• Vendredi 17 juin, pour la fin de notre campagne électorale pour les élections législatives, à partir de 17 heures et jusqu'à 22 heures, suivez-nous en direct avec nos invités tout au long de la soirée : porte-paroles de la Nouvelle Union Populaire, candidats en lice pour le second tour, militants engagés partout en France...

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  • Le 17 juin 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission « Questions de confiance » sur BFMTV et RMC.

    Apolline de Malherbe l’a tout d’abord questionné sur le déplacement d’Emmanuel Macron en Ukraine. Le candidat Premier ministre a souligné que Macron était parti à Kiev en pensant que l'élection législative serait une formalité administrative et en enjambant le débat. La victoire de la NUPES au premier tour des élections législatives l’a ensuite poussé à des déclarations en catastrophe sur les tarmacs. Sur la situation internationale, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que la Constitution donne au Président et au Premier ministre des raisons parallèles de s'exprimer sur les questions de défense et de politique étrangère. S’il est Premier ministre, la France parlera d'une seule voix. Il ne faudrait pas apparaître comme une cohorte confuse à l'étranger.

    Le candidat Premier ministre de la Nouvelle Union Populaire a ensuite évoqué les déclarations du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Ce dernier indique vouloir réduire le déficit à 3 % sans expliquer où il va trouver les 80 milliards d’euros à économiser pour atteindre cet objectif. Jean-Luc Mélenchon a indiqué que Bruno Le Maire suivrait les demandes de la Commission européenne en faisant des coupes dans toutes les dépenses publiques : prestations sociales, logement, santé, éducation. Il a rappelé que 17 000 lits avaient été supprimés dans les hôpitaux par le gouvernement dont 5 700 en pleine crise.

    Interrogé sur la sécheresse et la canicule, Jean-Luc Mélenchon a expliqué que les libéraux pensent pouvoir répondre à cette situation via le marché, ce qui explique l’inactivité du gouvernement. Il a souligné qu’il sera nécessaire d’avoir des discussions sur les conditions de travail des gens à cause du réchauffement climatique car il n’est plus possible de travailler correctement au-delà de certaines températures. Il a ensuite rappelé que, de son côté, il avait démarré sa campagne présidentielle sur le thème du cycle de l’eau sans que ça intéresse les médias. Le crise de l’eau va provoquer d'énormes problèmes : avec les animaux, l’agriculture, les êtres humains. Il est donc nécessaire d’agir réellement contre le mésusage de l’eau.

    Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en indiquant que les candidats de la NUPES étaient présents dans 406 circonscriptions et donc qu’il était possible de l’emporter au second tour. Il a appelé les gens à aller voter, pour éviter la pagaille et avoir un choix déterminant pour leur avenir et celui du pays. Il a indiqué qu’il serait prêt, dès lundi, à constituer un gouvernement si la NUPES l’emporte le 19 juin.

    Source : https://www.youtube.com

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  • Mobilisation le 22 juin concernant les problèmes d'organisations de travail dégradées pendant la période d'été. Nous connaissons maintenant la plupart des organisations dégradées que met en place la Direction du CHRU Brest pour faire face aux manques de recrutement de remplaçants d'été. Afin de dénoncer cette situation et pour exiger qu'elle ne se répète pas tous les ans (comme en 2021 et 2022...), le syndicat CGT a décidé (en intersyndicale avec SUD), d'organiser des débrayages de 12h à 14h le mercredi 22 juin 2022, jour du conseil de surveillance (les représentants du personnel CGT et SUD liront une déclaration et boycotteront l'instance). Les modalités pratiques :
    Possibilité de débrayer de 12h à 13h ou de 13h à 14h (ou les deux) pour se rassembler pour un pique-nique revendicatif sur 3 sites de l'hôpital :
    - Devant l'entrée principale de la Cavale Blanche,
    - devant le bâtiment 5 à Morvan,
    - devant les locaux syndicaux à Bohars.
    Nous prévoierons une petite restauration (sandwichs) et surtout nous proposerons de remplir et signer une carte postale à destination de la Directrice Générale, avec vos revendications !

    Source : https://www.facebook.com

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  • Les trois collectifs interpellent les élus sur la « pertinence, dans le contexte de dérèglement climatique, de négliger un aménagement du territoire équilibré au profit de leur politique de métropolisLes trois collectifs interpellent les élus sur la « pertinence, dans le contexte de dérèglement climatique, de négliger un aménagement du territoire équilibré au profit de leur politique de métropolisation agressive ». 

    Trois collectifs et associations d’habitants de Rennes, Nantes et Brest ont décidé de s’unir pour peser sur les choix d’urbanisme des métropoles bretonnes.

    « Il est grand temps de redonner aux habitants le pouvoir de décider du développement de leurs lieux de vie dans leur quartier et pour la ville. » C’est l’affirmation commune portée par trois associations et collectifs d’habitants Au pied du Mur à Brest, Coudurr à Rennes, et Collectif de citoyens Résolus et Irrités à Nantes.

    Dans un communiqué commun, ces trois groupes estiment que « les mêmes choix d’urbanisation provoquent la même mobilisation d’opposition de la part des habitants de ces métropoles ». En réponse, ils réclament « une véritable concertation et la communication de véritables données justifiant cette politique de densification urbaine non raisonnée ».

    « Une véritable instance participative »

    Les trois associations et collectifs en appellent à « une vision politique partagée en toute transparence et une concertation préalable à tout projet, qui permettraient que les habitants concernés soient réunis dans une véritable instance participative pour faire émerger une méthodologie qui les intègre ainsi que leurs usages, tout au long du projet ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Législatives 2022. Trois élus de la liste « Quimperlé décidons ensemble » voteront Youenn Le Flao   (OF.fr- 16/06/22-20h10)Youenn Le Flao, candidat pour la Nupes, après les résultats du premier tour des élections législatives 2022. 

    Le second tour des élections législatives aura lieu dimanche 19 juin 2022. Éric Saintilan, Sonia Ollivier et Michel Tobie, élus municipaux à Quimperlé (Finistère) pour le groupe « Quimperlé décidons ensemble », ont annoncé via un communiqué qu’ils voteront pour Youenn Le Flao, candidat dans la 8e circonscription du Finistère pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).

    À trois jours du second tour des élections législatives, trois élus municipaux d’opposition de la Ville de Quimperlé ont annoncé leur intention de vote dans un communiqué. Éric Saintilan, Sonia Ollivier et Michel Tobie, du groupe « Quimperlé décidons ensemble » voteront « sans hésitation pour Youenn Le Flao », candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la 8e circonscription du Finistère. Ce dernier sera opposé au député sortant de la majorité présidentielle, Erwan Balanant, lors du second tour, dimanche 19 juin 2022.

    « Un citoyen de la France d’en bas »

    « Nous connaissons les convictions profondes du candidat Youenn Le Flao, ainsi que son engagement ancien, tant syndical que politique, toujours soucieux d’œuvrer sans relâche pour le bien commun », indiquent les trois élus.

    Ils « espèrent » que le candidat de la Nupes « sera élu dimanche car il sera, durant cinq ans, un député du peuple pour servir sincèrement les intérêts du peuple ». « Nous savons que Youenn Le Flao est un homme politique droit honnête », indiquent-ils par ailleurs.

    Selon eux, le candidat Nupes « n’est pas un politicien qui veut le pouvoir de faire les lois à l’Assemblée nationale. C’est un citoyen de la France d’en bas, éclairé par une longue expérience de la lutte sociale et de la réflexion politique ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La première Marche des fiertés quimpéroise se déroulera sous la forme d’une marche aux flambeaux, ce vendredi 17 juin, à 20 h. La première Marche des fiertés quimpéroise se déroulera sous la forme d’une marche aux flambeaux, ce vendredi 17 juin, à 20 h.

    À Quimper, la première Marche des fiertés a lieu ce vendredi soir. Cette marche nocturne vise à lutter contre toutes formes de discriminations à l’encontre des personnes LGBT +. Un autre événement est programmé le 2 juillet. Explications.

    La première Marche des fiertés quimpéroise est organisée, ce vendredi soir, par près d’une dizaine d’associations : le Collectif #Nous Toutes Quimper, le Collectif LGBTQI + Morlaix, la Ligue des Droits de l’Homme Quimper, Parlons Trans !, la R.A.D.E, le Collectif Antifa de Quimper, les Pétrolettes 29 et le Collectif Trans en Finistère Sud (CTEFS). « Cette Marche des fiertés est historiquement à visée revendicative. Elle est composée de militants, de personnes engagées dans la lutte contre les discriminations », explique un membre du CTEFS. Alors pourquoi un autre événement est-il organisé le 2 juillet ? Il s’agit d’une marche baptisée « Queer Amann », proposée à 15 h par l’association Phénix (*), créée le 20 juin 2020.

    « Deux marches complémentaires »

    « Nous pensons que les deux marches sont complémentaires. La marche des fiertés de ce vendredi sera vraiment une marche de contestation tandis que celle du 2 juillet sera plus festive et plus conviviale », estime le CTEFS.

    Ce vendredi 17 juin, la soirée débutera par un pique-nique pris en commun, de 18 h à 20 h, sur le plateau de la Déesse, près de la place de la Résistance. À 20 h, différentes prises de parole revendicatives auront lieu. La marche s’élancera ensuite vers 20 h 30 pour rejoindre le boulevard Dupleix jusqu’au pont Firmin qui sera emprunté par le cortège afin de gagner la rue des Réguaires, puis la rue du Frout, la place Saint-Corentin, la rue Kéréon, celle du Chapeau-Rouge pour se terminer place François-Mitterrand. Les participants sont invités à poursuivre la soirée au bar Le Gossip, partenaire de la manifestation.

    * Nous ne sommes pas parvenus à joindre la présidente de l’association Phénix.

     

    Johanne BOUCHET

    source:  https://www.letelegramme.fr/

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  • Environ 150 salariés de Génération, filiale du groupe Verlingue, ont pris part à une grève, ce jeudi matin, à Quimper. Environ 150 salariés de Génération, filiale du groupe Verlingue, ont pris part à une grève, ce jeudi matin, à Quimper.

    Environ 150 salariés de la société complémentaire de santé et de prévoyance Génération (Groupe Verlingue) reconduisent leur mouvement de grève entamé ce jeudi matin. Ils réclament un meilleur partage des 13,30 M€ de bénéfices.

    « Nous avons tous joué le jeu pendant la pandémie. Nous avons porté la société à bout de bras lors de la cyberattaque. Au regard des résultats de notre entreprise, nous revendiquons une revalorisation pérenne des salaires et pour tous. Pas en tickets-restaurants ou en prime », pose un des élus CGT de Génération. Ce jeudi matin, sous les pins maritimes bordant l’Odet, à l’extrémité de Créac’h-Gwen, face au bâtiment de la société Génération, filiale du groupe Verlingue, environ 150 salariés sont rassemblés dans un mouvement de grève impulsé par la CGT, seule organisation syndicale représentée dans une entreprise qui en emploie 700 (*) à Quimper (et environ 300 au Portugal).

    Nous partons de salaires qui sont bas

    Une enveloppe de 500 000 € a été attribuée à la faveur des Négociations annuelles obligatoires. « Elle représente 3,6 % de la masse salariale », complète Matthieu Havy, directeur général de Génération. Il évoque aussi « 2,20 M€ » distribués cette année aux salariés au titre de la participation.

    Parce qu’il ne représente que « 1 % à 4 % » du salaire selon la CGT, le niveau de cette revalorisation achoppe : « Nous partons de salaires plutôt bas ».

    Son principe d’attribution est aussi contesté : « Dans cette fourchette d’augmentation, les variations se font individuellement et au mérite », déplore la déléguée syndicale, rappelant elle aussi l’engagement collectif des salariés sur le front des récents coups durs.

    «Génération investit, construit son avenir et réunit les conditions de son indépendance»

    Je dois veiller aux équilibres de l’entreprise

    « Je comprends l’inquiétude des salariés face à l’inflation. Mais je dois aussi veiller au bon équilibre de l’entreprise », pose Matthieu Havy. Le dirigeant se dit néanmoins ouvert au dialogue bien que ne communiquant toujours pas le montant de l’Excédent brut d’exploitation (EBE) de la société sur le dernier exercice. « Génération investit, construit son avenir et réunit les conditions de son indépendance. Nous venons de lancer une nouvelle branche d’assurance santé individuelle ».

    «Les gens sont remontés. Ils ont un vrai sentiment d’injustice»

    Reste que, selon la CGT, les gens sont « remontés et ont un vrai sentiment d’injustice ». « Nous demandons le déblocage d’une nouvelle enveloppe de 500 000 €, redistribuée sur les salaires et au prorata de l’ancienneté. Qu’il ne soit pas de nouveau question de prime. Il faut rétribuer le travail à sa juste valeur ».

    Une délégation de grévistes a été reçue par la direction, ce jeudi, en fin de matinée. Et les discussions sont amorcées avec volonté, de part et d’autre. Le mouvement social a néanmoins été reconduit ce vendredi 17 juin.

    * Gestionnaires de dossier santé et prévoyance, services supports, encadrement, plate-forme d’accueil téléphonique.

     

    Olivier SCAGLIA

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Quimper. Contre la « mise à la rue » de jeunes migrants, 200 personnes manifestent  (OF.fr-16/06/22-22h07)Les manifestants devant le palais de justice de Quimper.

    Des associations et structures politiques se sont mobilisées, ce jeudi 16 juin 2022, devant le tribunal judiciaire de Quimper (Finistère), avant de se rendre devant le conseil départemental. Les manifestants dénoncent la décision du parquet de ne pas reconnaître la minorité à quatorze jeunes migrants, obligeant le Département à les « mettre à la rue ».

    Ils étaient 200 à dénoncer « le manque d’humanité » du parquet de Quimper (Finistère) et du conseil départemental, ce jeudi 16 juin 2022, en manifestant d’une institution à l’autre. En cause : la décision du parquet de ne pas reconnaître la minorité de quatorze jeunes migrants, obligeant le Département à les « mettre à la rue ».

    Un cortège s’est déplacé jusqu’au conseil départemental.

    À leur arrivée sur le territoire national, ces jeunes migrants, disant être mineurs, font l’objet d’une décision du parquet de Paris qui décerne une ordonnance de placement provisoire. Ils sont ainsi mis sous la tutelle du conseil départemental, qui leur octroie hébergement et éducation. Puis, une nouvelle décision de justice intervient, actant sur leur minorité ou leur majorité. L’une d’elles est tombée la semaine dernière.

    Les manifestants se sont arrêtés quelques instants devant la préfecture. 

    « À partir du moment où la justice dit : “Il n’est pas mineur”, il n’y a plus de cadre juridique pour nous permettre de prendre cette personne en charge », communique le Département. Qui assure néanmoins « leur permettre de finir l’année scolaire. Ensuite ils sortiront ».

    Deux cents personnes ont participé au rassemblement. 

    Le temps partagé, association d’aide aux migrants, estime qu’il s’agit d’une « décision politique. Tant que c’est le parquet qui émet cette décision, pas le juge des enfants, le conseil départemental n’est obligé à rien », assure Benjamin Maucci, bénévole et responsable de la commission juridique.

    Ces migrants viennent essentiellement d’Afrique. « Beaucoup vont d’abord aux Canaries, où ils sont obligés de dire qu’ils sont majeurs pour ne pas y rester et partir vers la France. Mais la police française a accès à ces données », précise l’association. Des tests osseux sont également établis à Brest.

    De nombreuses associations (Ligue des droits de l’Homme, Utopistes…), mouvements (CNT 29…), syndicats (CGT, Solidaires…) et partis politiques (LFI, NPA, PCF…) ont participé au mouvement.

    À leurs côtés, Diaby, migrant, avance avoir été « viré de l’hôtel ». Le jeune homme dit être âgé de 15 ans, est scolarisé à La Tourelle et veut « devenir soignant ».

     

    Romain Le Bris

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Douarnenez. Référents scolaires : la mairie et les grévistes ont trouvé un terrain d’entente   (OF.fr-16/06/22-19h07)La grève du personnel communal est terminée. Les cantines des écoles publiques de Douarnenez fonctionneront normalement vendredi 17 juin 2022.

    Trois postes de référentes scolaires seront finalement conservés dans les écoles à Douarnenez (Finistère). Après un bilan prévu en décembre, les syndicats se réservent le droit de demander la réouverture du 4e poste.

    Après plus d’une semaine de grève dans les cantines, un compromis a été trouvé jeudi 16 juin 2022 entre les agents communaux mobilisés et la municipalité de Douarnenez (Finistère). Le service de restauration doit reprendre normalement ce vendredi dans toutes les écoles publiques. « Les commandes ont été passées à la cantine et tous les enfants auront un déjeuner » se félicite la maire Jocelyne Poitevin.

    Trois postes de référentes, aux contours redéfinis

    Une réunion a rassemblé jeudi 16 juin 2022, les élus, les services, les agents en grève et des représentants des organisations syndicales. Les négociations ont débouché sur un accord. « Avec les agentes, le service Éducation et le Directeur Général des Services, nous allons mettre en place une nouvelle organisation avec trois référentes scolaires. Et un renfort en surveillance de cantine sur l’un des sites. » explique Jocelyne Poitevin. Ce fonctionnement à trois, au lieu de quatre auparavant, reste à définir. Mais la fiche de poste des 3 agentes concernées a été redéfinie pour adapter leur charge de travail, précise Laury Le Hénaff, représentante CGT « On leur enlève la partie animation sur les écoles ».

    Bilan prévu en décembre

    Pour la syndicaliste CGT Laury Le Hénaff, l’accord trouvé est « satisfaisant même si ça aurait pu être mieux. Ils ont fait un pas on en a fait un. » Cette nouvelle organisation, effective à partir de la rentrée de septembre doit néanmoins faire ses preuves aux yeux de Laury Le Hénaff « On a proposé que le quatrième poste existant reste vacant, c’est-à-dire qu’il ne soit pas fermé. Le poste ne sera pas supprimé mais ils ne vont recruter personne. On fera un bilan en décembre et si le bilan n’est pas bon, on pourra négocier la réouverture de ce poste. »

     

    Elsa GAUTIER

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Lettre ouverte à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances. ( melenchon.fr - 15/06/22 )

    Cher monsieur Le Maire,

    Tout à l’heure vous m’enjoigniez de vous répondre. Je vous ai demandé le temps de m’extraire de l’enfer de la circulation Porte Maillot à Paris pour arriver chez moi et sauter sur mon clavier. M’y voici. Commençons par dire que j’ai exagéré à propos de la porte Maillot. Même la porte d’Orléans est un paradis à côté alors que l’on y passe de l’autoroute à une seule file pour entrer dans la capitale. En réalité l’enfer est moins cruel que l’organisation de la circulation Porte Maillot. Le chaos y est à son comble et toutes les circulations y sont bloquées sur des kilomètres de périphérique par-dessus le marché. Le sort des Parisiens est d’être maltraités de cette façon presque partout.  Quant aux banlieusards, on connaît leur destin : justement ils sont bannis. Venons à notre affaire. 

    Ce matin, monsieur le ministre des Finances Bruno Le Maire, vous avez reconnu le chiffre de 80 milliards à compenser dans le budget pour retrouver le niveau de 3% de déficit annoncé comme objectif par monsieur Macron. La veille, vous disiez pourtant le contraire à France 2 et me traitiez de complotiste, à moins que ce soit le ravi de la crèche monsieur Castaner qui s’en soit chargé. Le mystère n’est pas épuisé pour autant. Car inexplicablement, vous avez reconnu vouloir retirer (seulement) 40 milliards du budget. Mais de nouveau sans dire ni où ni comment. Pourquoi 40 milliards ?  Où est passé le reste du déficit ? Mais 40 milliards c’est quand même beaucoup. C’est le budget de plusieurs ministères. Votre recette ? Vous comptez sur la croissance pour produire ces recettes nouvelles. Pourtant celle-ci est au point mort et même négative depuis un trimestre. Les électeurs ont le droit à davantage de sérieux dans la politique financière du pays. L’argent magique n’existe pas, comme l’a dit Emmanuel Macron. Seule la relance de l’économie repoussera le danger de la récession et son cortège de chômage et de déficits sociaux.

    Mais pour finir, vous me posez trois questions précises.

    D’abord, vous me demandez si je m’engage à faire la retraite à 60 ans sans baisse des pensions. Je suis ravi de vous voir vous intéresser à la retraite à 60 ans ! Notre réforme comporte trois volets. D’abord le passage à la retraite à soixante ans à taux plein et sans décote pour 40 annuités. Ensuite la hausse de toutes les pensions inférieures à 1063 euros pour que toutes parviennent à ce minimum. Enfin, troisième volet, la retraite pour quarante annuités ne sera jamais inférieure à 1500 euros pour une carrière complète. Donc non seulement il n’y aura pas de baisse des pensions mais elles vont augmenter.

    En revanche, les pensions baisseraient avec la retraite Macron à 65 ans. En effet, de moins en moins de personnes réussiront à travailler assez longtemps pour atteindre le taux plein. Ce recul social sera pour l’essentiel payé par plus de chômage, de personnes dépendantes des minima sociaux ou de pensions d’invalidité. Et il coûtera 4,5 milliards aux caisses de la Sécurité sociale en RSA et allocation chômage selon le très officiel Comité d’orientation des retraites. Où trouvez vous cette somme qui s’ajoute au déficit des comptes sociaux ? 

    L’ensemble de nos mesures sur les retraites sont chiffrées et publiques. Je les ai détaillées dans une interview au magazine « Alternatives Économiques ». Le passage à la retraite à soixante ans à taux plein et sans décote pour 40 annuités coûte 29 milliards. Dans les grandes lignes, voilà notre financement. Résorber les inégalités de salaire entre femmes et hommes : 5 milliards. Économies sur les prestations sociales, allocations chômage et dépenses de santé : 4 milliards. Faire payer des cotisations sociales supplémentaires aux plus hauts salaires : 4 milliards. Enfin, augmenter les cotisations vieillesse de 0,25 points par an : 16 milliards. Comme ce niveau de croissance est inférieur à la croissance moyenne constatée des salaires les années passées, les salaires nets continueront d’augmenter. Le compte est bon. Mais on ne peut pas en dire autant de vos comptes, cher monsieur Bruno Le Maire. 

    Puis vous vous inquiétez de notre intention de bloquer les prix, et surtout des moyens de le financer. Vous ne comprenez pas que l’État ne va pas compenser le blocage des prix. Notre logique n’est pas la vôtre. Nous ne voulons pas, comme vous, garantir à tout prix les profits. Les entreprises pétrolières devront baisser leurs marges pour respecter les prix bloqués. Elles le peuvent : elles ont réalisé des profits exceptionnels cette année. Voyez par exemple le cas de Total qui a enregistré un profit historique, le plus important jamais réalisé par une entreprise française. Quant à l’alimentation, la baisse sera payée par la grande distribution. L’agriculteur, lui, n’empoche que 8 centimes sur 1 euro affiché en rayon. Je vous fais remarquer que le blocage des prix, y compris sur l’essence, existe aujourd’hui dans les départements d’Outre-mer. Cela n’y entraîne ni chaos, ni pénurie, ni rationnement. Cela n’a pas été le cas non plus lorsque M. Rocard a bloqué les prix du carburant en 1991, ou que M. Macron lui-même a bloqué les prix des masques et du gel hydroalcoolique.

    Enfin, vous vous inquiétez pour le nucléaire. Il y a de quoi. L’incompatibilité entre le nucléaire et les conséquences du réchauffement climatique est désormais une évidence, même pour ses plus fervents partisans. La preuve : le 6 juin 2022, EDF a baissé la puissance d’un réacteur nucléaire de plus à cause du faible débit du Rhône. La sécheresse et les vagues de chaleur exceptionnelles risquent de devenir la norme. En toute hypothèse, la question n’est donc plus de savoir si nous allons sortir du nucléaire mais comment et dans quels délais si nous ne voulons pas connaitre une panne généralisée. 

    Dans ce domaine aussi le gouvernement auquel vous appartenez fonce dans le mur. En effet, les futurs EPR et autres mini-réacteurs ne résisteront pas davantage et ne seront pas opérationnels avant 2040 ! Vous m’interrogez sur les premiers réacteurs à fermer ? Mais vous connaissez la liste ! C’est vous qui l’avez établie ! La liste des 14 premiers réacteurs à fermer d’ici 2035 a été fixée en 2020 par EDF et entérinée par la Programmation Pluriannuelle de l’énergie. Bien sûr, depuis, Emmanuel Macron a annulé cette trajectoire, je le sais bien. En février 2022, il a décidé (tout seul comme d’habitude) qu’« aucun réacteur en état de produire ne doit être fermé ». Patatras, la moitié des réacteurs sont déjà à l’arrêt, dont douze pour cause de corrosion. Cause structurelle, irrattrapable sans de nouvelles dépenses somptuaires qui s’ajouteront au déficit déjà constaté. Comment le financez-vous ?  

    Évidemment, planifier la sortie du nucléaire intègre la réhabilitation et la reconversion des sites nucléaires et de l’ensemble de leur bassin de vie. Les travailleurs des centrales nucléaires sont les plus qualifiés pour mener à bien le démantèlement des centrales et la montée en puissance des renouvelables. Bien sûr, sobriété et efficacité sont indispensables. Les énergies marines renouvelables sont la clé du futur. L’océan contient ainsi 66 fois l’énergie dont nous avons besoin. Avec le deuxième domaine maritime mondial, la France a de quoi remplacer le nucléaire. Ainsi, RTE évalue le potentiel éolien offshore en France à 62 GW, soit l’équivalent de la puissance nucléaire installée.

    Voilà qui devrait vous rassurer monsieur Bruno Le Maire. Mais ne perdons pas l’essentiel de vue. Le gouvernement doit faire 80 milliards d’économie pour ramener le déficit à 3%. Il a avoué 40 milliards. Où les prenez-vous ? Et où est passée l’autre moitié des économies promises ? Et avec une telle cure d’austérité en forme de remède pour tuer un cheval, comment comptez-vous empêcher l’économie française d’être asphyxiée ? Maintenant, à votre tour de répondre. 

    Source : https://melenchon.fr

    Auteur : Jean-Luc Mélenchon

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