• Les salariés de l’aéroport, soutenus par plusieurs sections syndicales, se sont rassemblés, ce lundi 26 novembre, à partir de 13 h devant la CCI de Lorient, juste avant le CSE prévu à 14 h. Les salariés de l’aéroport, soutenus par plusieurs sections syndicales, se sont rassemblés, ce lundi 26 novembre, à partir de 13 h devant la CCI de Lorient, juste avant le CSE prévu à 14 h. 

    Le personnel de l’aéroport de Lorient Bretagne Sud s’est rassemblé, ce lundi 16 novembre, devant la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) pour protester contre le plan de licenciement économique prévu en début d’année.

    Les salariés de l’aéroport de Lorient Bretagne Sud, soutenus par plusieurs sections syndicales, se sont rassemblés, ce lundi 16 novembre, à partir de 13 h devant la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Lorient, quai des Indes, juste avant le Comité social et économique (CSE) prévu à 14 h, pour protester contre les licenciements économiques de plusieurs salariés. 

    « Ils veulent licencier du monde au maximum parce que la concession accordée par la CCI prend fin en 2021, sans doute pour remettre une autre structure après », s’indigne Philippe Le Boulc’h, salarié de l’aéroport depuis 33 ans et délégué CGT. L’accélération du processus de licenciements prévu initialement en 2022 et avancé en début d’année 2021 inquiète, d’une part, les salariés puisque 19 d’entre eux sont concernés sur les 24 actuellement en poste et d’autre part, sème le doute sur l’avenir du site.

    Une dizaine de salariés ont plus de 50 ans

    « Pour ceux qui ont 55 ans ou plus, on veut un plan de préretraite avec un rachat de trimestres et pour ceux qui ont une clause de réembauche, on veut une limite à 24 mois au lieu de douze », précise le délégué CGT. Actuellement, une dizaine d’entre eux est âgée de plus de 50 ans et si la convention collective prévoit pour les agents un contrat de sécurisation professionnelle (CSP), « la perspective de retrouver un emploi demeure fragile, à plus forte raison en ce moment ».

    La communication de la direction critiquée

    « Sept membres du personnel ne manifestent pas et sont restés à l’aéroport pour assurer le service par respect pour nos clients qui nous ont fait vivre toutes ces années, indique une salariée qui n’a pas souhaité donner son nom, on reste discrets car certains d’entre nous postulent ailleurs ». « Certains salariés travaillent à l’aéroport depuis 30 ans, c’est lamentable, ajoute une collègue, nous sommes en colère à cause du silence de la direction ». Si les salariés peuvent comprendre les difficultés économiques du site, la méthode employée ne passe pas : « On nous parle d’abord de compression des plannings, on reçoit ensuite un mail envoyé le vendredi soir à 18 h qui nous informe de la mise en place d’une cellule psychologique et on apprend le lundi qu’on est licenciés après avoir passé le week-end à s’inquiéter ».

    Le directeur adjoint de l’aéroport, Philippe Le Gal, venu saluer ses collègues avant de se rendre au CSE, a invoqué son devoir de réserve. « Ce n’est pas facile de se trouver entre le marteau et l’enclume », a-t-il admis, refusant d’en dire plus.

    Le silence des élus étonne

    Salarié depuis 37 ans à la CCI et coordinateur CFDT, Loïc Le Hen s’interroge également. « Pourquoi cette précipitation ? Il y a une vraie interrogation sur le transport régional breton. Brest, Nantes, Lorient ont une vraie carte à jouer ensemble pour trouver un modèle de fonctionnement, estime-t-il, on s’étonne un peu du silence de nos élus depuis l’appel des 56 cet été, on peut se demander si l’aéroport les intéresse toujours ? »

    À l’issue du CSE, une autre réunion s’est tenue en sous-préfecture, ce lundi 16 novembre, vers 16 h.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Environnement, patrimoine, nature, témoignages… De nombreux sites internet mettent en images ou en vidéo le Morbihan. Petit tour d’horizon d’explorations possibles à partir de chez soi, pendant le confinement.Environnement, patrimoine, nature, témoignages… De nombreux sites internet mettent en images ou en vidéo le Morbihan. Petit tour d’horizon d’explorations possibles à partir de chez soi, pendant le confinement.

    Environnement, patrimoine, nature, témoignages… De nombreux sites internet mettent en images ou en vidéo le Morbihan. Petit tour d’horizon d’explorations possibles à partir de chez soi, pendant le confinement.

    Nous voici reconfinés pour quelques semaines ou plus… Interdites les sorties à plus d’un kilomètre de notre domicile, sauf dérogation. Pour s’occuper, voici quelques idées pour découvrir autrement le Morbihan via des sites internet, des blogs, des podcasts. Rien d’exhaustif. Ils mettent en avant le patrimoine, la nature ou des rencontres…

    Observer la nature

    Sur la page Facebook de la LPO du Morbihan, une invitation à partager ses observations de la nature. « Et vous, qu’avez-vous vu ? Partagez vos observations de la faune en #Bretagne et participez à la connaissance de la nature ! » Même à moins d’un kilomètre de chez soi ».

    Envie de large et d’embruns, le site de Bretagne tourisme regorge de courtes vidéos de la baie de Quiberon, des îles…, tout comme celui du golfe du Morbihan… De quoi s’échapper quelques instants, d’en prendre plein les yeux, et de préparer de futures balades.

    Découvrir le patrimoine

    Une chronologie historique des événements marquants du département, des photos anciennes, ou des recherches sur un nom de famille… Les archives départementales du Morbihan sont consultables à distance. Elles mettent à disposition un ensemble de ressources d’archives ou d’histoire. Le 30 octobre 2020, la page Facebook du Morbihan publiait la photo d’une statue de l’Ankou, issue de leur fonds iconographique…

    Le domaine de Kerguéhennec dispose d’un catalogue riche de plus de 1 200 œuvres du peintre Pierre Tal Coat, dont plus de 400 gravures et 500 dessins. Un catalogue raisonné d’une partie de ses estampes et livres est accessible en ligne sur le site du domaine. Une visite virtuelle en attendant la réouverture du site.

    Le musée de la Marine à Port-Louis, en lien avec le musée national de la Marine à Paris, offre un panel de vidéos sur la découverte du monde maritime, comme ce dessin animé sur la compagnie des Indes.

    Des histoires de femmes et d’hommes

    À écouter, le mur de podcast d’Ouest-France témoigne de la vie de femmes et d’hommes. Avant de courir le Vendée Globe, les navigateurs se sont confiés. On embarque avec Isabelle Joschke, installée à Lorient, ou revivez les histoires extraordinaires du Vendée Globe en récits audio.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les élus du conseil départemental se sont réunis, masqués, à Vannes (Morbihan), ce vendredi 13 novembre 2020.Les élus du conseil départemental se sont réunis, masqués, à Vannes (Morbihan), ce vendredi 13 novembre 2020.

    Les difficultés économiques, puis sociales, redoutées en 2021, vont peser sur ses finances, dans des proportions encore difficiles à estimer. Le conseil départemental l’a reconnu au moment de dessiner, ce vendredi, les priorités budgétaires de 2021.

    Pour les collectivités, c’est partout le même constat. La crise sanitaire perturbe profondément cette séquence hivernale très habituelle, durant laquelle les élus discutent gros sous et orientations budgétaires pour l’année suivante. Le conseil départemental du Morbihan n’échappe pas à ce constat, déjà développé en juin dernier.

    Dans ce contexte mouvant, alors que le second confinement a accéléré les difficultés, l’exercice obligé avait un petit côté désuet, vendredi, à Vannes (Morbihan). Et un peu vain. François Goulard, président (divers droite) du conseil départemental, ne l’a pas nié. « L’exercice a, encore plus que d’habitude, un aspect théorique. Personne ne sait de quels moyens nous disposerons dans le courant de l’année prochaine ou dans les années qui viennent. »

    « Moins vulnérable que d’autres »

    La raison est simplissime : les recettes menacent de maigrir et les dépenses de s’alourdir. Certes, le marché immobilier morbihannais, grâce aux frais de notaires, apporte toujours une manne appréciable au Département (encore 130 millions d’euros en 2020). Mais pour combien de temps ? « Si la crise économique s’approfondit, elle aura aussi un impact sur ce marché immobilier. Il y a donc une forte incertitude sur le niveau de nos futures recettes », résume François Goulard.Quant à l’augmentation des dépenses, elle est liée à la compétence principale du Département : la politique sociale et l’aide aux plus défavorisés. Le nombre de prétendants au RSA, notamment, menace d’exploser « dans le courant de l’année 2021 ». 

    Inquiétant ? Pour l’instant, non. Le Département a fait de la rigueur budgétaire une règle d’airain. Ce qui n’a pas manqué d’être rappelé. « Je voudrais dire à celles et ceux qui, parfois, ont dénoncé notre gestion, la trouvant trop rigoureuse, que nous avons tous collectivement aujourd’hui à nous en féliciter », surligne Ronan Loas, conseiller de la majorité et maire de Plœmeur. «  Notre situation de départ nous rend moins vulnérable que d’autres, parce que nous avons des réserves, un endettement très faible, et que nous allons dégager un excédent, malgré la crise, de 25 millions d’euros, reprend François Goulard. Mais si ça continue, nous n’aurons plus d’excédent. »

    « Affronter la tempête »

    Pour toutes ces raisons, le budget 2021, qui sera voté dans quelques semaines, sera donc bien supérieur à celui de cette année (734 millions d’euros en 2020). « De plus de 20 millions d’euros », constate Laurent Tonnerre, l’ancien chef de file de l’opposition, qui y voit « un budget de circonstance pour affronter la tempête ».

    Exemple symbolique, pour anticiper le soutien aux collectivités : le conseil départemental a déjà ajouté 3 millions d’euros supplémentaires dans l’enveloppe qui doit servir à accompagner le développement des territoires. Et anticiper, notamment, les demandes de subventions.

    Le groupe de gauche, emmené par Gaëlle Le Stradic (PS), souligne pour sa part le double enjeu des mois à venir : « Accompagner les personnes en fragilité sociale, notamment les plus jeunes, et faire du Morbihan un territoire résilient, en soutenant les secteurs sinistrés. » Sans perdre en marge de manœuvre financière.

    Le dosage, de toute façon, s’annonce fragile. « En décembre, il faudra élaborer un budget aussi réaliste que possible, avec le risque de se tromper, eu égard aux circonstances actuelles », insiste François Goulard.

    Benoit GUÉRIN

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les pompiers débrayeront mardi matin entre 8 h 30 et 9 h 30 devant plusieurs centres de secours du Morbihan.Les pompiers débrayeront mardi matin entre 8 h 30 et 9 h 30 devant plusieurs centres de secours du Morbihan.

    Une heure. C’est le temps qu’auront les pompiers pour dénoncer la surcotisation de leur prime de feu, mardi 17 novembre, le matin.

    Les syndicats CGT et FO ont déposé un préavis de grève pour mardi, de 8 h 30 à 9 h 30. Un mouvement national. Dans le Morbihan, le débrayage se fera « de manière symbolique » devant les centres d’incendie et de secours mixtes (comprenant des pompiers professionnels et volontaires), hormis ceux d’Auray, Carnac et Quiberon, à savoir les centres de Vannes, Lorient, Hennebont, Pontivy, Ploemeur et Ploërmel. Les équipes de la garde du jour et de la garde descendante se retrouveront devant le portail.

    Contre la surcotisation

    En cause ? La fameuse surcotisation de leur prime de feu, dont la part patronale vient d’être supprimée. « En 1991, la prime de feu a été intégrée au calcul de nos retraites, explique-t-on à la CGT SDIS 56. Pour que les anciens en bénéficient également, les jeunes devaient surcotiser jusqu’en 2003. Ça ne s’est jamais arrêté. »

    En apprenant que la part patronale venait d’être supprimée mais pas la part salariale, les pompiers ont vu rouge. Ils entendent bien le faire savoir ce mardi.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La Frégate multi-missions « Lorraine » sort de sa forme de construction, en présence de Florence Parly, ministre des Armées.La Frégate multi-missions « Lorraine » sort de sa forme de construction, en présence de Florence Parly, ministre des Armées.

    Dixième frégate multi-missions (FREMM) produite par Naval Group à Lorient (Morbihan), la Lorraine est la 8e et dernière destinée à la Marine nationale. Ce bâtiment aux capacités de défense aérienne renforcées est mis à flot, ce vendredi 13 novembre 2020, en présence de la ministre des Armées.

    À peine plus de 30 mois après le début de sa production sur le site de Naval Group à Lorient (Morbihan), la FREMM (Frégate multi-missions) Lorraine sort de sa forme de construction ce vendredi 13 novembre 2020, en présence de Florence Parly, ministre des Armées. La mise à flot a eu lieu à 15 h.
     
    La FREMM (Frégate multi-missions) Lorraine sort de sa forme de construction ce vendredi 13 novembre 2020. 

    L’achèvement (armement, notamment) de cette FREMM aux capacités de défense aérienne renforcées se fera à quai. Viendront ensuite les essais en mer, prévus fin 2021, pour tester les performances des systèmes de navigation et de la propulsion, et vérifier l’intégration des systèmes de combat.

     
     
     
    Les essais en mer de la frégate multi missions Lorraine sont prévus fin 2021. 

    Livrée fin 2022

    La FREMM Lorraine doit être livrée à la Marine nationale fin 2022. Sa sœur jumelle, l’Alsace, actuellement en phase d’essais, le sera en avril 2021.

    Tout en conservant les mêmes missions de lutte anti-sous-marine que les autres FREMM de la série, la Lorraine et l’Alsace disposent de « nombreuses améliorations techniques : radar multifonction plus puissant, moyens de communication renforcés, armement revu, meilleures performances de détection…

     
    Florence Parly, ministre des Armées, assiste à la mise à l’eau de la frégate multi mission Lorraine chez Naval Group 

    5e visite à Lorient pour Florence Parly !

    Pour sa part, depuis sa prise de fonction, la ministre des Armées vient pour la 5e fois à Lorient. Qui dit mieux ? Qu’il s’agisse de Naval Group, de la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué ou de la base des fusiliers marins et commandos, elle commence à bien connaître le secteur… Sa dernière visite est récente, puisqu’elle remonte au 8 septembre 2020.

    Catherine JAOUEN

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     
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  • Ici, la photo d’un mât de mesure de vent prise en Corrèze. À Langonnet, le chantier du mât au cœur du projet éolien commence lundi 16 novembre.Ici, la photo d’un mât de mesure de vent prise en Corrèze. À Langonnet, le chantier du mât au cœur du projet éolien commence lundi 16 novembre.

    La société RWE Renouvelables France est prête à démarrer les études. Si le projet est accepté, trois à quatre éoliennes pourraient voir le jour en 2025 dans un secteur situé entre Kerbescontes, Leurven et Le Drouloué.

    En novembre 2018, le conseil municipal de Langonnet a délibéré en faveur du lancement d’études préalables au projet d’un parc éolien sur son territoire.

    Par l’installation d’un mât de mesures de vent, la société RWE Renouvelables France, qui fait partie des sociétés leaders dans le domaine des énergies renouvelables, est prête à démarrer ces études.

    Si le projet est par la suite accepté, trois à quatre éoliennes pourraient voir le jour en 2025 dans un secteur situé entre Kerbescontes, Leurven et Le Drouloué.

    Le mât, haut de 80 mètres, sera installé en cœur de zone. Il s’y trouvera pendant deux ans. Il comportera des girouettes et anémomètres à différentes hauteurs. Par voie de communiqué, RWE Renouvelables France, précise que ces instruments donneront des informations sur la vitesse et la direction des vents. Données essentielles pour avancer « sur la définition du projet : nombre, gabarit et emplacement des éoliennes. » Des micros enregistreront l’activité des chauves-souris en altitude, dans le cadre de l’étude écologique.

    « Une information transparente à chaque étape »

    Deux ans d’études réglementaires vont commencer : étude d’impact environnemental sur le milieu naturel et le milieu humain. Sur ce point, outre les activités humaines, la question patrimoniale est considérée. 

    À de nombreuses reprises, l’Association pour le patrimoine du pays du Roi Morvan s’est exprimée face à la multiplication des projets éoliens. En 2019, elle a signé une motion faisant état de ses inquiétudes.

    RWE Renouvelables France veut se montrer rassurante. La société s’engage « à associer les élus et les habitants de Langonnet au projet. Une information transparente sera faite à chaque étape, et des évènements seront organisés régulièrement, dès que les conditions sanitaires le permettront. »

    Au regard de l’histoire de la commune, au début des années 2000, l’éolien est un sujet passionné qui a pu diviser opposants et porteurs de projets.

    Ici, rappelle RWE Renouvelables France, « un parc éolien de trois éoliennes de 3,9 MW (NDLR : une puissance bien supérieure à celles installées en 2008 à Roudouallec) produirait l’équivalent de la consommation électrique (tous usages domestiques) de 14 500 personnes ». Une étude de dangers complétera le dossier du projet, qui sera instruit par les autorités administratives de l’État. C’est le préalable à une enquête publique et à une décision du préfet.

    Un site Internet a été mis en place : www.langonnet.projet-eolien.com

    Loïc TISSOT

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Vincenzo Vecchi (à gauche) au tribunal d’Angers, le 2 octobre 2020.Vincenzo Vecchi (à gauche) au tribunal d’Angers, le 2 octobre 2020. 

    Dans cette affaire, le parquet général s’est pourvu en cassation après la décision rendue le 4 novembre dernier par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Angers (Maine-et-Loire). Les soutiens de l’ex-activiste italien réfugié en Bretagne contre-attaquent et saisissent la Cour de cassation sur l’ensemble du dossier.

    Près de vingt ans après la manifestation anti-G8 de Gênes, le quadragénaire italien Vincenzo Vecchi, installé depuis neuf ans à Rochefort-en-Terre (Morbihan), attend encore de savoir si la justice française appliquera le mandat d’arrêt européen qui plane au-dessus de sa tête.

    Son comité de soutien pensait l’affaire terminée après la décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Angers (Maine-et-Loire) le 4 novembre 2020. La juridiction angevine avait décidé de ne pas remettre l’ancien militant italien aux autorités de son pays, au motif que la peine principale de dix ans de prison encourue par M. Vecchi pour « dévastation et pillage » n’avait pas d’équivalent en France.

    « Obstination du parquet »

    « Nous pensions qu’il était de l’honneur de la justice d’en rester là, comme le demandaient les signataires de la Tribune (dont Christiane Taubira, Eva Joly et Marylise Lebranchu) parue dans Le Monde le 5 novembre. Pourtant le procureur d’Angers se pourvoit en cassation en soutenant l’accusation italienne de « Dévastation et Pillage », issue d’une loi fasciste, sur la base du « Concours Moral » qui permet de condamner quelqu’un sur sa simple présence lors d’une manifestation. » Le comité de soutien dénonce ce qu’il estime être « une obstination du parquet, pourtant censé être le garant des libertés individuelles ? » 

    « Absurdité de la situation »

    Devant cette décision, Vincenzo Vecchi se pourvoit lui aussi en cassation « incidente » (qui portera sur l’ensemble du dossier) « sur la base des solides arguments juridiques développés par ses avocats. Nous espérons que la Cour de Cassation saura enfin faire cesser l’absurdité de la situation actuelle, en s’appuyant sur le bon sens et la justice. »

    Condamné en 2009 à douze ans et demi de prison, Vincenzo Vecchi faisait partie des « dix de Gênes », dix militants condamnés, souvent à des peines très lourdes, pour les affrontements du G8. Il avait été arrêté le 8 août 2019 dans sa commune du Morbihan, où il travaillait comme peintre en bâtiment depuis de nombreuses années. Après trois mois de détention, il a été libéré le 15 novembre 2019 par la cour d’appel de Rennes, qui a jugé irrégulière « la procédure d’exécution » du mandat d’arrêt européen. La Cour de cassation avait finalement renvoyé l’affaire devant la cour d’appel d’Angers.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les organisations de retraités du Morbihan (CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR)Les organisations de retraités du Morbihan (CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR) 

    Les syndicats de retraités du Morbihan ont écrit au président de la République, Emmanuel Macron. Ils veulent dénoncer la création d’une 5e branche de la Sécurité sociale pour la gestion de la perte d’autonomie.

    La décision gouvernementale de rétablir le confinement a conduit les organisations de retraités du Morbihan (CGT, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR) à annuler leurs distributions de tracts et signatures de cartes pétitions sur certains marchés du département. 

    Signature sur internet

    La signature de la carte pétition destinée au président se poursuit sous forme dématérialisée et par voie postale. Ils y réclament une revalorisation des pensions, l’accès à la santé pour tous, la prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % dans la branche maladie de la sécurité sociale.

    Lourd tribut

    « Les retraités ont payé et payent un lourd tribut à l’épidémie de coronavirus, expliquent les organisations syndicales dans un communiqué. Plus de 60 % des décès concernent les plus de 65 ans et face aux manques de moyens hospitaliers, ce sont les plus âgés qui ne sont pas pris en charge. »

    Contre la 5e branche

    Les syndicats condamnent fermement la mise en place de la cinquième branche de la Sécurité sociale pour la perte d’autonomie et le transfert de sa gestion à un organisme hors Sécurité sociale.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les bénévoles de l’Amap André Pochon, à Lanester, proposent des paniers de légumes mais aussi des produits d’autres producteurs locaux.Les bénévoles de l’Amap André Pochon, à Lanester, proposent des paniers de légumes mais aussi des produits d’autres producteurs locaux.

    Les producteurs de l’Association pour le maintien d’une agriculture de proximité (Amap) André Pochon, de Lanester, ont rencontré les abonnés au parc du Plessis, ce mardi 10 novembre, en respectant des normes sanitaires rigoureuses, en cette période de confinement.

    L’Amap André Pochon (Association pour le maintien d’une agriculture de proximité), à Lanester, poursuit son activité de distribution de produits issus de l’agriculture biologique et locale au parc du Plessis, chaque mardi, dans le respect toujours rigoureux des normes sanitaires. 

    Un éclairage installé

    « Grâce à la réactivité des services techniques de la mairie, nous bénéficions d’un éclairage au niveau du kiosque et nous pouvons ainsi accueillir nos adhérents, en environnement extérieur, après le coucher du soleil », a expliqué la coprésidente, Perrine Gernez, le mardi 10 novembre.

    La saison hivernale a commencé la semaine dernière. Le partenariat avec de nouveaux producteurs s’est concrétisé par des contrats mensuels avec La Godaille Bretonne, et plurimensuel avec la Tisanerie de Mysmolie.

    La campagne d’adhésion pour cette nouvelle saison s’est soldée par la libération de six places au sein de l’association qui recherche de nouvelles familles souhaitant bénéficier de produits alimentaires et soutenir les producteurs locaux.

    Contact: amapochon@gmail.com

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Un collectif citoyen, d’une trentaine de membres, s’oppose à l’installation de caméras de surveillance dans la commune de Port-Louis.Un collectif citoyen, d’une trentaine de membres, s’oppose à l’installation de caméras de surveillance dans la commune de Port-Louis.

    Un collectif citoyen s’oppose à l’installation de caméras de surveillance dans la commune de Port-Louis (Morbihan). Leur lettre à la municipalité, envoyée le mois dernier, est restée sans réponse.

    Le 2 octobre 2020, la municipalité de Port-Louis (Morbihan) a provoqué une réunion publique sur le thème de la sécurité. Une grande partie du public, présent ce soir-là, a estimé que « le débat a été spolié par la violence verbale du premier magistrat ». (Ouest-France du 6 octobre 2020).

    Souhaitant dans un premier temps être reçus par l’équipe municipale et pouvoir en discuter, avoir des réponses aux questions qu’ils n’ont pu poser, ces Port-Louisiens avaient écrit une lettre remise en mairie, le 12 octobre. Un courrier destiné à l’ensemble des conseillers municipaux de la commune, qui est restée à ce jour sans réponse.

    Port-Louis, ville où il fait bon vivre

    Dans cet écrit, ils expliquent leur incompréhension par rapport au fait qu’en mars 2020, Port-Louis est classée première des villes de plus de 2 000 habitants au palmarès des villes du Morbihan où il fait bon vivre.

    Ils se questionnent : ni la campagne de Port-Louis Avenir, menée par le maire réélu Daniel Martin, ni les deux derniers conseils municipaux n’ont abordé le sujet de l’insécurité.

    Pourtant, continuent ces habitants, en septembre 2020 « la municipalité s’interroge sur la nécessité de mettre en place dans quelques lieux stratégiques de la ville des caméras de surveillance ».

    Ils reprennent ici les informations divulguées dans le Petit journal municipal« Que s’est-il passé, entre ces deux dates, pour que la politique municipale s’oriente vers deux actions : la participation citoyenne (un référent nommé par le maire pour réaliser des signalements à la gendarmerie) et la mise en place de cinq caméras de surveillance ? » s’interroge le collectif.

    Les questions demeurent

    Dès lors, ils le répètent, ces Port-Louisiens attendaient beaucoup de la réunion publique. Le collectif réfute l’accusation « de tentative de déstabilisation de l’action municipale », venant du maire. Attitude et propos, appuient les membres du collectif, qui ont « généré le départ d’une partie de la salle ».

    Néanmoins, les questions demeurent. Le collectif les a listées. Il souhaite « que d’autres moyens de prévention, d’entraide, de solidarité, et d’éducation, à l’efficacité démontrée, soient envisagés dans un vrai débat démocratique entre les élus et la population », demandant l’abandon de ces mesures.

    Pas à l’ordre du jour

    Contacté, le maire a indiqué que ce courrier a bien été distribué aux conseillers municipaux et qu’il n’a reçu absolument aucune réaction. « Le sujet n’est pas à l’ordre du jour du prochain conseil municipal qui aura lieu mardi 17 novembre, sans public du fait du protocole sanitaire en vigueur. Si les gens veulent en parler, ils pourront le faire. » 

    Contact : pasdesurveillance@gmail.com

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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