi. 

    Finalement, Pierre Clavreuil s’était rendu sur place pour donner rendez-vous aux fondeurs le lendemain, en sous-préfecture. Les grévistes avaient réaffirmé leur détermination, par la voix de leur délégué syndical, Maël Le Goff : « Si vous ne nous parlez pas d’avancées pour nous, la 4e semaine va être terrible. »

    Les grévistes ont échangé avec le sous-préfet par téléphone sans obtenir de garantie satisfaisante. 
     

    Depuis le mardi 27 avril 2021, la Fonderie de Bretagne est à l’arrêt, alors que le groupe Renault, propriétaire de l’usine, cherche un repreneur. Ce que les salariés ne veulent pas, craignant la fermeture à terme de leur usine, comme pour la Fonderie du Poitou. « La recherche de repreneur c’est bidon. Ce que l’on craint c’est la fermeture de l’usine, mi-août. »

     

    Boris GRANGER et Delphine RATHIER-LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Communiqué n°12 

    Pour soutenir les peuples opprimés et les libertés bafouées, avec Fadi KASSEM, portons l’Alternative Rouge et Tricolore !

    Depuis plusieurs jours, profitant de la totale impunité acquise depuis des décennies, le gouvernement d’extrême droite dirigé par le colonialiste suprémaciste Benjamin Netanyahou est responsable de crimes de guerre envers les Palestiniens et soumet la bande de Gaza à un déluge de feu inédit. Alors que des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien martyr ont eu lieu un peu partout en France, mais aussi à Londres ou à New York, le sinistre préfet Lallement, qui s’est déjà « illustré » par la sauvage répression à l’encontre des gilets jaunes, des syndicalistes de combat et des travailleurs en lutte, a fait interdire la manifestation du samedi 15 mai à Paris en soutien aux Palestiniens, sur ordre de Gérald Darmanin.

    Cette décision est injustifiable et inacceptable au regard de l’imposante solidarité internationale avec un peuple progressivement rayé de la carte et du droit légitime de manifester, de plus en plus remis en cause par les euro-gouvernements accélérant la fascisation de la France. Cette dernière est même désormais dénoncée par Benoît Hamon qui déplore une situation « préfasciste » à laquelle tous les euro-gouvernements successifs ont amplement contribué, servant la soupe à un prétendu « Rassemblement national » dont le soutien sans faille la répression d’Israël contre les Palestiniens et de Lallement contre les – position partagée par Macron, Valls et les faux « Républicains » – symbolise sa nature antipopulaire, identitariste et suprémaciste.

    Tout en réaffirmant son soutien à tous les peuples en lutte contre l’oppression coloniale et capitaliste – à commencer par les Palestiniens – et les forces progressistes et pacifiques israéliennes combattant les forces fascistes dans leur propre pays, le condamne fermement les crimes de guerre commis par Israël, la sauvage répression orchestrée par Lallement et la politique prosioniste des euro-gouvernements successifs cherchant à satisfaire les desiderata du CRIF. Voilà pourquoi contre la fascisation galopante, Fadi Kassem et le PRCF portent l’Alternative Rouge et Tricolore seule en mesure de stopper une évolution politique et sociale funeste pour les travailleurs et les citoyens de France et d’ailleurs, pour lesquels la devise de la Première République « Liberté, égalité, , ou la mort » est plus que jamais d’actualité.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Par Georges Gastaud


    Mais que leur faut-il donc pour réagir un peu durement ? Blanquer est l’homme dont la contre-réforme du lycée a détruit le second degré public et le bac national anonyme, jusqu’alors premier grade universitaire, l’homme qui a ravagé l’enseignement des disciplines scolaires – français, maths, philo, LV 1 et 2, EPS, etc. – , l’homme qui a détruit l’unité du groupe classe en imposant des regroupements illisibles pour tous, l’homme qui, avec le sinistre Mathiot, a imposé Parcours Sup, voie royale pour une sélection sociale sans précédent à l’Université. Il est aussi l’homme qui a demandé l’interdiction d’un syndicat étudiant, l’UNEF, avec lequel on peut être en désaccord mais qui n’en est pas moins représentatif, alors que dans le même temps, le ministère de l’Éducation nationale subventionnait sur fonds publics un syndicat lycéen bidon émanation de la Macronie. Il est l’homme qui à tout propos, nourrit la stigmatisation des musulmans en chassant grossièrement sur les terres du Rassemblement lepéniste. Blanquer est enfin le ministre irresponsable qui a maintenu à tout prix les classes ouvertes sans prendre de mesures sérieuses pour protéger les élèves et les personnels, l’homme qui s’est réclamé de la honteuse théorie malthusienne de l’ “immunité de groupe” (= laissons faire le virus et que les forts survivent!), les professeurs français étant parmi les derniers enseignants vaccinés d’Europe occidentale. Blanquer est aussi l’ancien haut fonctionnaire de l’Éducation qui, bien avant qu’il ne fût devenu ministre, a installé un état d’esprit qui fait que Samuel Paty, et tant d’autres enseignants victimes de petites, de moyennes et d’énormes violences, se retrouvent seuls, lâchés ou au mieux, très mollement couverts par les hiérarchies rectorales quand ils subissent l’inacceptable, le pire, voire le franchement criminel. Et malgré bilan accablant, plus d’un syndicat représentatif de l’Éducation nationale refuse encore, sous couvert de prolonger un “dialogue social” mensonger, où le ministre décide et où les syndicats regardent passer le train en “déplorant”, d’exiger la démission de cet Attila du système éducatif français! Certes, celui qui écrit ces lignes est un militant politique, qui plus est retraité de l’Éducation nationale: qu’il se taise, donc! Mais outre que l’auteur de ces lignes fut, durant près de quatre décennies, un professeur de philosophie, un militant syndical rigoureux et un élu du personnel actif sur tous les fronts, outre qu’il se désole de voir ses jeunes collègues quotidiennement humiliés et empêchés d’enseigner correctement leur discipline, outre qu’il s’indigne de voir la manière dont la philosophie est, comme d’autres matières, sacrifiée sur l’autel d’un alignement éducatif européen totalement contraire à l’esprit des lumières et de la laïcité républicaine véritable, l’auteur ne saurait, comme citoyen viscéralement attaché à l’avenir de l’école laïque, assister à son désossement et à sa blanquérisation sans réagir. Ni sans dire aux dirigeants syndicaux que, à force de dialoguer fictivement avec qui vous méprise ouvertement, à force de ménager la sacro-sainte “construction” européenne dont chaque avancée est un coup porté à l’Éducation NATIONALE, on finit par accompagner son propre abaissement si ce n’est à en devenir complice, y compris en discréditant ce mouvement syndical auquel l’auteur a, comme tant d’autre, dédié plus de la moitié de sa vie militante. Il est un moment où l’excès de prudence conduit au ridicule de ces gens qui sortent tout contents d’une partie de cartes dont ils sortent ruinés mais tout fiérots d’avoir sauvé leurs as! Alors, camarades, plutôt morts, déconsidérés et indécrottablement euro-complaisants que porteurs de revendications un peu radicales ? 

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