• Retour sur les mobilisations brestoises de samedi-Les communistes de la Section PRCF du Pays de Brest ont répondu à l'appel du "Quartz occupé" et ont manifesté leur soutien total

    Retour sur les mobilisations brestoises de samedi-Les communistes de la Section PRCF du Pays de Brest ont répondu à l'appel du "Quartz occupé" et ont manifesté leur soutien total

    Retour sur les mobilisations brestoises de samedi-Les communistes de la Section PRCF du Pays de Brest ont répondu à l'appel du "Quartz occupé" et ont manifesté leur soutien total

     

    Le tract distribué par la Section PRCF du Pays de Brest

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  • Arnaud Huvet, chargé de recherche à l’Ifremer, spécialiste en physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques, ces particules de plastique dont la taille est inférieure à 5 mm.Arnaud Huvet, chargé de recherche à l’Ifremer, spécialiste en physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques, ces particules de plastique dont la taille est inférieure à 5 mm. | IFREMER

    Chargé de recherche de l’Ifremer au sein du Lemar de Brest (Finistère), Arnaud Huvet est spécialiste de la physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques. Il est également impliqué dans le conseil scientifique du groupe de recherche « Polymères et océans ».

    Arnaud Huvet est chargé de recherche de l’Ifremer au sein du Laboratoire des sciences de l’environnement marin, à Brest (Finistère). Il est spécialiste de la physiologie moléculaire des bivalves marins et de leur interaction avec les microplastiques.

    Les plastiques polluent l’océan. En quelle quantité ?

    Partout où l’on cherche des plastiques en mer, on en trouve ! En mer, aucune zone n’est plus épargnée. Et celle-ci est très variable, que ce soit en types de plastiques ou en quantités. Il y a quelques années, la communauté scientifique a chiffré 5 000 milliards de particules de plastiques flottantes (pour une évolution en masse de 260 000 tonnes). 

    En 2015, une estimation de ce qui entre chaque année dans l’océan, oscillait entre 4 et 12 millions de tonnes. Ce différentiel entre le flottant (260 000 tonnes) et « l’entrant annuel » (4 millions de tonnes) fait justement se poser la question : où passent ces plastiques s’ils ne flottent pas ?

    D’où vient cette contamination ?

    Selon une autre estimation, 80 % des déchets en mer proviennent en moyenne de nos activités à terre. Ce réceptacle final est alimenté par le vent, les bassins-versants, les rivières, etc. Si certaines contaminations y sont vite déversées, d’autres peuvent rester longtemps dans les sols avant d’être drainés vers les cours d’eau et l’océan. 

    Ce chiffre de 80 % est une moyenne, en quoi est-il susceptible de varier ?

    Nos analyses concernent les côtes finistériennes, en rade de Brest et en baie de Douarnenez. L’expédition MED a aussi mis en évidence une forte variabilité en fonction des usages locaux, en analysant les déchets d’une vingtaine de plages, pendant un an, du nord au sud de l’Hexagone, jusqu’à la Corse. Elle a montré que cette proportion 80-20 s’inverse dans des zones aquacoles ou de pêche. Ce constat permet d’envisager des solutions locales pour endiguer le problème.

    Quid de la cohorte de déchets plastiques de l’océan ?

    La plupart migrent dans l’océan selon les courants et se retrouvent concentrés sous l’effet des gyres océaniques connus, nord et sud en Atlantique et Pacifique, gyre de l’océan Indien. Cette soupe de déchets ayant parcouru plusieurs milliers de kilomètres a été surnommée « 7e continent » dans le Pacifique. 

    Nous parlons ici des microplastiques ?

    Les images de gros déchets (filets de pêche fantômes, bouteilles plastiques, etc.) frappent l’opinion publique mais ils ne forment que 10 % de cette pollution, le haut de l’iceberg ! La plus grande proportion (90 %) est une masse de déchets plus petits, comme les microplastiques (dont la taille est inférieure à 5 mm), résultat des fragmentations subies sous le feu des UV, de l’eau de mer ou bien encore des organismes qui les colonisent. À cela, s’ajoutent les entrées directes de plastiques déjà à la taille micro : fragments de pneumatiques, fibres textiles, particules issues de produits industriels ou cosmétiques.

    Tout ce (petit) monde flotte ?

    Les études récentes montrent qu’il pourrait y en avoir deux ou trois fois plus dans la colonne d’eau, selon les endroits. La majorité des plastiques ont une densité qui les fait flotter à la surface, brassés par le vent et les vagues. Interviens alors le biofouling, c’est-à-dire leur colonisation par les organismes vivants, ce qui a pour effet de les faire s’enfoncer jusqu’à 30 ou 40 m de profondeur. Puis, après que les organismes vivants ont été broutés, les plastiques remontent vers la surface. Ce yoyo peut durer longtemps…

    Les eaux profondes ne sont pas non plus épargnées…

    Des études montrent la présence de plastiques dans les sédiments même profonds (y compris la fosse des Mariannes, – 11 000 m !) ou qu’ils seraient trois fois plus nombreux au fond de l’océan Indien qu’en surface.

    Quelles sont les zones les plus contaminées ?

    La Méditerranée détient les records, avec les côtes du golfe de Bengale, du fait de la très mauvaise gestion des plastiques par le triptyque Inde-Chine-Indonésie. On trouve aussi des plastiques dans les glaces de mer en Arctique, sur l’île Henderson du Pacifique, pourtant isolée de l'homme à plusieurs milliers de kilomètres…

    Vous pointez un impact inattendu en termes de biodiversité…

    Ces plastiques deviennent aussi un nouvel habitat de choix pour les organismes, qui peuvent être invasifs voire toxiques. Le tsunami japonais de 2011 a ainsi introduit 300 nouvelles espèces sur les côtes américaines, transportées par les déchets du tsunami, des plastiques pour 80 % d’entre eux.

    Les plastiques sont-ils aussi dans l’air ?

    Une étude allemande a montré en effet qu’on inhale des microplastiques dans l’air des Alpes. Et une autre, américaine, qu’un Canadien respire entre 70 000 et 100 000 fibres par an. Et ingère entre 40 000 et 50 000 particules par an. 4 000 microplastiques de plus, s’il boit l’eau du robinet. 90 000, s’il boit de l’eau en bouteille. Une étude tchèque sur des volontaires a aussi montré la présence de microplastiques dans leurs excréments, preuve qu’ils sont ingérés et excrétés.

    +++ LIRE AUSSI. Pourquoi le plastique a-t-il un impact (très) négatif sur l’environnement ?

    Est-ce que l’on mesure les impacts sur les organismes vivants ?

    Seule l’Anses peut réaliser des études épidémiologiques, susceptibles d’être prises en compte par les industriels de la plasturgie. Dans les laboratoires de l’Ifremer, deux post-doctorats Kévin Tallec et Camille Détrée travaillent en écotoxicologie. Le premier étudie les effets de fragments pneumatiques et de leurs composés chimiques sur la biologie de l’huître. La seconde, ceux des fibres synthétiques déversées par nos machines à laver.

    Pourquoi l’huître ?

    Cet organisme filtreur est le premier organisme en contact avec tous ces microplastiques. Même en cas de simple transit, cette présence dans l’estomac entraîne une gêne et des bilans énergétiques défavorables, avec une diminution des gamètes de 40 % et des retards de croissance des larves produites.

    Que répondent les industriels face à ces résultats ?

    Que ces résultats expérimentaux sont ensuite à transposer du laboratoire à la réalité, compte tenu de la cohorte de polluants, pesticides, métaux lourds, résidus de médicaments, et des autres paramètres résultant par exemple du changement climatique, comme la hausse de la température et de l’acidité de l’eau.

    Quid des nanoplastiques, ces particules plus petites qu’un micron ?

    Pour l’instant, on ignore en quelles quantités ils sont présents en mer, faute de technologie innovante pour les compter. La communauté scientifique se doute que, plus les particules sont petites, plus les effets sont forts, car leur petite taille leur permet de passer les membranes digestives et de migrer en générant des inflammations. Des chercheurs scandinaves nordiques en ont retrouvé dans le cerveau de poissons exposés expérimentalement à des nanoplastiques. Et observé des modifications de comportements, de déplacements et de fuites en face de prédateurs…

    +++ LIRE AUSSI. Ces endroits étonnants où on a retrouvé du plastique en 2019

    Alors, que peut-on faire ?

    Il serait impossible de bannir les plastiques, par exemple dans les véhicules (où leur légèreté est essentielle) ou à l’hôpital. Par contre, 40 % des plastiques sont destinés à l’emballage, certains d’une durée de vie très courte : de quelques minutes ! Il faut promouvoir la sobriété, développer les filières de fin de vie dès leur production, réduire les échappées de plastiques au cours des process industriels de fabrication ou de leur transport.

     

     

    Devant l’urgence, un groupement de recherche, le GDR Polymères et océans, a été constitué en 2019 sous l’égide du CNRS. Quel est son rôle ?

    Le GDR Polymères et Océans réunit 215 chercheurs, 45 laboratoires, cinq instituts du Centre national de la recherche scientifique (CNRS : INP, INC, INEE, INSU, INSIS) et deux partenaires (Institut français de recherche pour l’exploitation de la Mer/Ifremer et Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail/Anses). Son but est de rassembler la communauté francophone qui travaille sur le devenir des plastiques en milieu aquatique. Pour favoriser l’émergence de nouvelles recherches interdisciplinaires, toutes les communautés scientifiques sont mobilisées, des chimistes aux physiciens, en passant par les biologistes, les écologues, les écotoxicologues, les océanographes, les économistes, les sociologues !

    +++ LIRE AUSSI. Déchets plastiques. Les experts français veulent alerter la société

    Le laboratoire des sciences de l’environnement marin (Lemar) de Brest (Finistère) est l’un de ces 45 laboratoires ?

    Ika Paul-Pont (CNRS) et moi-même (Ifremer) sommes impliqués dans le conseil scientifique de ce GDR, via le laboratoire des sciences de l’environnement marin (Lemar) de l’Institut universitaire européen de la Mer (IUEM), lui-même une Unité mixte de recherche (UMR) réunissant université de Bretagne occidentale (UBO), Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut de recherche pour le développement (IRD) et Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

    Vos travaux, eux, ont commencé bien avant la création du GDR ?

    Depuis 2011, nous travaillons en effet sur les impacts des plastiques en mer. Seulement, avant d’approfondir cette question, il faut être capable de répondre aux questions : où sont-ils présents ? En quelle quantité ? Quels plastiques ? Un autre volet important de notre travail est la sensibilisation du grand public, notamment au sein du projet européen Preventing Plastic Pollution.

    +++ LIRE AUSSI. De multiples actions contre la pollution plastique des océans

     
     
     
    Kevin Tallec, en cours d’expérience, mesure les réponses écophysiologiques (respiration, prise alimentaire, rendement d’assimilation de la nourriture) de jeunes huîtres aux composés chimiques relargués par des microfragments de pneumatiques grâce à un système d’enceinte individuelle reliée à des capteurs de mesures, sur le site expérimental Ifremer d’Argenton. | STÉPHANE LESBATS/IFREMER

    +++ LIRE AUSSI :

    Finistère. La chasse au plastique est ouverte en mer et à terre

    Baie de Douarnenez. Quarante jours de ramassage de micro-plastiques balayés en une marée

    Environnement. Le plastique biodégradable existe déjà

    À Quimper, les sans-abri réduisent les plastiques

     

    Gaël HAUTEMULLE

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents
     
     
    Trois mobilisations distinctes étaient organisées, ce samedi, dans les rues de Brest, en soutien au secteur culturel, contre la loi Sécurité globale et à l’occasion des 150 ans de la Commune. Toutes ont convergé vers la place de la Liberté.

    Parti du port de commerce de Brest à 13 h, le premier cortège a rassemblé un gros millier de personnes, en soutien au monde du spectacle et des intermittents. En musique, la foule est remontée vers le bas de la rue de Siam, jusqu’au Quartz : une destination qui ne devait rien au hasard, cette mobilisation visant à rappeler que la culture est essentielle, s’inscrivant sur fond de mouvement d’occupation des théâtres (dont la Scène nationale brestoise, occupée depuis le jeudi 11 mars).

     
    Trois manifestations ce samedi 20 mars à Brest : celle du forum social pour l'anniversaire de la commune, celle contre la loi sécurité globalePlus de rouge que de jaune, à 14 h, place de Strasbourg, pour commémorer les 150 ans de la Commune de Paris avec un canon en carton et une banderole « Vivre la Commune, pouvoir populaire et égalité sociale ! ». Environ 150 personnes ont descendu ensuite la rue Jean-Jaurès.
     
    Trois manifestations ce samedi 20 mars à Brest : celle du forum social pour l'anniversaire de la commune, celle contre la loi sécurité globaleDe la musique de la danse, la manifestation s’est déroulée dans un climat revendicatif, mais très joyeux. Quelques pétards ont explosé devant la rue du commissariat, sans émouvoir les policiers qui bloquaient l’accès à la rue Colbert.
     
     
     
     
    "Le printemps sera show !" : Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents à BrestLa manifestation du secteur culturel était portée par le même collectif ayant déjà occupé l’espace public depuis le début de la crise sanitaire avec des actions comme « Enterrer les morts et réveiller les vivants » le 15 juin 2020, la cérémonie des « J’en vœux » le 19 janvier, ou « Ceci n’est pas un spectacle ! » le 11 mars dernier.
     
    "Le printemps sera show !" : Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents à BrestOutre Jean-Luc la Police, de nombreux artistes ont animé la mobilisation : la danseuse Jennifer Dubreuil, le musicien Christophe Rocher, la chanteuse Zalie Bellacicco, les comédiennes Laurence Landry ou Leonor Canales (notre photo). En fin de manifestation, cette dernière a joué un bout du spectacle « Amour à mère », qu’elle aurait dû jouer en décembre au Quartz, et « annulé comme des milliers d’autres ».
     
    "Le printemps sera show !" : Manifestation en soutien au monde du spectacle et des intermittents à BrestEn fin de cortège, les intermittents occupant actuellement Le Quartz depuis le 11 mars dernier ont rappelé leurs revendications : réouverture des théâtres et lieux de diffusions, prolongation de « l’année blanche » des intermittents et abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.
     
    Trois manifestations ce samedi 20 mars à Brest : celle du forum social pour l'anniversaire de la commune, celle contre la loi sécurité globaleUne convergence des luttes très festive : les trois manifestations ont fait leur jonction place de la Liberté, peu après 15 h, avant de repartir en défilé pour une courte manifestation avant un final bondissant et des concerts sur la place de la Liberté. 
     
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Le haut de la rue de Siam transformé plusieurs minutes en immense rave-party.Le haut de la rue de Siam transformé plusieurs minutes en immense rave-party. 

    Les trajectoires du monde de la culture, des Gilets Jaunes et des mécontents de la lois «sécurité globale» se sont croisées, samedi 20 mars 2021, à Brest.

    La culture enchaînée, performance symbolique des artistes, samedi 20 mars 2021 à Brest.

    Les trois manifestations ont convergé place de la Liberté pour une grande fête de la contestation. Un carton plein pour les organisateurs avec plus de 4 000 manifestants dans les rues.

    Tout a commencé vers 13 h avec l’allocution de Caroline Raffin, directrice du Fourneau, très remontée. « Pourquoi interdire toute reprise de la vie culturelle dans le pays ?, interroge la responsable du Centre national des arts de la rue et de l’espace public. Nous sommes sacrifiés alors que nous avons la chance de pouvoir travailler à l’air libre. »

    « Pourquoi interdire toute reprise de la vie culturelle dans le pays, même en plein air ? » interroge Caroline Raffin, directrice du Fourneau.

    L’atmosphère est bon enfant, mais peu de sourires se lisent sur les visages. L’assistance entame alors une remontée vers la rue de Siam au son d’une fanfare.

    De 500 personnes au parc à Chaines, la manifestation montera en puissance au cours de son périple ponctué de performances d’artistes.

    Au parc à chaînes, certains ont fait preuve de créativité pour transmettre leur message. 

    À 15 h, lorsqu’elle rejoint les deux autres cortèges place de la Liberté, la contestation va prendre une autre tournure. Les Gilets Jaunes partis de la place de Strasbourg, environ 150, sont vite dilués dans une marée de drapeaux rouges et noirs.

    Dans les rues de Brest, près de 4 000 manifestants samedi 20 mars 2021. 

    Toutes les tendances de la gauche sont là. Plus de 4 000 manifestants se dirigent alors vers le Quartz occupé par « les intermittents, intérimaires et précaires du spectacle » et la rue de Siam.

    Pas de scènes de violences, ni de vandalisme à déplorer, mais une lassitude qui tourne à la provocation. « Tombe ton masque et respire », scandent des étudiants en transe derrière un camion qui crache des décibels de musique techno mixée par un DJ qui ne mâche pas ses mots : « On va pouvoir enfin faire la fête. Un an qu’on nous enferme. »

    Manifestation du monde de la culture, samedi 20 mars 2021 à Brest. Comme un air de fête… 
     

    Finalement, le couvre-feu dispersera les derniers manifestants. À 19 h, une heure plus tard que les semaines précédentes. Une petite bulle d’air que la contestation aura bien vite balayé.

    Sabine NICLOT-BARON.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Un collectif de familles de résidents en Ehpad vient de se constituer à Quimper (Finistère).Un collectif de familles de résidents en Ehpad vient de se constituer à Quimper (Finistère).

    Malgré les dernières préconisations ministérielles, l’assouplissement des visites en Ehpad peine à être appliqué dans la majorité des établissements bretons. Une situation très difficile à vivre pour les familles des résidents qui ont décidé de se constituer en collectif, à Quimper (Finistère).

    « À plusieurs reprises les directives d’assouplissement du Ministère de la santé nous ont fait espérer, mais à chaque fois nos espoirs ont été tempérés voire annihilés » constatent avec amertume voire colère les membres du collectif Ehpad famille Bretagne qui vient de se créer à Quimper (Finistère).

    « Celles des 5 et 12 mars derniers nous avaient redonné le moral et l’espoir d’une levée de l’isolement des résidents et de leurs familles, mais il n’en est rien. C’est pourquoi, devant l’inertie ou la frilosité de nombre de dirigeants de structures et à l’instar de ce qui s’est fait déjà dans d’autres régions ou départements, nous proposons aux familles de se regrouper pour faire valoir leurs droits d’aider leurs proches et les droits des résidents à retrouver leur liberté. »

    Enclencher le dialogue et l’écoute

    Pour les initiateurs du collectif, l’objectif n’est pas de se substituer aux dirigeants des structures, « mais d’être informés dans la transparence, d’échanger, de faire valoir les propositions des familles et des résidents, d’être davantage associés aux décisions concernant les résidents et aux plans d’accompagnement mis en place aux fins de faire évoluer les situations de blocages rencontrées avec les directions d’Ehpad » 

    D’où l’appel lancé aux familles du Finistère, des Côtes-d’Armor, du Morbihan, d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique pour collecter un maximum d’informations du terrain afin d’enclencher le dialogue et l’écoute avec les directions d’établissement, les personnels, les institutions, les élus… 

    Rouvrir les portes des Ehpad

    « Une démarche citoyenne que nous appuyons, tout comme le Défenseur des droits, afin que la parole des usagers, des familles, des aidants soit entendue et prise en compte et que des propositions puissent être faites auprès des décideurs », précise Dominique Brunel le président de la section quimpéroise de la Ligue des Droits de l’Homme qui est partie prenante du collectif.

    « Et même s’il ne s’agit que d’une petite fenêtre, il faut tout mettre en œuvre pour ouvrir les portes des Ehpad et redonner aux résidents et à leurs familles la bouffée d’oxygène et de liberté qu’ils appellent de leurs vœux depuis des mois » conclut le collectif.

    Contact : ehpad.collectif.famillesbretagne@gmail.com

     
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  • La manifestation ce samedi 20 mars, devant le théâtre de Cornouaille en soutien au mouvement d’occupation des lieux culturels.La manifestation ce samedi 20 mars, devant le théâtre de Cornouaille en soutien au mouvement d’occupation des lieux culturels. 

    Engourdi par une année de quasi-inactivité, le monde culturel se déploie sur le pavé : environ 500 personnes ont participé à la manifestation de ce samedi 20 mars 2021, à Quimper (Finistère).

    « Qu’est ce qui vous manque ? » C’est une question toute simple. À Douarnenez, il y a quelques jours, la Brigade d’intervention poétique l’a posée aux habitants. Et leurs mots ont résonné sur les pavés du parvis du Théâtre de Cornouaille de Quimper (Finistère), ce samedi 20 mars 2021, battus par environ 500 personnes venues en soutien au monde de la culture.

    Qu’est ce qui vous manque ? « Les fanfares, les films, le cinéma, les arts de rue, les teufs, les concerts de rock, la vie quoi. »

    Qu’est ce qui vous manque ? « Mamie se languit du tournoi de belote, écrire sur les sets de table à la crêperie, les joueurs de guitare dans les halles de gare, les répét’avec le bagad, les potes, les jams… » Et la liste s’étend, sous le soleil et l’accordéon, dans cette manifestation colorée et joyeuse.

    Alors, à notre tour, on demande aux manifestants ce qui leur manque. « Danser ! » dit Sofy, qui est auxiliaire de vie sociale. « La vie, quoi. Sans culture : métro boulot dodo. Super, comme programme », dit Christine, qui fait pousser une forêt jardin à Plomelin. « Aller au cinéma, ça fait partie de nos libertés tout cela », dit Muriel, qui bosse dans une collectivité.

    Qu’est ce qui vous manque ? La plupart des artistes et des professionnels du monde de la culture répondaient ce matin : les lieux où exercer leur métier, un public, une scène et de quoi gagner leur vie.

    Ce qui manquait aussi, jusqu’ici, c’était de se retrouver. « Ça fait du bien », soupire une manifestante. Emmanuel Meirien, qui est metteur en scène et qui a participé à l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris, dit que ces mobilisations, « c’est magnifique, c’est un phare dans la nuit ».

    Ce qui manquait à ceux qui occupaient le Théâtre de Cornouaille, depuis vendredi 19 mars 2021 ? Un peu de chauffage, mais pour les cafés et les croissants, les soutiens étaient bien présents ce samedi matin, après leur première nuit. « Les gens ne sont pas insensibles à cette action et ça fait chaud au cœur », dit Yuna Le Braz, artiste et DJ.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Beaucoup ont ressorti les costumes et les pancartes ont fleuri pendant la manifestation. Beaucoup ont ressorti les costumes et les pancartes ont fleuri pendant la manifestation. 

    Près de 800 personnes se sont réunies à Quimper, ce samedi matin, devant le Théâtre de Cornouaille, occupé depuis vendredi par des intermittents du spectacle. Un rendez-vous à la fois festif et revendicatif, appelé à se multiplier.

    « Salut Quimper, tu vas bien ? Allez, retourne-toi, la foule ! ». C’est sur ce ton cocasse que sont intervenus de nombreux acteurs culturels du territoire, ce samedi, en fin de matinée, sur l’esplanade du Théâtre de Cornouaille, devant près de 800 personnes. « Et toi, qu’est-ce qui te manque ? », interroge la Brigade poétique auto constituée de Douarnenez. « Être serrée dans le public, ça me manque ! ».

     
    Près de 800 personnes se sont rassemblées ce samedi, en fin de matinée, devant le Théâtre de Cornouaille, à Quimper, pour soutenir le monde culturel.Près de 800 personnes se sont rassemblées ce samedi, en fin de matinée, devant le Théâtre de Cornouaille, à Quimper, pour soutenir le monde culturel. 

    « Aujourd’hui, grâce aux forces vives du territoire et de la Fédé Breizh (Fédération des arts de la rue en Bretagne), nous avons réussi un beau rassemblement à la fois festif et économique. Notre challenge était de couvrir la place », détaille Michèle Porcher, membre de la compagnie Sucre d’OrgUe, qui, comme d’autres acteurs culturels de la Cornouaille, appelait, ce samedi, « à dépoussiérer ses meilleurs costumes pour célébrer le renouveau de l’art et la culture ! ». La réussite de cette mobilisation, selon les organisateurs, est due à « la convergence des syndicats de la CGT spectacle et de divers collectifs de Douarnenez ».

    Michèle Porcher, membre de la compagnie Sucre d’OrgUe.Michèle Porcher, membre de la compagnie Sucre d’OrgUe. 

    Les intermittents du spectacle occupent le théâtre H24

    Le Théâtre de Cornouaille est quant à lui occupé depuis vendredi après-midi par une quinzaine d’intermittents du spectacle. « Nous occupons une partie de ce lieu culturel important de la région, comme 66 autres sur le territoire national, est intervenu l’un d’eux à la tribune. Nous avons un certain nombre de revendications, il faut qu’on lutte ensemble, c’est hyperimportant. Nous sommes visitables H24, venez nous voir quand vous voulez, partager, construire des idées. Nous avons besoin de recréer du lien social ».

    « La scène est notre royaume », scande le panonceau de cette manifestante.« La scène est notre royaume », scande le panonceau de cette manifestante.

    Sur le rapport de force engagé depuis quelque temps avec le gouvernement, « ça n’avance pas beaucoup », a-t-il ajouté. « Nous, ce que l’on demande, c’est de pouvoir vivre de nos métiers. Personne n’a de perspectives, actuellement », a-t-il émis.

    Un stand d’expression artistique, samedi, sur le parvis du théâtre de Cornouaille.Un stand d’expression artistique, samedi, sur le parvis du théâtre de Cornouaille. 

    « On nous a mis dans le formol »

    « L’année blanche, ça nous concerne particulièrement, a ajouté un autre. On nous a mis dans le formol. On réclame une deuxième année blanche pour les intermittents, c’est indispensable. La première a été négociée fin mai, à la sortie du premier confinement ».

    Fanfare et batucada ont joyeusement animé la mobilisation, samedi, sur l’esplande François-Mitterrand.Fanfare et batucada ont joyeusement animé la mobilisation, samedi, sur l’esplande François-Mitterrand. 

    La Brigade poétique a continué à intervenir au cours de la manifestation, entre fanfare et batucada. « Et toi, qu’est-ce qu’il te manque ? », a-t-elle demandé. Parmi les réponses : « Danser jusqu’au bout de la nuit… », « Passer la tondeuse sur la quatre-voies », « Ouvrir la porte sur le grand large »… « De l’air, de l’air, de l’air ! Aérons l’espace public », a harangué un autre beau parleur.

    Loïc Toularastel, de la Cie Sucre d’OrGue.Loïc Toularastel, de la Cie Sucre d’OrGue. 

    « Rends l’art Jean »

    Yann, de la Fédé Breizh, tient à souligner au nom des artistes de rue de Bretagne, « l’inaction du gouvernement qui a choisi de privilégier les lieux de grande consommation et de maintenir fermés les lieux de vie, de liberté et de sociabilité. Nous considérons l’art comme un ciment démocratique, comme graine du commun et pourvoyeur de lien social. L’urgence est aussi à la restitution d’émotion collective, à la poétisation et à la réappropriation de l’espace public, lieu des imaginaires et du bien commun », a-t-il signifié. Et de brandir sa pancarte : « Rends l’art Jean »…

    Yann, de la Fédération des artistes de rue de Bretagne.Yann, de la Fédération des artistes de rue de Bretagne

    L’occupation du théâtre continue, jour et nuit, jusqu’à une date non déterminée, et les rassemblements de ce type sont appelés à se multiplier, préviennent les intermittents du spectacle mobilisés. Peut-être même avec de petits spectacles de rue.

    Catherine MERRER

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Environ 300 personnes se sont réunies devant le théâtre occupé de Quimper (Finistère).Environ 300 personnes se sont réunies devant le théâtre occupé de Quimper (Finistère). 

    Une manifestation se déroule ce samedi 20 mars 2021 sur l’esplanade du théâtre de Cornouaille à Quimper (Finistère). Environ 500 personnes se sont retrouvées pour montrer leur soutien aux acteurs de la culture.

    Le mouvement a commencé dès vendredi 19 mars 2021. Un groupe d’une dizaine d’artistes et intermittents est venu occuper le théâtre de Cornouaille, la scène nationale de Quimper (Finistère). Ils ont passé la nuit ici, avant de rejoindre la manifestation prévue ce samedi 20 mars, à 11 h, sur l’esplanade.

    Les musiciens étaient au rendez-vous, samedi 20 mars 2021, devant le théâtre de Cornouaille.

    Environ 500 personnes étaient rassemblées devant le théâtre de Cornouaille, en une foule bariolée, colorée, contente de se retrouver enfin, sous le soleil.

    Musiciens, comédiens, intermittents… Tous étaient là pour demander la réouverture des lieux de culture et défendre les professionnels qui, pour la plupart, sont à l’arrêt depuis un an.

    «Rend l’art Jean !»
     
    «Rallumez les étoiles ou on va tous s’éteindre»

    Du côté des occupants du théâtre, la nuit s’est bien passée et du soutien a été reçu dès ce vendredi matin :

     
     
     
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  • L'implantation d'une nouvelle antenne-relais fait réagir les riverains.L'implantation d'une nouvelle antenne-relais fait réagir les riverains.

    Installée vendredi 12 mars 2021, non loin de la station Montbarey, à Brest (Finistère) la nouvelle antenne-relais de l’opérateur Free fait réagir les riverains. En cause : son implantation, à moins de 30 m de leurs maisons.

    30 mètres. C’est la distance qui sépare leurs maisons d’une nouvelle antenne-relais Free. Elle a été installée récemment, à Brest (Finistère), à Saint-Pierre, sur un terrain privé. Une situation que les habitants veulent aujourd’hui dénoncer, plus que surpris par le choix de cette implantation. 

    «La pilule aurait pu passer»

    En cause : la proximité avec les habitations. Une seule route sépare les premières maisons de l’antenne.  Ce n’est pas une question d’onde. Ici, l’implantation raisonnée n’est pas du tout respectée, explique Kévin Aasbo. Le terrain est grand, elle aurait pu être plus loin. La pilule aurait pu passer. »

    Face à cette situation, les habitants ont décidé de se mobiliser. Avocat, service d’urbanisme... Ils multiplient les appels pour trouver une solution. « On a contacté l’association Robin des toits qui nous confirme que cette situation est ubuesque. »

    Mais plus que cette implantation, c’est la manière dont elle s’est faite que les habitants comptent bien contester. Et peut-être jusqu’au tribunal. Le projet s’est lancé en 2018. Ils estiment ne pas avoir eu la possibilité de s’y opposer. « On nous reproche de ne pas l’avoir fait dans le délai de deux mois légal, dénonce Kévin Aasbo. Mais personne n’était au courant. Le panneau d’affichage était installé dans une zone peu visible.  »

    Une réunion lundi

    « Free se décharge et le propriétaire du terrain nous rétorque que l’urbanisme a validé le permis. Si on avait dialogué tous ensemble, on aurait pu trouver une solution, se désole Kévin. Pourquoi l’urbanisme l’a validé et ne s’est pas déplacé pour constater que c’était trop proche des maisons ? On veut juste avoir des réponses. Que cela ne se reproduise plus. »

    Une réunion est organisée, lundi 22 mars 2021, à 17 h 30, pour décider des suites que les habitants comptent donner à cette affaire. Et pour se mobiliser contre la seconde antenne, qui serait implantée un plus loin cette fois.

    Jade SIMON

    source: https://www.ouest-france.fr/ 

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  • Occupation du théâtre de Cornouaille par des intermittents du spectacle, vendredi 19 mars 2021, à Quimper. Occupation du théâtre de Cornouaille par des intermittents du spectacle, vendredi 19 mars 2021, à Quimper. 

    Une quinzaine d’intermittents du spectacle vont passer une première nuit dans les murs du Théâtre de Cornouaille, à Quimper. Haut lieu de la culture cornouaillaise subventionnée, la Scène nationale est occupée par des musiciens, chargés de production, techniciens scénographes d’équipement culturel, depuis 15 h, ce vendredi 19 mars.

    Ils demandent « la prolongation de l’année blanche pour les intermittents du spectacle, la réouverture immédiate de tous les lieux culturels, le retrait du projet de réforme du chômage » les concernant.

    Réunion publique à 13 h après le rassemblement de 11 h

    « Nous allons organiser un lieu d’échanges. La première réunion publique aura lieu ce samedi, à 13 h, après un rassemblement festif sur l’esplanade François-Mitterrand prévu à 11 h », ont-ils indiqué. Le groupe qui occupe le théâtre envisage « de rouvrir le lieu dans des conditions sanitaires acceptables ». « Nous espérons un dialogue avec les élus quimpérois pour expérimenter cette remise en route de la culture dans une région très peu touchée par la Covid », signifient-ils.

    Banderole tendue par des intermittents du spectacle, vendredi 19 mars 2021, au théâtre de Cornouaille, à Quimper.Banderole tendue par des intermittents du spectacle, vendredi 19 mars 2021, au théâtre de Cornouaille, à Quimper. 

    En plus d’appeler les intermittents à les rejoindre pour ouvrir des espaces de discussion de réflexion et de création, les occupants annoncent la mise en place « d’une caisse de fonctionnement que tous les Quimpérois peuvent d’ores et déjà abonder ».

    Olivier Scaglia

    source: hthttps://www.letelegramme.fr/

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  • Peut-on vraiment parler de dialogue social au CHRU Brest  ?… 

     

    Le secrétaire du Syndicat CGT du CHRU fait cette semaine le point sur le sujet. Dans la vidéo, il dénonce ensuite la volonté de la direction de privatiser les parkings de la Cavale Blanche et d’en confier l’exploitation à une société privée (ce qui revient à faire payer les usagers de l’hôpital…). Il termine par la question des mobilisation concernant les exclus du Ségur de la santé et d’une prochaine initiative départementale le 26 avril.

     

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  • Christian Colimard (Mouvement de la paix), Yvonne Rainero (PCF), Dominique Brunel (LDH), Janine Carrasco (Solidaires), Gérard Mas (NPA) et Pascal Gouriou (CNT). Christian Colimard (Mouvement de la paix), Yvonne Rainero (PCF), Dominique Brunel (LDH), Janine Carrasco (Solidaires), Gérard Mas (NPA) et Pascal Gouriou (CNT). 

    Les défenseurs des libertés publiques, associations, partis politiques, syndicats du pays de Quimper (*) proposent un nouveau rendez-vous samedi place Saint-Corentin, à Quimper, contre la loi relative à la sécurité globale.

    La mobilisation ne faiblit pas contre la loi relative à la sécurité globale. Elle pourrait même prendre de l’importance alors que le texte est en discussion au Sénat où il pourrait être durci. Les défenseurs des libertés publiques, associations, partis politiques, syndicats du pays de Quimper (*) proposent un nouveau rendez-vous samedi place Saint-Corentin de 10 h à 16 h. Le Village des droits et des libertés sera l’occasion de s’informer sur les enjeux. 

    « Un modèle de société »

    « Sous son aspect technique volontairement difficile d’accès se cache un modèle de société », dit Dominique Brunel (Ligue des droits de l’homme). « Emmanuel Macron tend la main aux Républicains sur ce terrain et au final des dispositions aggravées pourraient être prises par rapport au texte initial », estime Yvonne Rainero (PCF). « Cette loi cherche à museler l’action citoyenne, syndicale, les droits des journalistes, des lanceurs d’alerte », ajoute l’élue communiste de Quimper. « Et tout cela en période de crise sociale, sanitaire, économique sans précédent, ajoute Gérard Mas (NPA). Cette loi liberticide a pour rôle de parer à l’explosion sociale qui va arriver ».

    « Quelle autonomie ont les parlementaires ? »

    Dominique Brunel s’étonne du silence des parlementaires locaux interpellés à plusieurs reprises. « Nous faisons remonter les questions mais ils ne sont pas là pour représenter les citoyens mais pour défendre le gouvernement, estime le responsable de la Ligue des Droits de l’Homme. Comment se fait-il qu’aucun article de la loi ne permette aux citoyens ou à la justice d’exercer un contre-pouvoir ? Les parlementaires font bloc. Quelle est leur autonomie ? ».

    Ce sont tous ces thèmes qui seront débattus lors de quatre ateliers samedi : à 10 h, sur la loi sécurité globale, à 11 h, sur la remise en question de la loi sur les associations, à 14 h sur les contrôles de masse et le fichage et à 15 h les violences policières et la loi contre le séparatisme.

    Cette journée est une étape avant la grande manifestation prévue le 27 mars à Quimper avant que l’Assemblée nationale ne reprenne le texte.

    (*) UL CGT, UL FO, FSU, UL Solidaires, SNJ, CNT, AFPS pays de Cornouaille, Antifascistes du pays de Kemper, Fraternité Quimper, Arts et Culture, LDH, Libre pensée, Mouvement de la Paix, EELV, Ensemble, FI, PCF, NPA, Gilets Jaunes, Amnesty International.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • À Brest, la mobilisation du secteur culturel de samedi se fera, aussi, en solidarité avec les occupants du Quartz.À Brest, la mobilisation du secteur culturel de samedi se fera, aussi, en solidarité avec les occupants du Quartz. 

    Une vaste mobilisation aura lieu ce samedi à Brest, où la Fédération des arts de la rue, le Syndicat français des artistes et les autres syndicats et organisations professionnelles du spectacle appellent à manifester. Une action qui s’inscrit dans la droite lignée de celles menées à l’Odéon et dans tous les théâtres occupés de France et de Bretagne, à commencer par Le Quartz, et les revendications qui les accompagnent.

    Du Parc-à-Chaînes vers la place de la Liberté

    Dans une ambiance qui s’annonce résolument festive et colorée, le cortège de cette mobilisation intitulée « Le Printemps sera show » partira à 13 h du Parc-à-Chaînes (rassemblement à 12 h 30) en direction de du bas de Siam, avant de prendre la destination de la place de la Liberté pour rejoindre la manifestation contre le projet de loi « Sécurité globale ».

    « Spectateurs, artistes, auteurs, techniciens, musiciens, producteurs, collectifs, associations, amateurs, professionnels » sont invités à prendre part à cette manifestation, en faveur de la réouverture adaptée des lieux de manifestations culturelles, la liberté d’expression artistique, le prolongement de l’année blanche des intermittents du spectacle, un plan de financement permettant la reprise du secteur culturel et l’abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.

    À souligner, aussi, la vidéo que vient de mettre en ligne le mouvement « Tous dans le même bateau », bénéficiant du soutien de nombreux acteurs et structures du monde culturel brestois (La Carène, le Cabaret Vauban, le Festival du Bout du Monde, Le Quartz, le Quartz occupé, Ensemble Nautilis, Merzhin, Les Marins d’Iroise, Working Class Zero, la Fédération Nationale des arts de la Rue, la Fédé Breizh, Le Fourneau, Les Gens Du Spectacle, L’art est public, CGT Spectacle, Synptac CGT, SFA CGT, Plages Magnétiques, Coopérative Artistique Cent-neuf, Collectif Synergie…).

     
     source: letelegramme.fr
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  •  Une action symbolique a été menée ce mardi, place de la Liberté à Brest, en amont de la manifestation contre le projet de loi « Sécurité globale » prévue samedi prochain.Une action symbolique a été menée ce mardi, place de la Liberté à Brest, en amont de la manifestation contre le projet de loi « Sécurité globale » prévue samedi prochain. 

    Avant la mobilisation contre le projet de loi « Sécurité globale », prévue ce samedi à 15 h, place de la Liberté à Brest, une action a été menée ce mardi au même endroit. À l’appel du collectif « Stop loi sécurité globale », réunissant 25 organisations de la ville (associations, syndicats et partis politiques), l’action a consisté à accrocher des ballons de baudruche, comme autant d’yeux, en référence à « tous les mutilés du mouvement social », ont expliqué les organisateurs 

    Vers une convergence des luttes, samedi ?

    Ces deniers s’attendent à « une mobilisation d’ampleur », samedi, du fait de l’actualité (le projet de loi « Sécurité globale » était en deuxième lecture au Sénat ce mardi), mais aussi grâce à la convergence des diverses manifestations prévues en fin de semaine : la commémoration des 150 ans de la Commune par les Gilets jaunes (qui partira de la place de Strasbourg à 13 h 30) et la mobilisation du secteur culturel, qui partira, elle, à 13 h, du Parc-à-Chaînes, au port de commerce.

     

     

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  • Ils étaient une centaine à s’être mobilisés ce mardi 16 mars 2021 à Brest pour protester contre la précarité étudiante et réclamer un plan d’urgence.Ils étaient une centaine à s’être mobilisés ce mardi 16 mars 2021 à Brest pour protester contre la précarité étudiante et réclamer un plan d’urgence. 

    À l’appel de quatorze syndicats étudiants, une centaine d’étudiants et lycéens s’est mobilisée ce mardi 16 mars 2021 à Brest (Finistère) pour protester contre la précarité étudiante et réclamer un plan d’urgence.

    Fermeture des facs, décrochage, isolement, moyens de subsistance précaires, difficulté à se nourrir et perte de perspectives d’avenir… C’est contre tout cela qu’ils étaient invités à se mobiliser à travers toute la France, un an jour pour jour après l’annonce du premier confinement.

    La pandémie frappe fort la jeunesse et les étudiants ont le sentiment d’être une « génération sacrifiée ». Ils étaient une centaine à défiler à Brest (Finistère), mardi 16 mars 2021.

    « Depuis mars 2020, la plupart des étudiants n’ont connu que trois mois de présence à la faculté, explique Valérie Plouchard, responsable syndicale Force ouvrière. Nous revendiquons pour eux le droit à l’instruction et demandons la réouverture des universités avec toutes les mesures sanitaires nécessaires. Les mesures du plan Blanquer sont dévastatrices. Nous sommes face à une jeunesse sacrifiée. »

     

    « Mes parents ne peuvent pas m’aider »

    Outre la réouverture des universités, les organisations étudiantes demandent un plan d’urgence (1,5 milliard d’euros) pour lutter contre la précarité étudiante avec augmentation des bourses et des APL, ouverture du RSA aux jeunes de moins de 25 ans en insertion et suppression des contrats précaires pour aller vers le CDI.

     

     

    Dans le cortège, quelques lycéens et une majorité d’étudiants. Désabusés pour certains. « Je suis boursière, je touche 610 € par mois et je n’arrive plus à m’en sortir même avec des repas universitaires à 1 €, raconte Amandine, étudiante en deuxième année d’espagnol à la Fac Segalen. Mes parents ne peuvent pas m’aider. L’ambiance est pesante. Je connais beaucoup d’étudiants en dépression. »

     

    « Je n’y crois plus »

    Même écho du côté d’Enzo, étudiant en première année de licence économie gestion. « J’ai démarré mon année hyper motivé et puis j’ai rapidement décroché. Je n’arrivais plus à passer huit heures tout seul derrière mon écran. Aujourd’hui je n’y crois plus, j’ai fait une croix sur mes études et je cherche un petit boulot. Une autre galère… »

     

    Après un rassemblement sur le parvis de la Faculté Victor Segalen, le cortège s’est rendu à la permanence du député macroniste Jean-Charles Larsonneur.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Plusieurs centaines de jeunes ont manifesté, ce mardi midi à Brest. Plusieurs centaines de jeunes ont manifesté, ce mardi midi à Brest.

    À l’appel de plusieurs organisations syndicales et politiques, plusieurs centaines de jeunes ont défilé dans les rues de Brest, depuis la fac Segalen, ce mardi midi.

    Plus de 200 jeunes ont défilé, ce mardi midi, dans les rues de Brest. À l’appel de plusieurs organisations syndicales et politiques (Les Jeunes Socialistes, Les Jeunes Insoumis (es), la CNT inter-pro, West’Up, l’UNL, l’Alternative UBO, le Collectif des Jeunes de Bretagne, les Jeunes Communistes), la jeunesse était mobilisée dans un premier temps sur le parvis de la faculté. Le cortège a ensuite gagné Coat-ar-Gueven, avant de croiser le monde de la culture au Quartz, puis de rejoindre la permanence de Jean-Charles Larsonneur. Le député de la deuxième circonscription du Finistère, en déplacement ce mardi à Paris, avait reçu des représentants syndicaux lundi pour échanger en amont de la mobilisation. Sur la table des discussions, trois revendications principales ont été émises par la jeunesse : débloquer une enveloppe d’1,5 milliard d’euros pour augmenter les bourses et les APL (Aide personnalisée au logement), la mise en place du RSA (Revenu de solidarité active) pour les moins de 25 ans et des modifications apportées à Parcoursup.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Parmi les manifestants réunis mardi 16 mars à Brest, des étudiants en en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l'IDPCES.Parmi les manifestants réunis mardi 16 mars à Brest, des étudiants en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l’IDPCES. 

    Une centaine d'étudiants ont manifesté ce mardi midi 16 mars 2021 à Brest. Témoignages d'une génération qui se dit "sacrifiée, précarisée, révoltée et solidaire". 

    Ce mardi 16 mars 2021, à 12 h, une centaine d’étudiants se sont rassemblés sur le parvis de la faculté Segalen à Brest, à l’appel de diverses organisations étudiantes et politiques. 

    « Une action symbolique pour se faire entendre », argue Cosimo, l’un des fers de lance de la mobilisation. « La jeunesse est complètement oubliée », renchérit Enzo du Mouvement jeunes communistes de France, également mobilisé. Ils évoquent « une génération sacrifiée, précarisée, révoltée et solidaire ». 

    "On a des chiffres alarmants au niveau du décrochage scolaire, de la détresse psychologique et financière des étudiants."

    Enzo de Gregorio

    Parmi les revendications portées par les jeunes, la création d’un RSA, la hausse des bourses, ou encore la revalorisation des APL. Tous rêvent évidemment de la réouverture des facs à l’ensemble des étudiants.

    Lundi 15 mars, une délégation de l’inter-organisation jeunesse a été reçue par le député Jean-Charles Larsonneur. Ses représentants estiment ne pas avoir été entendus : « On ne s’attendait à rien mais on est quand même déçu ».

    Les jeunes veulent étudier dans de meilleures conditions.Les jeunes veulent étudier dans de meilleures conditions.

    À lire aussi

    Entre colère et inquiétudes

    « C’est la galère », lâche Emmanuelle, 29 ans, étudiante en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l’IDPCES. Marquée par près d’un an de cours en distanciel et inquiète à l’approche des prochaines épreuves écrites fin avril. « On ne sent pas prêts du tout. On n’a pas fini les programmes et sur certaines choses, on passe vite ».

    Louise, 19 ans, en prépa littéraire à Kérichen, est venue soutenir ses camarades. « Nous sommes des privilégiés, nous avons cours en présentiel. Pourquoi les prépas ont le droit et pas ceux qui étudient à la fac », interroge la jeune femme. Remontée :

    "Les grands magasins sont ouverts et pas les amphithéâtres. C'est un manque de considération pour les jeunes." 

     « Nous sommes les invisibles de la République », estime Sébastien, 22 ans, en 3e année de droit et d’histoire de l’art. 

    "Il est temps pour le gouvernement d'agir, les mesures sont plus qu'insuffisantes." 

    Alexis, 22 ans, est étudiant en master d’histoire. Il n’a pas suivi un seul cours en présentiel depuis octobre 2020 : « C’est dur de se motiver. On est tout le temps chez soi ». Et il le reconnaît : « On travaille moins, en termes d’horaires et en qualité. »

    "La ministre de l'enseignement supérieur nous traite maintenant d'islamo-gauchistes, ça ne correspond à rien ! On demande simplement une qualité de travail."

    Les étudiants n’excluent pas d’organiser d’autres actions.

     

    Amélie THOMAS

    source:  https://actu.fr/bretagne/brest_29019/une-centaine-d-etudiants-manifestent-a-brest-nous-sommes-completement-oublies_40262353.html

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  • Lundi 15 mars 2021, venus nombreux à la MAS Ty-Huel, à Ploudalmézeau, les « Oubliés du Ségur » étaient soutenus par de nombreux collègues du secteur public.Lundi 15 mars 2021, venus nombreux à la MAS Ty-Huel, à Ploudalmézeau, les « Oubliés du Ségur » étaient soutenus par de nombreux collègues du secteur public.

    Le 12 janvier 2021, une dizaine de salariés de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) Ty-Huel (Les Genêts d’or) à Ploudalmézeau (Finistère) avaient déjà débrayé, clamant haut et fort : « Nous les oubliés du Ségur » ! Ils ont à nouveau manifesté ce lundi 15 mars 2021.

    Ce lundi 15 mars, à l’appel de la CGT, près de 150 personnes venues de tout le département étaient à côté des salariés de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) Ty-Huel, à Ploudalmézeau (Finistère) pour rappeler leurs revendications. « Je suis heureux de constater que les camarades de la CFDT, de Sud, des collectifs Tous à Poil et Associations-syndicats du secteur social et médico-social sont là avec nous. Nous sommes tous dans le même bateau. Nous devons nous battre tous ensemble… », lançait Fabien Huguet, délégué syndical de la MAS des Genêts d’Or à Ploujean (Morlaix).

    Pas d’augmentation de salaire depuis 15 ans

    « Les accords du Ségur de la santé ont octroyé une augmentation de 183 € aux professionnels de la santé du secteur public et des Ehpad (Établissements pour personnes âgées dépendantes). Mais rien à ceux des établissements privés du secteur social et médico social », explique-t-il. 

    Ces 183 € ne seraient pourtant qu’une étape. « Cela fait plus de 15 ans que nous n’avons connu aucune augmentation de salaire. Il y a toujours plus de salariés qui connaissent la précarité. Nos établissements ont toujours plus de mal à recruter, rappelle Franck Monfort, secrétaire départemental santé action sociale de la CGT. Au-delà des salaires, c’est une revalorisation de nos métiers que nous revendiquons… »

    Mission d’intérêt général

    Dans ces revendications, employeurs et syndicats sont unis dans un même combat. Ainsi, Joël Goron, directeur général des Genêts d’Or, représentait quant à lui le collectif Associations-syndicats du secteur social et médico-social qui se bat lui aussi pour dénoncer ces inégalités. « Notre collectif regroupe vingt-six associations d’employeurs et trois syndicats – CGT, Sud et CFDT – du secteur social et médico-social », explique-t-il. Rien qu’en Bretagne, cela représente 46 000 salariés ! « Que nous soyons exclus du Ségur est une aberration alors que l’on remplit une mission d’intérêt général. Et même si cela n’entre pas dans notre champ d’action, nous pensons aussi à la situation des aides à domicile », rajoute-t-il.

    Une manifestation régionale à Carhaix le 26 avril

    Ces « exclus du Ségur » comme ils se présentent, ont bien l’intention de continuer à manifester pour se faire entendre. Le lundi 26 avril 2021, ils organiseront une grande manifestation régionale à Carhaix. Des artistes locaux et nationaux ont déjà fait savoir qu’ils en seraient. Par ailleurs, depuis quelques jours, les institutionnels du département sont destinataires d’une motion de soutien au collectif associations-syndicats.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après avoir manifesté en janvier, les salariés des Amitiés d’Armor étaient à nouveau mobilisés, ce lundi à Brest, faute d’avoir reçu la prime Ségur de 183 €.Après avoir manifesté en janvier, les salariés des Amitiés d’Armor étaient à nouveau mobilisés, ce lundi à Brest, faute d’avoir reçu la prime Ségur de 183 €. 

    Les salariés des Amitiés d’Armor ont manifesté pour la troisième fois, ce lundi après-midi à Brest. Aucune prime Ségur n’a été versée dans l’association.*

    « À ce jour, les 750 salariés des Amitiés d’Armor n’ont toujours pas reçu la moindre prime, même ceux qui ont été fléchés par l’accord du Ségur », déplore l’intersyndicale CGT, FO action sociale, CFE-CGC santé social et Sud qui appelait, ce lundi, à 14 h, les salariés de l’association à manifester devant le siège des Amitiés d’Armor, rue de Lanrédec à Brest.

    Les salariés revendiquent le versement à tous de la prime Ségur de 183 €. Certains services en sont exclus, comme le siège, la buanderie, le service de soins infirmiers à domicile, le foyer de jeunes travailleurs, le foyer d’accueil médicalisé… « Nous considérons que tous les salariés des Amitiés d’Armor sont éligibles à cette prime », affirme l’intersyndicale, qui s’étonne qu’aucun versement ne soit intervenu dans l’association. Les salariés ont déjà manifesté à deux reprises en janvier dernier.

    Reçus par le nouveau directeur général, Bernard Coignec, les représentantes de l’intersyndicale sont ressorties déçues.

    Une annonce au prochain CSE

    « Une annonce sera faite au prochain comité social et économique (CSE). L’association estime n’avoir pas les moyens de financer un effort en direction des personnes exclues du Ségur, d’autant plus que la tutelle n’a pas versé la totalité des sommes attendues, sans que la somme manquante nous ait été précisée », regrette l’intersyndicale qui, au-delà du Ségur, veut faire avancer d’autres revendications : une revalorisation de tous les salaires, l’amélioration des conditions de travail, l’arrêt des suppressions de postes et « le recrutement de médecins coordonnateurs qui manquent dans certains Ehpad… ».

     

    source  :https://www.letelegramme.fr/

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  • Quartz  occupé, ça nous concerne toutes et tous !

     

    Depuis le 11 mars, artistes, techniciens, intermittents du spectacle, précaires et intermittents de l’emploi du Finistère, occupons le Quartz à Brest.
     
    A la suite du mouvement initié à Paris au Théâtre de L’Odéon, le monde du spectacle se mobilise dans toute la France. Les bretons ne sont pas en reste.
     
    Nous revendiquons :
    - la réouverture des théâtres et lieux de diffusions dans le respect des règles sanitaires
    - la prolongation de « l’année blanche », sans rabais (!), pour les annexes 8 et 10 relevant de l’assurance chômage
    - un plan de financement fiable permettant la reprise du secteur culturel (salles, festivals etc..)
    - la prolongation des aides pour les indépendants et TPE du secteur culturel
    - l’ouverture des droits à l’assurance chômage à 250 heures, pour les primo-entrants et les chômeurs en fin de droit, au nombre de 20258 personnes
    - la prise en compte des « intermittents de l’emploi » au sens large - 2 millions de personnes -, aujourd’hui oubliés, et sans aides demain.
    - le maintien de droit pour l’accès au congé maladie et maternité pour TOUS les salariés à emploi discontinu.
    - l’abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.
     
    Les choix politiques dans cette période sont difficiles, nous le savons. Néanmoins, nous ne pouvons souscrire à des décisions qui réduiraient à néant l’idée même de politiques culturelles, de tentatives de déploiement vers tous les publics qui sont loin d'être achevées. L’exercice des droits culturels que constituent la liberté de création, l’accès du plus grand nombre aux œuvres de l’esprit et la citoyenneté active est indissociable du pacte républicain.
     
    La Culture est un bien commun.
     
    Elle est partout. Elle ouvre des voies, offre des perspectives, appelle à réfléchir sur soi, sur les autres, sur le monde. Elle est un espoir.
     
    Nous allons la défendre. Nous ne voulons plus d’effets d’annonce, nous voulons des engagements ! Notre volonté d'exercer nos métiers et d'en vivre est aussi celle de maintenir le dialogue avec le public.
     
    CE QUE NOUS DÉFENDONS, NOUS LE DÉFENDONS POUR TOUTES ET TOUS.
     
     
     

     
    RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PARVIS DU QUARTZ OCCUPÉ.
    CHAQUE JOUR À 13H
     
    Les communistes finistériens du PRCF appellent les travailleurs et les citoyens du département à participer à ce rassemblement
    tous ensemble et en même temps pour l'accès à la culture, au travail à une vie digne et libre
     
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  • Une nouvelle pollution de déchets micro-plastiques touche les plages du fond de la baie de Douarnenez en cette mi-mars 2021. En particulier, la plage de Kervel située dans la commune de Plonévez-Porzay (Finistère).Une nouvelle pollution de déchets micro-plastiques touche les plages du fond de la baie de Douarnenez en cette mi-mars 2021. En particulier, la plage de Kervel située dans la commune de Plonévez-Porzay (Finistère). 

    Après plusieurs jours de vents forts, de houle « favorable » et de grandes marées, une nouvelle pollution de déchets micro-plastiques touche les plages du fond de la baie de Douarnenez, dans le Finistère. En particulier, celles de Sainte-Anne-la Palud, Kervel et Trezmalaouen situées dans la commune de Plonévez-Porzay. Selon les premières observations, elle semble d’ampleur égale à celle constatée le 1er février 2021.

    « Larmes de sirène »

    Une fois encore, il s’agit de petits bouts de plastiques colorés, rejetés par l’océan après une longue période immergée, et des quantités infinies de « larmes de sirène ». Ces petites billes translucides, destinées à devenir nos objets quotidiens, une fois chauffées et moulées.

    Seconde fois depuis janvier

    C’est la seconde fois en un mois et demi, que de si grosses quantités sont constatées dans ce secteur géographique. « Ce sera malheureusement cyclique tant qu’il y aura des tempêtes », explique Rozenn Lhermitte, chargée de la prévention des déchets plastiques à l’Établissement de gestion et d’aménagement de la baie (Epab) de Douarnenez, qui gère le bassin-versant.

    Une nouvelle pollution de déchets micro-plastiques touche les plages du fond de la baie de Douarnenez en cette mi-mars 2021. En particulier, la plage de Kervel située dans la commune de Plonévez-Porzay (Finistère). 

    Depuis l’arrivée des premiers déchets constatés par plusieurs organismes liés à la gestion de l’eau et des pollutions, le 31 janvier 2021, de nombreux ramassages ont été organisés par des associations et la commune. « Cette nouvelle arrivée faire repartir de zéro », se désole un ramasseur volontaire. 

    Lire aussi sur le sujet :

    Déchets micro-plastiques sur la côte : « Ça suffit, il faut être acteurs » EN IMAGES. Microbilles mais maxi-pollution plastique sur la plage de Kervel

    Carole TYMEN

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Les salariés du foyer ont débrayé ce lundi 15 mars 2021. L’association Kan ar Mor a fêté ses 55 ans d’existence.Les salariés du foyer ont débrayé ce lundi 15 mars 2021. L’association Kan ar Mor a fêté ses 55 ans d’existence. 

    À Rosporden (Finistère), une cinquantaine de salariés du foyer kernévellois Kan ar Mor, La Croix des fleurs se sont rassemblés, lundi 15 mars 2021, afin de revendiquer une augmentation des salaires, à hauteur de leur engagement.

    « Le plan Ségur et la mission Laforcade excluent un certain nombre d’établissements du secteur de l’accompagnement social et du médico-social. L’augmentation de 183 € nets par mois est une somme que les syndicats CGT et Sud trouvent dérisoire et bien loin de nos revendications de 300, voire 400 € nets par mois », déclare Christelle Berthier, représentante de proximité CGT au foyer Kan ar Mor, La Croix des fleurs de Kernével, à Rosporden (Finistère). Le décret du 19 septembre 2020 avait permis le versement d’un complément indiciaire de traitement aux agents des établissements publics de santé, notamment des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

    Lundi 15 mars 2021, une cinquantaine de salariés ont débrayé pour revendiquer une augmentation des salaires.

    « Une augmentation rendrait notre secteur plus attractif »

    Christelle Berthier rappelle que les salariés du médico-social étaient, et sont encore, en première ligne, lors de la crise sanitaire. « Nos salaires n’ont pas été revalorisés depuis plusieurs années alors qu’une augmentation rendrait notre secteur plus attractif pour les jeunes. » Julien Filippucci, directeur, salue l’engagement des professionnels qui accompagnent 42 résidents, dont des autistes. « Malgré les peurs, le Covid-19, le personnel tient la route. Les salariés ont envie de rendre un service de qualité. »

    Christelle Berthier, aide médico-psychologique (AMP), souligne qu’après vingt-cinq ans d’ancienneté, elle touche 1 400 € nets, à 80 %. « On travaille les week-ends, les jours fériés. On s’est beaucoup mobilisé, sous forme de séances de travail pour sensibiliser les résidents au port du masque, en les habituant, progressivement, à le porter, d’abord une minute puis deux. On constate aussi que l’on a du travail supplémentaire en devant restituer, sur ordinateur, l’accompagnement des résidents alors que ce n’est pas notre corps de métier. »

    Jacques Rannou, maire-délégué de Kernével, a exprimé le soutien de la majorité municipale face à ces revendications salariales. « On est avec vous depuis le début. On a fait le choix d’une intégration du foyer proche du bourg. Aujourd’hui, vous êtes complètement intégrés. »

    « Le personnel est fatigué et ça a des répercussions »

    Olivier Jouannet, éducateur spécialisé, présent hier, a intégré le foyer en 1996, à son ouverture. Il constate que, depuis l’arrivée des 35 heures, les salariés n’ont rien gagné en valorisation de salaires. « On ne fait pourtant pas ce métier par hasard. La reconnaissance est donc nécessaire. On réalise des choses intéressantes en s’investissant. Je me bats pour mes collègues. »

    Tout comme eux, il s’est adapté au Covid-19, craignant, tout d’abord, que ces logiques de confinement ne perturbent les résidents. « Je travaille dans l’unité des troubles du spectre autistique (TSA) . Ça s’est très bien passé lors du premier confinement, étant donné que l’on a bénéficié de personnel supplémentaire, chargé de la désinfection. On a eu l’opportunité de proposer un meilleur accompagnement auprès des résidents autistes. En revanche, lors du deuxième confinement, c’est une vraie lassitude qui a touché le personnel avec l’apparition de troubles de comportements chez certains résidents. »

    Olivier Jouannet rappelle que, si les personnes autistes recherchent l’invariabilité, à long terme, il n’est pas bon de les enfermer dans leur logistique autistique. « Aujourd’hui, le personnel est fatigué et ça a des répercussions. Si le personnel va bien, les résidents vont bien. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Lundi après-midi 15 mars 2021, le personnel de la Mapha organisait un débrayage symbolique, en soutien au mouvement de grève national qui se tenait ce jour.Lundi après-midi 15 mars 2021, le personnel de la Mapha organisait un débrayage symbolique, en soutien au mouvement de grève national qui se tenait ce jour.

    Ils se considèrent comme oubliés du Ségur de la Santé comme leurs collègues soignants des établissements privés du social et médico-social. Les soignants de la Maison d’accueil de personnes handicapées et âgées (Mapha) de Saint-Yvi (Finistère) manifestaient, ce lundi 15 mars 2021.

    « Comment le gouvernement peut-il nous mépriser à ce point ? ». Lundi après-midi 15 mars 2021, l’ensemble des personnels soignants de la Maison d’accueil de personnes handicapées et âgées (Mapha) de Saint-Yvi (Finistère) organisaient un débrayage, accompagnés de quelques collègues d’autres établissements de l’association des Papillons blancs du Finistère. Une grève symbolique, parce qu’il faut continuer à s’occuper des résidents, mais en soutien au mouvement national qui se tenait ce jour.

    Le gel du point d’indice ? « 30 % de manque à gagner »

    « Depuis plus de vingt ans, le point d’indice de notre convention, la CCN66, qui fête cette année ses 55 ans, est gelé. C’est 30 % de manque à gagner. Nous sommes les grands oubliés, voire les exclus, du Ségur de la santé, qui visait la réévaluation des salaires du milieu hospitalier, explique Stéphane Le Cossec, représentant CGT des Papillons blancs du Finistère. La mission Laforcade avait pour objet d’écouter les doléances des syndicats du milieu sanitaire et social. Seule une partie du personnel de santé du secteur public a obtenu le CTI [Complément de traitement indiciaire] de 183 €. Dans le privé, tout ce que nous avons obtenu est une revalorisation du point à 0,02 centime. De quoi s’acheter une baguette par mois. » 

    Les établissements sont sous tension depuis de nombreuses années : manque de moyens humains, sentiment d’absence de reconnaissance, etc. La crise sanitaire a accentué le malaise : « Au début de la crise, en manque de blouses et de masques, les personnels sont allés travailler au détriment de leur santé et de celle de leurs proches. »

    « Tout est perturbé depuis un an »

    La Mapha accueille 40 résidents âgés en situation de handicap, répartis en maisons. Depuis l’arrivée du coronavirus il y a un an, le rythme est totalement perturbé, avec des conséquences désastreuses sur ce public aux besoins spécifiques.

    « Il n’y a plus d’activités communes, plus de repas au self. Les visites des familles se font dans des conditions compliquées : ils se voient derrière un plexi, sans même pouvoir partager un café. Cela génère beaucoup de stress et d’angoisse chez nos résidents. Pour certains, on note une perte d’autonomie importante qui sera irréversible, ainsi que des conséquences à la fois physiques et psychologiques », témoignent les salariées.

    Même ressenti au foyer des Vergers, à Concarneau, qui accueille 25 résidents et dont certaines soignantes étaient présentes ce lundi.

    Les syndicats montent au créneau

    Les syndicats exigent la mise en place immédiate du CTI de 183 € pour tout le personnel des établissements sociaux et médico-sociaux du privé. La CGT réclame, quant à elle, « une convention collective unique et étendue, une revalorisation des salaires de 300 € nets incluant le CTI et une augmentation des moyens matériels et humains ».

    Un appel à manifester à Paris est prévu le 8 avril 2021. En Bretagne, un mouvement régional se mettra en place, le 26 avril, à Carhaix, « dans une ambiance festive ».

     

    source:  https://www.ouest-france.fr/

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  • Quimper vu du ciel en 1932.Quimper vu du ciel en 1932. | CCI DE CORNOUAILLE-QUIMPER, 1932

    Le groupe Facebook « Quimper photos d’antan et d’aujourd’hui » est une mine de trésors locaux sur la ville. Comme cette photo prise en 1932 par la Chambre de commerce et d’industrie de Cornouaille-Quimper (la CCIQC), lors de l’inauguration de l’aérodrome de Pluguffan. Un cliché qui donne des ailes !

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Plus de 700 étudiants et professeurs à la manifestation pour la réouverture des universités, à Brest, ce mardi 26 janvier 2021. Ouest-FrancePlus de 700 étudiants et professeurs à la manifestation pour la réouverture des universités, à Brest, ce mardi 26 janvier 2021. 

    Le mardi 16 mars 2021, à Brest (Finistère), un an jour pour jour après l’annonce du premier confinement, des organisations de jeunesse appellent les étudiants à se mobiliser « pour leur avenir ».

    Le mardi 16 mars 2021, à Brest (Finistère), un an jour pour jour après l’annonce du premier confinement, des organisations de jeunesse ( jeunes insoumis de Brest, Jeunes communistes, CNT, West-up, Alternatives UBO) appellent à une journée de mobilisation « pour leur avenir ». le mot d’ordre : « #génération sacrifiée, précarisée, révoltée et solidaire ».

    Le rassemblement aura lieu à 12 h sur le parvis de la faculté Victor-Segalen. La manifestation se dirigera jusqu’à la permanence du député macroniste Jean-Charles Larsonneur.

    La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien à ce rassemblement unitaire car « les confinements et re-confinements ont eu pour conséquence l’aggravation des inégalités scolaires déjà très fortes […] Depuis le début de la crise sanitaire, un étudiant sur six a abandonné ses études. La difficulté à suivre une formation a suscité une détresse psychologique pour des milliers d’étudiants et d’étudiantes. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Entre 250 et 300 personnes ont participé, ce samedi, à la manifestation contre la loi Sécurité globale, à Brest. Une manif différente de l’habitude, presque en mode teufeur. Entre 250 et 300 personnes ont participé, ce samedi, à la manifestation contre la loi Sécurité globale, à Brest. Une manif différente de l’habitude, presque en mode teufeur.

    Ce mardi, le Sénat commencera l’examen de la loi dite de sécurité globale, que le collectif « StopLoiSécuritéGlobale » dénonce comme « un danger pour nos libertés collectives et individuelles ». En réaction, le collectif appelle à une « action symbolique », ce mardi, à 17 h, place de la Liberté. Une manifestation est également programmée samedi 20 mars, à 15 h.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Les gilets jaunes de Brest annoncent une mobilisation pour le 20 mars

    Les gilets jaunes et le mouvement Youth for Climate Brest entendent commémorer les 150 ans de la Commune le 20 mars, par un rassemblement place de Strasbourg.

    Les gilets jaunes et Youth for Climate Brest invitent, le samedi 20 mars, à « rendre hommage à tous les contestataires d’hier et d’aujourd’hui, à ces femmes qui se sont battues sur les barricades, à commémorer les avancées humanistes du Conseil de la Commune de 1871 et à réitérer nos revendications de 2018 : une hausse de notre pouvoir d’achat pour pouvoir vivre dignement, une justice fiscale ainsi qu’une démocratie directe, par le peuple et pour le peuple (RIC, Constituante…) ». Le rassemblement aura lieu place de Strasbourg, à partir de 13 h 30.

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