• Echanges houleux entre la maire et les agents en fin de rassemblement. Echanges houleux entre la maire et les agents en fin de rassemblement.

    Cent cinquante agents municipaux se sont rassemblés, ce vendredi, devant la mairie de Douarnenez pour dénoncer la refonte de leur temps de travail. La tension a grimpé lorsque la maire Jocelyne Poitevin a voulu intervenir.

    « Mais taisez-vous ! Vous n’avez pas à prendre la parole ! », lancent plusieurs manifestants en voyant la maire de Douarnenez s’emparer du micro. « Vous êtes contre-démocratiques, j’espère qu’on notera votre souci du dialogue, c’est scandaleux ce que vous faites », réplique Jocelyne Poitevin.

     
     
    « Voyez comment sont vos instances syndicales… », ajoute-t-elle. « Mais vous ne les écoutez pas ! », s’emportent des participants… « Nous ne lâcherons rien ! », lance Gildas Drouilleau de l’école de musique, tandis qu’une délégation s’apprête à entrer dans la mairie pour une entrevue avec les élus.

    « Même pas alignés sur la communauté »

    Avec leur arrivée, c’est dans les cris et la tension que s’est achevé, ce vendredi, le rassemblement des agents municipaux de Douarnenez. Ils étaient 150, accompagnés de parents venus soutenir les Atsem (agents des écoles maternelles), pour dénoncer avec force la réorganisation de leur temps de travail, liée au passage à 1 607 heures. Avec un lot de mesures contestées : 60 heures de travail en plus par an, cinq jours de congé en moins, des cycles de travail de 39 heures maximum, la perte de RTT… « Le tout sans aucune compensation, même pas un alignement sur Douarnenez Communauté, c’est écœurant », lâche une agente de l’hôtel de ville.

     
    Des agents de différents services ont fait part de leur mal-être.Des agents de différents services ont fait part de leur mal-être. 

    « La mairie veut aussi supprimer les postes d’Atsem dans les classes de grande section et CP où ces derniers sont majoritaires ! C’est méconnaître et mépriser notre travail, neuf heures trente par jour qui laissent peu de temps aux pauses », témoigne Corinne, Atsem à l’école Victor-Hugo. « C’est un personnel tellement précieux qu’une telle décision est une claque pour tout le monde », complète Leila, une maman solidaire.

    « Qu’avons nous fait pour être considéré de la sorte ? »

    Gildas Trouilleau, lui, n’en revient pas des six semaines d’ouverture supplémentaires du centre des arts, « un temps indispensable qui sert aux professeurs à mener des projets, à faire progresser l’école ». « C’est méconnaître nos métiers et casser quelque chose qui marche, avec près de 600 élèves ce qui est remarquable », ajoute-t-il. Même colère chez Xavier, au service bâtiment : « Qu’avons nous fait pour être considérés de la sorte ? » Il pense que les jours de congés en moins et la modification de l’amplitude et du volume horaires vont encore renforcer la difficulté de recruter.

    « Le mal-être traverse tous les services, les agents souffrent de ce manque de reconnaissance », constate Laurie Le Hénaff, agente territoriale et représentante CGT. Elle espère encore pouvoir changer la donne. Le comité technique se tiendra le 14 juin prochain, avant un passage en conseil municipal, le 28 juin. Un préavis de grève court jusqu’au 30 juin, d’autres actions sont envisagées.

     

    Rodolphe Pochet

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Des accompagnants d’élèves handicapés en colère à Brest ( LT.fr - 03/06/21 - 17h37 ) Une centaine de personnes se sont retrouvées devant le Quartz à Brest pour manifester contre l’évolution du métier d’Accompagnant d’élève en situation de handicap, ce jeudi midi.

    Une centaine de personnes ont protesté contre l’évolution à venir du métier d’accompagnant d’enfant en situation de handicap (AESH), ce jeudi midi, devant le Quartz à Brest.

    « Je suis venue manifester contre les Pial ». Sandwich à la main, pancarte dans le dos devant le Quartz, au milieu des stands syndicaux et des odeurs de merguez grillées, Aurélie, de Lesneven, envisage très mal l’arrivée, à la rentrée de septembre, des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial).

    Des accompagnants d’élèves handicapés en colère à Brest ( LT.fr - 03/06/21 - 17h37 ) Aurélie, de Lesneven, intervient dans une école de Lannilis. Elle est venue manifester à Brest ce jeudi contre l’évolution programmée de son métier d’accompagnante d’enfant en situation de handicap. 

    Statut précaire et petit salaire

    Si Aurélie a la chance de travailler 32 heures par semaine, pour 1 055 € par mois, c’est 24 heures pour bon nombre de ses collègues, pour un salaire de moins de 800 €. Beaucoup sont sur des contrats précaires et partiels et ne peuvent pas forcément exercer une autre activité partielle, du fait de leurs horaires.

    À la rentrée, il y aura à Brest deux Pial, un pour le premier degré et l’autre pour le second, public et privé confondus. Là où un accompagnant s’occupe actuellement d’un ou quelques élèves dans une école, il ou elle pourra intervenir dans plusieurs. Cette réforme permettrait notamment que les remplacements, souvent manquants, soient mieux assurés.

    Ils réclament « un vrai statut de fonctionnaire »

    Une centaine de personnes se sont retrouvées ainsi sur le parvis du Quartz, ce jeudi midi, à l’appel de l’intersyndicale FO, CGT, FSU, CNT et Sud. Et le mouvement a été bien suivi dans nombre d’établissements. Un autre rassemblement a eu lieu à Quimper, ce jeudi.

    Les syndicats réclament « un vrai statut de fonctionnaire de catégorie B, avec un salaire à 1,4 fois le Smic en début de carrière. Le droit à une formation continue et une formation initiale avant la prise de poste. L’abrogation des Pial. Un recrutement massif d’AESH. L’accès à la prime Rep et Rep + », c’est-à-dire liée à l’éducation prioritaire.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Handicap. Les capacités d’hébergement posent question dans le Finistère ( OF.fr - 02/06/21 - 18h53 )  Le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère s'inquiète notamment des listes d'attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d'hébergement dans le département. 

    À l’approche des élections départementales (20 et 27 juin 2021), le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29) s’inquiète des listes d’attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d’hébergement dans le département.

    C’est un cri d’alerte que lance le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29), lors d’une conférence de presse tenue mardi 2 juin 2021 à Quimper par Pierre Dubois (président), Myriam Cussonneau et Michel Leblois. « Une alerte pour l’opinion », selon son président Pierre Dubois, mais aussi pour les candidats aux élections départementales (à moins de trois semaines du premier tour le 20 juin 2021), que le CAPH 29 se prépare à solliciter pour connaître leurs programmes en faveur des personnes handicapées.

    Des listes d’attente de plus en plus longues

    Le collectif, qui rassemble 40 associations, s’inquiète notamment du manque de places en hébergements, avec des listes d’attente qui grossissent chaque année. Selon les estimations datant de la fin de l’année 2020, environ 500 personnes attendent ainsi de pouvoir être accueillies dans les foyers de vie du Finistère, pour 876 places recensées fin 2018 dans le département. Même constat pour les foyers d’accueil médicalisés (451 places fin 2018, 180 personnes estimées sur listes d’attente) et les maisons d’accueil spécialisées pour les handicaps très lourds (206 places, environ personnes en attente).

    Une situation qui crée un « effet domino » selon Michel Leblois, ancien président des Papillons Blancs du Finistère : « Les jeunes en institut médico-éducatif (IME) ou institut d’éducation motrice (IEM) sont censés quitter ces structures à l’âge de 20 ans pour les établissements et services d’aide par le travail (Esat). Mais comme il n’y a pas de place pour eux dans le monde adulte, ces jeunes y restent jusqu’à 24, 25, 26, voire 27 ans. Du coup, les IME ne peuvent plus faire rentrer les plus jeunes. Les services du travail et de l’enfance sont bloqués. »

     Le CAPH 29 met également en lumière les délais de traitement et de paiement des dossiers pour les obtentions de droits, fixés à quatre mois par les textes officiels mais calculés à 7,1 mois par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Finistère, ainsi que le manque de formation des décideurs et de certains intervenants.

    Autant de points chauds qui sont mis à l’attention du Conseil départemental, actuel et futur.

    Auteur : Pierre LE GALL.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Ce jeudi 3 juin, des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont manifesté devant la préfecture à Quimper. Ce jeudi 3 juin, des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont manifesté devant la préfecture à Quimper. 

    Revalorisation salariale, abandon des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial) et reconnaissance du métier. C’est ce que demandent, à Quimper, les accompagnants d’élèves en situation de handicap.

    « Cela fait dix ans que je fais ce métier. Je n’ai jamais eu d’augmentation de salaire. Pire, j’ai perdu 100 euros. On nous impose de ne travailler que 24 h par semaine », dénonce Monique, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH), qui touche 760 euros par mois. Pour rappel, le seuil de pauvreté établit par l’INSEE s’élève à 1 041 euros mensuels. Avec plusieurs de ses collègues, elle fait grève ce jeudi pour dénoncer ces conditions de travail.

    Une grande précarité

    « Nous ne sommes payés que pour 24 h travaillées dans la semaine. Pourtant, nous arrivons toujours en avance au travail pour discuter avec les professeurs du programme de la journée, et nous restons aussi plus tard pour échanger avec les parents », ajoute Sophie, accompagnante en lycée professionnel. Pour joindre les deux bouts, certains d’entre AESH ont une activité secondaire. « Dès que l’année scolaire se termine, je suis crêpière tout l’été. Je n’ai pas le temps de me poser », confie Monique.

    Pour d’autres, la situation est bien plus dramatique. « Certains ne peuvent plus s’acheter à manger à la fin du mois », alerte Nicole, AESH depuis plusieurs années également. Pour lutter contre la précarité, les manifestants revendiquent donc un salaire à 1,4 fois le SMIC.

    La fin des Pial et des formations

    En plus de la fin des contrats précaires et de la mise en place d’un vrai statut, les AESH demandent la suppression des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial). Ces pôles ont pour vocation de mutualiser les accompagnants sur plusieurs établissements. « Nous nous retrouvons avec plus d’élèves à aider dans différentes écoles. Ces services partagés exigent une grande flexibilité et adaptabilité qui compliquent notre métier. Une collègue à moi s’occupe de dix enfants ! Les Pial dégradent nos conditions de travail et surtout l’accompagnement des enfants », avertit Monique.

    Enfin, les accompagnants d’élèves en situation de handicap souhaitent avoir des formations initiales et continues pour mieux aider les élèves. « Nous n’avons aucune formation. Lorsque j’ai commencé il y a dix ans, on m’a dit que j’allais m’occuper d’un jeune autiste. Ni moi, ni les enseignants n’étions formés pour s’occuper de lui », se souvient-elle.

    Arthur Duquesne

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Pays de Brest. Les AESH, en plein désarroi, se mobilisent ce jeudi au Quartz ( OF.fr - 02/06/21 - 22h09 ) Les AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) sont en grève, ce jeudi, au Quartz, à Brest.

    Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) se mobilisent sur le parvis du Quartz, à Brest (Finistère), ce jeudi 3 juin 2021. Ils réclament un vrai statut et veulent alerter sur la dégradation de leurs conditions de travail. Isabelle, AESH depuis cinq ans, témoigne.

    Les accompagnants des élèves en situation de handicap, appelés plus communément AESH, ont pour rôle d’accompagner des enfants en difficulté pendant une période de leur scolarité. Néanmoins, ce processus qui se veut une aide pour les uns, dissimule parfois une grande détresse et une certaine précarité pour les autres.

    Isabelle, AESH qui travaille sur le territoire, explique pourquoi, ce jeudi 3 juin 2021, elle fera grève au même titre que ses collègues, sur le parvis du Quartz, à Brest (Finistère). Elle pratique ce métier depuis cinq ans et en est à son deuxième CDD.

    « Ce sont des cycles de trois ans renouvelables une fois, mais j’ai des collègues qui sont en CDD depuis beaucoup plus longtemps. Je gagne 760 € par mois et mes frais de route ne sont pas remboursés. Je travaille 24,18 heures par semaine, ce sont des contrats de 62 % de 35 heures, explique-t-elle. Cette organisation est liée aux pôles inclusifs d’accompagnement localisés, PIAL, mis en place par l’État depuis 2018-2019. » Ce concept récent permet à l’AESH de travailler dans plusieurs écoles mais aurait pour conséquence la dégradation des conditions de travail des intervenants.

    Quelle conséquence pour les enfants ?

    Les jeunes en situation de handicap sont-ils gagnants de cette nouvelle formule ? « Nous pouvons être envoyés pour une mission d’une journée dans une école sans connaître le dossier du ou des jeunes. Nous pouvons également avoir en charge cinq enfants dans une seule classe alors qu’un seul est prévu par le contrat. »

    Actuellement, Isabelle est en charge d’un autiste Asperger. « Ça se passe plutôt bien, il est gentil, ça va. » Néanmoins, elle peut être appelée à s’occuper de n’importe quel autre enfant en lien avec la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). « Je suis individualisée mais, quelquefois, je dois m’occuper de plusieurs enfants. » La formation d’Isabelle n’est pourtant pas en rapport avec cette profession. « Au début, j’ai reçu la formation Magistère qui dure 60 heures, puis plus rien. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Un rassemblement « pour les libertés et contre les idées d’extrême droite » le 12 juin à Brest ( LT.fr - 02/05/21 - 16h11 )

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Le rassemblement aura lieu sur la place de la Liberté, à Brest.

    Suite à l’appel national du samedi 12 juin 2021 « pour les libertés et contre les idées d’extrême droite », les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires du Finistère appellent tous les salariés, privés d’emploi, retraités, jeunes, précaires, etc., à un rassemblement ce même jour, à Brest. Il aura lieu place de la Liberté, à 11 h. Elles invitent toutes les organisations signataires de l’appel national présentes dans le département à les rejoindre.

    « Les injustices explosent »

    « Depuis maintenant plusieurs mois, nos syndicats constatent un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire, les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale », expliquent les organisateurs du rassemblement.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Brest. Un pique-nique en soutien à Milena et Mariami, menacées d’expulsion. ( OF.fr - 02/06/21 - 16h24 )Mariami était présente à cette nouvelle mobilisation contre son expulsion, avec des amis qui la soutiennent.

    La mobilisation contre l’expulsion de Milena et Mariami, deux collégiennes de l’Harteloire, se poursuit, à Brest (Finistère). Un pique-nique était organisé, mercredi 2 juin 2021, pour poursuivre la lutte.

    Plus d’une cinquantaine de personnes se sont réunies, square Alphonse-Juin, à Brest, pour soutenir Milena et Mariami, menacées d’expulsion avec leurs familles respectives. Voilà plusieurs mois que des associations, le collège de l’Harteloire, où elles sont scolarisées en 6e, parents d’élèves et camarades se mobilisent. Cette fois, c’est sous la forme d’un pique-nique que leurs soutiens ont décidé de montrer qu’ils ne lâcheraient rien.

    « Depuis le début, on n’a pas eu de réponses, d’avancées. On ne lâchera rien, cette politique d’expulsion est choquante, n’a aucun sens et n’est pas juste, témoigne Gladys Guillerm, l’une des organisatrices de la mobilisation. Elles sont très bien intégrées, elles demandent juste à vivre sereinement, avec leurs familles auprès d’elles. On ne quitte jamais un pays par plaisir. Il y a des raisons à leur arrivée en France. »

    « Je n’ai pas envie de partir »

    Une mobilisation qui a fait chaud au cœur de Milena et Mariami. « Mon papa est malade et a besoin de rester ici pour ses soins, raconte Mariami. Je suis contente de ce soutien, ça fait trois ans que je suis à Brest et j’aime beaucoup cette ville. je n’ai pas envie de partir et de changer de collège. » Mariami et sa famille sont sous le coup d’une obligation de quitter le territoire national. Son père gravement souffrant, demande des soins constants, auxquels il ne pourrait pas avoir accès dans son pays d’origine.

    Plus loin, Milena partage aussi ce moment de soutien avec des camarades. « Je suis triste, mais j’essaye de tenir le coup, explique la jeune fille. Mon papa a déjà été renvoyé en Arménie. Ça fait sept ans que je suis à Brest, et c’est mieux ici, là-bas il y a la guerre. Et j’ai plein d’amis ici. » Atteinte du syndrome de Goldenhar, elle bénéficie de soins depuis 2014. Le retour en Arménie signifierait aussi l’arrêt de ces soins, alors même qu’ils lui sont plus que nécessaires.

    Après le pique-nique, le groupe devait se diriger vers la préfecture, dans l’espoir d’être reçu. Deux pétitions sur change.org ont aussi été lancées.

    Les liens des pétitions : https://www.change.org et https://www.change.org

    Auteur : Jade SIMON

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Dans les théâtres occupés, « on se bat contre un gouvernement qui ne veut rien entendre » ( LT.fr - 01/06/21 - 13h08 )  Le mouvement initié par Denis Gravouil et les occupants de l’Odéon a fait tache d’huile : après le théâtre parisien, une centaine d’autres théâtres en France ont été occupés. Une soixantaine d’entre eux le sont toujours, dont Le Quartz.

    Secrétaire général de la CGT-spectacle et occupant de la première heure du Théâtre de l’Odéon, à Paris, Denis Gravouil était de passage à Brest, ce lundi 31 mai, pour y rencontrer les occupants du Quartz. L’occasion de faire un point d’étape.

    Quel est l’objet de votre venue à Brest ?

    Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT-spectacle : « Je n’avais pas encore eu l’occasion de rencontrer physiquement les occupants du Quartz : les réunions en Zoom ne remplacent pas tout. L’idée était surtout de discuter de la suite parce que le mouvement n’est pas terminé : les réouvertures partielles et les semi-annonces du gouvernement ne suffisent pas à satisfaire nos attentes. C’est tout sauf une vraie reprise, avec un véritable plan, comme on le demande ».

    La principale difficulté du mouvement ne sera-t-elle pas de rester audible, dans ce contexte de déconfinement progressif ?

    « Bien sûr. Il faut qu’on arrive à continuer de porter nos revendications, à commencer par le retrait de la réforme de l’assurance chômage et l’ouverture de droits pour tous ceux qui en ont besoin. On va continuer de traiter les chômeurs de fainéants alors qu’ils sont victimes d’une politique de l’emploi qui ne tient pas ses promesses ».

    Ne craignez-vous pas que le grand public peine à comprendre la poursuite du mouvement, alors qu’une reprise des activités (salles, festivals, etc.), bien que partielle, est amorcée ?

    « C’est vrai que ce mouvement porte beaucoup de revendications en même temps : d’un côté, pour que les gens du spectacle travaillent, de l’autre, des droits sociaux pour les travailleurs, dont les plus précaires. Cette bataille, c’est évidemment David contre Goliath. On se bat contre un gouvernement qui ne veut rien entendre et qui continue à mentir, comme Mme Borne qui disait encore dimanche sur France Inter « qu’il n’y a pas un demandeur d’emploi dont l’allocation va baisser au 1er juillet »… ». 

    Les syndicats avancent, eux, une baisse des allocations de l’ordre de 25 %.

    « Ce n’est qu’une moyenne. En réalité, ce sera une vraie loterie : certains ne perdront rien, tandis que d’autres connaîtront une baisse 50 ou 60 %. La vraie rupture d’égalité est là et c’est qu’on espère faire juger par le conseil d’État ».

    Vous étiez parmi les tout premiers occupants de l’Odéon, d’où est parti le mouvement d’occupation des théâtres en France. Que pensez-vous de la menace d’expulsion qui planerait au-dessus du Quartz occupé ?

    « Ce serait quand même assez incroyable, parce que ni la direction du Quartz ni la mairie (solidaires du mouvement) ne la demandent. Il semblerait que ce soit la préfecture qui veuille faire du zèle. Si c’est le cas, on n’est plus dans un état de droit, parce qu’il n’y a aucun trouble à l’ordre public »

    Thierry Dilasser

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Une partie du personnel du service de transport interne du centre hospitalier de Quimper Cornouaille (Finistère) a débrayé devant l’hôpital, ce mardi 1er juin 2021.Une partie du personnel du service de transport interne du centre hospitalier de Quimper Cornouaille (Finistère) a débrayé devant l’hôpital, ce mardi 1er juin 2021. 

    Le service de transport interne du centre hospitalier de Quimper Cornouaille (Finistère) a lancé un mouvement de grève depuis plus de deux semaines, dans un contexte social tendu au sein de l’établissement.

    Ils courent du soir au matin et du matin au soir. Ils sont indispensables au fonctionnement du centre hospitalier de Quimper Cornouaille (Finistère). Mais ça ne va plus : les brancardiers et les ambulanciers du service de transport interne ont décidé il y a plus de quinze jours d’entamer un mouvement social, dénonçant les conditions dans lesquelles ils exercent leur métier et le manque criant d’effectif dans leur service.

    Leur quotidien ? « On court tout le temps, témoigne Lucie, brancardière (1). Il faut sans cesse aller chercher des lits ou des fauteuils d’un étage à l’autre. Si encore on avait assez de matériel… » Son métier à elle, c’est de transporter les patients depuis les urgences ou depuis les chambres vers les différents services, puis les ramener. Bref, elle passe la journée à faire des allers-retours.

    « On nous appelle les déménageurs bretons »

    Normalement, elle réalise 32 courses par jour. « Mais actuellement, nous sommes plutôt à 45-50 », compte sa collègue, Élodie (1). Soit environ huit minutes par courses, chrono en main ! « On nous appelle les déménageurs bretons. »

    « La quantité l’emporte sur la qualité », soupire Élodie. Le rythme est désormais donné par un logiciel installé sur téléphone portable (nommé PTHA). « Toutes les courses nous arrivent là-dessus, explique Lysie (1) en montrant le sien. Dès qu’on a une course, on la valide, mais parfois on en a trois, quatre en même temps. Et entre deux, on n’arrive pas à avoir le temps de boire un coup ou d’aller aux toilettes. »

    Ce qu’elles demandent ? Plus de personnel, parce qu’avec treize personnes par jour pour tout l’hôpital – sans compter les personnes en arrêt qui ne sont pas remplacées – cela ne suffit pas, estiment-elles. « Le soir, après 18 h, on n’est plus que quatre pour ramener les patients au retour du bloc, sans compter ceux qui ont attendu toute la journée aux urgences… », ajoute Lucie.

    « L’hôpital est une poudrière »

    La situation n’est pas nouvelle. Les syndicats CGT et Sud alertent sur une équipe de transport, « en réelle souffrance : l’état de fatigue physique, psychologique et morale remet en question la qualité de l’aide, de soin et de l’assistance portée au patient. » Une réunion a eu lieu vendredi 28 mai 2021, avec la direction de l’hôpital. « Il n’y a pas eu d’avancées », estiment Joseph Boniz (Sud) et Jean-Marc Trebern (CGT).

    Le transport interne n’est pas le seul service en souffrance. Il y a quelques jours, c’est le service des urgences qui alertait sur les conditions d’accueil des patients. « L’hôpital est une poudrière », confie Joseph Boniz. Et la colère générale risque bientôt d’exploser.

    Flora CHAUVEAU

    (1) Ces brancardières ont préféré ne pas donner leur identité, par crainte d’être identifiées par leur hiérarchie.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  •  Actualités du Syndicat CGT du CHRU Brest - Carhaix ( FB - 31/ 05/2021 ).

    Cette semaine, Thomas va une nouvelle fois vous faire le point de l'actualité du CHRU Brest. A l'ordre du jour le point sur diverses lutte dans les services : régulation médicale, centre René Fortin, psychiatrie. C'est aussi la lutte des psychologues et dénomiteur commun pour toutes et tous : la journée d'action du 15 juin prochain, l'appel à la grève de la CGT pour exiger la réouverture des négociations du Ségur de la Santé. Pour finir, nous pousserons un double "coup de gueule" : contre l'utilisation des bons d'essence par la direction à des fins de fonctionnement des voitures de service et contre la direction qui sanctionne un de nos militants....

    Pour visionner la video cliquer sur: 

     https://fb.watch/5QNJc38mBV/

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  • Les canalisations d’eau usées vétustes, retirées et remplacées au halage, à Quimper (Finistère). Elles sont en piteux état, bien que les trous que l’on aperçoit soient dus aux engins qui les ont extraits de la terre. Les canalisations d’eau usées vétustes, retirées et remplacées au halage, à Quimper (Finistère). Elles sont en piteux état, bien que les trous que l’on aperçoit soient dus aux engins qui les ont extraits de la terre. 

    Ces derniers mois, dans le Finistère, de nombreuses ruptures de canalisations d’eau potable et d’eaux usées ont eu des conséquences directes sur le quotidien des riverains, notamment autour de Quimper. Le signe d’un réseau vieillissant.

    Dans le Finistère, les ruptures de canalisations sont nombreuses. La dernière en date a été constatée près de Quimper, mardi 25 mai 2021. Une rupture de canalisation d’eau potable qui dessert le Sud-Cornouaille a provoqué une fuite. Les habitants de Briec et de Landrévarzec ont été impactés.

    Voici une carte non exhaustive des incidents relevés depuis deux ans dans le Finistère, hors accidents liés à des travaux.

    En rouge, il s’agit des ruptures de canalisations d’eau potable, et en marron, des ruptures de réseaux d’eaux usées.

    En mai 2021, deux ruptures coup sur coup dans le pays fouesnantais

    Quelques jours plus tôt, samedi 22 mai 2021, un incident est enregistré sur le réseau d’eau alimentant les usagers de Clohars-Fouesnant, Gouesnach, Pleuven, Saint-Évarzec et un quartier de Bénodet.

    Ce dernier intervient seulement deux semaines après un problème technique sur ce même réseau, le 29 avril 2021. 5 000 abonnés résidant dans ces communes sont touchés, ils sont privés d’eau durant cinq jours. Une distribution de bouteilles est organisée sur-le-champ.

    Excédés par ces deux accidents successifs, des riverains ont lancé une pétition.

    Le 17 avril 2021, à Pont-l’Abbé

    À peine deux semaines plus tôt, une canalisation d’eau potable cède à Pont-l’Abbé, derrière le Cinéville. Face à l’importante fuite d’eau, la communauté de communes demande aux habitants du Pays bigouden sud de réduire leur consommation d’eau à l’essentiel. Selon les premiers éléments, il s’agirait d’une rupture de 40 cm de diamètre.

    En novembre 2019, un incident avait aussi perturbé la circulation rue Roger-Signor, à Pont-l’Abbé. Les piétons avaient eu de l’eau jusqu’aux chevilles lorsqu’ils traversaient la rue.

    Automne 2020, à Quimper

    Fin octobre 2020, c’est, cette fois, une canalisation d’eaux usées qui rompt, au bord de l’Odet. Une centaine de mètres cubes se déverse accidentellement.

    Des travaux sont menés mais, seulement trois semaines plus tard, rebelote. Une course contre la montre est alors engagée pour pomper les eaux usées de la moitié de Quimper, des engins travaillent jour et nuit.

    « L’eau et l’assainissement, on n’en parle pas dans une campagne électorale. C’est pourtant quelque chose qui coûte cher en ressources humaines. Il faut se donner les moyens du renouvellement de ces réseaux et donner de l’information au public », commente alors la présidente de l’agglomération, Isabelle Assih, dans nos colonnes, le 28 novembre 2020.

    Le chantier de raccordement des deux canalisations d’eaux usées menant à la station d’épuration du Corniguel, à Quimper (Finistère). 

    Été 2020, à Brest

    De fortes pluies orageuses tombent, samedi 15 août 2020, sur l’ensemble de la Bretagne. Elles provoquent notamment des ruptures de canalisations, qui inondent plusieurs services de santé de Brest : 48 personnes sont évacuées de la clinique de l’Iroise, à Bohars, et le plateau des urgences de l’hôpital de la Cavale-Blanche est vidé.

    Été 2019, à Quimerc’h et Rosnoën

    Le centre du Finistère n’est pas épargné. Au cours de l’été 2019, Quimerc’h et Rosnoën ne sont plus alimentées en eau potable, en raison d’une autre rupture de canalisation. Des bouteilles d’eau sont mises à disposition en mairie en attendant l’installation d’un tuyau de secours.

    Ce n’est pas la première fois que le problème se pose à cet emplacement. « C’est une canalisation qui est ancienne qui passe dans le lit du cours d’eau la Douffine, au milieu de roseaux , observe alors le maire de Pont-de-Buis. Elle avait déjà cassé il y a quelques années. »

    Janvier 2019, à Brest

    Encore un peu plus au nord, en janvier 2019, c’est à Brest qu’une rupture de réseau est constatée, dans le quartier de Kerinou. Un tronçon de 30 cm de diamètre se casse, provoquant le soulèvement de la chaussée et la fuite de 1 000 mètres cubes d’eau. Les rues adjacentes sont inondées, d’innombrables foyers sont privés d’eau.

    En janvier 2019, la rupture d’une canalisation a entraîné une inondation dans le quartier de Kerinou. 

    À l’origine de l’incident, « une canalisation en fonte grise très âgée mesurant un mètre cinquante. Elle était fragile, car elle a été posée après la guerre », explique à l’époque Jean-François Menez, directeur de la production de l’Eau du Ponant.

    Et la liste n’est pas exhaustive.

     

    Éloïse LEVESQUE

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • « L’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation fait son chemin » ( LT.fr - 29/05/21 - 17h29 )Parmi les sujets évoqués lors de la fête de la Sécurité sociale : le décryptage d’un bulletin de salaire, le quotidien des personnels de santé, ou encore l’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation prônée par Jean-Claude Balbot et les organisations agricoles auxquelles il appartient. 

    Une fête de la Sécurité sociale s’est tenue sur le parvis du Quartz, à Brest, ce samedi. Au menu : concert de Brin d’Zinc, jeux et fanfares, mais surtout des prises de parole éclairantes, dont celle de Jean-Claude Balbot, membre du Civam (*) et de la Confédération paysanne.

    En quoi consiste la notion de sécurité sociale de l’alimentation que vous prônez ?

    « L’idée consiste à prolonger le système de sécurité sociale mis en place en 1945 à l’alimentation des ménages. D’appliquer à l’alimentation et à l’agriculture le même principe qu’à la santé, en les socialisant. Au sein des différentes organisations agricoles dont je suis membre (Atelier paysan, réseau Civam et Confédération paysanne), on est désespérés de l’orientation que prennent les politiques agricoles, et donc alimentaires : politiques dont on constate les limites, en Bretagne tout particulièrement. Il nous apparaît que le seul moyen dont on dispose pour modifier en profondeur ces politiques est de socialiser l’agriculture et l’alimentation. Et un des moyens de le faire est la sécurité sociale de l’alimentation ».

    « Aujourd’hui, on retrouve dans tous les programmes électoraux, sous une forme ou une autre, l’idée que nous défendons. On est contactés par tous les partis politiques, du Rassemblement national à la France insoumise ».

    S’agit-il aussi d’une façon d’assurer à tous la possibilité de s’alimenter, tout en protégeant le travail des producteurs ?

    « Cela permettrait de sortir des politiques de charité, de l’aide alimentaire, même modernisées (épiceries sociales…), qui auraient dû être réservées à l’urgence et qui, dans les faits, concernent aujourd’hui entre 7 et 10 millions de personnes en France. Sachant qu’on est certain que ce nombre est appelé à grossir dans les années à venir. Ce qui aurait dû être de l’urgence et qui devient la norme reflète l’échec des politiques agricoles et alimentaires mises en place depuis le début des années 60. On dit qu’il faut revenir là-dessus, en créant un mouvement populaire autour du mal-être paysan et des frustrations alimentaires : près de la moitié de la population en France déclare ne pas se nourrir comme elle le souhaite ».

    « L’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation fait son chemin » ( LT.fr - 29/05/21 - 17h29 )   La fête de la Sécurité sociale se voulait un temps d’échange et de convivialité. 

    Ce modèle existe-t-il déjà ailleurs ?

    « Non, nulle part, et c’est quelque chose dont personne ne parlait avant que les organisations auxquelles j’appartiens ne s’y intéressent. C’est en partant du constat que la pauvreté alimentaire ne cesse de gagner du terrain depuis une quinzaine d’années qu’on a lancé une réflexion pour y remédier. Aujourd’hui, on retrouve dans tous les programmes électoraux, sous une forme ou une autre, l’idée que nous défendons. On est contactés par tous les partis politiques, du Rassemblement national à la France insoumise. L’idée fait son chemin, et il est bon de rappeler que la Sécurité sociale telle qu’on la connaît ne s’est pas faite du jour au lendemain. Elle est le résultat d’une réflexion longue de plus de soixante ans, qui a débuté au XIXe siècle. En ce qui concerne l’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation, on espère que ça ne sera pas aussi long, mais on sait que c’est un travail de fond qui peut prendre du temps ».

    * Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À Brest, le futur Centre national des phares Le Signal menace la sécurité sur le quai, selon la CGT des marins ( LT.fr - 29/05/21 - 18h51 )Jean-Paul Hellequin (troisième à partir de la gauche) et des employés de la Penn Ar Bed, lors de la mise en place de la banderole.

    Le Centre national des phares Le Signal, dont la construction se poursuit au premier éperon du port de commerce de Brest, continue d’inquiéter les personnels de la compagnie maritime Penn Ar Ped, qui dessert les îles. Dix mille tonnes de marchandises transitent chaque année dans cet espace restreint, de même que 130 000 passagers. Camions et chariots élévateurs y circulent constamment, ce qui alarme également la CGT des marins et son porte-parole, Jean-Paul Hellequin. Après qu’ils ont pris contact avec les employés concernés, une banderole a été apposée ce vendredi après-midi, près de la gare maritime.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • La Fonderie de Bretagne, à Caudan, emploie 350 salariés dont 40 habitent dans le pays de Quimperlé. La Fonderie de Bretagne, à Caudan, emploie 350 salariés dont 40 habitent dans le pays de Quimperlé. 

    En conseil communautaire, jeudi 27 mai, Sébastien Miossec a souhaité exprimer le soutien des élus aux salariés grévistes de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56).

    Sébastien Miossec, président de Quimperlé communauté, a souhaité s’exprimer en début de conseil communautaire, ce jeudi 27 mai, sur la situation à la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56). Des salariés de l’usine sont en grève depuis plus d’un mois pour défendre leur usine, que Renault souhaite céder. 

    « Les élus locaux, unanimement mobilisés, en pays de Lorient comme en pays de Quimperlé, ont exprimé à plusieurs reprises leur solidarité avec les salariés et leur totale incompréhension face au comportement du groupe Renault », a déclaré Sébastien Miossec, au nom des élus de Quimperlé communauté. Une quarantaine d’employés de cette entreprise du bassin de Lorient vivent dans le pays de Quimperlé avec leur famille. « Nous sommes donc très concernés », ajoute le président de la communauté d’agglomération.

    « L’État doit taper du poing sur la table »

    « Les mutations imposées par l’évolution de la demande de la clientèle, et surtout par les impératifs environnementaux, viennent percuter des entreprises et notamment l’ensemble des fonderies françaises », estime Sébastien Miossec. « Des solutions existent. Les millions d’euros investis ne peuvent pas l’avoir été pour arriver à une fermeture pure et simple de cette entreprise. Le soutien massif de l’État pour aider nos industries à se transformer et à maintenir de l’activité en France doit permettre à la Fonderie de Bretagne de s’adapter aux exigences nouvelles du marché de l’automobile ».

    Pour le président de Quimperlé communauté, « l’État actionnaire du groupe Renault, même minoritaire, doit véritablement taper du poing sur la table pour ne pas sacrifier la Fonderie de Bretagne. Et imposer au groupe Renault de reprendre un dialogue constructif avec les salariés, en y associant les élus locaux prêts à accompagner l’émergence de solutions ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le bureau de La Poste du Rouz a été fermé à plusieurs reprises ces dernières semaines. La situation n’est pas nouvelle et suscite des craintes d’un désengagement de l’entreprise. Le bureau de La Poste du Rouz a été fermé à plusieurs reprises ces dernières semaines. La situation n’est pas nouvelle et suscite des craintes d’un désengagement de l’entreprise. 

    Les fermetures récurrentes de l’agence de La Poste du Rouz soulèvent des inquiétudes. Contactée, la direction dit présenter ses excuses et « vouloir remédier à cette situation ». Sans pour autant apporter de précisions.

    À l’agence de La Poste du Rouz, les fermetures régulières suscitent de plus en plus d’inquiétudes. Claude Drouglazet, ancien élu et membre de l’association À Bâbord Toute !, s’interroge même « d’une fermeture définitive » du site. « Il faut que le maire se batte pour maintenir ce service dans la commune », formule-t-il.

    À l’UDB Bro Konk, on va jusqu’à assurer que « de fortes pressions s’exercent à propos du bureau du Rouz ».

    Interrogé sur ces craintes, le maire Marc Bigot affirme que l’agence annexe « a toute son importance. Surtout l’été où la fréquentation augmente et que de nombreux professionnels s’y rendent ». Ce dernier dit avoir rencontré les responsables durant son début de mandat afin « d’insister » sur « l’importance » de la présence de ce service dans le quartier. Et ajoute n’avoir été informé, depuis, d’aucun projet de clôture définitive. « Ils nous préviennent dès qu’il y a un problème. Il faut aussi savoir que les locaux appartiennent à la Ville », complète le maire.

    Des excuses… mais pas de réponse précise

    Et du côté de la direction de La Poste ? S’il est reconnu que l’ouverture du bureau a été impactée « ces dernières semaines en raison d’absences de collaborateurs du même secteur » et que « la direction de La Poste présente ses excuses pour la gêne occasionnée et met tout en œuvre pour remédier à cette situation », aucune réponse précise n’est apportée sur la volonté de maintenir, ou non, cette agence ouverte.

    La Poste ajoute que le bureau « sera exceptionnellement fermé ce samedi 29 mai. Les clients ayant des opérations bancaires ou des opérations courrier-colis à réaliser avec un chargé de clientèle, sont invités à se rendre au bureau de poste le plus proche ». Soit celui situé quai Carnot.

    Dès le mardi 1er juin le bureau de poste du Rouz rouvrira aux horaires habituels.

     

    Guirec Flécher

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le service de transport interne de l’hôpital en grève mardi 1er juin

    Dans un communiqué, les syndicats CGT et Sud de l’hôpital de Quimper-Concarneau annoncent un débrayage, mardi 1er juin, des agents du transport interne des patients du Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (Chic).

    Les revendications portent sur « le respect des temps de pause » et « la demande de moyens humains et matériels supplémentaires pour la prise en soins des patients ».

     

     

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  • À Brest, une nouvelle action signée par les intermittents du spectacle. ( LT.fr - 27/05/21 - 16h50 )  Les banderoles ont été apposées sur des rues très fréquentées. 

    Les intermittents du spectacle, victimes eux aussi de la crise sanitaire, et qui occupent depuis mars dernier le Quartz, utilisent par tous les moyens de faire connaître la difficulté dans laquelle ils se trouvent. Après la manifestation organisée le 23 mars dernier sur la place de la Liberté, ils avaient, fin avril apposé sur de nombreux commerces obligés de rester fermés des affiches titrant : « Essentiel ». Vendredi, ce sont de grandes banderoles qui ont été affichées au port de commerce, rue de l’Elorn, et au rond-point Herman-Melville. Une opération identique s’est aussi déroulée sur le Pont Albert-Louppe.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Point de vue-Gaza, terreau pour la violence au Proche-Orient-par le Professeur Dominique LE NEN (OF.fr-27/05/21-7h05)Gaza, le 22 mai 2021

    « La situation au Proche-Orient est préoccupante. Comble de l’horreur, les bombardements n’épargnent pas les humanitaires », alerte le professeur Dominique LE NEN, chirurgien orthopédiste au CHRU de Brest et médecin humanitaire.

    La situation au Proche-Orient est préoccupante. Les médias en font actuellement leur une. La colonisation en Cisjordanie et le confinement de Gaza créent le terreau de conflits récurrents. Les mêmes extrémistes sont pointés du doigt et Israël répond de manière disproportionnée. L’histoire se répète sans que rien ne change entre ces périodes de tension, aucun dialogue, aucun contact entre les dirigeants des deux parties ne vient assouplir des positions figées.

    Comble de l’horreur, les bombardements n’épargnent pas les humanitaires. Les locaux d’au moins deux ONG ont été visés. Le dernier étage du bâtiment abritant les bureaux du ministère de la Santé et du PCRF fondé par l’Américain Steve Soosbee pour venir en aide aux enfants de Palestine a été détruit le 17 mai ; le centre d’aide aux enfants victimes de traumatismes psychologiques liés à la guerre au nord de Gaza, dirigé et animé par Nabila Kilani et l’aide de l’association AMANI en la personne de sa chef de projet la docteure Jeanne Dinonais, a de même été visé le 18 mai.

    Comment expliquer d’une manière simple ce qui me paraît être la cause principale de la tension qui règne à Gaza, et qui existait avant l’arrivée au pouvoir du Hamas en 2007, accusé de tous les maux ? Gaza est une langue de terre de 365 km2 où ne vivent pas moins de 2 millions de Gazaouis. En comparaison, le Finistère est un département de 6 733 km2, dont la population avoisine le million d’habitants (dernier recensement : 991 737). Ainsi, deux fois moins d’habitants qu’à Gaza occupent presque 20 fois plus de terre ; formulé autrement, deux fois plus de Gazaouis que de Bretons occupent presque 20 fois moins de terre ; c’est encore comme si deux tiers des habitants des départements bretons (qui totalisent 3,3 millions d’habitants) se retrouvaient dans un territoire qui correspond approximativement à une surface quadrangulaire, allant à l’ouest de Landeda à Milizac, à l’est de Santec à Plouvorn.

    Les ingrédients et le terreau pour voir germer la violence

    Imaginons en périphérie de ce petit territoire des barbelés délimitant des no mans land et des points de Contrôle empêchant les sorties, filtrant les entrées, contrôlant les échanges économiques ; les allées et venues des habitants surveillées par des drones et des avions de chasse prêts à décoller ; la pêche limitée à quelques milliers de nautiques ; deux millions de personnes isolées, confinées, oubliées du monde, ne vivant que de leurs cultures et de l’aide humanitaire internationale. Tous les ingrédients et le terreau pour voir germer la violence seraient alors réunis.

     

    Et pourtant, loin de voir en la plupart de ses habitants des « terroristes », la grande majorité des Palestiniens ne rêve que de liberté, de vivre tout simplement ; vingt ans de missions humanitaires sur le terrain me l’ont appris (*). Une troupe de Théâtre palestinien « The Freedom Theater » (https://www.thefreedomtheatre.org/) milite par l’art pour la paix. Des médecins israéliens et palestiniens collaborent dans les hôpitaux israéliens, ils nous donnent une belle leçon de fraternité. Il n’est nullement question pour eux de revendication de territoire et de références à l’Histoire, il est uniquement question de l’humain qui souffre. Souhaitons qu’une prise de conscience collective de nos politiques et de la société civile puisse œuvrer pour une paix durable.

    Professeur Dominique LE NEN, chirurgien orthopédiste au CHRU de Brest et médecin humanitaire.

     

    (*)« De Gaza à Jénine, tant que la guerre durera ». Éd. L’Harmattan, 2017.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Plusieurs membres brestois du collectif de défense des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) de Bretagne se sont réunis, ce mercredi midi, à la Maison du Peuple, autour de Franck Monfort, secrétaiPlusieurs membres brestois du collectif de défense des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) de Bretagne se sont réunis, ce mercredi midi, à la Maison du Peuple, autour de Franck Monfort, secrétaire départemental CGT Santé action sociale.

    Soutenu par la CGT, un collectif vient d’être créé à Brest pour les métiers qui gravitent autour des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) de Bretagne.

    Un collectif de défense des centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) de Bretagne, soutenu par la CGT, vient d’être créé, à Brest. Plusieurs représentantes de quelques-uns des métiers existants dans ces établissements, où œuvrent psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, et assistantes sociales, ont présenté, ce mercredi, la charte fondatrice de ce collectif, qui revendique « du soin psychique pour tous les enfants et les adolescents », ainsi que « le libre choix de nos orientations de travail ». 

    Le collectif s’inquiète des nouvelles dispositions gouvernementales touchant à leur secteur professionnel. « Elles bafouent le professionnalisme de notre approche clinique », soulignent ses membres.

    Une réforme aux effets délétères

    Des mesures et une nouvelle organisation sont en effet en cours de déploiement, ou sont déjà mises en place dans d’autres régions où elles ont pris la forme de plateformes d’orientation de coordination. « En Nouvelle-Aquitaine, les CMPP ont été transformés, du jour au lendemain, en plateformes de dépistage et de diagnostic au sein des écoles. Plateformes destinées à repérer les enfants présentant des troubles neurodéveloppementaux, et laissant de côté des milliers d’enfants en souffrance physique, précise le collectif. Chez nous, en Bretagne, une étude va débuter afin de redéfinir le rôle et l’offre de service des CMPP ».

    Le groupe voit plusieurs effets délétères dans cette réforme, comme le tri des enfants, la médecine à deux vitesses, ou encore le morcellement des soins, qui obligerait les familles à consulter divers praticiens dans différents lieux. « Nous disons non à la mise en place de plateformes qui transformeraient les professionnels en de simples diagnosticiens. » Une page Facebook, où les familles pourront laisser des témoignages, sera prochainement ouverte.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Les infirmiers en grève, mardi 25 mai, devant l’entrée du centre hospitalier de Quimper. Les infirmiers en grève, mardi 25 mai, devant l’entrée du centre hospitalier de Quimper.

    Après celle des infirmiers anesthésistes le 17 mai, une grève nationale des infirmiers et infirmières de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode) a eu lieu, mardi 25 mai, à l’appel de la CGT. Environ 85 % des infirmiers cornouaillais des hôpitaux de Quimper-Concarneau, Douarnenez et Hôtel-Dieu de Pont-l’Abbé se sont associés au mouvement, selon le syndicat.

    « Le contexte sanitaire actuel a accentué les difficultés rencontrées par les Ibode, qui peinent depuis plusieurs années à faire valoir la reconnaissance de leur fonction d’infirmiers spécialisés », souligne la CGT du CHIC dans un communiqué. « Pour exercer ce métier, il faut suivre quatre ans et demi de formation comprenant trois ans de formation infirmière puis 18 mois de formation d’infirmier de bloc opératoire. L’Ibode est acteur de la prise en soins de chaque patient en assurant sa sécurité tout au long de son passage au bloc opératoire ».

    « Depuis janvier 2015, les Ibode se sont vus attribuer des actes exclusifs à leur profession, comme la réalisation de sutures cutanées ou encore l’aide à la réduction de fracture, sans qu’aucune revalorisation de leur statut ne soit faite », regrette la CGT.

    Les revendications portent notamment sur la création, dans la Fonction publique hospitalière, « d’un corps complet avec reconnaissance salariale indiciaire bac + 5 pour tous, la revalorisation du salaire de base minimum, l’application de la réglementation qui prévoit la présence d’au moins un infirmier de bloc par salle en chirurgie cardiaque ».

     

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  • La SBA emploie 110 salariés sur son site de la zone industrielle des Pays-Bas, à Briec. La SBA emploie 110 salariés sur son site de la zone industrielle des Pays-Bas, à Briec.

    L’activité à l’abattoir de Briec (29), fermé à la suite d’une vidéo de l’association L214, va pouvoir redémarrer.

    Dans un communiqué, le service communication des Agromousquetaires (*) annonce la réouverture partielle de l’abattoir de Briec, fermé le 4 mai, suite à la diffusion par l’association L214, de vidéos montrant des actes de maltraitance. Le soir même de la diffusion des images, la direction de l’abattoir avait décidé de fermer la partie abattage du site briécois qui emploie une centaine de personnes, la découpe continuant ses activités. Le lendemain, la préfecture indiquait qu’une réouverture aurait lieu « quand toute la lumière sera faite sur les pratiques et quand des mesures correctives auront été prises ».

    Ce mercredi, le communiqué précise que « la Société briécoise d’abattage confirme avoir obtenu des autorités administratives la réouverture progressive de son activité d’abattage à compter du mercredi 26 mai ».

    Un plan d’actions approuvé

    « La direction de la SBA a déployé un plan d’actions, dans la continuité d’actions déjà engagées, lit-on. Ce plan vise à renforcer les moyens de contrôles en ce qui concerne la protection animale. Ce plan d’actions a été présenté, puis approuvé, par les autorités sanitaires. Ce plan se subdivise en plusieurs volets. Tous les opérateurs en contact avec des animaux vivants (qui disposent déjà des formations requises) ont suivi au cours des dernières semaines une formation de recyclage au certificat de compétences à la protection animale. Un dispositif de vidéosurveillance a été mis en place pour garantir une vigilance accrue et continue concernant la maîtrise de la protection animale, sur l’ensemble du parcours des animaux vivants. Les travaux de réaménagement prévus en 2021 ont d’ores et déjà été réalisés, pour renforcer la bonne maîtrise de la protection animale sur l’ensemble du parcours au cours duquel les animaux sont manipulés. Il s’agit notamment d’améliorer la fluidité de l’avancement des animaux dans les couloirs d’amenée ».

    « Pour veiller à la parfaite mise en place de ces dispositions additionnelles, la montée en charge de l’activité se fera de manière progressive » conclut le communiqué.

    * La SBA est spécialisée dans la première et la deuxième transformation de truies de réformes. Créé en 1981 à Briec, l’abattoir a été racheté par Les Mousquetaires en 2014. Il est certifié Label Rouge et Bio.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Brest. « Infirmier de bloc opératoire, plus de 44 heures par semaine ! » ( OF.fr - 25/05/21 - 21h52 ) Six infirmiers de bloc (Ibode) étaient présents ce mardi 25 mai 2021, dans les locaux de l’hôpital Morvan pour manifester leur mécontentement.

    Ibode, ce nom ne vous dit rien ? C’est une spécialité d’infirmiers qui pratiquent en bloc opératoire. Ce mardi 25 mai 2021, ils étaient en grève dans toute la France pour défendre une revalorisation salariale. À Brest (Finistère), ils étaient six regroupés devant les bâtiments de l’hôpital Morvan. Stéphane Vielmas, infirmier de bloc opératoire en ORL et ophtalmologie, présent ce jour, témoigne sur son parcours et des difficultés que rencontre actuellement sa profession.

    À Brest (Finistère), six infimiers de bloc opératoire, spécialité dite Ibode, étaient regroupés devant les bâtiments de l’hôpital Morvan, ce mardi 25 mai 2021. Ils étaient mobilisés pour défendre une revalorisation salariale et exprimer leur mécontentement face à la dégradation des conditions de travail.

    Stéphane Vielmas, infirmier de bloc opératoire en ORL et ophtalmologie, présent ce jour, témoigne sur son parcours et des difficultés que rencontre actuellement sa profession.
    « C’est un peu par hasard que je suis devenu infirmier de bloc opératoire. Je suis sorti de l’école d’infirmiers en 1997. À l’époque, j’habitais en région toulousaine. J’ai commencé par travailler en soins intensifs au sein d’une clinique privée. Par hasard, le chirurgien aux côtés duquel j’évoluais était aussi directeur de l’établissement. Il est venu me voir un matin et m’a demandé de le suivre en salle d’opération. Le bloc depuis ce jour, je ne l’ai plus jamais quitté.

    Brest. « Infirmier de bloc opératoire, plus de 44 heures par semaine ! » ( OF.fr - 25/05/21 - 21h52 )Stéphane Vielmas, infirmier en bloc opératoire au CHU de Brest depuis 2005 et membre de la CGT-CHRU.

    J’ai découvert un monde à part, un espace clos et exigeant, qui m’a fasciné par la technicité et la richesse des rapports humains. En 2005, j’arrive au CHU de Brest et je suis définitivement formé en 2010 à cette spécialité nommée Ibode.

    « La reconnaissance d’une qualification bac + 5 »

    Aujourd’hui, je fais partie des 87 Ibode opérant dans les 34 salles de bloc opératoire que comptent les deux CHU de Brest. En quelques années, j’ai malheureusement vu se dégrader les conditions de travail et la reconnaissance de mon métier.

    Ce mardi 25 mai 2021, on fait grève sans y être autorisé. C’est regrettable mais la plupart de mes collègues ont été assignés par la direction de l’hôpital pour éviter que le mouvement prenne de l’ampleur.

    On souhaite avoir la reconnaissance d’une qualification bac + 5, et un salaire à la hauteur de celle-ci. Cela fait maintenant dix ans que le grade Master est en discussion et ça n’avance pas. Les équipes dirigeantes réfléchissent systématiquement en fonction de paramètres budgétaires alors, naturellement, ils ne vont pas donner de priorité au recrutement d’infirmiers spécialisés de bloc opératoire.

    « Le droit de travailler et de se taire »

    Personnellement, j’ai reçu une formation pluridisciplinaire de dix-huit mois. J’ai travaillé au contact de chirurgiens, dans des domaines variés : en orthopédie, en gynéco, en pédiatrie, plus les stages que j’ai réalisé dans de nombreux services. Je suis devenu référent en ORL et ophtalmologie. Mais la situation actuelle de sous-effectif m’oblige à assurer dans d’autres services, là où la formation manque. En réalité, il y a de moins en moins d’Ibode sur le marché du travail et le CHU en forme très peu depuis cinq ans.

    Actuellement, on est soumis à des plannings hors-la-loi, des semaines à plus de 44 heures et des temps de pause et de repas non respectés. En huit ans, on a changé sept fois de planning. Je remarque également que la profession n’est plus attractive. Sur l’année 2020, en ORL - ophtalmologie, l’hôpital a recruté trois infirmiers, qui ont déjà démissionné.

    Malheureusement, nous n’avons aucun moyen de faire entendre notre voix. On a le sentiment d’être écartés des instances de décision. On a juste le droit de travailler et de se taire. »

    Source : https://www.ouest-france.fr/

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  • Les algues vertes envahissent régulièrement les plages de la baie de Douarnenez, comme ici à Trezmalaouen (Kerlaz), à la fin de l’été 2020. Les algues vertes envahissent régulièrement les plages de la baie de Douarnenez, comme ici à Trezmalaouen (Kerlaz), à la fin de l’été 2020. 

    Moins d’algues vertes ramassées ces dix dernières années

    Le volume d’algues vertes ramassées est en baisse en baie de Douarnenez depuis 2010 et la mise en place du premier Plan algues vertes (Plav). C’est ce qu’indique la Cour des comptes dans son pré-rapport de 339 pages sur l’efficacité des mesures mises en place pour lutter contre les marées vertes en Bretagne. Pour la période 2009-2019, la Cour des comptes indique que 53 000 tonnes d’algues vertes ont été ramassées au niveau de la baie. Si l’on se réfère aux chiffres de l’Epab, organisme en charge de la coordination des plans de lutte contre les algues vertes en baie de Douarnenez, ce chiffre était d’environ 90 000 tonnes pour la période 1998-2008.

    Taux de nitrates : un objectif loin d’être atteint

    Facteur déterminant dans l’apparition des marées vertes, la concentration moyenne de nitrates dans les cours d’eau de la baie de Douarnenez a baissé de 45 % entre 2000 et 2019. Elle est passée de 49 mg/l en 2000 à 27,7 mg/l en 2019. Si cette donnée est encourageante, l’objectif du Plav 2 (2017-2021), qui vise une concentration moyenne de 15 mg/l pour 2027, semble encore loin. Par ailleurs, relativise la Cour des comptes, « pour sept des huit baies algues vertes, les données actuelles ne permettent pas de mettre en évidence de rupture de tendance qui permettrait d’identifier l’effet des Plav sur la concentration de nitrates » (l’exception étant la baie de Lieue de Grève). En outre, les données régulièrement publiées par l’Epab incitent aussi à nuancer ce chiffre, qui est une moyenne de la concentration affichée sur les différents cours d’eau : en 2019, huit des 21 cours d’eau étudiés affichaient une concentration supérieure à 30 mg/l.

    Une baisse de la pression d’azote épandu mais…

    Le premier Plav (2010-2015) prévoyait de baisser de 140 tonnes la pression d’azote épandu sur la surface agricole utile du bassin-versant : l’objectif a été réalisé, et même dépassé (+ 142 %), en grande partie du fait, selon l’Epab, de l’optimisation des pratiques de fertilisation et de la réduction des effectifs d’animaux sur le territoire. Certains seront tentés d’y voir une traduction des efforts du monde agricole, et une explication à la baisse de la concentration en nitrates dans les cours d’eau. La Cour des comptes nuance : « L’objectif de réduction (…) couvre des situations individuelles très disparates et ne permet donc pas de renseigner sur les risques réels de fuites de nitrates ». Par ailleurs, la pression d’azote épandu en baie de Douarnenez est repartie à la hausse entre 2015 et 2019. Elle était d’environ 140 kg/ha en moyenne en 2019, légèrement en deçà de la moyenne finistérienne et costarmoricaine.

    Du retard dans la restauration des zones humides

    Plusieurs objectifs du Plav 2 sont loin d’être réalisés, à l’image de la restauration des zones humides, où le taux de réalisation était seulement de 34 % en 2019. La Cour des comptes attribue ce retard, valable pour chaque bassin-versant étudié, « aux résistances rencontrées auprès des agriculteurs, et le travail de conviction en amont ». En revanche, le dispositif Breizh Bocage, qui vise à réaliser 65 km de haies et de talus pour 2021, porte ses fruits, avec un objectif réalisé à 92 % fin 2019.

     

    Dimitri L'Hours

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Une vingtaine de techniciens et aides de laboratoire ont débrayé une heure ce mardi 25 mai 2021, à midi, à l’hôpital de Quimper, avec le soutien de la CGT.Une vingtaine de techniciens et aides de laboratoire ont débrayé une heure ce mardi 25 mai 2021, à midi, à l’hôpital de Quimper, avec le soutien de la CGT

    Ce mardi 25 mai, à 12 h, une vingtaine de techniciens et aides de laboratoire de l’hôpital de Quimper ont débrayé une heure, avec le soutien de la CGT.

    Ils se sont mobilisés pour réclamer au niveau local « le maintien des remplaçants durant les congés d’été afin de maintenir la qualité de service, un large plan de titularisation sur les nombreux postes vacants ; l’amélioration des conditions de travail ; du personnel supplémentaire pour la prise en charge des examens liés à l’augmentation de l’activité et des protocoles d’accréditation et la rémunération de certaines astreintes ».

    « Exclus du plan de revalorisation des carrières des paramédicaux dans le cadre du Ségur de la Santé, ils et elles revendiquent également au niveau national, une vraie catégorie A avec une formation initiale reconnue en trois ans et une reconnaissance de leur métier de soignants actifs avec la revalorisation salariale prévue pour les professionnels paramédicaux au 1er octobre », indique le délégué syndical de la CGT avant d’annoncer : « Les agents présents ont décidé une reconduction de leur mouvement par un débrayage d’une heure tous les jours de cette semaine ».

     
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  • « Nous ne sommes pas devenus soignants pour maltraiter nos patients. Nous ne pourrons bientôt plus travailler », lit-on dans le communiqué du collectif des urgences de Quimper. « Nous ne sommes pas devenus soignants pour maltraiter nos patients. Nous ne pourrons bientôt plus travailler », lit-on dans le communiqué du collectif des urgences de Quimper.

    « Soignants, politiques, administratifs, patients… Nous devons tous dire non ! Aidez-nous ! » L’équipe médicale et paramédicale des urgences du centre hospitalier de Cornouaille (Chic, Quimper-Concarneau) lance, ce lundi 24 mai, un nouvel appel de détresse.

    L’équipe médicale et paramédicale des urgences du centre hospitalier de Cornouaille (Chic, Quimper-Concarneau) adresse, ce lundi 24 mai, un nouveau signal d’alerte dans une lettre ouverte adressée aux élus locaux - maires, députés et sénateurs -, à la direction du Chic et à l’Agence régionale de santé.

    « Personne ne peut ignorer le problème »

    « Depuis plusieurs années et particulièrement ces derniers mois, nous, équipes médicales et paramédicales des urgences de Quimper-Concarneau alertons sur les conditions d’accueil et de prise en charge dans notre service », écrit le Collectif Urgences dans un communiqué. 
    « Personne ne peut ignorer le problème, personne ne peut dire qu’il ne sait pas ! En effet, nous avons rempli de nombreuses fiches de dysfonctionnement, avons fait six mois de grève pour alerter sur les risques et problèmes divers et variés », y signifient les professionnels de santé.

    « Nos demandes ont été notées : la réponse apportée était qu’il fallait se réorganiser ; ce que nous avons fait à de nombreuses reprises ! Mais à moyens constants et avec les changements opérés au centre hospitalier de Cornouaille, il était évident que ça ne marcherait pas. Au contraire, les difficultés se sont accentuées », pointent-ils.

    « Service très souvent submergé »

    « Le service est très souvent submergé. Les délais de prise en charge s’allongent : certains jours, les patients attendent jusqu’à 8 à 10 heures avant d’être installés en salle de soins, avec les difficultés que cela engendre : surcharge de travail pour les infirmiers d’accueil et d’orientation, non-respect de l’intimité, des besoins naturels des patients, des règles de distanciations en lien avec la covid, etc. », décrit le collectif des urgences quimpéroises.

    « Faute de lits disponibles en hospitalisation et compte tenu de la réduction du nombre de lits ces dernières années au profit de l’ambulatoire, les patients même porteurs de pathologies sévères stagnent aux urgences sur des brancards parfois jusqu’à 24 à 48 heures, empêchant la prise charge des patients suivants dans des conditions décentes », signifient les personnels débordés.

    « La peur au ventre »

    « Les situations exceptionnelles sont légion aux urgences et nos collègues, très motivés, sont formés pour faire face aux difficultés : accidents de la route, covid, maladies graves, décès des patients, violences… mais actuellement la charge émotionnelle des équipes dépasse de loin en intensité tous ces événements », poursuit le communiqué.

    « Nous voyons nos collègues soignants travailler la peur au ventre : peur de faire une erreur devant la pression insoutenable. Nous voyons des soignants qui aiment leur métier, qui ont à cœur le service public songer à raccrocher leur blouse, à changer de service ou quitter l’hôpital parce qu’ils ont honte de dire comment le système leur fait maltraiter leurs patients. Nous voyons des collègues d’une solidité exceptionnelle s’effondrer en larmes. Et le personnel exsangue voit arriver l’été avec son cortège de patients encore plus nombreux, avec effroi ou lassitude », s’inquiète le collectif.

    « Soignants, politiques, administratifs, patients… Nous devons tous dire non ! Aidez-nous ! », conclut-il.

     

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  • 12 000 personnes liées au mouvement insurrectionnel de la Commune de Paris, en attente de jugement ou avant d’être déportées en Nouvelle-Calédonie, ont transité par Brest et sa rade, des centaines sont enfermées dans le réduit de Quelern, à Roscanvel. La cale, située un peu plus bas, date de 1828. Il reste quelques vestiges que Marcel Burel connaît par cœur.12 000 personnes liées au mouvement insurrectionnel de la Commune de Paris, en attente de jugement ou avant d’être déportées en Nouvelle-Calédonie, ont transité par Brest et sa rade, des centaines sont enfermées dans le réduit de Quelern, à Roscanvel. La cale, située un peu plus bas, date de 1828. Il reste quelques vestiges que Marcel Burel connaît par cœur.

    ​Il y a 150 ans, Paris est le théâtre d’une insurrection populaire appelée « La Commune ». Des milliers de personnes sont tuées par le pouvoir. 12 000 autres, en attente de jugement ou d’être déportées en Nouvelle-Calédonie, transitent par Brest et sa rade, sous l’œil des militaires.

    Propos recueillis par Carole TYMEN.

    12 000 personnes liées au mouvement insurrectionnel de la Commune de Paris, en attente de jugement ou avant d’être déportées en Nouvelle-Calédonie, ont transité par Brest et sa rade, des centaines sont enfermées dans le réduit de Quelern, à Roscanvel, commune de la presqu’île de Crozon (Finistère). La cale, située un peu plus bas, date de 1828. Il reste quelques vestiges que Marcel Burel, auteur de plusieurs livres sur l’histoire de Roscanvel, raconte.

    Qu’est-ce que la Commune, dont les 150 ans sont célébrés en 2021 ?

    C’est une insurrection du peuple de Paris envers le pouvoir légal qui débouche sur une guerre civile de quelques semaines. Elle explose le 18 mars 1871, quand le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, fait enlever de la butte Montmartre les canons payés par le peuple pour se défendre de l’ennemi prussien qui a assiégé la ville l’hiver précédent. La population résiste et se constitue en « commune ». Le 22 mai, Thiers lance la reconquête de la capitale et reprend, quartier après quartier, Paris jonchée de barricades, jusqu’au 28 mai 1871. C’est ce qu’on appelle « la semaine sanglante ». Le pouvoir légal fait entre 20 000 à 30 000 morts et 46 500 prisonniers, le mouvement est décimé.

    Pourquoi le peuple de Paris est-il envoyé en rade de Brest ?

    Adolphe Thiers veut se débarrasser de ceux qu’il considère comme une opposition potentielle et décide d’envoyer les prisonniers le plus loin possible de Paris. Il choisit les ports de Brest, Toulon et Rochefort, car il a l’intention de les déporter là où le mouvement insurrectionnel ne pourrait pas être exporté. Ce sera la Nouvelle-Calédonie.

    Barricade à l’angle des boulevards Voltaire et Richard-Lenoir pendant la Commune de Paris de 1871. 

    Que voulaient les « Communards » ?

    Ces nombreux ouvriers, artisans et intellectuels s’appelaient les « communeux » mais l’histoire a retenu « communards ». Leurs idées sont révolutionnaires pour l’époque : égalité de salaires, école gratuite pour tous, instruction des filles, limitation des loyers. Des thèmes qui sous-tendent la plupart des insurrections contemporaines telles que les Gilets jaunes.

    Comment se déroulent les arrivées à Roscanvel ?

    Il y a deux vagues différentes de communards à Roscanvel. La première se passe entre le 9 avril et le 25 mai 1871. Cinq convois de prisonniers arrivent. Ils sont « prévenus » et placés là en attendant d’être jugés.

    À partir de mars 1972, débutent les interrogatoires faits par des officiers de la Marine. En cas de charges retenues, ils sont envoyés à Versailles devant des tribunaux militaires et écopent de peines de prison avant d’être déportés. C’est alors la seconde vague d’arrivées à Quelern, qui s’étale du 6 mars 1872 au 8 septembre 1874. Les communards alors condamnés sont en transit vers la Nouvelle-Calédonie.

    Pourquoi sont-ils jugés devant des tribunaux militaires ?

    Prisonniers de droit commun, et non politiques, les communards sont jugés par des tribunaux militaires. Ce sont des tribunaux d’exception. Quand il y a une insurrection, c’est comme ça. Mais quand on relit certains comptes rendus d’interrogatoires, c’est délirant.

    Pourquoi Quelern est un site idéal ?

    À l’époque, c’est un quartier de Brest où l’on vient en bateau. Entourée d’eau, Roscanvel est une presque une île dans la presqu’île (de Crozon) car le soir, les portes de la ville situées au sud de Quelern, sont fermées. Gardées par des soldats bien plus nombreux que la population, on ne peut s’en échapper. Quant aux équipements, le fort et sa cale sont assez récents. Le réduit de Quelern a été construit en 1854. Inutilisé, il offre la possibilité de mettre tout de suite 800 prisonniers. La cale, située un peu plus bas, date de 1828.

     

    Comme se passe la vie des prisonniers dans le fort ?

    Ils sont placés dans les vingt casemates aménagées, à raison de 40 personnes par cellule, soit 800 personnes en même temps. Le célèbre géographe, Élisée Reclus, fait partie de prisonniers. Il essaie d’y diffuser les valeurs qu’il prône à Paris et met en place « l’enseignement mutuel ». Chacun donne des cours aux autres de sa cellule sur ce qu’il sait faire. Géographie, menuiserie, ébénisterie… Dans ses écrits, il raconte les « paillasses souillées par des prisonniers antérieurs » sur lesquelles ils couchent, « l’air infect » et « l’odeur fétide ». Régulièrement, on entend un « Vive la Commune ! » Les communards tenaient à réaffirmer leur identité politique.

    Rapidement, la capacité du fort ne suffit plus. Comment la rade devient-elle une prison flottante ?

    À mesure que l’on vide Paris, les prisonniers affluent. 120 anciens bateaux de la Marine sont aménagés en prisons flottantes. Ces « pontons » sont installés par filières dans la baie de Roscanvel. Elles verront passer 10 000 détenus sur les 46 000 prisonniers faits à Paris. En plus des 2 000 prisonniers qui passent à Quelern.

    Vient ensuite le temps de la déportation…

    Du 3 juin 1872 au 29 août 1874, il y a dix départs de Roscanvel vers la Nouvelle-Calédonie. Là encore, il s’agit d’anciens bateaux de la Marine, retapés et aménagés. Le premier s’appelle La Guerrière, le dernier La Virginie.

    Dans quelles conditions gagnent-ils la Nouvelle-Calédonie ?

    On leur donne des habits de bagnards. Pour ces voyages qui durent entre cinq et sept mois, des cages de fer sont installées dans les cales de ces voiliers de 50 m de long. Les condamnés, entre 100 et 200 à chaque fois, y prennent place à raison de quarante personnes par cellule. Comme à Quelern. À plusieurs reprises, des prisonniers ont demandé des livres de géographie à leurs surveillants. Ils ne savaient pas où ils allaient.

    Quel est ce « rituel » observé la veille des départs de Quelern ?

    À lire les textes, c’est la plus grosse émotion, pour les prisonniers comme pour les autorités. Après la désignation des « partants », il y avait une sorte de veillée qui durait toute la nuit. Une manière de se dire au revoir ou adieux, fidèle au fort esprit de solidarité de la Commune. Tout était extrêmement codifié. À 3 h du matin, c’était l’heure. Les prisonniers sortis de leur fort faisaient route vers la grève et les chaloupes desquelles ils allaient être transbordés vers le navire en partance. Dernier regard sur Roscanvel et la France, avant d’être enfermés dans les cages. On raconte que certains emportaient avec eux un peu de terre d’ici.

    Pourquoi les militaires étaient-ils si méfiants à l’heure du départ ?

    Baluchons sur l’épaule, les prisonniers empruntent en sens inverse le chemin qu’ils avaient fait quelque temps auparavant. Comme à l’aller, ils étaient encadrés par des lignées de soldats, du fort à la cale. Les condamnés marchaient entre deux rangées de fusils chargés. Jusqu’au dernier moment, la peur des militaires était qu’ils chantent. Ça pouvait être le signe de la sédition. À deux reprises, les condamnés ont entonné La Marseillaise.

     

    Que deviennent les déportés, une fois en Nouvelle-Calédonie ?

    En 1880, grâce à l’action de Victor Hugo et Victor Schœlcher et avec le renouvellement de la génération politique parisienne, l’amnistie est accordée aux « communards ». Beaucoup reprennent alors les bateaux qui les avaient emmenés sur cette terre lointaine. Certains préfèrent rester là où ils font venir leur femme et leurs enfants. D’autres partent en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Belgique, en Angleterre, en Suisse mais pas en France. L’amnistie n’étant pas l’absolution de leur condamnation, on en gardait trace. Eux voulaient qu’on l’efface.

     

    Propos recueillis par Carole TYMEN.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une centaine de manifestants en soutien au peuple palestinien à Brest ( LT.fr - 22/05/2021 - 17h34 )Manifestation en soutien au peuple palestinien, ce samedi, place de la Liberté, à l’initiative de l’association France Palestine Solidarité.

    La troisième manifestation en une semaine en soutien aux Palestiniens a réuni, ce samedi, une centaine de participants, contre 250 le 14 mai et une soixantaine pour la veillée mercredi soir. Entre-temps, un cessez-le-feu est intervenu vendredi à Gaza, après onze jours de bombardements.

    « Nous avons maintenu cette manifestation parce que la colonisation se poursuit, rien n’est réglé et la situation reste très fragile. Régulièrement Gaza est démolie, comme en 2012 ou 2014, puis de l’argent arrive de l’Europe, des États-Unis et du Qatar pour reconstruire, mais la vie des Palestiniens reste très difficile. Sur cette bande de terre de 40 km sur 8 km vivent environ 2 millions d’habitants », précise Josette Brenterch, de France Palestine Solidarité, l’association qui appelait à la manifestation avec Amnesty International, les amis de l’Humanité, Attack, EELV, Ensemble, Solidaires, France Insoumise, la Ligue des droits de l’homme, Jeunes insoumis, MRAP, NPA, POID, PCF, UDB, UCL et l’Université européenne pour la paix.

    « Nous sommes soulagés que Gaza ne soit plus sous les bombes, c’est peut-être pour cela que nous sommes un peu moins nombreux aujourd’hui. Le ciel s’est un peu éclairci, mais Gaza reste une cage. Il faut prendre la mesure de la tragédie et de l’oppression que vivent les Palestiniens, qu’ils vivent à Gaza, à Jérusalem est ou en Israël », a ajouté Josette Brenterch. Il n’y a pas eu cette fois de défilé vers la sous-Préfecture.

    Une centaine de manifestants en soutien au peuple palestinien à Brest ( LT.fr - 22/05/2021 - 17h34 )

     

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Une centaine de personnes ont manifesté leur soutien au peuple palestinien, samedi après-midi dans les rues de Quimper (Finistère).Une centaine de personnes ont manifesté leur soutien au peuple palestinien, samedi après-midi dans les rues de Quimper (Finistère).

    À l’initiative de l’antenne cornouaillaise de l’association France Palestine Solidarité, une centaine de personnes est venue dénoncer les événements en Israël, samedi 22 mai 2021 dans les rues de Quimper.

    Une centaine de personnes a répondu à l’appel de l’association France Palestine Solidarité (AFPS), samedi 22 mai 2021 à Quimper (Finistère).

    Devant la banderole « Solidarité avec le peuple palestinien », Yves Jardin, le président de l’antenne de Cornouaille de l’AFPS, lit son discours. « Nous demandons la levée des blocus de Gaza et dénonçons les actes des milices fascistes d’extrême droite israéliennes. »

    Pour France Palestine Solidarité, « le problème n’est pas résolu et couve sous la cendre dans les territoires occupés ».

    Cortège

    Le cortège, parti de la place de la Résistance, s’est déroulé jusqu’aux Halles, la rue René-Madec et une partie du centre historique. « Les pays occidentaux, dont la France, sont complices de ce régime d’apartheid, poursuit Yves Jardin. Nous demandons à Israël le respect du droit international et des droits de l’homme. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Ce vendredi 21 mai 2021, à midi, à l’appel de la CGT, près de 500 manifestants se sont retrouvés à Carhaix (Finistère).Ce vendredi 21 mai 2021, à midi, à l’appel de la CGT, près de 500 manifestants se sont retrouvés à Carhaix (Finistère). 

    Près de 1000 personnes selon la CGT, 800 selon les gendarmes, ont répondu à l’appel de la CGT santé et action sociale pour une mobilisation régionale, à Carhaix (Finistère), ce vendredi 21 mai 2021. Infirmiers, aides-soignants ou ergothérapeutes sont venus dénoncer les inégalités d’attribution de la prime de revalorisation du Ségur de la santé. Ils réclament aussi une revalorisation des salaires.

    Ce vendredi 21 mai à Carhaix (Finistère), plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel de la mobilisation régionale lancé par la CGT santé action sociale. Ils étaient près de 1000 selon les organisateurs, et plus de 800 selon la gendarmerie.

    Pour Ludovic Benabes, coordinateur régional santé action sociale de la CGT, l’inégalité de la prime de la revalorisation du Ségur de la santé a fait déborder le vase. « Certains l’ont et d’autres pas, alors qu’ils font le même travail ! » Une prime de 183 euros net qui fait encore des « oubliés », à l’instar de Joël et Raphaël.

    Joël et Raphaël sont aides-soignants en MAS ( maison d’accueil spécialisée), et pourtant, ils n’ont pas bénéficié de la prime de 183 euros net octroyée à leurs collègues qui travaillent en hôpital.

    Tous deux sont aides-soignants en MAS (Maison d’accueil spécialisé). « Nous sommes employés par l’agence hospitalière de Bretagne, et pourtant, on nous a oubliés. Alors depuis un mois, on manifeste pour que nous soyons tous sur un pied d’égalité », dénonce Joël qui exerce à Carhaix. Car seul le personnel travaillant dans des structures sociales et médico-sociales rattachées à un établissement public peut en bénéficier.

    « La prime, c’est juste du marchandage »

    La revalorisation des salaires du secteur de la santé et du médico-social est aussi réclamée par la CGT. « Nos salaires n’ont pas été revalorisés depuis 20 ans ! La prime c’est juste du marchandage, mais ça ne règle en rien le problème », pointe Ludovic Benabes.

    « Je travaille un week-end sur deux, en horaires décalés et je gagne 1 400 € net par mois », témoigne Raphaël, 42 ans, aide-soignant à la MAS de Châteuneuf-du-Faou (Finistère) pour qui il faut poursuivre les revendications pour une hausse des salaires. « et rendre ces métiers plus attractifs ».

    Aides-soignants, infirmiers, ergothérapeutes… sont venus dénoncer les inégalités qui découlent de la loi Ségur de la santé.
     
    À Carhaix, ce vendredi 21 mai, salariés du secteur médico social sont venus montrer leur colère. 

    C’est ce qui a poussé Laura, 27 ans, ergothérapeute à l’hôpital psychiatrique de Plouguernevel (Côtes-d’Armor) à venir manifester à Carhaix. « Une prime ça peut disparaître sur décision du gouvernement du jour au lendemain. Les conditions de travail qui se dégradent dans les hôpitaux, le manque de personnel, les salaires ne bougent pas, il faudrait beaucoup plus d’une prime pour régler le problème ».

    Après le rassemblement place du Champs-de-Foire, les manifestants ont défilé dans les rues de Carhaix, avec un passage à l’hôpital de Carhaix.

     

    Émilie CHAUSSEPIED.

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • À Brest, des lycéens encore mobilisés pour demander le passage du bac en contrôle continu ( LT.fr - 21/05/2021 - 10h51 )

     Une centaine de lycéens ont bloqué les entrées du collège-lycée de l’Iroise à Brest, avant de défiler en ville. 

    Une centaine de lycéens brestois, au départ de l’Iroise, ont de nouveau manifesté, ce vendredi 21 mai. Ils demandent le passage du baccalauréat en contrôle continu.

    Déjà mobilisés le 7 mai dernier, les lycéens brestois ont repris la rue, ce vendredi 21 mai. Au départ du lycée de l’Iroise, dont les entrées avaient été bloquées à l’aube (un accès a été préservé pour le personnel et les collégiens), une centaine d’élèves ont manifesté leur mécontentement face aux décisions du gouvernement.

    Les élèves mobilisés estiment que les conditions sanitaires ont entraîné « des absences, du retard, du décrochage scolaire, un manque de préparation et des inégalités entre les lycées. Nous ne sommes pas satisfaits des concessions du ministère de l’Éducation nationale. Nous nous battrons jusqu’au bout ».

    Source : https://www.letelegramme.fr/

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