• A la suite du coup d’Etat, la junte militaire installé par les USA et l’Union Européenne, parfaitement consciente de ce qu’ avait bien remporté les élections dans les urnes s’est empressé de lui interdire de revenir dans le pays et de pouvoir se présenter aux élections. Après des mois de manifestations pacifiques réprimées dans le sang, son parti le MAS (Mouvement pour le socialisme) se présente aux prochaines élections présidentielles, emmené par . Crédité de 40,3% des voix, devant Carlos Mesa, le candidat de la droite battu à la dernières présidentielle, il devrait l’emporter dès le premier tour, comme le confirme une récente dépêche Reuters citant un sondage de la Fondation Jubileo.

    Un second sondage achevé le 29 septembre mené par la CELAG confirme que Arce devrait l’emporter, en dépassant 40% des voix avec plus de 10% des voix d’avance

     

    Avec respectivement 50,2% des intentions de vote dans le district de Cochabamba et 53.6% dans celui de la Paz, Luis Arce confirme que le MAS obtient bien le soutien majoritaire du peuple bolivien.

    En panique face à la victoire annoncée, et prévisible au regard des élections de l’automne 2019, du MAS, la junte a tenté d’interdire au Mas de se présenter. Prétextant du commentaire d’un sondage dans les média. Peine perdu, le tribunal suprème electoral a refusé ce subterfuge.

    Il ne reste que la force militaire, la répression fasciste et la fraude pour que l’opposition de droite conserve le pouvoir dont elle s’est emparée par un putsch. C’est pourquoi, plus que jamais la a besoin que résonne un maximum de voix pour défendre sa liberté et sa souveraineté en brisant le silence de plomb des médias occidentaux, eux qui avaient de manière si tonitruante soutenu le putsch d’Anez / Mesa.

    JBC 

    La justice bolivienne refuse d'interdire au MAS-IPSP de participer aux électionsLuis Arce, porté par le soutien populaire et militant du MAS

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Pas un jour sans que la ne soit dans le collimateur de ce que l’Occident prétendument civilisé compte de médias « main stream », de « think tanks » et d’officines de propagande en tous genres. Adopté par une commission de la Chambre des Représentants, un récent rapport du Congrès des États-Unis, par exemple, reprend les accusations habituelles contre la et invite les agences de renseignement à unir leurs efforts pour lutter contre cette nouvelle menace. « Si nous nous inclinons maintenant, nos petits-enfants seront à la merci du Parti communiste chinois, dont les actes constituent le premier défi du monde libre », avait déjà déclaré le secrétaire d’État Mike Pompeo, de son côté, le 24 juillet.

    Nos petits-enfants ? Pauvres gosses ! On les a prévenus, au moins, que des hordes de jaunes assoiffés de sang allaient bientôt débarquer pour les dévorer tout crus ? Après avoir exterminé les Ouïghours et revendu leurs organes au rayon boucherie des supermarchés, ils vont faire pareil avec les Américains, c’est sûr. Terrifiante, abominable, cette Chine communiste ! Nouvel empire du Mal, elle étend son emprise démoniaque sur le monde libre. Elle tisse sa toile, méticuleusement, pour prendre au piège de pauvres Occidentaux qui ne demandaient qu’à vivre en paix et en démocratie.

    Ainsi va le monde fictif forgé par homo occidentalis pour les besoins de sa cause perdue ! Servie matin, midi et soir, par les rotatives de la désinformation médiatique, la narration dominante impute à la puissance montante tous les fantasmes qui gangrènent le cerveau malade de celui qui voit le sol se dérober sous ses pieds. Quelle blessure narcissique, en effet, de sentir qu’on n’est plus le maître du monde, et que les ex-colonisés ne baissent plus les yeux devant les fiers représentants de la race supérieure ! En 1945, les USA représentaient 50% du PIB mondial, et Washington détenait 70% de l’or du monde. Aujourd’hui, en parité de pouvoir d’achat, les États-Unis sont derrière la Chine et ils croulent sous les dettes.

    En un sens, on comprend cette amertume qui taraude les dirigeants de la « nation exceptionnelle » à l’égard de son grand rival asiatique. Au début des années 2000, avec Bill Clinton, les petits génies de Washington avaient misé sur l’intégration économique de la Chine en espérant qu’elle précipiterait sa décomposition politique. Soumise à la loi fixée par des multinationales brandissant la bannière étoilée, la Chine devait accomplir la prophétie du néolibéralisme en levant le dernier obstacle à la domination du capital mondialisé. L’inverse a eu lieu : Pékin a utilisé les multinationales pour accélérer sa mue technologique et a ravi à Washington la place de leader de l’économie mondiale. Lénine, pourtant, avait annoncé la couleur : « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle on les pendra ».

    Au cours de son histoire mouvementée, la République populaire de Chine en a vu d’autres, et elle n’a pas l’intention de renoncer à un système original dont le réglage a nécessité beaucoup d’efforts. Les pseudo-experts occidentaux nous le répètent bien assez : les Chinois font semblant d’être d’accord avec nous, mais en fait ils n’ont pas changé, ils ont conservé leurs entreprises publiques, ils contrôlent les fluctuations de leur monnaie, les banques chinoises obéissent au gouvernement, et ce dernier planifie le développement de l’économie comme au temps de Mao. Bref, c’est affreux, mais tout se passe, en dépit des apparences, comme si les Chinois étaient toujours communistes. Pas faux, et d’ailleurs on voit le résultat.

     

    Alors que la Chine a quasiment éradiqué, sur son territoire, le virus responsable d’une pandémie qui a déjà fait un million de morts au plan mondial, les États-Unis, qui en comptent 205 000, ont récemment appris que leur président et son épouse avaient contracté la maladie. Il est vrai qu’au moment où Xi jinping paraissait masqué à la télévision chinoise pour appeler à la mobilisation générale contre le « nouveau démon » et engageait une politique dont le succès éclate à la face enfarinée de ses détracteurs occidentaux, Trump et ses homologues persistaient à nier la gravité du phénomène et comptaient sur l’immunité collective pour faire le ménage.

    Au fond, ce contraste entre irresponsabilité occidentale et responsabilité chinoise fait penser au scénario de la précédente crise économique. Face au chaos financier provoqué par des années de dérégulation néolibérale et de rapacité boursière, Washington affecta de réguler la finance. Prisonnier de l’oligarchie bancaire, le pouvoir se contenta en fait de creuser le déficit public pour renflouer les banques privées, y compris celles qui étaient responsables, par leur cupidité sans bornes, du marasme général. De son côté, Pékin a fait à peu près le contraire : l’État a consenti des investissements massifs dans les infrastructures publiques. Ce faisant, il a amélioré les conditions de vie du peuple chinois tout en soutenant la croissance mondiale, sauvée du plongeon auquel la promettait la rapacité de Wall Street.

    Qu’il s’agisse de la crise financière de 2008 ou de la crise sanitaire de 2020, le bilan comparatif est donc le même : incurie américaine, efficacité chinoise. Mais encore faut-il faire la part, dans cette incurie, du cynisme de classe. Car l’incapacité de Washington à juguler les effets délétères de la cupidité financière n’était pas fortuite, ni involontaire. Pas plus que son affligeante nullité dans la gestion de la crise sanitaire en cours n’est le fruit du hasard. Après tout, l’oligarchie au pouvoir s’est contentée de suivre son instinct de classe : à quoi bon, en effet, voler au secours de ces perdants, de ces « losers » dont on sait le sort que leur réserve la « morale » capitaliste au paradis de la liberté d’entreprise ?

    Dans les deux cas, ce sont les pauvres qui paieront les pots cassés : comme les ménages endettés jusqu’au cou arnaqués par les banques, les victimes pauvres, âgées et souvent afro-américaines d’une pandémie prise à la légère, à leur tour, passeront par pertes et profits d’une politique qui sert d’autres intérêts. Valeurs occidentales contre valeurs chinoises ? Faites la comparaison si vous voulez, mais faites-la vite, au pas de course, pour éviter les mauvaises surprises et les révisions déchirantes. On dira ce qu’on voudra du système chinois, mais il s’avère qu’il s’est préoccupé de la santé publique avec davantage de sérieux que nous, comme il a géré les conséquences de la crise financière avec un sens de l’intérêt général inconnu de nos prétendues démocraties.

    Ce double succès devrait donner à réfléchir à ceux qui n’ont pas encore résolu d’enfouir leur tête dans le sable. Un système qui réagit à la crise économique en privilégiant les équipements publics, et qui gère la crise pandémique en privilégiant la santé publique, mérite beaucoup mieux qu’un déluge de poncifs et de calomnies. Cerise sur le gâteau : dans ses dernières prévisions, l’OCDE affirme que la Chine est le seul pays industrialisé à connaître la croissance en 2020 (+1,8%), tous les autres pays se trouvant dans le rouge, et qu’elle aura un taux de 8% en 2021. Sauver, à la fois, l’économie du pays et l’espérance de vie des plus vulnérables, c’est quand même autre chose que laisser crever les vieux et subir une récession sans précédent. Ainsi, de 2008 à 2020, la grande muraille s’est agrandie de deux tours de guet supplémentaires. Mais la cause est entendue : seul un régime abominable est capable d’une telle performance.

    Bruno GUIGUE

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • "Le seul souverainisme émancipateur, c’est le Frexit progressiste"


    Georges Gastaud et Fadi Kassem, secrétaires nationaux du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) défendent un Frexit de gauche, socialiste et progressiste.


     

    Depuis plusieurs années, le débat politique tend à se réduire à une opposition destructive entre les "mondialistes" incarnés par la Macronie et par ses renforts de second tour (LR, PS, EELV, voire PCF), et les "souverainistes" du prétendu "Rassemblement national" flanqué de toute une série de "souverainistes sans rivage" qui minimisent l’existence du clivage gauche-droite et qui, par-delà ce clivage, relèguent au second plan l’antagonisme fondamental de toute société capitaliste : celui opposant le monde du travail à celui du capital. Cette fausse alternative, véritable "tenaille" idéologique, est imposée par nombre de commentateurs qui font du "duel"-duo Macron-Le Pen le pivot de la prochaine présidentielle, alors que 80% des Français refusent (les sondages le montrent) la reproduction de ce scénario mortifère pour 2022.

    Un souverainisme de gauche

    Dans cette optique et selon nombre analyses, la galaxie "souverainiste" regrouperait des formations refusant le clivage gauche-droite pour défendre la "politique française" : c’est ce qu’a déclaré Michel Onfray lors du lancement de sa revue Front populaire – dont le titre usurpe le nom du Front populaire de 1936, dans lequel le jeune PCF et la CGT jouaient un rôle moteur. Cette nébuleuse comprendrait Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, les Patriotes de Florian Philippot, l’UPR de François Asselineau, République souveraine de Djordje Kuzmanovic, Génération Frexit (scission de l’UPR) récemment créé... et le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) ; mais il n’en n’est rien concernant le PRCF.

    En effet, le PRCF, première formation politique à avoir fait de la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, le cœur de son programme dès sa création le 18 janvier 2004 – soit plus de trois ans avant la naissance de l’UPR –, diverge foncièrement des partis qui se proclament "souverainistes". D’abord parce qu’il s’agit là d’une publicité mensongère de leur part, puisque aussi bien le RN que Dupont-Aignan (qui vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle, tuant au passage l’espoir de candidature unique desdits "souverainistes" en 2022) ne souhaitent sortir ni de l’euro, ce clone destructif du Mark, ni de l’UE, cette dictature néolibérale pré-totalitaire, ni (cela ne surprendra personne) du capitalisme ; cette dernière sortie, pierre angulaire du message porté par le PRCF, n’est évidemment jamais évoquée ni par l’UPR, ni par les Patriotes de Florian Philippot.

    Sortie de l'euro, de l'UE, de l'Otan

    Or cet élément est décisif pour saisir la différence et la divergence profondes opposant le PRCF aux formations pro-capitalistes et "euro-constructives" se réclamant publicitairement du Conseil national de la Résistance (CNR), au risque d’ailleurs de le dénaturer. C’est ce que fait M. Asselineau quand il explique que le CNR fut le fruit d’une "alliance des patrons et des ouvriers", donc d’une "collaboration de classes". Rien de plus inexact : le CNR penchait largement à gauche, du fait du rôle central du PCF de l’époque qui alliait la Marseillaise et l’Internationale, le drapeau tricolore et le drapeau rouge, et de la CGT qui menait la lutte des classes ; il suffit d’ailleurs de se référer au programme du CNR à forte connotation progressiste, dans la continuité de la politique menée par le Front populaire ; en face, le Comité des forges, MEDEF de l’époque, optait pour la Collaboration, de même que la majorité de la droite et l’extrême droite lourdement compromises avec Vichy. Finalement, les voltes-faces des "radicaux" et l’anticommunisme primaire régnant en France – y compris parmi les "socialistes" emmenés par L. Blum – accélérèrent la chute d’une coalition de gauche qui se heurta au patronat fascisant décidé à prendre sa revanche sur les conquêtes sociales de 1936, au même titre que tous les fascistes et réactionnaires grouillant dans les ligues et dans l’armée de l’époque.

    La sortie de l’euro et de l’UE sans perspective socialiste correspond au Brexit

    Ces rappels sont indispensables pour comprendre le message du PRCF, à savoir un Frexit progressiste se traduisant par la sortie de l’euro, de l’UE, de l’Otan et (et nous insistons sur le "et") d’un capitalisme de plus en plus prédateur, dont Marx disait déjà dans Le Capital qu’il "ne produit la richesse qu'en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur". Car la sortie de l’euro et de l’UE sans perspective socialiste correspond au Brexit célébré par les "souverainistes des deux bords" le 31 janvier dernier au siège de l’UPR, lors d’une soirée au cours de laquelle les forces de droite extrême dominaient nettement ; cela ne règle pourtant nullement la question d’un asservissement central, celui des travailleurs (incluant petits artisans et commerçants, cadres, ingénieurs, etc.) et des citoyens envers "la nouvelle raison du monde" totalitaire décrite par Pierre Dardot et Christian Laval dans leur ouvrage éponyme, à savoir celle du capitalisme néolibéral.

    Or pour les militants franchement communistes du PRCF, la lutte pour l’indépendance nationale passe par la confrontation du peuple travailleur avec l’oligarchie capitaliste dont le cœur de stratégie est précisément la dissolution de la France républicaine dans un Empire euro-atlantique piloté par Berlin et Bruxelles, le tout supervisé par Washington. Dans ces conditions, la lutte pour sortir la France du capitalisme a besoin de l'émancipation nationale, ce que refusent d’entendre l'euro-gauche "réformiste" ; et symétriquement, la lutte pour la souveraineté, nationale et populaire, ne peut aboutir à rien si notre pays, refaisant son unité autour du monde du travail, ne rompt pas franchement avec l’UE, machine de guerre du grand capital contre les services publics, les conquêtes sociales, les souverainetés nationales et populaires, le "produire en France" et même notre langue menacée par le tout-anglais cher à Bruxelles et à ses traités "transatlantiques", ainsi qu’avec son indissociable "partenaire stratégique" qu’est l’OTAN.

    Un parti franchement communiste

    C’est pourquoi le PRCF appelle à reconstruire un Parti franchement communiste, qui s’inscrit clairement dans la continuité révolutionnaire des Sans-culottes, des Communards, de la Révolution d’Octobre et du Congrès de Tours, et dans une démarche à la fois patriotique et internationaliste pour affronter Macron-RN (les deux faces d’une même pièce oligarchique) et leurs satellites, le MEDEF, les actionnaires du CAC 40 et l’ordre capitaliste euro-atlantique. Pour cela, sans courtiser le moins du monde ni ceux frayant avec Le Pen (dont Dupont-Aignan accepta d’être le Premier ministre en 2017) ni les "progressistes" invertébrés de l’euro-gauche, il faut construire le "Tous ensemble en même temps" des travailleurs contre les licenciements et les contre-"réformes" successives (code du travail, Sécurité sociale, retraites par répartition, services publics...), mais aussi ériger un large Front rassemblant des communistes, des insoumis et des patriotes antifascistes – ce que fit Maurice Thorez en tendant la main aux catholiques dans le cadre du Front populaire –, des syndicalistes de combat, des gilets jaunes, des intellectuels progressistes, et tous les travailleurs et citoyens aspirant à un autre monde que le Diktat imposé par l’ordre capitaliste euro-atlantique.

    Le seul indépendantisme qui vaille et qui puisse conduire à de nouveaux "Jours heureux" est donc celui auquel mènera, sans crainte de marcher au socialisme

    Sans cela, impossible d’empêcher le naufrage programmé du pays (Macron) ou son franc déshonneur xénophobe (Le Pen) ; sans cela, impossible de reconstruire une République une et indivisible, sociale et laïque, souveraine et démocratique, fraternelle et pacifique en marche vers une autre société, la société socialiste. Articuler Frexit progressiste et marche au socialisme, c'est comprendre avec Jaurès que "la souveraineté nationale est le socle de l’émancipation sociale", mais que vaut également la réciproque : la France ne se sauvera pas comme pays indépendant si elle ne rompt pas avec le capitalisme qui l’asphyxie sans pitié. Le seul indépendantisme qui vaille et qui puisse conduire à de nouveaux "Jours heureux" est donc celui auquel mènera, sans crainte de marcher au socialisme, le Frexit progressiste, antifasciste et anti-impérialiste que propose le Pôle de Renaissance Communiste en France !

    Fadi KASSEM

    & Georges GASTAUD

    source: https://www.marianne.net/

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  • L’Assemblée nationale, le 6 octobre.

    Mardi avait lieu à l’Assemblée nationale, le vote sur la dérogation de la mise sur le marché de certains pesticides, les décriés néonicotinoïdes. Voici le vote des députés de quatre départements bretons:

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  • Un nouveau débrayage est prévu ce jeudi à Lannion chez Nokia pour refuser le plan social, alors que la Ministre déléguée à l'industrie évoque maintenant de possibles "inflexions" de la part de la direction.

    L'entreprise Nokia à Lannion (Côtes-d'Armor)L'entreprise Nokia à Lannion (Côtes-d'Armor) 

    A Lannion dans les Côtes d'Armor, les salariés, les syndicats de Nokia ne baissent pas les armes. Un nouveau débrayage est prévu ce jeudi à 14 heures"Il est grand temps que Nokia communique vers les salariés", estime l'intersyndicale, qui cite les propos de la Ministre déléguée à l'Industrie, datant du 23 septembre : "Nokia devrait revenir vers les salariés début octobre avec de nouvelles propositions." Les salariés s'attendaient à des annonces dès le début du mois, c'est encore dur d'attendre, explique Bernard Trémulot, délégué syndical CFDT à Nokia : "La ministre avait déclaré à l'Assemblée Nationale fin septembre que Nokia allait revenir vers les salariés début octobre, on s'était dit qu'on aurait les propositions de Nokia à ce moment là mais Nokia a encore besoin de temps pour préparer ses propositions donc un premier sentiment de déception. Le temps joue contre nous parce que la procédure de plan de sauvegarde de l'emploi continue. On a demandé à ce qu'elle soit suspendue mais la direction a refusé." 

    Mais la machine serait-elle en train d'avancer ? Mercredi, près de 200 salariés de Nokia ont manifesté à Paris pour refuser les 1.233 suppressions de postes en France. 402 rien qu'à Lannion, ce qui représente plus de la moitié de l'effectif.

    Les syndicats ont pu rencontrer Agnès Pannier-Runacher qui leur a appris que Nokia pourrait annoncer "dans 15 jours des inflexions" à son plan de suppression de postes ou autour de son projet.

    Aurélie Lagain  France Bleu Breizh Izel

    source: https://www.francebleu.fr/

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  • La ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé samedi qu’il n’est plus question du plan hôpital 2020 ni de suppressions de postes pour l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest La ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé samedi qu’il n’est plus question du plan hôpital 2020 ni de suppressions de postes pour l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest. 

    La ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé samedi que l’hôpital d’instruction des armées de Brest allait être conforté. Ses effectifs médicaux, paramédicaux et médicaux techniques vont augmenter au cours des cinq prochaines années.

    La ministre des Armées, Florence Parly, avait déjà annoncé en novembre 2019 un renforcement de l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Clermont-Tonnerre de Brest pour le soutien de la Force océanique stratégique (Fost) de l’île Longue. Elle l’a répété lors d’un discours, samedi 3 octobre, à l’occasion du baptême de la promotion des élèves médecins et pharmaciens de l’école de santé des armées. Il n’est plus question du plan hôpital 2020, ni de suppressions de postes.

    Fin des transferts de la réa et des laboratoires vers le CHRU

    Le médecin général directeur de l’HIA a annoncé aux syndicats, ce mardi 6 octobre, « un changement de cap à 180° concernant l’avenir », écrit la CFDT de la Défense dans un communiqué. « L’arrêt des transferts d’activités en masse vers le CHRU (centre hospitalier régional) a été annoncé. Changement de cap qui s’accompagnera par une remontée en puissance des effectifs en adéquation avec une activité médicale croissante et une coopération renforcée avec le Centre médical des armées de la base de défense de Brest ».

    « Dans cette nouvelle perspective, le transfert au CHRU de Brest des lits de réanimation et des activités du laboratoire à l’échéance de 2023 est annulé », ajoute le syndicat. La nouvelle directrice du CHRU avait annoncé ce mardi le report en 2025 du regroupement des réanimations.

    « Maintien de la chirurgie lourde sur le site de l’HIA »

    La CFDT ajoute : « Le maintien de la chirurgie lourde sur le site de l’HIA est également acté. Dans cette nouvelle perspective, la ministre a réaffirmé que le service de santé des armées n’a pas vocation à se substituer à la santé publique. Dans un premier temps, les effectifs médicaux, paramédicaux et médicaux techniques vont augmenter au cours des cinq prochaines années ».

    La CFDT « prend acte de cette nouvelle feuille de route qui va dans le sens de ses revendications et actions depuis plus de cinq ans » et souligne que « cette montée en puissance de l’activité et des effectifs soignants doit s’accompagner d’un réajustement significatif des effectifs administratifs, techniques et logistiques ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Une centaine de salariés de l’Acimad, une structure d’aide à domicile, a manifesté ce mercredi 7 octobre devant le conseil départemental du Finistère, à Quimper. Une centaine de salariés de l’Acimad, une structure d’aide à domicile, a manifesté ce mercredi 7 octobre devant le conseil départemental du Finistère, à Quimper. 

    Pour protester contre un plan de restructuration et réclamer plus de reconnaissance, une centaine d’aides à domicile de l’association cornouaillaise Acimad ont manifesté, ce mercredi, devant le conseil départemental du Finistère, à Quimper.

    « Aides à domicile en colère », pouvait-on lire sur certaines pancartes, ce mercredi après-midi, devant le conseil départemental du Finistère, à Quimper, où manifestaient une centaine d’aides à domicile de l’Acimad. Il y a quelques semaines, les salariés de cette association cornouaillaise, née de la fusion de l’Adapa (Douarnenez), de l’Adima (Quimper) et de l’Adadom (Plogonnec), ont appris la mise en œuvre prochaine d’un plan de restructuration en raison de difficultés financières. Le Département, le principal financeur de la structure, évoquait dernièrement des « déficits cumulés à hauteur de 304 000 € ».

    « Le Département nous a imposé plus ou moins un audit cet été. Et ils nous donnent une échéance très courte pour faire des économies et revenir à l’équilibre (2022, NDLR). Ce n’est pas tenable », raconte Nathalie Le Gouil, secrétaire et membre du Comité social et économique (CSE) de la structure dont le budget représente 4,60 M€ par an. Le plan de restructuration prévoit notamment le licenciement de 3,8 équivalents temps plein du côté du personnel administratif de l’association qui emploie 180 salariés. Mais pas seulement. « Ce plan va donner lieu à la suppression d’usages comme le remboursement des frais kilométriques des trajets entre le domicile et le lieu de travail », souligne Stéphanie Mauviel, également membre du CSE. Cette dernière évoque aussi « la suppression de deux jours de congé pour les temps pleins modulés ».

    Près d'une centaine de salariés de l'Acimad, une structure d'aide à domicile, ont manifesté ce mercredi 7 octobre devant le Conseil départemental du Finistère, à Quimper.Près d'une centaine de salariés de l'Acimad, une structure d'aide à domicile, a manifesté ce mercredi 7 octobre devant le conseil départemental du Finistère, à Quimper. 

    Revalorisation salariale et plus de reconnaissance

    Les aides à domicile de l’Acimad, qui interviennent auprès d’un millier d’usagers en Cornouaille, réclament également « que le Département reconnaisse le secteur de l’aide à domicile à sa juste valeur humaine et financière ». « On a déjà des salaires pas très élevés avec d’importantes amplitudes horaires. Il y a un manque de personnel, un manque de financement. Maintenant, on veut nous enlever le peu de droit que l’on a car la direction a vu trop gros avec cette fusion », déplore Christelle Carvahlo, une aide à domicile de Douarnenez. « Et ils veulent diminuer notre taux horaire alors que le coût de la vie augmente », complète Nathalie Le Gouil, réclamant ainsi une revalorisation salariale. Et d’ajouter : « On nous a promis une prime Covid. On ne l’a toujours pas reçu ».

    Près d'une centaine de salariés de l'Acimad, une structure d'aide à domicile, ont manifesté ce mercredi 7 octobre devant le Conseil départemental du Finistère, à Quimper.Près d'une centaine de salariés de l'Acimad, une structure d'aide à domicile, a manifesté ce mercredi 7 octobre devant le conseil départemental du Finistère, à Quimper. 
     

    Dans leur combat, les aides à domicile ont été soutenus, ce mercredi, par des élus de Douarnenez. « Elles ont un rôle très important sur notre territoire où vivent de nombreuses personnes âgées et en situation de handicap. On a vu que le travail de ces salariés, qui touchent des salaires de misère, était essentiel pendant la crise. Il faut les soutenir », affirme Françoise Laouenan-Le Lec, adjointe déléguée au maire de Douarnenez en charge de l’action sociale et des solidarités.

    Benjamin Pontis

    source: https://www.letelegramme.fr/

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    Quimperlé. Débrayage des salariés de Bigard
     

    Les pointeuses installées dans l’usine Bigard de Quimperlé  depuis mars ne prennent pas en compte le temps de déplacement et d’équipement selon la CGT.  Plus de 100 salariés ont débrayé ce mercredi pour réclamer un autre décompte. 

    La mise en service des pointeuses le 16 mars dans le cadre « de la gestion des temps et activités » souhaitée par la direction du site avait fait tousser les représentants de la CGT et de nombreux salariés de Bigard. Mais ils avaient mis un mouchoir sur leurs critiques en raison du confinement imposé par l’épidémie du coronavirus puis le prolongement de la crise sanitaire. Malgré le port du masque désormais obligatoire, l’incompréhension et la grogne a gagné les rangs des salariés la semaine dernière à la lecture des bulletins de salaire de septembre.

    « Plusieurs collègues ont vu leur nombre d’heures à récupérer amputés de plus de quarante minutes et dans certains cas plus d’une heure », explique Michel Le Goff, le délégué syndical CGT qui a invité les ouvriers à exprimer leur colère ce mercredi matin devant les grilles de l’usine. Plus d’une centaine d’entre-eux ont répondu à l’appel en débrayant durant plus d’une heure. Jusqu’en mars dernier, le site de Quimperlé était le dernier à organiser le temps de travail sans pointeuse. « Quand on n’est pas à l’heure ça se voit tout de suite sur une ligne de production à la chaîne », confie un ouvrier. Mais l’exception quimperloise a vécu avec l’installation de vingt pointeuses. Et la CGT pointe déjà des abus.

    Accès refusé à l’huissier 

    Si le syndicat ne s’oppose pas au badgeage, il dénonce un déclenchement en défaveur du salarié. « Le déplacement du vestiaire au poste de production n’est pas pris en compte comme temps de travail. Or durant cette période, il faut s’équiper, mettre les protections individuelles, tels le gant et le tablier en maille, ajouter les gants en latex, les manchettes, laver et sécher les mains puis se rendre à son poste. Autant d’obligations imposées par l’employeur au nom de l’hygiène et la sécurité alimentaire et considérées comme du travail effectif, c’est-à-dire rémunéré, selon la loi… sauf chez Bigard », dénonce Michel Le Goff. 

    Après le conflit de 1995 les pause-pipi imposées à heures fixes, l’abattoir sera-t-il à nouveau le théâtre d’une longue bataille sur le temps de travail ? « La direction revient à la charge sur la chasse au temps mort », déplore le délégué syndical tout en rappelant la direction à ses obligations : « les relevés de pointage en début et fin de journée doivent être accessibles aux salariés. Or ce n’est toujours pas le cas. Une fois encore la loi Bigard ne saurait s’imposer au Code du travail ! » Pour constater ces carences et chronométrer les temps de déplacement entre le vestiaire et la salle de production, qualifiés de « temps de travail dissimulé » par la CGT, le syndicat a décidé de mandater  un huissier. « Nous avons dû faire appel à un professionnel de Quimper comme tous ceux de Quimperlé ont décliné la mission », précise le délégué syndical. Mais la visite prévue le 29 septembre a été annulée. « La direction lui a refusé l’accès au site », affirme la CGT qui a saisi le conseil des prud’hommes de Quimper pour trancher ce dossier.

    La direction n’a pas donné suite aux sollicitations de la rédaction sur ce sujet. 

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  • D’après Philippe Klein, médecin français à Wuhan : "L’épidémie est terminée en Chine, la vie a repris son cours"

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    Depuis plusieurs semaines, le nombre de contaminés au Covid-19 s'élève à nouveau en France. Alors que le pays se prépare à une "deuxième vague", l’épidémie semble terminée en Chine. Entretien avec Philippe Klein, médecin français, directeur d’une clinique dans la ville de Wuhan.

    En France, l'atmosphère est morose. Les bars ferment dans les deux plus grandes villes du pays et les mesures de restrictions des loisirs s'enchaînent. 66 départements sont classés en "situation de vulnérabilité élevée". Près de 12.000 nouveaux cas sont dénombrés chaque jour depuis deux semaines. Les patients Covid remplissent à nouveau les hôpitaux, et de fait les services de réanimation (893 en une semaine). Tandis qu'à 9.000 kilomètres de là, à Wuhan, épicentre de l'épidémie, la vie reprend "paisiblement". L'heure est à la fête et aux vacances scolaires. Officiellement, le pays d’où tout à commencé ne compte plus aucun cas de contamination locale de Covid-19 depuis près d'un mois et demi. Après neuf mois de restrictions strictes, le président chinois Xi Jinping a même déclaré le 8 septembre dernier : "L'épreuve est derrière nous".

    Mirage, mensonge ou réalité ? En mars dernier, le médecin français Philippe Klein, par ailleurs directeur d'une clinique à Wuhan, avait alerté la France au sujet de l'intensité et de la virulence de l'épidémie. "Nous devons faire comme les Chinois ont fait", avait-il dit à Emmanuel Macron à l'orée de la première vague. Plusieurs mois plus tard, il tient toujours le même discours. Entretien.

    Marianne : La Chine a été le point de départ de l’épidémie et a longtemps été scrupuleusement observée à ce titre. Depuis quelques semaines on n’en entend plus vraiment parler. L’épidémie y est-elle réellement terminée ?

    Philippe Klein: L’épidémie est maîtrisée en Chine depuis le 8 avril 2020, jour du déconfinement. D’après les chiffres officiels, cela fait plus d’un mois et demi qu’aucune contamination locale n’a été enregistrée. Récemment il y a eu une dizaine de cas dans la province de Yunnan, située à la frontière birmane, mais il s’agissait de cas importés. Ce que je vois tous les jours à l’hôpital le confirme. Nous n’hospitalisons plus de personnes atteintes du Covid-19 et nos services de réanimation sont aussi désertés par la pathologie. L’épidémie est terminée en Chine. Le pays commence même à assouplir certaines normes sanitaires, comme le port du masque obligatoire dans les lieux publics. La vie a repris son cours, comme avant.

    En France, on assiste à une flambée des cas, les lits de réanimation se remplissent peu à peu et la déprogrammation des hospitalisations des patients atteints d'autres pathologies a débuté. La crainte d’une deuxième vague est là. Y a-t-il eu le même phénomène en Chine ?

    Non, pas du tout. En Chine, nous avons eu la vague que l’on connaît à Wuhan et dans la région du Hubei au début de l’année. Depuis, il n’y a pas eu de nouvelle recrudescence des cas comme cela s’observe en France. Cet été, certains quartiers de Pékin ont été spontanément reconfinés à cause de l’apparition de quelques dizaines de cas. Mais il s’agissait de foyers isolés qui ont rapidement été maîtrisés par une méthode très stricte de tests, de traçage et d’isolement. Comme à Wuhan, le masque n’est désormais plus obligatoire dans les rues de Pékin.

    Comment l’expliquer ? 

    En Occident et notamment en France, on a voulu freiner l’épidémie et pas la stopper. On n’a pas assez écouté et observé la Chine alors que le pays a vécu en premier le choc de cette épidémie. Si cela avait été le cas, l’Europe n’aurait pas été si surprise et impréparée face à cette première vague. Il y a eu une sorte de déni et de parti pris perpétuel vis-à-vis de la Chine.

    Reprenons les choses dans un ordre chronologique. Wuhan, épicentre de l’épidémie, connaît le choc sanitaire début janvier. C’est-à-dire que les capacités médicales des hôpitaux de la ville ont été débordées et que l’on ne pouvait plus s’occuper des autres pathologies, exactement comme cela a été le cas en France en mars. A ce moment-là, le seul moyen d’arrêter la catastrophe, c’est le confinement général. C’est ce qu’il se fera à partir du 23 janvier. Le 17 février, des mesures encore plus drastiques seront prises pour stopper toutes les sorties, quelles qu'elles soient. A partir de là, les autorités chinoises commencent à identifier et recenser les cas positifs et les cas contacts. Des hôtels sont utilisés pour écarter et isoler les personnes positives de leur famille ou en tout cas de leur lieu de vie.

    Par ailleurs, en Chine tous les patients ont été traités. Le gouvernement a fait construire des structures en un temps record. L'Occident s'est beaucoup moqué à ce titre. Encore une fois, la Chine a montré dès le départ sa volonté de stopper l'épidémie alors que nous, nous avons décidé de seulement la freiner, certainement faute de moyens. C’est la grande différence.

    Quelques jours après le grand confinement du 17 février, il n’y a donc plus aucun brassage de population et les cas positifs ont été extraits de la population saine. De fait, le nombre de contaminés a chuté. Celui des hospitalisations aussi. Le déconfinement se met en place le 8 avril avec toutes les mesures de distanciation sociale que l’on connaît (port du masque dans l’espace public, lavage régulier des mains etc.) La population retourne travailler. Or, pour sortir d’une épidémie, il ne faut pas seulement le dire ou le proclamer, il est nécessaire de le prouver. Un point majeur pour ne pas perdre la confiance du peuple. C’est ce que s’attèlent à faire les autorités chinoises au cours des deux premières semaines du mois de mai. En quinze jours, les 11 millions de Wuhanais ont été testés. Seuls 600 positifs furent dénombrés. Ils ont ainsi été isolés, et leurs contacts tracés. L’utilisation de l’intelligence artificielle a elle aussi joué un grand rôle.

    En France, l’application Stop Covid n’a pas été téléchargée en masse. Seulement 3,2 millions de personnes l'utilisent. Quel a été le fonctionnement de l’application en Chine ?

    C’est très simple, au déconfinement, si vous vouliez vivre normalement il fallait avoir l’application. C’est-à-dire que tout le monde devait l’utiliser partout, notamment à l’entrée d’un supermarché ou encore dans les transports en commun à l’aide d’un QR code à scanner. Il y avait deux couleurs. Le vert pour signifier que l’on n’est pas malade, et le rouge pour annoncer que l’on est cas contact et donc potentiellement contaminé. Lorsque vous passez du vert au rouge, vous êtes obligés de vous confiner pendant quatorze jours. Toutes les personnes que vous avez croisé sont alertées et invitées à se faire tester et à se confiner à leur tour.

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    Est-ce arrivé fréquemment que des personnes passent du vert au rouge et doivent se reconfiner ?

    Non. En fin en tout cas ce n'est pas de ce que j’ai pu observer autour de moi, ou à la clinique.

    D'après les derniers chiffres connus, la Chine fait état de 91.000 cas et 4.560 décès (contre 619.190 cas confirmés en France et 32.230 décès). Ces données sont-elles fiables d'après vous ?

    Je ne maîtrise pas les chiffres officiels. Ayant été acteur et témoin de toute cette épidémie, je peux vous dire que la méthode développée par la Chine a été efficace. D'autant plus que autour de moi en Chine, je n'ai pas de retour de mortalité importante. En France j'ai néanmoins eu le ressenti inverse, notamment parce que des amis, ou des parents d'amis ont été touchés. C’est une analyse très subjective, mais encore une fois je ne suis pas garant des  chiffres des autorités chinoises.

    Aujourd’hui comment est la vie ?

    La vie sociale a largement repris. Depuis vendredi nous sommes en période de vacances scolaires car nous sommes en plein dans les fêtes nationales chinoises. Les gens sont appelés à voyager et à consommer. Les activités culturelles ont repris, les boîtes de nuit ont rouvert et les voyages à travers le pays sont autorisés. Les Chinois peuvent aussi se rendre en dehors du territoire mais ils doivent par la suite réaliser une quatorzaine. Et comme je le disais, le masque n’est plus obligatoire dans tous les lieux et nous n'utilisons plus d'application "stop covid". On sent une vitalité qui a le goût de l’avant. Pour autant, il existe une réelle culpabilité d’avoir été l’épicentre de ce virus.

    Que diriez vous à Emmanuel Macron si vous l’aviez à nouveau au téléphone aujourd’hui ?

    Je crois que, même si nous vivons dans un monde pour ainsi dire "différent", les préoccupations des Chinois vis-à-vis de ce virus sont les mêmes que celles des Français. Alors, si j'avais le Président de la République une nouvelle fois au téléphone, je lui rappellerais ce qui a été fait ici et comment l’épidémie a été maîtrisée et pas seulement freinée. Pour cela, les lits de réanimation sont le nerf de la guerre.

     

    source: https://www.marianne.net/

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  • Ce texte n’a pas seulement une valeur historique il a aussi le sens d’une orientation pour aujourd’hui, et à ce titre il concerne d’abord le peuple cubain confronté une fois de plus à un moment historique du paroxysme de sa résistance à l’agression. Mais pour les communistes français qui sont également confrontés à une période charnière à la fois de l’existence de leur parti et d’une crise du capitalisme qui s’amplifie, il devrait être médité comme une expérience que nul ne peut ignorer. Contribution au prochain débat sur le socialisme du 6 novembre sur le thème, quel parti pour le socialisme, c’est-à-dire pour le progrès, pour la cohésion sociale, pour la souveraineté et la liberté. (note et traduction de danielle Bleitrach)

    La constitution du Comité central a fourni une base solide à la conception de Fidel concernant l’unité idéologique et organisationnelle et au rôle de l’avant-garde politique dans la société socialiste; et il a consolidé la structure organique du parti, en ayant des organes de base, des organismes et des organisations à travers tous le pays et dans les forces armées

    Auteur: Elvis R. Rodríguez Rodríguez internet@granma.cu

    3 octobre 2020 01:10:54

    La constitución del Comité Central en 1965 significó, como señaló Fidel, uno de los pasos más trascendentales de la historia de Cuba, el momento en que las fuerzas unificadoras fueron superiores a las fuerzas que dispersaban y dividían.La création du Comité central en 1965 a signifié, comme Fidel l’a souligné, l’une des étapes les plus importantes de l’histoire de Cuba, à partir de laquelle les forces unificatrices étaient supérieures aux forces qu’elles dispersaient et se séparaient. Photo: Juvenal Balan

    Le 3 octobre 1965, le Comité central du Parti communiste de Cuba a été créé, il y a exactement 55 ans.

    Sans aucun doute, un événement historique dans la vie du pays, dont la valeur a transcendé le caractère essentiellement partisan lui-même, en marquant le début d’une étape supérieure dans l’unité des principales forces révolutionnaires qui ont combattu la tyrannie batistienne – le Mouvement du 26 juillet, le Directoire révolutionnaire et le Parti socialiste Populaire – dans la consolidation et le renforcement de la vie intérieure et l’institutionnalisation du Parti et un pas supérieur dans la direction politique de la société.

    L’union a également apporté un capital précieux d’expériences et de cadres aguerris , nécessaires pour l ‘édification socialiste et les tâches complexes de la Révolution dans un contexte historique caractérisé par une confrontation constante avec les plans déstabilisateurs de l’impérialisme américain.

    La lutte pour l’unité des forces révolutionnaires et du peuple a été le pilier de la stratégie politique de Fidel avant et après la victoire. Si, dans les années de la lutte insurrectionnelle, il préférait éviter les discussions théoriques pour concentrer l’énergie sur la mise en œuvre d’une conception de la lutte qui s’est avérée être la plus correcte, convaincu que, dans ce contexte, ce serait la pratique qui pourrait résoudre avec le moins dégâts internes les différences idéologiques et politiques des différents groupes révolutionnaires; après le triomphe, son action dans la poursuite de l’unité a été la boussole qui a conduit, à partir des points communs, d’abord à la discussion des différences, puis à la coordination des activités, puis à la dissolution et à l’intégration et finalement à l’union.

    L’unité a donné force, cohérence et intégrité au processus révolutionnaire face aux tentatives de divisions permanentes des ennemis de classe, qui, mécontents des transformations réalisées à partir des premières années, ont cherché à renverser l’oeuvre accomplie et à réinstaller le capitalisme dans le pays.

    Dans la conception stratégique de Fidel, l’un de ses éléments constitutifs et de la plus grande importance a été l’organisation du peuple grâce à la création d’un système d’organisations de masse, de jeunesse, d’étudiants et culturels qui, dès le début, a été développé sur l’île, dans la même mesure où il a été travaillé hardiment à l’unification de l’avant-garde politique responsable de la direction de la société. Avec cela, la Révolution a acquis une force extraordinaire.

    La création du Comité central a fourni une base solide à la conception de l’unité idéologique et organisationnelle de Fidel et au rôle de l’avant-garde politique dans la société socialiste; et il a consolidé la structure organisationnelle du parti en ayant des organes, des organismes et des organisations de base dans tout le pays et dans les institutions armées.

    Quelques jours avant sa création, à la fin septembre, après plusieurs réunions entre les dirigeants des partis des comités provinciaux, régionaux et sectionnels et les principaux secrétaires du Parti uni de la révolution socialiste de Cuba (Pursc) de tout le pays, il a été procédé à l’intégration au sein du Comité central .

    Le 1er. octobre, ot été constitués le Comité central et le Bureau politique, dirigés par Fidel et Raul, en tant que premier et deuxième secrétaires respectivement.

    Le deuxième jour, le Comité central a ratifié les mesures élaborées par l’ancienne Direction nationale, le Bureau politique, le Secrétariat et les comités de travail, ainsi que par le membre élu au poste de Secrétaire à l’organisation; En outre, il a adopté deux accords importants, qui à leur tour avaient été suggérés par cet organe de direction, pour faire un nouveau et unique journal de nature politique quotidien, qui porterait le nom de Granma, symbole de notre conception révolutionnaire et de notre chemin et une autre chose encore plus important, sur la proposition de Fidel lui-même, de l’appeler Pursc comme le Parti communiste de Cuba.

    Il ne s’agissait pas de changer le nom du Parti par le simple fait de le nommer autrement. C’était quelque chose de plus essentiel.

    Dans les premiers pas de l’union des forces révolutionnaires, des organisations révolutionnaires intégrées ont été créées, avec leurs aspects positifs et négatifs; puis, après leur dissolution, le Pursc a été fondé, qui, bien qu’il signifia des progrès extraordinaires dans la création de l’appareil politique de direction partisan, comme Fidel l’a précisé, devait encore donner l’idée de la nécessité d’être uni, tout en rappelant encore un peu les origines de chacun.

    D’autre part, avait été atteint un tel degré de conscience révolutionnaire que disparaissaient toutes sortes de nuances et toutes sortes d’origine qui distinguaient certains révolutionnaires des autres.

    Le Parti, tant ence qui concerne son nom qu’en ce qui concerne les objectifs, devait s’identifier aux objectifs de la Révolution. Alors, quand Fidel demande aux personnes présentes… quel est, à votre avis, le nom que notre parti devrait avoir ? Par acclamation unanime la réponse a été communiste!

    Le Comité central était composé de précieux camarades, qui représentaient les porteurs d’idées socialistes, le travail extraordinaire dans d’importants secteurs du pays et la défense de la Patrie. Un comité central dans lequel, comme l’a dit Fidel:

    « il n’y a pas d’épisode héroïque dans l’histoire de notre Patrie ces dernières années qui n’est pas représenté là; il n’y a pas un sacrifice, pas un combat, pas un exploit – aussi militaire que civil – héroïque ou créatif qui ne soit représenté; il n’y a pas de secteur social révolutionnaire qui ne soit représenté. Je ne parle pas d’organisations. Quand je parle de secteur, je parle de travailleurs, je parle des jeunes, je parle des paysans, je parle de nos organisations de masse.

    Le peuple cubain a accueilli avec satisfaction le nom du Parti et la composition du Comité central.

    Le Parti communiste de Cuba est l’héritier légitime de la tradition patriotique et culturelle de l’avant-garde politique cubaine.

    De la même manière que Martí fonda le Parti révolutionnaire cubain en avril 1892 pour préparer et mener la guerre sans laquelle Cuba n’aurait pas obtenu l’indépendance totale; et Baliño et Mella fondèrent le premier Parti communiste cubain en 1925 pour combattre le système capitaliste et tous ses maux, Fidel fonda le Parti communiste de Cuba pour mener à bien la Révolution et la construction du socialisme.

    Dans sa conception stratégique, il a conçu la responsabilité historique de l’organisation parti dans la défense et la continuité de la construction socialiste, dans l’importance du lien du Parti avec les masses, dans le besoin d’une direction collective, avec exigence de qualité et de caractère sélectif pour l’entrée dans le Parti, l’exemplarité de ses cadres et militants et, surtout, la capacité d’assimiler de façon critique ses propres erreurs , non pas pour imposer des critères ou pour supplanter l’activité de l’État ou du Gouvernement, mais pour ne pas pas perdre pied face aux problèmes de la société.

    La création du Comité central représentait, comme Fidel l’a souligné, l’une des étapes les plus importantes de l’histoire de Cuba, le moment où les forces unificatrices étaient supérieures aux forces divergentes et cherchanr à se séparé, lorsque le peuple révolutionnaire s’unit étroitement, lorsque l’esprit collectif triomphait de tous les individualismes, atteignant le plus haut degré d’union et d’organisation avec les plus modernes. , les conceptions politiques les plus scientifiques, ainsi que les plus révolutionnaires et les plus humaines.

    De la constitution

    Article 5:.

    Le Parti communiste de Cuba, unique, martien, fideliste, marxiste et léniniste, avant-garde organisée de la nation cubaine, dans un effort soutenu en son caractère démocratique et le lien permanent avec le peuple, est la principale force politique de la société et de l’État.

    Il organise et guide les efforts communs dans la construction du socialisme et l’avancement vers la société communiste. Il s’efforce de préserver et de renforcer l’unité patriotique des Cubains et de développer des valeurs éthiques, morales et civiques.

     

    source: https://histoireetsociete.com/

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