• Vincenzo Vecchi (à gauche) au tribunal d’Angers, le 2 octobre 2020.Vincenzo Vecchi (à gauche) au tribunal d’Angers, le 2 octobre 2020. 

    Dans cette affaire, le parquet général s’est pourvu en cassation après la décision rendue le 4 novembre dernier par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Angers (Maine-et-Loire). Les soutiens de l’ex-activiste italien réfugié en Bretagne contre-attaquent et saisissent la Cour de cassation sur l’ensemble du dossier.

    Près de vingt ans après la manifestation anti-G8 de Gênes, le quadragénaire italien Vincenzo Vecchi, installé depuis neuf ans à Rochefort-en-Terre (Morbihan), attend encore de savoir si la justice française appliquera le mandat d’arrêt européen qui plane au-dessus de sa tête.

    Son comité de soutien pensait l’affaire terminée après la décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Angers (Maine-et-Loire) le 4 novembre 2020. La juridiction angevine avait décidé de ne pas remettre l’ancien militant italien aux autorités de son pays, au motif que la peine principale de dix ans de prison encourue par M. Vecchi pour « dévastation et pillage » n’avait pas d’équivalent en France.

    « Obstination du parquet »

    « Nous pensions qu’il était de l’honneur de la justice d’en rester là, comme le demandaient les signataires de la Tribune (dont Christiane Taubira, Eva Joly et Marylise Lebranchu) parue dans Le Monde le 5 novembre. Pourtant le procureur d’Angers se pourvoit en cassation en soutenant l’accusation italienne de « Dévastation et Pillage », issue d’une loi fasciste, sur la base du « Concours Moral » qui permet de condamner quelqu’un sur sa simple présence lors d’une manifestation. » Le comité de soutien dénonce ce qu’il estime être « une obstination du parquet, pourtant censé être le garant des libertés individuelles ? » 

    « Absurdité de la situation »

    Devant cette décision, Vincenzo Vecchi se pourvoit lui aussi en cassation « incidente » (qui portera sur l’ensemble du dossier) « sur la base des solides arguments juridiques développés par ses avocats. Nous espérons que la Cour de Cassation saura enfin faire cesser l’absurdité de la situation actuelle, en s’appuyant sur le bon sens et la justice. »

    Condamné en 2009 à douze ans et demi de prison, Vincenzo Vecchi faisait partie des « dix de Gênes », dix militants condamnés, souvent à des peines très lourdes, pour les affrontements du G8. Il avait été arrêté le 8 août 2019 dans sa commune du Morbihan, où il travaillait comme peintre en bâtiment depuis de nombreuses années. Après trois mois de détention, il a été libéré le 15 novembre 2019 par la cour d’appel de Rennes, qui a jugé irrégulière « la procédure d’exécution » du mandat d’arrêt européen. La Cour de cassation avait finalement renvoyé l’affaire devant la cour d’appel d’Angers.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les organisations de retraités du Morbihan (CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR)Les organisations de retraités du Morbihan (CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR) 

    Les syndicats de retraités du Morbihan ont écrit au président de la République, Emmanuel Macron. Ils veulent dénoncer la création d’une 5e branche de la Sécurité sociale pour la gestion de la perte d’autonomie.

    La décision gouvernementale de rétablir le confinement a conduit les organisations de retraités du Morbihan (CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR) à annuler leurs distributions de tracts et signatures de cartes pétitions sur certains marchés du département. 

    Signature sur internet

    La signature de la carte pétition destinée au président se poursuit sous forme dématérialisée et par voie postale. Ils y réclament une revalorisation des pensions, l’accès à la santé pour tous, la prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % dans la branche maladie de la sécurité sociale.

    Lourd tribut

    « Les retraités ont payé et payent un lourd tribut à l’épidémie de coronavirus, expliquent les organisations syndicales dans un communiqué. Plus de 60 % des décès concernent les plus de 65 ans et face aux manques de moyens hospitaliers, ce sont les plus âgés qui ne sont pas pris en charge. »

    Contre la 5e branche

    Les syndicats condamnent fermement la mise en place de la cinquième branche de la Sécurité sociale pour la perte d’autonomie et le transfert de sa gestion à un organisme hors Sécurité sociale.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Par Georges Gastaud et , secrétaires nationaux du PÔLE DE RENAISSANCE  EN FRANCE, 10 novembre 2020

     

    Une position très ambigüe !

     

    PRE-CANDIDATURE

    Sans grande surprise, Jean-Luc  vient d’annoncer sa précandidature à la présidentielle de 2022. A l’occasion d’un passage-éclair à la fin du JT de TF1, il a subordonné sa candidature effective à une clause de réserve objectivement fort peu contraignante en demandant que 150 000 citoyens adoubent sa candidature en allant cliquer sur l’internet ; rappelons que Jean-Luc Mélenchon avait obtenu sept millions de voix au premier tour de la présidentielle de 2017 et que, sans rien aliéner de son indépendance politico-organisationnelle, le PRCF avait d’ailleurs modestement contribué à la dynamique collective de ce succès en apportant à la candidature Mélenchon un soutien “critique mais déterminé”. 

    FIN DE NON-RECEVOIR OU RESPECT DES VALEURS EGALITAIRES ?

    Notons d’abord hélas que le citoyen Mélenchon n’a pas jusqu’ici accusé réception du courrier que lui a adressé le PRCF il y a plus de deux mois pour proposer un échange en direct, conformément aux valeurs d’égalité dont ne peut que se réclamer tout républicain. Mais au-delà du respect dû aux formes républicaines, il est surtout dommage que le président du groupe parlementaire insoumis n’ait pas saisi l’occasion de faire le point démocratiquement sur diverses questions à propos desquelles le PRCF l’interrogeait aussi franchement que cordialement.

    SUR QUEL CONTENU ?

    Remarquons ensuite que, dans le très bref entretien que le chef de file des Insoumis a accordé à TF1 (qui n’en avait pas moins consacré les trois-quarts du JT au barnum étatsunien), les questions de contenu ont été aussi vite balayées que les questions d’alliance politique. Certes, il a été fait référence sur TF1 au programme “l’Avenir en commun”, élaboré il y a cinq ans ; ce dernier n’est pas sans intérêt et sur certains points, tout patriote progressiste et antifasciste pourrait se retrouver sans problème. Mais disons-le clairement, il y a un souci : depuis 2017, LFI aura surtout mené une grande campagne pour l’arrêt indiscriminé des centrales nucléaires (comment décarboner l’économie et reconstruire le produire en France dévasté par le MEDEF sans un mixte énergétique comprenant une part de nucléaire dans le cadre d’un pôle énergétique 100% nationalisé ?); et surtout, il y a eu l’épisode des européennes, l’arbitrage de Jean-Luc Mélenchon en faveur de son aile euro-constructive et bobo-compatible (Clémentine Autain, Manon Aubry…) et contre son aile plus “indépendantiste”, puis la quasi-disparition durant cinq ans du mot d’ordre de 2017 “l’UE, on la change ou on la quitte“. Ne parlons pas de la quasi absence de réaction de LFI depuis cinq ans sur la question du “tout-anglais” galopant, alors que son propre programme lui crée pourtant des obligations sur ce terrain ô combien stratégique pour l’avenir du pays. En outre, depuis 2017, il y a eu la campagne européenne de LFI et le tournant politique dont elle a été l’occasion, et qu’Initiative communiste avait signalé en temps utile. A cette occasion, LFI a choisi pour cheffe de file l’ex-dirigeante d’Oxfam, Manon Aubry ; or, non contente d’avoir largué l’électorat ouvrier de Mélenchon et d’avoir divisé par trois le score de Mélenchon à la présidentielle, cette dernière n’a cessé de rappeler à toute occasion (y compris désormais au Parlement européen où elle s’exprime en anglais: vive l’insoumission linguistique et culturelle !) qu’il n’est en rien question pour LFI de quitter l’UE. Ne parlons pas du fait que les nationalisations démocratiques, dont l’urgence sanitaire a fait sentir toute l’urgence vitale en tous domaines, ne sont globalement pas plus présentes dans le discours global actuel de l’état-major “insoumis” qu’elles ne l’étaient déjà, hélas, en 2017…

    QUELLES CONDITIONS POUR UNE VERITABLE RUPTURE PROGRESSISTE?

    Or il s’agit là de deux questions stratégiques sans lesquelles il n’est pas possible non seulement de rompre avec la domination mortifère du grand capital sur la France, mais même d’engager la rupture avec elle. Nous venons d’ailleurs d’adresser publiquement la même remarque à Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, dont le récent entretien accordé à la Pravda (cf. les commentaires de Georges Gastaud sur www.initiative-communiste.fr ) confirme qu’il n’est toujours pas question pour le PCF, membre éminent du Parti de la gauche européenne inféodé à Bruxelles, de sortir de ces prisons des peuples institutionnelle et monétaire que sont l’UE et la monnaie unique arrimée au Mark.

    Si l’on ne sort pas de l’UE, si l’on enterre peu ou prou (s’agissant des Insoumis, car le PCF n’allait même pas jusque là en 2017 !) le “plan B” et la “menace” d’une sortie de l’UE, si l’on refuse ne serait-ce que de mettre en question la propriété du grand capital sur les banques et le CAC 40, si l’on prétend en outre illusoirement que l’on pourra “sortir des traités européens”, voire de l’OTAN (pourtant “partenaire stratégique de l’UE”) tout en restant dans l’UE, on ne pourra évidemment pas engager la moindre réforme sociale, fiscale ou environnementale qui tienne. Une France à demi insoumise et à moitié indépendante resterait en réalité une France soumise et dépendante qui s’ignore : la souveraineté nationale, qui passe par le  progressiste, et la souveraineté populaire, qui requiert l’expropriation des grands capitalistes et la mainmise du peuple français sur les secteurs-clés de l’économie (comme le démontrait encore le PCF avant 1981 – c’est-à-dire avant de s’embarquer dans le gouvernement pré-maastrichtien de Mitterrand-Mauroy-Delors), se vident alors de tout contenu. A fortiori deviendrait impraticable de droit pour notre peuple de rompre avec le capitalisme et de construire une société socialiste dans laquelle le monde du travail, placé au centre de la vie de la nation, coopèrerait sur une base égalitaire avec tous les pays de tous les continents.

    CONTRASTES

    Bien entendu, Jean-Luc Mélenchon a eu, depuis cinq années, des prises de position courageuses sur Cuba, sur l’amitié nécessaire avec les peuples russe et chinois, sur le “coup d’Etat social” de Macron et sur d’autres sujets ; quant au honteux procès en sorcellerie que lui font la droite et la gauche bobo sur ses prétendus manquements à l’esprit laïco-républicain, il n’est que vilénie. Chaque fois qu’il l’a fallu, y compris quand Macron a déclenché contre LFI en général, et contre le citoyen Mélenchon en particulier, les persécutions qui permirent à l’Etat policier “en marche” de s’emparer des archives et des documents internes de la FI, le PRCF n’a pas hurlé avec les loups ; condamnant ce temps fort de la fascisation macroniste, le PRCF a au contraire a pris la défense des insoumis attaqués. De même, les militants franchement communistes et léninistes que nous sommes avons publiquement remercié les eurodéputés insoumis – Manon Aubry incluse – qui ont voté contre la motion scélérate du 19 septembre 2019 ; rappelons que cette motion de chasse aux sorcières ose assimiler le Troisième Reich au pays de Stalingrad et appelle à mots même pas couverts à interdire sur tout le territoire européen les organisations communistes courageuses qui, tel le PRCF, continuent d’arborer fièrement le drapeau rouge orné des “outils” ouvrier et paysan. Nous ne pouvons que remercier derechef les Insoumis qui, dans différentes localités de France, ont manifesté à notre côté contre l’infamie de cette UE relevant du maccarthysme caractérisé. 

    LA CLARTE SUR l’UNION EUROPEENNE, CONDITION SINE QUA NON DU VRAI CHANGEMENT

    Cependant, nous répéterons sans nous lasser cette évidence : sans clarification politique majeure sur la sortie française de l’UE par la “porte à gauche”, sans nationalisations démocratiques placées sous le double contrôle de la nation et des collectifs de travailleurs, aucune rupture avec la domination du grand capital n’est pensable si bien que, dans ces conditions, aucune réforme sociale et institutionnelle, aucune “Sixième République” se confinant d’avance dans la PRISON euro-atlantique du capital, ne peuvent conduire à autre  chose qu’à l’échec (comme démontrer par la catastrophique expérience Tsipras/SYRISA en Grèce) , et pour commencer à l’échec électoral ; car sans positionnement franchement eurocritique et anticapitaliste, la classe ouvrière de France et les autres couches populaires ne pourront que rester méfiantes au détriment de toute dynamique populaire. En réalité, sur des bases euro- et capitalo-compatibles (l’ “harmonie” que vous prônez, citoyen Mélenchon, est impossible entre les capitalistes et les travailleurs qu’ils exploitent), les candidatures “insoumise” ou “communiste” de  et de Fabien Roussel ne pourront “faire la différence” avec le social-démocrate vaguement “souverainiste”, néo-patronal et anglicisant (ah le “made in France” de ces anglolâtres acharnés…) Arnaud Montebourg, et encore moins avec celles de la social-maastrichtienne bon teint Anne Hidalgo (dont le “communiste” Brossat est d’ailleurs l’adjoint). Pis : si aucune force patriotique de gauche ne porte clairement le Frexit progressiste, anticapitaliste, antifasciste et anti-impérialiste dans la campagne, un nouveau boulevard sera ouvert en milieu populaire à Marine Le Pen dont la spécialité est d’accaparer – si mensongèrement et perversement que ce soit – le thème de l’indépendance nationale sur la base de la xénophobie et d’un euro-scepticisme de façade. 

    POUR UNE CAMPAGNE, UN PROGRAMME, UNE INTERVENTION FRANCHEMENT COMMUNISTES ET PROGRESSISTES!

    Dans ces conditions, tout en poursuivant le dialogue et l’action commune “à la base”, et si possible “en haut”, avec les militants de LFI et avec ceux du PCF, sans prédéterminer en rien le positionnement électoral qui sera démocratiquement celui des instances élues du PRCF le moment venu et sans laisser en rien préempter ledit positionnement par les offensives médiatiques des uns et des autres, le Pôle de Renaissance Communiste en France continuera à s’adresser prioritairement aux travailleurs des entreprises et des quartiers populaires. Il leur proposera plus que jamais la construction du “tous ensemble en même temps” contre l’ensemble des contre-réformes MEDEF/MACRON/UE, il dénoncera de plus belle la marche de l’UE/OTAN aux guerres impérialistes ; et c’est en collant des milliers d’affiches et en diffusant des centaines de milliers de tracts que les militants franchement communistes diffuseront leur programme de République sociale et souveraine en marche vers le socialisme et qu’ils multiplieront les initiatives, en ce 100ème anniversaire de la fondation du PCF-SFIC, pour appeler àreconstruire le vrai parti communiste en France, pour soutenir le syndicalisme de classe et pour faire émerger une large Convergence Nationale des Résistances.

    LE CONTENU DE CLASSE DOIT DETERMINER LA CANDIDATURE et le POSITIONNEMENT ENVERS L’ELECTION PRESIDENTIELLE ELLE-MEME, NON L’INVERSE

    C’est à cette fin que le PRCF, qui a mandaté le camarade Fadi Kassem pour conduire cette campagne, fera tout son possible dans la période qui vient pour mener son action indépendante tout en tendant la main à toutes celles et à tous ceux qui acceptent de dialoguer avec lui dans un esprit d’égalité et de COMBATIVITE!

     

    Fadi Kassem

    Fadi Kassem dialogue lors des vœux 2019 du Parti de Gauche

    Car loin de “mettre la charrue avant les boeufs” et de se laisser dominer par l'”offre” médiatique chatoyante mais, jusqu’ici, faiblement alternative de la démocratie bourgeoise en décomposition, il faut tout faire pour qu’émerge un contenu FRANCHEMENT INSOUMIS à l’Europe supranationale du grand capital, de la guerre impérialiste et de la fascisation. Ensemble, il n’est pas trop tard pour y parvenir. 

     

    source:https://www.initiative-communiste.fr/

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  • HOLD-UP : autopsie d’un effroyable chaos plus politique que sanitaire

    Depuis neuf mois que dure cette étrange épidémie de Covid-19, on se demandait pourquoi ce virus diabolique semblait s’en prendre en priorité aux riches pays du bloc occidental, au point même d’y récidiver presque exclusivement une seconde saison consécutive.

    Depuis le début de cette crise dite “sanitaire” du Covid-19, on s’étonnait d’entendre les plus grands spécialistes médicaux en maladies infectieuses contredire de plus en plus vivement les informations alarmistes données par les autorités sanitaires et politiques, ainsi que les mesures collectives draconiennes imposées par ces derniers à leurs populations.

    Un documentaire indispensable pour comprendre les raisons de la tragédie (politique) à laquelle nous sommes tous confrontés aujourd’hui

    Aujourd’hui, ces grands spécialistes parlent et dénoncent ce qui est sans doute le plus énorme scandale politique de tous les temps : l’utilisation d’une épidémie aux conséquences somme toute limitées à des fins exclusivement politiques, pour masquer le chaos dans lequel des dirigeants occidentaux corrompus, criminels, ont entraîné leurs populations.

    HOLD-UP donne la parole à ces spécialistes et démonte l’invraisemblable stratagème morbide utilisé par les dirigeants occidentaux pour masquer un naufrage bien plus politique que sanitaire. Ce film documentaire est de salubrité publique. Un document indispensable pour comprendre les raisons de la tragédie à laquelle nous sommes tous confrontés aujourd’hui.

    PS : les auteurs et producteurs de ce documentaire essentiel ont besoin de votre aide financière pour boucler leur budget. Vous pouvez y participer via la plateforme Tipee

    Cliquer sur l’image pour participer

     

    => la page officielle du film HOLD-UP

     

    source: https://yetiblog.org/archives/27917

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  • Après l’étude Fiolet supportée par l’INSERM, qui s’essaie à déstabiliser l’hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19 malgré de très nombreuses failles, c’est au tour du Professeur Didier Raoult d’être attaqué en justice par la SPILF. Il est au centre des attentions depuis le début de la crise, ses prises de positions et ses résultats à l’IHU de Marseille en ont fait pour beaucoup de Français, Monsieur Covid et Hydroxychloroquine. Pour certains cela a assez duré, et le Pr Raoult à tort, voire est dangereux pour la santé.

    Mise à jour le samedi 5 septembre suite à une précision apportée par @eurofordoc

     

    Mais qu’est-ce que la SPILF ?

    La Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française est une association regroupant des professionnels de la santé. Créée en 1974, elle compte plus de 500 adhérents pour la plupart médecins. A La tête de cette Association, Le Professeur Pierre Tattevin, accompagné de deux vice-présidents : France Roblot et Serge Alfandari.

    Au quotidien, la SPILF publie les travaux de ses membres, organise des congrès scientifiques, aide des structures, cela lorsqu’il est question infectiologie.

    Voilà pourquoi les chemins du Professeur Raoult et de la SPILF se croisent.

     

    Que reproche-t-on au professeur Raoult ?

    Selon la SPILF, Didier Raoult a enfreint neuf articles du code de déontologie de la profession dont la promotion d’un traitement dont l’efficacité n’aurait pas été démontrée, diffusion de fausses informations, manquements au devoir de confraternité ou encore des essais cliniques réalisés à la limite de la légalité. 

    Pour dire autrement, la SPILF lui reproche que les prises de positions tranchées du professeur Raoult auraient nuit au message de santé publique.

    Sur Twitter, l’avocat Di Vizio s’est vite prononcé, jugeant la plainte irrecevable. D’autres internautes se sont déclarés choqués ou ravis de l’action de la SPILF.

     

     

    Mais qu’est-ce qu’il se cache derrière l’attaque de la SPILF ?

    Des années de désaccords sur des sujets médicaux, des jalousies anciennes entre médecins ? Lors des auditions devant la commission d’enquête parlementaire, beaucoup ont parlé de liens et conflits d’intérêts entre les médecins, les chercheurs et les laboratoires pharmaceutiques. Au-delà de la discussion sur l’hydroxychloroquine, est-ce quelques euros glissés par-ci par-là ne seraient pas une autre source de motivation ?

    Quelques clics peuvent nous éclairer. Le site TransparenceSanté et EuroforDocs nous permettent de trouver l’information suivante : La SPILF a reçu 1,7 million d'euros (chiffre mis à jour ce 5 septembre 2020) des laboratoires pharmaceutiques dont 100 000€ de Gilead entre 2012 et 2020, sommes qui se sont envolées dans les dernières années.  Il manque cependant des conventions sans montant. De plus la SPILF est propriétaire de ses bureaux au 21 rue Beaurepaire dans un immeuble cossu dans le 10ème arrondissement à Paris;  Comme on peut le voir dans la base EuroforDocs, la SPILF prend des dénominations nombreuses et différentes rendant plus complexe l'identification des sommes percues.  

     

     

    Sur la même période les membres du bureau et du conseil d’administration de la SPILF ont reçu plus d’1.6 millions d’euros : Le président Pierre Tattevin a reçu 81 083 euros de la part des laboratoires pharmaceutiques dont 15 028 euros de Gilead. Le Dr Aumaitre ayant pour sa part reçu plus de 300 000 euros ou encore le secrétaire général 115 000 euros. Il est évident que de telles sommes d’argent ne sont plus anodines. 

     

     

    Un membre proche de la SPILF sous couvert d’anonymat nous dit qu’à la SPILF « les décisions sont prises quasiment par une ou deux personnes ». De plus la SPILF s’est associé depuis plusieurs années, les services de Monsieur Yannick Queyroux pour l’aider à lever des fonds auprès des laboratoires et des institutionnels. Ce qu’il nous a confirmé au téléphone ce jour.

    Monsieur 20% tel qu’il est connu au sein de la SPILF puisqu’une « convention d’honoraire lui permettrait de recevoir 10 à 20% des sommes levées » nous explique cette même source.

    Sur son site internet la SPILF ne se cache pas d’avoir des partenariats avec de multiples sociétés.

     

     

    Un PUPH (professeur d’université praticien hospitalier) sous couvert d’anonymat nous dit :

    « Les chiffres des déclarations de TransparenceSanté, ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les labos ont des systèmes bien organisés.  Les sommes d’argents sont versées par les filiales étrangères de ces sociétés qui n’ont pas à être déclarées dans TransparenceSanté. ». Un système bien rodé depuis plusieurs années.

    Pierre Tattevin, président de la SPILF, contacté par nos soins n’était pas disponible pour répondre.

     

    Une tentative de clôturer le débat sur l’hydroxychloroquine

    Des accusations importantes et il est vrai que l’on peut ne pas être d’accord avec le Pr Raoult sur tout. Cependant pour Guy Courtois, auteur livre sur la crise « Et si Didier Raoult avait raison ? » qui caracole en tête des ventes sur Amazon « Didier Raoult a raison à 90% ».

    Hier soir, sur BFMTV lors d’une émission « Qui veut la peau de Didier Raoult », Jean-Pierre Thierry, médecin expert tentait de clôturer le débat sur ce sujet en indiquant que l’on est passé à autre chose :

    « on essaye de s’auto réguler dans la profession médicale »

    « il y a un consensus international qui est en train d’apparaitre, avec beaucoup de débat, que si l’hydroxychloroquine marche couplée avec un antibiotique, on sait déjà que l’efficacité est assez minime, et que ce n’est pas un traitement miracle… » précisant en outre qu’ «il y a un traitement peu couteux, les corticoïdes qui semblent fonctionner ».   Mr Thierry n’a pas précisé ces sources d’informations, mais s’est contenté de déclarer qu’il y avait « un consensus international ».  Une tentative autoritaire de cloturer le débat sans contradicteur de la profession alors que la France compte le professeur Raoult un des plus réspecté infectiologue au monde. 

    D’après nos analyses et les déclarations des divers membres du Conseil Scientifique, ce consensus prendrait sa source dans l’étude britannique Recovery puisque le 8 juin, les investigateurs déclaraient que la Dexamethasone, aurait un effet important sur la mortalité.  Dans un article précédent nous écrivions que cette molécule ancienne était déjà utilisée de manière courante et que c’était un leurre pour cacher une toute autre réalité, celle du surdosage des patients dans Recovery.

    Lors de la même émission sur BFMTV , Guy Courtois lui répondait 

    « il y a beaucoup d’études qui prouvent le contraire (ndlr : que l'hydroxychloroquine fonctionne) ».

    Andréa Savarino chercheur italien en répondant à nos questions estimait que l’hydroxychloroquine fonctionne comme prouvé dans deux études récentes en Italie et en Belgique et que l’hydroxychloroquine avait fait l’objet d’une politisation à outrance.

    Récemment l’INSERM et la SPILF soutenaient une méta analyse effectuée par des doctorants et deux jeunes Docteurs ès Sciences remettant en cause l’hydroxychloroquine.  Méta analyse qui a été fortement décriée par bien des experts internationaux y compris l’IHU de Marseille qui a écrit une « lettre de préoccupation » ainsi que notre propre analyse, ou celle du chercheur italien André Savarino. Nous concluions que cette étude devrait être retirée.

    D’un côté un médecin expert qui essaye de clôturer le débat sur l’hydroxychloroquine avec des arguments d’autorité et de l’autre de multiples experts ainsi qu’un auteur éclairé qui lui oppose la réalité observée dans bien des pays.

     

    Qui est Jean-Pierre Thierry ?

    Il est conseiller médical auprès de France Asso Santé, qui est le nom choisi par l’Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé afin de faire connaître leur action comme organisation de référence pour représenter les patients et les usagers du système de santé et défendre leurs intérêts.

    Dans le cadre de la maladie de Lyme, une maladie vectorielle à tique, Mr Thierry était le médecin expert de l’association, ayant donné un avis auprès du président du jury de référencement, le Pr Yazdan Yazdanpanah (Bichat, Reacting, Inserm, CARE, Discovery, Conseil scientifique), avis jugé partial d’après l’association relais de lyme. Un proche du dossier nous dit : « Jean-Pierre Thierry était en service commandé d'Yves Lévy (ancien président de l’INSERM) et d'Agnès Buzyn (ex-ministre de la Santé) pour écarter le professeur Perronne ».  Un top10 des personnes impliquées dans le #LymeGate était publié par l’association ChronyLyme.  Nous y retrouvons les mêmes personnes que dans la situation actuelle après un jeu de chaises musicales.

     

     

    Après un rôle questionné dans le cadre de la maladie de Lyme dont le professeur Perronne est un des spécialistes reconnu, Jean-Pierre Thierry serait-il donc le nouveau soldat envoyé au front sur les plateaux télévisions pour tenter de museler le débat sur l'hydroxchloroquie comme traitement de la Covid-19, supporté par le professeur Raoult, le professeur Perronne ainsi que bien d'autres médecins et utilisé avec succès dans bien des pays   ?

    Les anti Raoult se déchainent, cela a commencé par la contestation des études, les passions sur les réseaux sociaux, cette opposition prend une tournure nouvelle avec cette action à caractère juridique.

    La plainte de la SPILF vient donc relancer le débat sur l’hydroxychloroquine plutôt que de le clore. Un nouvel expert médecin envoyé au front pour clôturer le débat, une énième méta analyse bidonnée ?  Serait-ce un ultime baroud d’honneur de cette société savante voyant les études internationales s'accumuler sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans les stades précoces de la maladie ? 

     

    Auteur(s): FranceSoir

     
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  • Stéphane Riou et Roland Guilcher sont revenus sur les effectifs de la base de Brest. Selon leur décompte, pour les personnels civils de la Défense, la baisse se poursuit. Stéphane Riou et Roland Guilcher sont revenus sur les effectifs de la base de Brest. Selon leur décompte, pour les personnels civils de la Défense, la baisse se poursuit. 

    « La diminution des effectifs civils de la marine se poursuit », selon la CGT de l’arsenal de Brest qui tient à réagir aux propos tenus par le député Didier Le Gac qui soulignait l’augmentation programmée des effectifs militaires jusqu’en 2025.

    La CGT de l’arsenal de Brest ne partage pas l’enthousiasme du parlementaire Didier Le Gac, rapporteur des moyens à allouer aux forces marines pour le prochain budget militaire. Selon le syndicat, 81 postes de personnels civils sont supprimés pour l’ensemble de la marine nationale, soit, toujours selon leurs sources, 35 à Brest et 36 à Toulon. « À ces suppressions, il faut ajouter les 400 postes supprimés au service du commissariat des armées et les 350 au service d’infrastructure de la Défense, dans la continuité des différents plans de restructurations poursuivis depuis 2008 », se désole le secrétaire général, Stéphane Riou. Le syndicat évoque également la lenteur des déroulements de plan de carrière, les progressions faibles, le gel du point d’indice et les pertes significatives du pouvoir d’achat.

    Sur le plan de la rénovation de base, le syndicat n’oublie pas l’état de vétusté des bâtiments du fond de la Penfeld. « La marine se recentre autour de son quai des flottilles et néglige certains bâtiments très vétustes. Les investissements sont loin d’être uniformes dans la base ». Bâtiments du service de soutien de la flotte, de l’École Navale, base sous-marine encore en activité malgré les risques. « Les conditions de travail ne sont pas les mêmes dans la base ! ».

    Ne pas enterrer la construction neuve

    Concernant le futur porte-avions, le syndicat continue de défendre la possibilité de relancer la construction neuve à Brest. « Il faut surtout se donner les moyens d’avoir une cale suffisamment longue pour réaliser au moins son entretien sur la façade Atlantique, dans un chantier militaire et non civil. « On peut imaginer une extension de celle qui a permis la construction du Charles-de-Gaulle » précise le secrétaire général adjoint, Roland Guilcher. « Brest a des atouts à faire valoir, jusque dans le nucléaire. Nous espérons que cette expérience sera reconnue et qu’elle sera mise à profit lors de cette future construction ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Peuplé de plus de 1 000 habitants il y a un siècle, le bourg de Locmaria-Berrien compte aujourd’hui 240 habitants. Peuplé de plus de 1 000 habitants il y a un siècle, le bourg de Locmaria-Berrien compte aujourd’hui 240 habitants. 

    Le tribunal administratif de Rennes a annulé, pour vice de forme, l’arrêté préfectoral qui avait entériné, le 1er janvier 2019, la création de la commune nouvelle de Poullaouën (29), qui englobe désormais Locmaria-Berrien.

    Le 1er octobre, le magistrat avait d’abord rappelé que cette « fusion à marche forcée » entre Poullaouën et sa petite voisine, Locmaria-Berrien, avait été justifiée à l’époque, en septembre 2018, pour des « raisons budgétaires », des « problématiques de réseaux de distribution d’eau » et de « gestion des déchets » des deux communes.

    Opposés à la création de la commune nouvelle, l’association Locmaria-Berrien Avenir et son président Yannick Gonthier avaient alors déposé un recours en référé pour geler cette « annexion pure et simple » du village de 239 habitants, mais il avait été jugé irrecevable pour un problème de forme.

    Dans leur jugement en date du 5 novembre 2020, les juges ont constaté, cette fois-ci, que l’arrêté du 1 er janvier 2019 n’a pas été précédé de la consultation des instances représentatives du personnel des deux communes, comme l’exige la loi. « Sont sans incidence (…) les circonstances que la commune de Locmaria-Berrien est une petite commune (…) avec seulement deux agents publics, dont un secrétaire de mairie et un agent technique, et que la charte de la commune nouvelle préserverait les fonctions des personnels sans modifier leurs attributions », soulignent-ils.

    Une annulation à effet différé

    Toutefois, le tribunal administratif de Rennes a refusé de prononcer l’annulation de l’arrêté avec effet rétroactif : elle n’entrera en vigueur que le 1er janvier 2021.

    « L’effet immédiat de l’annulation (…) produirait des effets manifestement excessifs, en raison de la nécessité (…) de permettre au préfet (…) de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la continuité du service public », justifie-t-il. Il existe en effet « un risque de mise en cause des délibérations adoptées depuis le 1er janvier 2019. »

    Le préfet du Finistère pourra donc reprendre un nouvel arrêté préfectoral, pour régulariser la procédure et maintenir en vie la commune nouvelle.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    A lire égalementhttps://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/fusion-le-parti-communiste-evoque-une-decision-precipitee-10-12-2018-12157760.php

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  • Ouessant. Le retour de deux producteurs de lait sur l'île

     

    Une dizaine de vaches et deux chevaux sont arrivés par bateau, mardi, à Ouessant. Une cargaison exceptionnelle attendue de longue date sur l’île qui ne comptait plus de producteur agricole depuis le milieu des années 80. Rencontre avec les heureux élus, ravis de s’installer en janvier.

    Plus de six ans que le conseil municipal remuait ciel et terre pour attirer un producteur de lait à Ouessant. Trois appels d’offres plus tard, un couple installé dans la Drôme a répondu au projet en cochant toutes les cases. Expérimentés dans le métier, les Richaud arrivent avec leurs trois garçons âgés de 7, 10 et 12 ans. Ils savent pertinemment que cela ne va pas être simple de faire leur trou à Ouessant. Mais ils sont confiants et ont de l’expérience. Ils évitent surtout de trop psychoter.

    À lire  sur le sujet Première traversée mardi

    En bio d’entrée de jeu

    Ils veulent produire du lait, de la crème, du beurre, des yaourts et de la tomme à Ouessant. « On sent qu’on est très attendus sur le beurre. Mais pas d’inquiétude, on le salera comme il faut ! », s’amusent-ils. Ils gardent également bien au chaud leur recette de glace. Vivement que le confinement et l’hiver passent leur chemin…

    Le couple a l’intention de valoriser l’ensemble de sa production sur l’île. Impossible de transporter le lait frais vers le continent. Tout sera transformé sur place. « Si le volume de lait est trop important au printemps, on fera du fromage qu’on affinera et qui ne devrait pas avoir de mal à partir à la saison estivale ». Ils ont vu la foule à Ouessant, cet été. « On sait que les îliens n’ont pas aimé mais pour nous, ce sera idéal ». Ils démarreront en bio puisque les parcelles sont d’ores et déjà labellisables, tout comme leurs animaux.

    Habituées au vent fort

    Reste à faire traverser les dernières génisses pour compléter le troupeau de 20 vaches de race jersiaise. Celles que le couple exploitait dans le sud de la France. « Elles sont habituées aux pâtures pauvres, ainsi qu’au vent fort qui souffle en continu dans la vallée du Rhône », résume Thomas Richaud, 40 ans. « Ah oui, c’est sûr, ici, elles ne manqueront pas d’herbe. À cette période de l’année, il y en a presque trop pour elles ». En Drôme, il en manque dès le milieu de l’été. Reste à vérifier comment les vaches, choisies aussi pour leur taille modeste pour ne pas abîmer les pâtures, vont s’acclimater à l’air salin et à l’humidité ambiante. « On a prévu des couvertures pour les veaux au début du printemps. Mais on ne se fait pas de soucis pour nos petites vaches rustiques ». Un poil plus pour leurs trois enfants qui arriveront à Ouessant début janvier…

    Pas venus pour la carte postale ? Un peu quand même…Pas venus pour la carte postale ? Un peu quand même… 

    « Le plus grand, âgé de 12 ans, va passer d’un collège de 700 élèves à moins de 20 élèves ». C’est probablement lui qui se pose le plus de questions dans la famille. Les plus petits sont excités de reprendre le bateau pour rejoindre l’île, découverte en juillet 2019. « On a vu un reportage sur Thalassa, on a foncé ! On est revenus aussi l’hiver pour mieux se rendre compte. On ne vient pas pour la carte postale », confirme Marie Richaud, 37 ans. « On sait qu’il va y avoir du boulot et on a hâte de commencer ».

    Traite dans le champ

    Un bâtiment municipal devrait voir le jour du côté du site archéologique pour le laboratoire de transformation du lait, ainsi qu’un espace pour entreposer du matériel. Il sera partagé avec Charlène Créac’h, 25 ans, choisie pour du lait de brebis dans le cadre de ce même appel d’offres.

    La traite se fera directement dans le champ, grâce à une salle de traite mobile. Les animaux resteront toute l’année à la pâture. Il va falloir s’habituer à voir des vaches à Ouessant. Pour le plus grand plaisir de l’adjointe au maire Dominique Moigne, qui s’est battue pour relancer la production agricole sur son île. 

    Stéphane JEZEQUEL

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Isabelle Allo, directrice du cinéma Quai des Images, et Gwenaëlle Kervella, adjointe à la culture de Loudéac. Isabelle Allo, directrice du cinéma Quai des Images, et Gwenaëlle Kervella, adjointe à la culture de Loudéac.

    Les quatre cinémas municipaux bretons, oubliés des aides du Centre national du cinéma (CNC), s’insurgent. Les maires de Loudéac, Penmarc’h, Quimperlé et Quiberon en appellent à la ministre de la Culture.

    La Bobine, à Quimperlé ; le Quai des images, à Loudéac ; l’Eckmühl, à Penmarc’h ; le Paradis, à Quiberon : ces quatre cinémas ont pour particularité d’être exploités en régie municipale. Ce sont les seuls en Bretagne. Ce sont également les seuls en Bretagne à être exclus des aides aux pertes d’exploitation versées par le CNC.

    « On n’a pas le droit à l’aide au chômage partiel et on n’a pas le droit à l’aide pour la perte de recettes », s’indigne Isabelle Allo. La directrice du Quai des Images, à Loudéac, s’inquiète : « Le CNC concerne toutes les salles, publiques comme privées. C’est la première fois que les salles municipales sont exclues des aides du CNC, ça crée un précédent ».

    Un courrier commun des quatre maires

    Gwenaëlle Kervella, adjointe au maire de Loudéac, déplore cette inéquité, préjudiciable à la mission de service public assumée par les quatre municipalités bretonnes. « Géographiquement, en France, les salles municipales se trouvent surtout dans les banlieues ou les milieux ruraux où le privé ne va pas s’installer faute de rentabilité », rappelle l’élue loudéacienne.

    Fermeture des cinémasLes maires de Loudéac, Quimperlé, Penmarc’h et Quiberon souhaitent que leurs cinémas municipaux bénéficient des mêmes aides que les autres. (Le Télégramme/Samuel Uguen)

    Les maires de Loudéac, Quimperlé, Penmarc’h et Quiberon en appellent donc à Roselyne Bachelot. Dans un courrier adressé à la ministre de la Culture et de la Communication, ils regrettent un dispositif « pour l’heure réservé aux cinémas privés et associatifs, en excluant les salles publiques qui ont, elles aussi, subi de plein fouet les conséquences du confinement ».

    « Les difficultés rencontrées depuis le début de la crise sanitaire ne sont pas moins prononcées pour ces salles publiques que pour les autres », soulignent Bruno Le Bescaut, Michaël Quernez, Gwenola Le Troadec et Patrick Le Roux.

    Des « structures culturelles fragiles en difficulté »

    Un premier bilan établi par les quatre cinémas fait état d’une baisse de fréquentation comprise entre 56 et 58 %, avec des pertes d’exploitation allant de 64 915 € à 124 910 €, soit près de 393 000 €. « Des pertes conséquentes » pour les collectivités qui « mettent aujourd’hui ces structures culturelles fragiles en difficulté ». « C’est grâce aux politiques publiques que des équipements comme les nôtres peuvent continuer à proposer une programmation active et pertinente avec une politique tarifaire résolument sociale, proche des habitants. Sans votre soutien, cette politique culturelle sera gravement mise en péril et durablement fragilisée par une situation sanitaire inédite », s’alarment les élus bretons.

    Bruno Le Bescaut, Michaël Quernez, Gwenola Le Troadec et Patrick Le Roux demandent « solennellement que les aides du CNC, en direction de l’exploitation, soient les mêmes pour toutes les salles de cinéma de France, quel que soit leur statut : public ou privé ».

    en complément
     
    Déjà 393 000 € de pertes d’exploitation

    La Bobine, à Quimperlé, salle classée Art et Essai et labélisée Jeune public et Patrimoine et répertoire, a subi une perte de recettes sur billetterie de 64 915 € et une réduction de 56 % de ses entrées sur l’année 2020 (bilan au 30 octobre).

    Le Quai des images, à Loudéac, deux salles classées Art et Essai et trois labels (Jeune Public, Recherche et Découverte et Patrimoine et Répertoire), a connu une perte d’exploitation de 91 262 € et une réduction de 58 % de ses entrées (bilan au 30 septembre). Avec cette nouvelle fermeture, le cinéma loudéacien estime qu’il aura une perte de 70 % des entrées et 158 000 € de perte de recettes en 2020.

    L’Eckmühl, à Penmarc’h, une salle classée Art et Essai et trois labels (Recherche et Découverte, Jeune Public, Patrimoine et Répertoire), a connu une perte d’exploitation de 111 907 € et une baisse de fréquentation de 58 % (bilan au 29 octobre). Avec la deuxième fermeture, le cinéma penmarchais s’attend à une baisse de 66 % des entrées et une perte de 160 000 € de recettes.

    Le Paradis, à Quiberon, deux salles classées Art et Essai et labellisées Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, a subi une perte d’exploitation de 124 910 € et une réduction de ses entrées de 57,5 % en 2020 (bilan au 2 novembre).

    Samuel Uguen

    source: https://www.letelegramme.fr/

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