• Les salariés des différents sites s’étaient mobilisés début septembre, aux portes du tribunal de commerce de Brest.Les salariés des différents sites s’étaient mobilisés début septembre, aux portes du tribunal de commerce de Brest. 

    De source syndicale, seule une offre de reprise pour le site de Caudan (56) a été officiellement déposée auprès du tribunal de commerce de Brest.

    Les repreneurs potentiels avaient jusqu’à mercredi soir pour déposer leur offre pour le dossier des Établissements Meunier (61 salariés au total), placés en redressement judiciaire le 28 juillet dernier. Ce jeudi soir, la CGT révèle que seul l’établissement de Caudan (17 salariés) dispose d’une offre, formulée par l’actuel responsable de site. Aucune offre n’a été déposée pour les sites de Quimper, Vannes, et surtout Brest (20 salariés), berceau de l’entreprise. Le sort de l’entreprise doit être tranché le 3 novembre prochain par le tribunal de commerce de Brest.

    Pierre Chapin

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Seul le site de Caudan, où se trouve le siège, sera préservé.Seul le site de Caudan, où se trouve le siège, sera préservé. 

     

    Placés en redressement judiciaire cet été, les établissements François-Meunier, entreprise de rénovation navale, étaient dans l’attente de potentiels repreneurs pour leurs sites de Brest, Quimper, Vannes et Caudan, leur siège. Seul ce dernier sera préservé.

    Coup dur pour les salariés des établissements François-Meunier, entreprise de rénovation navale : à la suite de son placement en redressement judiciaire cet été, les potentiels repreneurs avaient jusqu’à ce mercredi 30 septembre pour se signaler. Ce qu’ils n’ont pas fait, selon les informations de la CGT. L’avenir des sites de Brest, Vannes et Quimper serait donc scellé. Le siège à Caudan, près de Lorient, serait en revanche repris par l’actuel propriétaire, le groupe Meunier Industries.

    Une trentaine de personnes au chômage

    « Tout le monde est sous le choc », confie Philippe Letty, délégué syndical CGT à Brest, pourtant relativement optimiste lors de la précédente audience, début septembre. « C’est une trentaine de personnes qui se retrouvent sur le carreau et au chômage », se désole-t-il. Des actions de mobilisations pourraient être organisées dans les jours à venir.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans une motion adoptée le 30 septembre 2020 par son secrétariat national, le PRCF a pris position en soutien aux travailleurs de Nouvelle Calédonie. La motion, cosignée par G. Gastaud, secrétaire national, F. Kassem, secrétaire national adjoint et animateur de la commission des relations politiques intérieures, A. Monville, secrétaire de la commission internationale du PRCF et G. de Staërck, secrétaire de la commission J.R.C.F., exprime notamment :

    En application des accords de  entre la France et les différentes parties calédoniennes, et même si cette procédure de consultations populaires à répétition est très atypique, un nouveau référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, que le  souhaite rebaptiser , se tiendra le 4 octobre 2020 sur toutes les îles de l’Archipel.

    (..) La question de principe de la  de ce territoire d’outremer ne fait évidemment pas question, au regard de l’exploitation et des humiliations dont sont victimes les populations locales, les travailleurs en tête. Il est en revanche nécessaire de discuter de deux sujets majeurs pour l’avenir des populations et des travailleurs de Nouvelle-Calédonie : d’une part, la forme de décolonisation, posant la question de la sortie formelle ou pas de la République française ; d’autre part, l’orientation ou pas de l’indépendance kanake vers le socialisme.

    Car si sortie il y a, il faut s’interroger sur les conditions d’une telle sortie pour la viabilité économique du territoire, pour son indépendance réelle par rapport aux puissances impérialistes de la région autres que l’impérialisme français, mais aussi pour les garanties démocratiques à apporter à l’ensemble des populations non kanakes – natifs descendants de métropolitains, mais aussi populations ouvrières d’origines vietnamienne, franco-réunionnaise, malgache ou indienne travaillant dans l’extraction du nickel, et dont bon nombre vote jusqu’ici pour le maintien dans la République française.

    En outre, certaines personnalités de l’archipel, dont le fils de feu Jean-Marie Tjibaou, président-fondateur du FLNKS, ont publié dans Le Monde une tribune, affirmant vouloir sortir d’une confrontation “binaire” entre Caldoches et Mélanésiens et portent l’idée d’une société calédonienne “métissée”, considérant que le colonialisme et donc le processus de décolonisation lui-même n’ont plus les formes qu’ils pouvaient prendre dans les années 1980. Ils rappellent qu’à la suite des accords de Nouméa de 1998, résultats de la lutte et des sacrifices du peuple , des milliards d’euros ont été injectés par la métropole dans les îles où les Kanaks sont majoritaires, que le droit coutumier  y a même été officiellement restauré aux dépens de la loi française. Ils constatent aussi que cette manne financière métropolitaine destinée à contenir l’indépendantisme  a moins produit du développement et de l’égalité que de l’assistanat massif et de la désorientation générale, sans nuire aux intérêts des forces impérialistes de France.

    Tous ces sujets doivent naturellement faire l’objet d’une discussion entre progressistes. (…)

    Le PRCF ne manquera pas à ses devoirs patriotiques et internationalistes, lesquels sont à la fois de…

    • soutenir les forces progressistes et anticoloniales historiques de l’Archipel (principalement le FLNKS), 
    • être attentif aux droits des minorités travailleuses autres que kanakes résidant et travaillant en Calédonie (les prolétaires du Nickel notamment viennent de tout l’Océan pacifique et indien) en cas d'”indépendance kanake”, 
    • ménager les relations futures entre une Kanaky indépendante et une France nouvelle en marche vers le socialisme, de manière à faire face alors en même temps aux contre-attaques des forces impérialistes, notamment étatsuniennes et assimilées, qui sont de plus en plus présentes dans le Pacifique
    • et ne pas poser aux donneurs de leçons “transpacifique” alors que nous, militants du Pôle, sommes à des dizaines de milliers de km de Nouméa et que nous n’avons pas d’organisation communiste locale en capacité de nous conseiller. Au passage, on mesure à nouveau le grave déficit permanent qu’est pour le camp anti-impérialiste mondial, l’absence d’une Internationale communiste implantée mondialement.

    La victoire du « Non » au référendum du 4 octobre, c’est-à-dire le maintien de la Nouvelle Calédonie dans la République française, ferait encore plus obligation au pouvoir français de traiter tous les Kanaks en citoyens français d’égale dignité, ce qui signifie ; développer massivement et égalitairement l’accès à l’éducation, aux soins, aux services publics, aux formations techniques et industrielles, avec, pour base économique du développement de l’Archipel, la nationalisation du nickel et sa gestion démocratique avec une forte représentation kanak dans l’administration et retour principal des revenus du nickel vers le développement productif de l’Archipel et non vers les coffres-forts des monopoles capitalistes. 

    La victoire du « Oui » ferait symétriquement obligation aux Kanaks et à toutes les communautés de l’île de se comporter fraternellement dans la nouvelle situation, de dépasser à marche forcée les clivages “ethniques” hérités du passé au profit d’une citoyenneté commune assumant toute la diversité culturelle de l’Archipel, de tout faire en somme pour que l’ensemble des populations “noires”, “blanches”, “jaunes” et “métissées”, construisent ensemble une Kanaky nouvelle, libre et socialiste, cultivant des liens fraternels, pacifiques avec le peuple de l’ex-métropole comme avec tous les pays de la région, avec le souci de ne pas tomber de Charybde en Scylla en acceptant la mainmise d’un nouvel impérialisme (néo-zélandais, australien, états-unien ou autre) qu’il faudrait inévitablement combattre.

    Le PRCF, dont les précurseurs et fondateurs étaient très engagés dans le soutien à la lutte pour une indépendance kanake et socialiste (la cellule de Lens du PCF qui a lancé le processus de formation de la Coordination communiste du PCF en 1991 s’appelait cellule Eloi Machoro…), est par principe anticolonialiste. Comme tel, il ne peut manquer de reconnaître les torts et les humiliations sans nom que les Kanaks, c’est-à-dire la population mélanésienne indigène, ont subis du fait de la colonisation française et de l’attitude méprisante à leur encontre d’une majorité de “Caldoches” (1). Il faut cependant aussi constater que les précédents référendums organisés depuis les années 1980 ont tous rejeté l’indépendance kanake, mais chaque fois avec des résultats électoraux en hausse pour le camp indépendantiste conduit par le FLNKS.

    Dans ces conditions, le PRCF, qui se bat pour le droit à l’autodétermination et à l’indépendance de toutes les nations, et qui fait de ce principe pour la France même un moteur de sa politique de Frexit progressiste, comprend et partage l’aspiration indépendantiste forte des Kanaks et d’autres Calédoniens à transformer l’Archipel en un véritable pays. Dès lors, et même si nous comprenons aussi les progressistes antiracistes qui considèrent les Kanaks comme des Français à part entière et qui les invitent à bien réfléchir avant de “nous quitter”, il appelle en conséquence les éléments non kanaks de la population à faire preuve d’esprit d’ouverture par rapport à cette aspiration. 

    Sans “donner de consignes” proprement dites, le PRCF soutient le travail des militants qui appellent à voter “Oui” lors du référendum. Le conseil de principe traditionnellement donné par l’Internationale communiste consiste en effet à demander aux communistes du pays colonisateur ou ex-colonisateur de soutenir l’émancipation des colonisés. Cela doit incliner naturellement les communistes français, et même les progressistes “caldoches” politiquement conscients, à voter « Oui » le 4 octobre. Mais le conseil léniniste, c’est aussi, à l’usage des militants progressistes et communistes des pays dominés qui combattent durement l’impérialisme “métropolitain”, de donner un sens internationaliste à leur lutte anticoloniale ; donc de ne jamais cultiver la haine et le ressentiment à l’encontre du peuple de la métropole et de ses descendants locaux POUR PEU que ceux-ci abandonnent leurs complexes de supériorité ridicules et archaïques.

    Nous sommes certains qu’une Kanaky socialiste et se référant au Che comme le faisait Machoro, saurait écarter tous les préjugés raciaux hérités de la période de domination “caldoche”, qu’elle saurait tendre la main à tous les prolétaires et à tous les paysans du pays, qu’ils soient kanaks, “caldoches”, venus de l’ex-métropole pour travailler le nickel comme ingénieurs ou techniciens, ainsi qu’à tous les travailleurs “non indigènes” du pays (en l’occurrence, travailleurs vietnamiens, franco-réunionnais, indiens, malgaches, etc.) qui contribuent à la production de richesses dans leur pays. C’est à ce prix que l’indépendance constituerait un tremplin, et non un frein, pour une Kanaky véritablement libre, fraternelle et socialiste.  


    (1). Les liens fraternels entre Kanaks opprimés et militants ouvriers français persécutés date de la répression qui suivit la mort de la Commune ; cette solidarité entre Kanaks et Communards a même été célébrée par la grande Louise Michel, figure de proue de la Commune exilée en Nouvelle-Calédonie sur ordre d’Adolphe Thiers… 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • par Pierre PRANCHÈRE, Président de la commission International du Pôle de Renaissance Communiste en France (P.R.C.F.)

    A Vilnius, Macron adoube Tsikhanouskaya

     

    En tant qu’ancien député français respectueux de la Charte de l’O.N.U. qui fait obligation à chaque État de respecter la souveraineté des autres membres des Nations-Unies, en tant qu’ancien maquisard FTPF ayant défendu l’indépendance de notre propre pays durant l’Occupation allemande, en tant qu’ami de l’Union soviétique combattante, et notamment, de la République socialiste soviétique de Biélorussie qui a payé le plus lourd tribut qui soit pour vaincre Hitler et libérer l’, en tant que président de la Commission International du P.R.C.F. , je condamne avec indignation les déclarations arrogantes, irresponsables, méprisantes à l’égard du peuple biélorusse et serviles à l’égard de Washington, d’E. Macron à propos de l’élection présidentielle en Biélorussie.

    M. Macron s’était déjà récemment illustré en sommant les Vénézuéliens de “reconnaître” le président fasciste autoproclamé Juan Guaido en lieu et place du président régulièrement élu, Nicolas Maduro. Le voici maintenant, rampant toujours dans le sillage de Trump, qu’il somme Anatoli Loukachenko, récemment réélu président de Biélorussie à 80% des voix en présence d’observateurs internationaux, de quitter le pouvoir au profit d’une marionnette de l’Occident qui ne représente rien d’autre en Biélorussie que l’espoir d’une annexion de ce pays par l’UE-OTAN, d’une pression militaire atlantique accrue aux frontières russes et d’une privatisation générale de l’industrie et de l’agriculture biélorusses, avec tous les effets terribles que cela comporterait pour les ouvriers et pour les paysans de ce pays.

    Au lieu de contester insolemment la légitimité des autres présidents du monde, Macron le mal élu ferait bien de s’interroger sur la sienne, lui qui n’a été porté au second tour de la présidentielle que par 11% des inscrits, qui n’a été élu à l’issue du second tour que par défaut face à l’incapable Le Pen, et dont la “majorité” parlementaire dite L.R.E.M. repose sur un scrutin législatif de second tour auquel n’ont participé que 44% des inscrits! Si quelqu’un est illégitime, M. Macron, c’est bien vous, tant par la manière dont vous avez préempté l’élection présidentielle française, que par la politique constamment antinationale, antipopulaire et liberticidaire que vous menez dans notre pays en détruisant la protection sociale, les services publics et le produire en France reconstruits par les ministres communistes authentiquement patriotes appliquant le programme du C.N.R.. Quant au peuple de Biélorussie, son héroïsme sans égal durant la Seconde Guerre Mondiale et son engagement sans faille contre l’impérialisme allemand et le fascisme le dispensent d’avoir à recevoir des leçons d’un laquais de Washington et de Berlin dont toutes les initiatives diplomatiques et militaires récentes, de l’Afrique au Liban, ont constitués de ridicules et dangereux fiascos.

    Balayez devant votre porte, M. Macron, elle est loin d’être propre y compris en matière de droits de l’homme, de violences policières et de répression des syndicalistes et des gilets jaunes; et tôt ou tard, la “tempête sociale” que vous prédit votre ancien premier ministre va vous rappeler aux réalités! Quant au peuple biélorusse ami, au nom des vrais patriotes et internationalistes de France, nous tenons à nous excuser auprès de lui pour le comportement irrespectueux, immature et bravache de l’actuel chef de l’État français. Amis biélorusses, ne confondez pas, je vous prie, le peuple français avec le commis de l’UE et de Washington qui siège à l’Élysée!


    Pierre Pranchère,

    Président de la commission International du P.R.C.F., ancien député de la Nation, ancien euro-député, ancien membre du Comité central du P.C.F., Combattant Volontaire de la Résistance au titre des maquis FTPF de Corrèze

     

    Ce communiqué est soutenu par

    • Léon Landini, Président du PRCF, ancien officier des F.T.P.-M.O.I, président de l’Amicale Carmagnole-Liberté, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de Guerre, Officier de la Légion d’honneur, décoré pour faits de Résistance par l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques
    • Georges Gastaud, Secrétaire national du P.R.C.F., fils de Résistant
    • Fadi Kassem, Secrétaire national adjoint, agrégé d’histoire
    • Aymeric Monville, Secrétaire de la commission International du P.R.C.F.

     

    Source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19, tribune censuré sur le JDD

    ndlr  de francesoir.fr : censure quand tu nous tiens.  Cette tribune devait initialement paraître dans le JDD ce dimanche 27 septembre 2020. Cela ne fut pas le cas et à la place, le choix éditorial du JDD fut de publier une tribune d'un collectif de 7 médecins qui mettaient en garde contre une éventuelle seconde vague et demandait des mesures sanitaires radicales dès ce weekend pour des vacances de la Toussaint sereines. Ces médecins sont parmi ceux que l'on retrouve sur les plateaux de télevision depuis le début de la pandémie Karine Lacombe, Gilbert Deray, Bruno Megarbane.  Un choix éditorial aux connotations politiques et sanitaires, perpétuant ainsi le discours anxiogène du gouvernement qui depuis plusieurs semaines est à la recherche d’une hypothétique seconde vague. Rappelons que Laurent Toubiana (un des signataires de la tribune censurée) a déclaré que cette seconde vague était une épidémie de tests.  En second lieu, les liens d'intérêts ne sont jamais loin et ces sept médecins ont reçu plus de 432 000 euros des laboratoires dont 222 000 pour la seule Karine Lacombe et 160 000 euros pour Gilbert Deray avec plus 25% des conventions qui ne sont pas renseignées.

    Alexandra Henrion Caude, une des signataires de la tribune censurée nous dit :

    « c’est la seconde censure que je vis après celle de Libé et le checknews sur mes déclarations au cours de l’été.  Incroyable que le JDD choisisse une tribune de sept médecins contre plus de 250 personnes. »

     

    Le texte complet de la tribune est présenté ci-dessous.

     

    Dans cette tribune, plus de 250 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment qu'elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Et demandent que l'on évalue nos connaissances réelles pour définir démocratiquement une stratégie sanitaire.

    Avis au lecteur : cette tribune devait initialement paraître dans le Journal du Dimanche (JDD) ce 27 septembre 2020. Acceptée le samedi matin par le journaliste en charge de la rubrique "Tribune/Opinions", elle devait paraître intégralement sur le site Internet du journal et faire l'objet d'un article dans la version papier du lendemain. Le journaliste nous disait s'en féliciter car cela allait permettre un débat contradictoire avec d'autres opinions très alarmistes exprimées ce jour dans ce journal. A 16h, ce journaliste nous a pourtant prévenu que sa rédaction en chef interdisait la publication. Certitude de détenir soi-même la vérité ? Couardise ? Volonté de ne pas déplaire au gouvernement ? Nous ignorons les raisons de cette censure que personne n'a jugé utile (ou tout simplement courtois) de nous expliquer. 

     

    «Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6 mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’état d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu'il prétend fondées scientifiquement sur l'analyse de l'épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu'ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.

    Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?

    Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l'obésité, des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage des mains en sont deux des clés.

    Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l'ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés. L'espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal que nous.

    Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.

    On ne compte plus les mêmes choses

    Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique, pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur les chiffres de l'épidémie. Elles ont surtout abandonné l'indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s'étonner du fait qu'on trouve davantage aujourd'hui ce qu'on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent.

    Les autorités sanitaires ne s'interrogent pas non plus sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès (cancers, maladies cardio-vasculaires) dont la prise en charge est délaissée, ni sur le fait qu'une partie des sujets classifiés parmi les personnes « décédées de la Covid » sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie mais classifiées Covid parce qu’elles étaient également porteuses du virus. Or des études récentes montrent que ce groupe pourrait constituer jusqu’à 30% des décès au Royaume Uni ces dernières semaines. Cette façon de compter de plus en plus comme « morts du Covid » des personnes en réalité atteintes avant tout d’autres maladies est probablement l’explication principale du fait que, comme cela est écrit en toutes lettres sur le site de l'INSEE : « depuis le 1ᵉʳ mai, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport à 2019 ».

    Il découle de tout ceci qu'il n'y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont parfois erronés dans leurs prémisses mêmes. Il est urgent d'arrêter l’escalade, d'accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste.»

     

    Les signataires

    Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN

    Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention

    Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS

    Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097

    Louis Fouché, médecin, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception

    Olivier Lhoest, médecin anesthésiste réanimateur

    Olivier de Soyres, médecin, réanimateur à la clinique des Cèdres

    Elise Carpentier, professeur de droit public à l'Université d'Aix-Marseille

    André Comte-Sponville, philosophe

    Christian Perronne, chef du service d’infectiologie à l’hôpital de Garches, professeur à l’Université de Versailles Saint Quentin-Paris Saclay

    Anne Atlan, directrice de recherche au CNRS, généticienne des populations et sociologue

    Alain Wurtz, professeur émérite de chirurgie thoracique à l’Université de Lille

    Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM

    Catherine Gire, chef de service de réanimation, soins intensifs et néonatologie à l’Hôpital Nord de Marseille

    Bernard Dugué, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie

    Jean-Louis Rouvillain, médecin, orthopédie traumatologie, CHU La Meynard (Fort-de-France)

    Jean Bulard, médecin généraliste (Polynésie française)

    Marta Barreda González, médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique

    Laurent Durinck, médecin, anesthésiste

    Lisbeth Girard-Claudon, médecin généraliste

    Tamara Baron, psychologue à la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré

    Charles Menard, médecin, psychiatre 

    Françoise Robinson, docteur en médecine (Bron)

    Richard Rodriguez, médecin généraliste

    Elisabeth Pouffier, médecin généraliste 

    Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste

    Lionel Ferrier, médecin généraliste

    Sabine dé Monvallier, médecin généraliste

    Didier Montet, docteur en sciences et technologie alimentaire, HDR en biochimie

    André Burnol, ingénieur ENSTA Paris, docteur en hydrogéochimie

    Arnaud Plagnol, psychiatre, professeur de psychologie à l’Université Paris 8

    Isabelle Vinatier, professeur émérite en sciences de l’éducation, université de Nantes

    Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

    Nicolas Sembel, professeur de sociologie à l’Université d’Aix-Marseille

    Pascal Ragouet, professeur de sociologie à l’Université de Bordeaux

    Pascal Roman, professeur de psychologie à l’Université de Lausanne

    Bruno Péquignot, professeur émérite de sociologie à l’Université Paris Sorbonne Nouvelle

    Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale à la Sorbonne-Université

    Éric Desmons, professeur de droit public à l’Université Sorbonne Paris Nord

    Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne Franche-Comté

    Dominique Labbé, politiste, enseignant émérite à l’Université de Grenoble-Alpes

    Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur

    Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier en Loire Atlantique 

    Romain Torrents, médecin hospitalier, pharmacologie clinique, Centre Antipoison et de Toxicovigilance

    Laure Farnault, médecin, praticien hospitalier en Hématologie (Marseille)

    Thierry Medynski, médecin généraliste

    Christophe Leroy, biologiste, docteur en Biologie moléculaire et cellulaire

    Béatrice Segurens, chercheuse en génétique et métagénomique au CEA

    Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS

    Alain Deville, physicien, Professeur émérite à l’Université Aix-Marseille

    Cécile Fortanier, docteur en Economie de la Santé, Cadre Hospitalier

    Frédéric Schnee, Médecin gériatre coordonnateur en EHPAD

    Gilles Perrin, médecin, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception

    Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste

    Bernard Lamizet, ancien professeur des universités à l’Institut d’Études politiques de Lyon

    Alexandra Henrion-Caude, chercheur, ancienne directrice de recherche INSERM

    Vincent Pavan, maître de conférences en mathématiques à l'Université d'Aix-Marseille

    Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice

    Hélène Banoun, pharmacien biologiste, docteur en pharmacologie moléculaire

    Soizic Noël-Bourgois, infirmière diplômée d’Etat, docteur en ethno-anthropologie

    Sophie Dessauvages, aide-soignante diplômée d’État

    Monique Lamizet, médecin généraliste

    Thierry Gourvénec, pédopsychiatre

    Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste

    Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS

    Alexandra Menant, chercheuse en biologie au CNRS

    Philippe Brouqui, médecin, chef du pôle des maladies infectieuses au CHU de La Timone-IHU Méditerranée Infection

    Claire Neirinck, professeur émérite de droit à l’Université Toulouse 1 Capitole

    Pascal Sacré, médecin, anesthésie-réanimation

    Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste

    Nicole Roattino, pharmacien hospitalier

    Clotilde Branly, sage-femme à l’Hôpital de Sarlat

    Brigitte Weiss, médecin généraliste

    Hubert Sroussi, médecin généraliste

    Valérie Giraud, sage-femme sexologue, Dordogne

    Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste (Bourges)

    Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber

    Stéphane Tessier, médecin de santé publique, docteur en sciences de l'éducation

    Violaine Guérin, médecin endocrinologue et gynécologue

    Alain Le Hyaric, médecin spécialiste Santé Publique (Paris)

    Guillaume Barucq, médecin généraliste à Biarritz

    Franck Enjolras, psychiatre et docteur en anthropologie (EHESS, Iris)

    Claude Gautier, professeur de philosophie à l’Ecole Normale Supérieure (Lyon)

    Agnès Florin, professeur émérite de psychologie de l'enfant à l'Université de Nantes

    Colette Anné, mathématicienne au CNRS (Nantes)

    Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen

    Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire à l’Université de Caen-Normandie

    Hervé Joly, historien, chercheur au CNRS (Lyon)

    Bénédicte Helfer, médecin, risques sanitaires majeurs et gestion de crise

    Jean Emsallem, médecin angéiologue, enseignant à la Faculté de médecine de la Sorbonne Université

    Charalambos Apostolidis, professeur de droit public à l'Université de Bourgogne-Franche-Comté

    Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS

    Christopher Pollmann, professeur de droit public à l’Université de Lorraine

    Farhad Khosrokhavar, professeur émérite à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales

    Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire à l’Université d’Artois

    Thierry Oblet, maître de conférences en sociologie, Université de Bordeaux

    Bernard Lamizet, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication à l’IEP de Lyon

    Christophe Leroy, biologiste, docteur en biologie moléculaire et cellulaire

    Docteur Jean-Pierre Letourneur, médecine, hépatogastroentérologue (Saint-Malo)

    Morgane Miegeville, cadre de santé, responsable pédagogique (Paris)

    Martine Mérour, médecin pneumologue retraitée

    Brigitte Agostini, infirmière libérale (Corse du Sud)

    Sybille Burtin-Philibert, médecin spécialiste de Santé Publique

    Vincent Reliquet, médecin, Comité Médical AIMSIB (Tourcoing)

    Marie-José Minassian, professeur émérite de philosophe à l’Université Paris 8

    Bernard Banoun, professeur de lettres à Sorbonne Université

    Gérard Ostermann, professeur de thérapeutique, médecine Interne et psychothérapeute

    François Gastaud, chirurgien Orthopédiste (Strasbourg)

    Alix Moulanier, médecin généraliste

    Fouad Daoud, médecin, ostéopathe, psychanalyste

    Laurent Sedel, médecin, ancien chef de service en orthopédie à l’hôpital Lariboisière

    Jean-Michel de Chaisemartin, médecin psychiatre des hôpitaux honoraire (Finistère)

    Patrick Bellier, médecin du sport, pneumologue allergologue (Sainte-Foy-les-Lyon)

    Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)

    Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste

    Koryna Socha, médecin anatomopathologiste

    Jean-François Pascal, médecine, chef de service SSR, gériatre

    Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste

    Rose-Marie Castello, médecin du travail et médecin généraliste (Paris)

    Florence Laaziri, infirmière libérale

    Véronique Orth-Weyers, médecin généraliste (Fort-de-France)

    Pierre Concialdi, chercheur en sciences sociales

    Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers

    Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d'Opale

    Laetitia Gorius, infirmière Diplômée d’Etat

    Delphine Rive, médecin généraliste à Rezé

    David Esfandi, médecin, psychiatre (Bordeaux)

    Nadia Lamm, enseignant émérite à l’Université de Rouen

    Paméla Pang, infirmière

    Valérie Legrand, infirmière libérale

    Nicole Chaudiere, pharmacienne

    Mariane Huart, infirmière Diplômée d’Etat et ostéopathe

    Véronique Ahari, médecin généraliste (Poitiers)

    Éric Ménat, médecin généraliste (31)

    Sandrine Thiou, médecin généraliste à Besançon

    Patrick Roux, médecin libérale et praticien attaché au CHU de Clermont-Ferrand

    Julien Petit, médecin du sport

    Serge Rader, pharmacien (Paris)

    Arnauld Cabelguenne, pharmacien, Docteur en Toxicologie et Cancers

    Marie-Claire Cabelguenne, pharmacien, Coordinatrice MSP du Lectourois (Gers)

    Katia Chaussepied, infirmière

    Marc Roux, professeur honoraire de Zootechnie

    Caroline Gautier, infirmière

    Évelyne Gandais, médecin dermatologue

    Jérôme Reynier, docteur en psychologie sociale, enseignant en BTS

    Michaël Ramain, médecin, ancien Attaché des Hôpitaux de Paris

    Roseline Marie, médecin généraliste (Balaruc-les-Bains)

    Sébastien Aubert, professeur de génie mécanique à l’Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers

    Michelle Zancarini-Fournel, historienne, professeur émérite à l’Université de Lyon

    Patricia Melot, médecin généraliste

    Delphine Pages, médecin généraliste

    Sylvie Laval, psychiatre

    Lucie Jouvet Legrand, socio-anthropologue, maîtresse de conférences à l’Université de Franche-Comté

    Launay-Kong Hélène, infirmière libérale

    Bernard Gaillard, psychologue, professeur émérite à l’Université de Rennes 2

    Alix Moulanier, médecin généraliste

    Philippe Raymond, médecin généraliste (Bourg-en-Bresse)

    Murielle Dellemotte, médecin du travail

    Sandrine Vansnick, infirmière

    Isabelle Aubert, maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux

    Pascal Lardellier, professeur à l’Université de Bourgogne

    Myriam Balsat, médecin généraliste

    Vincent Manns, médecin généraliste (46)

    Jean-Louis Thillier, médecin, immunopathologiste

    François Alaux, médecin spécialiste à Montauban

    Jacques Bassier, médecin nutritionniste

    Guy Chapouillié, professeur émérite à l’ENSAV Université Jean-Jaurès

    Catherine Schall Pruvost, médecin généraliste

    Christophe Robin, médecin généraliste (Bayonne)

    Frédéric Barbe, maître de conférences associé à l’Ecole d'Architecture de Nantes

    Françoise Auban, médecin généraliste (Marseille)

    Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)

    Pierre-André Bouillet, médecin généraliste

    Michel Boudet, médecin généraliste

    Nicole Karsenti, médecin, nutritionniste

    Michel Soussalin, chirurgien AIHP ACCA des Hôpitaux de Paris

    Jean-Baptiste Mouzet, praticien hospitalier, Gériatre, soins de suite

    Caroline Mouzet-Heaulmé, Médecin généraliste

    Joël Rezzouk, médecin, chirurgien

    Sylvie merlier, Docteur en pharmacie

    Patrick Sautereau, médecin généraliste, (Caen)

    Michel Angles, médecin généraliste, (Rodez)

    Sylvie Merlier, pharmacien

    Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget

    Eugenia Lamas, chercheuse en éthique de la recherche biomédicale à l'INSERM

    Élisabeth Delaygue Bevan, médecin nutritionniste

    Didier Girard, médecin généraliste (Paris)

    Véronique Mathevet, infirmière

    Bénédicte Dassonville, médecin généraliste (Beaufort-en-Anjou)

    Stéphanie Rochet, docteur en pharmacie

    Anne Catherine Martin, médecin généraliste (71)

    Nathalie Demonté Dubruque, médecin généraliste (34)

    Christophe Petiau, médecin, neurologue (Strasbourg)

    Nathalie Caradot, médecin généraliste (Sainte-Foy-les-Lyon)

    Philippe Laurent, médecin généralist

    Michèle Leclerc-Olive, chercheure émérite au CNRS

    Michel Joubert, professeur émérite de sociologie à l'Université Paris 8

    Marie Pierre Brau Nogué, infirmière clinicienne (Bagnères-de-Bigorre)

    Véronique Chevalier, infirmière

    Olivier Esteves, professeur de civilisation des pays anglophones à l'Université de Lille

    Pierre-Yves Santiago, chirurgien oculaire, Institut Ophtalmologique de l’Oues

    Léna Barbancey, infirmière (Anduze)

    Ambre Limouzy, infirmière libérale

    Pascal Poteri, infirmier

    Guillaume du Manoi, médecin généraliste

    Pascale Gillot, maître de conférences en philosophie à l'Université de Tours

    Jean-Pierre Eudier, chirurgien-dentiste

    Paul-André Bellot, médecin généraliste

    Ghislaine Nicola Deloffre, médecin généraliste

    Florent Gaudez, professeur de sociologie à l’Université Grenoble-Alpes

    Philippe Bos, médecin anesthésiste retraité (46)

    Christian Lagasse, médecin généraliste (82)

    Claire Lenclud, médecin généraliste (38)

    Pascale Brun, médecin, acupuncteur

    Dominique Domergue-Anguis, médecin gynécologue (Amboise)

    Pascal Mensah, médecin généraliste

    Jeanine Jemet, médecin généraliste

    Dominique Carpentier, médecin généraliste (Vallesvilles)

    Didier Blanc, professeur de droit public à l’Université de Toulouse

    Jean-Pierre Garcia, médecin généraliste (Paris)

    Soad Zahaf Leghmizi, psychiatre (Seine et Marne)

    Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité

    Jean-François Bayart, professeur de science politique à l'IHEID

    Fanny Morin, médecin généraliste

    Isabelle Autonne, médecin généraliste

    Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l'Université de Lille

    Michelle Lecolle, enseignante-chercheure en linguistique à l'Université de Lorraine

    Sonia Le Floch, médecin généraliste (34)

    Dominique Leiber, médecin généraliste

    Patrick Guérin, docteur vétérinaire, Président OpenHealth Company

    Hélène Palma, maître de conférences en civilisation des îles Britanniques à l'Université d'Aix-Marseille

    Nathalie Auger, maître de conférences en Chimie à l’Université de Rennes 1

    Emmanuel Froelhy, médecin kinésithérapeute ostéopathe

    Claude Veres, médecin, dermatologue (Paris)

    Richard Chantal, médecin généraliste (83)

     

    source: http://www.francesoir.fr/

     
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  • Les salles de sport peuvent rouvrir, suivant l’ordonnance rendue par les juges des référés du tribunal administratif de Rennes.Les salles de sport peuvent rouvrir, suivant l’ordonnance rendue par les juges des référés du tribunal administratif de Rennes. 

    Dans une ordonnance rendue publique ce jeudi 1er octobre, les juges des référés suspendent l’arrêté préfectoral interdisant l’accueil du public dans les salles de sport de Rennes métropole.

    Explications.

    La préfète d’Ille-et-Vilaine a pris un arrêté, le 25 septembre 2020, ordonnant plusieurs mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le département. Elle a ainsi demandé que les salles de sport restent fermées pour la période du 26 septembre au 10 octobre.

    Les gérants de plusieurs salles de Rennes métropole ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Rennes, mercredi 30 septembre 2020, demandant au juge des référés d’annuler la décision, au motif que l’arrêté porte atteinte à la liberté du commerce et d’industrie et à la liberté d’entreprendre.

    Les gérants de salles, ainsi que le syndicat professionnel France active, estimaient la mesure disproportionnée, « aucun établissement sportif n’ayant été identifié comme un lieu de transmission et de contamination, et seuls 307 cas ont été recensés sur près de 30 millions de passages dans les salles de sport, sur les trois derniers mois ».

    Atteinte à la situation économique

    Les juges des référés leur donnent raison. Ils estiment en effet que l’arrêté « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’entreprendre et à la liberté du commerce et de l’industrie ». Ils pointent l’impact économique de l’arrêté, relevant que « l’interdiction intervient à la période des adhésions ou de leur renouvellement, essentielle pour le développement de l’activité des sociétés requérantes ».

    Le tribunal relève ainsi que l’arrêté préfectoral porte « une atteinte grave et immédiate à leur situation économique et financière », déjà impactée par la fermeture imposée durant le confinement. « Les différentes mesures d’aide prévues par l’État pour compenser la perte de leur chiffre d’affaires ne seront pas suffisantes pour couvrir l’ensemble des charges fixes. »

    Peu de foyers de contamination

    Pour justifier son arrêté, la préfecture avait exposé que les établissements sportifs couverts sont propices à la propagation du virus « en raison des dispenses de port du masque durant l’activité physique et des contacts pouvant avoir lieu alors que, d’une part, le virus peut se transmettre par gouttelettes respiratoires, par contacts et par voie aéroportée et que, d’autre part, les personnes peuvent être contagieuses sans le savoir ».

    Des foyers de contamination ont été recensés sur le territoire national en milieu sportif depuis la fin du mois de juillet 2020 : 88, dont 52 au cours des quinze premiers jours du mois de septembre. 74 % d’entre eux sont survenus dans des associations amateurs, contre 26 % seulement dans des structures professionnelles.

     

    Angélique CLÉRET

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Stéphane Le Labourier, Denis Cordier et Michèle Daloz, membres de la Ligue des droits de l’Homme.Stéphane Le Labourier, Denis Cordier et Michèle Daloz, membres de la Ligue des droits de l’Homme. 

    La Ligue des droits de l’homme répond à Alain Kerhervé. Le conseiller d’opposition de Quimperlé (Finistère) avait fait part de ses réticences au sujet de la présence de la LDH dans une commission extra-municipale.

    Alain Kerhervé s’inquiète de la présence de la Ligue des droits de l’homme au sein de la commission du temps long qui vient de se mettre en place et dont l’objectif principal sera de veiller à la tenue des engagements pris par la municipalité (voir Ouest-France du samedi 26 septembre). La ligue des droits de l’homme fait partie des 60 associations qui ont rédigé ce pacte pour la transition.

    L’élu indique que la présence de la LDH serait un risque plus qu’un atout. Il craint que cela laisse entrevoir une non-application du droit. Or, ajoute-t-il, la qualité d’élu républicain oblige au respect du droit.

    Les craintes de l’élu semblent porter sur le point 26 du pacte, qui vise à assurer un accueil digne aux personnes étrangères quel que soit leur statut.

    « Les immigrés, un souci constant »

    La LDH ne comprend pas ces craintes. La LDH est une association généraliste qui a pour objet de défendre les droits, tous les droits. Elle est républicaine, libre, laïque et indépendante de tout parti politique.

    La LDH ne peut pas être confondue avec un lobby, parce qu’elle ne mène pas une lutte d’influence au nom d’intérêts particuliers. C’est bien une association politique, qui s’est engagée, depuis sa création tous les grands combats républicains.

    Et le responsable, Stéphane Le Labourier de citer : la création de la LDH, au lendemain de la Première guerre mondiale, pour maintenir le dialogue pour préserver la paix ; la lutte contre le fascisme dans les années 30 ; mais aussi, la décolonisation, la défense des libertés dans l’armée, le droit à l’avortement, l’abolition de la peine de mort constituent les principaux engagements des années 70, etc.

    La situation des immigrés devient un souci constant pour la LDH, au même titre que le droit au logement et l’émergence de nouvelles formes de pauvreté.

    L’urgence des préoccupations environnementales a conduit la LDH, lors d’une récente université d’automne à évoquer l’écologie, la justice et les droits fondamentaux.

    Plus récemment, nous avons dénoncé avec d’autres les violences policières ou l’arrêté préfectoral interdisant les distributions alimentaires associatives auprès des exilés présents à Calais.

    Plus localement, la section LDH avec d’autres associations (Emmaüs Rédéné, la Cimade, le CEAS, etc.) est à l’origine de la création du collectif Cent pour un toit, dont un des objectifs principaux est d’accompagner les personnes accueillies vers un accès au droit commun.

    Conclusion : Nous n’agissons pas en coulisses, mais au grand jour, publiquement et au nom des principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme.source

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • L’artiste breton sera à l’espace Kenere le 3 octobre.L’artiste breton sera à l’espace Kenere le 3 octobre. 

    Samedi 3 octobre 2020, à 14 h, l’artiste breton rencontrera le public à l’espace Kenere après la publication de son recueil de poésie, Kañv.

    Après un concert prévu au Palais des congrès de Pontivy (Morbihan) vendredi 2 octobre, Denez Prigent donne de nouveau rendez-vous aux Pontivyens le lendemain, samedi 3 octobre, à la médiathèque. Le public est invité à rencontrer le chanteur dans le cadre de la publication de son recueil de poésie intitulé Kañv et publié aux éditions Skol Vreizh.

    Samedi 3 octobre, à 14 h, espace Kenere. Jauge limitée à 30 personnes. Réservations au 02 97 39 00 61. Entrée libre.

     

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Un employé d’Amazon dans une base logistique située aux États-Unis.Un employé d’Amazon dans une base logistique située aux États-Unis.

    Jusqu’ici bien discrète sur son implantation à Briec, près de Quimper (Finistère), l’entreprise Amazon tente de lever les a priori qui l’entourent. Ce mardi 29 septembre 2020, la multinationale mettait en avant ses réussites près d’Amiens (Somme).

    Autour de Quimper (Finistère), on a longtemps tu son nom. Depuis février 2020, il n’était question que d’une « base logistique » d’environ 9 000 m² construite à Briec, en bordure de la voie express. Aucun nom derrière cette « grande entreprise ».

     Les porteurs de projet préféraient que cela reste confidentiel , indiquait dans nos colonnes Ludovic Jolivet, ancien président de Quimper Bretagne occidentale. Ce n’est que le 17 septembre 2020 que sa successeure, Isabelle Assih, a fini par lâcher le nom  Amazon . Le projet du géant de l’e-commerce était déjà validé par les élus de l’agglomération quimpéroise.

    80 CDI prévus

    Le terrain de 6 ha est vendu ; la demande de permis de construire est parvenue à la mairie de Briec. Sauf retournement de situation, une plateforme logistique dite  du dernier kilomètre  verra bien le jour au cœur de la zone de Lumunoch. La multinationale s’engage à employer 80 CDI. À cela, s’ajouteraient 250 postes de chauffeurs-livreurs créés par des entreprises partenaires locales et 20 postes d’agents de sécurité et de maintenance.

    Maryse Vandepitte, maire de Boves ; Ronan Bolé, président d’Amazon logistique en France ; Alain Gest, président d’Amiens Métropole ; Brigitte Fouré, maire d’Amiens. 

    Amazon sort de sa cachette

    Jusqu’ici bien discret, Amazon commence à se montrer. En fin de semaine dernière, son service communication nous indiquait une probable date d’ouverture de la base logistique. Première parole officielle du géant de l’e-commerce. Ce mardi 29 septembre 2020, ces mêmes communicants invitaient la presse à une conférence filmée et diffusée en direct sur Internet. Des dirigeants de la multinationale et des élus de la région d’Amiens (Somme) se réunissaient pour évoquer  le 3e anniversaire du site d’Amiens-Boves .

    Soigner son image

    Pourquoi inviter des journalistes finistériens à cet événement, plutôt Picard sur le papier ? L’objectif était clairement indiqué sur l’invitation :  L’événement permettra de répondre à certaines questions sur le réseau d’Amazon en France : pr ocessus d’implantation, engagements en termes d’emploi et de préservation de l’environnement…  En clair, la société entend soigner son image, mise à mal par des citoyens opposés au modèle Amazon. À Quimper ou à Briec, des manifestations ont déjà eu lieu contre son implantation.

    « Nous avions besoin de ces emplois »

    Qu’en est-il de la base d’Amiens-Boves (107 000 m²) alors ? Première question abordée lors de la conférence, celle des emplois.  À l’annonce des travaux du site, nous avions promis 500 emplois en CDI. Trois ans après l’ouverture du site, nous sommes à 626 CDI et plus de 300 intérimaires. Promesse tenue , se félicite Ronan Bolé, président d’Amazon France Logistique.  Nous avions besoin de ces emplois. Notre région a malheureusement connu de multiples défaillances industrielles ces dernières années , précise Alain Gest, président d’Amiens Métropole.

    Par deux fois, en février et en septembre, le conseil communautaire de Quimper a validé le projet d’implantation d’une base logistique d’Amazon, à Briec (Finistère). 

    25 % de plus que le Smic

    L’impact dans la commune de Boves, gros bourg de 3 000 habitants en périphérie d’Amiens ?  L’implantation d’Amazon a eu des conséquences sur les finances de la Ville, affirme la maire, Maryse Vandepitte. En 2019, nous avons baissé le prix de la cantine scolaire. Nous avons également un projet de construction d’une salle polyvalente. La taxe foncière d’Amazon va nous aider à financer ce chantier. 

    Sur le bien-être au travail de ses employés, Ronan Bolé assure qu’Amazon rémunère ses salariés  25 % de plus que le Smic. Chacun se voit offrir chaque année une action en bourse de 3 000 dollars (2 550 €). Sachant qu’ils ont aussi un 13 e mois, c’est comme si on leur donnait un 14 e voire un 15 e mois ».

    « J’avais des a priori au départ »

    En fin de conférence, la question environnementale a été abordée, avec cette fois-ci une vision plus nationale. Ronan Bolé indique que le groupe vise  l’empreinte carbone neutre d’ici 2040, soit dix ans avant ce que préconisent les accords de Paris . Amazon entend également généraliser les livraisons  en voiture électrique, à vélo ou à pied  depuis ses plateformes dites  du dernier kilomètre  (comme à Briec) dans les prochaines années.

     J’avais des a priori au départ. Ils ont tous été levés depuis , conclut la maire, Maryse Vandepitte. À Boves et dans l’agglomération d’Amiens, Amazon semble faire l’unanimité. Du moins, si l’on en croit les différents acteurs invités mardi par le groupe. À Briec, la base logistique doit ouvrir fin 2021. On en reparle en 2024 ?

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le président français Emmanuel Macron aurait dû quitter son poste après les protestations des «gilets jaunes», a déclaré le président biélorusse Alexandre Loukachenko, commentant l’appel du dirigeant français à démissionner de son poste de chef de l’Etat. Il est vrai chacun l’aura noté que le président français se désintéressant de plus en plus du foutoir qu’il a créé en France a décidé d’aller dispenser ses conseils, voire ses réprimandes partout de la Biélorussie au Liban (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

    27 septembre 2020

    Texte: Alexey Degtyarev

    https://vz.ru/news/2020/9/27/1062524.html

    «En tant que président du pays, partant des principes de M. Macron lui-même (énoncés dans sa déclaration-appel à la démission), je tiens à dire que le président de la France, suivant sa propre logique, aurait dû démissionner il y a deux ans – alors que dans les rues de Paris commençaient à défiler les “gilets jaunes”. Les années passent, les «gilets» sont toujours dans les rues, M. Macron, étonnamment, est également toujours au pouvoir, et la France est devenue un pays où les manifestations de masse sont devenues monnaie courante », a dit Loukachenko,cité par BelTA.

    Le dirigeant biélorusse a rappelé qu’en France il y a aussi des problèmes avec le mouvement BLM et que des manifestations musulmanes éclatent. Minsk est prêt à devenir une plate-forme de négociation pour le transfert pacifique du pouvoir de Macron à l’un des groupes ci-dessus, a déclaré Loukachenko.

    Aussi, Loukachenko, “en tant que politicien”, a conseillé à Macron de s’impliquer dans les affaires intérieures de la France et de commencer par résoudre les problèmes de son pays.

    P.S. Certes le péché mignon de Loukachenko c’est que de temps en temps son côté matois vire franchement au lourdaud… ainsi il a cru bon de clore ces plaisantes remarques que l’on appuie fortement Marianne et moi par un conseil intime à Macron : celui de ne pas s’intéresser de trop près à la charmante candidate biélorusse dissidente parce qu’autrement il aurait des ennuis avec madame Macron. Ce qui a provoqué un tollé chez les Russes qui ont dit à Loukachenko ce qu’ils pensaient de sa remarque et qu’il risquait de se mettre à dos tous les Français qui sont des gens chevaleresques et qui se croiront obligés de soutenir leur président accusé injustement de vouloir séduire une femme. Entre nous, les Russes nous fantasment, on s’en moque complètement.

     

    source: https://histoireetsociete.com/

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