• Vendredi 2 avril 2021, Christelle Pérennes, Pierre Even, Anne Carro et Pierre Ogor, maire de Guilers, ont remis, à Brest (Finistère), les 265 boîtes solidaires à Maxime Cadou, Marie Poulnais et Esmeraldina Do Rosario de la Fédé B.Vendredi 2 avril 2021, Christelle Pérennes, Pierre Even, Anne Carro et Pierre Ogor, maire de Guilers, ont remis, à Brest (Finistère), les 265 boîtes solidaires à Maxime Cadou, Marie Poulnais et Esmeraldina Do Rosario de la Fédé B. 

    265 boîtes ont été préparées en mars, à l’intention des étudiants dans la précarité. Elles ont été livrées et distribuées vendredi 2 avril 2021, à l’épicerie solidaire AGORAé de l’Université Bretagne ouest, à Brest (Finistère).

    Depuis le début du mois de mars 2021, les Guilériens ne sont pas restés inactifs face à la difficulté rencontrée par certains étudiants brestois placés dans la précarité par la pandémie. Ils ont été nombreux, rejoints par des voisins d’autres communes, à se mobiliser pour l’opération « Une boîte solidaire = un étudiant » lancée par le centre communal d’action sociale.

    Apporter du réconfort

    Deux cent soixante-cinq boîtes solidaires ont ainsi été garnies de produits d’hygiène, de denrées alimentaires, d’un livre ou d’une revue, d’un petit mot et d’un cadeau surprise… À chaque boîte a été ajouté un poème intitulé Honneur à vous, belle jeunesse !, spécialement écrit par la poétesse guilérienne Michelle Rivalland. Au fil des jours, les boîtes n’ont pas tardé à envahir le hall de la mairie !

    LIRE AUSSI : Brest. Pendant le confinement, la FédéB laisse son épicerie sociale ouverte aux étudiants

    Vendredi, elles ont été acheminées jusqu’au bâtiment N de la Faculté de sciences et techniques où se trouve l’épicerie solidaire étudiante l’AGORAé, gérée par à la Fédération des associations étudiantes de Bretagne occidentale (Fédé B). À peine livrées, elles ont aussitôt trouvé preneurs et apporté du réconfort en cette période difficile. En moins d’une heure, la moitié du stock avait déjà disparu !

    Sarah, étudiante en master 2 de psychologie, et Sabrina, en 3e année d’informatique, font partie des 235 bénéficiaires de l’épicerie solidaire (Ils étaient soixante à la rentrée dernière). Après avoir choisi leur boîte, elles ont tenu à remercier chaleureusement la commune pour son initiative.

    D’autres actions

    À cette occasion, Maxime Cadou, président de la Fédé B, Marie Poulnais, vice-présidente, et Esmeraldina Do Rosario, secrétaire générale, ont également adressé leurs remerciements plus larges à « tous et toutes les donateur.rice.s et partenaires qui, depuis le début de la crise, ont témoigné d’une immense solidarité afin de soutenir de façon urgente et pérenne notre structure et les étudiant.e.s ».

    Déjà, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Guilers a prévu, en accord avec les responsables de la Fédé B, de lancer une autre opération de solidarité à la prochaine rentrée universitaire. Quant à l’épicerie solidaire, elle est à la recherche de bénévoles pour étoffer son équipe.

    Contact : agorae@fedeb.net

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Hélène Derrien du comité de défense de l’hôpital de Concarneau (Finistère).Hélène Derrien du comité de défense de l’hôpital de Concarneau (Finistère).

    À l’occasion de la Journée européenne contre la marchandisation de la santé, le comité de défense de l’hôpital de Concarneau (Finistère) réclame la levée des brevets et la transparence concernant les vaccins. Il en profite également pour faire le point concernant le site du Porzou.

    Le rassemblement programmé, mercredi 7 avril, sur le parvis des halles à Concarneau (Finistère), n’aura pas lieu, crise sanitaire oblige. Mais à l’occasion de la Journée européenne contre la marchandisation de la santé, les membres du comité de défense de l’hôpital de Concarneau ont tenu à faire entendre leur voix. À la fois sur la gestion de la crise liée au Covid-19, et sur la situation à l’hôpital du Porzou.

    Vaccins : levée des brevets et transparence

    « Nous nous joignons à l’initiative citoyenne européenne afin de réclamer la levée des brevets mais également la transparence concernant les vaccins, à la fois sur leur prix et leur composition », explique Hélène Derrien.

    Alors que la défiance vis-à-vis du vaccin AstraZeneca va grandissante, les membres du comité de défense ne voient qu’une solution pour clarifier la situation : communiquer. « De plus en plus de gens ont peur de se faire vacciner avec l’AstraZeneca » constate Marianne Jan.

     

    « Sans tomber dans le catastrophisme, il y a des accidents, enchaîne Hélène Derrien. Si on connaissait la composition des vaccins, on aurait toutes les informations en main. Et il y aurait moins de réticence par rapport aux vaccins d’une manière générale alors que cela reste le meilleur moyen d’éradiquer certaines maladies graves. »

    Pour les membres du comité de défense, la gestion de la crise sanitaire est révélatrice « de la marchandisation de la santé ». « Il est effrayant de voir qu’un pays comme la France, sixième puissance économique mondiale, n’a aucune autonomie sanitaire, pointe Hélène Derrien en listant les entreprises privées comme les laboratoires ou la plate-forme Doctolib. Et c’est comme ça depuis le début de la pandémie. On l’a vu avec les masques, avec les respirateurs, maintenant avec les vaccins. »

    Que faire dans ces conditions ? « Il existe une solution juridique : la licence d’office qui permet aux États de passer outre les brevets, répond Hélène Derrien. La France, comme d’autres pays, n’a pas fait jouer ce mécanisme alors qu’elle est en capacité de produire depuis plusieurs mois. Une nouvelle fois, on renonce à la santé pour des intérêts financiers. L’hôpital n’est pas une entreprise, il doit pouvoir faire face à l’imprévu. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. »

    Quid de la situation sur le site du Porzou à Concarneau ?

    Si l’actualité se résume à la crise liée au Covid-19, le comité de défense de l’hôpital de Concarneau rappelle qu’il milite toujours pour le rétablissement de la ligne de SMUR (service mobile d’urgence et réanimation) H24, des urgences de nuit et « pour l’octroi d’un scanner » sur le site du Porzou.

    « Il faut reconnaître que l’urgentiste devient une denrée rare au niveau national, souligne Hélène Derrien. Mais le Chic devrait chercher à recruter des titulaires plutôt que de proposer des contrats temporaires. »

    Contre le transfert du public vers le privé

    Le comité de défense de l’hôpital a tenu à apporter son soutien aux soignants qui se sont mobilisés, le 26 mars, pour protester contre le transfert du service de soins de suite et de réadaptation (SSR) vers l’UGECAM, un organisme privé.

    « Au départ, la direction avait annoncé aux personnels hospitaliers qu’ils pourraient conserver leurs statuts. Finalement, ces derniers ont le choix entre intégrer la convention de l’UGECAM, ou accepter un poste dans un autre service. Ce qui s’annonce compliqué puisque les préconisations de la Cour des comptes sont de supprimer des postes au sein du Chic (centre hospitalier de Cornouaille, qui regroupe les hôpitaux de Quimper et de Concarneau) », résume Hélène Derrien.

    Stéphane BACRO

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  • Les étudiants infirmiers anesthésistes de Brest (Finistère) ont alerté la Région sur leurs difficultés financières.Les étudiants infirmiers anesthésistes de Brest (Finistère) ont alerté la Région sur leurs difficultés financières. 

    Ils font partie de ceux qui sont sur le front pour combattre le Covid. Depuis le début de la crise sanitaire, les étudiants infirmiers anesthésistes du CHRU de Brest (Finistère) prêtent main-forte aux titulaires. Un rôle qu’ils ne contestent pas mais qui, aujourd’hui, les met en difficulté : leur formation a pris du retard à cause de ces interruptions.

    Voilà depuis un an que les étudiants infirmiers anesthésistes participent à la lutte contre le Covid-19. Face au besoin toujours plus fort de soignants pour faire face aux différentes vagues, ces derniers sont réquisitionnés pendant leur formation. Une situation qui les fragilise aujourd’hui.

    LIRE AUSSI : Covid-19. Réquisitionnés, des étudiants infirmiers du Maine-et-Loire s’inquiètent pour leur avenir

    Nous sommes, à chaque vague, interrompus dans notre formation pour renforcer les services de réanimation Covid du fait de nos compétences en anesthésie réanimation, témoignent sept infirmiers en spécialisation infirmier anesthésiste, en autofinancement, une formation de deux ans à temps plein qui représente le plus haut niveau de compétence infirmier du système de santé français. Un rôle que nous ne discutons pas, il nous semble normal d’aller aider nos collègues face à la crise mais c’est dans la manière de faire que la pilule est difficile à avaler pour nous…

    Un retard qui a des impacts financiers

    Le problème ? Leur formation est chamboulée. Ils accusent tous un mois de retard, ce qui recule leur prise de poste et les met en difficulté financière. Du fait des semaines d’interruption, la quasi-totalité d’entre nous n’aura plus de droits Pôle emploi pour terminer la formation et quatre d’entre nous devront commencer à rembourser leur prêt étudiant, dénonce le groupe. Nous n’avons jamais été consultés avant chaque réquisition, nous n’avons jamais pu discuter nos conditions de réquisition pendant que nos frais de scolarité sont maintenus en totalité.

    LIRE AUSSI : Coronavirus. De nombreux étudiants infirmiers et en médecine sont privés de prime Covid

    Une formation au coût élevé : 5 700,00 € de frais de scolarité par an, soit 11 400 au total. Nous avons donc payé financièrement les semaines passées auprès des patients, à ne pas être en formation, à ne pas avoir de prime de reconnaissance.Aujourd’hui, ils veulent alerter sur leur situation et trouver une solution.

    La Région sollicitée par les étudiants

    La Région a été sollicitée par les étudiants pour financer leur formation. Contactée par la rédaction, elle indique prendre bien en compte leurs difficultés et leur mal-être. Nous ne pourrons malheureusement pas financer leur formation, ce n’est pas dans nos compétences, indique Élisabeth Jouneaux-Pedrono, conseillère régionale déléguée aux formations sanitaires et sociales, qui a reçu les étudiants. Mais nous allons tout faire pour les aider et les soutenir.

    Parmi les solutions évoquées : les accompagner dans l’accès au dispositif de droit commun : repas à un euro, soins, épicerie solidaire… Certains nous ont fait part de leurs difficultés liées aux prêts à rembourser. Si elle perdure, nous pourrons aller voir auprès des banques pour retarder le remboursement des prêts à la vraie date de fin de la formation.

    Je comprends leur frustration, surtout qu’ils ont bien aidé dans la crise. Nous voulons d’abord les remercier pour leur investissement et leur aide face à l’épidémie. Nous ne les lâcherons pas et sommes prêts à les recevoir à nouveau.

     

    Jade SIMON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Mardi 16 mars, une première mobilisation a eu lieu à Brest, à l’appel de quatorze syndicats étudiants, « pour un plan d’urgence contre la précarité étudiante ».Mardi 16 mars, une première mobilisation a eu lieu à Brest, à l’appel de quatorze syndicats étudiants, « pour un plan d’urgence contre la précarité étudiante ». 

    L’inter-organisations jeunesse appelle à une nouvelle mobilisation des étudiants, des lycéens et des jeunes dans le cadre d’un mouvement national, jeudi 8 avril 2021. À Brest (Finistère), la jeunesse est invitée à se réunir à la faculté Victor-Segalen, à 12 h.

    « Le 8 avril : Rassemblons-nous ! » Ce sera le mot d’ordre de la jeunesse, jeudi 8 avril 2021, à Brest (Finistère).

    Celle-ci organise en effet une nouvelle mobilisation, après celle du mardi 16 mars 2021, à l’appel des Jeunes Communistes (MJCF), Jeunes Insoumis, Jeunes Socialistes, du Collectif des Jeunes de Bretagne (CJB), de l’Union nationale lycéenne (UNL), d’Une Alternative pour l’UBO, de la Confédération nationale du Travail (CNT) et de West’Up.

    « Situation catastrophique »

    « Un an après l’annonce du premier confinement, nous étions ce jour-là plus de 200 à dénoncer l’inaction du Gouvernement face à la situation catastrophique de la jeunesse, expliquent les organisations. Depuis plus d’un an, elle se dégrade. 22 % des jeunes actifs sont actuellement au chômage, plus d’un étudiant sur six est en situation de décrochage, le retard scolaire ne cesse de s’accumuler, et des dizaines de milliers de jeunes sont obligés de se tourner vers des organismes de distributions alimentaires. » Sans oublier « la détresse psychologique » grandissante.

    Or, « le gouvernement refuse toujours d’écouter les revendications légitimes des organisations étudiantes, lycéennes et de jeunesse. Nous appelons donc l’ensemble des jeunes à se rassembler jeudi 8 avril, à 12 h, à la faculté Victor-Segalen. »

     

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  • Marianne Gambier, coordinatrice jeunesse depuis 38 ans, avec Eva Hita, secrétaire de l’accueil depuis dix ans à la MPT de Pen-ar-Créac’h, et Olivier Cuzon, délégué syndical, lors d’une manifestation de soutien, sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère).Marianne Gambier, coordinatrice jeunesse depuis 38 ans, avec Eva Hita, secrétaire de l’accueil depuis dix ans à la MPT de Pen-ar-Créac’h, et Olivier Cuzon, délégué syndical, lors d’une manifestation de soutien, sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère)

    « La bataille pour la sauvegarde de deux emplois de travailleurs sociaux à la Maison pour tous (PMT) de Pen-ar-Créac’h continue », estime le militant syndical Olivier Cuzon, dans un communiqué.

    Mardi 13 avril, le tribunal judiciaire donnera son jugement après que la direction de la MPT a attaqué la désignation, par Solidaires, de Marianne Gambier comme responsable de section syndicale. L’affaire a été plaidée devant le tribunal mardi 23 mars.

    Deux jours plus tard, jeudi 15 avril, Marianne Gambier est convoquée pour un entretien préalable au licenciement.

    « Pas inscrit dans le marbre »

    Or, « l’issue fatale de ces deux procédures de licenciements économiques n’est pas inscrite dans le marbre, soutient Olivier Cuzon, qui assistera Marianne Gambier comme conseiller du salarié et... ne perd pas espoir. Nous voulons croire que la direction peut encore y renoncer. Pour cela, nous avons besoin de l’intervention d’un médiateur. Il s’agit de mettre employeur et salariées autour d’une table, pour étudier toutes les options alternatives au licenciement. »

    C’est le sens d’une lettre ouverte au maire de Brest, que plusieurs acteurs de la vie sociale de la ville ont déjà signée, parmi lesquels Romain Abasq (Cie Impro infini), Herwann Asseh (Cie Moral Soul), Yano Benay (Fédération des arts de la rue en Bretagne), Miki Bonno (Europe écologie les Verts), Michèle Bosseur et Claude Morizur (cofondateurs du Fourneau), Pierre-Yves Cadalen (tête de liste de la France Insoumise aux prochaines élections régionales), Roger Calvez (POID), Leonor Canales Garcia (comédienne), Olivier Cuzon (SUD Solidaires), Allain Jouis (Foyer laïque de Saint-Marc), Daniel Juif (ex-coprésident de l’ORB), André Larvor (CFDT, retraité Bibus), Jean-Marie Le Jeune (CNT), Florent Martinie (FSU), Nadine Raoul (Le Maquis) ou bien encore Erwan Rivoallen (PCF).

    La lettre ouverte au maire

    LA lettre ouverte adressée au maire est datée du 5 avril 2021. Son objet est « Demande de médiation ».

    « Monsieur le Maire,

    « Nous soussigné.e.s, acteurs et actrices de la vie sociale brestoise, citoyen.ne.s, avons appris le projet de licenciement de Marianne Gambier et Éva Hita par leur employeuse, la MPT de Pen ar Créac’h. Marianne et Eva sont deux piliers de la MPT, impliquées depuis des années dans la vie du quartier de Pen ar Créac’h. Cette perspective soulève de l’émotion voire de la colère chez les usagers/ères de la structure et plus largement, chez nombre de brestois.es. Ces licenciements fragiliseraient considérablement le précieux travail accompli au sein du secteur jeunesse de la MPT depuis des années.

    « Nous entendons que la MPT rencontre des difficultés financières. C’est le cas de nombreux équipements de quartier à Brest comme ailleurs. Pourtant, aucune n’a pris des décisions aussi drastiques. Rien ne laissait sous-entendre une telle décision de la part du Conseil d’administration de la MPT de Pen ar Créac’h. Bien que siégeant au CA de la MPT, pourquoi la ville de Brest n’a-t-elle pas été alertée en amont de ce Conseil d’administration fatidique sur le déficit de 20 000 € en 2020 ? Pourquoi les dirigeant.e.s de la MPT n’ont-ils pas pris le temps d’explorer toutes les solutions et notamment les aides de l’État, nombreuses, proposées en cette période sanitaire hors du commun ?

    « Sollicitée par les salariées, votre majorité nous répond qu’elle ne veut pas « faire d’ingérence » dans la vie associative. L’autonomie des associations, nous y sommes tous et toutes très attaché.e.s. Mais il est la responsabilité du maire de prendre une initiative politique de défense de l’emploi dans sa ville. En particulier quand une mission de service public est en péril.

    « Car c’est bien une mission de service public qui est confiée à la MPT face à l’ennui voire à l’isolement des jeunes, face aux violences intra et extra-familiales, face au décrochage scolaire, face aux addictions, face à la délinquance : le secteur jeunesse de la Maison pour tous joue un rôle essentiel de prévention. La ville est d’ailleurs le premier financeur de la MPT qui dès lors, doit rendre des comptes à la collectivité sur l’utilisation de l’argent public. Il n’y a pas d’ingérence à demander des comptes à la MPT sur la façon dont elle gère l’argent public pour remplir des missions de service public, surtout quand une décision va à l’encontre d’une de ces missions.

    « Au vu de cette décision de licenciements qui aura des conséquences humaines et sociales graves, la ville doit réunir les parties dans une démarche de médiation. La médiation, cette pratique qui vise à l’intervention d’un tiers pour faciliter l’échange d’informations, rétablir des relations sociales qui n’existent plus, rechercher des pistes de financement qui n’ont pas été envisagées. Il nous parait de votre responsabilité, Monsieur le Maire, que vous soyez ce tiers au regard de l’implication de la mairie dans la politique sociale de la ville. Nous avons besoin de vos services pour reprendre ce dossier à tête reposée, et voir comment des solutions qui n’ont pas été explorées pourraient éviter de conduire à ces deux licenciements qui, au-delà des deux personnes concernées, permettraient de retrouver une sérénité et une politique sociale dont nous avons tant besoin dans la période.

    « Veuillez croire, Monsieur le Maire, en notre attachement au travail social de quartier ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le théâtre de Cornouaille est occupé depuis le 19 mars 2021. Pour le moment, la mobilisation se poursuit et une nouvelle agora (autorisée par les autorités préfectorales) est prévue ce mercredi 7 avril 2021.Le théâtre de Cornouaille est occupé depuis le 19 mars 2021. Pour le moment, la mobilisation se poursuit et une nouvelle agora (autorisée par les autorités préfectorales) est prévue ce mercredi 7 avril 2021.

     

    Depuis le 19 mars 2021, des professionnels de la culture du Sud-Finistère occupent le théâtre de Cornouaille, à Quimper (Finistère). Un mouvement qui se fédère et attend des réponses.

    « J’ai l’impression qu’ils sont en train de jeter la société à la poubelle, notre vie sociale, notre vie culturelle. » Plusieurs nuits par semaine, comme des dizaines d’artistes, de techniciens, de chargés de production et de diffuseurs, intermittents ou non, la comédienne Carolina Garel occupe le théâtre de Cornouaille, à Quimper (Finistère).

    Une lutte qui a commencé le 19 mars 2021 pour défendre un secteur de la culture sinistré. « Au départ, nous avons hésité à partir en renfort sur les équipes de Brest ou de Lorient mais, symboliquement, c’était important de le faire à Quimper » , rappelle la DJ Yuna Le Braz, artiste-occupante du théâtre depuis le premier jour. Ce samedi 3 avril 2021, elle vient de passer une nouvelle nuit au théâtre.

    L’artiste et DJ Yuna Le Braz occupe le théâtre de Cornouaille depuis le début du mouvement, le 19 mars 2021.

    Un réseau qui se fédère

    Elle montre les tentes montées au rez-de-chaussée, dans la continuité d’une première salle, « le bureau de production et la cuisine », qui sert aux réunions, discussions et assemblées générales. Et à partager les repas. « On récupère les invendus auprès de plusieurs commerces. Laure Larzul, qui fait du catering (traiteur dans le domaine du spectacle et de l’événementiel) les transforme en repas collectif » , reprend Yuna Le Braz.

    L’une des salles du théâtre occupé sert à discuter, établir les actions et s’organiser. De l’avis de tous, cette occupation permet de fédérer un mouvement des professionnels dans le Sud-Finistère. 

    « Nous avons des soutiens dans la ville, des gens nous apportent des petits-déjeuners, nous avons rencontré les élus aussi, à Douarnenez, à Quimper, à la Région. Et nous faisons attention aux masques, aux gestes barrières, à être dans les clous. »

    De l’avis de tous, ici, cette occupation a permis de fédérer de nombreux professionnels de la culture et du spectacle en Sud-Finistère. « On s’aperçoit que sur un petit territoire, nous étions nombreuses et nombreux à ne pas nous connaître. On découvre les gens, on échange sur des difficultés qui ne sont pas les mêmes pour tous. C’est très enrichissant », commente Yeltaz Guenneau, multi-instrumentiste, musicien professionnel et joueur de cornemuse du bagad Kemper.

    Yeltaz Guenneau, sonneur, musicien professionnel, multi-instrumentiste et membre du bagad Kemper. 

    Ce samedi, Yeltaz est derrière le bar, dehors, juste à côté de la scène. Le café et les sandwichs sont à prix libre, pour soutenir le mouvement. « Il n’y a plus de fest-noz et ce n’est pas près de revenir car la danse bretonne, c’est le contact. Pour les concerts de rue, les autres formations dans lesquelles je joue, il y a peut-être un peu plus de perspectives », reprend Yeltaz Guenneau.

    « Il n’y a pas de but, on ne sait pas où on va »

    « Avec le bagad, on a du mal à répéter, nous sommes une quarantaine. Certains ont peur du Covid. Nous, les soufflants, bombardes, cornemuses, on envoie de l’air, ce n’est pas très Covid… Et répéter chez soi, c’est pas simple question voisinage. »

    Et puis sonner, mais pour qui ? Il y a une perte de motivation, c’est certain. En parlant avec d’autres associations, d’autres bagadou, je ressens cette déprime générale chez les sonneurs. Il n’y a pas de but, on ne sait pas trop où on va, les concours ont été annulés l’an dernier, ils sont annulés cette année… »

    Stéphanie Le Fur, chargée de production et de diffusion, explique que les revendications ne se limitent pas au monde de la culture et concernent, notamment, la réforme de l’assurance-chômage à venir en juillet.

    « On ne lutte pas seulement pour nous »

    On trouve là la déprime, l’épuisement, le sentiment d’absurdité, et ses pendants, la solidarité, le collectif, le soulagement de rompre un isolement, de pouvoir échanger, notamment lors des temps forts de l’occupation : les vendredis de la colère et les agoras, qui ont lieu chaque mercredi et samedi. La prochaine agora aura bien lieu le mercredi 7 avril 2021, elle a été validée par la préfecture.

    « Ensuite, on attend de voir ce qui nous tombera sur la tête » , commente Yuna Le Braz, en référence aux dernières annonces. Les occupantes et occupants du théâtre aimeraient également mettre davantage en avant « le fond de leurs revendications ».

    Des représentations à l’extérieur, comme ici du hip-hop, animent les temps forts de la semaine, notamment les agoras du mercredi et du samedi. 

    Ce samedi 3 avril 2021, il est question de l’assurance-chômage. « Nous luttons, bien sûr, pour la réouverture des lieux culturels et la possibilité de se réapproprier la rue comme espace. D’autant plus que l’on sait le faire, on a des protocoles, ça fonctionne et dans le Finistère, nous sommes moins touchés. Nous pourrions tout à fait mener des tests, trouver des solutions. Nous rencontrons les élus dans ce sens, pour leur faire comprendre qu’il ne s’agit pas seulement d’appliquer les directives d’en haut, que nous pouvons adapter des propositions qui viennent du terrain », résume Stéphanie Le Fur, chargée de production.

    Et d’ajouter : ​« Nous luttons aussi pour le statut de l’intermittence mais surtout pour tous les intermittents de l’emploi, les précaires. La revendication première, ici, porte sur cette réforme de l’assurance-chômage, qui va paupériser encore un peu plus. »

    Stéphanie passe au moins une nuit par semaine au théâtre et garde plusieurs jours de travail dans la semaine pour gérer « les annulations du printemps, les reports, encore et toujours. Et puis les quelques nouvelles dates qui tombent ».

    « Un an dans ce tuyau noir »

    Pendant cette agora, samedi, Béa avance, avec quatre autres femmes. Ensemble, elles symbolisent, dans une performance sous forme de marche lente, la culture à l’arrêt et bâillonnée. « Cette marche lente, on l’a déjà faite plusieurs fois et on aimerait que ça grossisse, que des femmes et des hommes nous rejoignent. Moi, je suis couturière, artisane créatrice de vêtements, je suis là par solidarité. »

    La culture bâillonnée est représentée lors d’une performance, « marche lente », ce samedi 3 avril 2021. 

    Solidaire aussi, le groupe quimpérois Red Cardell vient donner un concert devant le théâtre occupé. « Ça fait un an qu’on est dans ce tuyau tout noir, je suis un peu ému de me retrouver sur scène, c’est étrange », lance le musicien Pierre Sangra, aux côtés de Jean-Pierre et Léo Riou. Puis, ils enchaînent reprises et chansons du nouvel album, ovationnés par le public masqué.

    Ce samedi 3 avril 2021, Jean-Pierre Riou, Pierre Sangra et Léo Riou sont montés sur la scène du Cornouaille occupé, pour soutenir le mouvement. 

    Un retour de la vie culturelle à la mi-mai, Carolina Garel n’y croit pas… « En 2020, ils ont dit, on reporte à 2021, là on commence à parler de report à 2022. Moi j’ai lancé ma compagnie La Têtue, juste avant le premier confinement. J’aurai des reports, peut-être, en 2025, ironise-t-elle. Ma nouvelle création peut s’adapter, être jouée chez l’habitant par exemple. Je crois dans les petits réseaux qui vont nous faire vivre. »

     

    Marion GONIDEC.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La Fête des Gueux, sur la plage de l’anse de Kerogan à Quimper.La Fête des Gueux, sur la plage de l’anse de Kerogan à Quimper

    Une étendue de pelouse et de vase à l’ombre des pins donnant sur l’Odet : bienvenue à la plage des Gueux, à Quimper (Finistère). Un lieu qui doit son nom à une ancienne fête populaire.

    Plage des Gueux. Drôle de nom pour une étendue de pelouse et de vase donnant sur l’Odet… À Quimper (Finistère), c’est ainsi que l’on appelle le rivage de l’anse de Kerogan du côté de Creac’h Gwen. Pour trouver l’origine de cette appellation, il faut remonter l’histoire quimpéroise jusqu’à l’entre-deux-guerres.

    La plage doit son intitulé à un événement, la Fête des Gueux, lancée en 1921. « C’était une fête populaire, laïque, qui se tenait l’été », résume Bruno Le Gall, des archives municipales quimpéroises. Les quelques clichés conservés dans les armoires de la mairie en attestent : « Les participants étaient principalement des ouvriers, des employés. »

    Un mouton à gagner

    La fête se veut familiale. Elle se tient sur deux jours : le samedi, c’est concerts et festivités au kiosque du Champ-de-Bataille (l’actuelle place de la Résistance, face à la préfecture). Certaines années, il y a même une retraite aux flambeaux dans les rues du centre-ville puis une « grande fête nautique sur l’Odet », avec des bateaux « décorés et illuminés ».

    Le dimanche, la journée commence très tôt, si l’on en croit un programme de la Fête des Gueux de 1925, conservés aux archives. À 6 h, « réveil en fanfare ». À 8 h 30, « grand concours de voitures d’enfants et de bicyclettes fleuries » ; le propriétaire de la mieux décorée reçoit 25 francs en récompense. Puis, à 9 h 30, « défilé et départ du cortège au son des binious pour Kérogan ».

    Sur les bords de l’Odet, les animations sont nombreuses : « tir », « jeu de la poêle », « jeu des ciseaux », « jeu de la brioche », « jeu de la ficelle », « grand concours du jeu de la tortue » Après le « repas des familles » le midi, différents types de courses ont lieu : « à quatre pattes », « à cloche-pied », « à trois pattes », « 200 m pour les plus de 50 ans … À 17 h, « grandes luttes bretonnes ». Le gagnant repart avec un mouton, « offert par M. Quéré, boucher rue Saint-Mathieu ».

    « On se revendiquait comme un gueux »

    Fête des Gueux : pourquoi un tel nom ? « C’était probablement pour signaler la qualité populaire de l’événement. À l’époque, on se revendiquait comme un gueux », fait savoir Bruno Le Gall, des archives municipales quimpéroises. Pour lui, la Fête des Gueux a très probablement vu le jour « en réponse à la Cavalcade de Quimper », cet événement qui avait pour but « de collecter de l’argent pour venir en aide aux plus démunis et qui était organisée par la mairie et côtoyée par les personnes les plus aisées de la ville ».

    La plage des Gueux, de nos jours. 

    La Fête des Gueux n’a guère tenu dans le temps. En 1927, six ans après sa première édition, elle n’est pas renouvelée. On ignore pourquoi. Juste avant la Seconde guerre mondiale, des Quimpérois tentent de la relancer, mais l’événement a davantage une portée politique que populaire, à en croire le récit fait par le journal l’Ouest-Éclair en août 1938. « Ce sont les Loisirs Ouvriers Quimpérois (c’est-à-dire la CGT) qui ont repris à leur compte cette vieille manifestation. Nous disons bien à leur compte, car il saute aux yeux que la Fête des gueux présentait tout le caractère d’une fête cégétiste. Nous ne critiquons pas l’initiative des LOQ. Mais les fondateurs de la Fête des gueux avaient-ils prévu qu’un jour les Gueux défileraient en chantant un extrait des Chants des Peuples Soviétiques ? »

    « Toujours joyeux, vive les gueux »

    Au retour de la Seconde Guerre mondiale, les festivités reprennent, mais rien à voir avec l’importance qu’avaient les éditions des années 20. Les gueux ont festoyé jusqu’au début des années 60, avant que leur fête ne s’essouffle. La plage de Kérogan a gardé leur nom. Tout comme une chanson, composée par le parolier français Louis Bousquet : « Quand les dimanches d’été le soleil brille sur Quimper, le bon travailleur emmène sa famille au grand air ; la plage de Kérogan vit et fourmille ; et les filles sous les pins écoutent les chansons des gars d’Quimper jolis garçons. Ah les gueux, les bons gueux de Bretagne. Toujours joyeux, vive les gueux. »

     

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • À gauche, Christian Rogel, référent information du groupe, lors de la dépose de la banderole, samedi après-midi.      À gauche, Christian Rogel, référent information du groupe, lors de la dépose de la banderole,               samedi après-midi. 

    La grande banderole, portant l’inscription « Stop à la dictature Réinfocovid.fr » accrochée au balcon d’un immeuble quai de l’Odet à Quimper, ne passait pas inaperçue. Elle avait été installée le 12 mars dernier. Selon les personnes à l’origine de cet affichage, elle a dû être retirée samedi, à la demande du syndic de l’immeuble.

    Un groupe de Quimpérois a rejoint, depuis quelques semaines, le collectif Réinfo Covid 29. Créé en février dernier, il rassemblerait plus de 150 Finistériens. Dans un document, ils précisent qu’ils ont mené « plusieurs actions non-violentes, qui visent à entamer des dialogues, des discussions, pour regarder l’épidémie en face et transformer la peur en prudence ».

    « Un processus de décision unilatéral et pyramidal »

    « La société française se voit imposer un panel de mesures sécuritaires, fruit d’un processus de décision unilatéral et pyramidal, faisant fi de toute concertation ou réflexion participative, dénonce l’association… lit-on sur le site de l’association nationale Réinfo Covid… Un discours officiel simpliste et infantilisant est martelé tous azimuts, acculant nos contemporains à un choix scandaleusement binaire : être pour et se ranger dans le camp des bons citoyens dociles, ou être contre et se voir pointés du doigt, considérés au mieux comme des égoïstes irresponsables, au pire comme de dangereux complotistes ». L’association estime que plusieurs mesures prises pour lutter contre la pandémie « engendrent au sein de notre population une souffrance préoccupante, dont les conséquences psychosociales lourdes sont tues. Il s’agit en particulier de l’obligation du port du masque par les enfants à l’école, de l’obligation du port du masque en extérieur et des mesures de reconfinement ».

    Le collectif finistérien prépare la venue, à Quimperlé, le 11 avril prochain, des deux leaders de la mouvance, la députée et médecin Martine Wonner, ex LREM, et l’avocat, Carlo Alberto Brusa.

    Ronan Larvor

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Sur le rond-point qui mène à l’hypermarché, ralentissement des automobilistes pour distribution de tracts, barbecue en route et musique à fond. Sur le rond-point qui mène à l’hypermarché, ralentissement des automobilistes pour distribution de tracts, barbecue en route et musique à fond. 

    Les salariés de Carrefour veulent également leur part, après la très belle année réalisée depuis le début de la crise sanitaire. Les discussions annuelles ont été âpres. Et la revalorisation pas du goût de la CFDT qui n’a pas signé l’accord, le 24 mars, contrairement au syndicat Force Ouvrière, majoritaire dans l’ensemble des 200 hypermarchés Carrefour français.

     
    Les salariés soulignent les résultats historiques du groupe Carrefour et refusent le niveau de revalorisation proposé par la direction.Les salariés soulignent les résultats historiques du groupe Carrefour et refusent le niveau de revalorisation proposé par la direction. 

    Six centimes de l’heure pour la CFDT

    À Brest, la CFDT, comme partout ailleurs sur le territoire national, n’a pas accepté le niveau de revalorisation proposé. « Des miettes » selon Stéphane Caurant, délégué syndical CFDT, majoritaire à Carrefour Brest. « C’est incompréhensible après les résultats historiques de l’enseigne. Nous estimons à 101 € à l’année, soit 0,06 € de l’heure, l’augmentation pour les plus bas salaires, alors que nous assurons notre mission en deuxième ligne de la crise sanitaire ».

    « À cela s’ajoute la casse de 1 200 emplois en trois ans et l’absence de prime Macron cette année », résume-t-il. « Les salariés de terrain l’ont touchée l’année dernière, mais il n’en est plus question aujourd’hui », regrette le syndicaliste, qui annonce 90 % du personnel du magasin en grève ce samedi (90 grévistes sur 296 salariés, selon la direction).

    Les grévistes se regroupent pour pénétrer dans la galerie commerciale et s’approcher de l’hypermarché, qui réalise son deuxième plus gros week-end à Pâques.Les grévistes se regroupent pour pénétrer dans la galerie commerciale et s’approcher de l’hypermarché, qui réalise son deuxième plus gros week-end à Pâques. 

    + 17 % de primes selon la direction

    Du côté de la direction nationale du groupe, on présente d’autres chiffres que la CFDT locale, et on avance des gains de salaire de plus de 500 € en moyenne à l’année. Si la prime Macron de 1 000 € n’est pas prévue cette année, Carrefour souligne que les primes d’intéressement et de participation seront de 17 % supérieures à l’année dernière, en raison des excellents chiffres du groupe. « Ses bons résultats profiteront largement aux salariés. La moyenne de ces primes réunies s’élève à 1 350 € », poursuit la direction nationale de Carrefour.

    À lire sur le sujet Mobilisation aussi à Saint-Malo
     
     
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  • Jean-Pierre Riou (au centre), entouré par Pierre Sangra (à gauche) et son fils Léo Riou, sur la petite scène installée devant le Théâtre de Cornouaille occupé. Jean-Pierre Riou (au centre), entouré par Pierre Sangra (à gauche) et son fils Léo Riou, sur la petite scène installée devant le Théâtre de Cornouaille occupé. 

    Une scène, du soleil et des artistes dans le simple et intense besoin de partager avec un public : c’est ce qu’ont proposé une nouvelle fois ce samedi les occupants précaires du Théâtre de Cornouaille, à Quimper. Leur voix a ainsi chaque jour plus de portée.

    Ému avant de monter sur scène, radieux au moment de saluer le public. Jean-Pierre Riou, leader de Red Cardell a retrouvé, ce samedi après-midi, des sensations passées. « Notre dernier concert remontait à novembre 2019, dit-il en rangeant sa guitare. Aujourd’hui, nous avons à nouveau créé du lien, partagé quelque chose de physique et pas seulement immatériel ». Le moment était d’autant plus intense que Red Cardell a sorti son nouvel album, « Climatik », le 19 mars dernier.

     

    Emotion, énergie : les vibrations acoustiques ont été partagées en début d’après-midi par environ 150 personnes, venues soutenir les occupants du Théâtre de Cornouaille, présents depuis une quinzaine de jours.

    Prochain rendez-vous mercredi

    « Nous avons de bonnes relations avec la mairie, souligne Yuna, membre du collectif Cornouaille occupé.e. Tout est déclaré à la préfecture. Chaque événement est présenté comme une manifestation, donc autorisée. Nous faisons donc très attention à respecter les protocoles sinon cela se retournerait contre nous. On ne peut pas militer pour la réouverture des salles et ne pas en tenir compte. Cela nous permet d’avoir déjà une autorisation pour la prochaine agora de mercredi ».

    Environ 150 personnes ont suivi le concert de Red Cardell dans l'espace investi entre le théâtre et la médiathèque.Environ 150 personnes ont suivi le concert de Red Cardell dans l'espace investi entre le théâtre et la  médiathèque. 

    Deux mondes de la culture

    Cette séquence rappelle la cohabitation de deux mondes d’artistes, ceux qui ressortent de la scène labellisée qui ont des moyens et les autres. Yann, un autre membre du collectif, illustre la précarité de ceux-ci. Il est chargé de production pour trois compagnies : deux de cirque et une de théâtre de rue. « Je suis surtout chargé de difficultés, dit-il. J’ai eu 47 dates annulées. Sur ce nombre, seules seize ont donné le droit au chômage partiel, car il y a souvent un détail qui cloche, par exemple le fait que les contrats ne sont pas encore signés vu le manque de visibilité. La situation est pire pour nous cette année qu’en 2020 en termes d’annulations. Tous les petits vont être écrasés ».

    Un collectif cornouaillais qui se renforce

    Lueur d’espoir dans ce contexte : la naissance d’un réseau de solidarité qui faisait défaut, notamment en Cornouaille. Le collectif de free-lance et intermittents locaux, qui gravite autour du théâtre occupé, s’est affûté.

    « Les artistes doivent être des porte-voix vu les difficultés qui arrivent notamment avec la réforme de l’assurance-chômage en juillet, estime Yuna. Car nous parlons aussi pour les autres secteurs précarisés ». Les revendications du collectif Cornouaille occupé.e portent ainsi sur le retrait de la réforme de l’assurance-chômage, la réouverture des lieux culturels et de l’espace public, la prolongation de l’année blanche jusqu’au retour à la normale ainsi que son élargissement à tous les précaires, extras, saisonniers et intermittents de l’emploi…

    Ce samedi, la « manifestation » autorisée de 11 h 30 à 15 h 30 sur l’esplanade François-Mitterrand, au pied du théâtre, a été marquée par des chants et danses (Diaminé et la Hip-Hop New School et Red Cardell), qui ont redonné du moral à tous.

    Ronan Larvor

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Soigner encore, prendre soin des résidents dans de bonnes conditions, pouvoir poser ses congès l'été.... Les revendications sont nombreuses et le personnel du centre René Fortin au CHRU Brest sont déterminé-es à ne pas se laisser faire !

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  • L'ancien abattoir est désaffecté depuis la fin 2013.L'ancien abattoir est désaffecté depuis la fin 2013

     

    Le site de l'ancien abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère) a été cédé à la Cooperl. Le leader français du porc l'a annoncé vendredi à Rennes. Le groupe envisage d'investir pour relancer l'activité. A terme, 500 emplois directs pourraient être créés.

    Huit ans après sa douloureuse fermeture, l'ancien abattoir Gad pourrait bien renaître de ses cendres. Le site de Lampaul-Guimiliau a un nouveau propriétaire : la Cooperl. Le numéro un français du cochon a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse à Rennes qu'un accord de cession a été signé avec la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau et la SemBreizh. 

    Le spécialiste de la production porcine "projette d'y investir progressivement et, si des accords structurants avec les groupements de producteurs finistériens sont trouvés, d'y relancer une activité d'abattage découpe." A terme, 500 emplois directs pourraient être créés.

    Partiellement déconstruit, le site abrite temporairement depuis 2019 l'entreprise de saumon Mowi, qui va prochainement déménager pour rejoindre sa nouvelle usine à Landivisiau.

    Vers un renouveau de la filière porcine finistérienne ?

    La Cooperl exploite déjà depuis 2017 une usine de salaison sur la commune de Lampaul-Guimiliau. Le groupe affiche son ambition de relancer la filière porcine finistérienne, avec une "montée en gamme (notamment par une meilleure prise en charge du bien-être animal) et la décarbonation de ses processus."

    Une démarche saluée vendredi par Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne. Dans le pays de Landivisiau, la fermeture de l'abattoir Gad et les 889 licenciements sont encore dans toutes les mémoires. Il aura fallu huit ans pour retrouver un semblant d'espoir.

     

    Nicolas Olivier

    source: https://www.francebleu.fr/

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  • Richard Ferrand

    L'association anticorruption Anticor annonce ce vendredi se pourvoir en cassation pour contester la prescription des faits reprochés à Richard Ferrand dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne. Le président de l'Assemblée nationale a été mis en examen en septembre 2019 pour prise illégale d'intérêts.

     

    Richard Ferrand n'est pas encore assuré d'échapper aux poursuites judiciaires dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne. Sans surprise, l'association Anticor a décidé ce vendredi de se pourvoir en cassation après la décision rendue mercredi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai (Nord). Les juges ont estimé que les faits étaient prescrits depuis 2012.

    Une location immobilière au profit de sa compagne

    Or c'est en 2011 que le député du Finistère et président de l'Assemblée nationale est soupçonné d'avoir commis un délit en louant des bureaux à Brest à la société de sa compagne, pour le compte des Mutuelles de Bretagne qu'il dirigeait. Richard Ferrand a été mis en examen en 2019 pour prise illégale d'intérêts dans ce dossier.

    Le parquet général de Douai a jusqu'au mardi 6 avril pour décider s'il saisit également la Cour de cassation.

    à lire aussi Mutuelles de Bretagne : Richard Ferrand pourrait ne pas être poursuivi  Romeo Van-Mastrigt source: https://www.francebleu.fr
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  • L'hypermarché de la rive droite de Brest va rester ouvert ce samedi, malgré la grève.L'hypermarché de la rive droite de Brest va rester ouvert ce samedi, malgré la grève.

    Les salariés de Carrefour sont appelés à la grève ce samedi dans toute la France. 110 magasins sont concernés. Le mouvement, lancé par la CFDT, s'annonce très suivi à Brest (Finistère). Alors que les conditions de travail se dégradent d'après le syndicat, les salaires ne suivent pas.

    "Y'a un ras-le-bol" souffle Florian Caro. Cet employé, qui réceptionne les marchandises depuis quatre ans au Carrefour Brest Iroise, sera en grève ce samedi comme beaucoup de ses 295 collègues. "Il manque toujours des bras, dès qu'une personne n'est pas là c'est la catastrophe, et rien ne bouge. Et sur les salaires, on nous prend pour des guignols. Jamais on a fait un aussi bon chiffre et on nous propose moins qu'une année normale, c'est se foutre de nous."

    8,50 euros d'augmentation

    Le 25 mars, les négociations annuelles obligatoires (NAO) se sont conclues par un accord signé par les syndicats majoritaires du groupe Carrefour. Il prévoit 0,9% d'augmentation, soit environ 6 centimes de l'heure. "Une hôtesse de caisse c'est 1.200 euros par mois. 8,50 euros de plus par mois, qu'est ce que ça va changer dans sa vie ? Au 20 du mois, les trois quarts des gens sont fauchés, donc au bout d'un moment ça coince", s'insurge Stéphane Caurant, le délégué CFDT du magasin.

    Mini prime, maxi dividendes

    En 2020, les salaires avaient progressé de 1,6% mais surtout, en pleine crise sanitaire, Carrefour avait versé à l'ensemble du personnel des magasins une "prime Macron" de 1.000 euros nets. Cette année il faudra se contenter de 200 euros bruts. Inacceptable pour la CFDT, qui rappelle que le groupe a engrangé 78 milliards d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier (+7,8%). Et que les actionnaires se partageront... 400 millions d'euros de dividendes. "Il ne faut pas oublier les gens qui font tourner la boutique", estime Stéphane Caurant. Qui table sur 90% de grévistes dans cet hypermarché. 

    «Le passage en caisse va être très compliqué»

     

    ECOUTEZ Stéphane Caurant, délégué CFDT au Carrefour de Brest Iroise

     

    La direction du magasin rappelle que les salariés auront droit à une prime d'intéressement et de participation liée aux résultats du groupe, soit 1.350 euros en moyenne (17% de plus qu'en 2020). Elle précise aussi que le Carrefour Brest Iroise restera ouvert ce samedi, y compris le drive. Les cadres ont été mobilisés pour assurer le service.

    Les grévistes se rassembleront dès 5h du matin à proximité du parking où ils distribueront des tracts aux clients. Le jour n'a pas été choisi au hasard : l'hypermarché réalise traditionnellement sa deuxième meilleure recette de l'année à la veille de Pâques.

     

    Nicolas Olivier

    source: https://www.francebleu.fr/

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  • Une quarantaine de participants devant Slamity Jane pour la réalisation d'un clip rappelant les revendications des acteurs de la culture, sur le parvis du Quartz à BrestUne quarantaine de participants devant Slamity Jane pour la réalisation d’un clip rappelant les revendications des acteurs de la culture, sur le parvis du Quartz à Brest

    Mercredi 31 mars, le parvis du Quartz, la scène nationale de Brest, s'est mué en plateau de tournage d'un clip mettant en avant les acteurs du monde de la culture au repos forcé...

    Mercredi 31 mars 2021, la quotidienne Agora qui se tient le midi sur le parvis de la scène nationale de Brest, dans le cadre du mouvement Quartz occupé, revêtait un caractère particulier. Transformée en spéciale slam, à l’initiative de Slamity Jane et du collectif Synergie, sous l’égide du collectif Tous dans le même bateau (#TDLMB). Avec une captation vidéo pour la réalisation d’un clip. 

    À lire aussi

    Revendications

    Derrière la caméra, sur le parvis du Quartz à Brest, Ludovic Tafforeau, des collectifs Tous dans le même bateau et Quartz occupéDerrière la caméra, sur le parvis du Quartz à Brest, Ludovic Tafforeau, des collectifs Tous dans le même bateau et Quartz occupé 

    À la manœuvre, Ludovic Tafforeau, qui a lancé le collectif Tous dans le même bateau et membre du collectif Quartz occupé.

    Le thème du clip ? 

    « Nous reprenons les revendications clamées lors du rassemblement festif que nous avions organisé samedi 20 mars, à savoir la réouverture des lieux de manifestations culturelles, la liberté d'expression artistique et le prolongement de l'année blanche pour les intermittents du spectacle. Et nous les élargissons à tous les travailleurs précaires, frappés par la réforme de l'assurance-chômage. »

     

    Derrière sa caméra, casque sur les oreilles, Ludovic Tafforeau donne les dernières consignes à la quarantaine de participants, avant le tournage. 

     Appel à la solidarité

    Slamity Jane, elle, est face caméra, devant tout le monde. 

    Ceci est un appel à la solidarité et, bien sûr, à la sensibilité.  Que nous ayons accès à nos droits.  Je vous invite à reprendre avec moi : “Rendez-nous toutes nos libertés !”

    Le texte du clip tourné sur le parvis du Quartz à Brest a été écrit et clamé par Slamity JaneLe texte du clip tourné sur le parvis du Quartz à Brest a été écrit et clamé par Slamity Jane

    L’auteure et interprète (qui a écrit le texte du clip) explique : « J’avais participé à la manifestation du 20 mars en tant qu’artiste. Cette action est à prendre comme un retour de manif pour remettre en avant les revendications et la lutte qui se déroule actuellement au Quartz. » 

    À lire aussi

    Le clip de trois à cinq minutes sera diffusé en fin de semaine. 

     

    Yann Guénégou

    source: https://actu.fr/bretagne/brest

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  • Ce jeudi 1er avril 2021, le service de réanimation du pr Erwan L’Her compte 21 patients, dont 8 malades Covid (dont quatre transferts d’autres régions). Ouest-FranceCe jeudi 1er avril 2021, le service de réanimation du Pr Erwan L’Her compte 21 patients, dont 8 malades Covid (dont quatre transferts d’autres régions).

     ​Au CHU de Brest (Finistère), depuis dix jours, le nombre de lits en réanimation est passé de 15 à 25. Mais il faut aussi du personnel formé, ce qui n’est pas gagné, selon le Pr Erwan L’Her, chef du service de réanimation. Si les capacités augmentent de nouveau pour accueillir des malades Covid-19, il faudra déprogrammer des opérations classiques…

    « Doubler le nombre de lits en réanimation ? On peut toujours rêver ! Ce n’est pas magique ! s’exclame le professeur Erwan L’Her, chef du service de réanimation médicale au CHRU de Brest-Carhaix qui réagit suite à l’annonce d’Emmanuel Macron, mercredi, de doubler les capacités en France (jusqu’à 10 000 lits). Le problème n’est pas l’immobilier ou le matériel dans lequel les hôpitaux ont beaucoup investi. Il faut que les gens soient formés car la réanimation nécessite des techniques particulières »

    À l’hôpital brestois, depuis dix jours, le nombre de lits en réanimation est passé de 15 à 25. Et dix lits supplémentaires peuvent être ajoutés via la réanimation chirurgicale. « Déjà, parfois, on manque de personnels formés. Certaines infirmières sortent tout juste de l’école. » Erwan L’Her poursuit : « Si on augmente encore le nombre de lits en réanimation, il faudra solliciter les anesthésistes. Mais dans, ce cas, il faudra déprogrammer des opérations comme cela a notamment été le cas, à Brest, lors de la deuxième vague. Ce qui veut dire qu’il faudra faire des choix ! »

    Ce jeudi 1er avril 2021, son service compte 21 patients, dont 8 malades Covid (dont quatre transferts d’autres régions).

    Il y a un an, lors du premier confinement, un total de 80 lits auraient pu être mobilisés au CHRU, mais cela n’avait pas été nécessaire. Il n’a pas été vraiment touché par les deux premières vagues. La troisième n’a pas encore atteint la région brestoise. « On l’attend… »

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le Quartz, à Brest (Finistère), est occupé depuis le 11 mars 2021.Le Quartz, à Brest (Finistère), est occupé depuis le 11 mars 2021. 

    Les professionnels du spectacle ont investi la Scène nationale du Quartz depuis le 11 mars 2021 en signe de protestation contre la fermeture des lieux culturels liée à la crise sanitaire. Peu importent les travaux de la salle, ils ne flanchent pas.

    Depuis le 11 mars 2021, les professionnels du spectacle ont investi la Scène nationale de Brest (Finistère). Mais le Quartz a déjà commencé sa mue. La question s’est donc posée : les occupants allaient-ils pouvoir rester alors que les opérations de désamiantage vont débuter ? « Oui, on reste dedans ! » Après discussion, ils vont juste devoir se déplacer dans une autre aile de Quartz. Et ils pourront ainsi poursuivre leur agora quotidienne à midi sur le parvis. Ce vendredi 2 avril, ils donnent un «spectacle devant 143 personnes assises». à partir de 12h30 place de la Liberté.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Ce jeudi 1er avril, une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant le centre René-Fortin pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et demander davantage de personnels.Ce jeudi 1er avril, une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant le centre René-Fortin pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et demander davantage de personnels. 

    Ce jeudi 1er avril 2021, à Bohars (Finistère), une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant l’Ehpad et unité de soins de longue durée qui relèvent du CHU de Brest. Ils dénoncent la dégradation des conditions de travail et demander davantage de personnels.

    « Quand un agent est en arrêt ou en vacances, il n’est pas remplacé ! On est obligé de faire du double boulot Il y a un tel manque de personnels qu’on s’autoremplace ! », déplore une agente du self.

    Ce jeudi 1er avril, une vingtaine de salariés se sont rassemblés devant le centre René-Fortin, à Bohars, pour dénoncer la dégradation des conditions de travail. L’établissement, qui relève du CHRU, comprend un Ehpad et une ULSD (unité de soins de longue durée) où l’on accueille des personnes très dépendantes avec des troubles neurologiques.

    « Quand on est à effectif réduit, comme c’est le cas régulièrement, c’est le travail à la chaîne ! On n’a plus le temps de s’occuper vraiment des résidents et on est épuisées », soufflent Sabrina, Audrey et Nolwenn, aides-soignants à René-Fortin, à Bohars. En journée, elles sont huit pour s’occuper de 60 résidents, mais seulement « quatre le soir » pour faire manger autant de résidents (« c’est six minutes par repas ! ») ; et autant le matin, pour les toilettes ; « quatre aussi le week-end ». « On devrait être deux pour les toilettes, mais parfois, ce n’est pas possible ! »

    « À la lingerie, on a beaucoup de contractuels et un turn-over important. On les forme mais ils ne restent pas. Il faut reformer les suivants. C’est usant ! » explique une salariée. Sur 150 agents, de 30 à 40 % seraient des contractuels.

    À René-Fortin, le problème du manque d’effectifs n’est pas nouveau. Mais, depuis un an environ, il aurait pris une ampleur particulière avec « un changement de politique », selon Thomas Bourhis, responsable de la CGT. « La direction veut optimiser le taux d’occupation des lits. Des patients très dépendants sont accueillis pour obtenir des financements. Ils nécessiteraient une prise en charge renforcée. Sauf que les effectifs n’augmentent pas. »

    Les salariés demandent davantage de personnels et des renforts pour remplacer les arrêts maladies et les congés.

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021 pour dénoncer les conditions de travail au sein du site situé rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère).Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021 pour dénoncer les conditions de travail au sein du site situé rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère).

    Une cinquantaine de salariés d’Eurosérum (ex-Entremont) ont débrayé ce jeudi 1er avril 2021. Ils se sont rassemblés devant l’entrée de l’entreprise, rue Philippe-Lebon, à Quimper (Finistère), dénonçant « des suppressions de postes à venir. »

    Des salariés de l’entreprise Eurosérum (ex-Entremont) située à Quimper (Finistère) ont cessé le travail ce jeudi 1er avril 2021, répondant à l’appel de la CGT. Ils étaient une cinquantaine à dénoncer les conditions de travail. Dans leur viseur : « Les suppressions d’emplois que va générer la réorganisation de plusieurs ateliers », estime David Letemple, délégué CGT du personnel.

    Cette « fusion » dénoncée par les salariés présents lors du débrayage concerne pour l’heure deux « ateliers où les ouvriers travaillent en binôme, à savoir les services microfiltration et déminéralisation. »

    « Un surcroît de travail »

    Avec, pour conséquence, « un surcroît de travail. On va se retrouver seuls à gérer dix installations », estime un salarié du service déminéralisation. Au cœur du mécontentement, également, « la baisse de rémunération de 50 à 70 € à venir », détaille Samy Brahimi, délégué CFDT. Une perte générée, selon les représentants du personnel présents devant l’usine, « par une suppression des variables ».

    « Une rupture du dialogue social »

    Pour les salariés ayant cessé le travail ce jeudi, il s’agit aussi d’un problème de méthode : « ce qui me gêne le plus, c’est le contournement du dialogue social », affirme Oirda Reguig, déléguée syndicale CGT. Ils dénoncent notamment des « changements de trames horaires prises sans concertation avec le CSE ces trois derniers mois. » Et lancent un appel à la direction : « Nous aimerions qu’elle fasse une pause, et que l’on discute. »

    Contactée, la direction affirme « entendre » et « comprendre » le mécontentement des salariés. « Ne les ayant pas informés de ce planning « pilote », nous avons en effet commis une maladresse, que nous avons rapidement rectifiée en proposant un moment d’échanges avec l’ensemble des syndicats, explique-t-elle avant d’ajouter : en aucun cas leur rémunération fixe n’a été modifiée. » Les dirigeants regrettent par ailleurs « qu’aucun élu n’ait répondu favorablement au CSE extraordinaire organisé le 31 mars 2021 » et se disent « ouverts » quant à l’organisation « d’une nouvelle session ».

     

     

    Léa ESMERY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Diffuseurs et prestataires techniques du spectacle se sont retrouvés lors d'une table ronde organisée dans les locaux de la scène nationale de Brest à l'invitation du collectif Quartz occupéDiffuseurs et prestataires techniques du spectacle se sont retrouvés lors d’une table ronde organisée dans les locaux de la scène nationale de Brest à l’invitation du collectif Quartz occupé 
     
    Pendant deux heures et demie, à l'invitation du collectif Quartz occupé, à Brest, des diffuseurs et prestataires techniques ont échangé sur leur situation et celle de la culture.

    Les “occupants” du Quartz, à Brest, ont organisé une table-ronde mardi 30 mars 2021. Un Quartz où techniciens, artistes, intermittents… se relaient pour protester contre la mise sous cloche de la culture, en cette période de crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus Covid-19. Comme d’autres le font dans de nombreux théâtres et salles de spectacles, dans le Finistère et en France.

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    Deux heures et demie

    Objet de cette table ronde, qui a réuni un panel de diffuseurs (salles de spectacles, festivals, producteurs) et prestataires techniques du Finistère : faire le point sur la situation des structures, savoir où elles en sont moralement, comment elles se projettent. Mais aussi permettre aux uns et aux autres de se voir, d’échanger. Le tout sous la baguette des régisseurs de spectacles, Dan Audrezet et Jacques Guillerm. 

    Les questions abordées pendant les deux heures et demie de rencontre : les préoccupations sanitaires et les protocoles pour la réouverture des lieux de diffusion qui inquiètent (« les jauges de 35% de public dans les salles sont intenables pour de nombreux spectacles et tournées qui, pour ne pas perdre d’argent, doivent être remplies à 70-80% »), les reports, les annulations, les tournées des artistes qui ne sont pas (re)lancées, les bénévoles, les jeunes, la fragilisation des petites structures, un plan de relance, le prolongement de l’année blanche pour les intermittents (les droits ne sont maintenus, pour l’instant, que jusqu’au 31 août), les caisses professionnelles de protection sociales en danger… 

    Incompris, mis de côté

    Et Dan Audrezet de commenter :

    « Nous occupons Le Quartz depuis trois semaines (depuis jeudi 11 mars, NDLR) mais dans notre milieu, nous sommes tous à un niveau d'informations différent. Le but de cette table ronde était donc de permettre aux uns et aux autres de se rencontrer, de s'écouter, de savoir comment ils vivaient cette difficile période, comment ils se projetaient dans l'avenir. »

     

    Il ajoute : « Nous sommes satisfaits de la participation : toutes les personnes sollicitées ont répondu à notre invitation et soutiennent notre action, ça fait vraiment plaisir. Nous sommes conscients que la situation sanitaire est compliquée, mais nous avons l’impression d’être incompris par les autorités, voire mis de côté. Nous n’avons aucune feuille de route, aucune visibilité : oui, vraiment le sentiment que notre domaine d’activités, décrété non essentiel, n’est pas considéré et que l’on ne nous écoute pas. Cela fait un an que beaucoup d’acteurs du monde culturel n’ont pas bossé et nous espérons bien reprendre le travail. »

    Diffuseurs et prestataires techniques du spectacle se sont retrouvés lors d'une table ronde organisée dans les locaux de la scène nationale de Brest à l'invitation du collectif Quartz occupéDiffuseurs et prestataires techniques du spectacle se sont retrouvés lors d’une table ronde organisée dans les locaux de la scène nationale de Brest à l’invitation du collectif Quartz occupé

    LES PARTICIPANTS

    Autour de Dan Audrezet et Jacques Guillerm (alias Jacquito) : Yann Autret ( Les petites folies, Lampaul-Plouarzel), Pauline Bourda (L'Ilophone, Ouessant), Olivier Cauchon (Diogène productions, Brest), Igor Gardes (festival de Cornouaille, Quimper), Alain Le Loup (Festidreuz, Fouesnant), Yannick Martin (La Carène, Brest), Olivier Morvan (Festival de la mer, Landunvez), Charles Muzy (Le Vauban, Brest), Eddy Pierrès (Panoramas-Wart, Morlaix), Frédéric Pinard (L'Archipel, Fouesnant), Marc Ribette (Arsenal productions, Brest), Maïté Rivière (Le Quartz, Brest), Gildas Rioualen (Astropolis, Brest), Jérôme Tréhorel (Les Vieilles Charrues, Carhaix), Sylvain Turpin (Audiolite, Brest). 

    De nouvelles actions

    Le collectif Quartz occupé multiplie les actions en son nom ou via d’autres collectifs. Comme Synergie qui, ce mercredi midi, 31 mars, sur le parvis de la scène nationale de Brest, invitait au tournage d’un clip pour montrer le dynamisme de la culture locale. 

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    Vendredi 2 avril, à 12h30 place de la Liberté, 144 personnes vont investir l’espace, assises sur une chaise, en respectant la distanciation physique : « Une action symbolique pour montrer la difficulté d’organiser un festival, un concert ou un spectacle avec les contraintes imposées », poursuit Dan Audrezet. 

    Partis pour rester

    « Le Quartz va connaître des travaux, le collectif Quartz occupé doit donc déménager en fin de semaine. Nous venons d’apprendre que, finalement, nous n’irons pas bien loin puisque nous sommes autorisés à migrer vers la partie Congrès qui, elle, ne sera pas en chantier. Nous sommes très bien accueillis ici et nous allons pouvoir continuer à travailler au sein de nos commissions. Nous ne sommes pas des spécialistes de ce genre de mouvement, mais nous apprenons », souligne Dan Audrezet. 

     

    Yann Guénégou

     

    source: https://actu.fr/bretagne/brest

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  • Ils étaient une centaine à se mobiliser, mercredi 21 mars 2021, à 10 h 30 devant la Fac Segalen, à Brest (Finistère) pour demander une augmentation de leur pension de retraite et alerter sur leur situation de précarité.Ils étaient une centaine à se mobiliser, mercredi 21 mars 2021, à 10 h 30 devant la Fac Segalen, à Brest (Finistère) pour demander une augmentation de leur pension de retraite et alerter sur leur situation de précarité.

    Ils étaient une centaine à se mobiliser, ce mercredi 31 mars 2021, à Brest (Finistère) pour demander une augmentation de leur pension de retraite et alerter sur leur précarité. Les étudiants étaient venus grossir les rangs.

    Réunis sur le parvis de la fac Segalen, à Brest (Finistère) pour faire entendre leurs revendications, les manifestants sont passés devant le Quartz puis sont allés déposer une motion à la sous-préfecture. « Nos pensions n’ont pas été augmentées depuis des années alors même que la fiscalité comme les prix ont explosé, explique Bruno Goulian de la CGT. De plus en plus de retraités vivent dans la précarité. »

    Colère contre l’augmentation de la CSG

    Par ailleurs, le gouvernement a reconnu s’être trompé en nous faisant payer l’augmentation de la CSG (Contribution sociale généralisée) en 2018 et a promis de nous rembourser, explique Robert Plaquin, ancien secrétaire général CGT Postes Télécoms du Finistère Nord. Nous attendons toujours le remboursement intégral de ce trop-perçu ! ».

    Lutte intergénérationnelle

    Les manifestants demandent également la production massive de vaccins rapides et gratuits pour tous, la prise en charge de la perte d’autonomie, des services publics avec maintien des guichets et accueils physiques dans les administrations et la fin de « l’âgisme » consistant à opposer les générations entre elles. Quelques jeunes sont en effet dans le cortège. Par solidarité et parce que « cette lutte est intergénérationnelle, souligne Enzo de Grégorio, secrétaire départemental du MJCF (Mouvement jeunes communistes de France). Le gouvernement essaye de nous opposer mais nous avons les mêmes problématiques. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quelques personnes se sont réunies devant le centre Guéhenno ce mercredi 31 mars, « pour un pouvoir d’achat décent » des retraités. Quelques personnes se sont réunies devant le centre Guéhenno ce mercredi 31 mars, « pour un pouvoir d’achat décent » des retraités. 

    Ils étaient 17 à se réunir devant le centre Guéhenno ce mercredi 31 mars, à l’appel des syndicats, pour défendre le pouvoir d’achat des retraités.

    Un appel a été lancé par neuf organisations syndicales et associations de retraités pour manifester, ce mercredi 31 mars, pour « un pouvoir d’achat décent ». À Quimperlé, ils étaient 17 à se réunir devant le centre Guéhenno, un rassemblement symbolique s’il en est.

    Gérard Bourhis, de la CGT, s’est exprimé face aux retraités rassemblés pour défendre leur pouvoir d’achat qui subit le blocage des pensions, accompagné d’une augmentation de la fiscalité et des prix. Il reproche aux gouvernements successifs et au Medef d’appliquer une politique de « celui qui a un peu plus que le plus pauvre d’entre nous n’a qu’à donner le peu qu’il a ».

    « En pleine crise sanitaire, le nombre de pauvres a augmenté d’un million en France »

    Selon lui, « c’est ce qui fait malheureusement tourner majoritairement la planète ».

    Gérard Bourhis, de la CGT, a rappelé aux participants que "nous serons, si nous nous y mettons encore plus nombreux ensemble, le bouclier de masse qui les fera reculer pour nos revendications et Gérard Bourhis, de la CGT, a rappelé aux participants : « Nous serons, si nous nous y mettons encore plus nombreux ensemble, le bouclier de masse qui les fera reculer pour nos revendications et celles de notre jeunesse, pour notre bonheur ». 

    Il ajoute qu’« en pleine crise sanitaire, le nombre de pauvres a augmenté d’un million en France ». Aux retraités présents, il dit : « Les associations caritatives, qui ne seraient rien sans vous, sont débordées par la croissance de la demande, des salariés sont plongés dans le chômage pour des patrons profitant de la pandémie, des étudiants en pleine détresse financière ».

    Le délégué CGT rappelle : « Nous serons, si nous nous y mettons encore plus nombreux ensemble, le bouclier de masse qui les fera reculer pour nos revendications et celles de notre jeunesse, pour notre bonheur ».

    Sur le volet santé, cette journée de mobilisation était aussi, pour les syndicats et associations, l’occasion de réclamer une meilleure prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité sociale, la levée de la propriété privée sur les vaccins pour une vaccination de toutes et tous et le maintien des guichets et accueils physiques dans les services publics.

    Pauline LE MORLEC

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Des Gilets jaunes de Brest veulent participer à La grande marche des oubliés. Départ prévu du Moulin-Blanc le 1er avril 2021 pour rallier Paris le 1er mai.Des Gilets jaunes de Brest veulent participer à La grande marche des oubliés. Départ prévu du Moulin-Blanc le 1er avril 2021 pour rallier Paris le 1er mai

    Les Gilets jaunes de Brest veulent participer à La grande marche des oubliés pour rejoindre Paris le 1er mai 2021. Départ fixé jeudi 1er avril pour la dizaine de volontaires.

    Les Gilets jaunes de Brest ont annoncé qu’ils comptaient participer à La grande marche des oubliés pour rejoindre Paris le 1er mai 2021. Une dizaine de personnes devront y prendre part pour que le projet se concrétise (adresse mail pour s’inscrire ci-dessous). Les organisateurs sont également en quête d’un véhicule suiveur.  

    Départ jeudi 1er avril 

    Ils indiquent qu’ils partiront du parking de la plage du Moulin-Blanc, à Brest, jeudi 1er avril à 9h30.

    Le périple se décline de la façon suivante : 1er avril, étape à Plounéventer puis 2 avril à Saint-Thégonnec, 3 à Plouigneau, 4 à Belle-Isle-en-Terre, 5 à Plouagat, 6 à Plérin, 7 à Saint-Brieuc, 8 à Lamballe, 9 à Broons, 10 à Médréac, 11 à Saint-Gilles, 12 à Rennes, 13 à Châteaubourg, 14 à Vitré, 15 à Loiron-Ruillé, 16 à Laval, 17 à Vaiges, 18 à Saint-Denis-d’Orques, 19 à Coulans-sur-Gée, 20 au Mans, 21 à Connerré, 22 à Montmirail, 23 à Les Autels-Villevillon, 24 à Montereau, 25 à Bailleau-Le-Pin, 26 à Chartres, 27 à Écrosnes, 28 à Rambouillet, 29 à Coignières, 30 à Versailles. 

    Revendications déposées à l’Assemblée nationale

    « Nous rejoindrons le cortège parti de Marseille et Montpellier vendredi 19 mars. À raison de 20 kilomètres journaliers, nous rallierons les autres cortèges à Versailles vendredi 30 avril, afin de déposer nos revendications à l'Assemblée nationale à Paris samedi 1er mai. »

     

    Des revendications ainsi libellées (via syndicatgj.fr) :

    • Une vie digne pour tous.
    • La justice fiscale et sociale.
    • Des services publics de qualité et garantis pour tous.
    • L’effacement des dettes illégitimes qui écrasent les peuples.
    • L’abrogation des textes liberticides.
    • Le retrait des privilèges des représentants du peuple.
    • La destitution de Macron et la mise en place d’une assemblée populaire pour se réapproprier et réécrire la Constitution.
    • Fin immédiate de la dictature sanitaire.

    Une dizaine de personnes et un véhicule suiveur

    Les Gilets jaunes préviennent : 

    « Il faut au moins être une dizaine à partir de Brest pour que le projet soit tenable. Nous lançons un appel à nous rejoindre et à partager l’info. Nous aurons aussi besoin d’un véhicule suiveur pour mettre le matériel (tentes...). »

     

     
    Infos pratiques 
    Pour participer à la marche, s’inscrire à  giletsjaunesbrest@protonmail.com en donnant son adresse mail ou numéro de téléphone, afin d’être mis en relation avec les autres participants.
    https://giletsjaunesbrestois.home.blog
    Page événement Facebook : Gilets jaunes : La grande marche des oubliés.
     
     
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  • Entre 250 et 300 personnes se sont réunis pour dire adieu à Salah Eddine Mehrazi, lors de la marche blanche, organisée, mardi 30 mars 2021, à Brest (Finistère).Entre 250 et 300 personnes se sont réunis pour dire adieu à Salah Eddine Mehrazi, lors de la marche blanche, organisée, mardi 30 mars 2021, à Brest (Finistère). 

    Une marche blanche était organisée, mardi 30 mars 2021, à la mémoire de Salah Eddine Mehrazi, fauché par un chauffard, le 26 février 2021, alors qu’il travaillait. Amis, professeurs et anonymes lui ont rendu hommage.

    C’est une belle journée ensoleillée. Ce même genre de journée agréable, dont avait profité pour la dernière fois, le 26 février 2021, Salah Eddine Mehrazi. « Nous avions révisé à la bibliothèque universitaire ensemble et puis le soir, il était parti travailler, comme d’habitude », explique Younes, son ami intime. C’est ce soir-là, qu’un chauffard le fauche après avoir grillé un feu rouge, alors qu’il était au guidon d’un scooter pour le service de Domino’s Pizza. Les deux s’étaient rencontrés sur les bancs de la fac, dans la même promo. Il se destinait à être ingénieur en génie industriel. « Ça a été un choc pour nous, surtout les premiers jours… C’est dur à supporter moralement », souffle celui qui passait toutes ses journées avec lui.

    « Ça aurait pu être moi »

    Le jeune homme a le regard grave, mais le ton de sa voix, digne, témoigne d’un courage édifiant. « Au début, il s’est occupé de tout », confie Abdenbi Karfaoui, responsable de la mobilité internationale au Crous. Il souligne l’élan de fraternité exemplaire qui a suivi le drame. « L’UBO et l’employeur ont déployé des moyens pour accueillir sa famille. L’équipe médicale du CHU a été irréprochable. Les étudiants ont fait une cagnotte pour aider… »

    C’est à la demande de cet ami et de la famille que la Fédé B a été sollicitée pour organiser la marche blanche de ce jour. Entre 250 et 300 personnes sont venus se recueillir. Quelques t-shirts blancs floqués dans la foule, « à la mémoire de Salah Eddine Mehrazi », avec un selfie du jeune homme : lunettes rondes, l’allure sérieuse et sympathique. Un gars de 23 ans, « très gentil et très calme ». Dans les rangs, des collègues. Tous ne le connaissaient pas, mais ils sont là pour lui rendre hommage. Maria et Kévin, présents le soir des faits, ont du mal à trouver les mots. « C’est émouvant, c’est toujours compliqué dans l’équipe… Mais on veut montrer la solidarité du groupe. »

    J’ai perdu mon fils, mon être cher

    Des gens de tous âges sont venus ce mercredi : les copains, certains professeurs, des anonymes, mais surtout des étudiants. Builo, 22 ans rapporte : « Ça aurait pu être moi, j’ai été livreur aussi. C’est un des seuls métiers que peuvent envisager les étudiants ici. C’est difficile, parfois on prend des risques. Qu’il repose en paix. » Sandrine est remuée, mère d’une fille à l’université, elle ne peut s’empêcher de penser, elle aussi que « ça aurait pu être ma fille. Vous imaginez, mourir pour une pizza ? »

    De la fac de sciences à la place de la Liberté, le cortège affronte le douloureux souvenir de l’accident, au carrefour de la rue Camille-Desmoulin et de Glasgow. Younès dépose un bouquet de fleurs blanches et prend la parole : Aujourd’hui on se retrouve tous pour lui dire adieu. Une minute de silence est respectée. Une jeune fille filme avec son smartphone, M. Karfaoui commente : C’est pour la famille, ils regardent en direct. Ils ont dû partir le matin même en catastrophe, à cause du Covid, le Maroc ferme ses frontières ce soir à minuit.

    Mais la mère est présente par les mots. Élodie Miossec, l’une des organisatrices de l’évènement, lit sa lettre manuscrite : «Un grand merci pour tout de ce que vous avez fait pour nous. J’ai perdu mon fils, mon être cher… En tant que croyante, il est mort au mauvais moment, mais nous sommes à Dieu et à lui nous retournons. Ses paroles résonnent au moment du lâcher de ballons blancs. Les escaliers de la mairie sont remplis, mais on entend seulement le bruit des fontaines de la place. Un au revoir solennel.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    A lire également: Côté Brest (30/03/21-16h01)-150 personnes ont marché pour rendre hommage à Salah Eddine, étudiant percuté par une voiture à Brest

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  • Charles Paperon a connu mille vies. Notamment celle de Résistant. Le 8 mai 1945, au moment de la capitulation de l’Allemagne nazie, il était à Paris.Charles Paperon a connu mille vies. Notamment celle de Résistant. Le 8 mai 1945, au moment de la capitulation de l’Allemagne nazie, il était à Paris. 

    Ancien voyagiste, fortement impliqué dans le milieu associatif local, Charles Paperon est décédé à 95 ans. Il s’est notamment battu avec les Forces Françaises Libres à partir de 1943. 

    Avant de venir s’installer à Brest (Finistère) dans les années 1970, Charles Paperon, qui s’est éteint mardi 30 mars à l’âge de 95 ans, avait déjà eu mille vies.

    Il voit le jour le 30 janvier 1926, en Allemagne. Quelques années plus tard, sa famille décide de s’installer à Alger, d’où est originaire son père. Son enfance est marquée par le début du second conflit mondial. Dès 1940, il prend conscience de la barbarie nazie et tente de s’engager dans les forces de la France Libre. Trop jeune, il est recalé. Il retente sa chance trois ans plus tard, sans rien dire à ses parents. Avec succès, cette fois. « Un jour de 1943, je leur ai dit que j’avais une commission à faire. Ils ont attendu deux ans que je revienne », racontait-il en mai 2018.

    Menacé par l’OAS

    En août 1944, il participe au débarquement de Provence. Il remonte jusque dans les Vosges, où il est fait prisonnier, avant d’être libéré par les Américains. Il garde un souvenir ému de la capitulation allemande. Il était alors à Paris : « C’est quelque chose d’inoubliable. Nos joues étaient marquées par les baisers. »

    Plus tard, il s’engage contre l’OAS, en Algérie. Deux membres de sa famille, qui font partie de l’organisation secrète, lui apprennent que son nom figure sur une liste de gens à éliminer. Dans la clandestinité, il réussit à prendre un bateau pour Marseille. « Quand je suis monté, la passerelle se levait. »

    De retour en Algérie, quelques années plus tard, il monte une agence de publicité. L’expérience tourne court. « Le gouvernement essayait d’en prendre le contrôle. J’avais échappé à l’OAS, ce n’était pas pour finir entre les balles. »

    Il repart pour la France et pose ses bagages à Paris, avant de faire route pour Brest. Dans les années 1970, il lance Horizon 2000, rue Louis-Pasteur. Son réseau, forgé grâce à la France Libre, lui permet de décrocher de gros contrats. Son credo d’alors ? « Tu veux partir ? Tu pars. Tu paieras quand tu pourras. » À la fin de sa vie, il en rigolait encore : « Ça m’a coûté cher ! » À cette époque, il est aussi le premier Brestois à interdire la cigarette dans une agence de voyages, pour qu’une employée ne soit incommodée.

    Matignon, l’Élysée

    Sa devise – « Suivre un idéal » – le conduit ensuite à s’engager auprès des Éclaireurs de France, de l’UFC, de Handicap international, de Greenpeace ou de SOS Amitié notamment.

    Sa notoriété lui a aussi valu une invitation par le Premier ministre Édouard Balladur pour les commémorations des 50 ans du Débarquement allié. « Je me suis mis pieds nus en arrivant dans les jardins de Matignon, tout près de la Garde Républicaine. C’était très humide.»

    L’Élysée aussi a voulu lui rendre hommage, mais c’était sans compter sur le tempérament de Charles Paperon ! « En 2010, j’ai refusé le diplôme d’honneur de Sarkozy qui était attribué à tous les combattants ! Même aux Vichystes !»

     

    Mickaël LOUĒDEC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Parce que non revendicatif, le rassemblement souhaité par Éric Saintilan, en vue de constituer un groupe citoyen pour les départementales de juin, n’a pas été autorisé par la préfecture. Parce que non revendicatif, le rassemblement souhaité par Éric Saintilan, en vue de constituer un groupe citoyen pour les départementales de juin, n’a pas été autorisé par la préfecture. 

    Parce que non revendicatif, le rassemblement souhaité par Éric Saintilan, en vue des élections départementales à Quimperlé, a été interdit par la préfecture.

    Éric Saintilan, conseiller municipal de Quimperlé (liste Quimperlé, décidons ensemble) avait annoncé le 13 mars 2021 vouloir organiser un rassemblement citoyen ce samedi 3 avril, en vue des élections départementales de juin prochain. Faute d’avoir reçu l’autorisation de la préfecture de se tenir, ce rassemblement est annulé. L’élu le déplore et s’en explique dans un communiqué. « Cette réunion devait avoir lieu en extérieur (place Saint-Michel), et dans le respect des règles sanitaires édictées. Elle avait pour objet de permettre à des personnes hors partis politiques de se rencontrer, se fédérer et s’organiser dans la perspective de présenter des candidats, porteurs de valeurs humaines, environnementales et démocratiques, en un mot, représenter la masse des abstentionnistes qui ne se reconnaissent pas dans les processus électoraux et institutionnels actuels ».

    « Manifestation non revendicative »

    Dans ce communiqué, Éric Saintilan explique que « cette manifestation n’avait pas vocation à être revendicative, mais seulement informative, pédagogique et voulait stimuler le débat démocratique, dans le cadre d’une campagne électorale précédant naturellement un scrutin ». Et regrette qu’« au nom de la sécurité sanitaire, ce type de rassemblement n’est pas autorisé ». Et se demande surtout si « l’interdiction des regroupements de plus de six personnes (ne vise pas) peut-être aussi à empêcher les citoyens de participer au processus de désignation des représentants du peuple ? ». Question posée alors même qu’un rassemblement pour le climat a réuni près de 200 personnes, ce dimanche 28 mars, à Quimperlé, et qu’un rassemblement pour la défense des retraités est prévu ce mercredi 31 mars.

    «Cette manifestation n’avait pas vocation à être revendicative, mais seulement informative, pédagogique et voulait stimuler le débat démocratique»

    Demande hors décret

    Exhumée par un décret du 19 mars dernier, la règle des six personnes est dans les faits en vigueur depuis le deuxième confinement et un décret d’octobre 2020. Dans la pratique, cette règle ne s’applique pas aux manifestations déclarées à la condition qu’elles respectent les dispositions dudit décret. Ce qui, selon la préfecture du Finistère, n’est pas le cas dans le cas présent. Le rassemblement n’est pas revendicatif et n’entre pas de facto dans le champ d’application de l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure « qui ne concerne que les manifestations revendicatives » (cas du rassemblement de dimanche dernier et de celui de ce mercredi). La préfecture considère également que ce rassemblement en vue des élections départementales n’entre pas dans la liste des exceptions prévues par le décret. Alors que la campagne officielle pour les départementales doit s’ouvrir le 24 mai, l’élu voit dans cette interdiction une confiscation de la vie démocratique citoyenne.

    Note

    Éric Saintilan invite les personnes intéressées à le joindre par courriel, ericsaintilan@protonmail.com

     

    source: https://www.letelegramme.fr/ 

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  • Image d’illustration.

    Mercredi 31 mars 2021, à 11 h, devant le centre Guéhenno de Quimperlé (Finistère), la CGT et huit autres organisations syndicales (FO, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC, Ensemble et solidaires, FGR-FP et LSR) appellent à un rassemblement.

    Les syndicats de Quimperlé (Finistère) réclament un pouvoir d’achat décent, le droit à la santé ​et disent non à l’âgisme. Les retraités, malgré la période difficile et anxiogène, veulent défendre leurs droits conquis de haute lutte, pour la jeunesse.

    ​Et ce, en cette année des 120 ans de la naissance du ministre CGT, fondateur de la Sécurité sociale, inscrite dans le programme du Conseil national de la Résistance.

    Ambroise Croizat

    Il s’agit d’Ambroise Croizat, né le 28 janvier 1901, syndicaliste CGT puis ministre du Travail de novembre 1945 à mai 1947, et fondateur de la Sécurité sociale.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Éric Saintilan est conseiller municipal de la liste Quimperlé, décidons ensemble, et conseiller communautaire.Éric Saintilan est conseiller municipal de la liste Quimperlé, décidons ensemble, et conseiller communautaire.

    Dans la perspective des élections départementales de juin, Éric Saintilan avait annoncé qu’il souhaitait organiser un rassemblement public citoyen, ce samedi 3 avril 2021, en extérieur, place Saint-Michel, à Quimperlé (Finistère) dans le respect des règles sanitaires. Elle ne pourra avoir lieu .

    « Cette réunion avait pour objet de permettre à des personnes hors partis politiques de se rencontrer, se fédérer et s’organiser dans la perspective de présenter des candidats, porteurs de valeurs humaines, environnementales et démocratiques, explique Éric Saintilan, conseiller municipal d’opposition de la liste Quimperlé, décidons ensemble et conseiller communautaire. En un mot, représenter la masse des abstentionnistes qui ne se reconnaissent pas dans les processus électoraux et institutionnels actuels ».

    C’est par décision préfectorale que la réunion ne peut se tenir pour deux raisons: elle n’entre pas dans la liste des exceptions prévues par par décret et parce que le début de la campagne électorale officielle pour les élections départementales et régionales a été fixé par la loi au 24 mai.

    Rassemblement non-autorisé

    Cette manifestation n’avait pas vocation à être revendicative, mais seulement informative, pédagogique et voulait stimuler le débat démocratique, dans le cadre d’une campagne électorale précédant naturellement un scrutin. Mais, au nom de la sécurité sanitaire, ce type de rassemblement n’est pas autorisé, poursuit-il.

    À défaut de réunion publique, Éric Saintilan est joignable sur sa boîte courriel : ericsaintilan@protonmail.com

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les avocats des accusés, au tribunal de Paris, ce lundi 29 mars.Les avocats des accusés, au tribunal de Paris, ce lundi 29 mars.

    Une peine de 2,7 millions d’euros a été prononcée, ce lundi 29 mars, contre la firme. Elle devra aussi verser plus de 180 millions d’euros aux parties civiles. Ayant tardé à suspendre la commercialisation de l’antidiabétique détourné comme coupe-faim, l’agence nationale de sécurité du médicament est condamnée à 303 000 € d’amende pour « homicides et blessures involontaires par négligence ».

    Plus de dix ans après le scandale du Mediator, un antidiabétique détourné comme coupe-faim et tenu pour responsable de centaines de morts, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement lundi 29 mars : il a reconnu le groupe pharmaceutique Servier coupable de « tromperie aggravée » et « d’homicides involontaires », mais l’a relaxé du délit d’escroquerie.

    La firme est condamnée à verser 2,718 millions d’euros d’amende, le maximum pour la qualification retenue. Elle devra en outre payer environ 180 millions d’euros aux parties civiles en réparation des préjudices subis, selon les premiers calculs réalisés par des avocats dans la foulée du délibéré. Les juges ont considéré que les laboratoires avaient sciemment dissimulé les propriétés anorexigènes (coupe-faim) et les dangereux effets secondaires du Mediator. Commercialisé de 1976 à 2009, il est à l’origine de graves lésions cardiaques et d’hypertension artérielle pulmonaire.

    Quatre ans de prison avec sursis et amende pour l’ex-numéro 2 de Servier

    Malgré « la connaissance » que Servier avait « des risques encourus », en raison d’alertes sur la toxicité du médicament dans les années 1990, il n’a « jamais pris les mesures qui s’imposaient et a ainsi trompé » les consommateurs, a déclaré la présidente du tribunal.

    L’ex-numéro 2 du groupe pharmaceutique, Jean-Philippe Seta, a aussi été condamné à quatre ans de prison avec sursis et 90 600 € d’amende. Il devra lui aussi indemniser des victimes. Le parquet avait requis à son encontre cinq ans de prison, dont trois ferme, et 200 000 € d’amende. 

    L’agence du médicament ne fera pas appel

    Quant à l’agence nationale de sécurité du médicament, jugée pour avoir tardé à retirer le Mediator du marché, le tribunal a estimé qu’elle avait « gravement failli à sa mission de police sanitaire ». Et l’a condamnée à 303 000 € d’amende, soit la peine maximale pour « homicides et blessures involontaires par négligence » et les amendes contraventionnelles. Elle ne fera pas appel de cette condamnation.

    Quatre anciens cadres et experts de santé accusés de « conflits d’intérêts » avec Servier ont par ailleurs été condamnés à de la prison avec sursis et des amendes. Cinq autres ont été relaxés. Comme les prévenus du volet « trafic d’influence », dont l’ex-sénatrice Marie-Thérèse Hermange, accusée d’avoir modifié un rapport parlementaire en faveur du groupe pharmaceutique.

    « La responsabilité des laboratoires reconnue » 

    « La justice est passée et la responsabilité des laboratoires enfin reconnue », se sont réjouis des avocats de parties civiles. Même si les peines et le montant des dommages et intérêts sont « modérés », note l’un d’eux. D’autres déplorent même une décision du tribunal « un peu en demi-teinte ». Du côté de la défense de Servier, un conseil relève seulement qu’il va « falloir analyser le jugement (près de 3 500 pages) avant de prendre la moindre décision », sur un éventuel appel.

    Philippe MIRKOVIC

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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